Cinéphilo 15 mai 2015 Woody Allen Crimes et délits
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Cinéphilo 15 mai 2015 Woody Allen Crimes et délits
Cinéphilo Vendredi 15 mai 2015 de 14h30 à 17h30 (salle polyvalente) Crimes et délits (Crimes and Misdemeanors, USA, 1989) Film de Woody Allen. Avec Martin Landau : Judah Rosenthal. Claire Bloom : Miriam. Anjelica Huston : Dolores. Woody Allen : Cliff. Mia Farrow : Halley. Sam Waterston : Ben. Scénario inspiré du roman de Fedor Dostoïvesky, Crime et Châtiment (Преступление и наказание). Thème : visages de la justice La séance sera animée par Silvana Rabinovitch, professeur de philosophie à la UNAM, autour des questions suivantes: - les sens de la justice - la morale: récompense ou châtiment - la vulnérabilité humaine et l’amour - la traduction entre littérature, cinema et philosophie: Kafka traduit par Woody Allen - le spectre de Job parcourant le film de Woody Allen - vérité de la fiction (Kafka et Woody Allen sur les traces du Midrash, à propos de la lettre de Walter Benjamin à Scholem sur Kafka). Ophtalmologue réputé et vieillissant, Judah Rosenthal cache à sa femme Miriam sa liaison avec Dolores, dont il supporte de moins en moins les exigences. Ne sachant à quel saint se vouer, il se confie à Ben, un rabbin, son patient et ami, menacé par la cécité. Celui-ci lui conseille de rompre. Mais Judah craint par-dessus tout les éclats de Dolores. Il demande à son frère, un truand, de liquider purement et simplement la jeune femme. Cliff Stern est un documentariste sous-employé, dont les quatre beaux-frères connaissent une carrière brillante. Alors qu'il entreprend un documentaire sur Lester, l'un d'entre eux, son destin croise celui de Judah... « Le plus juif, existentiellement juif, des films de Woody Allen. Des abîmes de souffrance y côtoient des montagnes d'humanité (…) tout est affaire de regard, dans ce film comme dans la vie. Puisque l'œil ne semble être nulle part, même dans la tombe, seule importe la conscience que l'on a de soi, des autres, du monde. Derrière le triomphe des apparences, des faussetés, du mensonge, Woody Allen dessine modestement, comme à tâtons, ce qui s'annonce comme une morale de la vérité. » (Vincent Remy)