Monsieur Philippe Schleicher PDG de GIAT Industries - La fnte

Conseil d’Administration & Rencontre au Ministère de la défense 15 février 2016
Monsieur Philippe Schleicher
PDG de GIAT Industries
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CA GIAT Industries
L’ordre du jour concernait ce point, un conseil qui n’a duré qu’une demi-heure, Noëlle VAN HEERDEN était venue pour
montrer l’importance que les salariés attachent à GIAT Industries et à sa gouvernance, même après les évolutions
récentes. La nomination d’un nouveau PDG de GIAT Industries, ancien Président de Nobelsport (groupe SNPE), PDG
de SME (groupe Safran), président de la société Héraklès jusqu’à présent. Un profil qui montre clairement où sont les
préoccupations de GIAT Industries désormais.
L’intervention de la CGT n’a porté que sur 3 points :
Les investissements à Eurenco :
Bergerac pour les charges modulaires, ce qui améliorera durablement la compétitivité du site ; l’état demande
un engagement de Nexter pour conforter cet investissement.
Sorgues pour le projet Phénix, sensé pérenniser l’outil national qui contribue à maintenir notre souveraineté dans
une matière stratégique, celle de la dissuasion nucléaire. Le bouclage n’est pas réalisé, le calendrier prévisionnel
est cependant en négociation avec le fournisseur en mars de cette année, et début des travaux juin.
Nos collègues de Karlskoga nous ont fait part de leurs inquiétudes face au silence de leur direction et à la faiblesse
de leur carnet de commande, le représentant de la DGA au conseil a promis de s’en informer auprès du DG
d’Eurenco, Dominique Guillet.
La gouvernance d’Honosthor
La CGT voulait obtenir quelques éclaircissements sur la gouvernance de la société de tête du groupe KMWNexter ; sur ce point malgré la réunion du conseil de surveillance d’Honosthor le 4 février, rien n’est éclairci.
Arrêté des comptes du groupe GIAT
Il y aura un comité d’Audit courant Mars pour un arrêté des comptes proposé en Avril, ce sera la première fois
que GIAT Industries consolidera les résultats de la société Honosthor.
Rencontre au ministère de la Défense
Pour faire suite à ce conseil, la CGT a rencontré les conseillers social et industriel du
ministre de la défense, la délégation était composée d’Hervé BAYLAC secrétaire général
fédéral, Jean-Pierre BRAT délégué syndical central Nexter et son adjoint Eric BRUNE et
du délégué syndical central d’Eurenco, Jérémy CAILLE.
Nexter
La GPEC à Nexter
La CGT a souligné combien la pratique de la GPEC à Nexter était décevante et combien nous étions devant de
sérieuses difficultés en production et en maintenance ce qui nous a conduit à parler de la nécessité de développer
une école des maintenanciers Nexter, plutôt qu’à se satisfaire simplement de recruter quelques anciens militaires
quand nous en avons besoin. Nous avons rappelé que nous voyons cet apport de compétence d’un bon œil mais que
cela devait s’accompagner d’intégrations en CDI d’intérimaires actuels et de recrutements d’apprentis.
Coopération RTD Nexter
Nous avons exposé les raisons de la nécessité d’améliorer la relation entre Nexter et RTD pour le succès des
programmes en coopération.
Armement de Petit Calibre
Nous avons insisté sur la nécessité que Nexter ne soit pas écarté du petit calibre à l’avenir alors que l’état doit choisir
une solution étrangère. Enjeu très important pour Tulle.
Diversification
Nous avons parlé de la nécessité de la diversification et particulièrement de la place que doit occuper Nexter dans les
métiers de démantèlement des matériels roulants.
Social
Nous avons abordé la question de la politique salariale qui depuis trop d’années traduit le manque de
considération pour les salariés de l’entreprise, la question de la pénibilité comme moyen d’accompagner la
formation des jeunes et le repyramidage des effectifs en production, la question de la situation des OSD, interdits
de retour au ministère de la Défense mais maintenus au gel des salaires et interdits d’indemnité de départ en retraite
à la différence des autres salariés de Nexter qui en bénéficient au titre de la convention collective.
Le ministère ne souhaite pas intervenir en ce domaine auprès du nouveau PDG, mais nous a longuement questionné
sur notre ressenti du dialogue avec le nouveau président, nous n’avons pas pu apporter beaucoup d’éléments, sinon
que nous avions été écoutés. Nous avons été questionnés sur nos relations avec nos collègues étrangers, nous
avons réaffirmé la nécessité de mettre en place un comité européen d’entreprise (CEE), meilleur moyen de
structurer un dialogue social au niveau du groupe, et de définir de nouveaux droits pour les élus et mandatés.
Eurenco
Climat social Eurenco
La délégation est longuement revenue sur le climat social au sein du groupe Eurenco, largement dégradé après la
renégociation de l’accord d’entreprise et la négociation salariale en 2015.
Sorgues
Nous sommes revenus sur le projet Phénix, le projet nous a été certifié comme toujours aussi essentiel, les difficultés
étant liées à une contractualisation juridique et financière compliquée. Nous resterons vigilants jusqu’au bout.
Bergerac
Il nous a été dit que l’Etat voulait s’assurer de l’engagement de Nexter à long terme, nous avons répondu qu’avant le
projet Kant nous étions dans le même groupe et contrôlé à 100% par l’Etat, la question ne se posait pas, nous
proposions alors l’intégration d’Eurenco plus avant. Nous avons proposé que Nexter se porte acquéreur d’Eurenco et
avons été invités à porter cette proposition au sein de Nexter.
Il est évident que la CGT demandera à rencontrer le PDG de GIAT Industries, dès la
parution du décret de nomination pour avancer et voir enfin clair sur les questions des
investissements industriels.
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