13ème lettre-hebdo 2016-2017 Jeudi 24 Novembre SE

Transcription

13ème lettre-hebdo 2016-2017 Jeudi 24 Novembre SE
Consultez régulièrement le site du syndicat : http://www.se-unsa974.org les circulaires rectorales,
les parutions importantes au BO et au JO , l’actualité juridique, l’actualité sur les retraites etc…..
13ème lettre-hebdo 2016-2017 Jeudi 24 Novembre SE-UNSA 974
Bonjour,
Cette lettre est aussi disponible au format
au 1/7/2016: grilles salaires temps complet
Echelon/ Indice de traitement
PDF
temps partiel
indemnités diverses
Heures Supplémentaires
Sommaire
1- Actualités
2- Calendriers
3- Au BO-JO
4- Promotions d'échelon
5 -Concertation dans les EPLE : il faut "renforcer les marges de manœuvre des établissements"
6- Pisa 2015 n’évaluera pas les effets de la politique du quinquennat Hollande
7--La circulaire sur les missions des inspecteurs est-elle appliquée? Pas le pilotage académique (Snia-IPR)
8- Presse: Les programmes d’Alain Juppé et François Fillon pour les fonctionnaires
1- Actualités
Congés de Formation Professionnelle 2017-2018. La circulaire rectorale est parue elle est disponible
sur notre site avec les imprimés pour faire la demande. La date limite est fixée au 16 décembre. Le barème a
été légèrement changé par rapport à ce que nous annoncions suite au groupe de travail.
http://www.se-unsa974.org/mouvement/2d/conge_formprol.htm
Mouvement INTER-Académique Enseignant du 2nd degré ou CPE vous souhaitez changer d’académie,
stagiaire vous devez être affecté dans une académie à la rentrée 2017 ?
Le SE-Unsa est là pour vous accompagner tout au long des opérations (voir le suite...
http://enseignants.se-unsa.org/Muts-je-demande-le-suivi-personnalise-du-SE-Unsa
sur le site académique: http://www.se-unsa974.org/mouvement/2d/mouv_inter.htm
GIPA 2016 : Garantie Individuelle de Pouvoir d'Achat. Le décret pour la mise en paiement est paru en juin
dernier mais les instructions ministérielles ne sont toujours pas parvenues dans les rectorats, le paiement
n'interviendra qu'avec la paye de décembre. Rappel: pour bénéficier de la GIPA il ne faut pas avoir eu de
changement d'indice de traitement (donc pas eu de promotion) entre le 31/12/2011 et le 31/12/2015. Savoir si
vous pouvez bénéficier de la GIPA et connaître éventuellement son montant contactez nous par mèl.
2- Calendriers
Calendriers scolaires 2016-2017 : www.se-unsa974.org/calendriers/scolaire/cal2016-2017.pdf
Calendriers scolaires 2017-2020 : http://www.se-unsa974.org/calendriers/scolaire/2017-2020.htm
Calendrier prévisionnel des Commissions Paritaires
Ma
Ma
29/11/16
9h30 CCPA des personnels d’enseignement, d’éducation, d’orientation
- Avancement des MA et CDI- Transformation des CDD en CDI - les nouveaux contrats
29/11/16
14h30 CCPA des personnels de surveillance
J
J
V
L
Me
J
J
V
V
Ma
01/12/16
01/12/16
02/12/16
05/12/16
25/01/17
26/01/17
26/01/17
27/01/17
27/01/17
28/02/17
9h30
14h30
9h30
9h30
9h30
9h30
14h30
9h30
14h30
9h30
CAPA
CAPA
CAPA
CAPA
GTdes
GT
GT
CAPA
GT
GT
- Point sur les AESH - Point sur les affectations
des professeurs certifiés - Avancement d'échelon
de l’EPS
- Avancement d'échelon
des PLP
- Avancement d'échelon
des CPE
- Avancement d'échelon
personnels de type lycée - Vœux et barèmes inter académique
des CPE
- Vœux et barèmes du mouvement inter académique
des PLP
- Vœux et barèmes du mouvement inter académique
des PEGC
- Vœux et barèmes du mouvement inter-académique
de l’EPS
- Vœux et barèmes du mouvement inter académique
Règles applicables au mouvement intra-académique
3- Au BO-JO
BO n°43 du 24 novembre http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?pid_bo=35501
Enseignements primaire et secondaire
Application du protocole interministériel du 20 mai 2016 Développer les liens entre la jeunesse, la défense
et la sécurité nationale circulaire n° 2016-176 du 22-11-2016 (NOR MENE1631955C)
Actions éducatives Journée anniversaire de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises
et de l'État (9 décembre 2016) circulaire n°2016-181 du 22-11-2016 (NOR MENE1633646C)
Actions éducatives Développer et structurer les relations École-entreprise dès l'année scolaire 2016-2017 et
pour les années scolaires suivantes circulaire n° 2016-183 du 22-11-2016 (NOR MENB1633785C)
Baccalauréats général et technologique Langues étrangères et régionales pouvant faire l'objet d'épreuves de
langues vivantes note de service n° 2016-177 du 22-11-2016 (NOR MENE1632622N)
Mouvement du personnel
Nominations Présidents des jurys des concours externes, externes spéciaux, internes de l'agrégation et des
concours d'accès à l'échelle de rémunération des professeurs agrégés correspondants - session 2017
arrêté du 17-10-2016 (NOR MENH1600844A)
Nominations Présidents des jurys des concours externes, des troisièmes concours et des concours internes
du Capes ainsi que des concours correspondants du Cafep, du troisième Cafep et du CAER - session 2017
arrêté du 17-10-2016 (NOR MENH1600845A)
Nominations Présidents des jurys des concours externes, des troisièmes concours et des concours internes
du Capet ainsi que des concours correspondants du Cafep, du troisième Cafep et du CAER - session 2017
arrêté du 17-10-2016 (NOR MENH1600846A)
Nominations Présidents des jurys des concours externes et internes du CAPLP ainsi que des concours
correspondants du Cafep et du CAER - session 2017 arrêté du 17-10-2016 (NOR MENH1600847A)
Nominations Présidents des jurys des concours externe et interne de recrutement de conseillers principaux
d'éducation (CPE) - session 2017 arrêté du 17-10-2016 (NOR MENH1600849A)
Nomination
Présidents des jurys des concours réservés de recrutement de professeurs certifiés exerçant dans les
disciplines d'enseignement général et des concours réservés pour l'accès à l'échelle de rémunération des
professeurs certifiés des établissements d'enseignement privés sous contrat - session 2017
arrêté du 17-10-2016 (NOR MENH1600850A)
Informations générales
Recrutement Appel à candidature pour le recrutement d'inspecteurs généraux de l'éducation nationale
avis (NOR MENI1600838V)
4- Promotions d'échelon
Les CAPA de promotions d'échelons auront lieu le 1er décembre pour les Certifiés et les P EPS, le 2
décembre pour les PLP, le 5 décembre pour les CPE. Ces CAPA examineront les promotions possibles entre
le 1er septembre 2016 et le 31 août 2017, ceux qui seraient promus antérieurement à la de la CAPA
toucheront un rappel financier. L'effet financier de la promotion ne sera "visible" sur la fiche de paie qu'après
signature des arrêtés de promotions (vers février/mars 2017).
Des infos sur les promotions (méthode...):
www.se-unsa974.org/publications/lenseignant/special-promotions_2015.pdf
Ce devrait être la dernière CAPA où un rythme de promotion différent sera appliqué à la classe normale. Il est
prévu un rythme unique de passage d'échelon à l'avenir comme cela se passe déjà pour la Hors-Classe.
Merci de compléter le questionnaire ci-dessous afin de nous permettre de mieux suivre ta promotion.
Les éléments -note administrative + note pédagogique pour les enseignants, note administrative seule pour
les CPE- à prendre sont ceux actualisés au 1er Septembre 2016. Tu as dû signer une notice définitive avant
de partir en vacances de la Toussaint sinon tu peux les retrouver sur IProf.https://goo.gl/forms/oXWr69mUWw4ko4OD3
Une première étude des documents de travil transmis par le rectorat donnerait les barres suivantes (barres
provisoires)
CERTIFIES
Echelon
5
6
7
8
9
10
11
2016-2017
Grand choix
Grand Choix
Choix
Grand Choix
Choix
75,50
77,80
75,60
82,00
78,80
Grand Choix
Choix
Grand Choix
Choix
Grand Choix
Choix
84,00
81,30
86,30
83,40
87,50
84,80
Grand Choix
Choix
89,00
85,90
AG=7a EC=2a6m
AG=7a
AG=713a
EC=2a6m
AG=13a11m
AG=19a
AG=21a
critères départiteurs
en cas de barème égal
1- Ancienneté de grade AG
2- Ancienneté d'échelon
EC
3- Mode d'accès à
l'échelon
actuel (GC-CH-ANC)
4- Date de naissance
AG=20a
AG=17a
EC=2a8m
AG=21a6m
CPE
Echelon
5
6
7
8
9
10
11
2016-2017
Grand choix
Grand Choix
Choix
Grand Choix
Choix
Grand Choix
Choix
Grand Choix
Choix
19,10
18,80
18,50
19,50
18,95
19,90
20,00
20,00
20,00
Grand Choix
Choix
Grand Choix
Choix
20,00
20,00
20,00
20,00
dep
AG=11a
AG=15a
AG=14a
AG=18a EC=3a
1975
AG=15a
AG=18a
AG=18a
Précision: les promotions d'échelon à la Hors Classe et à la Classe Exceptionnelle qui sont "automatiques"
(même rythme de passage à l'échelon supérieur) doivent aussi être "entérinées" en CAPA ce qui explique un
certain retard pour ceux qui devaient être promus au 1er septembre dernier, le rappel financier sera calculé à
partir de la date effective de la promotion.
5 -Concertation dans les EPLE : il faut "renforcer les marges de manœuvre des
établissements"
"Toute approche de la concertation par la contrainte doit être évitée, il faut au contraire renforcer les marges
de manœuvre des établissements en faisant confiance à l’intelligence collective des acteurs", estiment
l’IGAENR et l’Igen dans un rapport sur "Les mécanismes de concertation dans les établissements publics et
privés sous contrat", mis en ligne mi-novembre 2016. Pour les inspections, la qualité de la concertation repose
sur les chefs d’établissement qui devraient par conséquent être mieux formés pour "l’exercice managérial" de
leur fonction. Les inspections générales constatent que les établissements sont "le lieu d’une réelle
concertation entre les acteurs, dès lors qu’elle est centrée sur leurs besoins et leurs projets". Mais les projets
d’établissement et les contrats d’objectifs, "trop souvent désincarnés", sont "loin de remplir le rôle fédérateur
qu’on leur prête".
Dans leur rapport sur "Les mécanismes de concertation dans les établissements publics et privés sous
contrat" daté d’août 2016, l’IGAENR et l’Igen constatent que "la concertation dans les EPLE est considérée
par tous les acteurs de l’établissement comme une composante indispensable au bon fonctionnement". Il y a
une "conscience collective que la concertation est une modalité déterminante du climat de travail et donc de la
réussite des élèves, bien au-delà d’une obligation liée aux réformes institutionnelles".
il faut des équipes stables
L’analyse des inspections générales montre que "les différences structurelles entre établissements impactent
moins la concertation que les modalités de sa mise en œuvre". Les IG constatent que la configuration des
locaux, souvent "mal pensée" pour favoriser la rencontre, le dialogue et le bien‐être, peut être une "source de
difficultés". Plus que la taille de l’établissement, "c’est le niveau de stabilité des équipes qui est facteur de
développement de la concertation".
Dans les établissements en éducation prioritaire, les possibilités de concertation sont accrues mais ceux-ci ont
des problématiques communes avec les autres établissements. En revanche, la concertation s’organise "plus
naturellement" dans les Segpa et les ateliers de l’enseignement professionnel. Les auteurs observent des
différences entre établissements publics et privés mais aussi "beaucoup de points de convergence".
Les recommandations des inspections générales
-Revoir la formation des chefs d’établissement pour mieux professionnaliser l’exercice managérial de la
fonction de direction
Le rôle central du chef d’établissement
Le mode de management du chef d’établissement constitue un "élément fondamental pour la qualité de la
concertation", affirme le rapport. Les modes de pilotage doivent être "plus collaboratifs qu’injonctifs et reposer
sur la relation de confiance entre une équipe de direction et les membres de la communauté scolaire".
La mission considère que toute approche qui consisterait soit à "passer en force", sans concertation, soit à
vouloir la formater par une approche purement statutaire ou réglementaire serait "contre-productive".
-Accorder à chaque établissement la liberté de définir ses instances au-delà de celles institutionnelles du
conseil d’administration, du conseil pédagogique et du conseil école‐collège.
-Permettre à l’équipe de direction de désigner les "référents"
Pas trop d’instances mais avec des membres reconnus
Les inspecteurs généraux observent qu’un "trop grand nombre d’instances constitue un obstacle à la
concertation", notamment en REP.
Les instances qui fonctionnent bien sont celles composées de coordonnateurs de discipline "reconnus par
leurs pairs et les référents", avec des ordres du jour connus à l’avance, où les enseignants sont force de
proposition. Ces instances doivent être "un lieu de développement et de confrontation des réflexions
pédagogiques liées ou non aux réformes et pour l’articulation vie scolaire/enseignement".
-Tester la création de "professeurs responsables de niveau" pour renforcer les liens entre la salle des
professeurs et la direction
-Renforcer les capacités d’organisation des équipes éducatives, en laissant "une plus grande souplesse aux
établissements et par un abondement des budgets d’indemnités pour missions particulières".
-Mieux structurer les équipes de vie scolaire
-S’appuyer sur le numérique pour favoriser le travail en équipe
-S’appuyer sur "les fonctions relais, professeurs principaux, coordonnateurs de discipline, enseignants
référents, etc." qui sont "au croisement des instances de concertation et de la concertation informelle".
favoriser la concertation informelle
Les inspecteurs généraux plaident pour le développement de "la concertation informelle". Il faut pour cela
aménager des lieux de rencontre, placer les temps de concertation au cœur de l’organisation générale de
l’établissement et revoir l’équipe de direction.
Celle-ci gagnerait à "associer CPE, directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques,
secrétaire de direction et à reconnaître pleinement le rôle d’adjoint au chef d’établissement du gestionnaire, en
capacité alors de mobiliser les équipes techniques et de gestion autour de projets communs".
-Abandonner un pilotage institutionnel trop formel par les projets d’établissement et les contrats d’objectifs au
profit d’une reconnaissance claire de la responsabilité de l’équipe éducative d’élaborer son projet et ses
stratégies.
Quelles instances de concertation ?
Pour les inspecteurs généraux, les instances de concertation "doivent répondre aux besoins de cohérence des
différentes catégories d’acteurs". Ils jugent ainsi que le projet d’établissement et le contrat d’objectifs sont
plutôt "des objets ponctuels de concertation" qui ont "des effets peu structurants". L’identité de l’établissement
est une composante qui peut "s’avérer déterminante pour l’esprit d’équipe, dans le public comme dans le
privé".
"Le suivi des élèves et l’accompagnement personnalisé" constituent "deux sujets en émergence" et pour
lesquels "la concertation s’avère fluide et réelle". Les inspecteurs généraux notent aussi que la cohérence des
pratiques pédagogiques et plus précisément les modalités d’évaluation des élèves sont un objet de réflexion
collective fréquent. L’organisation pédagogique et l’utilisation de la DHG sont des objets de concertation dans
le secteur public, alors que c’est plus une information venant du chef d’établissement dans le privé.
les instances actuelles fonctionnent-elles bien ?
Les conseils de classe et les conseils d’enseignement constituent de "véritables instances de
concertation, malgré leurs limites". Le conseil de classe par exemple "permet au moins des diagnostics
partagés". Concernant le conseil pédagogique, il s’agit d’un "levier reconnu" qui présente "des pratiques
hétérogènes et des réussites significatives". Le conseil pédagogique est devenu ainsi une instance
"essentielle à la vie de l’établissement, plus encore que les instances décisionnelles du conseil
d’administration et de la commission permanente".
Ils jugent que la "cellule de veille" (ou commission de suivi), est un "outil précieux encore insuffisamment
institué", dont l’efficacité fait l’unanimité lorsque le rythme des réunions répond aux besoins. En revanche, les
conseils d’élèves sont des espaces de concertation "trop peu exploités" dans les lycées. Du côté parents
d’élèves, la concertation avec les parents "peine à s’affirmer", du fait de la difficulté, pour leurs représentants,
d’établir le lien avec l’ensemble des parents. Ils notent en général, de bonnes relations entre délégués de
parents et directions, mais "parfois plus difficiles" avec les enseignants mais surtout la difficulté pour les
parents à exprimer des points de vue collectifs au-delà du cas de leur enfant. La participation et le rôle des
parents sont nettement plus importants dans l’enseignement privé.
6- Pisa 2015 n’évaluera pas les effets de la politique du quinquennat Hollande
"Les résultats de Pisa ne tiennent pas de la magie : ils reflètent seulement les efforts fournis par le pays",
affirme Andreas Schleicher, directeur de cette enquête de l’OCDE, lors d’un entretien. Quelques semaines
avant la publication des résultats l’enquête de Pisa 2015, il prévient : "l’impact des réformes amorcées depuis
2012 ne sera pas visible car les données ont été collectées en 2015". Le directeur de Pisa revient sur les deux
nouveautés introduites lors de cette édition et sur le rapport que la France entretient avec l’enquête. "Les
professionnels de l’éducation y accordent désormais de l’importance, enseignants comme chefs
d’établissements." Concernant le système éducatif français, il préconise "davantage de différenciation entre
enseignants" et "une plus grande cohérence entre les défis et les ressources".
Q : Les premiers résultats de Pisa 2015 seront rendus publics le 6 décembre. Ils porteront sur la
culture scientifique, la lecture et les mathématiques. Parmi les nouveautés de cette session, des tests
sur ordinateur pour les élèves. Qu’est-ce que cela apporte ?
Andreas Schleicher : Cela a été expérimenté dès Pisa 2012 et généralisé pour l’édition 2015. Nous
cherchons à savoir si les élèves savent se servir de leurs connaissances de manière créative. Il est très
compliqué d’évaluer de telles compétences sur papier, où l’on peut seulement juger de la réponse. Or, en
sciences, il est important que les élèves aient une démarche scientifique, qu’ils pensent comme des
chercheurs. Sur l’ordinateur, les élèves peuvent tester des choses. L’un des buts de Pisa est d’évaluer leurs
compétences dans des situations de la vie réelle.
Cette transition a lieu en 2015 mais nous l’avons préparée en 2012 et 2014 en organisant des tests sur papier
et sur ordinateur, afin de nous assurer que leurs résultats sont bien comparables.
Q : Deuxième nouveauté, la capacité à résoudre un problème de manière collaborative est évaluée.
Pourquoi ce choix a-t-il été fait ?
Andreas Schleicher : À l’école, les élèves s’asseyent derrière leur bureau, travaillent seuls et sont évalués de
manière individuelle. Or, dans le monde de l’entreprise, nous travaillons en équipe et communiquons avec des
personnes très différentes. Nous souhaitons donc évaluer dans quelle mesure les élèves de l’OCDE sont
capables de résoudre des problèmes à plusieurs. La pédagogie de projet, ainsi que l’interdisciplinarité, sont
désormais assez répandues dans les autres pays de l’OCDE. Plusieurs changements méthodologiques
techniques sont également introduits cette année car la recherche avance.
Q: En 2014, des chercheurs et des professeurs du monde entier se sont associés dans une pétition car
ils estiment que cette étude, qui donne lieu à des classements, encourage le personnel politique à
prendre des mesures de court terme. Cette pétition a-t-elle eu des conséquences sur la manière dont
Pisa est construit ou rendu public ?
Andreas Schleicher : Pisa n’est pas un produit fini et nous révisons régulièrement sa méthodologie ainsi que
ses objectifs. Cette critique selon laquelle Pisa encourage les politiques de court terme n’est pas fondée. Je
crois même que notre étude a un effet inverse. Pisa a aidé les pays à se comparer. Lorsque des réformes
sont introduites en France, Pisa donne la possibilité de savoir quels en ont été les effets dans d’autres pays.
Aujourd’hui, en France, Pisa est pris au sérieux et fait réagir.
Q : En comparaison d’autres pays de l’OCDE, la France attache-t-elle beaucoup d’importance à Pisa ?
Andreas Schleicher : Lors des premières enquêtes Pisa en 2000, les résultats étaient peu discutés en
France. Certaines personnes pensaient même que le problème résidait dans les tests, dans la méthodologie !
Aujourd’hui, c’est différent : Pisa est pris au sérieux et fait réagir. Les professionnels de l’éducation français y
accordent désormais de l’importance, enseignants comme chefs d’établissements. Ils veulent comprendre et
apprendre de ce qui est mis en place ailleurs. C’est bon signe.
Le poids donné à Pisa diffère beaucoup d’un pays à l’autre. L’Allemagne, la Pologne ou encore le Japon et
Singapour lui donnent de l’importance. Le Mexique, les Pays-Bas sont très actifs dans les débats autour de
Pisa et regardent ce que font les autres. Les grands pays, tels que les États-Unis mais aussi la France, sont
davantage tournés vers ce qu’il se passe chez eux.
Q : Diriez-vous qu’en France, certaines réformes, comme celle du collège, ont été inspirées par les
résultats de l’étude Pisa ?
Andreas Schleicher : Oui, la pédagogie de projet, par exemple, correspond bien à ce que d’autres pays de
l’OCDE, qui ont de bons résultats à l’enquête Pisa, ont mis en place. De manière plus générale, l’instruction,
en France, était dominée par le contenu des connaissances. La connaissance épistémologique n’était pas
tellement prise en compte. Or nous observons un changement assez profond dans l’instruction : apprendre à
raisonner comme un scientifique ou encore apprendre à distinguer ce qui relève de la croyance et de la
science.
Il est beaucoup plus important d’investir dans la formation des enseignants que dans la taille des
classes
Q: Quel regard portez-vous sur le système éducatif français ?
Andreas Schleicher : Si l’on regarde le niveau de dépenses consacré à l’éducation et ses résultats, le ratio
n’est pas bon. Pour les élèves d’un milieu privilégié, l’école française est bonne. Si l’élève est issu d’un milieu
non privilégié, sa performance sera bien pire que ce qui est observable dans bien des pays. Prenons
l’exemple de la province de Shanghai en Chine : selon Pisa 2012, les 10 % d’élèves les plus pauvres
enregistrent des performances aussi bonnes que la moyenne des élèves français.
Le système éducatif de Shanghai est en mesure d’attirer les meilleurs enseignants dans les écoles les plus
difficiles. Les meilleurs chefs d’établissements sont aussi dans ces endroits car ils acceptent la difficulté. En
France, c’est le contraire : plus un enseignant a de l’expérience, plus il est en mesure de choisir où il souhaite
travailler. Les jeunes diplômés sortant de l’université sont, eux, nommés dans les écoles difficiles.
La question de l’investissement se pose également. Il est beaucoup plus important d’investir dans la formation
des enseignants que dans la taille des classes, même si le personnel politique et les parents aiment les petits
effectifs. Il est nécessaire d’assurer aux enseignants un environnement de travail dans lequel ils sont
soutenus, où ils disposent de ressources et de temps. À Singapour, par exemple, les enseignants disposent
de 100 heures de formation professionnelle par an. Au Japon, chaque semaine, un enseignant est hors de sa
classe : il travaille avec ses collègues afin d’identifier des bonnes pratiques, etc. Ils travaillent plus mais
assurent moins d’heures devant les élèves.
Les chefs d’établissements ne disposent pas de la capacité à guider leur équipe. Ils ne gèrent pas les
enseignants mais un bâtiment.
Q : Quel bilan faites-vous du quinquennat de François Hollande en matière d’éducation ?
Andreas Schleicher : Je ne parlerais pas d’une transformation du système et je pense qu’il est nécessaire de
donner davantage d’autonomie aux personnels. Lorsque je rencontre des enseignants et des chefs
d’établissements français, je trouve que leur niveau de motivation est plus élevé que dans bien d’autres pays.
En revanche, je n’ai pas l’impression que leur soient données des conditions de travail satisfaisantes, ni qu’ils
sont soutenus pour qu’ils puissent s’impliquer dans leur métier. Le système éducatif français n’est pas assez
personnalisé. Les chefs d’établissements ne disposent pas de la capacité à guider leur équipe. Ils ne gèrent
pas les enseignants mais un bâtiment. Or je pense qu’il est nécessaire qu’ils aident les enseignants à grandir
dans leur profession, à construire un environnement de travail collaboratif.
Je constate également que dans de nombreux systèmes éducatifs dont les performances sont bonnes, les
enseignants et les élèves sont beaucoup plus proches. Les premiers ne font pas que les éduquer, ils sont là
pour les aider à grandir, ils personnalisent les modes d’apprentissage. En 2012, les résultats Pisa pour la
France en mathématiques et en sciences sont convenables, la France se situe dans la moyenne. En
revanche, lorsqu’on s’intéresse au bien-être des élèves, aux compétences sociales, à l’intégration des enfants
d’immigrés, la France enregistre de très faibles résultats.
Davantage de différenciation entre enseignants est nécessaire en France
Q : Que préconisez-vous alors ?
Andreas Schleicher : La France doit mieux utiliser ses ressources, en s’assurant par exemple qu’il y ait une
plus grande cohérence entre les défis et les ressources. Elle doit attirer les meilleurs enseignants et les plus
expérimentés dans les zones difficiles. D’autre part, davantage de différenciation entre enseignants est
nécessaire en France : au lieu de traiter les enseignants exactement de la même manière, il est nécessaire de
reconnaître que certains contribuent de manière plus importante.
Q : Avez-vous prévu d’autres changements pour les prochaines enquêtes Pisa ?
Andreas Schleicher : L’année prochaine, en 2017, Pisa s’intéressera aux compétences sociales, à la
résolution collaborative de problèmes, aux compétences financières et publiera une étude sur le bien-être des
élèves. Pour Pisa 2018, nous travaillons sur des compétences globales telles que la capacité des élèves à
appréhender différentes cultures, différents points de vue, etc. Ces tests comprendront une composante
cognitive, affective - les attitudes -, des compétences, et la question des valeurs, notamment autour de la
question de la dignité humaine. À l’avenir, Pisa devra également évaluer la capacité des élèves à inventer des
solutions, des technologies, dans un monde inconnu. Aujourd’hui les systèmes éducatifs sont très bons pour
préparer à la vie d’hier.
Le parcours d’Andreas Schleicher
Andreas Schleicher travaille à l’OCDE depuis 1994. Il est actuellement directeur de la Direction de l’éducation
et des compétences et conseiller spécial du Secrétaire général, chargé de la politique de l’éducation, au sein
de l’Organisation de coopération et de développement économiques.
Andreas Schleicher a obtenu un master de mathématiques à Deakin University en Australie et est diplômé de
physique de l’université d’Hambourg.
En 1989, il rejoint l’Association internationale pour la réussite en matière d’éducation (IEA), où il occupe la
fonction de directeur de l’analyse. L’IEA mène entre autres l’enquête Timss, qui sera publiée le 29 novembre
prochain.
Andreas Schleicher est professeur honoraire de l’université de Heidelberg (Allemagne)
7- La circulaire sur les missions des inspecteurs est-elle appliquée? Pas le
pilotage académique (Snia-IPR)
En décembre 2015, la circulaire relative aux missions des IEN et des IA-IPR a défini 3 missions : inspection,
évaluation, formation. Près d’un an après sa publication, est-elle appliquée ? Comment s’articule-t-elle avec la
transposition du protocole PPCR pour les enseignants ? Pour Alain Marie, trésorier national du Snia-IPR, les
pratiques d’accompagnement consacrées par la circulaire de 2015 et le PPCR des enseignants sont "déjà
ancrées". Mais l’inclusion des inspecteurs dans le pilotage académique, prévue par le 2e point de la circulaire,
n’est pas mise en place. Alors que la charge de travail est déjà "considérable", le PPCR des enseignants va
demander aux inspecteurs de réaliser 50 inspections par an, rapporte Alain Marie, soulignant que les IA-IPR
sont en attente d’une revalorisation de leur carrière.
Q : La circulaire de 2015 liste notamment les missions des IA-IPR et IEN : inspection, évaluation et
formation. Près d’un an plus tard, comment ce texte est-il appliqué ?
Alain Marie : La circulaire consacre des pratiques d’évaluation déjà ancrées depuis plusieurs années dans le
métier de l’inspecteur. Nos missions vont au-delà de l’image caricaturale de l’inspection. Nous n’avons pas
attendu la parution de cette circulaire pour être dans l’accompagnement. Ainsi dans le 2nd degré, les IA-IPR
sont très présents dans la formation initiale des professeurs stagiaires, en lien avec les Espé et dans la
formation continue des enseignants. Bien que l’inspection soit actuellement en lien avec la notation, elle a
toujours intégré une dimension d’accompagnement et de conseil au travers des entretiens qui suivent
l’observation dans la classe.
Mais, outre la mission d’inspection, d’évaluation et de formation, la circulaire comporte également un
deuxième point, consacré au rôle des inspecteurs dans le pilotage des académies. C’est un axe essentiel pour
le Snia-IPR Unsa. Nous sommes en attente de sa mise en œuvre effective dans plusieurs académies. Les
recteurs doivent associer davantage les inspecteurs aux comités de direction des académies. C’est
absolument nécessaire car ils sont les détenteurs de l’expertise pédagogique. L’organisation dans les
académies est actuellement diverse. Elle prend appui sur le décret sur la gouvernance académique de
janvier 2012 qui se traduit par une inclusion plus ou moins marquée des IA-IPR dans le pilotage. Il y a encore
une marge de progression importante pour atteindre ce deuxième objectif fixé par la circulaire de
décembre 2015.
Q : L’accompagnement des enseignants par les inspecteurs auquel vous faites référence prend
justement une dimension nouvelle dans le cadre de la transposition du protocole PPCR pour les
enseignants. Comment accueillez-vous cette évolution ?
Alain Marie : Nous y sommes favorables. Les critères d’évaluation des enseignants nous conviennent,
d’autant plus que la maîtrise des savoirs didactiques relève de notre responsabilité. Le regard croisé entre le
chef d’établissement et l’inspecteur est également intéressant. Au final, les recteurs auront à désigner les
personnels bénéficiant d’un avancement accéléré d’échelon. Ils s’appuieront en priorité sur les IA-IPR qui sont
les mieux à même de connaître tous les enseignants de leur discipline. La manière dont les rendez-vous de
carrière vont être organisés va donner une place renforcée à l’accompagnement.
Mais le changement se situe surtout au niveau de la note pédagogique, qui était déterminante pour les
avancements de carrière et pouvait être parfois contestée. En outre, tous les enseignants ne pouvaient pas
être évalués selon le même rythme d’inspection. Le nouveau dispositif devrait être plus équitable.
Cette réforme de l’évaluation des enseignants va accroître la charge de travail des IA-IPR. Selon les
évaluations du ministère, cette seule tâche impliquera 50 inspections en moyenne par an pour chaque IA-IPR.
De tous les corps d’inspection, c’est celui des IA-IPR qui a la charge la plus importante. Les plans de travail
académiques devront prévoir ce temps de travail dédié aux rendez-vous de carrière. Le ministère a annoncé à
notre satisfaction la création de 50 postes d’IA-IPR (annoncée dans le cadre des discussions sur le PPCR.
L’effort fait en 2017 devra être reconduit ; une estimation met le besoin à plus de 120 postes pour inspecter
tous les professeurs concernés par le PPCR.
Q : Quel est votre constat sur les conditions de travail actuelles des IEN et IA-IPR ?
Alain Marie : Le Snia-IPR a conduit une enquête sur les conditions de travail qui montre que la charge de
travail des IA-IPR est considérable. Elle s’est alourdie ces dernières années, notamment avec la réforme du
collège. Certains collègues sont en situation de stress assez marqué, voire d’épuisement professionnel.
Beaucoup d’académies ont fait des efforts sur les moyens matériels pour améliorer les conditions de travail,
notamment en termes de locaux et de matériel informatique. Mais dans certaines d’entre elles, les conditions
de travail restent dégradées. C’est un travail à poursuivre avec les secrétaires généraux des académies
concernées.
Cette enquête montre également que les inspecteurs sont en attente d’une véritable reconnaissance de leur
travail, et notamment d’une revalorisation significative de leur carrière. Aujourd’hui les conditions de
rémunération des IA-IPR ne sont pas attractives. Ce manque d’attractivité a été amplifié par la revalorisation
obtenue par les enseignants dans le cadre du PPCR. Les grilles indiciaires étant ainsi améliorées, le Snia-IPR
demande la réouverture des négociations pour les IA-IPR.
8- Presse: Les programmes d’Alain Juppé et François Fillon pour les
fonctionnaires
Tout au long de la semaine, la rédaction d’Acteurs publics revient sur les points majeurs des
programmes des deux finalistes de la primaire de la droite et du centre, François Fillon et Alain Juppé.
Entre suppressions de postes, allongement de la durée du travail et rétablissement du jour de carence,
focus sur les propositions touchant l’avenir de la fonction publique.
L’avenir de la fonction publique est un axe fort des programmes des deux finalistes de la primaire de la droite
et du centre, François Fillon et Alain Juppé, qui s’affronteront au second tour dimanche 27 novembre.
Respectivement crédités de 44,2 % et de 28,5 % des voix, le député de Paris et le maire de Bordeaux ont,
tout au long de la campagne, porté de nombreuses propositions pour le secteur public. La rédaction d’Acteurs
publics en fait l’analyse.
Suppressions de postes. Depuis des semaines, les deux prétendants à l’élection présidentielle se livrent à
une véritable surenchère sur le nombre d’emplois à supprimer dans la fonction publique. Pour ramener de 56
à 49 % le poids de la dépense publique dans le PIB, l’ancien Premier ministre François Fillon entend ainsi
réduire de 500 000 postes le nombre d’emplois de fonctionnaires alors que le maire de Bordeaux, Alain
Juppé, souhaite baisser les effectifs de “250 000 à 300 000 postes” au moyen notamment du nonremplacement de départs à la retraite.
Une guerre des chiffres qui a atteint son paroxysme à l’occasion du dernier débat télévisé avant le premier
tour de la primaire de la droite et du centre, jeudi 17 novembre. À cette occasion, François Fillon et Alain
Juppé se sont livrés à une véritable passe d’armes sur la question, le maire de Bordeaux estimant impossible
à réaliser la proposition de son concurrent.
“Prenons l’exemple de ce que propose François Fillon pour la fonction publique. Par exemple,
600 000 suppressions de postes de fonctionnaires en cinq ans [c’est bien 500 000 que promet l’ancien
Premier ministre de Nicolas Sarkozy, ndlr], c’est juste pas possible, a déclaré Alain Juppé lors du débat. Cela
voudrait dire que sur cinq ans, on ne recrute absolument personne dans la fonction publique.”
Temps de travail des fonctionnaires. L’heure est à la hausse pour les deux finalistes de la primaire de la
droite et du centre. François Fillon propose d’augmenter le temps de travail des agents publics à 39 heures
hebdomadaires, contre 35 actuellement, “ce qui représentera un gain de temps de travail d’environ 10 %”,
affirme-t-il dans son programme.
Sans pour autant donner de chiffres sur le sujet, le maire de Bordeaux souhaite lui aussi voir le temps de
travail augmenter dans le secteur public. Et ce à l’issue de négociations entre les employeurs et les
représentants des fonctionnaires et avec des modalités différentes d’une fonction publique à l’autre et selon le
métier exercé. “Des hausses de rémunération en contrepartie de l’augmentation de la durée de temps de
travail devront résulter de gains de productivité issus de la modernisation des administrations et de la
réduction des effectifs”, ajoute Alain Juppé dans son ouvrage programmatique Cinq ans de pouvoir, paru en
mai dernier aux éditions JC Lattès.
Flexibilité du statut et modernisation. Les deux candidats semblent s’accorder sur le principe d’une plus
grande flexibilité du statut des fonctionnaires. Alain Juppé veut ainsi faciliter l’embauche des contractuels dans
les missions non régaliennes. Une opinion partagée par François Fillon et ce “de façon à limiter les
recrutements de fonctionnaires sous statut aux missions dont la nature et la durée le justifient”.
S’il prévoit le maintien du statut des fonctionnaires, Alain Juppé le fait à condition “de réaffirmer et de mettre
en œuvre les très fortes contreparties qui vont avec”, a-t-il affirmé dans son ouvrage, promettant que les
textes qui prévoient des possibilités de licenciement pour insuffisance professionnelle ou refus de poste en
cas de réorganisation seront davantage utilisés.
Jour de carence. Alain Juppé et François Fillon proposent également de revenir sur le sujet épineux du jour
de carence dans la fonction publique. Sur ce point, François Fillon souhaite réintroduire un jour de carence en
cas d’arrêt maladie alors qu’Alain Juppé propose d’en instaurer deux dans l’ensemble des fonctions publiques,
et ce “afin de lutter contre l’absentéisme, qui est plus important que dans le secteur privé”. Pour rappel,
l’abrogation du jour de carence, à compter du 1er janvier 2014, avait fait repartir à la hausse le nombre d’arrêts
de courte durée, dans les collectivités locales notamment, soulignait la Cour des comptes dans son rapport
annuel sur les finances publiques locales.
Harmonisation des régimes de retraite. Les deux finalistes sont d’accord sur ce point : l’âge légal de départ
à la retraite doit être porté à 65 ans. “Dans un souci de justice et d’équité entre les Français”, l’ancien Premier
ministre de Nicolas Sarkozy entend inscrire dans la Constitution l’égalité des régimes sociaux de retraite, et ce
tout en appelant à un référendum. Le maire de Bordeaux propose, de son côté, que tous les fonctionnaires
recrutés à partir de 2018 soient affiliés au régime général de retraite et aux caisses de retraite
complémentaires, comme les salariés du secteur privé.