CR RV LYCEES PROFESSIONNELS 6 JANVIER 2011

COMPTE-RENDU REUNION JEUDI 6 JANVIER 2011
Invités : Madame BERNARDIN Nathalie du Lycée Le Castel à Dijon, Madame MARTIN
Valérie du Lycée Anna Judic à Semur en Auxois et Monsieur LAFFITTE Pierre du Lycée
Saint Bénigne à Dijon
Etaient présents :
Mr Patrick JACQUIER
Mr Jean-Paul DURAND
Mr Jean-Louis HUMBERT
Mr Lionnel PETITCOLAS
Mr Guy REBSAMEN
Mr Gilbert FEBVAY
Mr Christophe LE MESNIL
Michèle POITEVIN
Président Général de l’Umih Côte d’Or
Président des Restaurateurs de l’Umih Côte d’Or
Président des cafetiers et discothèques de L’UMIH Côte d’Or
Président des Hôteliers Indépendants de l’Umih Côte d’Or
Vice-Président des Restaurateurs de l’Umih Côte d’Or
Vice-Président des cafetiers et discothèques de l’Umih Côte d’Or
Vice-Président des cafetiers et discothèques de l’Umih Côte d’Or
Secrétariat Umih Côte d’Or
Mr BRIONES Eric
Mr FAVET Bernard
Mme FUTELIN Catherine
Mr VIEILLARD Denis
AU TROIS VAUBAN
L’EMBARCADERE
HOSTELLERIE DES MARRONNIERS
HOTEL DU PARC DE LA COLOMBIERE
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Monsieur Patrick JACQUIER remercie Mesdames BERNARDIN, MARTIN, et Monsieur
LAFFITTE ainsi que tous les adhérents de leur présence à cette réunion et leur présentent au nom
du bureau de l’UMIH ses vœux pour 2011
Il rappelle que tous les mois, l’UMIH organise en présence des présidents, une
permanence avec un invité différent pour débattre sur diverses questions se référant à la
profession. Ces rencontres constructives autour d’échanges d’informations permettent de faciliter
les liens entre tous les acteurs de notre secteur économique et touristique sur notre département
*
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Madame BERNARDIN Nathalie présente les différentes formations dispensées au lycée
Le Castel :
1) BAC PROFESSIONNEL
DOMINANTE CUISINE) :
RESTAURATION
(DOMINANTE
RESTAURANT
OU
Cette formation s’adresse plus à un public motivé par les métiers de la restauration et ayant déjà
un projet professionnel précis.
Depuis la rentrée 2008, la formation du BEP est supprimée et remplacée par le BAC Professionnel
en 3 ans. La formation est polyvalente sur la première année. L’élève choisit soit « Restaurant »
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soit « Cuisine » à partir de la 2ème année. Au terme de la 2ème année de formation, les élèves
peuvent valider le BEP.
Des périodes de formation en milieu professionnel viennent compléter les différents
enseignements théoriques. La durée des semaines de stage sur le cycle de formation sera
comprise entre 16 et 20 semaines.
Ces périodes obligatoires font l’objet d’une convention entre le Lycée et l’entreprise.
Le BAC PRO est un diplôme qui permet de rejoindre la vie active. Mais les élèves motivés ont la
possibilité de continuer leurs études en BTS HOTELLERIE RESTAURATION.
Les élèves ayant obtenu leur BEP à l’issue de la 2ème année peuvent rejoindre, par la classe de
1ère d’adaptation (ailleurs qu’au Castel), la filière technologique en vue de passer un BAC
Technologique.
2) BAC TECHNOLOGIQUE HOSTELLERIE RESTAURATION ET TOURISME :
Les élèves suivent une formation commune pendant toute la durée du cycle conduisant au bac
technique.
Outre les disciplines d’enseignement général, d’économie et gestion de l’entreprise hôtelière, ils
suivent un enseignement professionnel dans les trois grands domaines techniques de l’industrie
hôtelière :
Technologie et méthodes culinaires
Service et commercialisation
Techniques d’accueil, d’hébergement et de communication professionnelle
Dans chacune des deux premières années de formation, la scolarité comporte une période de 28
semaines dans l’établissement scolaire et une période d’application en entreprise hôtelière de 8
semaines (juillet et août).
Ces stages sont effectués à plein temps dans des entreprises d’hôtellerie ou de restauration et
sont obligatoires au même titre que la scolarité. Ils sont placés sous le contrôle pédagogique de
l’école et doivent se dérouler au moins dans deux services différents (cuisine, restaurant,
hébergement).
Ces premières expériences professionnelles sont souvent révélatrices des aptitudes réelles de
l’élève, ou de son peu de disposition pour l’hôtellerie restauration
Le Bac Technique permet la poursuite d’étude en BTS (Brevet de Technicien Supérieur). Ce cycle
d’étude dure deux ans et débouche (à terme) sur des emplois de cadre dans l’hôtellerie et la
restauration.
Les élèves (12 par année) suivent une formation à section Européenne sur 3 ans (en restaurant et
en cuisine) avec stages en Angleterre + une épreuve au Bac
3) BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR HOTELLERIE :
Option A : Mercatique et gestion hôtelière
Option B : Génie culinaire, Art de la table et du service
Les études durent deux ans. La première année est un tronc commun. La deuxième année se fait
en option A ou B. Le stage en situation de 16 à 20 semaines est effectué à la fin de la première
année (début mai à fin août). Il est possible que le stage se déroule à l’étranger. Cette formation
conduit surtout à des postes d’encadrement.
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LES MENTIONS COMPLEMENTAIRES :
Les élèves titulaires d’un CAP, BEP, d’un BAC PRO ou d’un BTS du secteur hôtelier peuvent
suivre une formation complémentaire d’un an pour obtenir une mention spécialisée dans la
sommellerie et organisation de réception.
Madame MARTIN Valérie complète les informations en indiquant qu’en plus de toutes ces
formations, il existe dans le lycée Anna Judic les filières CAP cuisine (2ans) et CAP
restaurant. En BAC professionnel, secteur étranger, les cours de cuisine et restaurant sont
assurés en anglais et en allemand. Les stages en BAC Professionnel ont lieu souvent en
Allemagne et en Irlande.
Madame BERNARDIN précise que les élèves TBAC PRO Castel suivent une formation dite
Européenne avec stages en Angleterre + un diplôme.
Monsieur LAFFITTE précise que le lycée Saint Bénigne dispense le BTS Hôtellerie par
alternance.
Option A : mercatique et gestion hôtelière (directeur(trice) d’hôtel, gouvernante,
réceptionniste)
Option B : art culinaire, arts de la table et du service (cuisinier(ière), directeur(trice) de
restaurant, gérant(e) de restauration collective, maître d’hôtel)
Ce type de formation est surtout utilisée par des grandes structures. La partie théorique est
assurée par le lycée pendant 4 mois et la partie technique se fait dans l’entreprise, les élèves
restant un mois entier dans l’établissement.
Il indique également que le lycée peut mettre en place des modules de formation spécifique
(comme les techniques du sous-vide ou à basse température) ce qui éviteraient les déplacements
dans toute la France des salariés du secteur hôtellerie restauration.
Monsieur VIEILLARD fait remarquer qu’il existe un manque de contact avec les lycées, et
qu’il n’a jamais été contacté pour accueillir un stagiaire.
Monsieur JACQUIER suggère que les lycées et les professionnels de notre secteur se
rencontrent plus souvent pour mettre en place un partenariat avec les écoles
professionnelles. Ces échanges permettraient de faire évoluer les formations techniques et
actualiser les programmes techniques des élèves. Monsieur LAFITTE et Mesdames
BERNARDIN et MARTIN vont soumettre ces suggestions.
Monsieur HUMBERT demande quelles sont les démarches concernant le placement des
élèves dans les établissements de notre secteur professionnel pour les stages obligatoires.
Monsieur LAFFITTE, en accord avec Mesdames BERNARDIN et MARTIN explique que les
lycées possèdent des listes d’établissements de notre secteur dans toute la France qui
acceptent les stagiaires (démarchages des lycées auprès des professionnels ou demande
des professionnels auprès des lycées). Certains élèves trouvent eux-mêmes le restaurant
où se déroulera le stage grâce aux relations des parents. Mais, il indique que le plus gros
problème rencontré lors des déroulements des stages est celui du logement. En effet, les
professionnels n’ont pas de chambre à mettre à la disposition des jeunes et les offres de
locations temporaires sont rares, donc souvent les jeunes choisissent de faire leur stage à
proximité de leur domicile.
Monsieur PETITCOLAS informe qu’une rubrique sur la formation professionnelle est mise
en ligne sur le site de l’UMIH BOURGOGNE et invite les personnes présentes à la consulter
http://www.umih-bourgogne.fr./ ou sur http://www.umih21.fr
Fait à Dijon, le 26 janvier 2011
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