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pages 10 - 11
Prospectives
JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES
17, cours Xavier-Arnozan - 33082 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24 - email : [email protected]
PARUTION LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,10 F
N° 928 - 9 JANVIER 2015
Tour d’horizon des productions
agricoles qui risquent d’être
chahutées cette année
Circuits courts
Marchés cherchent
producteurs
page 13
Pour préparer la saison 2015 des Marchés de Producteurs de Pays, la Chambre d’agriculture de la
Gironde lance un appel à candidature auprès des agriculteurs.
p. 8
Employeurs
Les aides
au 1er janvier
p. 9
Ecophyto
Le nouveau
plan
p. 3 et 17
Éléctions MSA
Du 12 au 27
janvier
02
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Janvier 2015
Agenda
Choisir le Label
Rouge en Gironde
DÉCOUVERTE La Chambre d’agriculture de la Gironde organise le
mercredi 21 janvier à Brannens une matinée consacrée aux volailles
Label Rouge. L’occasion de faire découvrir cette production à des
agriculteurs en revenu principal ou à la recherche d’un complément.
Le groupement «Les Volailles
d’Albret», qui compte déjà 300
producteurs, est en quête
de nouveaux adhérents pour
répondre à une demande
toujours en hausse et de plus
en plus difficile à satisfaire
avec le départ à la retraite de
nombreux éleveurs.
Duffau à Brannens à partir
de 11 h 30. Cet éleveur élève
aujourd’hui 8 200 animaux,
volailles, pintades et chapons.
De son installation à la mise
aux normes de ses bâtiments,
il a bénéficié d’un accompagnement de la part des services de
la Chambre d’agriculture.
Réunion d’information
Un revenu sécurisé
Le département - et notamment le Sud Gironde - offre les
surfaces nécessaires pour la
mise en place de ce type de
production.
Aussi, la Chambre d’agriculture de la Gironde organise
le mercredi 21 janvier, à
10 h 30, à la salle des fêtes de
Brannens, une matinée consacrée aux volailles Label Rouge.
Au programme : présentation
par Luc Berginiat, directeur du
groupement Les Volailles d’Albret, du marché de la volaille
Les éleveurs adhérents au
groupement Les Volailles
d’Albret ont leur production de
volailles rémunérées à un tarif
indexé sur le prix des aliments
qu’ils achètent pour nourrir les
animaux.
Il n’est donc pas impacté par
les variations du cours des
matières premières ce qui
permet la sécurisation de leur
revenu. La production sous
Label Rouge présente également d’autres avantages. Elle
est peu gourmande en temps et
les techniques sont facilement
assimilables. Plus d’informations auprès du service Elevage
de la Chambre d’Agriculture de
la Gironde.
label. Il détaillera aux côtés
de Michel Aimé, conseiller du
service Elevage de la Chambre
RÉUNIONS PAC : RAPPEL
Les négociations concernant
la programmation de la PAC
2015 –2020 sont en cours
de finalisation. Les nouvelles
règles seront appliquées
dès la campagne PAC 2015.
C’est pourquoi la Chambre
d’agriculture, en partenariat
avec la DDTM organise des
réunions d’information sur
ces nouvelles règles.
Au programme :
- Les principes de la convergence des aides et le remplacement des DPU par les DPB
(Droits à Paiement de Base) :
quelles références seront
prises ? Quid des transferts
d’exploitation effectués en
2014 et en 2015 ?
- Le verdissement des aides
PAC : détail des 3 critères
environnementaux à respecter qui permettront d’accéder
au paiement vert.
- La surprime des 52 premiers
hectares de chaque exploitation et les aides pour les
nouveaux installés.
- Les aides couplées à la
production (aide à la vache
allaitante, aide ovine, aide
aux protéagineux…) : les
nouvelles conditions d’éligibilité et les modifications des
montants unitaires prévues.
- Le devenir des aides du
second pilier de la PAC (ICHN,
PHAE...).
Pour connaître les conséquences de la réforme sur les
exploitations, sept réunions
sont donc organisées sur le
département. En voici la liste.
Le 27 janvier 2015, à 10
heures, au centre culturel
multimédia, 20 rue Vergeron
à Saint-Savin ;
Le 27 janvier 2015, à 14 h
30, à l’UCVA, à Coutras ;
Le 29 janvier 2015, à 10
heures, à la salle des fêtes
de Barie ;
Le 29 janvier 2015, à 14 h
30, à la salle des fêtes de
Berthez ;
Le 3 février, à 10 heures, à la
salle des fêtes de la mairie de
Saint-Laurent Médoc ;
Le 10 février, à 10 heures, à la
salle des fêtes de Pellegrue,
Le 10 février, à 14 h 30, à
l’URABLT, à Grézillac.
Comme l’an dernier les
éleveurs tiendront leurs
assemblées de section du
GDS à l’issue des réunions
PAC.
d’agriculture, les conditions
techniques, économiques et
financières indispensables pour
démarrer un atelier de production de volailles label. La matinée se poursuivra par la visite
de l’exploitation de Benjamin
Contact
Chambre d’agriculture de la Gironde, service Elevage,
tél. 05 56 79 64 21
Et aussi
Rappel :
Concours de Bordeaux Vins d’Aquitaine
Les inscriptions au Concours de Bordeaux Vins d’Aquitaine
sont ouvertes jusqu’au 30 janvier 2015. Tous les producteurs
de vins d’Aquitaine, caves particulières, caves coopératives ou
négociants, peuvent concourir. Chaque candidat peut présenter
ses vins des trois derniers millésimes, blancs, rouges, rosés,
crémants, en vrac ou en bouteille. A noter qu’un vin ayant
déjà obtenu une médaille ne peut faire l’objet d’une nouvelle
inscription. Le bulletin d’inscription est d’ores et déjà disponible
sur www.concours-de-bordeaux.com. Egalement en téléchargement, le règlement du concours 2015.
Pour tous renseignements, les producteurs peuvent contacter
la Chambre d’agriculture de la Gironde au 05 56 35 51 88 ou
[email protected].
Réunion intercantonale de la SDAE
dans le Médoc
La Section Des Anciens Exploitants (SDAE) de la FDSEA de la
Gironde tiendra sa réunion intercantonale pour le Médoc le
mardi 20 janvier, à 14 heures, à la Salle des Fêtes de Listrac
Médoc (route de Libardac – rue qui longe la cave coopérative).
A l’ordre du jour : le mandat de protection future, élections MSA,
actualités syndicales, questions diverses.
Sorties
> LE 17 JANVIER
Plus de 50 producteurs,
chaperonnés par des
viticulteurs-trufficulteurs
de Gironde, sauront faire
découvrir la Truffe, depuis
sa terre d’origine jusqu’au
l’assiette. Les chefs cuisiniers et certains producteurs glisseront à l’oreille
leurs propres recettes :
b e u r r e à l a Tr u f f e ,
omelette, brouillade, œuf
à la coque, purée, pâtes
fraîches, déclinaisons
avec foie gras, huîtres,
caramel, chocolat, etc.
Curieux, gourmets, gourmandes, cuisinières et
cuisiniers confirmés ou
en devenir, sont conviés
à la Cour Mably, dégustations, démonstration de
récolte au chien truffier
sur une truffière reconstituée grandeur nature.
> LE 24 JANVIER
Le deuxième repas spectacle au Troquet sera aussi
théâtral. Le 24 janvier, à
19 heures, au Troquet
du Coin, 1 rue Maxime
Lafourcade, à Girondesur-Dropt, Frédéric Vern
vient jouer Rouge Cœur,
u n tex te d e P a t r i c k
Gratien-Marin. La scène
se déroulera au comptoir
et en salle durant l’apéritif
et sera suivi d’un repas en
compagnie de l’artiste.
«Jack, infirmier naïf, pète
les plombs. Un coup
de foudre étrange pour
une belle, pas tout à fait
humaine. Héros malgré
lui d’une vaste machination d’État, il raconte cette
aventure où il a perdu
son job, son cœur et sa
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> LE 29 JANVIER
Le 29 janvier, à 20 h 30,
la salle du Champ de foire,
à Saint-André-de-Cubzac,
accueille six musiciens,
soit la rencontre entre
deux trios : les bretons
de Kej et les gascons du
Trio d’en bas. Dans leurs
bagages respectifs, la
musique irlandaise, les
cultures du Brésil, du
Mali, du Niger, de l’Occitanie… Rien d’étonnant
à ce qu’Ainara (hirondelle,
en basque) soit synonyme
d’un voyage aérien et
joyeux.
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03
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Janvier 2015
Panorama
> QUESTIONS À… Bertrand Bouteiller,
président de la MSA de la Gironde
«Les élus, traits d’union entre la
population et sa protection sociale»
ELECTIONS Les prochaines élections à la MSA vont se dérouler du 12 au 27 janvier
prochains. Rencontre avec le président sortant Bertrand Bouteiller.
AAVA : La MSA Gironde a
accueilli le mois dernier
l’exposition «Campagnes
en Mouvement». Pourquoi
une telle exposition ?
Bertrand Bouteiller : Pour
la première fois depuis sa
création, la MSA a ouvert
l’intégralité de ses archives
photographiques, pour les
rassembler au sein d’une exposition et passer en revue 65
années d’actions mutualistes.
Au travers de ces archives, la
MSA a souhaité faire redécouvrir à ses assurés et au grand
public, les moments les plus
importants de son histoire et les
grandes avancées sociales qui
ont marqué le monde agricole
depuis 60 ans. Cette exposition
accompagne le dispositif d’information mis en place autour
des élections professionnelles
de la MSA qui se tiendront du
12 au 27 janvier 2015.
AAVA : La MSA reste un
modèle singulier dans le
paysage de la protection
sociale français. Quelles
sont ses particularités ?
B. B. : La Mutualité Sociale
Agricole (MSA) est le deuxième
régime de protection sociale en
France. Institution démocratique, elle organise depuis 1949
des élections professionnelles
pour choisir ses représentants.
La mise en place de ce système
électif confirme la place de la
MSA dans le paysage mutualiste. Le mutualisme est incarné
par l’engagement quotidien
des élus assurés - exploitants
agricoles et salariés-. Les élus
assurent un trait d’union entre
la population agricole et son
régime de protection sociale. Ils
sont à l’écoute de ses attentes,
ils mettent en place des projets
et essayent autant que faire
se peut de faire progresser
les droits sociaux des assurés
agricoles. Mais attention, et
je tiens à le souligner, notre
régime de protection sociale est
dépendant – pour le calcul des
cotisations sociales notamment
– de l’Etat. C’est lui qui en fixe
leur montant.
AAVA : Quel est le rôle des
élus et combien sont-ils
en Gironde et sur tout le
territoire ?
B. B. : Notre caisse de mutualité agricole est l’une des plus
importantes de France. Au total
elle compte en Gironde plus
de 600 élus. Des élus tous
bénévoles. Au total, en France,
la MSA a plus de 25 000 élus
répartis sur tout le territoire. Ils
incarnent un système fondé
sur des valeurs telles que la
solidarité, la responsabilité et
la démocratie sociale. Ces élus,
depuis plus de soixante ans ont
apporté leur pierre à l’édifice.
Savez vous que sans eux nous
n’aurions sans doute pas eu
une assurance vieillesse pour
les exploitants agricoles en
1952, une assurance maladie
pour les agriculteurs en 1962,
une retraite complémentaire
pour les salariés agricoles
en 1964, un régime obligatoire de prévention pour les
salariés en 1972, un statut
de conjoint collaborateur en
2000, un régime obligatoire de
prévention pour tous en 2002
et tout récemment, la création
des indemnités journalières
pour les agriculteurs et leurs
familles ?
AAVA : Que dîtes-vous
aux électeurs pour les
inciter à voter du 12 au 27
janvier prochain ?
B. B. : Les ressortissants
agricoles sont attachés au
système de protection sociale
qui repose sur une solidarité
redistributive et interprofessionnelle. C’est pour préserver
ce système que leur vote est
important. Il permet ainsi de
protéger les individus et les
entreprises dans un contexte de
crise actuelle. A titre d’exemple,
Zoom
Quel que soit le secteur d’activité, tout citoyen ne peut qu’être ému et révolté par l’attentat qui
a frappé nos confrères de Charlie Hebdo et les policiers, mercredi 7 janvier. L’équipe de l’Avenir
Agricole et Viticole Aquitain, profondément émue, s’est jointe à tous les personnels et aux élus
des organisations professionnelles agricoles pour une minute de silence à la mémoire de ces victimes, jeudi 8 janvier, devant la Chambre d’agriculture de la Gironde. L’équipe du journal partage
aussi la conviction que le travail de la presse pour la liberté doit se poursuivre coûte que coûte…
Et ne rien céder à la peur. Car pour la liberté d’expression, nous sommes tous des «Charlie».
«Notre caisse de mutualité agricole est l’une des
plus importantes de France. Au total elle compte
en Gironde plus de 600 élus. Des élus tous
bénévoles.»
rappelons qu’après l’épisode
de grêle de 2013 la MSA a
pris en charge une partie des
cotisations sociales de 540
chefs d’exploitation pour un
montant de 1 350 000 euros,
sans compter les échéanciers
de paiement accordés à plus
de 750 entreprises pour un
montant de 5 200 000 euros.
Les élus MSA sont des bénévoles issus du monde agricole:
ils représentent au travers de 3
collèges l’ensemble des salariés
et des non-salariés agricoles.
Enfin, la MSA reste un acteur
important du monde agricole
qui prend en compte les besoins
sociaux, redistribue des prestations à ses ressortissants
(732 millions d’euros de prestations versées en 2013), crée
des partenariats locaux, des
actions, des expérimentations
selon les besoins à destination des aidants familiaux, de
“
la petite enfance, des jeunes
actifs… Pour toutes ces raisons
n’hésitez plus et donnez votre
voix à votre MSA!
AAVA: Président Bouteiller,
vous avez décidé de passer
le relais de la présidence.
Quel message souhaitezvous délivrer à vos
successeurs ?
B. B. : Permettez-moi de
souhaiter à ceux qui seront élus
demain, à ceux qui siégeront au
sein du conseil d’administration
de la MSA de Gironde bonne
chance pour cette nouvelle aventure, pour ce nouveau mandat.
Qu’a l’image de tous leurs
prédécesseurs, ils puissent
faire de notre Institution MSA
une force de proposition, un
levier d’action pour défendre les
intérêts de nos adhérents, qu’ils
soient salariés, exploitants ou
employeurs.
À nos lecteurs
Vous êtes nombreux à nous demander comment va le journal.
L’Avenir Agricole et Viticole Aquitain, conduit par une
petite équipe soudée et valeureuse, mène contre
vents et marées son chemin.
Dans un «petit» journal, le lecteur est «grand».
Pour vous, deux fois par mois, nous allons à l’information et nous vous la transmettons. Pour vous,
nous ouvrons nos colonnes à toutes les productions du département. Si nous avons de bonnes
informations et de bons témoignages, c’est à vous
que nous le devons. La force de notre journal vient
de sa diversité. Dans nos colonnes, les viticulteurs
côtoient les éleveurs, les céréaliers, les maraîchers… bref, tout ce qui fait la force de l’agriculture
d’un département. Je suis intimement persuadée
que cette cohabitation enrichit et ouvre les esprits.
En septembre dernier nous avons lancé notre site
Internet et créé un compte facebook. Vous êtes de
plus en plus nombreux à nous rejoindre. Nous ne
comptons pas en rester là.
Toute l’équipe de l’Avenir Agricole et Viticole Aquitain vous remercie de votre fidélité et vous souhaite
une belle et heureuse année 2015.
> Geneviève Marcusse-Artigue
04
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Janvier 2015
Politique
Le Compte pénibilité
et sa difficile application
TRAVAIL Alors que la mise en œuvre du compte pénibilité devrait commencer le 1er
janvier 2015, les syndicats FNSEA et JA restent mobilisés pour une modification de cette
mesure inapplicable, en l’état actuel, au secteur agricole et à ses spécificités.
points sur son compte pénibilité. Or les niveaux de fixation
de seuils sont impossibles à
atteindre sur trois et même
six mois.
Le «compte personnel de
prévention de la pénibilité»
entre en application au 1 er
janvier 2015 pour quatre des
dix critères permettant aux salariés de bénéficier d’un départ
en retraite anticipé : travail de
nuit, travail en équipes successives alternantes, travail répétitif et travail en milieu hyperbare.
Insécurité juridique
des employeurs
Trop contraignant
Si la profession agricole est
concernée par ces facteurs,
elle l’est encore plus pour les
six autres qui doivent entrer en
vigueur en 2016 : manutentions
manuelles, postures pénibles,
vibrations mécaniques, agents
chimiques dangereux, températures extrêmes et bruit. Sans
nier l’existence d’une pénibilité lors de certains travaux
agricoles, la FNSEA et Jeunes
Agriculteurs (JA) se sont élevés
contre un dispositif jugé trop
contraignant et inapplicable au
secteur, faisant du retrait de la
mesure l’un des huit points de
revendications de leur manifestation du 5 novembre.
Si le gouvernement s’est
montré déterminé à mettre le
compte pénibilité en application, il a néanmoins reconnu
la nécessité de l’adapter au
secteur agricole, notamment
dans le cadre des discussions
du Comité de suivi de l’emploi
dans les secteurs agricole et
La FNSEA et JA souhaitent proposer un dispositif simplifié qui permettrait de sécuriser juridiquement
l’employeur.
agroalimentaire instauré le
14 octobre par le ministre du
Travail, François Rebsamen
et le ministre de l’Agriculture,
Stéphane Le Foll.
Impossibilité concrète
Les textes pourront donc être
modifiés pour la mise en œuvre
des six facteurs de pénibilité
qui doivent entrer en vigueur
en 2016, si l’impossibilité de
les appliquer est démontrée. Le
9 décembre, une réunion avec
les deux ministres a permis à
Xavier Beulin et Thomas Diemer,
respectivement présidents de la
FNSEA et de JA, de réaffirmer
l’impossibilité concrète d’appliquer le dispositif à l’agriculture. «Les procédures prévues
conviennent à de plus grandes
entreprises, qui effectuent des
travaux normés», a ainsi expliqué le président de la FNSEA à
l’issue de la réunion. En effet,
les petites et très petites entreprises, fortement majoritaires
dans le secteur agricole, n’ont
pas les ressources humaines
nécessaires pour comptabiliser
les seuils d’exposition, pour
chaque facteur de risque, de
salariés généralement affectés
Le temps d’une image
à plusieurs tâches. Un travail
est donc en cours pour présenter des situations réelles de
salariés agricoles pour qui le
système actuel serait inapplicable. En attendant, les
employeurs ne sont pas pour
autant dans l’illégalité, puisque
les textes en vigueur sont appréciés par année et ne font pas
l’objet d’une proratisation en
fonction du temps de travail :
ainsi, un salarié engagé pour
trois mois devra atteindre le
même seuil d’exposition qu’un
salarié en CDI sur l’année pour
avoir droit au versement de
Parallèlement, la FNSEA et JA
souhaitent proposer un dispositif simplifié qui permettrait
de sécuriser juridiquement
l’employeur. Avec le dispositif
actuel, celui-ci engage en effet
sa responsabilité juridique en
déclarant lui-même les facteurs
de risque auxquels le salarié est
exposé, ce dernier ayant ainsi la
possibilité de se retourner juridiquement contre son employeur
en cas de désaccord.
Une situation qui incite à recourir à des sociétés de prestations
de services au détriment de
l’emploi direct. Pour y remédier,
les deux syndicats réfléchissent
à la faisabilité d’une procédure
collective, à partir d’une grille
d’analyse mutualisée applicable à tous les employeurs et
s’imposant aux salariés. Au-delà
de l’aspect réglementaire et
réalisable de la mesure, la
profession s’inquiète aussi de
l’image donnée au métier par
un focus trop important mis sur
la pénibilité, avec le risque de
freiner les candidats potentiels
à l’emploi dans un secteur qui
en reste très pourvoyeur.
Et aussi
Loi de finances pour 2015 : l’APCA dénonce
des prélèvements budgétaires injustes
Même si en France, encore une commune sur deux compte moins de 500 habitants, celles-ci sont 2 700 de
moins qu’il y a 30 ans, indiquent les chiffres du recensement parus le 29 décembre. La France ne dénombre
plus que 19 800 communes de moins de 500 habitants contre 22 500 en 1982. La Gironde en compte 1 300.
L’Assemblée permanente des Chambres d’agriculture (APCA) a
réagi au vote de la loi de finances le 18 décembre, dénonçant
des mesures «injustes et inefficaces». Alors que 45 millions
d’euros devaient être prélevés sur les fonds de roulement, ce
sont finalement 55 millions d’euros qui en seront amputés.
«Le calcul repose sur les Comptes 2013, qui seront impactés
par les investissements et les mesures financières réalisées
en 2014, notamment pour les stations expérimentales et
les mises aux normes des locaux», explique l’APCA qui juge
également «injuste» la baisse de la Taxe additionnelle à la taxe
sur le foncier non bâti (TATFNB) de 5,35 % à 2 %, d’autant
plus que «la Loi d’avenir a confié aux Chambres de nouvelles
missions». Pour l’organisation, ces mesures mettent donc en
péril «un réseau qui représente en fait un outil mutualisé de
l’ensemble des micro-entreprises que sont les exploitations
agricoles et qui ne peuvent se doter individuellement des
services que collectivement les Chambres leur proposent».
05
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Janvier 2015
Politique
Vin : promotion
et plantations
Billet d’humeur
VIN La promotion du vin français sur le marché intérieur européen
pourrait faire l’objet de financements de l’UE. Le conseil spécialisé «vin»
de FranceAgriMer a voté un projet d’avis en ce sens.
À coté de l’appui à la promotion
du vin français dans les pays
tiers, un dispositif de soutien à
la promotion du vin français sur
le marché intérieur européen
est à l’étude. Le conseil spécialisé «vin» de FranceAgriMer, qui
s’est réuni le 17 décembre, a
voté un projet d’avis en ce sens,
a annoncé l’établissement le 18
décembre.
Il reste maintenant pour les
professionnels à négocier
les modalités de ce dispositif de financement avec la
Commission européenne.
Enveloppe française
Un dispositif de soutien à la promotion du vin français sur le marché européen est à l’étude à FranceAgriMer.
Éligibilité pour les
plantations nouvelles
Une par tie impor tante du
conseil spécialisé «vin» de
FranceagriMer qui s’est tenu le
17 décembre a également été
occupée à définir une position
de la filière sur le futur régime
d’autorisations de plantations
qui entrera en vigueur le 1er
janvier 2016. Ces discussions
se poursuivront au conseil
de janvier avec des décisions
importantes attendues sur
les critères d’éligibilité et de
priorité pour les plantations
nouvelles. «Le consensus
La confiance ne se décrète pas,
elle se construit et se mérite
avance peu à peu», a-t-on noté
à FranceagriMer. À l’ordre du
jour du conseil de janvier figure
déjà un point de discussion :
«Comment évaluer le détournement de notoriété» d’une
appellation par un opérateur
plantant de la vigne sans indication géographique dans ou à
proximité d’une zone d’appellation ?
Un girondin nommé
Gérard César, sénateur-maire
de Rauzan, a été nommé par
le Sénat pour siéger en qualité
de membre titulaire au sein
du conseil d’administration de
l’établissement national des
produits de l’agriculture et de
la mer, FranceAgriMer. Pour
mémoire, FranceAgrimer qui
exerce ses missions pour le
compte de l’État, en corrélation
avec le Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de
la Forêt, a pour mission principale de favoriser la concertation
au sein des filières de l’agriculture et de la forêt, d’assurer la
connaissance et l’organisation
des marchés, ainsi que de gérer
des aides publiques nationales
et communautaires.
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La promotion sur l’Union
Européenne ne fera pas grossir l’enveloppe vitivinicole française. Il est en revanche certain
que ce financement, s’il est
retenu finalement, sera assuré par l’enveloppe française
consacrée au secteur vitivinicole de 280 millions d’euros,
une enveloppe constante. Le
conseil spécialisé a voté également un projet d’avis visant
à ce que les viticulteurs qui
replantent après un arrachage
obligatoire puissent bénéficier
de l’aide à la restructuration
du vignoble. Cette mesure
concerne «la replantation sanitaire», principalement à la suite
de la flavescence dorée. Il n’est
pas envisagé pour l’instant de
faire bénéficier de la mesure
les vignerons dont les pieds
de vignes sont atteints de la
maladie du bois.
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Un déni de démocratie… Y a-til d’autres mots pour décrire
ce qu’il semble se passer
avec la proposition d’extension des zones vulnérables
à l’issue de la consultation
publique qui s’est terminée
le 18 décembre 2014 ?
Les citoyens ont donné
un avis défavorable pour
90 %. Par contre, les avis
des chambres consulaires
et des collectivités territoriales (Conseils généraux
et régionaux) por tent à
réflexion. Sur 25 avis des
collectivités, 8 sont clairement défavorables. Mais les
17 absences de réponses
ont été considérées comme
favorables… Pour ne citer
qu’un exemple, l’avis «tacitement favorable» de la
Chambre régionale d’agriculture est basé sur l’absence
de réception d’un courrier
qui était, comme par hasard,
défavorable à ce zonage.
Problème de courrier ?
Problème d’administration ?
Un hasard dommageable
pour l’expression citoyenne
qui engage la viabilité de
plusieurs zones agricoles.
Cela va fortement impacter
les principaux secteurs d’élevage du département de la
gironde déjà en déprise.
Et cela donne l’impression
d’un passage en force de
la proposition de l’administration. Alors même que
Ségolène Royal, ministre de
l’Ecologie, avait bien spécifié qu’on «pouvait éliminer
les erreurs ponctuelles et
jusqu’à 35 % du zonage
proposé». Pourquoi punir
l’ensemble d’une profession qui est en première
ligne pour préserver l’environnement ? Pourquoi ne
pas respecter la voix de la
démocratie ? La profession
agricole, FDSEA en tête,
ne comprendrait pas qu’au
terme de ce processus de
concertation, seul l’avis de
l’administration prime au lieu
de l’avis des représentants
des citoyens… A l’aube d’une
nouvelle échéance électorale, est-ce un bon signal à
envoyer aux électeurs ? En
résumé, qui dirige ce pays ?
Sont-ce les zadistes, les
intégristes, l’administration
sous les ordres du préfet, ou
les politiques et les élus du
peuple dit souverain…
En fonction de cette réponse
nous agirons pour la survie
de l’élevage dans nos zones.
Serge Bergeon,
Franck Daubin,
responsables Elevage
de la FDSEA
de la Gironde
06
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Janvier 2015
Politique
Autonomie fourragère
PROTÉINES Soucieux de développer les cultures riches en protéines végétales, le
ministre de l’Agriculture a présenté en décembre une nouvelle stratégie 2015-2020 pour
développer la filière et assurer une plus grande autonomie fourragère à l’élevage français.
La demande mondiale de viande augmente, imposant des besoins
croissants en protéines végétales qui nourrissent les animaux d’élevage.
Présenté par le ministre de
l’Agriculture le 16 décembre,
le Plan protéines végétales
prendra effet dès 2015 avec
un objectif : développer et
sécuriser la culture de plantes
fourragères, au niveau national
mais aussi au sein de chaque
exploitation d’élevage. L’enjeu
est en partie environnemental,
puisqu’en fixant naturellement
l’azote dans le sol, ces cultures
diminuent le besoin en intrants
pour la culture suivante. Mais
l’intérêt est aussi, et très
largement, économique. En
effet, la demande mondiale
de viande augmente, imposant des besoins croissants en
protéines végétales qui nourrissent les animaux d’élevage.
Or la France n’assure son autosuffisance qu’à 60 %, ce qui
rend les éleveurs vulnérables
face aux variations de prix de
ces protéines sur un marché
mondialisé, où les fournisseurs risquent à moyen terme
de favoriser le marché asiatique, porteur et en expansion.
Pourtant, avantagée par son
climat et ses saisons longues
qui augmentent les possibilités
d’exploiter la photosynthèse,
la France possède un potentiel sous-exploité : «on n’utilise
pas assez la couverture du
sol», regrette Stéphane Le Foll,
qui se mobilise pour relancer
l’introduction des protéagineux
dans l’assolement. Ce plan
s’inscrit dans une dimension
nouvelle, puisque les cultures
de protéines végétales, qui
souffrent de la comparaison
avec les autres cultures en
matière de marges dégagées,
sont aujourd’hui considérées
comme une culture additionnelle, «intercalée dans ce
qui existe», précise encore le
ministre.
Un plan incitatif
et ambitieux
Au-delà de cette vision plus
globale, des moyens incitatifs
sont mis en œuvre grâce aux
opportunités de la nouvelle
PAC. 2 % des aides du premier
pilier sont destinés aux aides
couplées, réparties sur deux
types de surfaces, à savoir :
49 millions d’euros par an pour
les cultures riches en protéines
(35 millions d’euros pour les
protéagineux, 6 millions d’euros pour le soja et 8 millions
d’euros pour les légumineuses
fourragères) avec un montant
unitaire d’aide à la production
de 100 euros/ha minimum,
et 98 millions d’euros pour
les éleveurs qui s’attèleront
à la production de protéines
fourragères. Cette dernière
aide pourra être réaffectée aux
cultures si le nombre d’éleveurs
investis s’avérait insuffisant.
L’effet de levier sera également
encouragé par le paiement
«vert» de la PAC (reconnaissance en tant que surface
d’intérêt écologique, diversité
des assolements…), et par des
Mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC),
notamment «grandes cultures».
L’avantage de ce nouveau plan,
comparativement à ceux qui
l’ont précédé, est de s’inscrire
dans la durée – six ans – en
s’appuyant sur la structuration
de la filière. Le choix a été fait
d’investir dans un programme
de recherche-innovation sur
10 ans d’un montant de 4,5
millions d’euros dédiés aux
semences (dont 500 000 euros
aux graminées). Le soutien
affiché des semenciers permettra par ailleurs de mettre ce
progrès génétique à disposition
des agriculteurs sans aucun
surcoût. Enfin, le renforcement
de la gouvernance, troisième
et dernier axe du plan, a pour
objectif d’inscrire la dynamique
sur le long terme.
07
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Janvier 2015
Technique
Vignoble à la loupe
TERRAIN Chaque mois, les techniciens des antennes ADAR de la Chambre d’agriculture
font un point sur la vie du vignoble.
Délaissés sous les hangars avec
le retrait de l’arsénite de soude,
aujourd’hui tout le monde au
vignoble parle des panneaux
récupérateurs nouvellement
nommés «pulvérisation confinée». Les raisons ? Elles sont
diverses : environnementales,
techniques, économiques ou
encore réglementaires. Mais
tous se posent la même question : quels atouts pour quelles
contraintes ? A l’occasion de
la table ronde qui s’est tenue
le mercredi 3 décembre 2014
au salon Vinitech, trois viticulteurs, Lionel Berthomieux chef
de culture du Château Grand
Baril, Philippe Ducourt responsable technique des Vignobles
Ducourt et Christophe Rebérat
chef de culture du Château La
Tour Blanche, ont taché d’y
répondre.
Expérimentation
en Ferme Dephy
Ces trois exploitations appartiennent aux réseaux Ferme
Dephy Ouest et Est portés par
la Chambre d’agriculture de
la Gironde. En quête d’innovation et souhaitant être en
avance sur la réglementation,
elles ont décidé de tester ces
appareils récents, disponibles
sur le marché ou encore sous
forme de prototype. C’est ainsi
qu’en 2013, le Château La
Tour Blanche et le Château
Grand Baril, avec le soutien de
la DRAAF Aquitaine, ont mis
en place une expérimentation
Christophe Rebérat c’est le 1er
avantage de ce type d’appareil.
Utilisé sur des vignes conduites
en conventionnel et en agriculture biologique, le Koléos a
permis de réduire fortement les
doses appliquées, tout en maintenant un état sanitaire sain en
2013 et en 2014. Alors que les
viticulteurs relèvent la maniabilité et la facilité d’utilisation du
Koléos et de l’Ecoprotect, Lionel
Berthomieux souligne le confort
sonore qu’apporte le Lipco.
«Le Lipco fonctionne avec un
entraînement par turbines
qui a peu d’hydraulique. On
tourne avec un régime moteur à
1 300 t/min. L’appareil on
n’entend pas, on entend que
le tracteur !».
ne traitent que 2 rangs entiers par passage. Or les pulvérisateurs classiquement
utilisés sur ces exploitations sont des pulvérisateurs face par face qui traitent entre 3
et 4 rangs. Tous les trois soulignent que pour que la pulvérisation confinée soit
rentable pour eux, il faut l'adapter sur des châssis d'enjambeur.
Le nettoyage des trois appareils demande plus de temps, comme l'explique Philippe
Ducourt « Étant donné qu'on récupère l'excédent de bouillie, dans le bas des
panneaux on retrouve tous les débris de végétaux, de terre, de poussière... Il faut le
nettoyer tous les soirs. Mais il n'y a jamais eu de problème de colmatage. La
récupération est très bien filtrée. Le système marche ». Les lycées envisagent en
2015 d'acquérir ce type d'appareil car ils sont directement concernés par l'arrêté
préfectoral. Les vignobles Ducourt se laissent encore un temps d'essais et de
réflexion.
A noter
En 2015 le plan de compétitivité Aquitaine attribuera des aides financières pour
l'acquisition d'équipements limitant la dérive (rampes face par face, buses antidérive,
panneaux récupérateurs, etc …), de pulvérisateurs neufs face par face ou à
confinement et l'implantation de haies (hors main d’œuvre pour la plantation).
Aurélie VINCENT - Cédric ELIA – Joël ORTIZ – Jean-Baptiste MEYRIGNAC
ADAR des Deux Rives - Chambre d’Agriculture de la Gironde
[email protected]
[email protected]
[email protected]
En limitant fortement la dérive, la pulvérisation confinée est une des solutions pour préserver le voisinage.
pour évaluer la performance
technico-économique de deux
appareils à jets portés, respectivement le Koleos de Dughes et
le Lipco de Clemens. En 2014,
Dughes a renouvelé son prêt
permettant au lycée du sauternais de l’employer sur une plus
grande surface, en condition
réelle. Les vignobles Ducourt
ont quant à eux utilisé au cours
de la campagne 2014 le prototype Ecoprotect de Grégoire, un
pulvérisateur pneumatique, sur
un îlot de 20 ha.
Des points positifs
En limitant fortement la dérive,
la pulvérisation confinée est une
des solutions pour préserver le
voisinage des embruns des
traitements phytosanitaires.
L’arrêté préfectoral du 23 juin
2014 permet aux viticulteurs
qui en ont de ne pas tenir
compte des mesures obligatoires instaurées à proximité
des établissements scolaires.
La bouillie épandue varie tout
au long de la saison en fonction
du développement végétatif de
la vigne. Le Lipco et le Koléos
permettent de récupérer entre
40 % et 50 % de bouillie sur la
saison. L’association du confinement et du face par face permet
une meilleure qualité de pulvérisation. Les Vignobles Ducourt
ont «mesuré la qualité de pulvérisation à l’aide de papiers
hydrosensibles. La répartition
est bonne sur l’ensemble du
feuillage, faces supérieures,
inférieures et grappes». Les
Le temps d’une image
mesures réalisées par l’IFV
sur les deux autres appareils
aboutissent au même constat.
Par conséquence, la pulvérisation confinée permet une
réduction de l’utilisation des
produits phytosanitaires. Pour
[email protected]
A mettre absolument la phrase + les logos:
« Action pilotée par le ministère chargé de l’agriculture, avec l’appui financier de l’Office
national de l’eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour
pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto »
Et aussi
La question des coûts
et de la durée de traitement
Il faut compter au minimum entre 30 000 et 35 000 euros pour
acquérir l’un des trois appareils testés en 2014 (deux appareils à jets portés, respectivement le Koleos de Dughes et le
Lipco de Clemens et le prototype Ecoprotect de Grégoire). Pour
Philippe Ducourt, qui a testé le prototype, «le 1er problème c’est
le coût de l’investissement. L’Ecoprotect est environ 30 %».
Les trois appareils sont traînés et ne traitent que 2 rangs
entiers par passage. Or les pulvérisateurs classiquement utilisés sur ces exploitations sont des pulvérisateurs face par face
qui traitent entre 3 et 4 rangs. Les trois chefs d’exploitation
des Fermes Dephy qui ont testé les appareils soulignent que
pour que la pulvérisation confinée soit rentable pour eux, il
faut l’adapter sur des châssis d’enjambeur.
Le nettoyage des trois appareils demande plus de temps,
comme l’explique Philippe Ducourt «Étant donné qu’on récupère l’excédent de bouillie, dans le bas des panneaux on
retrouve tous les débris de végétaux, de terre, de poussière…
Il faut le nettoyer tous les soirs. Mais il n’y a jamais eu de
problème de colmatage. La récupération est très bien filtrée.
Le système marche». Les lycées envisagent en 2015 d’acquérir ce type d’appareil car ils sont directement concernés par
l’arrêté préfectoral. Les vignobles Ducourt se laissent encore
un temps d’essais et de réflexion.
Contact
Aurélie Vincent, Cédric Elia, Joël Ortiz,
Jean-Baptiste Meyrignac, antenne ADAR des Deux Rives,
Chambre d’agriculture de la Gironde,
[email protected],
[email protected], [email protected],
[email protected]
En 2015 le plan de compétitivité Aquitaine attribuera des aides financières pour l’acquisition d’équipements
limitant la dérive (rampes face par face, buses antidérive, panneaux récupérateurs, etc), de pulvérisateurs neufs
face par face ou à confinement et l’implantation de haies (hors main d’œuvre pour la plantation).
08
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Janvier 2015
Technique
Un décret pour
l’encadrement des stages
SOCIAL Le décret n°2014-1420 du 27 novembre 2014 relatif à l’encadrement des périodes
de formation en milieu professionnel et des stages est paru au Journal officiel du 30
novembre 2014. Avec cependant des aménagements spécifiques pour l’agriculture.
Les stages en entreprise font
partie des formations. Et ils se
généralisent. L’Etat a décidé
d’encadrer les périodes de
formation en entreprise. En
voici les points principaux.
Désormais l’indemnisation est
obligatoire pour un stage de
plus de deux mois et la gratification des stages évolue en
deux étapes.
les informations relatives au
stagiaire à faire figurer sur le
registre unique du personnel,
l’obligation de délivrer une
attestation de stage et les
exceptions à la durée maximale
des stages.
Aménagement
pour les MFR
Un quota stagiaire
Pour les conventions conclues
à compter du 1 er décembre
2014, le montant horaire de la
gratification des stages passe
de 12,5 % à 13,75 % du plafond
horaire de la Sécurité sociale,
et à compter du 1er septembre
2015 à 15 % du même plafond.
Ce montant minimum est fixé
en l’absence de convention de
branche ou d’accord professionnel étendu fixant un taux
supérieur.
Ainsi le montant de l’indemnité
de stage passe de 436 euros
à 479,5 euros par mois dès
décembre 2014 et 523 euros
à partir du 1er septembre 2015.
La loi sur les stages oblige les
entreprises à ne pas dépasser un quota de stagiaires, qui
devrait tourner autour de 10 %
de l’effectif (avec une exception
pour les petites entreprises).
Pour le secteur agricole, les établissements sous contrat à rythme approprié (principalement les MFR) bénéficient d’un aménagement.
Tout stage devra désormais se
faire dans le cadre d’une formation d’au moins 200 heures par
an. La durée maximale d’un
stage est maintenant limitée
à 6 mois maximum dans une
entreprise. Une manière de
lutter aussi contre le travail
déguisé en stage.
Stages de plus
de deux mois
Pour les stages de plus de deux
mois, les étudiants ont désormais les mêmes droits que le
reste du personnel : accès à
la restauration d’entreprise ou
droit à des tickets restaurants,
remboursement des frais de
transport, dans les mêmes
conditions que les salariés.
De même, la convention de
stage devra préciser l’octroi de
congés ou de jours d’absence
autorisés. En cas de grossesse
ou de paternité, le stagiaire a
aussi les mêmes droits que le
reste du personnel. Autant de
points qui doivent désormais
figurer dans la convention de
Le temps d’une image
Les députés ont réintroduit la suppression d’exonération du «contrat vendange», lors du vote du projet de loi de
finances 2015, à l’assemblée nationale le 18 décembre. Une majorité de députés a rétabli l’article 47, qui supprime l’exonération des charges salariales. La veille, le Sénat avait rétabli l’exonération. Ce contrat fonctionnait
depuis douze ans pour répondre à deux objectifs : augmenter la rémunération nette des salariés grâce à des
exonérations de cotisations sociales, et faciliter le recrutement des vendangeurs. Bernard Farges, président de
la Confédération des appellations viticoles (Cnaoc) a déploré la suppression «d’un dispositif qui bénéficiait aux
salariés et contribuait à l’emploi».
stage. Par ailleurs, ce décret
fixe les mentions devant figurer
dans les conventions de stage,
Concernant spécifiquement le
secteur agricole, les établissements sous contrat à rythme
approprié (principalement les
MFR) bénéficient d’un aménagement (Article 1 IV du décret) :
«Les périodes de formation en
milieu professionnel donnent
lieu à gratification lorsque
leur durée est supérieure à
trois mois, consécutifs ou non,
au cours de la même année
d’enseignement».
Et aussi
Le SMIC à 9,61 euros
Le smic est porté à 9,61 euros à compter du 1er janvier 2015.
Aucun salarié ne pouvant être payé à un taux inférieur au SMIC,
les échelons A et B doivent être payés à 9,61 euros.
Les nouvelles aides pour les employeurs
aux 1er janvier 2015
Dans le cadre du Pacte de responsabilité, le Gouvernement a
annoncé différentes mesures en faveur des entreprises. Voici
les mesures qui intéresseront les employeurs.
L’amélioration de l’allègement Fillon fait que la réduction -qui
s’applique à ce jour uniquement aux cotisations patronales
maladie, vieillesse et allocations familiales - s’appliquera
aussi à la contribution solidarité autonomie, à la cotisation
FNAL, ainsi qu’à une part de la cotisation accident du travail.
Par ailleurs, les entreprises d’au moins 20 salariés auront
désormais le même taux de réduction que les plus petites.
Le taux de la cotisation patronale allocations familiales est
réduit de 1,8 point pour les rémunérations qui n’excèdent pas
1,6 Smic (il passera ainsi de 5,25 % à 3 45 %).
Ces nouvelles mesures s’ajoutent au Crédit d’Impôt
Compétitivité Emploi (CICE) dont les entreprises ont déjà pu
bénéficier en 2014 au titre de l’impôt 2013. Ce crédit d’impôt
qui vise à réduire l’impôt des entreprises employeuses de
salariés, passe cette année de 4 % à 6 % du montant des
rémunérations brutes versées aux salariés de l’entreprise. Pour
en bénéficier, l’employeur doit compléter la partie dédiée du
bordereau MSA du 4e trimestre, ainsi qu’un formulaire fiscal
spécifique.
Les branches professionnelles sont invitées à définir les
contreparties auxquelles les entreprises s’engageront au
regard de ces allègements de charges, notamment en termes
de développement de l’emploi. Pour la branche agricole, les
négociations sont en cours entre la FNSEA et les syndicats
de salariés.
09
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Janvier 2015
Technique
La version rénovée du plan
Ecophyto est en marche
ENVIRONNEMENT L’objectif du plan Ecophyto est de réduire et d’améliorer l’utilisation
des produits phytosanitaires, tout en continuant à assurer un niveau de production élevé.
Ce plan a fait l’objet d’une évaluation à mi-parcours, dont les conclusions viennent d’être
rendues publiques.
Deux nouvelles
échéances
Parmi les axes de développement du nouveau plan Ecophyto : la formation et la sensibilisation des agriculteurs.
Le 30 mai dernier, Dominique
Potier, agriculteur, député de
Meurthe-et-Moselle et président
du Comité Consultatif de
Gouvernance du plan Ecophyto,
s’est vu confier par le Premier
ministre une mission visant à
établir des recommandations
pour une nouvelle version de ce
plan. Au cours de sa mission, il
a rencontré une centaine d’organismes et le rapport a été remis
le 23 décembre 2014 à Manuel
Valls. Le champ de ce rapport
ne concerne pas uniquement
le plan Ecophyto mais a un
objectif beaucoup plus large
de construire une architecture
institutionnelle et socio-économique pour l’agro-écologie,
dont la version rénovée du
plan serait le fer de lance. Ces
propositions seront étudiées
et discutées lors du Comité
Consultatif de Gouvernance
du 14 janvier 2015, et lors du
Comité National d’Orientation
et de Suivi du plan Ecophyto
qui se réunira le 30 janvier
2015 sous la présidence de
Stéphane Le Foll.
2020 : objectif - 25 % de réduction des usages en 5 ans par
«optimisation». Les recommandations sont basées sur l’augmentation de l’efficience des
produits appliqués (modulation de doses, renouvellement
agro-équipements, utilisation
d’outils d’aide à la décision…),
le développement des techniques alternatives (biocontrôle,
variétés résistantes…) et sur le
recours à des combinaisons
de techniques (systèmes de
cultures innovants). Les dispositifs structurants mis en place
en région lors de la première
phase du plan (BSV, réseaux
Dephy, Certiphyto, EcophytoPIC)
seraient renforcés afin d’atteindre un maximum d’agriculteurs. Le système de conseil
actuel évoluerait par la mise
en place et la certification d’un
«conseil de transition vers
l’agro-écologie». 2025 : objectif - 50 % de réduction des
usages en 10 ans qui repose
sur une rénovation du système
de Recherche-FormationInnovation. Cela impliquerait
la mise en place d’un cadre
propice à des systèmes de
production plus autonomes
en intrants et notamment une
diversification des systèmes
de cultures. Les leviers à mobiliser, très larges, concernent la
régulation du foncier, la PAC,
la réglementation, le fonctionnement des filières, les modes
de commercialisation…
Stratégie
68 recommandations, 6 axes de
travail, 3 000 fermes Dephy et
un budget renforcé. La dernière
partie du rapport porte sur la
mise en œuvre du plan, centré
sur un accroissement de la
cohérence de la stratégie agroécologique. Cela passerait par
la construction en région d’un
«front agro-écologique» et par
une coordination renforcée
du triptyque DRAAF-RégionAgence de l’eau. Les Chambres
d’agriculture seraient positionnés dans ce schéma comme
coordinatrices et centres de
ressources, notamment dans
le domaine du conseil de transition. Concernant les ressources
financières, la mission propose
de créer un «fonds Ecophyto»,
sous le double pilotage des
ministères de l’écologie et de
l’agriculture, avec un budget
renforcé (100 millions d’euros
par an) et une gestion du fonds
qui resterait confiée à l’ONEMA
et majoritairement affecté sur
les actions conduites en région.
Ce nouveau plan serait structuré autour de 6 nouveaux axes
et bâti sur 68 recommandations faites par la mission : faire
évoluer les pratiques (certification, conseil, formation, production de références), recherche et
innovation risques et impacts
(santé, eau, air, sol, biodiversité),
politiques publiques, territoire
et filières, jardins et espaces
à vocation publique, observatoire et communication. Une
des propositions fortes serait de
passer de 1 900 à 3 000 fermes
engagées dans les réseaux
Dephy et, à terme, d’engager
30 000 agriculteurs dans la
démarche agro-écologique. Les
propositions qui seront retenues
devraient rentrer en vigueur à
partir de 2016.
Le point de vue
Trois questions à, Patrick Vasseur en charge du dossier Ecophyto à la Chambre régionale d’agriculture d’Aquitaine
«On nous demande de nous engager dans des actions volontaires sans nous
proposer une couverture du risque»
Les derniers chiffres
publiés par le ministère
donnent une augmentation du recours aux
produits phytos pour
2013. Est un échec du
plan Ecophyto ?
Patrick Vasseur : Je pourrais
douter si je n’étais pas un agriculteur. Mais souvenez-vous
du printemps 2013. Une telle
pluviométrie nous a obligé à
traiter. La récolte était en jeu.
De même, les résultats de
l’action Ecophyto ne peuvent
se mesurer sur une seule
année. Il faut laisser du temps
au temps.
AAVA : Justement la
version rénovée du plan
annonce de nouvelles
échéances à l’horizon
2025. Est-ce faisable ?
P. V. : La première phase du
plan qui préconisait de réduire
de moitié l’utilisation de phytos
à l’horizon 2018 était trop
ambitieuse. Sur le papier, cela
paraît possible mais dans la
réalité entre la théorie puis
la mise en pratique dans
les fermes pilotes (réseaux
Dephy) puis enfin le transfert
chez les agriculteurs, cela est
moins évident. Aujourd’hui
l’ensemble du travail réalisé
dans le cadre du Bulletin de
santé du Végétal - qui est
gratuit et envoyé par mail à
7 000 destinataires – par la
centaine d’exploitations engagées dans les réseaux Dephy
en Aquitaine et les 30 000
professionnels aquitains (dont
20 000 agriculteurs) formés au
certiphyto doit être vulgarisé
au plus grand nombre. En fait
c’est là notre plus grand défi !
AAVA : Chez l’agriculteur quel est le principal frein à ces changements de pratiques ?
P. V. : Les agriculteurs dans leur
grande majorité sont parfaitement conscients de cette
nécessité de s’adapter à cette
demande sociétale. Mais il faut
bien comprendre que pour eux
il y a aussi un risque économique. Or aujourd’hui, on leur
demande de s’engager dans
des actions volontaires sans
leur proposer une couverture
du risque. S’il y a échec à cause
notamment des conditions
météo, c’est l’agriculteur et
lui seul qui en assumera les
conséquences économiques.
Dans les propositions de M.
Potier, une réflexion va être
menée à ce propos. Et c’est
tant mieux ! De même, face à
cet engagement des agriculteurs il faudra bien également
une revalorisation commerciale
de nos productions et surtout
qu’elles ne soient pas mises en
concurrence avec des produits
importés dont on ignore tout
sur les pratiques de production. Alors, nous le disons et
le redisons : d’accord pour un
engagement des agriculteurs,
mais pas à n’importe quel prix !
10
Dossier
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Janvier 2015
L’agriculture
chahutée ?
Régime des plantations
et assurance climat
VITICULTURE Dans le secteur vitivinicole, deux grands
chantiers devront être menés à bien durant l’année
qui vient : la mise sur les rails du nouveau régime de
plantations de vignes, qui devra être prêt pour le 1er
janvier 2016, et la mise au point d’un régime assurantiel
permettant de parer aux coups durs climatiques.
PROSPECTIVE 2015 pour les activités agricoles sera un
millésime d’incertitudes. L’activité laitière sera marquée
sans doute par des baisses de prix mais la répercussion
sur le revenu n’est pas inéluctable si la filière joue la
solidarité. La production de viande ne sera pas forcément
en berne si les promesses de l’exportation se confirment.
Quant aux grandes cultures, les producteurs font preuve
de volontarisme. Chaque secteur, le vin en particulier,
espère compter sur les outils nouveaux de l’assurance.
Assurément 2015 sera chahutée. Ce qui n’est pas
forcément négatif.
L’ é c o n o m i e d e s s e c t e u r s
de production animale est
aujourd’hui dominée par «l’instabilité» alors qu’elle fut «longtemps marquée d’une certaine
stabilité». C’est le constat récent
que dressent les Chambres d’agriculture. Difficile, voire impossible,
estiment-elles, de savoir «si les
bons résultats d’un secteur en
2014 dureront dans les années
suivantes». Le secteur laitier est
un bon exemple de cette incertitude croissante.
Fin des quotas laitiers
Les éleveurs laitiers voient s’ouvrir
devant eux une période d’incertitude avec la sortie des quotas
en avril 2015. Les premières
secousses sont arrivées dès la
fin de l’été. Le prix mondial du
lait, qui connaissait une embellie
depuis plus d’un an, s’est retourné
sous l’effet d’une offre abondante
des bassins exportateurs. Les
conséquences sur le prix payé
aux producteurs, lissé sur trois
mois, ne se feront ressentir que
début janvier. «On parle d’une
baisse de 10 % sur le premier
trimestre 2015», s’inquiète Thierry
Roquefeuil, président de la
Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL). La chute des
cours mondiaux, proche des plus
bas niveaux connus depuis cinq
ans, arrive à un moment charnière
pour les éleveurs laitiers européens : le passage d’une gestion
du marché par les quotas à une
gestion par les contrats. La FNPL
estime que les éleveurs français
Le temps d’une image
Selon le ministère de l’Agriculture la production française 2014 de vin s’établit à 46,5 millions d’hectolitres. En hausse de 10 % par rapport aux récoltes historiquement faibles de 2012 et 2013, elle est de
2 % supérieure à la moyenne quinquennale 2009-2013, qui est de 45,6 millions d’hectolitres. L’année a été
marquée par la réédition d’orages de grêle. La grêle a touché le Médoc, le vignoble de Beaune, de l’Aude
et de l’Hérault. En 2014, les cours des vins se sont situés à des niveaux supérieurs à ceux des années
passées en raison de faibles disponibilités.
Toutes les productions seront concernées par les nouvelles mesures décidées par le gouvernement et devront composer avec les fluctuations
des marchés mondiaux.
ont rempli leur part du contrat
fin 2014, en ralentissant leur
production, «les volumes que nous
n’avons pas produits ont bénéficié
aux industriels. Nous avons fait
un effort, et il doit payer en 2015
quand la situation sera difficile
pour nous. Sinon, la contractualisation n’a pas d’intérêt», estime
Thierry Roquefeuil.
Viande bovine
En 2015, la filière va s’atteler à
deux chantiers : la qualité de la
viande et l’ouverture de nouveaux
marchés à l’export. Le chantier de
la qualité a connu une première
étape, le 13 décembre, avec la
mise en place d’une nouvelle
dénomination des morceaux
de viande dans les rayons libreservice des grandes surfaces.
Le chantier se poursuivra durant
l’année avec l’objectif partagé par
la filière d’améliorer le rapport
qualité/prix de la viande fraîche
vendue en pièces. Les éleveurs
demandent aux industriels de
mieux valoriser leurs animaux,
au travers de procédés, selon
eux, trop peu utilisés, comme la
maturation des carcasses. Des
propositions qui visent à relancer la consommation de viande
bovine sur le marché intérieur.
L’autre chantier de la filière bovin
viande, c’est l’export. Vers la
Chine ou les marchés turc et algérien pour les broutards.
Grandes cultures
Pour les grandes cultures, 2014
reste marqué par la poursuite du
décrochage des cours du grain et
un revenu en berne. Un objectif
pour les prochains mois est que
les producteurs de céréales et
d’oléoprotéagineux soient mieux
à même de gérer les risques
auxquels les exposent la volatilité
des marchés et l’ampleur accrue
des incidents climatiques. S’y atteler, c’est anticiper la prochaine
réforme de la PAC. L’adaptation
du régime fiscal de Déduction
pour aléas (DPA), dans le cadre
du projet de loi de finances
pour 2015, est vue d’un bon œil
même si elle reste insuffisante.
L’Association des producteurs
de blé tourne son regard vers le
projet de contrat-socle. Le syndicat
pose ses conditions : «s’agissant
de l’assurance aléas climatiques,
le producteur doit être couvert au
même prix qu’aujourd’hui qui,
pour la rendre «la plus efficiente»
et «incitative», rejette l’idée d’un
dispositif obligatoire».
Outils d’aide à la décision
Les céréaliers attendent beaucoup des outils d’aide à la décision (OAD) pour répondre aux
normes environnementales.
D’autres sujets réglementaires
continueront de marquer l’actualité du secteur. L’interprofession
céréalière cherche à faire étendre
son accord augmentant la CVO
(cotisation volontaire obligatoire)
producteur et instaurant une CVO
collecteur. Des éclaircissements
sont par ailleurs attendus de la
part du ministère de l’Agriculture
sur le verdissement de la PAC.
Focus
AGRICULTURE BIOLOGIQUE
> L’année 2015 sera une année de transition pour les
filières bio.
La viticulture devra trouver un
équilibre entre conquête des
marchés et régulation. La filière
vitivinicole se donne à peine six
mois pour trouver collectivement
les règles qui permettront d’encadrer les plantations de vignes sans
indications géographiques (SiG).
Dès janvier, le conseil spécialisé
«vin» de FranceAgrimer aura à
son ordre du jour la discussion
des critères permettant de réguler les plantations pour qu’elles
ne soient pas anarchiques. Un
équilibre devra être trouvé entre
la nécessaire conquête des
nouveaux marchés qui émergent
un peu partout dans le monde,
et la régulation des plantations :
«Nous devons avoir un régime
qui permette de conquérir de
nouvelles parts de marché et
d’éviter une dérégulation qui
entraînerait une surproduction
que nous ne souhaitons pas»,
a résumé fin décembre Jérôme
Despey, président du conseil «vin»
de FranceAgrimer.
Eligibilité et priorité
En 2015, pour la première fois
il reviendra aux conseils régionaux de définir les régimes
d’aides à la bio. Plus précisément, ce sont les aides au
maintien à l’agriculture biologique (mab) qui préoccupent
les professionnels agricoles. En
Aquitaine, l’aide au maintien
sera ouverte pour tous mais
avec une priorité d’affectation aux exploitations 100 %
bio et aux nouveaux installés
comme demandé unanimement par la profession, et non
uniquement ceux qui sortent
de conversion comme c’est
le cas dans beaucoup de
régions. Le conseil régional
a fixé un plafond annuel de
7 500 euros d’aide révisable
à la hausse en 2016 si l’enveloppe n’est pas consommée.
Dans tous les cas, les négociations des plans de développement rural et hexagonal
qui sont en cours dans toutes
les Régions, seront «cruciales
pour l’avenir». Par ailleurs,
la fin des quotas laitiers en
2015 pourrait avoir des conséquences sur la filière laitière
bio aussi concernée par la libéralisation du marché. Dossier
à suivre…
Pour la filière bio, 2014 a affiché un bilan positif avec un
marché en croissance d’environ 10 %. Autre bilan positif
le début du plan Ambition bio
2017. 2014 a été la première
année de sa mise en œuvre,
en Aquitaine, l’animation régionale du plan a été confiée à
Arbio. Le Fonds avenir bio pour
la structuration des filières a
même obtenu une rallonge
pour atteindre 4 millions d’euros par an. Enfin, le troisième
«évènement» marquant de l’année est la régionalisation des
enveloppes du second pilier de
la Politique agricole commune.
Les régions ont d’ores et déjà
engagé les discussions pour la
répartition du Feader (Fonds
européen agricole pour le développement rural) qui est censé
être utilisé en partie pour les
aides au développement de
L’ a c te d é l é g u é , d é c i d é e n
décembre, fixe le cadre de
deux critères essentiels pour le
futur régime d’autorisations de
plantations : le critère d’éligibilité et le critère de priorité pour
planter. Le conseil viticole de
FranceAgrimer de janvier cherchera à remplir ce cadre. Le critère
d’éligibilité aura pour fonction
de contenir le risque de détournement de notoriété des appellations et des IGP (indications
géographiques protégées) par des
vignes sans indication d’origine.
Le critère de priorité concernera
notamment les jeunes qui s’installent, la profession étant préoccupée par le renouvellement des
générations.
Des règles simples
et lisibles
La définition de ces critères doit
être prête au printemps prochain,
souhaite le président du conseil
spécialisé de FranceAgrimer.
Maintenant, comment réguler
sans ajouter de la règlementation ?
Le négoce souhaite un système
de règles simple et lisible, les
vignerons aussi : «Fixons les
critères maintenant. Si l’on
constate trop de trous dans la
raquette, il sera toujours temps de
rajouter des règles», préconise la
CNAOC (confédération nationale
des appellations viticoles).
Tripler la surface
de vignes assurées
La répétition des orages de grêle
ces dernières années donne un
coup d’accélérateur aux projets
d’une assurance coups durs pour
la viticulture. Il faudra qu’en 2015
les assureurs, les professionnels
viticoles et l’état à travers le ministère de l’Agriculture mettent en
place un contrat socle d’assurance
contre les aléas climatiques, selon
Jérôme Despey. L’objectif de la
filière à moyen terme est de tripler
la surface d’hectares de vignes
assurés. Pour l’instant, en France,
sur les 800 000 hectares de
vignes, 100 000 sont assurées
contre les aléas climatiques.
Relance à l’export
Concernant le marché du vin, le
prix des vins d’appellation est
orienté à la baisse sur les derniers
mois selon Agreste, la publication
statistique du ministère de l’Agriculture. L’exportation, qui a fléchi
pourrait être relancée d’autant
plus qu’au niveau mondial, selon
l’organisation internationale de la
vigne et du vin (OIV), la production
2014 baisserait de 6 % sur un an.
Pour l’instant, en France, sur les 800 000 hectares de vignes, 100 000 sont assurées contre les aléas climatiques.
12
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Janvier 2015
Technique
Coopératives Univitis et de
Flaujagues : fusion adoptée
REGROUPEMENT Le mariage des caves coopératives d’Univitis et de Flaujagues vient
d’être entériné par leurs assemblées générales. L’entité fusionnée, avec effet rétroactif au
1er septembre 2014, conservera le nom «Univitis».
C’est avec une majorité écrasante que les adhérents des
caves coopératives d’Univitis
et de Flaujagues ont validé
le traité de fusion scellant
le rapprochement des deux
structures. L’entité fusionnée,
avec effet rétroactif au 1 er
septembre 2014, conservera
le nom «Univitis» et gardera son
siège social sur la commune
des Lèves-et-Thoumeyragues.
entités en une seule» confie à
Proximité, raison et
complémentarité
Entre–deux- Mers et Bergerac
Les travaux de rapprochement menés en amont par les
deux conseils d’administration, comme par les salariés
viennent de trouver leur point
d’accomplissement : la fusion
a été entérinée par les assemblées générales de chacune des
deux coopératives. Le mariage
issu de cette fusion répond à
une logique de proximité, de
complémentarité, et de raison.
«En 2014, nos vendanges se
feront sous l’égide d’une grosse
cave coopérative voisine» affirmait au printemps dernier
Philippe Palezis, le nouveau
président de la coopérative de
Juillac-Flaujagues. Il s’agit alors
de replacer la cave et ses adhérents dans une perspective à
long terme. Pour les aider dans
cette réflexion, Coop de France
Aquitaine a été mandatée pour
réaliser un audit des structures.
110 000 hectolitres de produc-
son tour Pascal Nerbesson, le
président d’Univitis.
230 adhérents
Aujourd’hui, la nouvelle entité
Univitis compte 230 adhérents et 74 salariés pour
2 050 hectares de vignobles
en Appellation Bordeaux,
avec un total de plus de
tion et un chiffre d’affaires de
24 millions d’euros, réalisé à
48 % sur les marchés export.
Les deux coopératives réunies
ont également trois magaPascal Nerbesson, président d’Univitis et Philippe Palezis, président de la coopérative de Juillac-Flaujagues.
sins de vente aux particuliers,
Après ces travaux d’expertise,
c’est vers Univitis que la cave
de Juillac/Flaujagues a choisi
de se rapprocher. «Cet audit
a apporté tous les éléments
nécessaires pour un choix éclairé, validé sur le terrain par des
rencontres et des discussions»
souligne Philippe Palezis.
quatre sites de vinification, un
Unanimes
Dès le mois de mai, c’est à
l’unanimité que les conseils
d’administration de Juillac/
Flaujagues d’abord, et d’Univitis
ensuite, ont décidé d’engager
les démarches qui les conduiraient à proposer à leurs adhérents d’unir leurs destins. «Ces
décisions précoces ont aussi
permis à la coopérative de
Juillac-Flaujagues de préparer
sereinement la récolte 2014.
En effet, grâce à sa branche
service, les équipes d’Univitis
ont pu travailler en collaboration avec celle de Flaujagues
pour emboiter les pièces du
puzzle. L’objectif était de faciliter la fusion définitive des deux
site de réception de vendange.
Et aussi
Produits laitiers : les cours mondiaux se stabilisent depuis octobre sur le Global Dairy Trade
Après avoir connu une chute continue depuis onze mois, les
cours des produits laitiers se stabilisent depuis octobre, sur
la plateforme d’enchères néo-zélandaise Global Dairy Trade
(GBT), qui fixe les tendances du marché mondial. L’indice GBT
qui compile les cours des principaux produits laitiers échangés
sur la plateforme (poudre de lait, beurre, lactose...) a même
augmenté de 3,6 %, entre le 16 décembre 2014 et le 6 janvier
2015. Les cours se situent néanmoins à un niveau très faible
par rapport à l’année passée. L’indice a baissé de presque
moitié, entre le 4 janvier 2014 et le 6 janvier 2015, de 1 455
à 784 points. Lors de la crise laitière de 2009, il avait atteint
son plus bas niveau à 573 points.
2014 s’achève sur une baisse générale des
cours des grandes cultures
La plupart des cours des grandes cultures s’affichaient en
baisse dans ces derniers jours de 2014. A Chicago les prix
du blé et du maïs ont baissé le 30 décembre alors que les
inquiétudes sur les conditions météorologiques aux Etats-Unis
se calmaient quelque peu. Un phénomène qui tempère les
facteurs de hausse résultant de la prochaine taxation des
exportations de blé russe. Les cours du soja ont eux aussi
baissé, de façon plus limitée, selon un analyste américain, par
en raison de «l’idée que la Chine pourrait prochainement faire
appel à plus de livraisons américaines». Cependant, les bonnes
récoltes sud-américaines constituent un facteur de baisse des
prix. En Europe, les cours du colza, après avoir sensiblement
augmenté, baissaient à nouveau dans les derniers jours en
raison de la réduction des prix du pétrole.
13
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Janvier 2015
Économie
Des candidats pour les MPP
COMMERCE Cette année, 21 communes girondines accueilleront plus de 50 Marchés des
Producteurs de Pays. Pour répondre à la demande des 25 000 visiteurs, un appel est lancé
aux producteurs fermiers du département.
villages et le plus souvent en
nocturne. Pour chacune des
éditions dix à quinze producteurs sont aux manettes et
proposent leurs produits soit
dans des assiettes à consommer sur place- avec l’ambiance
et la convivialité qui va avecsoit en produits à emporter.
Avec à chaque fois une animation musicale propre à chaque
marché.
La liste n’est pas close
Cela fait maintenant 12 ans
que la Chambre d’agriculture
avec le soutien du conseil général organise les Marchés de
Producteurs de Pays. Ainsi,
entre mai et septembre, des
municipalités girondines
accueillent les Marchés de
Producteurs de Pays. L’an
passé, plus de 25 000 visiteurs
ont répondu présents à ces
rendez-vous qui mettent en relation directe des producteurs et
des consommateurs en quête
d’authenticité et de convivialité.
Cette année, plus de quarante
cinq Marchés de Producteurs
de Pays vont être organisés
en partenariat avec 21 municipalités girondines : Audenge,
Arès, Biganos, Hourtin, Le
Pian-Médoc, Lesparre-Médoc,
Ludon-Médoc, Macau, SaintLaurent-Médoc, Parempuyre,
Saint-Sauveur-Médoc, SainteFoy-la-Grande, Saint-Emilion,
Bouliac, Eysines, Cadillac, SaintMacaire, Gironde-sur-Dropt, Le
Tuzan et Salles.
Que des producteurs
Marque nationale - propriété de l’APCA (Assemblée
Permanente des Chambres
d’Agriculture) - Marchés des
Producteur s de Pays est
composée exclusivement de
producteurs. Ces marchés sont
une vitrine des savoir-faire des
terroirs. Trente-sept départements français adhérent à la
démarche soit plus de 2 600
marchés organisés tout au long
de l’année. La marque Marché
des Producteurs de Pays s’appuie sur un logo parfaitement
reconnaissable et qui atteste
la singularité de ces marchés.
Le concept en Gironde
En Gironde, les Marchés de
Producteurs de Pays sont organisés durant tout l’été en plein
air au cœur des villes ou des
Pour les agriculteurs, participer
aux Marchés de Producteurs de
Pays est un excellent moyen
de valoriser ses produits, d’obtenir un nouveau débouché
commercial et aussi de profiter d’une force de communication et du dynamisme d’un
réseau. A ce propos, Dorianne
Marière, productrice de lait
et de fromages à Taillecavat
témoigne : «Les Marchés des
Producteurs de Pays permettent
de faire déguster nos produits et
exposer notre savoir-faire. Les
marchés se déroulent toujours
dans une ambiance festive qui
réunissent toutes les générations et invitent les touristes
à nous rencontrer. Marchés
des Producteurs de Pays est
un réseau dynamique qui, au
travers de ses nombreux outils
de communication nous permet
d’être bien représenté sur le
département». Aujourd’hui,
110 producteurs girondins
adhérent à la marque. Ils sont
ostréiculteurs, pêcheurs, maraichers, producteurs de produits
carnés, de produits laitiers,
viticulteurs… Afin d’offrir une
plus grande variété de produits
sur les marchés et pour constituer les nouveaux marchés, les
productions telles que les fruits,
légumes, les produits carnés,
les miels et autres productions agricoles locales- la liste
n’est pas limitative - seront les
bienvenues.
Pour en savoir plus sur la
démarche et les modalités
de participation contacter le
service promotion-agritourisme
de la Chambre d’agriculture.
Contact
Amélie Frias,
Chambre d’agriculture de la Gironde,
service Promotion-agritourisme, tél. 05 24 44 91 81,
[email protected]
EXPALLIANCE AU JAPON
> EXPORT Depuis 16 mois, les éleveurs adhérents d’Expalliance exportent des veaux sous la mère à Tokyo.
Depuis septembre 2013,
Expalliance expor te des
veaux fermiers élevés sous
la mère label vers le pays
du soleil levant, à partir de
l’abattoir du Bazadais et en
collaboration avec la société
d’exportation Gericot.
Toutes les semaines, 2
veaux sont expédiés vers
les restaurants étoilés de
Tokyo. L’abattage se déroule
le vendredi, découpe le lundi
matin, expédition vers Roissy
le lundi après-midi et arrivée à
Tokyo par le vol du mercredi.
Pour conforter ce débouché et
ouvrir de nouveaux marchés,
François Pallavidino, directeur d’Expalliance s’est
rendu au Japon ce mois de
novembre. La gastronomie et
les produits français bénéficient d’une grande image de
marque au Japon. Il s’agissait d’abord de rencontrer
les clients actuels pour bien
connaitre leurs exigences.
Ces clients sont unanimes
à reconnaitre la qualité de
nos produits. Pour attirer de
nouveaux restaurateurs, une
journée de promotion a été
organisée pour faire connaître
ce «veau sous la mère» à
de nouveaux cuisiniers et
critiques gastronomiques.
L’accueil a été enthousiaste
et doit permettre d’accroître
les exportations.
Marché en progression
L’autre grand projet pour
2015 est d’exporter de la
viande de bœuf (génisses
ou bœufs de moins de 30
mois). Les premiers contacts
sont déjà avancés et une
délégation japonaise est
venue fin novembre à Bazas
et en Lot-et-Garonne pour
faire avancer ce dossier. Au
programme : visite des installations, examen approfondi
des carcasses de veaux et
de bœufs, découverte de
l’élevage de la famille Dionis
Benoît à Gajac et visite de
la boucherie Serge Laurans
à Meilhan (filiale du groupe
Terres du Sud) suivi d’un
repas sur place pour découvrir les qualités des produits.
Au menu, tête de veau, ventre
de veau et grillades de veaux
et de bœufs qui ont été particulièrement appréciés.
Des visites prometteuses
pour les éleveurs, la coopérative et l’abattoir de Bazas
et une belle reconnaissance
du savoir faire des éleveurs
adhérents à Expalliance, du
dynamisme et de la compétence de la coopérative
Expalliance et de la qualité
du travail réalisé par l’abattoir
du bazadais.
14
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Janvier 2015
Société
Un contrat pour la filière
bois, secteur d’avenir
FORÊT Troisième pays forestier d’Europe, la France importe pourtant de façon massive des
produits finis à base de bois, sans bénéficier de la valeur ajoutée de la transformation. Pour
développer ce secteur stratégique, un «contrat de filière» a été mis en place le 16 décembre
par le Gouvernement.
Avec 16 millions d’hectares
en métropole et 18 millions
Outre-Mer, le potentiel forestier
français est élevé, mais mal
exploité en raison d’une faible
structuration de la filière.
aux besoins de la deuxième
transformation (standardisation
des sciages, développement de
la contractualisation).
Insuffisant
Déficit commercial
Entre 2001 et 2008, la valeur
ajoutée du secteur forestier et
de la transformation du bois est
ainsi passée de 20,4 milliards
d’euros à 15,2 milliards d’euros.
Le nombre d’emplois y a également chuté de 343 400 équivalents temps plein à 254 000
(statistiques Agreste, 2013).
Pourtant, la demande en bois
est en pleine croissance.
«L’enjeu de la filière, c’est
de rétablir un système qui
permette de réaliser la transformation du bois sur le territoire
national», a expliqué Ségolène
Royal, ministre de l’Ecologie
lors du lancement du «contrat
de filière» pour la filière bois
qu’elle a signé le 16 décembre
avec le ministre de l’Agriculture
Stéphane Le Foll, le ministre de
l’Economie Emmanuel Macron,
L’effort budgétaire n’a pas été jugé suffisant pour la Fédération nationale du bois qui a refusé de signer le
contrat.
et le président de l’Association
des régions de France, Alain
Rousset.
Aujourd’hui, la France exporte
son bois et importe massivement du bois transformé,
portant le déficit commercial
des échanges extérieurs à plus
de 5 milliards d’euros.
Consolider une filière
d’avenir
Face à ce constat, le gouvernement a initié un Plan national d’action pour l’avenir des
industries de la filière bois, et
un Plan de la nouvelle France
industrielle «Industries du bois».
Un Comité stratégique de filière
Le temps d’une image
bois (CSF bois) a également été
mis en place en mars 2014,
rassemblant les professionnels de la forêt (publique et
privée), les transformateurs, et
les ministres de l’Agriculture,
l’Ecologie et l’Economie. Le
contrat de filière est issu de ses
réflexions.
La filière se dote ainsi d’une
stratégie pour mieux valoriser la ressource forestière, en
favorisant l’utilisation des bois
issus de forêts françaises via
la structuration du segment
industriel, la promotion des
qualités intrinsèques du bois
et des emplois de la filière, ou
encore l’adaptation de l’offre
de la première transformation
Grâce au fonds chaleur, au
fonds bois et aux aides du
FEADER mobilisables par les
régions, l’appui à la filière
s’élève à près de 70 millions
d’euros en 2015, précise
Stéphane Le Foll. Si l’ambition est d’atteindre 90 millions
d’euros en 2016, cet effort
budgétaire n’a pas été jugé
suffisant pour la Fédération
nationale du bois qui a refusé
de signer le contrat. L’enjeu
économique et environnemental fort qui entoure le secteur en
fait une filière d’avenir, créatrice
d’emploi, notamment grâce à
la transition énergétique (bâtiment, énergie…). La Loi d’avenir
pour l’agriculture avait d’ailleurs
intégré la problématique en
créant un programme national de la forêt et du bois pour
une gestion durable de la forêt.
Un travail de valorisation de la
biomasse des futées et taillis
issues de la déprise agricole
reste à faire, note Stéphane Le
Foll en soulignant l’importance
de «territorialiser», à travers
l’implication des régions qui
fait partie intégrante du contrat
de filière. Ce dernier doit être
soumis pour avis au Conseil
supérieur de la forêt et du bois.
Et aussi
Vers un rebond de la consommation française
de viande par habitant en 2014
Les ménages de France métropolitaine continuent de réaliser 72 % de leurs achats alimentaires dans les
grandes surfaces, contre 15 % dans les commerces de détail spécialisés (boulangeries, boucheries…). Le recours
au hard discount, en forte augmentation entre 2001 et 2006, concerne essentiellement les ménages les plus
modestes qui y réalisent 18,5 % de leurs dépenses. Les plus aisés achètent davantage que la moyenne dans les
commerces de détail spécialisés (23 % de leurs achats en 2011), sur les marchés ou directement auprès des
producteurs (8,5 %). Les habitants des grandes villes privilégient les commerces proches de leur domicile, tandis
que les ruraux souffrent d’une offre locale réduite : représentant deux tiers des communes de métropole, les
communes rurales ne représentent qu’un cinquième des points de vente d’alimentation sur le territoire.
Orientée à la baisse depuis plus de 20 ans, la consommation française de viande par habitant rebondirait en
2014, estime le ministère de l’agriculture dans une note
de conjoncture parue le 18 décembre. Elle devrait progresser de 0,9% à 88,9 kg/an, après trois années de baisse
continue, sous l’effet de la hausse de la consommation de
poulet (26,2 kg/hab/an) et de porc (32,7 kg/hab/an). Depuis 1993, elle baisse en moyenne de 0,9% par an. Sont
en revanche annoncées à la baisse, les consommations
de viande de dinde (4,4kg/hab/an) et de viande bovine
(23,9kg/hab/an). La consommation à domicile, évaluée
par le panel Kantar, devrait baisser en 2014.
15
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Janvier 2015
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Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel d’Aquitaine. Société coopérative à capital variable, agréée en tant
qu’établissement de crédit. Société de courtage d’assurances immatriculée au registre des intermédiaires en Assurance
sous le n° 07 022 491. 304, bd du Président Wilson - CS 41272 - 33076 Bordeaux Cedex. RCS Bordeaux 434 651 246.
16
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Janvier 2015
Société
L’accessibilité : quelles
actions et échéances ?
LÉGISLATION La loi du 11 février 2005 avait fixé l’échéance du 1er janvier 2015 pour la
mise aux normes des Établissements Recevant du Public (ERP). Des mesures adoptées
par le Gouvernement fin 2014 sont venues donner de la flexibilité aux propriétaires
d’ERP. Des agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP) ont vu le jour.
les locations de salles, et
les fermes équestres. Les
chambres d’hôtes et les gîtes
ayant une capacité d’accueil
jusqu’à 15 personnes maximum ne sont pas concernés
par cette loi.
1er janvier 2015,
les cas de figure
Les entreprises agricoles qui reçoivent du public sont concernées par
cette mise en accessibilité.
Pour rappel, la loi du 11 février
2005 avait fixé les bases de la
mise aux normes des ERP de
toutes catégories. Pour cela,
elle s’appuie sur une définition large du handicap : elle
inclut les handicaps moteur,
visuel, auditif et mental.
L’esprit de la réglementation
est de supprimer le plus grand
nombre possible d’obstacles
au déplacement et à l’usage
des bâtiments pour conserver
l’autonomie aux personnes en
situation de handicap.
Quid des entreprises
agricoles ?
Les entreprises agricoles qui
reçoivent du public relèvent de
la 5ème catégorie des ERP. Elles
étaient et sont donc toujours
concernées par cette mise en
accessibilité. Concrètement,
les locaux concernés par cette
nouvelle loi sont : les salles
dévolues à la dégustation, à
la vente, les chais ouverts à
la visite, les gîtes d’étapes ou
de séjour, les fermes auberge,
les fermes pédagogiques,
Afin de laisser la chance à un
maximum de structures de se
mettre aux normes, l’ordonnance du 26 septembre 2014
a mis en place des agendas
d’accessibilité programmée.
L’Ad’AP correspond à un engagement de réaliser des travaux
dans un délai de 3 ans, de les
financer et de respecter les
règles d’accessibilité.
Aujourd’hui, plusieurs cas sont
possibles au 1er janvier 2015 :
- si l’établissement est déjà aux
normes, il faut transmettre
en préfecture une attestation
sur l’honneur garantissant la
conformité de l’établissement
avant le 1er mars 2015 pour
les ERP accessibles au 31
décembre 2014 (y compris par
dérogation) ;
- si l’établissement n’est pas
aux normes, il faut déposer un
Ad’AP avant le 27 septembre
contenant le dossier de
travaux et/ou la demande de
dérogation auprès de votre
mairie. A la fin des travaux, il
faut transmettre une attestation sur l’honneur en préfecture et en mairie ;
- si au 1er octobre 2015 rien n’a
été fait, les sanctions pénales
prévues par la loi de 2005
pouvant aller jusqu’à 45 000
euros et six mois d’emprisonnement en cas de récidive
sont applicables.
Dérogations possibles
Comme existantes avant la
mise en place des Ad’AP, des
dérogations à la mise en accessibilité sont possibles dans trois
cas de figure :
- d isproportion du coût des
travaux intérieurs pour la mise
en place d’une rampe, d’un
monte-personne, démolition
de murs porteurs, etc ;
- préservation d’un patrimoine
architectural reconnu ;
- disproportion manifeste entre
la mise en accessibilité et ses
conséquences pour l’activité
de l’établissement. Ainsi, la
mise en conformité pourra
être disproportionnée si elle
implique le déménagement
ou la fermeture de l’établissement ou bien encore une
réduction trop importante de
la surface de vente.
Ces dérogations sont attribuées
après avis de la sous-commission consultative départementale d’accessibilité. A noter
que les demandes de dérogations ne sont pas générales et
devront nécessairement porter
sur un ou plusieurs aspects
techniques d’accessibilité.
Elles doivent, bien entendu,
être argumentées : devis de
travaux directs et indirects,
plans d’aménagement, budget
financier, justifications des difficultés rencontrées, mesures de
substitution proposées.
La Chambre d’agriculture de
la Gironde et le CAUE accompagnent les agriculteurs dans
leur mise en conformité avec
l’édition d’un guide gratuit
disponible sur demande
auprès du service PromotionAgritourisme. Toutes les explications sur les normes et les
dérogations y sont données.
Contact
Marie-Hélène Arquey
Chambre d’agriculture de la Gironde,
service PromotionAgritourisme,
tél. 05 24 44 91 80
MAÏS DUO SYSTEM®
Une variété DUO System® est naturellement résistante à Stratos® Ultra. Elle
permet l’utilisation d’un herbicide anti-graminées particulièrement
efficace sur les graminées vivaces : Sorgho d’Alep et Chiendent.
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DUO System® et Stratos® Ultra sont des marques déposées de BASF ©2013 BASF SE. Tous droits réservés.
Document :RAGT_DUO-D-E_H115xL240_AVA-33_S2.pdf;Format :(254.82 x 129.82 mm);Date :26. Dec 2014 - 11:06:12;Certifié OneVision par RAVERI
17
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Janvier 2015
Social
Elections MSA :
du 12 au 27 janvier, votez !
ELECTIONS Tous les 5 ans, vous avez la possibilité de voter pour celles et ceux qui
représenteront vos intérêts au niveau local comme au niveau national. Si vous n’êtes pas
encore convaincu, voici quatre bonnes raisons de donner votre vote.
Vous devenez un acteur
clé de l’organisation
démocratique et représentative de la MSA
En votant, vous désignez
les délégués cantonaux qui
se font l’écho des problématiques que vous rencontrez et
de vos besoins : ils participent
à l’Assemblée générale de votre
caisse MSA et désignent les
membres du conseil d’administration, qui procèdent ensuite
à l’élection du président et du
Vice-président de la MSA.
Faites entendre votre voix
en rejoignant les quelques 3
millions d’électeurs MSA.
Vous défendez vos intérêts, et ceux de votre
entourage, en votant
pour la liste ou le candidat qui vous ressemble
Voter pour la liste ou le candidat
pour lequel vous avez le plus
d’affinité, vous permet de faire
entendre votre voix, mais aussi
celle de vos proches : famille,
amis… Interlocuteur privilégié,
Vous devenez acteur de
votre protection sociale
Par votre vote, vous avez la
possibilité d’agir pour votre
protection sociale ! La récente
création d’indemnités journalières maladie pour les
exploitants agricoles et le développement d’actions de prévention santé au plus proche de
vos besoins en sont la preuve.
Cumul emploi retraite :
les changements au
1er janvier 2015
> Le cumul-emploi retraite est un dispositif qui permet de
continuer à travailler tout en percevant sa pension.
Vous êtes retraité et vous
souhaitez reprendre une activité, cumuler votre pension
retraite avec les revenus d’une
activité professionnelle. A partir
du 1er janvier 2015, le dispositif «cumul-emploi-retraite» est
toujours adapté à votre situation mais les règles changent et
de nouvelles mesures prennent
effet.
Les nouvelles mesures
Pour cumuler votre retraite
avec une activité professionnelle à compter du 1er janvier
2015, le cumul emploi-retraite
sera toujours possible, mais la
nouvelle activité n’ouvrira pas
de droits supplémentaires à la
retraite, quel que soit le régime
d’affiliation et quel que soit
l’âge auquel vous avez bénéficié
de vos retraites.
Comment demander
votre cumul
emploi-retraite ?
En cas de poursuite ou de
reprise d’activité, vous devez
fournir à votre MSA les éléments
suivants :
• les noms et adresses du ou
des nouveaux employeurs ;
• la date de la poursuite ou de
la reprise d’activité ;
• u ne déclaration sur l’honneur attestant que vous avez
liquidé l’ensemble de vos
pensions vieillesse et indiquant les régimes de retraite
dont vous avez relevé.
En savoir plus :
www.msa33.fr
rubrique Conseils, droits
et démarches / Retraite/
Emploi et retraite
votre délégué cantonal sera le
lien entre vous et votre MSA.
Plus qu’un droit,
une chance
Etant le seul régime de sécurité
sociale à disposer d’un réseau
d’élus bénévoles qui vous représentent sur tout le territoire,
la MSA vous offre l’opportunité d’avoir une prise concrète
dans la mise en œuvre de votre
protection sociale et de donner
de la voix en participant aux
décisions qui vous concernent.
Comment voter ?
Chaque adhérent vote dans son canton pour un candidat ou
une liste de candidats.
Du 12 au 27 janvier 2015, vous pouvez voter :
• par courrier postal en retournant le bulletin adressé par
votre MSA
• ou par internet via une plateforme de vote dédiée et sécurisée: www.jevoteenligne.com/msa2015
Vous souhaitez de plus amples informations ? Rendez-vous
sur : www.electionsmsa2015.fr ou sur www.msa33.fr
Grippe :
vrai ou faux ?
Aujourd’hui, on ne meurt plus de
la grippe.
FAUX. La grippe est une maladie virale qui
peut être grave et parfois entraîner la mort.
Au cours de l’hiver 2013-2014, l’Institut de
veille sanitaire a recensé 86 décès et 631
cas graves en France entre novembre 2013
et début avril 2014*.
* Source : Bulletin Hebdomadaire grippe InVS du 09/04/2014.
La vaccination est la protection
la plus efficace contre la grippe.
VRAI. A ce jour, le moyen le plus sûr dont
on dispose pour se protéger contre la grippe
est la vaccination. Faites-vous vacciner et
protégez-vous dès maintenant. En effet,
après l’injection du vaccin, il faut plusieurs
jours pour être protégé.
Les risques de complications
sont les mêmes pour tout le
monde.
FAUX. Même si la grippe peut toucher tout
le monde, elle peut entraîner des complications sévères et plus fréquentes pour les
65 ans et plus, et les personnes fragiles. Il
est donc primordial que ces personnes se
protègent en se vaccinant.
On doit se faire vacciner chaque
année.
VRAI. Le vaccin contre la grippe saisonnière doit
être effectué et renouvelé tous les ans. En effet,
les souches virales peuvent être différentes en
fonction des années. Pour être efficace la composition du vaccin doit être adaptée à chaque fois.
18
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Janvier 2015
MATERIEL
> 24 Tract. Fendt312, 125 CV, 1990,
4 RM, avec chargeur Faucheux Prestige
150, B.E., 18 500 € nets. Csecess. Tél.
06.85.71.23.32.
> 47 VDS faucheuse Stoll 5 assiettes,
déchaumeur Razol Aremix 4,80m, lève sac
Bruneau 1200kg, herse rotative Niemeyer,
portacourt 4m Liderfarm, 3m Rabewerk
gros packer, cover crop autoporteur JDB
24D (12x12) en V, Huard 28D (14x14) X et
V Tél 06.82.26.46.72
> 47 VDS chisel Lely roc 5dts BE avec
2roues pour contrôle de profondeur Tél
05.53.41.66.06
> 47 VDS cse ces caméra surveillance agri
vidéo system 2005, lot de barrières + 3
pans cornadis 6-8 Jourdain, faucheuse Kuh
GMD 602 pend 2002 Tél 05.53.67.65.00
ou 06.87.82.27.49
> 47 VDS 4 pneus thermo-gomme, Michelin Alpin 195.65.15R roulé 300km 250euros + barre de guidage Isagri 360 état neuf
2800euros Tél 06.07.01.77.26
> 47 VDS rotalabour 1,50m BE, vibro
3,40m, cuve à fuel cylindrique 3000L
BE, planteuse à betteraves 2rgs Tél
05.53.48.09.04 HR
> 47 VDS jumelage attache rapide
4branches système GS, sodijantes,
roues avant 440/65/28, roues arrière
540/65/38 Tél 06.37.92.82.75
> 47 VDS semoirs à disques Amazone
D 8-30S 3m, à socs Nodet 340 SL 3m,
Sulky 3m, Accord solo DL pneum repli
4m, Hassia Duas 400 23descentes 4m
avec chariot, Nodet GC Max 33descentes
4m, Nodet GC 33descentes 4m, Roger
XR 23descentes 4m, Tecnagri semi-direct
4m, combiné Kuhn, Accord traceurs pré et
post levée 4m, Rau MDX 6rgs rétractable,
distributeur engrais Sulky DPX (3), Kuhn
(2), Amazone, Vicon, gyrobroyeur Unimonimo MK 50 1m60, broyeur Vigolo 2m50,
rouleau cambridge Fomodis auto 6m10 Tél
06.82.26.46.72
> 47 VDS citerne à chaux 24T, compresseur diesel pour remplissage épandeur autoguidage électrique ag leader
2012 5000euros, essai possible Tél
06.72.38.80.63 ou 06.88.46.67.48
> 47 VDS compresseur de taille Campagnol 600L, récolteuse prune Semib, atomiseur Nicolas porté 600L trainé 1000L,
porte paloxes 3pts Fiat C60 avec vibreur
Tél 06.08.98.96.89
> 47 VDS vibroflex Kongskilde 3m, stripel
Ebra 4m, vibrashank JD C10 E 5m50 repliable, bennes Brimont 8T (2), Decroix 9T,
Leboulch 12T, 2 essieux autres modèle sur
demande, camion Mercedes 609 avec sa
semi Trouillet (permis E poids lourd déclassé) Tél 06.82.26.46.72
VEHICULES
> 47 VDS Mercedes E200 élégance CDI
2002 bleu marine métal ext état CT OK
zéro défaut ttes options clim ordi bord
eps ABS crochet attelage 5500euros Tél
06.85.18.99.70
ACHAT
> 47 RECHERCHE dérouleuse plastique
ou paillage état indifférent prix raisonnable
Tél 06.74.07.05.64 ou 05.53.23.84.56
> 47 RECHERCHE Nodet 2,55 entre roue
mauvais état petit prix Tél 07.71.12.03.83
HR
> 47 RECHERCHE MB Claas Consul Mercator Dominator 66 68 76 78 85 86 88
96 John Deere 952 955 965 975 1052
1055 1065 1075 1085 1166 1174 1177
1188 New Holland 1520 1530 1540
1545 8040 8050 8060 8070 MR 307
440 487 506 507 et presses MD et RB Tél
06.24.48.24.53
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dans l’élevage bovins désire rencontrer
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s’abstenir Ecrire La Voix de la Terre 9 bd
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Individuel - 4ha en BIO - Recherche : Second d'exploitation h/f
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et compétences
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Formation agricole : Indifférent
Exploitation maraichère Bio, recherche
son second d'exploitation (H/F). Vous
veillez à l’application des consignes en
lien avec le responsable d’exploitation.
Vous participez également à l’ensemble
des travaux de l’entreprise.
Expérience minimum de 2 ans en gestion
d’équipe et en travaux de maraichage.
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EN VITICULTURE H/F - Ref : OVI4325-33
EARL/EURL - 40 hect - Recherche : Agent
tractoriste en viticulture h/f
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collective agricole de la Gironde
Expérience souhaitée (savoir-faire)
Formation agricole : Indifférent
Pour une exploitation viticole 50 hect,
vous réaliserez l'ensemble des travaux
viticoles et mécanisés tel que la taille
et l'entretien du vignoble (en équipe)
les travaux mécanisés (interligne, traitements, travaux du sol ...) et en chai. Vous
agirez sous les directives quotidiennes
de l'exploitant. Formation possible sur
certaines compétences. Projet de faire
évoluer ce poste en responsabilités et
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pour repas du midi.
Conditions : CDI temps plein après période d’essai.
> ST ANDRE ET APPELLES - CHEF
D'EQUIPE H/F - Ref : OVI4299-33
Recherche : Chef d’équipe h/f
Salaire : Cat F de la convention collective
agricole de la Gironde
Formation agricole : BTS, DUT, Bac + 2
Pour une propriété viticole proche de Ste
Foy la Grande, 50 hect, vous réalisez le
suivi d'une équipe de 2 permanents et de
saisonniers, vous réalisez les travaux viticoles manuels et mécanisés : conduite
interligne, rognages, traitements, machine à vendanger, entretien courant du
matériel en concertation avec le propriétaire. Interventions ponctuelles en chai
avec le maitre de chai.
Conditions : CDI temps plein
> AVENSAN - AGENT VITICOLE H/F - Ref :
OVI4369-33
SA/SARL - 18ha - Recherche : Agent viticole h/f
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profils et compétences
Expérience souhaitée (savoir-faire)
Formation agricole : BAC
Une propriété viticole de 18ha à Avensan en agriculture biologique recherche
ses agents viticoles (H/F) vous serez
en charge des travaux suivants : toutes
façons culturales de la vigne, travaux de
chai (écoulages, ouillages et soutirages),
travaux d’habillage de bouteilles, conditionnement et préparation commandes.
Vous bénéficiez d'une expérience minimum d'un an ou vous possédez le niveau
bac.
Embauche prévue dès que possible,
fermeture de la propriété du 24/12 au
05/01.
Conditions : CDD temps plein 3 mois
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> BORDEAUX - TECHNICIEN D'ELEVAGE
PORCIN - DPO19-33
HOMME - 29 ans - Expérience : > 5 ans Recherche emploi de : Technicien d'élevage porcin - Mobilité géographique :
Département - Diplôme : BTSA production animale
CADILLAC - AGENT PEPINIERISTE DHO417-33
HOMME - 27 ans - Expérience : < 1 an Recherche emploi de : Agent pépiniériste - Mobilité géographique : France Diplôme : CAP Cuisine
> PAREMPUYRE - AGENT DE CULTURES
LEGUMIERES - DMA723-33
HOMME - 34 ans - Expérience : < 1 an Recherche emploi de : Agent de cultures
légumières - Mobilité géographique : Canton - Diplôme : 2010 Brevet Agriculture
Biologique – Montpellier
> ST YZAN DE SOUDIAC - SECRETAIRE DVI10293-33
FEMME - 53 ans - Expérience : > 5ans et
< 1 an sur administratif viticole Recherche emploi de : Secrétaire - Mobilité géographique : Département - Diplôme
: BTS Comptabilité gestion des entreprises – Formations professionnelles :
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ÉCRIRE EN LETTRES CAPITALES, UNE LETTRE PAR CASE, UNE CASE VIDE ENTRE CHAQUE MOT
ATTENTION : NE PAS OUBLIER D’INDIQUER VOTRE N° DE TÉLÉPHONE DANS LA GRILLE
Édité par la SEDIGA
17, cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux Cedex
Gérants :
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Directeur de la publication :
Joël BONNEAU
Directrice déléguée
Rédactrice en Chef
Geneviève MARCUSSE-ARTIGUE
Secrétariat de rédaction
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Secrétariat et publicité régionale :
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Abonnement annuel 48 (22 numéros)
ISSN : 0300-2942
Commission paritaire 0315T79610
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de nos lecteurs.
1
2
RUBRIQUE
o MATÉRIEL
o ANIMAUX
o FONCIER
o ACHATS
o OFFRE D’EMPLOI
o DEMANDE D’EMPLOI
o DIVERS
o RÉCOLTES
TARIFS 2 POSSIBILITÉS
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Code postal
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l’Avenir Agricole et Viticole Aquitain.
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Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24
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Pour votre comptabilité, facture acquittée par retour de courrier.
19
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Janvier 2015
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FONCIER
SAFER AQUITAINE ATLANTIQUE
Publication effectuée en application des articles L. 141-1, L. 141-3 et R. 142-3 du Code rural
> Ingénieur agronome œnologue cherche
exploitation viticole avec ou sans maison
d’habitation pour première installation ou
association. Contact Frédéric Redon au
06.49.29.02.83.
La SAFER AQUITAINE-ATLANTIQUE se propose, sans engagement de sa part, d’attribuer par rétrocession, échange ou substitution tout
ou partie des biens désignés ci-après qu'elle possède ou qu’elle envisage d'acquérir à
BEGADAN «La caussade» 70 a 75 ca
ST CHRISTOPHE DES BARDES «Fombrauge» 9 a98 ca
DOULEZON «A la gregoire» «Descot» 1 ha
15 a 10 ca
ORDONNAC «La cabanette» «Le plantey»
«Le plantey barrat» «Peymartinoel est» 3 ha
52 a 44 ca
ST ETIENNE DE LISSE «Maurrens», «Niord»
7 ha 28 a 99 ca
ST HIPPOLYTE «La Clote, Maurens» 8 ha
71 a 99 ca
PRIGNAC EN MEDOC «Pres de laborde» 1
ha 79 a 55 ca
LES ARTIGUES DE LUSSAC «Au grand trot»
1 ha 05 a 75 ca
RIOCAUD «Bois de monrave» «La potence»
2 ha 39 a 17 ca
BRAUD ET ST LOUIS «La maitarie des
pauvres» «La métairie des pauvres» 1 ha
44 a 80 ca
SAINT CHRISTOLY MEDOC «Les turcs» 68
a 35 ca
SAINT PEY DE CASTETS «Au rondeau»
«Belair» «Champ de micaire nord» «Cote de
belair» «Moulin de belair nord» «Le gat» 8
ha 91 a 38 ca
CAMPUGNAN «Bel air» «La comteau» «La
maisonnette» «Les rivauderies» 1 ha 41 a
20 ca
«La comteau» 39 a 35 ca
«Comteau de bel air» 25 a 06 ca
CARTELEGUE «Le jard de peyre» 28 a 16
ca
«Le terrier binaud» 43 a 27 ca
«Le terrier binaud» 17 a 05 ca
«Le terrier binaud» 12 a 09 ca
ANGLADE «Gombillon Est» 32 a 60 ca
LUSSAC «Bellevue», «Bonnet», «Chambeau», «Gimbertrau», «Girard», «Tiffray
ouest», «Près de Bonnet» 7 ha 16 a 30 ca
«Le terrier binaud» 12 a 17 ca
«Le terrier binaud» 18 a 03 ca
«Le jard de peyre» 35 a 10 ca
«Le jard de peyre» 13 a 23 ca
«Le jard de peyre» 74 a 97 ca
«Le jard de peyre» 19 a 12 ca
«Le jard de peyre» 84 a 18 ca
«Le terrier binaud» 70 a 21 ca
«Pres de la font est» 12 a 82 ca
«Les baissees de la comteau» 9 a 21 ca
> A louer apt 3 à 4 personnes au cœur du
Périgord Noir. Semaine ou week-end. Tarif
basse saison : (15/09 au 15/07) 250 e€
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CUBNEZAIS «La nauve sud» 6 a 02 ca
> Ingénieur Agronome œnologue cherche
poste de régisseur sur la région bordelaise.
Contact : 06.49.29.02.83.
ETAULIERS «La comteau sud ouest» 40 a
23 ca
MONTAGNE «Le Champ de Ferrand» 43 a
89 ca
VEHICULES
ST GENES DE BLAYE «Au pey» «Caillet» «La
salle est» «Segonzac» 1 ha 63 a 45 ca
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pour 180 km 1ère main 20 000 km double
emploi 12500 e. Tél.05.57.51.44.54.
ST SULPICE DE FALEYRENS «Coureau» 36
a 69 ca
SAINT AIGNAN «Les tonnelles» 25 a 76 ca
Les personnes intéressées devront manifester leurs candidatures par écrit AU PLUS TARD le 24 JANVIER 2015 au
Bureau de la SAFER AQUITAINE ATLANTIQUE, LES BUREAUX DU LAC, 16 avenue de Chavailles - 33525 BRUGES Cédex,
où tous compléments d’information peuvent être obtenus : Téléphone : 05 56 69 29 99 - Télécopie : 05 56 39 59 84.
Cet avis ne saurait en aucun cas être considéré comme un engagement de la SAFER à l’égard des candidats.
Ma voiture, je l’ai vendue
grâce aux petites annonces
de l’Avenir Aquitain
Notre journal est également disponible dans nos locaux au 17 cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux.
Recette
BOEUF BOURGUIGNON À LA BORDELAISE
Egouttez la viande.
• Epluchez les
oignons et
réservez.
• Dans une cocotte,
en fonte de
préférence, faites
fondre le saindoux,
faites-y dorer la
viande puis les
lardons et les
AAPrA - Brunet
oignons.
• Lorsque le tout est bien doré, saupoudrez de
farine et mélangez bien sans faire roussir.
• Passez la marinade au chinois et versez-la sur
la viande.
• Salez, poivrez et ajoutez le bouquet garni.
• Couvrir la cocotte et laissez mijoter pendant
1 h 30 sur feu doux.
• Coupez le pied terreux des champignons et les
faire étuver dans le beurre.
• 150 g de poitrine fumée
• 1 cuillère à soupe de saindoux ou graisse de
canard
• 1 cuillère à soupe de farine
• 250 g de champignons de Paris
• 20 g de beurre
• 1 bouquet garni
Nbre de personnes : 4
Préparation : 30 minutes
(48h avant pour la marinade)
Cuisson : 2 h
INGRÉDIENTS
Marinade :
• 1,5 l de vin rouge (Bordeaux)
• 2 oignons
• 4 carottes
• 2 branches de céleri
• 3 gousses d’ail
• 1 branche de thym
• 2 clous de girofle
• 10 grains de poivre concassés
• Persil plat
• 3 cuillères à soupe d’huile
Daube :
• 1,5 kg de paleron de boeuf blond d’Aquitaine
• 12 pruneaux d’Agen avec noyau
• 2 oignons
• 1 verre d’armagnac
PRÉPARATION 48 HEURES AVANT
• Epluchez et émincez finement les légumes de
la marinade.
• Les faire rissoler dans l’huile à feu doux.
Mouillez avec le vin et le vinaigre.
• Ajoutez les aromates puis laissez frémir 30
minutes. Laissez refroidir
• Coupez la viande en petits cubes et la mettre
dans la marinade dans une grande terrine.
Laissez reposer au frais 48 heures.
La période de marinade améliore la recette mais
reste facultative
Le jour même :
• Faites gonfler les pruneaux dans l’armagnac.
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1 AN
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2 ANS
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84€
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De nombreux dossiers tout au long de l’année économie, technique et bien d’autres encore
page 6
ls
Matérieanges
et vend
08
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18
Avril 2014
Salaires au 4 avril 2014
MAIN D’ŒUVRE La FDSEA et les partenaires sociaux
LES
GÉNÉRA
om
MATIONSavenir-aquitain.c
D’INFOR
tion@
AUX ET 24 - email : redac
BRE 2014
ET RUR
47
- 17 OCTO
ICOLES - Fax 05 56 52
N° 923
S AGR
68
F
INTÉRÊT Tél. 05 56 00 73
S - 2,10
ENSE DES aux cedex QUE MOI
L DE DÉFan - 33082 Borde
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JOURNA
DREDIS
Xavier-Arnoz ER
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17, cours
1 ET
N LES
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PAR
le
artementaté les
tion dép
tes
La Fédéra de Gironde a
des CUMA s.
nouveauté
sont parvenus à un accord.
ATTENTION !
Évaluation
des fournitures
en nature au
4 avril 2014
tous les salaires et
Le SMIC a été réévalué au 01/01/2014, donc
au 01/01/2014.
prestations indexés sur celui-ci sont applicables
sont applicables
De même les salaires non indexés sur le SMIC
au 04/04/2014.
Rémunération minimale
la Gironde à compter
07
06
Avenir Agricol
Avenir Agricol
V
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Plaidoyer po
e et Viticole
e et Viticole
Aquitain, Vendre
di 9 Mai 2014
Politique
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La persation récomp
l’innov
viennent, sauf
de deux heures
Le prix de la nourriture est fixé par jour à la valeur
x 2,5 = 23,58 e
et demie de salaire horaire à la catégorie A : 9,43
la boisson.
Le prix ci-dessus s’entend pour trois repas et comprend
du salaire horaire
Le repas de midi est évalué à une fois la valeur
mois-ci
ne
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aux. Por
à Borde
p. 13
e et Viticole
e 2014
di 17 Octobr
Société
Aquitain, Vendre
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rism ont
wine touArgentine.
di 17 Octobr
e 2014
Applicable dans toutes les communes de
du 4 avril 2014.
professionnelles
n Salaires horaires correspondant aux catégories
*
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Aquitain, Vendre
s
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s. Seactifs
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coopératives
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e
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bien
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sionne
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l’agriculture
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très
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r
s.
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moyen
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Aucun salaire ne peut être inférieur au salaire
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Catégories
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9,81
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D
ivalor.fr
e.
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9,43 e*
à la catégorie A, soit 9,43
1 er au 3 juillet
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A
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est
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la santé et :l’enviro
la boisson
9,97 e
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E
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ourg. iologique, une
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La nourriture sera saine, variée et en quantité suffisante,
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e,toute
9,43 e*
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…
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Leur
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9,94 e
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loyale et marchande.
F (horti. champ.)
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très spéci- de les
9,52 e*
B
limiter à la fois n- Pur sous forme
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ations profesfique et présen sant aux usagers
9,81 e
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sionnelles agricol
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et 6 novem
G (horti.)
5
tedans
bonne
s
des
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en
9,52 e*
de
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conditio
le
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ou
Brésil,
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Ils forte amende.
ns d’emploi
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les États-Unis
2. Logement
trouveet les risques.
11,22 e
le maintien Poures,leoncas
aussi !
les exploit ants
utilisés avec
cents, les formes
F (agent de maîtrise)
et la
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Chine, dont
d’un juste «équipartic ulier
En Girond e,
permettant de
d’apport du
les secteurs
drement d’un sous l’encalibre» dans Brettan
de L’oxydation
A) Pour un logement remplissant les conditions
9,52 e*
ter leurs PPNU
SO2 sont nombre
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agriV (vendangeur)
œnologue.
les négoci
coles sont
sera
9,61 e
peuvent rappor
suivi micro- nal entraîn de l’alcool en éthauses…
C
page 15
très
commerciales
biologiqueations
bénéficier de l’allocation logement, la valeur mensuelle
(goutte
suivantes :
e une combin
Les produits
celui de l’Union différents de
avec les régulie
de 70 % de
aux entreprises
à
aison doseus à goutte ou pompe
pays r, piloté par totale du
tiers, la «prude
la méthod
fixée de gré à gré entre les parties dans la limite
s phytopharmaure (Isidore),
SO2. Il n’est
sans apport
e Brett’less,
e) car elle se
présentes les où sont très
nce» vis-à-v
loyer modéré n Salaires des cadres à compter du 4 avril 2014
Tous les produit
pratiquede SO2. Il faut
Chatelier Viticult
est une ment pas
tél.
Contact
mélange
de la dernièr méthod
is
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bien
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possible de
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Jean-Christophe
trouver d’hom lors des remontages
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de la zone considérée.
rvés dans
Coefficients
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ogénéisation
s’ajoutent les
dans
66,
de Bruxel les
Crachereau,
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des vins est
sur l’énerg Limite
du logement est
. Sur vin,
05 57 24 66
2 018,58 e
négociations
nant de l’éthan un vin conte- il vaut
05
r
e, entamés
service Vigne
bien
ie et le climat
B) Dans les autres cas, l’évaluation mensuelle
réelle. Dans
III A
de
libre-échange
mieux l’appo
age d’origin
c-et-Caillau, tél.
al (à l’odeur
embalet vin, Chambr
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de
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les
l’«exam
et
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e
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de
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plus
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2
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e ne pouvan
d’un transfe
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inaisons
déterminée en valeur
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avec Un modèle agricole
les États-Unis,
III
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leur local de
ou non,
ristique). de
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charge admin
le
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,
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début vable,
de côté dans
Iciistrativ
3 084,71 e
encore , lala
horaire afférent à la catégorie B, soit 9,522 e
pompage pour
encore le Japon, Mercosur ou les maladies ou le changemé est certainement moins
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car hors d’usag es ou
II
atteignant son
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x Aquitain
e
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de
un
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05 56 35 00
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I
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tion et en utilisan - tél. 05
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les équipe ments
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ts en cuve.
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t alors (tél. 05 56 58 90 64),
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du SMIC, les échelons A, A2, B, B2, et V Durabilité
La réalisation
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c
.................................................................... 4 h de
mentaire
car «un modèle à long terme, Selon
s du
de tion adaptés. Ils peuven
Un salarié ne pouvant être rémunéré en-deça
ible Les agricul
d’une fermen
à long terme
la présidence
41 21), Grézilla
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dans
agricole divervieux bidons
n ou
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étant imposs
tion alcooliq
ta- saire. La prévent sera néces- samment ur est placé suffigrecque,
- Salle d’eau complète (lavabo, douche ou baignoire,
(tél. 05 57 25
les produits
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«Préserver la
seront rémunérés au minimum au taux horaire
à la «ferme»
mettre leurs
réglementatio
ue franche et
l’Unio n Europ
bas (sans touche
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99 88), Langon
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ement moins
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une installation de production d’eau chaude
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ce composé
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e tenu de
au changement
(tél. 05 57 74
à vulnér able et
côté dans leur emballages un véhicule aéré et
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par une être
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de compt
cité, l’adap
63 36 59),
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leurs
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t. Une préest celui de l’échelon B à 9,52 e.
..................................................................10 h de
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tabilit é et
aux chocs externe résista nt connais
suffisante.
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(tél. 05 56
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sans faille
est limité dans
à ne d’un chèque pour
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contre efferve
05 53 63 79
l’ensemble
,
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les
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- Salle d’eau incomplète (lavabo et douche) avec
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est le résulta l’entreprise.
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: 76,16 e
sera Sainte
e-Guyenne
tion par les
contrat d’apprentissage
teurs,
levure.tParmi
inscription est
t de
s auxquels
aussi la climati es ou le changement
aux
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petits conten
de pas les transvaser ou
de production d’eau chaude ..................8 h de travail
pour ne pas
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de dépôt leur
présid ence
Sauveterre-d
n Salaires des jeunes travailleurs liés par un
«Le renforcement
les activateurs
lier via le nouvea en particuque.
ants, barriqu
risquer de
grecqu e, voyant
aires de deman
est à 60),
levures en produis (même si aucun sulfitags’ajoute la productravail : 57,12 e
t sur-embal- attestation
indispe
99),
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57
Celle-ci
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partenariat
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e le
au 1 janvier 2014
vins. Ils ne
europé en
(tél. 05
Le princi
maximales
le vin sans SO2 ent elles-mêmes pendan e n’est réalisé, les
travail : 19,04 e
sont d’ores
à Saintaveclales
seront appelé
en mauva is délivré
permettra
doiven
mesure où
thiamin
entrep
pas tomber
- WC intérieur sans effet d’eau ................ 2 h de
de captages
tion d’une gamme la produc - évaluer les
e rises
SA (Isidore),
s à et mieux pour l’innovation,
t la fermentation
s phytopharma- d’élim ination
est sans doute , légales.
les produi ts
ver dans la
dans des lies t
vins à la dose n’existe pas !). C’est lui
d’eau priorita d’accompagnerprodui
74,
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bénéfices et
travail : 19,04 e
promouvoir
auprès des ler
Tous
le Le SO2 ne
diversifiée
: les produit nés doivent
s dans un sac conser
à 1 000 d’ici
t le plus
réserver aux
qui est limité
(à
une preuve
ires qui doiven le double
de :
- WC extérieur avec effet d’eau ............... 2 h de
05 56 59 33
incon- tion
d’alim ents».
ment
l’utilisadisponibles
vénien ts de
s’apporte pas
Salaire horaire
état ou souillé
vins propres
dans les
- 150 mg/L
elle constitue
Estèphe, tél.
durable des
tlimiter
05
Le docum ent
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ceutiques concer utilisateurs déjà
ni poste
l’APCA (Assemà 2015», a déclaré Guy
) mais
pour les vins
des PPNU.
ressources
soulign e par
à Loupiac, tél.
comment, surtout n’im- leur homogénéisa
produc tion
ité, génétiq
les mesures
C) Les logements ne comportant ni installation électrique
Vasseur, préside
par les
teurs.
blée perman
ans
rouges,
- 200 mg/L
prise en charge
de ces souhai
SRA Cadillac,
ailleur s le
tion est très
ues.
qui peuvent
lors d’une confére
être déposés
Un état A. Apprentis âgés de moins de 18
si l’on bonne.
ente des Chamb molécu
ant distribu
pour
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les indésir
rôle prises
que la diversit
te en limiter
être La semain
d’eau intérieur ne donneront lieu à aucune retenue.
ère
ables.
: 2,86 e
18 sites particip
5 g/L de sucres les vins blancs et rosés
pour la préserv
d’agriculture),
é peut jouer
l’usage. La
56 62 65 77,
identifiés comme nce à Paris, le 30 avril. res
tél.
alors
e précédente,
lors de la prise 1 année : 30 % du SMIC
présentant moins sur l’un des
parler du combiIl faut solution sulfure
,
pour cadre
er dans le
à La Réole,
Les captag
ème
des lieux doit être établi (avec sous-seing privé)
Le coût
prioritaires
dans
- 250 mg/L
% du SMIC : 3,81 e
un «Manifeste
de la Pac réformé
use est adap- Un
menacés par
de
es d’eau
si le Terres du Sud,
nant tée
pour
dont l’un est 2ème année : 40
du SO2
en vue des élecproduit dont
les pollutions Grenelle sontn°1
est gratuite
à l’appor
e, ainsi tions
libre : l’éthan
en charge. Cet état, rédigé en deux exemplaires
30,
du SMIC : 5,24 e
g/L de sucres les vins blancs et rosés
et les produit
diffuses, notamm«parmi les plus
La collecte
on ne
européennes
al. plus progres t sur vendange, le peut se
Le 3 année : 55 %
le picto- 05 56 71 05
,
contenant plus
s phytosanitaire
(tél. 05 57
ent les nitrate
de 2014»,
compo rte
remis au salarié, est signé par ce dernier et l’employeur.
passe
it
300
logie.
de
siveme
Berson
ou
s»,
la
5
à
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r
ans
En
400
a
18
?
selon
de
s
nt possible
France
mg/L pour les
le
Vitivist
l’employeur, à B. Apprentis âgés de plus
LOR dans
05 56
Certains vinifica
Mis à part pour
nitrates et 20 , 10 % des eaux sont ministère de l’Écologement sera remis en état de propreté, par
vins
gramm e ADIVA PPNU appor- 33 09 48), Pauillac (tél.
teurs travaille
traitées à cause
% à cause des
respecter cette liquoreux selon les AOC.
à l’installa- 1ère année : 45 % du SMIC : 4,29 e
-dekg de
est
total
nt
100
phytosa
de
chaque changement d’occupant et préalablement
-Magne
contrai
de
des
n’est
diminu
e
ème
5,24
2
:
limite
Sainte
r
nte
nitaires. «Notre
pas utile sur
2 année : 55 % du SMIC
59 46 91),
le plan techniq réglementaire, le SO2
il faut compte
Les moyens er encore ces chiffres»,
12),
objectif
lorsque la fermen
tion du nouveau salarié.
d’actions sont
tés. Au delà,
assure
05 57 40 30
t ne
ue
3ème année : 65 % du SMIC : 6,19 e
agricoles :
Si le produi
Castillon (tél.
les changements Guy Vasseur.
combinée peut tation malolactique est en vinification sauf
c
HT/kg.
agricul
euros
à Martilla (tél.
désirée car la
ture biologi
de pratiqu
agriculture de
le pictogramme
vendange trop inhiber les bactéries lactiqu
fraction
Soufflet Vigne
C. Apprentis âgés de plus de 21 ans
3. Autres fournitures en nature
ne (tél.
précision, etc. que, agriculture raison es
comporte pas
important (supéri
de 2
es.
04), Montag
FP2E, a rappelé
Philippe Maillar
née,
sont convenues 1ère année : 55 % du SMIC (1) : 5,24 e
nettement le
le tarif est
eur à 8 g/hL) Un sulfitage sur
05 56 30 71
(tél.
Dans le cas où d’autres fournitures en nature
d, préside
déclencheme
ADIVA LOR,
r kilo.
sûre d’un point que l’eau potable est
87), Pauillac
année : 65 % du SMIC (1) : 6,19 e
Le SO2 total
nt de la fermen peut ainsi retarder
dès le premie
la l’ouvrier, celles-ci sont décomptées sur la base de leur prix 2ème
une ressou nt de
05 57 74 57
de vue sanitai
nt avec
ne diminue
tation malola
euros HT/kg
sont réalisé
ème
rce très
ava
coût fixe
: 80 % du SMIC (1) : 7,62 e
re : «dix million
04).
année
un
que
3
te
l’exploitation
forme
de
11
s
ctique.
cela
lors
tous
proviennent
à
59
elles
si
en
des
56
production
les
sulfate.
oxydations où
05
s d’analyses
ans».
réel et actuel à la
Il faut ajouter
gagnan
il se transLe SO2 libre
à l’extérieur par (1) ou du salaire minimum conventionnel
ion d’éco-service
Thomas Monta
et de leur valeur d’achat si elles ont été acquises
pour la prestat
pour les jeunes
occupé
Le
l’emploi
à
SO2
gne,
correspondant
ouvrier.
dit
libre est la
nouveau présid
l’employeur et rétrocédées au
Vignerons Indép
forme qui
oxydations. Il
ent des
de 21 ans et plus.
endants de
représente généra permet de protéger
p. 20
Thomas Montag
Franc
le
total.
vin
e
lement
des
Pour
entretien
et
les vins blancs
moins d’un tiers
4. Blanchissage
âgé de 48 ans, ne, vigneron dans le
en nature s’étaet rosés aromat
à 30 mg/L en
du SO2
Vauclu
des vêtements La déduction des avantages
iques,
conservation
Indépendants vient d’être élu à la préside se en Luberon,
Le prix mensuel du blanchissage et de l’entretien
bouteilles, une
est souhaitable. une dose de 25
nce des Vignero
correspondant blit à :
des Vignero de France, a indiqué le
est évalué à six fois le montant du salaire horaire
ns
en bouteilles teneur supérieure doit être Lors de la mise en
ns Indépendants
5 mai la conféd
- nourriture journalière : 75 % x 2,5 x M.G.
Issa
bien
ap
ér
3 x 6 = 56,58 e
Les fournitures en nature dont bénéficie le salarié
clause contraire, en déduction des salaires.
1. Nourriture
risme
et
Œnotou
vérance
Technique
U
Le temps d’u
20
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Janvier 2015
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page 6
ls
Matérieanges
et vend
08
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18
Avril 2014
Salaires au 4 avril 2014
MAIN D’ŒUVRE La FDSEA et les partenaires sociaux
LES
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BRE 2014
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3E VEN
17, cours
1 ET
LES
N
PARUTIO
le
artementaté les
tion dép
tes
La Fédéra de Gironde a
des CUMA s.
nouveauté
Évaluation
des fournitures
en nature au
4 avril 2014
sont parvenus à un accord.
ATTENTION !
tous les salaires et
Le SMIC a été réévalué au 01/01/2014, donc
au 01/01/2014.
prestations indexés sur celui-ci sont applicables
sont applicables
De même les salaires non indexés sur le SMIC
au 04/04/2014.
07
06
Avenir Agricol
Avenir Agricol
V
ur la diversit in à la loupe
é
Plaidoyer po
e et Viticole
e et Viticole
Aquitain, Vendre
di 9 Mai 2014
Politique
Aquitain, Vendre
di 17 Octobr
e 2014
Technique
20
e et Viticole
e 2014
di 17 Octobr
Société
Aquitain, Vendre
nouvelle
PPNU : unne novembre
e
collecte
Avenir Agricol
SO2 Les dose
EUROPE Com
men
diminuer. Actus maximales autorisée
atout pour l’éco t faire de la diversité
des exploita
nomie, la créa
polyvalent avecellement, la limite est s de SO2 total dans les
tions et de la
réunion info
de
vins
ses actions
production de
rmelle des min tion d’emplois et l’env
principalem 150 mg/L dans les vins ont toujours tendance
préc
ironnement
l’Unavec
AVIDALOR et
istres de l’agr
Athènes par
ion
ent antisept
un aution pour que chaque
? Tel
iculture des
la présidence
nde, la sociétéde Produits
iques et anti rouges. Ce produit, très à
La première
apport soit effic
Vingt-huit orga est le thème de
oxydantes, doit
grecque du
à mettre en
ture de la Giro
cte
laest dechose
ace.
Conseil.
Diversifié, le
nisée du 4 au leœuvre
récolte
mbre d’Agricul t organisent une colle
être utilisé
modèle agricol
plus sain possibl r un raisin
e.
6 lamai
men
europ éen
que
MENT La Cha
e
e. En effet,
fourni t à la
t de 15€ (quelle
laccasà
e présente
ENVIRONNE distributeurs du départe(PPNU) les 5 et 6 novembr
fois
d’un montan
«des produi
A titre
dans les
ts compé titifs
raisins pourris
é apportée).
des
es
le
large échelle
sabl
soit la quantit
à
est
emb
une
Utili
enzyme
la
, faire appel
et de nombr
plusl’ens
d’oxydation
naturelle : le
eux
redout
produ its de
de comparaison spécialisée
vinaigre
aceutiques Non
niche à haute
armou
pour la couleu able autant
devenant totalem
rise
le Comité des
valeur ajouté
Phytoph
r que
à une entrep
ent
pour les
organisation
détruit
e», fait valoir
arômes
5 à 10 euros/
sur le plan aromat
profes sionne
. En
s
présid ence
la
urs profescoûte environ
lles agricoprésence de pourutilisate
ique
grecqu e de
est refusé le
lesretraités
les
(Copa) et la riture, la
Réservée aux parou
Brettanomyc
l’UE
dans un docum
Conféd dose de sulfitage sur
kg. Si un produit l’agriculteur
es. Seactifs
ent
priver du
,
générale des vendangeératio
sionne ls,
peut n
SO2 est comme
destiné à alimen de 6 pages
passer de 4
coopératives
jour de la collecte une entreagricoles, profesrester
g/
ter un échang
tants sur
coles (Cogec hL à plus
à
de 8agriun fil s verts,
de vues entre
e
g/hL. Un
au-dessus(exploi
a)
de l’UE détailespace
peut faire appel
du vide,
les ministres
bien
des
ls la
laient les priorité
conduit pendan inertage
moindre rises… ),
sionne
de
l’agriculture
lisée dans l’élimierreur se payera
t toute la
s du secteu
entrep
des Vingt-huit
prise spécia
période
ivités,
pour
r
de
très
les
s dangereux.
collect
le
lors
vinifica
années
de
cher. Tout
leur réunion
de deux heures
à venir, à desti- tion puis lors
doit être irrépro collec
te consti tue
informelle du
Le prix de la nourriture est fixé par jour à la valeur
nation des déchet rd o n n é e s
nation de la de l’éleva
ge permettra
cettechable pour
au 6 mai à Athène
o
4
x 2,5 = 23,58 e
future assem
ique de
égaley
économ
te s l e s c o
: 9,53 e.
parven
u
ment
et demie de salaire horaire à la catégorie A : 9,43
croissance
blée
de
plus
To
s.
issue
minimum
le
ir.
sur
salaire
de
au
Il
inférieur
du
existe
scrutin qui se limiter les apport
moyen
Le thème de
la boisson. Aucun salaire ne peut être
aussi différen produits consiponibles
cette discuss
Le prix ci-dessus s’entend pour trois repas et comprend
s
du 22 au 25 d’oxygè
produits présen
sont dis
netiendra
de.fr
défaire de ces ts
Salaires
et donc les
ion
«Faire de la
setant
mai. Celle-c
salaire horaire
Catégories
eux pour
des actions
hets-giron
pertes
c
Salaires
diversité agricol
e
danger
i
d
en
tienLe repas de midi est évalué à une fois la valeur du
dra
w.
Catégories
SO2.
w
w
sa
complémentaidérés comme
session constit
européenne
e
9,81 e
res au SO2 :l’enviro
D
ivalor.fr.
nnement,x et
un atout» –
Au niveauutive
9,43 e*
à la catégorie A, soit 9,43 e.
1 er au 3 juillet
du
A
ou sur www.ad
microb
sorbique, lysozym
est
proposé dans
la santé et Acide . La loi impola boisson
iologique, une
9,97 e
à Strasb
E
le
ourg.
hygièn
context
La nourriture sera saine, variée et en quantité suffisante,
Parmi
e,
e*
9,43
légalité
DMDC
e d’une
A2
les priorités e parfaite est
…
concurrence
r
Leur utilisat ce en toute
te ouverts
9,94 e
indispe
énoncées
de
ion est trèsusagers de les élimine
sable pour
par les organis
loyale et marchande.
F (horti. champ.)
Sites de collec bre
9,52 e*
B
limiter à la fois n- Pur sous forme
vive avec des plus en plus
sant aux spéciations
fique
ions
e
et
profes9,81
novem
condit
de
présen
6
s
les
besoins en SO2
gaz, en solution
sionnelles agricol
pays comm
G (horti.)
tedans
leurs conditio
des limites.
les 5 et
9,52 e*
de bonne
le Brésil, les
e
B2
ou en cachets
Ils forte amende.
ns d’emploi
doivent être
2. Logement
trouveet les risques.
États-Unis et
11,22 e
effervescents,
le maintien Poures,leoncas
aussi !
les exploi tants
utilisés avec
F (agent de maîtrise)
peine d’une
Chine, dont
les formes d’appor
d’un juste «équila
partic ulier
En Girond e,
permettant de
les secteurs
drement d’un sous l’encalibre» dans Brettan
de L’oxydation
t du SO2 sont
A) Pour un logement remplissant les conditions
9,52 e*
ter leurs PPNU
omyces, un
agriV (vendangeur)
œnologue.
les négoci
coles sont
nombreuses…
sera
9,61 e
peuvent rappor
suivi micro- nal entraîn de l’alcool en éthaC
page 15
très
commerciales
biologiqueations
bénéficier de l’allocation logement, la valeur mensuelle
(goutte
suivantes :
e une combin
Les produits
celui de l’Union différents de
avec les régulie
de 70 % de
aux entreprises
à
aison doseus à goutte ou pompe
pays r, piloté par totale du
tiers, la «prude
la méthod
fixée de gré à gré entre les parties dans la limite
s phytopharmaure (Isidore),
SO2. Il n’est
sans apport
e Brett’less,
e) car elle se
présentes les où sont très
nce» vis-à-v
loyer modéré n Salaires des cadres à compter du 4 avril 2014
Tous les produit
pratiquede SO2. Il faut
Chatelier Viticult
est une ment pas
tél.
Contact
mélange
de la dernièr méthod
is
petites exploila valeur locative des logements d’habitation à
très mal
concernés, qu’ils
bien
e-Faleyrens,
très efficac
possible de
reconnaître
e proposeition
tation s famili
ceutiques sont
e.
que
leur
Jean-Christophe
trouver d’hom lors des remontages
Salaires mensuels
Saint-Sulpice-d
la Comm ission
de
du SO2 libre
ales. À cela
de la zone considérée.
rvés dans
Coefficients
cas, la qualité dans certains
ogénéisation
s’ajoutent les
dans
66,
de Bruxel les
Crachereau,
soient conse
des vins est
sur l’énerg Limite
du logement est
. Sur vin,
05 57 24 66
2 018,58 e
négociations
nant de l’éthan un vin conte- il vaut
05
r
e, entamés
service
bien
ie
B) Dans les autres cas, l’évaluation mensuelle
d’origin
réelle.
III A
et
de
libre-é
mieux
age
le
Vigne
c-et-Caillau, tél.
al (à l’odeur
embalclimat et
change en
et vin, Chambr
emball
le salaire
l’«exam en» les comb
CIC, à Beycha
de d’un transfe l’appo rter lors aussi, Dans de nombreux cas
e, dans leurs
pomme verte
2 560,35 e
cours avec Un modèle
d’agriculture
e ne pouvant plus être
déterminée en valeur d’heures de travail d’après
minuti eux inaisons
les États-Unis,
III
local de stockag
caractéristique
agricole diversifi
de la Gironde
le vin peut
rt, plutôt en
de la
ou non,
charge admin
Leurs
72 55 72,
le Mercosur
côté dans leur
e.
,
les maladies
Tant
être
56
Vinopôl
).
début
é
de
Ici
est
3 084,71 e
de
que
encore
imbud’usag
rojan,
certaine
e
horaire afférent à la catégorie B, soit 9,522 e
pompa
bidons
vable,
bordeau
istrativ
cet
hors
ou
encore le Japon,
er.
ou le changem
vieux
, lalarécolt e
ment moins
éthanal ne
car
II
atteignant son
x Aquitain
utilisés
ou
PAC réforméeraisin e de
(Isidore), à Saint-T
ou les mélang
lant
comprenant un
ent climatiq
vulnérable et
e
sera mélang ge pour faciliter son
tél. 05 56 35
à mettre leurs
d’un pas entière
évolution
3 514,85 e
s physiques
ue
sain
- Première pièce (égale ou supérieure à 9 m et
sont invités
les transvaser
plus résistan
lors de
en les manipu t Bayard
00 00
d’avoir un impact qui risquent la création d’empl
ment combin
e. Le SO2 liquide
sa perme
I
révi- t de limiter du
t aux chocs
sion à mi-parcles combin
caractéristique
transparent
garde à ne pas
: 47,60 e
ées Les agriculteurs
57 64 36 17,
é par sous
ois, pour les
libéré
externes tels
SO2 apport
e en prenant
ours.
compteur électrique individuel)..............5 h de travail 2
sont dégrad
tion et en utilisan - tél. 05
forme de gaz
agricole europé sur le modèle jeunes notamm
aisons
que les attente
que
é, le SO2 libre
lages d’origin
ution, à Cussac
lé
avec précau
techni ques
ent, mais aussi
à9m )
en.
s des
gluconique produitliées à l’acide disparaîtra et
de protec
aux réajus temen est adapté
Euralis Distrib
s, gelés, mouil- Par pièce supplémentaire (égale ou supérieure
pour la durabil
sage Le dérou
à
Fronsac
la chaîne alimen acteurs de
donc un apport
par Botrytis. supplé
les équipe ments
ité
(produits périmé fait de l’évo- à l’opération. Le ramas
ts en cuve.
travail : 38,08 e
t alors (tél. 05 56 58 90 64),
teurs sont invités
du SMIC, les échelons A, A2, B, B2, et V Durabilité
La réalisation
taire.
Si le diffuse
c
.................................................................... 4 h de
mentaire
car «un modèle à long terme, Selon
s du
de tion adaptés. Ils peuven
Un salarié ne pouvant être rémunéré en-deça
ible Les agricul
d’une fermen
à long terme
la présidence
41 21), Grézilla
bidet) avec
lés…), interdit
dans
agricole divervieux bidons
n ou
de 9,53 e. En revanche, pour le calcul de la
étant imposs
tion alcooliq
ta- saire. La préven sera néces- samment ur est placé suffigrecque,
- Salle d’eau complète (lavabo, douche ou baignoire,
(tél. 05 57 25
les produits
sifié est certain
«Préserver la
seront rémunérés au minimum au taux horaire
à la «ferme»
mettre leurs
réglementatio
ue franche et
l’Unio n Europ
bas (sans touche
tion de la forma88), Langon
Le SO2 total
le taux horaire à prendre en considération
lution de la
diversité aide
local de stoc- transporter
ement moins
l’éten due
sans tion de
se munir
stress pour
éenne pourles lies), la
05 57 74 99
une installation de production d’eau chaude
prime d’intempéries, de l’indemnité de panier,
ce composé
accroître l’effica
e tenu de
au changement
à vulnér able et
côté dans leur emballages un véhicule aéré et
les levures
rait améliorer
Portrépartition pourrar
ent (tél.
par une être
travail : 95,20 e
inutiles suite
préplus
limite protection
de compt
cité, l’adap
63 36 59),
Le SO2 total
égalem ent
leurs
est celui de l’échelon B à 9,52 e.
..................................................................10 h de
pour le règlem
L’APCA et les
tabilit é et
suffisante.
- aux chocs externe résista nt connaissance le transfert de
ou de culture
temen t. Une
(tél. 05 56
la produc tion
kage, dans
sans
ne
est
ie
à
chèque
63 79
limité
dépar
faille
d’un
stratég
garde
la
installation
Une
du
Les
t
une
de
résilie nce
dans les vins.
contre efferve
l’ensemble
,
cachets
de l’oxyda
composés combin
s des cherch
s» tels que
prenan
(tél. 05 53
sur site.
- Salle d’eau incomplète (lavabo et douche) avec
de les maladi
l’agriculture»,
protéger les Entreprises de l’eau veulen
des apports
scents sont adapté
eurs
indispensable
d’origine en
Sainte-Foy
aux agricul
nne
rise.
ants par la saire tion sera ainsi néceses ou le change
les mélan- le jour de dépôt
: 76,16 e
réalisés auxque Il est le résultatl’entrep
assure aussi
tion par les
captages d’eau
teurs, en particu
levure.tParmi
inscription est
de
s aux
terre-de-Guye
petits conten
dépôt leur sera
travailleurs liés par un contrat d’apprentissage
de pas les transvaser ou
ment lier
de production d’eau chaude ..................8 h de travail
jeunes
pour ne pas
levures (même
de
présid ence
des
la climatique.
Sauve
ls
Salaires
n
s’ajout
deman
«Le
tion
les
60),
balde
renforc
activat
à
via
ants,
e
e
attesta
risquer de
grecqu e, voyant
la producle nouveau
levures en produis
travail : 57,12
si aucun sulfitag
ement
eurs dépass
barriques
indispensable
J. Celle-ci est
ou garde-vins.
les formulaires
ils doivent sur-em is
61 57 99),
- WC intérieur avec effet d’eau .................6 h de
là «la base
er les doses
de l’eau (FP2E) de notre partenariat
Les ministres
s sur cet aspect
au 1er janvier 2014
europé en pour Partenariat
d’ores et ger. Puis
Le principe
délivrée le jour la mesure où (tél. 05 56
Ils ne doiven
pour la produc
maximales
le vin sans SO2 ent elles-mêmes pendan e n’est réalisé, les
travail : 19,04 e
aveclales
seront appelé
), à Saintpermettra d’acco
ts en mauva
, légales.
thiamin
harma- d’élim ination sont
l’innovation,
entrep
pas
(Isidore
t
- WC intérieur sans effet d’eau ................ 2 h de
de
produi
tion
dans
e
SA
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n’existe
s
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t
s
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s
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à
les
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la
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d’une
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sans
ler
et mieux promo
mpagn le
r dans des
es d’eau priorita
r les bénéfic
pas !). C’est
gamme diversi
vins à la dose
doute le Le
74,
de la Salella
travail : 19,04 e
auprès des
: les produit nés doivent
s dans un sac conser
double
lies (à
es et inconlui qui est limité tationTous
à 1 000 d’ici
uvoir l’utilisa
t le plus
réserver aux
SO2 ne s’appo
une preuve
fiée vénien
ires qui doivenerprodui
de :
- WC extérieur avec effet d’eau ............... 2 h de
05 56 59 33
d’alim ents».
ment
disponibles
Salaire horaire
état ou souillé
tion durabl
vins propres
ts de cette
- 150 mg/L
dans les
elle constitue
Estèphe, tél.
rte pas
tlimiter
05
Le docum ent
passerlade 500efficace pour porte
ceutiques concer utilisateurs déjà
ni poste
e des ressou
l’APCA (Assemà 2015», a déclaré Guy
) mais
pour les vins
des PPNU.
divers ité,
soulign e par
à Loupiac, tél.
comment, surtout n’im- leur homogénéisa
produc tion
les mesures
C) Les logements ne comportant ni installation électrique
Vasseur, préside
rces
par les
teurs.
blée perman
ans
rouges,
génétiques.
- 200 mg/L
prise en charge
de ces souhai
SRA Cadillac,
ailleur s le
tion est très
qui peuvent
lors d’une confére
être déposés
Un état A. Apprentis âgés de moins de 18
si l’on bonne.
ente des Chamb molécu
ant distribu
pour
nt de
les indésir
rôle prises
que la diversit
te en limiter
être La semain
d’eau intérieur ne donneront lieu à aucune retenue.
ère
ables.
: 2,86 e
18 sites particip
5 g/L de sucres les vins blancs et rosés
pour la préserv
d’agriculture),
é peut jouer
l’usage. La
56 62 65 77,
identifiés comme nce à Paris, le 30 avril. res
tél.
alors
e précédente,
lors de la prise 1 année : 30 % du SMIC
présentant moins sur l’un des
parler du combiIl faut solution sulfure
,
pour cadre
er dans le
à La Réole,
Les captag
des lieux doit être établi (avec sous-seing privé)
ème
Le coût
prioritaires
dans
- 250 mg/L
% du SMIC : 3,81 e
un «Manifeste
de la Pac réformé
use est adap- Un
menacés par
de
es d’eau
si le Terres du Sud,
nant tée
pour
dont l’un est 2ème année : 40
du SO2
en vue des élecproduit dont
les pollutions Grenelle sontn°1
est gratuite
à l’appor
e, ainsi tions
libre : l’éthan
en charge. Cet état, rédigé en deux exemplaires
du SMIC : 5,24 e
g/L de sucres les vins blancs et rosés
05 30,
et les produit
diffuses, notamm«parmi les plus
La collecte
on ne
européennes
al. plus progres t sur vendange, le peut se
Le 3 année : 55 %
,
contenant plus
rte le picto- 05 56 71
s
05 57
ent les nitrate
de 2014»,
- 300 ou 400
remis au salarié, est signé par ce dernier et l’employeur.
passer ?
logie. En Francephytosanitaires», selon
de 5
sivement possibl
produ it compo LOR dans la Vitivista à Berson (tél.
s
mg/L pour les
le
l’employeur, à B. Apprentis âgés de plus de 18 ans
e Certains
Mis à part pour
e ADIVA
nitrates et 20 , 10 % des eaux sont ministère de l’Écoc (tél. 05 56
logement sera remis en état de propreté, par
vins liquoreux
vinificateurs
Pauilla
e
gramm
ère
4,29
:
SMIC
du
appor48),
%
45
:
traitées
%
respec
année
09
selon
l’installa1
à
à
PPNU
cause
33
travaillent
ter cette contrai
les AOC.
à cause des
kg de
des phytosanitaire
est de diminu
total n’est pas
chaque changement d’occupant et préalablement
-Magne-delimite de 100
nte réglem
utile sur le plan
2ème année : 55 % du SMIC : 5,24 e
s. «Notre objecti
compter 2 59 46 91), Sainte
Les moyens er encore ces chiffres»,
lorsque la fermen
tion du nouveau salarié.
technique en entaire, le SO2
40 30 12),
f
Au delà, il faut
57
d’actions sont
tés.
ne
assure
05
t
3ème année : 65 % du SMIC : 6,19 e
(tél.
tation
n
vinifica
agricoles :
malolactique
Si le produi
Castillo
les changements Guy Vasseur.
combinée peut
agriculture
est désirée car tion sauf
euros HT/kg.
à Martillac (tél.
de pratiqu
biologi
agriculture de
la fraction
le pictogramme
vendange trop inhiber les bactéries lactiqu
Soufflet Vigne
C. Apprentis âgés de plus de 21 ans
3. Autres fournitures en nature
ne (tél.
précision, etc. que, agriculture raison es
comporte pas
important (supéri
de 2
es.
04), Montag
FP2E, a rappelé
Philippe Maillar
née,
sont convenues 1ère année : 55 % du SMIC (1) : 5,24 e
nettement le
le tarif est
eur à 8 g/hL) Un sulfitage sur
05 56 30 71
Dans le cas où d’autres fournitures en nature
d, préside
déclencheme
ADIVA LOR,
Pauillac (tél.
r kilo.
sûre d’un point que l’eau potable est
année : 65 % du SMIC (1) : 6,19 e
Le SO2 total
nt de la fermen peut ainsi retarder
dès le premie
57 74 57 87),
la l’ouvrier, celles-ci sont décomptées sur la base de leur prix 2ème
une ressou nt de
de vue sanitai
ne
tation malola
euros HT/kg
sont réalisé
fixe 05
rce très
re : «dix million
04).
te avant avec
forme en sulfatediminue que lors des oxydati
de l’exploitation 3ème année : 80 % du SMIC (1) : 7,62 e
s tous les ans».
ctique.
à cela un coût
05 56 59 11
s d’analyses
réel et actuel à la production si elles proviennent
.
Il faut ajouter
gagnan
ons où il se
Le SO2 libre
à l’extérieur par (1) ou du salaire minimum conventionnel
transion d’éco-service
Thomas Monta
et de leur valeur d’achat si elles ont été acquises
pour la prestat
Le SO2 libre
correspondant à l’emploi occupé pour les jeunes
est la forme
l’employeur et rétrocédées au dit ouvrier.
Vignerons Indépgne, nouveau président
oxydations. Il
qui permet
de 21 ans et plus.
des
endan
20
de
représe
protéger le
ts de France
p.
Thomas Montag
nte généralement
total. Pour les
moins d’un tiers vin des
4. Blanchissage et entretien
vins blancs et
âgé de 48 ans, ne, vigneron dans le
en nature s’étaà 30 mg/L en
rosés aromat
du SO2
Vauclu
des vêtements La déduction des avantages
iques,
conservation
Indépendants vient d’être élu à la préside se en Luberon,
Le prix mensuel du blanchissage et de l’entretien
bouteilles, une
est souhaitable. une dose de 25
nce des Vignero
correspondant blit à :
des Vignero de France, a indiqué le
est évalué à six fois le montant du salaire horaire
ns
en bouteilles teneur supérieure doit être Lors de la mise en
ns
5
- nourriture journalière : 75 % x 2,5 x M.G.
Issaly, qui n’a Indépendants françai mai la confédération
bien
à la catégorie A : 9,43 x 6 = 56,58 e
s. Il
qui vont diminu faite apporte en généraapportée. Une mise
pas souhaité
- logement mensuel : 75 % x 8,0 x M.G.
années de préside
renouveler sonsuccède à Michel
er le SO2 total
l 2 mg/L d’oxygè
peut aussi atteind
mandat après
de
nce. Thoma
ne
sans pouvoir de plus être supérieure à 75 %
taire généra
s Montagne
six
re 6 à 7 mg/L. 8 mg/L. Cependant, l’appor
Réglementation d’ordre général
l depuis six
Pour les vins
en était le
des salaires susvisés.
ans,
t
président de
rouges, la dose
er
la fédération après avoir été succes secréévaluation mensuelle de la chambre meublée
polyphénols
en
M.G. = 3,51 e au 1 janvier 2014.
élevage
régiona
siveme
du
du
Vaucluse
est plus faible
nt
le PACA.
mise à la disposition d’un salarié
Le SO2 actif vin ont aussi une action
car les
l’amélioration «Nous allons continu et de la fédération
antioxydante.
x 8 = 28,08 e
er
un contrat d’apprentissage
Le SO2 actif
3,51 e (salaire minimum garanti au 01/01/2014)
touNos entrep de l’écosystème réglem à nous battre pour
n Salaires des jeunes travailleurs non liés par dans la branche d’activité :
est la seule
rises ont avant
entaire, fiscal
é à une journée
forme du SO2
levures et les
développer
et social.
temps particip sée dans les fruits à
A. Ayant moins de 6 mois de pratique professionnelle
bactéries. Les
qui est active
dans un environtout besoin qu’on
un premier
Les différen
noiles laisse
l’ouvrier adulte de même catégorie
de
tes formes
en
Ils ont, dans
salaire
contra
teneurs
du
sur
%
80
fonctio
Unicoque, spéciali
:
nemen
ans
française de
17
les
de
intes
moins
se
de
du
en
n des
- âgés
sont actifs.
t clair, consta
Repères
SO2 sont un
3 formes différen
SO2 actif souhai
inutiles
la coopérativetotalité de la production un repas dans
de la SDAE
adulte de même catégorie.
préalable indispen
nt et sans
entraves fiscales », a-t-il souligné,
- 1,2 mg/L pour cas sont les suivantes
tes.
, pour visiter
tables
quasi
exploitants
partagé
- âgés de 17 à 18 ans : 90 % du salaire de l’ouvrier
:
sable à connaît
garanti : 3,51 euros
muter un blanc
à la vente directe visant entre autres
Les anciens le Lot-et-Garonne, à Canconstructure qui traite la participants a ensuite guide haut en couleur.
SMIC horaire : 9,53 euros bruts - Minimum
l’UE.
re.
0,8
Le
:
âge
les
la
à
SO2
moelle
son
soit
1
er
que
d’un
mg/L pour conser
quel
apporté va se
:
trentaine de
ux ou
ville avec un
ristique dans découvrir les locaux d’une
pays à l’autre
générale de
B. Après 6 mois de pratique professionnelle
Plafond de la sécurité sociale au 1 janvier 2014
répartir entre
de France. La s, à Monflanquin, et la
- 0,6 à 0,8 mg/L
ver un vin liquore liquoreux,
dans
à l’assemblée
coque. De quoi e 250 producteurs
des Bastide à Saint-Bonnet-de-Salers,
pour inhiber
ux,
3 129 e mensuel - 37 548 e annuel
- le salaire alloué à l’ouvrier adulte de même catégorie.
bre,
les Brettanomyces
settes et regroup puis visité le musée
ans.
10
le 26 septem depuis plus de
uberge
.
une ferme-a
ent participé,
jumelés
viennent, sauf
Les fournitures en nature dont bénéficie le salarié
clause contraire, en déduction des salaires.
1. Nourriture
risme
et
Œnotou
vérance
Technique
Rémunération minimale
la Gironde à compter
Applicable dans toutes les communes de
du 4 avril 2014.
professionnelles
n Salaires horaires correspondant aux catégories
é
ensées
La persation récomp
l’innov
*
Et aussi
Et aussi
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Le temps d’u
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Le temps d’u
Tél. 05 56 00 73 68 - [email protected]
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tourism ine.
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Les Best ndiale en Arg
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Prix
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ont égalem les Girondins sont
Les anciens
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SDAE du Cantal