Sound Stage Ultra

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Sound Stage Ultra Evaluations de matériel Amplificateur Intégré Mono-­‐DAC Devialet 400 Créé le lundi 1 décembre 2014 Ecrit par Jeff Fritz Bien qu'il n'ait pas fondé Devialet avant 2007, Pierre-­‐Emmanuel Calmel, ingénieur chez Nortel Networks, a imaginé ce qui allait devenir le cœur des produits de la société en 2003 : l'amplificateur hybride numérique analogique (Analog Digital Hybrid/ADH). Le concept ADH est élégant : un amplificateur analogique fournit la tension de sortie, en parallèle avec un amplificateur numérique qui fournit l'essentiel du courant. Calmel avait alors supposé que cette approche hybride de l'amplification utiliserait les meilleurs attributs de chaque type d'amplificateur, dans un ensemble qui dépasserait la performance de chaque configuration seule. Cela peut sembler très simple, mais la mise en œuvre de l'ADH dans le produit d'origine de l'entreprise, le D-­‐Premier, fut loin d'être facile. Selon les documents de presse de l'entreprise, il a fallu 100 000 lignes de code et « de nombreuses nuits blanches » pour atteindre l'objectif de l'ADH. Le D-­‐Premier, alimenté par ADH, a été lancé fin 2009, et je l'ai vu pour la première fois le printemps suivant, au High End de Munich. Bien que la plupart des participants ne comprenaient alors pas la technologie à la base de l'ADH, tous les visiteurs pouvaient certainement sentir la maturité technique émanant du D-­‐Premier -­‐ ce n'était pas seulement une autre boîte noire bricolée par un quelconque nouveau venu dans l'audio haut de gamme. Le D-­‐Premier était l'un des composants les plus élégants que j'ai jamais vus. Devialet propose désormais cinq modèles, constituant des évolutions directes du D-­‐Premier original : le 120 (6 495 $ USD), le 200 (9 495 $), le 250 (17 495 $), le 400 mono (deux châssis, 17 495 $), et le 800 mono (deux châssis, 29 995$). Chaque numéro de modèle indique la puissance de sortie dans une charge de haut-­‐parleur de 6 ohms, bien que dans le cas du 400, une puissance continue de 600W et des pics de 6000W sont disponibles par canal dans des charges aussi exigeantes que 1 ohm. Les modèles stéréo présentent des niveaux de distorsion harmonique totale (THD) et de distorsion d'intermodulation (IMD) étonnamment faibles -­‐ 0,001 % -­‐ mais les spécifications des modèles mono sont exceptionnelles : leurs THD et IMD sont quatre fois inférieures à celles des modèles stéréo, à 0,00025 %, avec une impédance de sortie de 0,001 ohm et un rapport signal/bruit de 133dB. J'ai été chargé d'évaluer les 400 monos, et à 17 495 $ la paire, j'estime qu'ils représentent un très bon rapport qualité-­‐prix dans la gamme Devialet. L'ADH, bien que formant la technologie au cœur des produits Devialet, n'explique pas tout, loin de là. Je ne vais pas décrire toutes les fonctionnalités ou innovations des Devialets -­‐ de nombreuses évaluations ont été publiées par diverses sources, en commençant par le D-­‐Premier il y a des années -­‐ mais je vais souligner ce qui me paraît crucial. Une fonctionnalité potentiellement utile est la technologie « Speaker Active Matching » (SAM) [le signal s'adapte aux enceintes] de Devialet. Pour moi, le SAM améliore significativement les performances à basse fréquence des haut-­‐parleurs Magico S1, et j'ai écrit à ce sujet il y a quelques mois. Si votre haut-­‐parleur est dans la base de données SAM -­‐ ce qui signifie que Devialet a mesuré un échantillon de l'enceinte, et a créé un fichier de logiciel qui tient compte de l'exactitude de phase de l'alignement basse fréquence de ce modèle -­‐ vous devriez réserver une écoute de Devialet et l'essayer. Devialet ajoute des modèles d'enceintes à sa base de données SAM à un rythme soutenu -­‐ j'en compte 106 au 30/10/14. Vous pouvez aider à ce que votre modèle soit placé en tête de file en votant sur le site Web de la société. L'autre fonctionnalité remarquable est la longueur de la chaîne de signal dans tous les Devialets : seulement 10 cm entre DAC et connecteurs d'enceinte. Comme nous savons tous que les signaux audio sont dégradés en passant par des connecteurs multiples, de nombreux composants passifs et des chaînes de signal mesurées en mètres, il est facile d'imaginer les avantages de l'approche de Devialet. Le signal a simplement une distance beaucoup plus courte à parcourir. Devialet devrait peut-­‐être déposer la marque du slogan « un fil droit avec du gain très court ». Connectivité Tous les signaux acceptés par le Devialet 400 sont traités en numérique. Les entrées numériques peuvent accepter toutes les résolutions jusqu'à 24 bits/192 kHz, qui sont ensuite suréchantillonnées à 384 kHz. Les signaux analogiques, y compris ceux qui entrent dans l'entrée phono, sont convertis en numérique par un convertisseur analogique-­‐numérique intégré. Les deux 400 sont reliés par une interconnexion numérique Crystal Cable Standard Diamond. Une fois cette connexion établie, les deux appareils fonctionnent selon une configuration maître/compagnon. Hors connexion Wifi, le nombre d'entrées est doublé lorsque vous achetez une paire de 400, et ces entrées sont nombreuses et polyvalentes : vous pouvez vous connecter à un réseau avec fil (Ethernet) ou avec un protocole de transmission sans fil en utilisant Devialet Air, une application que vous installez sur votre Mac ou votre PC sous Windows. Vous pouvez également utiliser une entrée USB asynchrone directement depuis votre ordinateur. Les entrées numériques supplémentaires comprennent trois coaxiales, une XLR, une TosLink et une Mini-­‐TosLink. Il y a deux entrées analogiques : une entrée niveau ligne et une phono ; cette dernière peut être changée en une deuxième entrée analogue niveau ligne, comme expliqué ci-­‐dessous. Les sorties comprennent : une sortie numérique coaxiale, qui permet de numériser vos vinyles ; une stéréo analogique, pour un casque ; et une mono, pour connecter un caisson de basses. J'ai utilisé le système Devialet 400 de deux façons : tout d'abord via le port USB asynchrone. C'est ma façon habituelle d'écouter de la musique depuis de nombreuses années, bien que généralement, j'utilise cette connexion pour alimenter un DAC distinct, qui alimente à son tour une combinaison traditionnelle préampli et ampli de puissance. Comme les Devialets remplacent tous ces composants, l'appariement Mac-­‐Devialet s'est avéré simple à installer et minimaliste. Après m'être familiarisé avec le son via l'entrée USB, j'ai passé le reste de mon temps d'écoute avec les 400s connectés à mon réseau local -­‐ le routeur -­‐ via le câble Ethernet qui alimente ma pièce d'écoute, le Temple de la musique. Je pouvais ainsi déplacer mon ordinateur portable à mon siège d'écoute et diffuser la musique en flux continu sans fil via mon réseau, et de là au Devialet via Ethernet. Si vous n'avez pas de câble Ethernet dans votre salle d'écoute, vous pouvez tout faire fonctionner sans fil avec le Devialet 400. Il faut un réseau local robuste pour que cela fonctionne de manière fiable, et j'ai rencontré quelques utilisateurs frustrés par cette exigence. Je n'ai pas choisi une installation entièrement sans fil, car mon routeur est dans une pièce éloignée de ma pièce d'écoute. Si vous allez investir dans un Devialet et prévoyez d'utiliser ses fonctionnalités sans fil, prenez les mesures nécessaires pour vous assurer que votre installation sans fil est robuste, pour éviter les mauvaises surprises. L'application Devialet Air, pour Windows ou Mac, vous permet d'utiliser iTunes en mode Bit Perfect -­‐ une fonctionnalité très intéressante : Dans mon système, cela voulais dire que je pouvais utiliser l'interface d'iTunes et contourner l'utilisation d'Amarra, Audirvana, ou l'un des autres programmes tiers que les utilisateurs de Mac ont toujours utilisés pour ajuster automatiquement le taux d'échantillonnage de fichiers audio haute résolution. Vous pouvez rapidement vérifier que le Devialet reçoit les taux d'échantillonnage natifs de vos enregistrements en appuyant sur le bouton Source de la télécommande du 400. Ce taux d'échantillonnage apparaît alors sous l'affichage du volume, à la place du nom de l'entrée sélectionnée, qui est la valeur par défaut. Je n'ai eu aucun problème à diffuser en streaming sans fil jusqu'à 24/192 depuis mon Mac en passant par mon routeur, puis via Ethernet vers le Devialet. Vous pouvez également diffuser de la musique en continu de votre smartphone au 400 à l'aide d'applications pour iPhones ou Androïd. En résumé : Vous pouvez transférer de la musique dans les Devialet 400 d'un nombre impressionnant de façons. Configurateur Si vous avez déjà lu quoi que ce soit sur les produits Devialet, vous savez qu'ils peuvent être modifiés en utilisant le configurateur en ligne de la société. Le processus de personnalisation d'un Devialet est on ne peut plus simple : Tout d'abord, inscrivez-­‐vous ainsi que votre appareil sur le site Web de Devialet. Puis retirez la carte SD de l'arrière de votre Devialet et insérez-­‐la dans votre ordinateur. Ensuite, effectuez vos réglages dans le configurateur, puis enregistrez la nouvelle configuration sur la carte SD. Insérez la carte SD dans le Devialet, allumez-­‐le et vous êtes prêt -­‐ tous les réglages que vous venez d'effectuer sont automatiquement chargés dans votre Devialet. Le configurateur permet d'effectuer plusieurs réglages. Vous pouvez changer l'entrée phono en une connexion niveau ligne régulière, ou configurer un Devialet 200 pour fonctionner comme un 400. Mais c'est seulement la partie émergée de l'iceberg. Bien que j'aime vraiment la télécommande du 400, qui est livrée en standard avec quatre boutons (Power, Source, Mute, Tone), si vous n'aimez pas cette configuration, ou si vous souhaitez réaffecter une touche -­‐ à, disons, Phase -­‐ vous pouvez utiliser le configurateur pour le faire. Vous pouvez également modifier les fréquences centrales des contrôles de tonalité, pour disposer d'un égaliseur personnalisé simple uniquement pour les fréquences dont vous avez besoin. Un seul reproche: L'affichage du volume sur le panneau supérieur du Devialet devrait apparaître également sur le bouton de la télécommande. Bien que vous puissiez poser le Devialet 400 à la verticale avec le matériel de montage adapté, la plupart des utilisateurs le posent à plat, comme la plupart des autres composants. Mais disposé comme ça, je ne vois pas l'affichage du volume de mon siège. Ça peut être ennuyeux. Son Dans mon « Opinion » d'août 2014, « Devialet, SAM, ou la relève de la garde pour le haut de gamme », j'ai dit du modèle le moins puissant de Devialet, « Me croiriez-­‐vous si je vous disais que le meilleur ampli que j'ai jamais essayé pour mes [enceintes] Q7 Magico à 185 000 $ est le Devialet 120 à 6 495 $ ? Je sais -­‐ difficile à concevoir. » Cette phrase a posé problème à beaucoup de gens. Avais-­‐je perdu la tête ? Étais-­‐je devenu sourd ? Qu'est-­‐ce que c'est que ce binz ?! Il est donc important que je clarifie autant que possible mes commentaires sur le Devialet 400. Mais tout d'abord, clarifions mes préjugés sur l'amplification: J'ai toujours été attiré par de grands amplificateurs à semi-­‐conducteurs, puissants, et j'en ai eu beaucoup dans mon système au fil des ans : Ayre, Boulder, Gryphon, Halcro, Krell, Levinson, Musical Fidelity, Simaudio, Vitus et dix autres marques dont je ne me rappelle pas pour le moment. Les domaines de performance d'un amplificateur qui m'importent le plus sont le faible niveau de bruit de fond, la neutralité tonale, et le contrôle absolu des haut-­‐parleurs. Si ces qualités sont présentes, selon mon expérience, la plupart des autres préoccupations des audiophiles en découlent tout naturellement : imagerie précise, résolution des détails tout au long de la bande audio, et clarté d'ensemble, pour n'en nommer que quelques-­‐unes. Après avoir posé ces bases, je vais vous dire ce que j'ai entendu avec les Devialet 400 -­‐ en commençant par ce que je n'ai pas entendu. Les Devialet 400 sont les amplificateurs les plus silencieux que j'ai jamais essayés. Ils ne font tout simplement pas de bruit. S'il est vrai que je n'ai pratiquement rien entendu des tweeters de mes haut-­‐parleurs lorsque j'ai allumé ces amplis -­‐ et j'ai trouvé ça vraiment cool au premier essai -­‐ c'est ce que je n'ai pas entendu de mon siège d'écoute qui m'a le plus impressionné. Ce silence permettait la reproduction de détail la plus complète que j'ai jamais entendue de mon système. Je pouvais tout simplement entrer plus profondément dans la musique -­‐ plus d'informations, à la fois spatiale et musicale, atteignaient mon cerveau que lors de l'utilisation d'autres amplificateurs. En écoutant ce standard de l'audiophile « Mining for Gold » issu de The Trinity Session des Cowboy Junkies, (16-­‐bit / 44,1 kHz AIFF, RCA), les sons métal sur métal du système de ventilation de l'Église de la Sainte Trinité étaient plus distincts que je ne les ai jamais entendus. Idem du décompte du rythme qui commence « Misguided Angel ». J'entendais simplement ces sons mieux qu'avant. Mon système est alimenté par un tableau électrique Torus Power WM100 BAL monté au mur. Ce panneau permet d'alimenter mes composants de manière ultra stable et ultra silencieuse. Depuis l'installation du Torus en 2012, je crois avoir obtenu le meilleur rendement possible des amplificateurs utilisés dans mon système. Pourtant, les Devialet 400 étaient les plus silencieux de tous, ce qui fait d'eux les meilleurs en termes de résolution que j'ai entendu. Il y avait plus d'espace tangible autour des notes, plus de profondeur dans les enregistrements -­‐ tout simplement plus d'informations. En termes de neutralité tonale, la plupart des systèmes électroniques à semi-­‐
conducteurs vendus chers ne s'éloignent pas trop du centre effectif. Pourtant, avec un système haute définition, il est facile d'entendre que le Simaudio et les amplificateurs Gryphon Audio Designs, plus anciens, ont un son légèrement plus chaud que les modèles de Boulder et Vitus Audio, qui me paraîssent plus neutres et équilibrés. Le Devialet avait une tonalité aussi neutre que le meilleur, bien qu'il s'agit d'un domaine dont je ne suis pas convaincu qu'il devait être amélioré si l'on considère les meilleures offres à semi-­‐conducteurs. Vous devez cependant comprendre que le Devialet 400 ne sonnait absolument pas comme un amplificateur à tube. De tout ce que j'ai entendu en la matière, celui-­‐ci est l'un de ceux qui modifie le moins le son -­‐ vous ne pouvez pas corriger un problème de son dans votre système en ajoutant un Devialet, comme vous pouvez le faire en ajoutant un ampli à tube à un système qui a un son râpeux, ou des câbles Transparent Audio à un système qui sonne clair et/ou manque de basses. J'écoute Rebecca Pidgeon depuis de nombreuses années maintenant et, comme la plupart des audiophiles, je connais bien sa voix enregistrée. Quand je me suis installé pour écouter son Four Marys (24/96 AIFF, Chesky), je n'ai pu trouver aucun moment où je sentais que les Devialets altéraient les qualités tonales de cette voix. Les 400 étaient effectivement neutres. Encore une fois, cela ne veut pas dire que le Devialet 400 est une amélioration par rapport aux meilleurs amplis à semi-­‐conducteurs sur le marché -­‐ cela signifie simplement que vous pouvez l'ajouter à cette liste des meilleurs. Contrôle Bien que le silence des Devialets soit peut être ce qui m'a d'abord séduit -­‐ j'avais simplement du mal à croire que je pouvais entendre ma musique à un tel niveau de détail -­‐ c'est le contrôle des commandes des haut-­‐parleurs par les 400 qui m'a le plus satisfait sur le long terme. Dans ce domaine, ces amplis sont tout simplement incomparables avec tout ce que j'ai entendu d'autre. Les 400 contrôlaient si bien les woofers dans mes haut-­‐parleurs qu'ils amélioraient la réponse des basses bien au-­‐delà de ce que j'avais estimé possible. Ainsi, des plus hauts aigus aux graves les plus profonds, le caractère du son restait plus cohérent. Voici ce que je crois qu'il se passait : Nous sommes habitués à entendre une perte progressive de contrôle, à mesure que la musique descends dans les basses fréquences, quelque chose de particulièrement évident lors de l'écoute via de grandes enceintes large bande, de musique à forte proportion de basses profondes. Avec ces enregistrements, dans les basses, l'emprise sur les woofers de la plupart des amplis se réduit ne serait-­‐ce que légèrement. Mais les Devialet 400 semblaient contrôler les woofers de mes haut-­‐parleurs aussi facilement que les tweeters. Un tel contrôle total signifie une chose : Je n'avais jamais compris l'étendu de la texture de basse et l'articulation dont mes haut-­‐parleurs étaient capables -­‐ ou comment devaient précisément sonner les basses d'un enregistrement donné -­‐ jusqu'à ce que je les entende avec les Devialet 400. Associés aux enceintes Q7 Magico, les 400 sont à cet égard une révélation. L'album solo du bassiste Jonas Hellborg The Silent Life (16/44,1 ALAC, Day Eight Music) va au-­‐delà du viscéral et du profond, et les Devialets l'ont reproduit à merveille. Il s'agissait vraiment de détail de basse. Imaginez ce que pourrait donner un son de basse articulé si vos amplis étaient reliés directement à votre cerveau. C'est ce que j'entendais -­‐ J'avais l'impression qu'il n'y avait aucun obstacle physique entre la musique et mes oreilles. L'album de Hellborg était extraordinaire. Enfin, la qualité sonore des Devialet 400 ne changeait pas -­‐ du tout -­‐ en montant le son. À cet égard, ces amplis s'associent parfaitement à un haut-­‐
parleur comme le Q7 Magico, dont on peut augmenter la puissance sonore sans compression ni distorsion. La combinaison sonnait aussi bien à 95dB qu'à 80dB. Et quand je l'ai poussé à plus de 100dB, il ne s'est rien passé... à part que que la musique est devenue forte. Vous savez, ce moment où vous avez l'impression que vous devriez arrêter de monter le son de votre système, de peur de casser quelque chose ? Avec la combinaison Magico-­‐Devialet, je n'ai jamais atteint ce point. Si votre truc, c'est un son fort et clair, ou si les enregistrements préférés de votre collection offrent une gamme dynamique impressionnante, vous ne pouvez pas faire mieux que les Devialet 400. Conclusion Il y a un risque que les Devialet 400 ne soient pas pour vous. Changez-­‐vous les tubes de vos appareils électroniques, à la recherche de ce son sublimement doux ? Aimez-­‐vous utiliser alternativement différents préamplis sur votre système, pour trouver ce mariage parfait ? Vous êtes amateur de tests comparatifs de câbles ? Aucun produit Devialet n'est compatible avec ces activités, qui pour certains audiophiles constituent des éléments essentiels du hobby. Il me pose encore des problèmes. Pendant des années, j'ai cru que le meilleur son ne pouvait être produit que par les plus grands transformateurs et les plus grandes banques de périphériques de sortie, intégrés dans des plaques d'aluminium massives. De tels composants m'attirent irrésistiblement. Ils m'ont apporté du plaisir. Mais ces préjugés de longue date ont été confrontés aux Devialet, et les Devialet 400 en sont sorti les vainqueurs incontestés. Ou, et ceci est évidence : ce qui l'a emporté, c'est le son des Devialet 400. Avec les Devialet 400 dans mon système, mes idées préconçues sont apparues au grand jour. Je ne vais pas conclure en disant qu'ils sont plus « musicaux » qu'un autre ampli, mais très concrètement, pour ce qui est de l'absence de bruit, du contrôle et de l'absence de caractère, quel que soit le niveau de sortie, ils ont établi le standard. Dans tous les autres domaines -­‐ comme la neutralité -­‐ ils sont au moins aussi bons que les meilleurs. Et certaines personnes vont adorer l'esthétique. En achetant un Devialet, c'est en quelque sorte comme si vous remplaciez votre ancien téléphone à clapet par un iPhone 6 : vous serez épaté par tout ce qu'il peut faire, comment il réalise toutes ces fonctions, son look et ce que vous ressentez en le tenant dans la main, pendant qu'il fait tout cela. Cela va vous sembler un peu magique. La question est la suivante : Est-­‐ce que vous y êtes prêt ? Si vous êtes comme moi, une fois que vous aurez entendu le Devialet 400, vous ne pourrez pas revenir en arrière. Ce que je dis me surprend autant que vous, mais les Devialet 400 produisent le meilleur son que j'ai jamais entendu. Jeff Fritz [email protected] 

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