Rapport des placements 31 mars 2016

Transcription

Rapport des placements 31 mars 2016
Rapport des placements
31 mars 2016
Les signes d’affaiblissement de la croissance mondiale impactent les marchés
financiers
Marchés financiers
Les marchés actions au niveau mondial ont accusé en majorité des pertes au cours du premier trimestre. Les incertitudes des investisseurs quant à une baisse de la croissance
de l’économie mondiale en 2016 étaient trop importantes.
Les fortes fluctuations de prix du pétrole se sont également répercutées sur leur confiance.
En Chine, le commerce extérieur a été décevant au cours
des premiers mois de l’année. Les exportations et les importations n’ont pas atteint les niveaux attendus par les
économistes, loin s’en faut. Ces mauvais chiffres sont également à imputer aux jours fériés du nouvel an chinois, qui
se sont déroulés cette année plus tôt que d’habitude. Si le
ralentissement de la croissance de la deuxième puissance
économique inquiète les investisseurs, le plan quinquennal
qui prévoit une croissance annuelle de 6,5 à 7 pour cent, a,
quant à lui, été accueilli positivement au mois de mars par
les marchés financiers. L’économie chinoise devrait donc
connaître une croissance analogue à celle de l’an dernier.
respectivement de bons chiffres de vente et la création
d’emplois en plus grand nombre que prévu. Ceci indique
une poursuite modérée de la croissance de l’économie
américaine. Pour la soutenir, la présidente de la FED, Janet
Yellen, a annoncé fin mars que la banque centrale allait
probablement relever son taux directeur en cours d’année
de façon moins rapide et forte que prévu initialement. Cela
a donné un élan supplémentaire aux marchés d’actions à
court terme.
La zone euro affiche de bonnes données conjoncturelles.
La production industrielle a nettement augmenté et le recul du chômage s’est poursuivi au cours des premiers mois
de l’année. De plus, l’évolution positive de l’indice des directeurs d’achat pour l’industrie indique également une
augmentation de la croissance économique européenne.
L’Allemagne, moteur de la croissance, continue de convaincre avec une augmentation de ses exportations par
rapport à l’an dernier et des chiffres de chômage très bas.
L’évolution économique a aussi été positive en Espagne et
en Irlande, états périphériques de la zone euro. Au milieu
du mois de mars, la Banque centrale européenne (BCE) a
apporté un soutien supplémentaire en annonçant de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire afin de raviver encore l’économie et d’augmenter l’inflation.
Evolution du marché des actions basées sur le CHF
Evolution du marché des obligations basées sur le CHF
110.00
110.00
100.00
105.00
90.00
100.00
80.00
95.00
70.00
12.2015
01.2016
Swiss Performance Index
DJ Stoxx 50 PRC Index
02.2016
03.2016
S&P 500 Index
TOPIX Index (Tokyo)
Au cours du premier trimestre, l’économie américaine a
envoyé des signaux contradictoires. L’industrie et la consommation des ménages ont connu une évolution inférieure aux attentes, alors que le commerce de détail et le
marché du travail ont été des moteurs de croissance, avec
Page 1 de 4
90.00
12.2015
01.2016
SBI Domestic AAA-BBB
EFFAS EUR GBI
02.2016
03.2016
EFFAS CHF GBI
EFFAS USD GBI
L’économie suisse a connu un développement d’une force
inattendue, stimulé essentiellement par le secteur manufacturier et la consommation des ménages. De plus, le taux
de chômage en Suisse est descendu de 3,8 à 3,7 pour cent,
fait surprenant. Néanmoins, le relèvement du taux plancher de l’euro continue de mettre à l’épreuve les entre-
prises suisses. C’est la raison pour laquelle l’évolution du
taux de change reste déterminante pour l’économie. La
Banque nationale suisse n’a pas adapté sa politique monétaire fin mars, mais elle a confirmé soutenir encore le franc
suisse, avec des rachats de devises supplémentaires si nécessaire.
L’économie japonaise, pour sa part, a connu une évolution
décevante au cours du premier trimestre. Les exportations
vers la Chine, son principal partenaire commercial, mais
aussi vers les États-Unis et la zone euro, sont en nette
baisse par rapport à l’an dernier. Les importations suivent
la même tendance. Cela s’explique essentiellement par
l’ambiance négative de l’économie japonaise. Les salaires
stagnent, les prix à la consommation augmentent à peine
et la population consomme moins. Malgré cela, le marché
du travail japonais évolue nettement mieux que dans les
autres pays industrialisés. Les économistes misent sur des
mesures supplémentaires de la part de la banque centrale
pour relancer l’économie. Celle-ci n’a pas modifié sa politique monétaire au premier trimestre, mais elle laisse ouverte la possibilité d’effectuer des mesures
d’assouplissement.
Les prix du pétrole et de l’or se sont envolés durant ce
premier trimestre. Cette tendance à la hausse pour le prix
du pétrole a été initiée majoritairement par les spéculations sur une limitation de l’exploitation par l’Organisation
des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Ceci pourrait
surtout donner un élan aux pays émergents qui ont souffert par le passé de la chute des cours. Le prix de l’or a atteint son plus haut niveau depuis un an. Cette réévaluation
s’explique surtout, d’après les économistes, par la perte de
valeur du dollar américain et le manque d’attrait des produits à taux d’intérêt. En raison des grandes incertitudes
qui règnent sur les marchés, les cours de l’or et du pétrole
pourraient rester très volatils.
Les marchés nationaux des obligations évalués sur le
«Swiss Bond Index» affichent quant à eux une hausse de
2,71%. Les obligations en EUR et celles en USD ont clôturé
en hausse de respectivement 3,88% et 0,84% (valeurs indiquées en CHF).
Dans ce contexte économique chahuté, le SMI a clos le
trimestre en recul de 11,46%, le Dow Jones américain accuse une baisse de 2,65% et l’indice européen DJ Euro
Stoxx 50 a reculé de 7,61% (valeurs indiquées en CHF).
Page 2 de 4
Sur le marché des devises, l’euro a clos avec une hausse de
0,35% et le dollar avec une baisse de 4,33%. De son côté, le
yen a terminé le trimestre en hausse de 2,46% (valeurs
indiquées par rapport au CHF).
er
Rendement du portefeuille (1 trimestre)
Au premier trimestre 2016, le portefeuille a réalisé une
performance négative de -1,11%.
Janvier et février ont terminé négativement avec respectivement -1,16% et -1,38%, alors qu’en mars le portefeuille a
pu atteindre une performance positive de 1,45% et compenser une partie du début négatif de l’année.
Parmi les catégories de placement, la plus grande partie de
la performance négative provient des actions, avec un recul de 5,48% au cours du trimestre sous revue et une contribution de -1,47% à la performance de l’ensemble du
portefeuille. Le groupe Actions Japon a enregistré la pire
performance parmi les actions avec -11,16%. Celles des
pays émergents ont en revanche augmenté de 3,51%, représentant ainsi le meilleur segment partiel des actions et
le seul à réaliser une performance positive, avec une contribution à 0,15% de la performance globale du portefeuille. La contribution négative la plus élevée (-0,57%)
provient du groupe Actions Suisse, avec un taux de 9,00%
en chiffres absolus.
Pour le trimestre sous revue, les obligations ont représenté
la meilleure catégorie de placement. Avec une performance absolue de 1,54%, elles ont contribué à la performance globale du portefeuille à 0,54%. Tous les segments
partiels ont affiché une hausse, excepté les emprunts convertibles Global dont la performance absolue a baissé de
2,28%, soit une contribution de -0,12% à la performance
globale du portefeuille. La meilleure contribution de
0,25%, revient à la position Obligations Credit 100, composée principalement d’obligations d’entreprise de l’espace
euro (couvertes en CHF). Sa performance absolue est de
3,21%. Les obligations d’entreprises US ont également ont
affiché une forte performance de 3,33%, soit une contribution de 0,21%.
Les positions Immobiliers (1,34%) et Hypothèques (0,54%)
ont terminé ce trimestre en terrain positif, avec une contribution respective de 0,14% et 0,04% à la performance
globale du portefeuille. Avec un taux de 0,11%, Immobilier
- Habitat Suisse a affiché la plus grande contribution parmi
les segments partiels. Sa performance absolue était de
1,73% en territoire positif. Seul le segment partiel Immobilier Global a affiché une meilleure performance, avec un
taux de 3,67% et une contribution de 0,02%.
La catégorie des placements alternatifs a contribué à la
performance globale du portefeuille à -0,34%, soit une
performance absolue de -1,80%.
Les chiffres absolus de la performance de cette catégorie
de placement sont largement répartis. Ils s’étendent de 4,47% (Private Equity) à 1,36% (Infrastructure). Outre Infrastructure, Insurance Linked Strategies, Senior Secured
Loans et CLO ont également conclu positivement le trimestre.
Le groupe Insurance Linked Strategies a réalisé la meilleure
contribution positive, à 0,04%. Ces titres ont enregistré
une performance absolue de 1,33%. Les Hedge Funds ont
réalisé la pire contribution négative, avec un taux de 0,38% et une performance absolue de -4,15%.
TTWR: True Time Weighted Rate of Return: performance d’un portefeuille
hors apports et sorties de capital sur la période considérée; depuis 2010, le
calcul repose sur des pondérations quotidiennes liées de façon géométrique.
MWR: Money Weighted Rate of Return: performance d’un portefeuille
compte tenu des apports et sorties de capital sur la période considérée.
Page 3 de 4
Portfeuille
Vita
Benchmark
Différance
01.2016
−1,16%
−1,19%
0,03%
02.2016
−1,38%
−0,95%
−0,43%
03.2016
1,45%
1,37%
0,09%
1° trimestre 2016
−1,11%
−0,79%
−0,31%
Année 2016 (TTWR)
−1,11%
−0,79%
−0,31%
Année 2016 (MWR net)
−1,17%
Structure des placements au 31 mars 2016
en %
Objectif
Minimum
Maximum
Stratégie
Actions Suisse
6,21
6,00
4,20
7,80
Actions Etranger
19,51
19,50
12,25
22,75
Actions (ensemble)
25,72
25,50
7,47
10,00
6,30
11,70
Obligations Etranger
28,10
26,00
18,20
33,80
Marché des capitaux (ensemble)
35,57
36,00
Immobilier Suisse
7,64
7,00
4,90
15,10
Immobilier Etranger
3,31
3,00
0,70
3,90
10,95
10,00
Hypothèques
6,75
8,00
5,60
10,40
Hypothèques (ensemble)
6,75
8,00
Private Equity
1,16
1,00
0,00
3,90
Hedge funds
8,99
10,00
7,00
13,00
Infrastructure
0,90
1,00
0,00
2,60
Senior Loans
3,88
4,00
2,80
5,20
Insurance Linked Securities
2,74
3,00
0,00
3,90
Collateralized Loan Obligation
0,82
1,00
0,00
1,30
18,49
20,00
Liquidités (ensemble)
2,15
0,50
0,00
5,00
Autres (ensemble)
0,37
Obligations Suisse
Immobilier (ensemble)
Placements alternatifs (ensemble)
Total
Fondation collective Vita
Hagenholzstrasse 60 | 8050 Zurich
Téléphone +41 44 317 10 70 | www.vita.ch
Page 4 de 4
100,00
100,00