NV 28-03-2013

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NV 28-03-2013
Direction de l’Observation et de la Programmation
NOTE DE VEILLE
DU SECTEUR ENERGETIQUE ET MINIER
(Informations du 28 mars 2013)
Raffinerie en Lybie
ENERGIE
La France en tête de la course au bas carbone, la Chine gagne du terrain
(Source FeedDemon)
La France a l’économie la moins carbonée des pays du G20 grâce au nucléaire. Derrière elle,
on trouve des pays asiatiques, dont la Chine, de plus en plus performants dans les énergies
renouvelables.
Champagne ! Ce n’est pas tous les jours que la France se situe en tête d’un classement (à connotation positive) des pays du G20. Il s’agit du Low-Carbon Competitiveness Index* (Indice de compétitivité bas-carbone), réalisé par le think-tank australien The Climate Institute. Cet index mesure 19 critères
allant des investissements dans les énergies renouvelables aux modes de transport, en passant par
l’éducation.
La place de l’Hexagone n’est pas surprenante. La France est en pole position depuis 2009, première
date de la parution de l’index, grâce à son parc nucléaire peu émetteur de CO2. Suivent en peloton
serré le Japon, la Chine et la Corée du Sud. Pour John Connor, président du Climate Institute, "il est
clair que le centre de gravité des énergies propres bascule vers l’Asie". La Chine a fait un bond remarquable, passant de la 7e à la 3e place grâce à l’installation massive d’éolienne sur son territoire
(36 éoliennes par jour) et à une exportation importante de panneaux solaires.
Juste derrière la Corée du Sud, le Royaume-Uni vient à la 5e place. L’Allemagne, fer de lance de la
transition énergétique en Europe, recule d’une place en 6e position. L’autre recul notable est celui des
Etats-Unis, qui passent de la 9e à la 11e place, en particulier à cause d’une baisse des investissements dans les énergies renouvelables. Ce classement indicatif, à défaut d’être exhaustif, est surtout
l’occasion pour John Connor de rappeler la conviction du think-tank : "Une importante marge de compétitivité dans le monde se situera au niveau du carbone et de la productivité énergétique. Les pays
ratant cet objectif en subiront les conséquences."
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PETROLE
Pétrole: calme relatif pour les prix des barils.
(Source FeedDemon)
Ce midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le Brent de mer du Nord livrable en mai demeurait sans direction à 109,7 dollars (+ 0,1%), de même que le WTI américain de même
échéance à 96,7 dollars.
Si le cours du Brent semble avoir trouvé ces derniers jours ses marques autour des 110 dollars, on
notera que le cours du WTI est mieux orienté et se traite d'ailleurs non loin de ses plus hauts niveaux
en plus d'un mois. L'écart entre les prix des deux barils est d'ailleurs encore à proximité, sinon audessous des 13 dollars ce matin.
En effet, les derniers indicateurs économiques américains témoignent d'une permanence de la reprise. Si le 4ème trimestre 2012 s'était avéré décevant pour le PIB américain, la croissance du 1er
trimestre 2013, dont la première estimation est attendue tout à l'heure, devrait être nettement plus
positive. Or la demande de pétrole est étroitement liée à l'intensité de l'activité économique.
Certes, les stocks commerciaux de pétrole brut ne cessent de s'accumuler sur le marché US : hier,
selon l'Energy Information Agency (EIA), ils ont grimpé de plus de trois millions de barils à presque
386 millions d'unités. A titre de comparaison, au terme de la même semaine en 2012, ce chiffre était
de 353,4 millions, et en 2011 de 355,7 millions.
Standard Bank qualifie cependant 'd'impressionnante' la performance du WTI ces derniers jours, qui
n'est donc pas remise en cause ce midi. Les analystes mettent en avant certaines des dernières statistiques US, comme la forte hausse des commandes de biens durables en février (+ 5,7%), ainsi que
la baisse de stocks de produits distillés mesurés par l'EIA, à l'inverse de ceux de pétrole brut.
Les spécialistes Matières premières de Commerzbank soulignent aussi que le cours de l'or noir, qui
ne se négocie qu'en dollars US, est aussi porté par l'appréciation relative de la devise américaine
contre sa principale concurrente, l'euro.
Malgré une timide reprise de la monnaie européenne ce matin, le dollar reste proche d'un sommet de
quatre mois face à sa contrepartie pour la zone euro.
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ENERGIES SPECIAL AFRIQUE
Libye : Tripoli propose à l’Egypte de raffiner un million de barils/mois
en échange de réalisations BTP
(Source FeedDemon)
Les nouvelles autorités libyennes ont décidé de raffiner, dorénavant, près d’un million de barils
de pétrole par mois en Egypte qui souffre ces temps d’une crise énergétique.
Cette l’opportunité permettra à l’Egypte de disposer de diesel pour faire face à ses besoins domestiques de plus en plus pressants, en raison de l’instabilité sociopolitique, pour le moment défavorable
aux investissements d’exploitation et de production.
En retour, le gouvernement libyen vient de confier à l’Egypte une partie des projets de reconstruction
de la Libye post-Kadhafi, un marché sur lequel une société égyptienne se serait déjà positionnée pour
la réalisation de chantiers estimés à quelques milliards de dollars.
Egypte: le manque de fonds provoque la multiplication des pannes de
courant
(Source FeedDemon)
Les coupures de courant à répétition qui affectent actuellement l'Egypte sont dues à un
manque de fonds pour acheter des hydrocarbures pour le fonctionnement des centrales électriques, a admis jeudi le ministère du Pétrole.
La "principale raison" derrière ces coupures "est essentiellement l'incapacité du secteur de l'électricité
à se procurer les liquidités financières nécessaires pour obtenir le combustible pour certaines centrales électriques", a indiqué une source au sein du ministère à l'agence officielle Mena.
Le ministère du Pétrole a informé à plusieurs reprises les responsables de l'électricité de ce problème,
ajoute cette source, qui indique que "des bateaux transportant du carburant se trouvent dans les ports
égyptiens depuis plus de trois semaines", mais ne peuvent livrer leur cargaison faute de paiement.
L'Egypte est en proie à une grave crise économique, qui se traduit notamment par la fonte de ses
réserves de devises, actuellement de 13,5 milliards de dollars contre 36 milliards avant la chute du
régime de Hosni Moubarak en février 2011.
Le pays est également en proie à une aggravation de son déficit budgétaire, actuellement à 10,9% du
PIB, due notamment au maintien d'importantes subventions publiques pour les carburants.
Cette crise est notamment provoquée par la chute des revenus du tourisme, l'une des principales
activités du pays, et un effondrement des investissements étrangers.
Les coupures de courant sont fréquentes en été en Egypte, lors des pics de consommation provoqués
notamment par l'usage de plus en plus répandu des climatiseurs.
Mais, cette année, elles se multiplient -dans certains quartiers du Caire, les coupures, d'environ une
heure sont quasi-quotidiennes- alors que les températures sont encore clémentes, amenant de nombreux Egyptiens à s'inquiéter d'une aggravation lors des fortes chaleurs.
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Les problèmes financiers de l'Egypte provoquent déjà depuis des semaines de graves pénuries de
gazole, dont une large partie est importée, qui affectent sérieusement les transports routiers.
Le pouvoir du président islamiste Mohamed Morsi est en discussion avec le Fonds monétaire international pour un prêt de 4,8 milliards de dollars, qui peine à se concrétiser en raison notamment du climat d'instabilité et d'incertitude qui prévaut en Egypte.
Nigeria : pourquoi Petrobras quitte-t-il le Nigeria ?
(Source FeedDemon)
La société brésilienne Petrobras a entamé mercredi le processus de la liquidation, avec la
vente fixée en mai prochain, de ses parts de près de 5 milliards de dollars dans les blocs pétroliers au Nigeria pour se concentrer sur des activités plus rentables aux larges des côtes brésiliennes, a rapporté jeudi Vanguard.
Le désengagement du pétrolier brésilien est une porte ouverte pour des sociétés chinoises très intéressées par l’opération et qui sont à l’affût d’opportunités d’investissement en se frayant un chemin à
travers les majors déjà en activité au Nigeria.
Petrobras détient 8% des parts des blocs en offshore d’Agbami dont les réserves sont estimées 900
millions de barils sur lesquelles opère le major américain Chevron et 20% du projet Akpo en offshore
qui est contrôlé par la société française Total.
ENERGIES SPECIAL AMERIQUE DU NORD.
Sables bitumineux : Total se retire d'un projet au Canada et enregistre
une lourde perte
(Source FeedDemon)
Le pétrolier français va passer dans ses comptes du premier trimestre une perte nette de 1,65
milliard de dollars, après avoir cédé, pour 500 millions, ses parts du projet d'usine« Voyageur »
à son partenaire canadien Suncor.
Total a décidé de solder, une fois pour toutes, ses investissements dans le projet Voyageur au Canada. Il a annoncé avoir cédé sa participation de 49 % dans ce projet de construction d'une unité de
transformation de bitumes en pétrole léger, à son partenaire canadien Suncor Energy, pour 500 millions de dollars.
Compte tenu des investissements déjà engagés par Total dans le projet, cette transaction se traduira
par une perte comptable nette de 1,65 milliard de dollars (1,3 milliard d'euros).
Mais avec cette décision, « Total économisera plus de 5 milliards de dollars d'investissements au
cours des cinq prochaines années », explique le groupe dans un communiqué .
Les sables bitumineux exploités dans la province de l'Alberta, au Canada, mélange de pétrole brut, de
sable, d'eau, et d'argile minérale, sont trop visqueux pour pouvoir être transportés dans des oléoducs
ou traités dans les raffineries classiques. Ils doivent être dilués par des hydrocarbures plus légers, tels
que ceux qui devaient être produits par l'unité de conversion Voyageur. Or les hydrocarbures non
conventionnels, comme le pétrole léger (« tight oil ») ou les condensats, aujourd'hui produits en abon-
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dance en Amérique du Nord, peuvent être utilisés pour cela comme diluant. Dès lors, la rentabilité des
unités de conversion, appelées « upgraders », est remise en question.
Toujours résolu à jouer un rôle majeur
La construction de Voyageur avait déjà été interrompue fin 2008 au moment de la crise financière,
mais avait repris en 2011. Suncor a annoncé ce jeudi qu'elle était désormais définitivement abandonnée. La reprise de la participation de Total lui permettra de prendre le contrôle à 100 % des actifs sur
le site (pipeline, cuves...) , où le canadien a d'autres activités.
L'abandon de ce projet ne remet toutefois pas en cause les autres investissements de Total en Alberta (voir la carte des projets ). « Total demeure résolu à jouer un rôle majeur dans l'exploitation des
sables bitumineux au Canada », a déclaré Yves-Louis Darricarrère, directeur général de l'explorationproduction de Total.
ENERGIES SPECIAL EURASIE
Chtokman: Gazprom et Total envisagent un nouvel accord (Gazprom)
(Source FeedDemon)
Le russe Gazprom et le français Total envisagent de signer un nouvel accord sur le projet
d'exploitation de l'immense gisement gazier de Chtokman, dans l'Arctique russe, sur lequel
des rumeurs d'abandon couraient, a annoncé jeudi le géant gazier. Lors d'une rencontre entre
le patron de Gazprom Alexeï Miller et le PDG de Total Christophe de Margerie, "un compromis
a été trouvé pour préparer une feuille de route en vue de signer un nouvel accord de réalisation
du projet" Chtokman, indique Gazprom dans un communiqué.
La Russie pourrait livrer du gaz à l'Egypte
(Source FeedDemon)
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue égyptien Mohamed Morsi ont discuté de
la possibilité de livrer du gaz russe à l'Egypte, a fait savoir jeudi le ministre russe des Affaires
étrangères Sergueï Lavrov.
"M.Morsi a manifesté de l'intérêt pour des livraisons du gaz russe", a indiqué le chef de la diplomatie
russe.
Les deux dirigeants se sont entretenus mercredi soir en marge du sommet des BRICS organisé dans
la ville sud-africaine de Durban.
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L'Ukraine reçoit du gaz européen via la Hongrie
(Source FeedDemon)
L'Ukraine a reçu les premiers mètres cubes de gaz provenant d'Europe via la Hongrie, a déclaré jeudi le chef du gouvernement ukrainien Nikolaï Azarov lors d'une conférence de presse
avec son homologue hongrois Viktor Orban.
"J'ai le plaisir d'annoncer que la frontière ukraino-hongroise a été franchie ce matin par une première
molécule de gaz - je plaisante, bien entendu - en provenance d'Europe", a indiqué M. Azarov.
Kiev, qui juge injustes les prix des hydrocarbures achetés à la Russie, cherche à diversifier ses
sources d'approvisionnement. A cet effet, le groupe ukrainien Naftogaz a signé un contrat-cadre avec
la société allemande RWE Supply&Trading.
Depuis novembre 2012, les Allemands livrent du gaz à Ukraine via la Pologne, mais le contrat prévoit
également la possibilité de livraisons transitant par la Hongrie et la Slovaquie.
Selon M. Azarov, il s'agit d'une "véritable percée vers l'indépendance énergétique de l'Ukraine".
Le porte-parole du premier ministre, Vitali Loukianenko, a fait savoir qu'il était techniquement possible
d'acheminer jusqu'à 2 milliards de m3 de gaz naturel via la Hongrie.
"Mieux, les experts des deux parties ont mis au point une solution permettant de multiplier ce volume
par 5 en le portant à 10 milliards de m3", a ajouté M. Loukianenko.
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ENERGIES SPECIAL CHINE
Could China Outpace the US in the Green Race?
(Source FeedDemon)
When President Barack Obama called for the United States to lead energy innovation in his
inauguration speech in January, he spoke with a sense of urgency. He put energy at the forefront of the country's industrial competitiveness. And the rival at the forefront of his mind was
no doubt China.
It was an acknowledgement of how close the world's two biggest economies could be in the Green
Race. While many assume that the United States will retain its lead in innovation, various factors may
complicate Obama's dream. Scale, financial resources and the impacts of environmental degradation
are perhaps the principal ones. In all three respects, the driving forces behind China's energy revolution are greater.
China and the United States are no different from many other economies in facing the trilemma of
resource scarcity, climate change and sustainable economic growth. But the impacts of industrialization and climate change on everyday lives in China are particularly significant.
Serious smog afflicts many cities, industrial toxic leaks are common and, as recently as last year, a
storm and flooding killed 79 people in Beijing. It is estimated that as many as 300 million more people
will move to cities in China in the next 15 years in a country that depends on coal as its main energy
source. With growth expected to continue, the environmental damage is not going to improve soon.
In response, China is marshaling its massive financial resources. The country's twelfth five year plan
has recognized the dangers of environmentally damaging growth and the government has committed
$290 billion in clean energy investments. The nature and scale of that funding has its critics. Some
renewables companies have faced losses and insolvencies in recent years, though China is not alone
on that score. And more work needs to be done to match supply, demand and transmission of energy.
But central and local government finance, coupled with the financial power of state owned enterprises
(SOEs) suggests that, for all the shortcomings, China is channeling unparalleled funds into technologies and innovation.
According to the latest statistics from the Global Wind Energy Council, China installed a staggering
18,000 MW of new wind energy capacity in 2011, 44 percent of the total new capacity installed globally that year. China currently holds pole position with a 26.3 percent share of worldwide wind energy
capacity. The solar sector has installed solar PV technology approaching 2.5 GW in 2011, a 400 percent uplift on the previous year. It already has the largest manufacturing capacity of PV cells in the
world, producing over 60 percent of world output.
But the sheer scale of the challenge and the consequential market need give China a possible advantage in energy technology innovation. The population growth and forthcoming industrialization in a
country of such size could result in technology breakthroughs that may elude other markets. State
Grid Corporation of China (SGCC) is pioneering the implementation of Ultra High Voltage (UHV)
transmission technology in its attempt to bring energy generated in western regions to cities further
east. SGCC plans to extend its UHV network to 31,000 kilometers by 2015, with a 500 billion yuan
($80 billion) being set aside for this project.
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The UHV technology investment is not without its skeptics. The technology has rarely been implemented before, it is costly and there are debates as to its efficiency and reliability. But China's pressing needs and great distances may be forcing it to make bold choices that will result in leadership in
innovations such as these. If China can perfect UHV, for instance, it could offer related services to
other large economies such as India, Russia and Brazil. And, at home, UHV could form a foundation
for more renewable energy generating capacity.
China is also opening up to creative investments that tackle the demand for energy as well as its supply. Consider the recent announcement by Beijing's Vantone Real Estate, which is planning a greenfield high-density, car-free "satellite city" for 80,000 people in a rural location close to Chengdu.
It has been designed as a dense vertical city that embraces the surrounding landscape and which the
architects claim will create a city that uses 48 percent less energy, 58 percent less water and generating 60 percent less carbon dioxide than conventional developments of this size. The project is similar
to others being considered elsewhere. And it is designed by an American company. But the scale of
China's urban growth coupled with the intention to replicate the city model elsewhere present the
country with a rare opportunity to lead in such urban developments.
Scale is currently the greatest challenge in sustainable economic development. Many of the technologies already exist - in energy generation, transmission, city development, electric vehicles. But scaling
them until they reach critical mass, commercial success and cost effective reliability is proving difficult.
China may not currently be known as the laboratory for innovation. That will change. In the meantime,
its size and commitments create the largest stage on which to scale innovations in a way that could
complicate President Obama's dream for US leadership in sustainable energy.
Peter Lacy leads Accenture's Sustainability Services and Strategy practice for Greater China and the
Asia Pacific region. He is based in Shanghai. Peter has advised top executives and boards at Fortune
500 companies and international organizations like the U.N. and the EU Commission.
Russia Could Become The Backbone Of China's Energy Supplies
(Source FeedDemon)
China and Russia recently signed a bevy of energy deals that will further tighten the energy
and economic relationships between the two countries. If these new agreements are finalized,
Russia will become the backbone of China's future energy supplies. In return, Russian energy
companies will attain access to the capital needed to exploit its energy reserves.
Russia Supplies The Energy, China Supplies The Cash
The comprehensive energy deals are a logical outcome of two countries which share a common border: Russia is the world's largest energy producer and China is the world's largest energy consumer.
Highlights of the deal (the contracts are to be finalized by year-end) include :
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Rosneft will gradually raise oil supplies over the next 25 years from their current level of 15
million tonnes to 31 million tonnes a year. The deal is equivalent to ~296,000 b/day today and
~611,500 b/day at its peak.
Rosneft is to receive a $2.0 billion loan from China.
Rosneft and China National Petroleum Corp. (CNPC) will jointly explore three offshore blocks
in the Barents Sea and eight blocks onshore Russia.
Gazprom (GZPFY.PK) signed a preliminary agreement for a future 30-year contract to deliver
natural gas to China via a new pipeline from Siberia. Russia will begin sending gas to China in
2018, increasing those supplies up to 60 billion cubic metres (5.8 Tcf/day).
A $2.0 billion deal involving the Russian energy firm En+ Group and China's largest coal company, Shenhua Group, to develop coal resources in Russia's Far East.
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ENERGIES SPECIAL JAPON
Japan turns to coal as yen drives up energy costs
(Source FeedDemon)
Japan is boosting its use of cheaper coal at the expense of oil and LNG to counter a jump in
energy import costs that are rising because of a weak yen and with little prospect of a nearterm return of nuclear power after the Fukushima crisis in 2011.
New Prime Minister Shinzo Abe's policies aimed at raising exports have weakened the yen, making
energy imports priced in dollars more expensive. At the same time, the nuclear industry enters a third
year of near total shutdown, meaning Japan needs the lowest cost option to cap a trade deficit.
"Coal remains the cheapest fuel to burn in Japan given the high prices of oil and LNG," said Amrita
Sen, chief oil analyst at London-based consultancy Energy Aspects.
Strong Japanese demand during seasonal peaks of summer and winter have helped oil and LNG
prices to spike in the past two years, but the world's fifth-largest energy consumer may catch a break
this year due to ample coal supply - which may mean leading suppliers Australia and Indonesia cannot
necessarily expect a price boost from the extra demand.
The Newcastle spot coal index, a benchmark for Asia, has eased to about $90 a tonne from around
$100 a year ago, and in the 1-1/2 years prior, prices ranged from $100 to more than $136 a tonne.
Though demand from Japan, the fourth-largest user of coal in 2011, may help to support Asian coal
markets, coal stocks are still high and higher imports may not come straight away, said Sen.
Japan's top six utilities expect to raise coal consumption by 24 percent in the fiscal year starting April 1
from calendar year 2012, with two new coal-fired power units expected to reduce the need for imports
of expensive liquefied natural gas(LNG) and oil.
Warmer weather may also result in a bump in coal and fuel demand, with Japan's meteorological
agency expecting higher temperatures than average from April to June, and mostly normal to hotterthan-average temperatures this summer. Electricity use usually increases during warm weather to
power air conditioners.
CARBON RISK
Greater use of dirty coal, however, risks raising carbon emissions from the fifth-biggest greenhouse
gas emitter as it puts a hold on environmental goals to revive its economy.
"Japan is already very aware of environmental concerns and is investing in renewables, both solar and
wind, although the effects don't come through till 2015," Sen said.
Coal will make up just over a fifth of the top six utilities' fossil fuel mix in 2013-2014, up from a 16.3
percent share in 2012, Reuters calculations based on trade ministry and industry data showed. Data
for fiscal 2012-2013 is not yet available.
LNG's share of the mix will fall from 62.7 percent to just below 60 percent. Crude and fuel oil will slip
from 21 percent to 19.4 percent.
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Even with falling imports from the more expensive fossil fuels, energy costs won't necessarily fall if the
yen continues to weaken, and that should keep interest in coal strong.
In January, Japan's volume of crude oil imports fell 4.7 percent from a year earlier but the value rose
5.9 percent, and that was while average benchmark Brent crude prices in the month were only 0.8
percent higher than a year earlier.
The drive to use more coal comes as Japan did not renew its commitment to emissions cuts for the
Kyoto protocol's second round that started this year, instead saying it would decide on a new reduction
target for 2020 by November.
The bulk of the coal demand increase will come from two coal-fired power units built by Tokyo Electric
Power Co that have a combined capacity of 1,600 megawatts in northern Japan, where the nuclear
crisis took place two years ago. The two new units are scheduled to start trial operations in April in
Fukushima and Ibaraki prefectures.
Japan's second-biggest thermal coal user after J-Power , Chubu Electric Power Co, will keep its demand steady in 2013-2014.
NUCLEAR RESTARTS THIS YEAR
Total fossil fuel consumption is forecast to drop 2.9 percent in the next fiscal year from 2012 as the six
utilities expect 11 nuclear reactors to restart.
That could be an overly optimistic view, according to analysts. Japan's two operating reactors - out of
a total of 50 - are due for maintenance in September and tough new safety checks still may make it
difficult to bring units online.
Of five analysts polled, three expect a couple of the idled nuclear reactors to restart by end of this year
in line with the government's push, despite public opposition.
HSBC economist Izumi Devalier said as many as 10 reactors could be restarted by the end of 2014,
which would save around 500 billion yen ($5.31 billion) in fuel costs and reduce pressure on the current account.
"Public opinion is divided on the nuclear revival," Devalier said in a March 6 note. "But with a weak yen
pushing up the import bill, energy-starved Japan might not have a choice."
($1 = 94.2200 Japanese yen) (Additional reporting by Lee Yen Nee and Risa Maeda; Editing by Tom
Hogue and Ed Davies)
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ENERGIES SPECIAL MOYEN ORIENT
Desertec invite les Etats arabes du Golfe à valoriser le potentiel régional en énergies renouvelables
(Source FeedDemon)
Jaugeant la rentabilité du potentiel éolien de l’Egypte et du potentiel solaire de l’Arabie saoudite, Paul van Son, directeur exécutif de Desertec Industrial Initiative (DII), est arrivé à la conclusion que les « Etats arabes du Golfe doivent investir davantage dans le secteur des énergies renouvelables en Afrique du Nord pour booster la stabilité politique régionale », a rapporté le quotidien saoudien The National.
Paul van Son, très enclin à promouvoir les échanges entre l’Afrique du Nord et les Etats arabes du
Golfe, estime que les riches pays pétroliers du Conseil de coopération du Golfe (CCG) pourraient
mettent en valeur le grand potentiel éolien d’un pays comme l’Egypte et le potentiel solaire de
l’espace CCG.
« Les gouvernements des pays pouvaient aussi investir en Afrique du Nord pour leurs propre besoins
à long terme de sorte à faire un bon investissement de leurs capitaux mais aussi à créer un climat
politique stable avec davantage d’emplois en Afrique du Nord », a-t-il relevé lors de sa visite en Arabie
saoudite.
ENERGIES SPECIAL UNION EUROPEENNE
Face au monde, les entreprises européennes doivent coopérer
(Source FeedDemon)
Le magazine Paris-Berlin a publié dans "L'énergie de l'avenir" (édition bilingue) le compterendu d'un débat entre Michel Derdevet, responsable à ERDF et maître de conférence à
Sciences Po, et Andréas Görgen, responsable du groupe allemand Siemens pour le secteur
énergie dans neuf pays de l'Europe du l'Ouest et du sud.
Andréas Görgen y souligne notamment l'importance des alliances et coopérations entre entreprises
européennes de l'énergie.
La réalité industrielle peut parfois être plus avancée que la pensée politique. Aujourd'hui, on constate
que la chaîne de valeur s'européanise. Pour donner un exemple, dans l'entreprise pour laquelle je
travaille, une éolienne fabriquée au Danemark, peut contenir des produits français ou venant d'autres
pays. Elle contient, entre autres, des produits de haute technologie française, fabriqués par Mersen,
l'ancien Carbone de Lorraine. Une fois produite, elle sera prise en charge par des Anglais, des Allemands ou des Français et elle crée de l'emploi local à travers son installation, sa mise en service et sa
maintenance partout où elle est installée. Pour moi, c'est ça la construction industrielle. C'est conce-
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voir un produit européen à travers une chaîne qui ajoute de la valeur à chaque étape dans tous nos
pays.
Nous ne sommes pas dans un cadre de concurrence entre entreprises « nationales ». Siemens est
avant tout une entreprise multi-locale. Dans le seul domaine de l'énergie, Siemens représente 86.000
collaborateurs dans plus de 90 pays. Prenons l'exemple français. Siemens investit dans un projet de
cycle combiné lancé par l'Etat et la région Bretagne, une équipe franco-hispano-allemande travaille
sur le chantier de la ligne à très haute tension entre l'Espagne et la France, les équipes françaises
sont actives sur des projets en Algérie et ailleurs dans le monde. Tout cela constitue autant de contributions actives à l'essor de l'économie française, à son savoir-faire et à sa part d'exportations.
Bien sûr, il existe une concurrence entre les produits, mais cela ne doit pas devenir un enjeu de fierté
nationale entre Européens. Laissons cela plutôt pour les matchs de foot. Surtout, veillons à ce que les
Etats européens ne basculent pas vers un protectionnisme à même de générer une concurrence intereuropéenne là où nous devrions plutôt être en concurrence, en tant qu'Européens, avec d'autres acteurs mondiaux.
Aujourd'hui la concurrence ne se joue plus entre Brême et Brest, dans un périmètre de 1000 km, mais
dans un périmètre de 10.000 km, entre l'Europe, les Etats-Unis et la Chine. Elle ne devrait plus se
jouer entre deux pays qui ont, quant au nombre de leurs habitants la taille d'une province chinoise. Je
suis convaincu que cette prise de conscience est en route.
Pour Andréas Görgen, cette réalité industrielle n'est pas toujours bien comprise, aussi bien par les
Etats que par les Institutions européennes :
Je pense que les industriels sont en train de construire des chaînes de valeur européennes. Mais
comme cela ne correspond au cadre politique ni au niveau national ni au niveau européen, ils ne sont
pas toujours valorisés. Au contraire, ils perdent sur les deux fronts politiques. En forçant le trait, la
politique nationale se considère perdante en termes de champion national et la politique européenne
se considère perdante car son cheval de bataille est la concurrence entre des entreprises nationales.
Les deux ont alors besoin d'un concept concurrentiel d'entreprises nationales mais pour des raisons
divergentes. Toutefois ni le niveau national ni le niveau européen ne sont alors le moteur ou le promoteur d'une consolidation industrielle européenne.
Il serait souhaitable qu'on change d'approche .Ce changement se trouverait largement facilité si on
construisait ensemble dès le début des industries dans des secteurs où la concurrence n'est pas encore trop dure. Par exemple dans les nouvelles technologies comme l'énergie hydrolienne. Cela nous
amènerait à mieux partager les outils de production et les risques technologiques , capitalistiques et
sociétaux , au lieu de pousser les feux de la concurrence même au stade d'expérimentation, forcément coûteux car financé au titre de la recherche et du développement.
Les sujets majeurs dans l'énergie concernent aujourd'hui les sujets lies aux réseaux intelligents et au
stockage. Ce sont des chantiers définitivement communautaires en termes de recherche et de financement. Il serait absurde, sur de tels sujets, d'avoir 27 initiatives de R&D.
EU energy chief warns against new taxes if sector to remain competitive
(Source FeedDemon)
Günther Oettinger says Europe's industry must become more efficient and that energy markets
must be further liberalised. There should be no new taxes on energy within the EU if the continent's industrial sector is to remain competitive with US rivals fuelled by cheap shale gas in
the US, the EU's energy chief has told the Guardian.
Günther Oettinger was speaking as David Cameron's government prepared for a bruising collision
with the European commission over renewable energy in a policy clash that could shape the development of energy infrastructure for decades to come.
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Oettinger said that Europe's industry must become more efficient and that energy markets must be
further liberalised across the bloc if the EU is not to fall behind US industry.
"To compete we must have a functioning internal market for electricity, with more competition (among
energy suppliers)," the commissioner for energy said.
"Energy efficiency is very important – we must consume less. And no new taxes on energy, and no
higher taxes on energy, to get to a suitable price for energy consumers."
Manufacturers in Europe have been increasingly concerned about the impact of competition coming
from the United States, where the massive expansion of shale gas has sent gas prices plummeting to
less than a fifth of those seen in the EU and other countries such as Japan.
American manufacturers are beginning to take advantage of the price gap, Oettinger claimed.
Sofia demande de l'aide à Bruxelles pour réformer le secteur de
l'énergie
(Source FeedDemon)
La Bulgarie a demandé l'expertise de la Commission européenne pour réformer son secteur de
l'énergie, alors que le pays est menacé de sanctions par Bruxelles pour son retard dans la libéralisation du marché de l'énergie, a annoncé le gouvernement jeudi.
Le Premier ministre intérimaire, Marin Raykov, a demandé au président du Conseil européen, le Belge
Herman van Rompuy, "un examen approfondi des questions énergétiques (bulgares) par les organes
spécialisés de la Commission européenne, notamment les Directions générales Énergie et Concurrence", indique le gouvernement dans un communiqué.
Sofia demande notamment "une analyse internationale de la formation des prix et de tout le secteur
de l'énergie pour identifier les problèmes ayant mené à son écroulement inacceptable dont ont souffert les Bulgares", a précisé Marin Raykov, cité par le journal Troud.
Les factures d'électricité élevées reçues en janvier, au montant plus que doublé par rapport à décembre, ont provoqué pendant un mois des protestations quotidiennes "contre les monopoles de
l'énergie" qui ont mené à la démission le 20 février du gouvernement conservateur de Boïko Borissov.
Un gouvernement intérimaire est en place jusqu'aux élections législatives anticipées le 12 mai.
La Commission européenne avait annoncé le 24 janvier qu'elle formait "un recours contre la Bulgarie,
l'Estonie et le Royaume-Uni devant la Cour de justice de l'Union européenne pour transposition incomplète des règles de l'UE relatives au marché de l'énergie". Les trois Etats étaient tenus de transposer les directives sur l'électricité et le gaz au plus tard le 3 mars 2011, précisait la Commission dans
un communiqué.
Pour la Bulgarie, la Commission proposait "une astreinte journalière de 8.448 euros pour chacune de
deux directives transposées partiellement".
Greenland halts new oil drilling licences
(Source FeedDemon)
The new government in Greenland has slapped a moratorium on the granting of fresh offshore
oil and gas drilling licences in the country's Arctic waters in a move which has been welcomed
by Greenpeace but will disappoint the industry.
The ban came as one of the Arctic drilling pioneers, the British company Cairn Energy, failed in a bid
to keep an injunction on any protests organised against it by Greenpeace.
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A coalition agreement signed by prime minister Aleqa Hammond and others inside a newly elected
administration said it would be "reluctant" to hand out any new permits, while exploration under existing licences could only be done under much heavier safety scrutiny. Oil industry experts in London
said that a new licensing round that would have opened up waters off the north east of Greenland
would not now take place.
Jon Burgwald, Arctic campaigner for Greenpeace in Denmark, said it was good news for everyone:
"Until now, the people of Greenland have been kept in the dark about the enormous risks taken by the
politicians and companies in the search for Arctic oil. Now it seems that the new government will start
taking these risks seriously. The logical conclusion must be a total ban on offshore oil drilling in Greenland."
Thecoalition agreement makes clear a parliamentary body will be established to scrutinise offshore
operations while promising oil spill safety plans will be made publicly available in future.
Greenland, with Alaska and Russia, has been at the forefront of oil company hopes to uncover an
estimated 25% of the world's remaining oil and gas reserves lying under and around the Arctic ocean.
Early drilling operations by Cairn and Shell infuriated environmentalists worried about global warming
and concerned that the pristine and icy waters of the far north could be irreparably damaged by any oil
spills.
A decision by the former Greenland government and Cairn not to make public any spill response plan
caused particular concern and led to Cairn's Edinburgh headquarters being taken over briefly by protestors dressed as polar bears.
A legal injunction obtained by Cairn against Greenpeace International was lifted on Wednesday although a parallel one against Greenpeace UK, which organised the protest back in 2011, remains in
place. Cairn spent $1.4bn (£1bn) drilling without commercial success off Greenland while Shell has
just been forced to drop plans to drill again off Alaska this summer after it ran into a series of technical
problems in the region during 2012.
Hammond's Siumut party came to power this month following an election campaign dominated by a
debate over the activities of foreign investors and concerns among the 57,000 population that Greenland's future could be dictated by the demands of potentially polluting new industries rather than traditional Inuit fishing and hunting.
ENERGIES SPECIAL ROYAUME UNI
UK - John Hayes move follows public rows at troubled energy department
(Source FeedDemon)
Minister leaves department full of seething tensions that reflect high political stakes in arena of
energy and climate change. The department charged with keeping the lights on, stopping
energy billpayers getting fleeced and fighting the greatest challenge to civilisation we face –
climate change – has been a very unhappy place.
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John Hayes, who has been moved out after just seven months as a minister and in the middle of the
flagship energy bill, provoked extraordinary rows with this nominal boss, the Lib Dem secretary of
state, Ed Davey, defying him to give a speech lambasting windfarms and leading Davey to take legal
advice about whether his rogue minister was opening up the department to judicial challenge on its
renewable energy policies.
The reason for the seething tension is that the green agenda is one of the bitterest coalition crunch
points. The Lib Dems are desperate to hang on to their green credentials, one of the few areas in
which they lead all the main parties in public opinion, while a significant section of backbench Tory
MPs loathe what they see as ludicrously expensive environmental fripperies.
Hayes is now off to tackle the more general discontent among the troublesome backbenchers but had
been brought in, it was said, to "duff up" Davey and get a win for those shire Tories terrified of losing
votes over windfarms.
He replaced Charles Hendry, who had been well regarded by most in the energy industry, but perhaps
not by Lord Browne, whom he had taken to task about problems at the shale gas company Browne
chairs .
Adding to the turbulence at the Department of Energy and Climate Change (Decc) was the loss of
Chris Huhne, now in jail, and the ousting of the permanent secretary, Moira Wallace, who had argued
with ministers. Even the replacement of Wallace caused waves, with the candidate selected by the
recruitment process then blackballed by David Cameron.
The turmoil reflects the high political stakes in the arena of energy and climate change, and it remains
to be seen whether Hayes's part-time replacement, Michael Fallon, can work better with Davey. The
ongoing row between Decc and George Osborne's Treasury makes its vital that it does if Decc is to
win sufficient funding for its work.
But the fallout of all this is significant for everyone in the UK: we all pay energy bills and we all suffer
when floods and droughts hit. Renewing our creaking energy system and curbing global warming are
both long games, involving complex policies costing hundreds of billions of pounds. That requires continuity between governments over decades, yet the coalition has failed to maintain continuity over
months.
Energy minister John Hayes switches to No 10 role
(Source FeedDemon)
David Cameron has moved the controversial energy minister John Hayes from the Department
of Energy and Climate Change (DECC) to No 10in an effort to improve the frayed links between
the prime minister and his Tory MPs.
Michael Fallon, who was recently installed as business minister, will take Hayes's place in a move that
should improve damaged coalition relations within the department. There had been a running war
between the Liberal Democrat energy secretary, Ed Davey, and Hayes over renewable energy policy,
especially on windfarms.
A new permanent secretary may have realised that the department was becoming dysfunctional, and
those in the energy business said it was increasingly difficult to understand the direction of government policy, including on subsidies, prices and targets.
Fallon is a free marketeer and no supporter of green energy subsidies, but he has the ability to get on
with a range of ministers and is generally seen as one of the most effective ministers of state. He is
regularly deployed to act as a general party spokesman.
Hayes is said to be close to the mood in the Commons tearoom and is likely to make sure that Cameron gets to hear messages from disgruntled backbenchers on time. There is a cadre of Tory backbenchers who feel dispossessed and increasingly fearful that Cameron is not a winner.
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Relations between Davey and Hayes deteriorated so badly at one point that Davey disclosed to the
Guardian that he asked the prime minister to remove responsibility for green energy from Hayes.
He wrote to Cameron warning him that if Hayes continued in the role they would be open to legal challenge over any decision he made on the subject, since his views were so prejudiced.
Davey sought legal advice from his department, which confirmed that Hayes's presence increased the
danger of the department's decisions on renewable energy being exposed to judicial review.
Davey's private secretary sent the formal warning to the prime minister's.
Davey told the Guardian he feared even an unsuccessful legal challenge could be disruptive at a time
when the government was trying to create certainty for energy investors. Davey had wanted to remove
Hayes from all responsibility for renewables.
The prime minister rejected the warning and refused to remove Hayes from his post.
It is likely that Hayes's move will allow the prime minister to improve relations within the coalition and
shore up his position within his own party. Hayes would be one of the first to know if any serious plot
was under way to unseat Cameron.
Fallon will retain his job at the business department, renewing the idea that it should take a direct interest in energy. At one point the bulk of energy issues were kept inside the business or trade departments.
Hayes will keep his ministerial salary and be elevated to the privy council, in two concessions designed to soothe his disappointment. He will be based in the Cabinet Office.
Fallon has a track record of supporting green energy in less difficult economic times. He brought
forward a green energy private member's bill in 2008 that would have allowed councils to set targets
for new homes.
There are bound to be questions over Hayes being paid a ministerial salary at the taxpayer's expense
to carry out what is clearly a party political job.
Hayes had difficulties with others in the energy department besides Davey. The other energy minister,
Greg Barker, also a Tory, was at odds with Hayes over policy, suggesting the decision to bring him
into the department to replace the highly regarded Charles Hendry was misconceived. Davey fought a
constant battle to ringfence Hayes's work and limit the scope of his portfolio.
Barker defended renewable energy only this week, condemning Daily Mail "hysteria" over the impact
of renewables on energy prices. He told Sky News: "The average family fuel bill is just under £1,300.
The cost of windmills is £9 – £9 for onshore wind currently and about another £9 to support the expansion of offshore wind. Now, that figure is going to rise through to 2020, yes, but let's have a little bit
of perspective and not Daily Mail hysteria."
The ministerial change comes at a bad time for the department, as it battles with energy shortages,
doubts over new nuclear power stations and an energy bill that still awaits passage through parliament.
The government hopes the changes will help to join up work on low-carbon industries such as nuclear
and offshore wind and the supply chain. A full outline of changes to ministerial portfolios will be confirmed in due course.
Davey said: "John and I have worked well together as an effective team, and I'm especially grateful for
his work on steering the energy bill through parliament. I wish him well in his new post.
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"I am delighted to welcome Michael Fallon to DECC. He brings with him a wealth of business experience and will make an excellent addition to the team."
EDF poursuit ses négociations avec Londres sur ses projets d'EPR en
Grande Bretagne
(Source FeedDemon)
EDF a assuré jeudi poursuivre ses négociations avec le gouvernement britannique sur l'accord
devant garantir la rentabilité de ses projets d'EPR outre-Manche, alors qu'il semble très peu
probable que ces discussions soient bouclées dès ce trimestre, comme l'espérait le groupe.
"Les négociations se poursuivent avec le gouvernement britannique", a déclaré une porte-parole du
géant français de l'électricité, interrogée par l'AFP, sans autres commentaires.
Le groupe n'a pas souhaité commenter l'avancée de ces discussions ni dire quand elles pourraient
aboutir, alors que son objectif de les conclure avant la fin du 1er trimestre (qui s'achève ce dimanche)
semble désormais intenable, Vendredi et lundi étant fériés en Grande-Bretagne pour cause de trêve
pascale.
Mi-février, le PDG d'EDF, Henri Proglio, avait averti que le groupe ne lancerait pas ses projets d'EPR
au Royaume-Uni sans un accord favorable avec Londres sur un "contrat de garantie des recettes", qui
assurerait la rentabilité de ses investissements colossaux.
EDF ambitionne de construire en tout quatre réacteurs de type EPR au Royaume-Uni, deux sur le site
de Hinkley Point C et deux sur celui de Sizewell C dans le Suffolk, dans l'est de l'Angleterre. Le
groupe a obtenu la semaine dernière le permis de construire pour Hinkley Point C.
Parallèlement aux négociations avec le gouvernement sur les conditions financières, le groupe discute
depuis des mois avec des investisseurs internationaux susceptibles de se substituer à son expartenaire britannique Centrica pour participer à ces réacteurs, dont l'électricien chinois CGNPC, avec
lequel il est déjà en affaires. Un possible investissement du Qatar a également été évoqué par la
presse britannique.
ENERGIES SPECIAL ALLEMAGNE
Low Temperatures: In 2012 Germany’s Energy Consumption Grows
Faster Than the Economy
(Source FeedDemon)
The Working Group on Energy Balances (AGEB) has recently published a detailed report regarding the energy consumption in 2012 in Germany. Primary energy consumption increased
by 0.9%, while overall economic growth was 0.7%. The structure and the developement of
energy consumption in the last year were mainly driven by energy policy and the low temperatures.
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Total primary energy consumption increased to 13,645 petajoules (PJ) or to 466 million tons of coal
equivalent (tce). “This is an increase of under 1 % compared with the previous year. The level of energy consumption is only slightly above the 2009 crisis” the manager of AGEB, Hans-Joachim Ziesing
said.
The biggest impact on energy consumption in 2012 was the cool weather that led to an increase in
energy consumption. The average temperature of 9.2 ° C was below the average of the past ten years
and much lower than in the previous year (9.7 ° C). Especially the heat energies oil and gas benefited
from the low temperatures. By contrast, the economy led to a reduction of energy consumption. While
overall economic output rose by 0.7 % , energy-intensive industries, production in the manufacturing
sector and in particular in energy intensive industries decreased by 1.2 %. Without the effect of cold
weather, energy consumption in Germany would have decreased by one percent.
With regard to the different types of energy energy sources, the development was different. Renewable energies had the strongest percentage increase. They grew by over 8 %. Hence the share of
renewables in total energy consumption rose from 10.8 to 11.6 %. Energy consumption from hard coal
increased by 3.1 percent, lignite by 5.3 % and natural gas by 1.4 %.
In total Germany covered 32 % of its energy consumption from local energy sources.
Energie: EON monte au capital du brésilien MPX pour 800 M EUR
(Source FeedDemon)
Le groupe allemand d'énergie EON a annoncé jeudi qu'il allait investir jusqu'à 800 millions
d'euros pour monter au capital du producteur d'électricité brésilien MPX, en rachetant une part
de 24,5% du capital au milliardaire Eike Batista.
EON, qui cherche des relais de croissance hors d'Allemagne et a déjà mentionné à plusieurs reprises
le Brésil comme un marché prometteur, détient déjà 11,7% de MPX depuis avril 2012.
Au terme de l'opération, que le groupe espère voir bouclée d'ici la fin du mois d'avril, EON aura une
part de 36,1% dans MPX, un gros acteur de la production d'électricité au Brésil.
L'opération se fera en plusieurs étapes. Après la cession de ses parts par Eike Batista, pour l'équivalent d'environ 600 millions d'euros, MPX lancera une augmentation de capital de 1,2 milliard d'euros
de réaux brésiliens (600 millions d'euros), à laquelle EON s'est engagé à souscrire.
Dans le cadre de l'opération, une co-entreprise brésilienne détenue à parité par EON et MPX sera
également réintégrée dans MPX.
Johannes Teyssen, patron d'EON, s'est félicité dans un communiqué de pouvoir "améliorer notre position sur l'attractif marché brésilien de l'énergie, et ce à un prix équitable".
Berlin va assister Athènes dans le développement des renouvelables
(Source FeedDemon)
Le gouvernement allemand va assister la Grèce dans ses efforts pour développer le secteur
des énergies renouvelables, selon un accord signé entre les deux ministères de l'Environnement jeudi, qui flanque l'aide apportée au pays par la Commission européenne.
Dans le cadre de cet accord bilatéral qui a pour objectif "l'amélioration des conditions d'exploitation
des énergies renouvelables en Grèce", le ministère de l'Environnement allemand indique dans un
communiqué qu'il va remplir auprès des autorités grecques une mission de conseil, et apporter un
soutien financier.
Berlin apportera ainsi 250.000 euros sur les un million d'euros budgétés pour la première phase du
projet, le reste provenant de la Commission européenne.
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Celle-ci a mis sur pied en 2010, dans la foulée de la première demande de soutien financier d'Athènes
à ses partenaires européens, une "task force" chargée d'assister le pays dans ses réformes. Les pays
de l'UE y contribuent avec des experts dans différents domaines.
Le ministère allemand de l'Environnement a été chargé de coordonner tous les efforts de la "task
force" dans le secteur des renouvelables, selon son communiqué.
"En Grèce les coûts de production par kilowatt-heure de l'électricité solaire sont pour l'heure nettement
plus élevés qu'ici, en dépit d'un ensoleillement de loin supérieur", indique le ministère allemand, qui
veut travailler à améliorer la productivité d'un secteur considéré comme porteur pour l'économie
grecque en dure récession.
L'Allemagne pour sa part est en pointe dans les renouvelables, généreusement subventionnés et qui
représentent actuellement 20% de la production d'électricité du pays.
ENERGIES SPECIAL FRANCE
France - Performance thermique : des travaux à la pelle
(Source FeedDemon)
Le sujet de la performance thermique des bâtiments n’est pas né avec le débat sur la transition
énergétique. Responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre et de 43% de la
consommation d’énergie, dont plus de 15 milliards d’euros de pétrole et de gaz importés par
an, le bâtiment figurait déjà en bonne place du Grenelle de l’environnement. Le Plan bâtiment
Grenelle de 2009, confié à l’avocat Philippe Pelletier, visait la rénovation de 400000 logements
par an dès 2013 et une baisse de 38% de la consommation des bâtiments à l’horizon 2020. Le
gouvernement a reconduit Philippe Pelletier à la tête d’un Plan bâtiment durable. Avec un objectif relevé à 500000 logements neufs et autant de rénovations chaque année. Une gageure,
sachant qu’on ne compte que 160000 rénovations par an.
Les idées ne manquent pas pour changer de braquet : accompagner les ménages via des guichets
uniques de la rénovation et des informations pédagogiques sur les factures; instaurer progressivement une obligation de rénovation sur certains types de logements et à certaines occasions, dont les
mutations; labelliser des artisans regroupés en filières, capables d’ajouter un volet performance thermique à toutes sortes de travaux; durcir la réglementation, réformer le diagnostic de performance
énergétique (DPE); mettre en place un observatoire des prix (matériaux et main-d’œuvre) de la rénovation…Côté financement, s’ils plaident pour le renforcement des dispositifs existants (crédit d’impôt
développement durable, écoprêt à taux zéro), les experts s’évertuent à résoudre une équation simple :
les investissements de rénovation bénéfiques à la collectivité ne sont rentables qu’à long terme. Trop
lourd pour un particulier et inacceptable pour les banques.
Les propositions se multiplient : verdissement de toute la fiscalité liée au logement, expérimentation
du tiers investissement (qui utilise les économies futures pour se financer), instauration de nouvelles
recettes, par exemple en autorisant la construction d’étages supplémentaires dont la vente fournirait à
la copropriété de quoi financer ses travaux…Surtout, un accès à des liquidités à longue maturité et
coût faible s’impose qui pourrait prendre la forme d’un outil de refinancement public-privé. Plébiscité
par le Plan bâtiment durable et par Terra Nova, il bénéficierait d’un amorçage public avant de basculer
dans le privé. Ce fonds serait alimenté par la Caisse des dépôts, les fonds de retraite, les produits
d’épargne, des contributions des énergéticiens et d’autres acteurs privés de la filière BTP. Surtout, il
devrait mobiliser des fonds de la banque européenne d’investissement (BEI). Dotée de 60 milliards
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(dont 9 pour la France) pour relancer la croissance, celle-ci a identifié l’efficacité énergétique comme
l’un des sujets prioritaires pouvant y contribuer…
Le groupe GDF Suez veut croître de 40 % dans les services énergétiques
(Source FeedDemon)
Le contrat est modeste à l'échelle de GDF Suez, mais il est emblématique de la vision de ses
dirigeants pour les années à venir : sa filiale Cofely vient d'être choisie pour le financement, la
construction et l'exploitation, pendant seize ans, d'une chaufferie biomasse dans le quartier
d'Etouvie à Amiens. L'installation desservira 3.000 logements et permettra aux habitants de
réduire de 10 % leur facture d'énergie.
Au cœur des débats européens sur la transition énergétique, l'efficacité énergétique représente pour
GDF Suez l'un des rares gisements de croissance sur le vieux continent : le groupe y ambitionne une
progression de 40 % d'ici à 2017. Avec 77.000 salariés et un chiffre d'affaires de 14,7 milliards d'euros
en 2012, il figure déjà parmi les leaders des services à l'énergie dans de nombreux pays. « Nous
sommes numéro un en France, en Italie, en Belgique ou aux Pays-Bas, et bien placés en Allemagne,
en Grande-Bretagne, en Suisse et en Autriche », rappelle Jérôme Tolot, directeur général de la
branche énergie services de GDF Suez. Le groupe souhaite porter le chiffre d'affaires de cette activité
à 20 milliards d'euros, en se développant à la fois en Europe (plus de 90 % des revenus actuels) et
sur les marchés émergents. « Le marché potentiel est colossal : nous l'estimons compris entre 50 et
100 milliards d'euros, rien qu'en Europe », poursuit Jérôme Tolot.
Créée en 2005, la branche a déjà vu ses revenus progresser de 40 % en huit ans. GDF Suez a remporté des centaines de contrats comme celui d'Amiens, pour aider ses clients à gérer leurs réseaux de
chaleur ou de climatisation, et à réduire ainsi leur facture énergétique. Mais il a aussi décroché des
contrats plus spectaculaires, en France ou à l'étranger : il assure la gestion énergétique de la tour Burj
Khalifa à Dubaï ou de la toute nouvelle tour Shard à Londres, a remporté le contrat des installations
des JO de Londres pour 1,5 milliard d'euros sur quarante ans, va gérer les sites industriels de Sanofi,
l'alimentation électrique du tramway et l'éclairage de la ville d'Avignon, ou l'énergie de 14 lycées alsaciens. « Nos clients se répartissent en trois tiers : collectivités locales, industriels et secteur tertiaire »,
indique Jérôme Tolot.
Se différencier en innovant
Mais la bataille est rude, car la concurrence est féroce et les marges relativement faibles. Les services, qui ont dégagé un résultat opérationnel (Ebitda) de 1 milliard d'euros en 2012, assurent 15 %
du chiffre d'affaires, mais seulement 6 % de l'Ebitda de GDF Suez. « C'est toutefois une activité peu
capitalistique : le rendement des capitaux investis atteint plus de 14 %, un niveau relativement élevé
», rappelle Jérôme Tolot. Pour se différencier et accroître la marge de cette activité, GDF Suez mise
sur les services innovants, à plus forte valeur ajoutée : réseaux intelligents, pilotage à distance des
installations… Les analystes de HSBC y croient : dans une note publiée la semaine dernière, ils estiment que GDF Suez est le mieux placé en Europe pour capter ce marché, et prévoient une hausse de
l'Ebitda de la branche de 100 millions d'euros par an, à 1,6 milliard en 2017.
France - "Notre technologie a le potentiel de bousculer l’industrie des
LED", affirme le PDG d'Aledia
(Source FeedDemon)
La course à la réduction des coûts des LED monopolise les efforts des grands industriels de
l’éclairage. Aledia, start-up développant une technologie de nanofils issue du CEA-Leti, promet
des puces LED quatre fois moins chères que le marché dès 2015. Elle annonce aujourd’hui
avoir franchi une étape majeure avec la fabrication de ses premières LED sur wafers de silicium de grande taille (8 pouces). Son PDG et cofondateur, Giorgio Anania, dresse pour L’Usine
Nouvelle la feuille de route d’une start-up ambitieuse.
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L'Usine Nouvelle - Votre entreprise, d’abord nommée Heliodel, a été créée en 2011. Vous avez
été très discret jusqu’ici. Pourquoi vous exposez-vous aujourd’hui ?
Giorgio Anania - Nous avons d’abord préféré rester en mode furtif. Quand des géants industriels ont
des milliers de chercheurs travaillant sur les LED, une start-up qui développe une innovation de rupture a tout intérêt à rester discrète ! Aujourd’hui, nous disposons d’une trentaine de brevets qui nous
protègent, nous avons besoin de recruter et de discuter avec des sous-traitants… Cela devient plus
intéressant de nous faire connaître.
Quelle est la spécificité de la technologie que vous développez ?
Il s’agit d’une technologie à trois dimensions. Les puces LED - les éléments émetteurs de lumière que nous fabriquons ne sont pas constituées de couches à deux dimensions comme chez les autres
fabricants, mais de fils nanométriques que nous faisons croître sur substrat. Nous sommes pratiquement les seuls à travailler activement sur ce type de technologie 3D, avec une start-up américaine. Il
n’y a pas de grands efforts dans les nanofils dans les grands groupes. Or notre technologie a le potentiel de bousculer l’industrie des LED pour l’éclairage général : un marché en pleine expansion, qui
pèse déjà 13,7 milliards de dollars pour les seuls modules LED.
Vous promettez un prix de revient record pour vos puces, comment y arriverez-vous ?
Quand nous lancerons nos puces sur le marché, en 2015, elles coûteront quatre fois moins à produire
que les puces à deux dimensions. Notre technologie est intrinsèquement moins chère car on utilise
trois fois moins de matière et le temps de passage en machine d’épitaxie est plus court. Surtout, elle
permet de fabriquer des puces sur des substrats en silicium, moins chers que les substrats traditionnels en saphir. Mieux, nous avons fabriqué nos premières LED sur des plaques de silicium de grande
taille (8 pouces). Cela permet de produire beaucoup plus de puces à la fois qu’avec les tailles habituelles de 2 ou 4 pouces.
Quelle est votre feuille de route pour les prochaines années ?
Nous avons levé 10 millions d’euros au printemps 2012 auprès de capital-risqueurs français, Demeter
Partners, Sofinnova Partners et CEA Investissement, mais aussi du fonds américain Braemar Energy
Ventures. Cette somme importante nous a permis de passer de 3 personnes à 30 personnes en
moins d’un an et de changer de substrats de 2 pouces à 8 pouces en quelques mois. Nous continuons d’investir lourdement en R&D : nous avons besoin d’améliorer l’efficacité lumineuse de nos
puces. Nous visons 100 lumen/watt. Début 2014, nous donnerons les premières LED aux clients.
Après quelques itérations, on bloque le produit, on lance les 7 000 heures de test nécessaires et on
commercialise, début 2015.
Spécial Débat National transition énergétique
Les 4 défis de la transition énergétique
(Source FeedDemon)
Officiellement lancé fin novembre 2012, le débat national sur la transition énergétique patine. Il
n'a véritablement démarré que début 2013 et doit aboutir au dépôt d'un projet de loi de programmation. À temps pour la loi de finances 2014? Cette transition doit permettre à la France
de respecter ses engagements en matière d'émissions de gaz à eet de serre, d'assurer sa sécurité énergétique, de diminuer ses importations d'énergies fossiles, de préserver la compétitivité des entreprises, de créer des emplois... Mais à quel prix, alors que la facture énergétique
des Français va augmenter?
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UNE DEPENDANCE COÛTEUSE AUX HYDROCARBURES IMPORTES
Consommation énergétique finale par source d'énergie en 2011
Evolution de la facture des importations énergétiques en milliards d'euros
(Sources : Bilan de l'énergie 2011, SOeS - commerce)
LES TRANSPORTS SONT PLUS POLLUANTS QUE L'INDUSTRIE
Emissions françaises de gaz à effet de serre en 2010
(Source : Citepa 2012)
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LA BÂTIMENT, PREMIER CONSOMMATEUR D'ENERGIE, SUIVI DE PRES PAR LES TRANSPORT
Consommation énergétique finale de la France par secteur en 2011
(Source : Bilan de l'énergie 2011, SOeS)
DES PRIX BAS QUI N'INCITENT PAS AUX ECONOMIES D'ELECTRICITE
Evolution des prix de l'électricité en Allemagne en 2012 (prix TTC en euros par kWh)
Evolution comparée de la consommation d'électricité (hors chauffage) par habitant en France
et en Allemagne
Equivalente en 1998, la consommation d'électricité par habitant est en 2012 inférieur de 27% en Allemagne par rapport à la France.
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(Sources : BDEW 2012 - Global Chance)
Énergie : une bien difficile transition
(Source FeedDemon)
Officiellement lancé fin novembre 2012, le débat national sur la transition énergétique patine. Il
n'a véritablement démarré que début 2013 et doit aboutir au dépôt d'un projet de loi de programmation. À temps pour la loi de finances 2014 ? Cette transition doit permettre à la France
de respecter ses engagements en matière d'émissions de gaz à effet de serre, d'assurer sa
sécurité énergétique, de diminuer ses importations d'énergies fossiles, de préserver la compétitivité des entreprises, de créer des emplois Mais à quel prix, alors que la facture énergétique
des Français va augmenter ?
C'était une promesse du candidat François Hollande, mais elle peine à trouver son rythme de croisière. Ouvert par la conférence environnementale de septembre, le débat national sur la transition
énergétique a été officiellement lancé le 29 novembre dernier mais n'a réellement débuté qu'en janvier. Le temps de mettre en ordre de marche une mécanique complexe composée de nombreux comités (d'experts, de contact avec les industriels, de liaison avec le débat décentralisé, de citoyens et,
bien sûr, de pilotage), mais aussi cinq groupes de travail, sans compter un conseil national du débat
C'est désormais chose faite. Reste à faire émerger un véritable débat et surtout des propositions concrètes.
À première vue, la situation énergétique française peut sembler enviable. Grâce au nucléaire et aux
prix régulés, les ménages et les entreprises bénéficient d'un prix de l'électricité inférieur de respectivement 25 % et 21,5 % à la moyenne de l'Union européenne. Mais si le nucléaire fournit 75 % de
l'électricité française, c'est à peine 20 % de l'énergie finale consommée dans l'Hexagone, dont 70 %
proviennent des énergies fossiles. Importées à 97 %, celles-ci grèvent lourdement notre balance
commerciale (la facture énergétique, de 67,8 milliards d'euros en 2012, représente 90 % du déficit
commercial français) et nous exposent à la volatilité des cours promis à moyen terme et à une hausse
inéluctable, sans compter la dépendance à l'égard de nos fournisseurs. Mais, pour espérer déboucher
sur une réelle transition, le débat doit d'abord faire passer trois messages essentiels, rarement entendus en France.
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1 / Se préparer à payer plus cher
Les Français doivent le savoir : cette période d'énergie à prix réduit pourrait bien toucher à sa fin. De
plus en plus de voix s'élèvent pour souligner que les prix régulés ne couvrent pas l'intégralité des
coûts. Concernant le nucléaire, ils n'incluent ni la maintenance, ni la modernisation, ni le démantèlement des centrales, sans parler du coût d'un « Fukushima à la française », récemment évalué à 430
milliards d'euros par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.
Les mesures de sécurité complémentaires exigées par l'autorité de sûreté nucléaire à la suite de cet
accident renchériront de toute façon le mégawattheure nucléaire. Quant à celui que produira le futur
EPR, il s'établit aux dernières nouvelles (sur la base d'un coût pour Flamanville réévalué en décembre
2012 par EDF à 8,5 milliards d'euros) à plus de 100 euros, à comparer avec un prix de 42 euros aujourd'hui ! D'ailleurs, du PDG d'EDF à la commission d'enquête du Sénat, tous prédisent une hausse
des prix de l'électricité de 30 % à 50 % d'ici à 2020
La transition énergétique pourrait donc être la meilleure façon, pour les ménages comme pour les
entreprises, d'absorber cette hausse, grâce à une consommation mieux maîtrisée et une baisse des
volumes. « Le débat doit aider à dédramatiser l'augmentation inéluctable du prix de l'énergie, espère
l'économiste Alain Grandjean, qui préside le comité des experts. Une baisse de la consommation de
10 % par an suffirait à neutraliser cette hausse, sauf en situation de précarité », ajoute-t-il. À ce sujet,
la « facilitatrice » du débat, Laurence Tubiana, fondatrice de l'Iddri (Institut du développement durable
et des relations internationales), précise : « La précarité énergétique qui frappe 3,8 millions de foyers
consacrant au moins 10 % de leur budget à l'énergie relève de la solidarité nationale et de la lutte
contre la pauvreté ; il ne revient pas à la transition énergétique de la solutionner. »
Pour d'autres, au contraire, en se privant d'une énergie produite par des centrales nucléaires amorties
de longue date, en imposant aux réseaux de transport et de distribution de s'adapter à la production
décentralisée et intermittente des énergies renouvelables et en soutenant ces dernières à coups de
tarifs de rachat, c'est précisément la transition énergétique qui va faire grimper les prix. L'exemple de
l'Allemagne, qui a déjà entamé sa transition énergétique, apporte de l'eau à leur moulin. L'énergie y
est nettement plus chère qu'en France en raison du soutien aux renouvelables, et de lourds investissements qui se profilent pour construire les lignes à haute tension devant transporter l'électricité produite par les fermes éoliennes en mer, implantées au Nord, vers les lieux de consommation au Sud.
En France, le gestionnaire du réseau de transport RTE anticipe des investissements de modernisation
de 15 milliards d'ici à 2020 et de 35 à 50 milliards à l'horizon 2030. Mais seule une partie est imputable à la transition. « Dans le débat, on a tendance à confondre le coût global et le surcoût directement lié à la transition », confirme Andreas Rudinger, chercheur à l'Iddri.
2/ Définir le nouveau mix énergétique
Autre difficulté, l'extrême focalisation des médias et de l'opinion publique sur la production : quelle
place laisser au nucléaire ? Pour ou contre les gaz de schiste, l'éolien, etc. ? Or la méthode choisie
par le gouvernement est inverse. Il s'agit d'étudier différents scénarios de maîtrise de la consommation, de chiffrer les investissements correspondants, puis d'imaginer le meilleur mix énergétique pour
répondre à cette demande en respectant les pré requis posés par François Hollande : une part du
nucléaire dans la production d'électricité réduite de 75 % à 50 % en 2025, une augmentation de la part
des énergies renouvelables et le respect des engagements de diviser par quatre les émissions nationales de gaz à effet de serre entre 1990 et 2020. Un tel raisonnement devrait notamment éviter de
sur-dimensionner les réseaux (et les investissements), comme c'est aujourd'hui le cas. En raison de la
généralisation du chauffage électrique, les pics de consommation sont particulièrement élevés en
France : pour une puissance moyenne consommée de 56 gigawatts (GW), ils peuvent atteindre 102
GW, record historique enregistré lors d'une vague de froid en février 2012. L'équilibre entre l'offre et la
demande se fait alors surtout grâce aux échanges avec les pays limitrophes, mais les réseaux sont
prévus pour transporter et distribuer des volumes qui ne sont consommés que quelques jours par an.
Mais ce parti pris de la sobriété et de l'efficacité énergétique, consistant à étudier toutes les pistes
pour réduire les consommations, suscite les foudres des énergéticiens. Certes, ils sont en principe
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tenus (notamment par le biais du mécanisme des certificats d'économie d'énergie) d'aider leurs clients
à réaliser des économies, et sont soumis au plafonnement de leurs émissions dans le cadre du marché européen d'échange de quotas de CO2. Mais, sous l'effet conjugué de surallocations et de la
crise économique, le cours de la tonne de CO2 a perdu 90 % en cinq ans et 49 % pour la seule année
2012. Il y a quelques jours, Bruxelles a dû renoncer à des enchères de quotas faute d'acheteurs !
Les énergéticiens ont ainsi toujours intérêt à maximiser les volumes vendus. Dans le cadre du débat
français, ils contestent donc toute projection d'une baisse de la consommation, dans laquelle ils ne
voient qu'une illustration des théories décroissantes chères aux écolos. « Le problème n'est pas de
faire baisser les consommations, mais d'anticiper la croissance de la demande », insiste JeanFrançois Raux, délégué général de l'UFE (Union française de l'électricité). « Le gouvernement entend
réindustrialiser la France, il doit tenir compte des conséquences de cette décision, car je ne crois pas
du tout au découplage [permettant de diminuer la consommation d'énergie pour un point de PIB créé,
ndlr]. » Selon lui, « la transition énergétique n'est pas urgente en France, on émet deux fois moins de
CO2 que l'Allemagne par unité de PIB. On aurait le temps de faire évoluer le réseau tranquillement.
L'énergie française est très compétitive, la transition ne doit pas la dégrader, notamment à l'export ».
3/ Mobiliser des industriels aux intérêts divergents
Cet argument fait évidemment florès du côté des industries les plus consommatrices en énergie, qui
craignent une augmentation de leurs coûts due à une hausse des prix. Certains se disent néanmoins
prêts à l'absorber à condition de la compenser, par exemple, par une réduction des taxes sur le travail
qui préserverait leur compétitivité. En face, les professionnels de l'efficacité énergétique, qui proposent des solutions pour contenir la facture grâce à une baisse des volumes, sont divisés. Les spécialistes de l'efficacité active (par pilotage de la consommation grâce à des compteurs intelligents, par
exemple), permettant des économies rapidement rentables mais limitées, s'opposent aux tenants de
l'efficacité passive (par isolation des bâtiments), qui génère des économies plus importantes mais
exige des travaux plus longs et onéreux. Tous se retrouvent cependant sur la création de valeur et
d'emplois que peut engendrer la transition. Hugues Vérité, délégué aux relations institutionnelles du
Gimelec (Groupement des industries de l'équipement électrique, du contrôle-commande et des services associés), en est convaincu. La France, dotée de leaders mondiaux de l'intégration et de l'efficacité énergétique, doit développer rapidement un modèle de la transition énergétique exportable. «
Nous nous laissons devancer par la Chine ou les États-Unis alors même que ce sont nos industriels
qui y sont présents », se désole-t'il.
Mais, au-delà de ces bisbilles, c'est plutôt le manque de maturité de la filière BTP qui inquiète. « Il
faudra au moins trente à quarante ans pour former toute la profession à des nouvelles méthodes de
travail », prévient Alain Grandjean. Il est vrai que les 160 000 rénovations effectuées en 2012 font
pâle figure au regard de l'objectif annuel de 500 000 affiché par le gouvernement
4/ Un débat essentiellement pédagogique
Dans ces conditions, le glissement du calendrier n'a rien d'étonnant. Les conclusions du débat ne
seront pas rendues avant octobre, probablement trop tard pour la loi de finances 2014. Mais, aux yeux
des animateurs du débat comme des observateurs les plus avertis, l'essentiel est ailleurs : il s'agit de
mieux faire comprendre aux ménages et aux entreprises français les enjeux de cette transition.
En outre, le sujet englobe des problématiques complexes et politiques telles que l'aménagement du
territoire, la mise en cohérence des schémas de transport avec les plans énergie/climat, la décentralisation de l'énergie, ou encore le développement d'une offre de transports alternatifs, un sujet peu
abordé alors que le secteur représente l'essentiel de notre dépendance aux énergies fossiles importées Une vision globale et de long terme est donc indispensable. Et des décisions rapides s'imposent
quant aux investissements dans l'appareil de production, de transport et de distribution d'énergie. Une
urgence qui va contraindre le gouvernement et la ministre en charge de l'énergie, Delphine Batho, à
choisir des options avant même les conclusions du débat, au risque de réduire à néant ses ambitions
en matière de pédagogie...
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"L'énergiewende", épouvantail ou modèle ?
(Source FeedDemon)
Le « tournant énergétique » que l'Allemagne a entamé il y a quelques années a représenté une
transition radicale qui plane aujourd'hui sur le débat français. Malgré des situations différentes, les deux pays font face à des défis semblables.
Proximité géographique et interconnexion des réseaux obligent, les politiques énergétiques adoptées
en Allemagne ne sont pas neutres pour la France. Mais si les regards français sont rivés sur nos voisins, c'est d'abord parce qu'ils ont déjà entamé leur Energiewende, un virage radical devant aboutir
d'ici à 2022 à une sortie définitive du nucléaire.
Huit des 17 réacteurs allemands sont déjà à l'arrêt et, en dix ans, le pays a installé 25 gigawatts (GW)
d'énergies renouvelables (EnR), qui lui fournissent 23% de son électricité (24% pour le nucléaire) et
ont créé près de 400000 emplois. Mais à quel prix? 18 milliards d'euros pour soutenir les EnR en
2012, intégralement répercutés sur les consommateurs. Majoritairement favorables à cette transition,
les Allemands, qui paient leur électricité près de deux fois plus cher que les Français, commencent
néanmoins à trouver la note salée!
Et ce n'est pas fini. Le gouvernement a récemment évoqué une baisse de ces subventions, alors
qu'on estime à 200 milliards d'euros d'ici à 2020 les investissements nécessaires dans les réseaux de
transport et de distribution, pour absorber la production intermittente de ces énergies (dont une part
est aujourd'hui perdue lors des pics de production) et pour transporter l'électricité depuis les fermes
éoliennes du Nord vers les lieux de consommation du Sud. 2000 km supplémentaires doivent être
construits, mais seulement 200 km sont sortis de terre depuis 2009. En plus des coûts, les opérateurs
affrontent l'hostilité des riverains face aux lignes à haute tension!
750 coopératives, 800 régies locales
Enfin, le recours prévu à environ 42 GW de nouvelles centrales thermiques (sachant que le charbon
est plus rentable que le gaz) pour assurer la transition vers la fin du nucléaire menace l'engagement
de réduire de 40% les émissions de CO2 entre 1990 et 2020.Malgré tout, certaines initiatives allemandes pourraient filtrer dans la transition énergétique française. « Malgré la différence de prix, grâce
à des équipements plus performants et à des comportements plus sobres, la facture des ménages
allemands ne dépasse pas celle des Français », note Andreas Rudinger, chercheur à l'Iddri. Or l'implication des Allemands est très liée à la décentralisation de l'énergie : 750 coopératives de production,
800 régies locales de distribution, des capacités d'énergies renouvelables détenues à 40% par des
particuliers contre 7% pour les quatre principaux énergéticiens... « Si la décentralisation est un enjeu
du débat en France, il faut s'en donner les moyens, observe Andreas Rudinger. Par exemple en revenant sur l'interdiction des régies municipales qui date de 1946... »Parmi les défis semblables des deux
côtés du Rhin, la rénovation thermique des bâtiments. Si l'Allemagne ne consacre que 1,5 milliard
d'euros par an à l'efficacité énergétique, le mode de financement de la rénovation, dans lequel la
banque publique KfW joue un rôle central, inspire les experts français qui planchent sur le sujet.
Le patrimoine français de l’énergie ouvert à tous
(Source FeedDemon)
Près de 450 entreprises de l’énergie et les collectivités, dans toute la France, ouvriront les
portes de leurs installations au grand public à l’occasion des premières journées de l’énergie
du 29 au 31 mars.
Comparables aux journées du Patrimoine, les journées de l’énergie, organisées pour la première fois
en France du 29 au 31 mars, ont vocation à faire découvrir les installations et opérateurs de l’énergie
nationaux, mais surtout à faire entrer les citoyens dans le débat sur la transition énergétique. Elles
ouvriront la semaine du Développement durable qui se tiendra du 1er au 7 avril.
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Le débat encore peu connu par les Français aboutira à l’automne prochain à une grande loi de programmation énergétique. Pour lui donner plus d’envergure, le comité national du débat mise donc sur
les Journées de l’énergie.
Le site internet dédié au débat répertorie toutes les initiatives, et donne accès à une recherche par
région, département, type d’installation et date. Un module de géolocalisation permet aussi aux internautes de trouver les sites ouverts près de chez eux.
Ainsi près de 450 entreprises de l’énergie et collectivités se prêtent au jeu cette année. Et les plus
grands acteurs en premier lieu. ERDF, par exemple, ouvre une centaine de sites au public. Les visiteurs pourront aussi visiter centrales nucléaires, sites géothermiques, installations photovoltaïques ou
encore le port méthanier de Fos Cavaou, l’une des grandes portes d’entrée du gaz en Europe.
Delphine Batho, la ministre de l’Energie, donnera le ton en se déplaçant sur le parc éolien de la Motelle en Bretagne, dans la matinée du vendredi 29 mars
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MINES
OR
Or: l'once oscille toujours autour des 1.600 dollars.
(Source FeedDemon)
Le cours de l'once d'or fin se stabilisait jeudi midi au-dessus des 1.600 dollars, seuil symbolique repris hier après-midi sur fond de crise en Europe. Au terme du premier fixing de ce jour
sur le marché de référence de Londres, l'once de métal fin cotait 1.602,5 dollars (- 0,5 dollar par
rapport au fixing d'hier après-midi). 1.253,1 euros (- 2,2 euros).
Le cours du métal jaune semble profiter des craintes liées à la réouverture, aujourd'hui, des guichets
des banques chypriotes.
En dépit de l'importance relative de Chypre, la manière dont a été traitée la crise bancaire et financière de ce pays s'est traduite par le recours à diverses mesures exceptionnelles, sinon inédites,
lourdes de conséquences. Toute d'abord, la «troïka» (UE, BCE et FMI) a décidé de revenir sur les
garanties des investisseurs obligataires et aussi de ponctionner les dépôts bancaires présents sur les
comptes courants, après une certaine cacophonie autour du seuil de garantie finalement préservé des
100.000 euros.
L'une d'entre elles est de plus le contrôle des capitaux, afin d'éviter d'une part que les Chypriotes ne
retirent tous leurs dépôts des banques qui viennent de rouvrir, et qu'ensuite ils les 'sortent' du pays.
De ce fait, 'l'union économique et monétaire de la zone euro n'existe plus', estimaient les spécialistes
Changes de Deutsche Bank ce matin. En dépit de l'importance de l'Allemagne, le sentiment de confiance inspiré par l'euro en a souffert. Et ce d'autant qu'en Italie, économie autrement plus importante
pour l'Europe que Chypre, aucune majorité gouvernementale ne s'est encore dégagée.
Commerzbank relève d'ailleurs qu'en euros, l'once se traite à son plus haut niveau de ces deux derniers mois. 'Les incertitudes liées à Chypre (...) devraient soutenir la demande d'or', estiment-ils.
Cependant, on rappellera à titre de comparaison qu'en tout début d'année, soit avant la survenance
de la crise chypriote, l'once se traitait à 1.681 dollars et 1.277 euros.
Mais l'encours de lingots adossé au SPDR Gold Shares, le premier des ETF aurifères en volume, était
de nouveau stable hier à 1.221,3 tonnes, comme tel est le cas depuis le 21 mars. Après avoir brièvement dépassé les 1.353 tonnes début décembre, puis s'être rapidement érodée ces dernières se-
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maines, la contrepartie de ce produit financier permettant de jouer l'or depuis la Bourse semble maintenant se stabiliser.
D'un point de technique, les analystes de ScotiaMocatta soulignent que le couloir de négociation de
l'once depuis une semaine est compris entre 1.590 et 1.616 dollars. Selon eux, les 1.618 dollars constituent un «pivot-clé» pour le métal jaune. L'once est coincée au-dessous de ce niveau depuis le 15
février.
ScotiaMocatta reste baissier court terme tant que ce niveau n'aura pas été repris, et identifie des supports à 1.590 et 1.555 dollars.
RD Congo: Banro Corporation dans les starting blocks pour une nouvelle mine d’or
(Source FeedDemon)
La société canadienne Banro Corporation construira une nouvelle mine d’or à Namoya, dont
les réserves sont estimées à près de 1,86 millions once, et développera en même temps deux
autres projets à Lugushwa et à Kamituga, toujours en RD Congo.
La société entend lever, dans cette perspective, environ 100 millions de dollars à travers notamment
des placements privés d’actions privilégiées et des offres d’actions privilégiées.
Ce déploiement en perspective intervient alors que la société Banro Corporation détient déjà à 100%
quatre sites miniers dans la grande ceinture aurifère de la RD Congo.
Burkina Faso : La société SEMAFO voit en Siou sa seconde mine d’or
(Source FeedDemon)
Le programme de forage en profondeur dans la zone de Siou au Burkina Faso a fourni des
résultats encourageants qui devraient conforter la présence de la société SEMAFO dans ce
pays de plus en plus engagé dans la mise en valeur de son potentiel minier.
Les résultats disponibles donnent une minéralisation continue sur une étendue latérale de 500 mètres
avec également quatre différentes zones qui ont livré des valeurs atteignant 10,4 g/t Au sur 7,3 mètres
à l'intérieur d'un corridor de 40 mètres de large. « Les ressources présumées dans la fosse sont actuellement estimées à près d'un million d'onces, soit 6,7 millions de tonnes à 4,62 g/t Au », a précisé
mercredi dernier la société sur son site, soulignant que la zone Siou et la zone Neuf renferment la
majeure partie de la minéralisation.
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« D'autres travaux de forage seront nécessaires pour établir les liens avec les zones plus près de la
surface », selon la société canadienne qui détient déjà la mine d’or de Mina au Burkina Faso.
PLATINE
Afrique du Sud : Johannesburg et Moscou ensemble pour un meilleur
contrôle du marché du platine
(Source FeedDemon)
L’Afrique du Sud et la Russie formeront, sous peu, un bloc commercial coordonné qui contrôlera le marché des métaux du groupe du platine, surtout veillera à la « réduction de
l’incertitude et de la volatilité du prix» de ces métaux sur le marché, a annoncé mercredi le
ministre russe des Ressources naturelles, Sergei Donskoi. Et pour cause, à ce jour, l’Afrique
du Sud pèse près de 80% de la production mondiale du platine pendant que la Russie pèse
environ 40% dans la production mondiale du palladium…
« La coopération entre la Russie et l’Afrique du Sud va promouvoir la croissance du marché et réduire
l’incertitude et la volatilité du prix sur le marché des métaux du groupe platine », a écrit Sergei
Donskoi sur le site de son ministère.
Sergei Donskoi et la ministre des Mines de l’Afrique du Sud, Susan Shabangu, ont signé mercredi à
Durban l’accord-cadre portant création de ce bloc, à la suite de précédentes discussions à Moscou en
novembre et à Pretoria février dernier.
Le ministre Donskoi juge « raisonnable » que la Russie et l’Afrique du Sud parviennent à un accord «
mutuellement bénéfique » sur le platine puisque ces deux pays ont déjà un niveau élevé de technologie en matière d’exploitation des métaux du groupe platine, parmi lequel figure le palladium.
FER
China Harbour Engineering Company signe avec Vale pour la mine de
fer de Carajas au Mozambique
(Source FeedDemon)
Le groupe brésilien Vale a signé un accord avec China Harbour Engineering Company Limited
et Shanghai Zhenhua Heavy Industry Company. Cet accord porte sur l'expansion de la mine de
fer et de charbon de Carajas au Mozambique, a rapporté le portail steelguru.com le 27 mars.
Le directeur financier de Vale, Luciano Siani, a indiqué que son groupe continuera à investir dans la
mine de Carajas, le plus grand gisement de minerai de fer dans le monde, même s'il lancera en parallèle d'autres investissements.
Au cours des cinq dernières années, Vale a acquis des biens et services auprès de groupes chinois
pour un montant d'environ 10 milliards de dollars.
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BAUXITE
Guinée : tripler la production de bauxite pour atteindre 25% de la production mondiale en 2020
(Source FeedDemon)
Appelant à l’investissement dans son secteur minier, la Guinée a octroyé à tour de bras des
licences d’exploitation de son potentiel de bauxite dans la perspective de tripler sa production
pour passer de son niveau actuel qui est de 7% de la production mondiale à 25% à l’horizon
2020.
Le pays dispose de 41 milliards de tonnes de bauxite à haute teneur en alumine, soit deux-tiers des
réserves mondiales actuelles. Il a accordé une série de licences d’exploitation qui ont déjà permis à
trois sociétés de produire annuellement un total de 17 millions de tonnes.
Du côté du ministère des Mines, on indique que huit projets d’un montant global d’investissement de
24 milliards de dollars sont en cours pour une production annuelle de 61 millions de tonnes de bauxite
et entre 16 et 20 millions de tonnes d’alumine d’ici 2016-2017.
Mais avant, c’est un objectif de production annuelle de 3 millions de tonnes qui est fixé pour 2015, au
terme d’un accord de développement de la mine de Dian-Dian avec la société russe Rusal. Cette production devrait passer à 6 millions de tonnes de bauxite et 1,2 million de tonnes d’alumine à partir de
2019.
Par ailleurs, la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG) a signé avec Mubadala, des Emirats
Arabes Unis, un contrat d’approvisionnement à long terme qui favorisera l’augmentation de la capacité
de production de cette Compagnie à environ 20 millions de tonnes de bauxite par an.
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