Voici en quelques articles réalisés par les étudiants, le compte

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Voici en quelques articles réalisés par les étudiants, le compte
La Coopérative des Fermiers de Janzé.
Lundi, nous nous sommes rendus au siège social de la
Coopérative des Fermiers de Janzé située dans cette même ville
en Ille et Vilaine. Nous avons été accueillis par Mickaël Auroy,
responsable technique en charge de l’accompagnement des
éleveurs lors de la production.
Il nous a expliqué qu'il faut distinguer, La Coopérative des Fermiers de Janzé et l'Association du
Poulet de Janzé. La Coopérative est une société de production qui organise la production des
volailles de Janzé et l'Association est un organisme de défense et de gestion qui détient les
différents labels, qui veille au respect des cahiers des charges et qui assure la promotion des
produits.
Créée en 1980 d'une initiative communale , l'Association du Poulet de Janzé cherche à valoriser le
territoire local. En effet, la production des volailles de Janzé permet un complément de revenu aux
agriculteurs puisque 70 % d'entre eux ont un système lait + volailles de Janzé, et l'aviculture
représente 1/3 du chiffre d'affaire de l'exploitation. De plus, cette activité génère aussi des emplois.
Créée en 2003, la Coopérative des Fermiers de Janzé s'est faite une place dans l'économie locale.
Aujourd'hui, elle regroupe 162 éleveurs d'Ille et Vilaine principalement situés autour de Janzé. La
production des volailles de Janzé est réalisée dans 316 bâtiments de 400 m² entourés de parcs. Afin
de bien mettre en valeur la production locale, les volailles de Janzé sont produites selon un cahier
des charges label rouge strict. Les animaux, de souche rustique à croissance lente, sont élevés de
façon traditionnelle durant 82 jours avec une alimentation 100 % végétale, garantie non OGM
contenant au moins 75 % de céréales et un parcours ombragé. Pour certifier la qualité produite et le
respect du cahier des charges, les éleveurs acceptent volontiers le passage inopiné d'un organisme
certificateur indépendant. Les volailles de Janzé sont ensuite commercialisées dans les GMS locales
et les rôtisseries traditionnelles...
Les producteurs de volailles de Janzé bénéficient d'une coopérative proche d'eux et qui exploite
chaque marché afin de valoriser au mieux la production. Les volailles label rouge de Janzé sont
essentiellement vendues localement. Les consommateurs trouvent ainsi un produit local et de
qualité accessible à leur budget.
Après cette présentation, nous avons visité un élevage de chapons qui seront sur les tables locales
au moment des fêtes de fin d'année.
L'association du Poulet de Janzé organise bientôt sa fête annuelle du Chapon, du 14 au 17
Décembre 2013. Cette manifestation rassemble chaque année un peu plus de professionnels et de
particuliers.
http://www.pouletdejanze.fr/
Jean-Michel et Marc-Antoine Poirier.
Groupe Glon-Sanders.
Mardi, nous avons eu l'intervention d'un technicien avicole de la
société Glon-Sanders. Aujourd'hui, cette entreprise est le pôle animal du groupe financier et agroindustriel Sofiprotéol, spécialiste français des huiles et des protéines végétales.
Ce groupe a une organisation en filière, puisqu'il va du producteur d'oléoprotéagineux à l'éleveur de
volailles en passant par la fabrication d'aliments pour animaux mais aussi parce-qu'il élabore des
produits destinés à la consommation humaine.
Le groupe est présent dans 4 continents et est implanté dans 22 pays. En France, il comprend
plusieurs acteurs :
• La société Terrial qui valorise les fientes de volailles pour les producteurs
d'oléoprotéagineux
• Les producteurs d'oléoprotéagineux
• La société Sanders collecte les récoltes d'oléoprotéagineux pour en extraire les huiles,
utilisées dans l'alimentaire humaine par le biais de la société Lesieur, ou sous forme
d'agrocarburants par la société Diester ; et les tourteaux, sous-produits valorisés dans
l'alimentation des porcs, des bovins et des volailles.
• Une ferme expérimentale pour la recherche et l'innovation en alimentation animale.
Les éleveurs de volailles qui travaillent avec le groupe Glon-Sanders consomment 27 % de
l'alimentation fabriquée. Ils sont regroupés au sein de l'association Gaévol.
Suite à cette intervention, nous sommes allés visiter une exploitation avicole qui est liée, par
contrat, au groupe Glon-Sanders. On y trouve 2 bâtiments dont un de type « Colorado » de 1500m²
construit il y a une dizaine d'années. Il a été recemment amélioré par l'installation de 3 échangeurs
d'air, qui permettent une réduction de la consommation en gaz nécessaire pour chauffer le poulailler.
En effet, les calories de l'air évacué par ventilateurs sont utilisées pour réchauffer l'air renouvelé
froid qui entre. Les éleveurs produisent essentiellement des poulets et des dindes standards destinés
souvent à la découpe.
Dans cette production, la période la plus importante est située entre le départ des poulets et l'arrivée
des poussins : le Vide Sanitaire. La désinfection est fondamentale pour réussir le lot qui va suivre.
Quelques jours avant l'arrivée des poussins, il faudra pailler le bâtiment, préparer les équipements,
mettre les aliments et chauffer progressivement jusqu'à avoir une litière à 31,5 °C. Les 7 premiers
jours vont demander beaucoup de surveillance. Les poulets resteront environ 35 jours en élevage
avant leur départ à l'abattoir.
Damien Besnard et Thomas Belloche.
La production de canards avec la CAM, Coopérative des Agriculteurs de la Mayenne.
Mercredi, nous avons débuté la matinée par une présentation de la production de canards de chair
par un technicien avicole de la CAM. C'est une production particulière que peu d'entre nous
connaissaient.
Ensuite nous nous sommes rendus sur une exploitation agricole gérée par un couple où on trouve
une production de viande bovine : 30 vaches allaitantes Charolaises et un « canardier », bâtiment de
800 m², dédié à l'élevage des canards sur caillebotis.
Dans le bâtiment sont élevés 10 000 Volatiles : 8 000 canards et 2 000 canes. Les canetons arrivent
dans le bâtiment à l’âge d’un jour pour un poids d’environ 70 grammes. Les femelles sont élevées
sur une période de 77 jours pour être abattues à un poids de 2.6 kg, les mâles sont élevés sur une
période un peu plus longue de 84 jours pour être abattus à un poids de 4.8 kg. L’enlèvement des
canards se déroule de nuit sur une durée de 2 h environ. L’exploitation est en intégration, cela
signifie que les exploitants sont propriétaires du bâtiment et que les animaux et l’aliment sont la
propriété de l’intégrateur, ici, la CAM. Il est possible de produire 3,5 lots/an.
Nous avons pu pénétrer à l'intérieur du bâtiment à condition de nous équiper de la tête aux pieds
pour des raisons sanitaires.
Jérémy Bouchet et Claire Boutreux.
Les volailles de Loué.
Mercredi après-midi, nous sommes allés voir un GAEC géré par 3 associés: les parents et leur fils,
sur lequel on trouve 3 bâtiments en label de Loué: 2 construits en 1994 pour produire
essentiellement des poulets puis 1 construit en 2002, entièrement bétonné, avec une fosse et des
caillebotis pour la production de canards.
Aujourd'hui, cette exploitation comprend 115 ha de S.A.U., 450 000 L de quota laitier, 45 vaches
allaitantes ainsi que 3 poulaillers de Loué de 400m² chacun. La production de volailles de Loué a
été choisie pour son sérieux et son organisation. Pour chaque type de volailles, les éleveurs
respectent le cahier des charges correspondant et sont habitués à recevoir les techniciens des
fermiers de Loué mais aussi les contrôleurs de l'organisme certificateur.
Un technicien des fermiers de Loué nous accompagnait durant cette visite et nous a présenté la
filière des volailles de Loué, créée en 1959 et à laquelle adhèrent aujourd'hui un peu plus de 1000
éleveurs.
Aujourd'hui les fermiers de Loué produisent 280 000 tonnes d'aliment par an avec une unité de
fabrication moderne. Cela permet de maîtriser l'alimentation des quelques 3 millions de volailles
abattues/an. D'une grande notoriété, le label de Loué innove aujourd'hui dans la production
d'énergie renouvelable. En effet, grâce à son nouveau parc éolien situé à proximité, les fermiers de
Loué produisent plus d'énergie qu'ils n'en consomment.
Pierre Besnier et Julien Blossier.
HUBBARD : La Génétique Avicole.
Vendredi, un technicien d'élevage de sélection avicole et un
responsable commercial, sont venus nous présenter la société
HUBBARD. C'est une multinationale de sélection animale avec des
sites en France. Elle travaille principalement sur l'amélioration
génétique des volailles en effectuant la sélection de lignées pures, puis
en les multipliant, afin de fournir à ses clients des souches de grands
parents qui engendreront une génération de parents, qui, à leur tour,
donneront les poussins qui finiront en poulets dans nos assiettes. Pour
répondre au mieux aux différentes demandes à travers le monde
Hubbard a su créer différentes lignées en fonction des attentes des pays
et des pratiques alimentaires. Ainsi, par exemple, aux USA, Hubbard
fournit des lignées de poulets lourds destinés à la découpe ; alors qu'en
France, il faut des poulets issus de souches rustiques, plus légers pour
les labels.
Dans la sélection avicole, la sécurité sanitaire est un élément très important. En effet, il faut diffuser
la génétique et non les germes. Pour assurer cela, Hubbard met en place dans ses élevages des
mesures de sécurité draconiennes. Toutes les personnes entrantes et sortantes doivent prendre une
douche, changer de vêtements et ne pas avoir été en contact pendant les 2 semaines précédentes
avec d'autres volailles.
La sélection des volailles s'effectue sur différents critères issus de mesures ou d'observations : de
bons aplombs, un indice de consommation favorable, un rendement en filet intéressant, un taux de
mortalité faible, un nombre d'oeufs/poule élevé et des coqs fertiles. Désormais, la génomique leur
apporte des informations complémentaires intéressantes.
En France, ce travail de sélection des lignées est effectué dans des élevages.
Ensuite pour la multiplication, les poussins issus des lignées sont expédiés sous
air filtré dans des élevages de multiplication pour produire des œufs qui
deviendront les futures générations.
Dans ces élevages de sélection et multiplication, les poules peuvent êtres au sol,
ou dans des cages et la fécondation se fait généralement par insémination
artificielle.
Le travail commercial consiste à promouvoir et à vendre les poussins
« souches », ascendants des poulets qui seront consommés à travers le monde :
Thaïlande, Maroc, USA et France...
Léo Colas et Mégane Davoust.

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