concertmetal-dagoba

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Dagoba en concert
Dagoba (nom donné en hommage à la planète de Star
Wars sur laquelle vit le sage Yoda) naît en 1997
à Marseille, sur les bases d'un Néo Metal. Très
rapidement le groupe prend une orientation plus
violente et heavy, et sort une première démo Time To
Go en 1998.
Mais ce n'est qu'en septembre 2000 que l'histoire
de Dagoba commence réellement. Face au manque de
motivation des musiciens qui l'accompagnaient alors,
Shawter (chant/machines) renouvelle entièrement le line-up du groupe et accueille
Franky (batterie), Werther (basse), Izakar et Stephan (guitares). Ensemble, ils se
lancent dans la composition de nouveaux morceaux. L'alchimie est telle qu'un
premier EP six titres paraît fin 2001 (Release the Fury). Les réactions sont alors
unanimes. Si la puissance du combo semble marquer les esprits, ce n'est pas un
hasard : Dagoba fait du Power Thrash Metal teinté d'Indus, inspiré par des poids
lourds comme Pantera, Machine Head et Fear Factory. Le combo part alors sur les
routes montrer aux quatre coins du pays que c'est sur scène que sa musique trouve
sa pleine mesure.
Dagoba passe ensuite tout l'été 2002 enfermé dans son local de répétition à
composer en vue de son premier album. Ce qui ne se fera pas sans quelques
ajustements : en septembre, Stephan quitte le groupe pour raisons personnelles.
Après un dernier concert à la fin du même mois (le premier à quatre), les Marseillais
se lancent dans les ultimes préparatifs avant l'entrée en studio. Il s'agit de
sélectionner 15 morceaux parmi les 22 composés... De janvier à mars 2003, le
groupe s'isole au studio Praxis dans le sud de la France puis avec Dave Chang
(Stampin' Ground, Linea 77, Orange Goblin), au Philia Studio près d'Oxford
(Angleterre). Comme le résume très bien Shawter, le but avoué de Dagoba est de «
transformer la violence en énergie et en émotion ».
Le résultat paraît début juin 2003, et là encore, les retours sont très positifs. Les
Marseillais évoluent d'ores et déjà dans une classe à part, à un tel point que leur
nationalité n'aura bientôt plus la moindre importance.Dagoba vient de gagner son
premier pari. Le second sera bien sûr de concrétiser l'essai par une longue série de
concerts où le public se presse nombreux. La tournée, débutée fin août 2003, écume
toutes les salles de France mais aussi de Suisse, avant de rapidement s'exporter
hors de nos frontières : la Belgique (festival de Dour et première partie de Machine
Head), les Pays-Bas (avec Fear Factory), sans oublier l'Angleterre et la Scandinavie
(avec Samael).
C'est donc fort d'une renommée grimpante que les quatre membres
deDagoba s'attèlent à la réalisation de leur second album, What Hell is About, sorti
en 2006 via Season of Mist. L'orientation de cet opus se veut plus symphonique,
mais également plus professionnelle. C'est d'ailleurs dans cette optique que les
marseillais ont choisi de collaborer avec Tue Madsen (Sick of it
All, Mnemic, Moonspell...) et d'inviter sur deux morceaux le légendaire Simen
'Vortex', ex-chanteur-bassiste de Dimmu Borgir et chanteur d'Arcturus.
Inutile de préciser que la presse comme le public se sont réjouis de cette sortie,
qualifiant ce nouvel essai de coup de maître qui place What Hell is About en tant que
référence dans la discographie de Dagoba. Les chroniques élogieuses fleurissent,
tout comme les interviews, qui ne sont d'ailleurs plus uniquement françaises.
Afin d'asseoir encore sa popularité, le groupe serpente les routes de France et
d'Europe, accompagnant In Flames lors de sa tournée avecSepultura.
Deux années plus tard et après un nombre impressionnant de
concerts,Dagoba s'enferme en studio pour mettre au monde le successeur deWhat
Hell is About. Face the Colossus, troisième opus des marseillais, marque une
certaine continuité dans l'approche symphonique du son deDagoba. On compte
d'ailleurs encore Tue Madsen aux manettes, qui a une nouvelle fois su apporter un
souffle puissant aux compositions du groupe.
Cette fois-ci, les critiques semblent mitigées, avec d'un côté les fans purs et durs qui
commencent à regretter l'approche industrielle et la violence de l'album éponyme,
puis d'un autre ceux qui louent les évolutions du groupe et son côté plus accrocheur,
plus mainstream.
Une fois de plus, c'est sur les planches que Dagoba se doit de convaincre son public.
Les quatre marseillais s'embarquent alors sur une longue tournée, qui n'omettra
cependant pas les salles françaises.
Une nouvelle page se tourne en 2010, lorsque Dagoba annonce quitter son
label Season of Mist pour intégrer les rangs d'un label à dimension moins
importante, XIII Bis Records (Trepalium). La même année paraîtPoseidon, nouvel
album des marseillais qui amorce un certain retour en arrière, vers un son plus
industriel et racé. Cette fois-ci, c'est Dave Chang qui se charge de le mettre en boîte,
celui-là même qui avait travaillé sur le premier opus de Dagoba.
Là encore, les retours sont partagés, mais n'empêchent pas le groupe de
s'embarquer sur une énorme tournée qui lui fera traverser de nombreux pays.
L'année 2012 se voit marquée par l'un des plus grands bouleversements de la
carrière du groupe: Izakar annonce son départ et met un terme à dix années d'un
line-up stable. Après quelques semaines, son remplaçant est annoncé, en la
personne d'Yves Terzibachian (aka Z).
Très vite, Dagoba reprend le chemin des studios et met en boîte PostMortem Nihil
Est, le cinquième album qui sort en 2013.

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