INFO 317
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N° 87/2007 24.10.2007 9è INFO 317 Nouvelles compétences – nouvelles procédures : Depuis la publication du décret n° 2007-1388 du 26 septembre 2007 pris pour l'application de la loi n° 2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance et modifiant le code pénal et le code de procédure pénale de nouvelles compétences ou procédures sont dorénavant offertes aux policiers municipaux et aux gardes champêtres. FÉDÉRATION AUTONOME DEPARTEMENTALE DE LA POLICE MUNICIPALE B.P. 34 – 34401 LUNEL Cedex - /fax : 04.67.64.51.92 E-mail : [email protected] - Site Internet : http://www.policemunicipale.org Adhérente à la FA-FPT - Affiliée à la FGAF Comment relever ces infractions : Divagation d'animaux dangereux : Divagation d’un animal susceptible de présenter un danger pour les personnes NATINF 32800 T.A. 2 infraction prévue par ART.R.622-2 AL.1 C.PENAL. et réprimée par ART.R.622-2 AL.1,AL.2 C.PENAL. Bruits ou tapages injurieux ou nocturnes : Bruit, tapage nocturne troublant la tranquillité d’autrui NATINF 06068 P.V. 3ème classe infraction prévue par ART.R.623-2 AL.1 C.PENAL. et réprimée par ART.R.623-2 AL.1,AL.2 C.PENAL. Bruit, tapage injurieux diurne troublant la tranquillité d’autrui NATINF 06084 P.V. 3ème classe infraction prévue par ART.R.623-2 AL.1 C.PENAL. et réprimée par ART.R.623-2 AL.1,AL.2 C.PENAL. Excitation d'animaux dangereux : Excitation ou défaut de maîtrise d’animal attaquant ou poursuivant un passant NATINF 12009 infraction prévue par ART.R.623-3 AL.1 C.PENAL. P.V. 3ème classe et réprimée par ART.R.623-3 C.PENAL. Menaces de destruction lorsqu'elles concernent des biens appartenant à la commune : Menace de destruction matérialisée par écrit, image ou autre objet NATINF 12294 P.V. 1 ère classe infraction prévue par ART.R.631-1 AL.1 C.PENAL. et réprimée par ART.R.631-1 AL.1,AL.2 C.PENAL. Menace de dégradation légère matérialisée par écrit, image ou autre objet NATINF 12296 P.V. 1ère classe infraction prévue par ART.R.631-1 AL.1 C.PENAL. et réprimée par ART.R.631-1 AL.1,AL.2 C.PENAL. sont également de notre compétence les menaces réitérées. NATINF 12298 / 12299 Menace de destruction, sans danger pour les personnes matérialisée par écrit, image ou autre objet NATINF 12900 P.V. 4ème classe infraction prévue par ART.R.634-1 AL.1, AL.2 C.PENAL. et réprimée par ART.R.634-1 AL.1, C.PENAL. Menace de dégradation, sans danger pour les personnes matérialisée par écrit, image ou autre objet NATINF 12901 P.V. 4ème classe infraction prévue par ART.R.634-1 AL.1, AL.2 C.PENAL. et réprimée par ART.R.634-1 AL.1, C.PENAL sont également de notre compétence les menaces réitérées. Abandon d'ordures, déchets, matériaux et autres objets : Le fait de déposer, d’abandonner, de jeter ou de déverser, en lieu public ou privé, à l’exception des emplacements désignés à cet effet par l’autorité administrative compétente, des ordures, 2 déchets, déjections, matériaux, liquides insalubres ou tout autre objet de quelque nature qu’il soit, y compris en urinant sur la voie publique. NATINF 01086 T.A. 2ème classe infraction prévue par ART.R.632-1 C.PENAL. et réprimée par ART.R.632-1 C.PENAL. Le fait de déposer ou d’abandonner sur la voie publique des ordures, déchets, matériaux ou tout autre objet de quelque nature qu’il soit, en vue de leur enlèvement par le service de collecte, sans respecter les conditions fixées par l’autorité administrative compétente, notamment en matière de jours et d’horaires de collecte ou de tri des ordures. NATINF inconnu T.A. 2ème classe infraction prévue par ART.R.632-1 C.PENAL. et réprimée par ART.R.632-1 C.PENAL. Le fait de déposer, d’abandonner, de jeter, en lieu public ou privé, à l’exception des emplacements désignés à cet effet par l’autorité administrative compétente, soit une épave de véhicule, soit des ordures, déchets, matériaux ou tout autre objet de quelque nature qu’il soit, lorsque ceux-ci ont été transportés avec l’aide d’un véhicule. NATINF 00098 P.V. 5ème classe infraction prévue par ART.R.635-8 C.PENAL et réprimée par ART. R.635-8 C.PENAL. Destructions, dégradations et détériorations légères, lorsqu'elles concernent des biens appartenant à la commune ; La destruction, la dégradation ou la détérioration volontaire d'un bien appartenant à autrui dont il n'est résulté qu'un dommage léger. NATINF 07905 ème classe infraction prévue par ART.R.635-1 C.PENAL P.V. 5 et réprimée par ART. R.635-1 C.PENAL. Atteintes volontaires ou involontaires à animal et mauvais traitements à animal : prévus par les articles R. 653-1, R. 654-1 et R. 655-1 du même code. Le fait par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou les règlements, d'occasionner la mort ou la blessure NATINF 12008 d'un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité infraction prévue par ART.R.653-1 C.PENAL P.V. 3ème classe et réprimée par ART. R.653-1 C.PENAL. Hors le cas prévu par l'article 511-1, le fait, sans nécessité, publiquement ou non, d'exercer volontairement des mauvais traitements envers un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité NATINF 06070 P.V. 4ème classe infraction prévue par ART.R.654-1 C.PENAL et réprimée par ART. R.654-1 C.PENAL. Le fait, sans nécessité, publiquement ou non, de donner volontairement la mort à un animal NATINF 08472 domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité P.V. 5ème classe infraction prévue par ART.R.655-1 C.PENAL et réprimée par ART. R.655-1 C.PENAL. De plus nous venons d’être dotés de nouveaux pouvoirs en matière de contraventions relatives à l'interdiction de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif prévues par les articles R. 3512-1 et R. 3512-2 du code de la santé publique. Comment relever ces infractions : Violation de l’interdiction de fumer dans un lieu couvert et clos accueillant du public NATINF 11280 TA 3ème classe infraction prévue par ART. R.3512-1 du C. SANTE PUBLIQUE et réprimée par ART. R. 3512-1 du C. SANTE PUBLIQUE 3 Violation de l’interdiction de fumer dans un lieu de travail couvert et clos TA 3ème classe NATINF 11281 infraction prévue par ART. R.3512-1 du C. SANTE PUBLIQUE et réprimée par ART. R. 3512-1 du C. SANTE PUBLIQUE Violation de l’interdiction de fumer dans un lieu scolaire non couvert en présence d’élève NATINF 11282 TA 3ème classe infraction prévue par ART. R.3512-1 du C. SANTE PUBLIQUE et réprimée par ART. R. 3512-1 du C. SANTE PUBLIQUE Violation de l’interdiction de fumer dans un véhicule d’un service de transport public routier NATINF 6357 TA 3ème classe infraction prévue par ART. R.3512-1 du C. SANTE PUBLIQUE et réprimée par ART. R. 3512-1 du C. SANTE PUBLIQUE Absence de signalisation de l’interdiction de fumer dans un lieu couvert et clos NATINF 11283 TA 4ème classe infraction prévue par ART. R.3512-2 du C. SANTE PUBLIQUE et réprimée par ART. R. 3512-2 du C. SANTE PUBLIQUE Mise à la disposition des fumeurs d’emplacement non-conforme aux normes de ventilation NATINF 11284 TA 4ème classe infraction prévue par ART. R.3512-2 du C. SANTE PUBLIQUE et réprimée par ART. R. 3512-2 du C. SANTE PUBLIQUE Aménagement irrégulier d’emplacement réservé aux fumeurs NATINF 11284 TA 4ème classe infraction prévue par ART. R.3512-2 du C. SANTE PUBLIQUE et réprimée par ART. R. 3512-2 du C. SANTE PUBLIQUE INFO 318 Réunion du groupe de travail « Taser » au Ministère de l’Intérieur le 22 octobre 2007 : A l’invitation du Ministère de l’Intérieur, et suite au souhait du Ministre, une réunion du groupe de travail sur le « Taser » s’est déroulée le 22 octobre dernier. Etaient présents : le représentant de l’Association des Maires de France, le représentant du C.N.F.P.T. les services de l’Etat (D.G.G.N., la D.G.P.N, D.L.P.A.J.) et les organisations syndicales représentatives : FO, CGT, snpm-CFTC, unapm-CGC, et la FA-FPT (représentée par Fabien GOLFIER). Monsieur le Directeur de la DLPAJ a ouvert la réunion rappelant que celle-ci était destinée à déterminer dans quelles conditions le Pistolet à Impulsion Electrique (P.I.E.) « pourrait » être employé par les Polices Municipales, que cette possibilité s’inscrivait dans un régime d’option et ne s’appliquerait certainement pas partout. Cinq thèmes de travail ont été proposés par la DLPAJ 1°) les conditions d’emploi du P.I.E. : Faut-il définir un mode d’emploi identique aux autres armes de 4ème catégorie, ou faut-il se rapprocher des conditions d’emploi du fusil hypodermique ou encore d’explorer une voie différente. La DGPN a rappelé les conditions d’emploi du P.I.E. au sein de la Police Nationale (instruction du 9 janvier 2006), il s’agit d’une arme individuelle en dotation collective en complément d’une arme à feu. Un 4 simple « tâser » ne suffisant pas toujours à neutraliser un individu, il s’agit donc là d’un complément d’armement collectif. Les « tasers » dont sont dotés les fonctionnaires de Police Nationale sont équipés de l’option d’enregistrement vidéo. La DGGN a mise en place une doctrine d’emploi du « taser » (circulaire interne « taser » en date du 25.01.2006), celle-ci définie le « taser » comme un moyen de force intermédiaire en dehors des cas d’usage des armes à feu. L’utilisation du « taser » s’inscrit dans le cadre juridique de la légitime défense et du cas de nécessité absolue. Les militaires de la Gendarmerie Nationale sont dotés de « tasers » non équipés de système vidéo car cela implique un surcoût d’environ 400 euros à l’achat de plus les Gendarmes sont dotés d’un armement létal qui lui n’est pas équipé de système vidéo. Le « taser » est une arme collective. Le CNFPT bien que n’ayant pas de recul quand à cet armement s’est prononcé pour un recours à la vidéo. Le représentant de l’A.M.F. a rappelé que l’enregistrement vidéo avait permis de résoudre 95% des litiges, néanmoins la décision d’équiper ou non le P.I.E. d’un système vidéo fait partie des prérogatives du maire. La CGT ne s’oppose pas à l’utilisation du « taser », mais souhaite qu’il soit couplé au système d’enregistrement vidéo afin de protéger le fonctionnaire et le citoyen. La CGT s’interroge sur la fiabilité et l’efficacité d’une telle arme (la DGPN a répondue que la fiabilité reposait en grande partie sur l’entretien du matériel). FO a également souhaité le couplage du « taser » à un moyen d’enregistrement vidéo. Le snpm-CFTC a rappelé que la dotation des Policiers Municipaux en « taser » est une prérogative du maire de la commune concernée. Il s’interroge si une formation spécifique, sur l’habilitation des fonctionnaires formés et sur l’identification du matériel, garantissait sa bonne utilisation. La FA-FPT a précisé qu’il s’agissait là d’un outil supplémentaire mis à la disposition des Policiers Municipaux afin d’assurer leur sécurité et l’accomplissement de leurs missions mais qu’il ne pouvait en aucun cas, s’agir d’une arme venant en remplacement d’un armement de 4ème catégorie. Le P.I.E. a pour principe d’être une arme collective. Les dispositions législatives actuelles portant sur la légitime défense et le cas de nécessité absolue suffisent à garantir le cadre d’emploi du « taser » par les Policiers Municipaux. La FA-FPT ne voit pas la nécessité d’utiliser un système d’enregistrement vidéo en complément du P.I.E. puisque que les Policiers Municipaux sont déjà dotés d’armes de 6ème catégorie et d’armes de 4ème catégories létales, aucune de ces armes ne sont dotées de système vidéo, sans compter le surcoût engendré par cet équipement. Le sérieux de la formation dispensée aux Policiers Municipaux et le professionnalisme de ceux-ci sont déjà de sérieuses garanties Le Directeur de la DLPAJ a conclu, qu’il y a des éléments forts de parts et d’autres quand à l’option vidéo, sachant qu’aucun changement n’est envisagé ni par la DGPN, ni par la DGGN. 2 et 3°) la formation initiale et sur la formation continue des Policiers Municipaux à l’utilisation du P.I.E.: La DGPN et la DGGN ont présenté respectivement leur programme de formation. La grande différence entre les deux formations ne repose pas tant sur la durée de celles-ci 1 jour à 1,5 jour pour la G.N., 2 jours pour la P.N., mais sur le nombre de personnels formés et sur sa mise en pratique. La P.N. ne forme que 4 agents utilisateurs pour un « taser », sur la base du volontariat. Des tirs sont effectués lors de cette formation et une formation continue est prévue. La G.N. dispense une information sur le « taser » à tous les militaires au cours de leur formation initiale. Si une unité est dotée du « taser », tous les militaires appartenant à celle-ci sont formés, il est juste effectué un tir de démonstration lors de la formation. Une formation continue portant sur les conditions d’emploi est prévue. 5 La FA-FPT a demandé que le module de formation sur le « taser », dispensé aux Policiers Municipaux, compte au minimum un tir d’entraînement. Il a été acté qu’il fallait adapter la durée de formation au « taser », celle-ci ne pouvant être équivalente à la durée de formation prévue pour l’armement en 4ème catégorie (arme de poing), il faut donc envisager une modification des textes pour une durée estimée à 1 ou 1,5 jour. De même, il faut prévoir d’inclure une présentation du « taser » lors de la formation initiale des Policiers Municipaux. 4°) la formation des moniteurs de Police Municipale en maniement des armes : La question était de savoir s’il fallait anticiper ou non la modification réglementaire afin de former préalablement les moniteurs de Police Municipale en maniement des armes au « taser ». La formation à l’armement des Policiers Municipaux et au certificat de moniteur de Police Municipale au maniement des armes, reposant sur l’arrêté du 3 août 2007 ne peut être modifié sans changer le décret du 24 mars 2000 relatif à l’armement. La formation des moniteurs Police Municipale au maniement des armes devant être terminée pour juillet 2008, la FA-FPT a demandé à ce que cette formation soit d’ores et déjà incluse au protocole de formation préparé par la DGPN et la DGGN, sous couvert du CNFPT. La DGPN a précisé qu’il fallait prévoir 10 à 12 heures de formation en complément du protocole de formation déjà prévu. La FA-FPT a souhaité que la modification du décret du 24 mars 2000 ne se limite pas au simple « taser » et qu’il soit inclus dans cette modification le Bâton Télescopique. Dans le même temps, la FA-FPT a demandé que la formation des moniteurs de Police Municipale inclue la formation au Bâton Télescopique. Cette demande avait déjà été portée lors des travaux de la Commission Consultative des Polices Municipales. 5°) l’expérimentation voulue par madame la Ministre de l’Intérieur Michèle ALLIOT-MARIE : Le Directeur de la DLPAJ a rappelé qu’il souhaitait prendre le temps de l’observation dans l’espace et dans le temps et particulièrement en matière d’emploi du « taser ». Il a été proposé une expérimentation sur une durée d’un an portant sur des Polices Municipales déjà armées en 4ème catégories létales et au sein de Polices Municipales non armées en 4ème catégorie (arme de poing). La FA-FPT a souhaité que cette réflexion sur la possibilité d’armer les Polices Municipales de « taser » s’élargisse à d’autres armes et qu’il était temps de réviser le principe de non-armement des Policiers Municipaux. (principe inscrit dans la Loi du 15 avril 1999). La DLPAJ fera parvenir au participant du groupe de travail un document de synthèse de la présente réunion, ceux-ci auront la possibilité de faire des propositions complémentaires. Le pôle Police Municipale de la FA-FPT travaillera sur ces propositions, et ses membres sont à votre écoute afin de prendre en considération vos remarques éventuelles. INFO 319 Au 1er janvier 2009, les gendarmes sous tutelle du ministère de l'intérieur Le secret est bien gardé, mais la date est fixée : le 1er janvier 2009, la gendarmerie changera de tutelle, passant du ministère de la défense à celui de l'intérieur, sans que le statut militaire des quelque 100 000 gendarmes soit pour l'heure remis en question. Cette réforme, voulue par le président de la République, Nicolas Sarkozy, fait l'objet de multiples réunions pour lever les obstacles, en particulier le paiement de la solde des gendarmes qui dépend de l'armée… "Les discussions sont en cours, mais nous n'avons pas de date précise, réagit Alain Georgis, chef du service de presse des armées (Sirpa). Nous avons l'habitude de travailler avec le ministère de l'intérieur, 6 cela ne nous fait pas peur." Mais les tenants du maintien de la tutelle de la défense sont nombreux. L'important, pour les gendarmes, est de préserver leur statut. Et la concurrence avec la police reste vivace. En déplacement à Lyon, lundi 22 octobre, la ministre de l'intérieur Michèle Alliot-Marie a profité de sa visite dans les locaux de la police technique et scientifique pour avancer sur ce terrain. Ici, les fichiers nationaux automatisés des empreintes digitales (FNAED) et génétiques (FNAEG) sont déjà communs. Police et gendarmerie ont accès aux mêmes données, 564 344 empreintes génétiques enregistrées et près de 2,7 millions d'empreintes digitales. PARTAGE DES TERRITOIRES Cette concentration des technologies de pointe sur des sites uniques sera renforcée. La mutualisation des moyens va se développer, notamment pour l'achat et la maintenance des équipements "particulièrement coûteux", tels que les moyens aériens et nautiques, les véhicules blindés et les fourgons anti-incendie. Les réseaux de transmission seront compatibles. "C'est la moindre des choses", a assuré la ministre. Demain, cette mutualisation se poursuivra dans un partage des territoires. "Il est nécessaire de repenser la cohérence opérationnelle des forces de sécurité s'agissant de certaines infrastructures placées sous double responsabilité, axes autoroutiers, ports, aéroports, établissements pénitentiaires…", a déclaré Mme Alliot-Marie, ajoutant : "En zone périurbaine, je ne vois pas comment la gendarmerie peut assumer ses missions." Le recrutement et la formation sont aussi concernés. "C'est notamment ce que je veux voir mis en place sur le futur site de Lognes", en Seine-et-Marne, a poursuivi la ministre. La formation des cavaliers et des plongeurs des deux forces de sécurité reviendra à la gendarmerie; celles du renseignement et de la prévention situationnelle, à la police. Au même moment, un document de travail émanant du ministère du budget circule qui, s'il se traduisait par des décisions, mettrait le feu aux poudres. Dans ce texte non signé, François Mongin, inspecteur des finances, émet plusieurs scénarios dont l'un préconise entre 8 000 et 10 000 suppressions d'emplois entre 2009 et 2011 dans la police et la gendarmerie. Un autre envisage une remise à plat de l'organisation territoriale, moyennant "la fermeture de la moitié" des brigades de gendarmerie. Ces hypothèses entrent dans le cadre du réexamen des politiques publiques dont le comité de pilotage est mené par le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant. Toutefois, tant au ministère de l'intérieur qu'à celui de la défense, les scénarios présentés sont fermement repoussés. A trois mois des élections municipales, ils sont jugés "extrémistes". Une réunion du comité de pilotage est prévue en novembre en présence, cette fois, du chef de l'Etat. Source : Le Monde INFO 320 Dernière minute : Grève du 20 novembre prochain Les fédérations de fonctionnaires ont appelé à la grève le 20 novembre prochain. La FGAF réunit son Bureau national demain, jeudi 25 octobre, pour arrêter sa position quant à sa participation à ce mouvement. La FA-FPT arrêtera ensuite la sienne en fonction de celle de la FGAF. Nous vous l'indiquerons, de façon argumentée, dans les tout prochains jours. 7