Les Liaisons dangereuses

Transcription

Les Liaisons dangereuses
REPRÉSENTATION
 2h45
THÉÂTRE
29 MAR.
30 MAR.
19:30 - 21:45
Théâtre de Cornouaille
19:30 - 21:45
Théâtre de Cornouaille
BILLET
Les Liaisons dangereuses
Pierre Choderlos de Laclos / Christine Letailleur
Dominique Blanc / Vincent Perez
Présentation
Désir, pouvoir, manipulation, Christine Letailleur s’invite dans les salons de l’aristocratie française du
XVIIIe siècle et adapte le sulfureux roman de Laclos. Sur le champ de bataille de la séduction et de
l’amour, elle convoque la comédienne Dominique Blanc, exquise et dangereuse marquise de Merteuil.
À ses côtés, Vincent Perez endosse le costume du séduisant et cynique Valmont.
Chef d’oeuvre du siècle des Lumières, le roman épistolaire de Laclos, publié en 1782, retrace avec une
férocité raffinée le duel pervers auquel se livrent deux aristocrates libertins. Envoyées, reçues, cachées,
dérobées, trouvées, données, les centsoixante- quinze lettres du roman construisent un récit haletant, riche
de rebonds et d’intrigues d’alcôves. Missives perfides, lettres d’amour enflammées, insinuantes ou directes
jusqu’à la brutalité, toutes dévoilent les rapports et les secrets des personnages. Comme les pièces d’un
échiquier, elles deviennent les armes du stratège Laclos qui manoeuvre jusqu’au dénouement tragique.
Au petit jeu du libertinage, le Vicomte de Valmont et la Marquise de Merteuil se livrent à une compétition
amicale et néanmoins acharnée : accumuler les conquêtes sans le moindre scrupule. Peu importent les
sentiments, seule la jouissance compte. Tant qu’ils s’entendent, ces deux-là vont, chacun de leur côté, de
succès en succès. Mais dès lors que la guerre commence entre eux, leur chute s’annonce.
D’une ironie et d’une cruauté sans égales, Les Liaisons dangereuses brillent à chaque page. Fascinée par
l’intelligence et le style de son auteur, Christine Letailleur adapte pour la scène le récit de ce combat qui porte
haut l’art du langage. « La langue est, ici, la sève même de l’oeuvre » confie-t-elle. Costumes d’époque, décor
épuré, fidèle à l’esprit et à la lettre de Laclos, elle nous entraîne dans les tourbillons du rapport amoureux.
Dominique Blanc, royale Merteuil, mène la guerre des sexes et des générations
dans cette mise en scène de Christine Letailleur qui fait mouche. TELERAMA
Distribution/Production
Texte Pierre Choderlos de Laclos Adaptation et mise en scène Christine Letailleur
Avec Dominique Blanc, Vincent Pérez, Fanny Blondeau, Stéphanie Cosserat, Julie Duchaussoy,
BILLET
Manuel Garcie-Kilian, Guy Prévost, Karen Rencurel, Richard Sammut, Véronique Willemaers
Scénographie Emmanuel Clolus, Christine Letailleur Lumières Philippe Berthomé, en collaboration avec
Stéphane Colin Costumes Thibaut Welchlin Son Manu Léonard Assistante à la mise en scène Stéphanie
Cosserat
Christine Letailleur est artiste associée au Théâtre National de Bretagne - Rennes
----Production déléguée Théâtre national de Bretagne - Rennes Coproduction Fabrik Théâtre / Compagnie
Christine Letailleur ; Théâtre de la Ville - Paris ; Théâtre national de Strasbourg ; Prospero (Théâtre national
de Bretagne - Rennes, Théâtre de Liège, Emilia Romagna Teatro Fondazione, Schaubühne am Lehniner
Platz, Göteborgs Stadsteatern, Théâtre national de Croatie/World Theatre Festival Zagreb, Festival d’Athènes
et d’Epidaure)
Presse
Dominique Blanc, royale Merteuil, mène la guerre des sexes et des générations dans cette mise en scène de
Christine Letailleur qui fait mouche.
Dans Les Liaisons dangereuses, la guerre des sexes est ouverte comme celle des vieux amants contre les
jeunes apprentis pleins d'illusions. Et c'est peut‐être cette deuxième guerre — des générations — sur toile de
fond politique où libertinage signifie aussi liberté de penser sans chape religieuse que Christine Letailleur
excelle à montrer. Car derrière les intrigants se contrôlant l'un l'autre par lettresrécits interposés se débattent
avec maladresse les jeunes amants. Cécile de Volanges et le chevalier Danceny sont les proies des premiers.
Dans toutes les coursives que recèle le beau décor (surtout quand il est bien éclairé), la distribution fait
admirablement entendre cela.
TELERAMA
Adapter et mettre en scène un roman, et qui plus est un roman épistolaire, n’est pas une entreprise aisée.
Avec Choderlos de Laclos, Christine Letailleur a, sans aucun doute, réussi son nouveau pari. [...] Le jeu de
Dominique Blanc (Mme de Merteuil) est un régal continu : nuances infinies de la voix, silences éloquents,
déplacements et gestes qui suggèrent sans jamais imposer. Du grand art et une grande dame, assurément !
LES TROIS COUPS
Sa mise en scène est enlevée, dynamique, terriblement vivante, nous faisant chavirer de la comédie au
drame, passant de la légèreté à la noirceur la plus totale. Les 2h45 de spectacle passent très vite et dès les
premières minutes, même si l’on en connaît le dénouement, le public est happé par cette diabolique intrigue
qui mêle domination, sentiments amoureux, érotisme. Il y a d’abord la magie de la langue, le bonheur des
mots, l’humour aussi, et le jeu des acteurs, dix sur scène tous excellents qui évoluent en costume d’époque,
dans un décor sobre et monumental à double niveau, qui leur permet d’apparaître, entrer, sortir, avec vivacité,
comme dans des tableaux.
Un vrai un coup de chapeau au duo libertin et machiavélique Merteuil‐Valmont, anciens complices et amants
devenus rivaux qui se livrent une guerre sans merci. La comédienne Dominique Blanc est magnifique, dans
l’art de la séduction, du complot, de la cruauté, en femme libre et jalouse, assoiffée de vengeance face à un
Vincent Perez, en séducteur invétéré, charmeur, qui met autant d’ardeur à séduire ses proies qu’à les perdre.
OUEST FRANCE
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