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Changer régulièrement de job devient la norme.
© Peoplesphere - 30/03/2011 - Gepubliceerd op Oxalis op 04/04/2011
Au cours de sa carrière, le Belge s’attend à connaître en moyenne 6,4 employeurs différents. Cette donnée ressort d'une enquête
publiée par Manpower et réalisée auprès de 3.000 Belges. La carrière moderne devient une succession de jobs, de projets et
d’entreprises.
D’après l’enquête, au moment de sa retraite, le Belge s’attend à compter une moyenne de 6,4 employeurs différents sur son CV.
Un chiffre qui se trouve en contraste criant avec la constatation selon laquelle 1 pensionné sur 3 a travaillé toute sa vie dans la
même entreprise. Parmi la jeune génération (moins de 30 ans), seuls 6% pensent rester fidèles à 1 employeur, tandis que pas
moins de 17% d’entre eux tablent sur 10 employeurs ou davantage. Les hommes (6,8 employeurs) s’attendent à pratiquer plus
souvent le job hopping que les femmes (5.9 employeurs).
Philippe Lacroix, Managing Director de Manpower Belgique-Luxembourg, explique les chiffres: " Avec un pronostic moyen de 6,4
employeurs par carrière, il est clair que le Belge est conscient du fait qu’il va changer régulièrement d’emploi au cours de sa vie.
La carrière moderne est une succession de jobs, de projets et d’entreprises. Le ‘job hopping’ est l’une des caractéristiques de la
nouvelle époque dans laquelle nous entrons – le Human Age – où le candidat dicte la loi dans un marché du travail marqué par
les pénuries de talents. C’est justement cette mobilité croissante de l’emploi qui contribue au besoin d’un accompagnement
adéquat. Dans le développement de leur carrière, les gens feront de plus en plus souvent appel à des intermédiaires tels que des
recruteurs professionnels."
Lorsqu’on lui demande ce qu’il estime essentiel dans sa relation avec des recruteurs professionnels (bureaux de sélection et de
recrutement ou agences d’intérim), le Belge déclare attacher la plus grande importance à un service et un feed-back personnels
(voir annexe). "Les candidats ne veulent pas avoir l’impression d’être un dossier, indique Philippe Lacroix. Ils préfèrent être
accompagnés par un seul et même recruteur, qui tient ses promesses. Un professionnel qui se base vraiment sur leurs
possibilités et leurs talents personnels, et qui communique aussi avec honnêteté concernant les éventuels aspects négatifs de la
fonction."
L’enquête de Manpower révèle également clairement à quel sujet le recruteur doit communiquer honnêtement. Ceux qui
recherchent un emploi veulent avant tout un feed-back sur leur potentiel et leurs ambitions. Mais les candidats désirent tout autant
savoir quel salaire ils peuvent attendre, comment leur CV est perçu, ainsi que tout ce qui se passe dans l’entreprise dans laquelle
ils vont postuler. "Les personnes disposant d’une formation supérieure ont des exigences plus élevées concernant l’approche du
processus de recrutement, tandis que notre enquête révèle que les femmes attachent davantage d’importance aux aspects
relationnels. Il n’est pas non plus étonnant que les jeunes demandeurs d’emploi attendent plus de conseils et de coaching que les
plus âgés", ajoute-t-il.
Ce qui est frappant, c’est aussi que l’absence de réponse après une candidature Internet est considérée comme l’une des
principales sources d’agacement. De même, les recruteurs qui considèrent leurs candidats comme un numéro, qui ne tiennent pas
leurs promesses ou qui poussent le candidat d’emblée dans une certaine direction ne peuvent compter sur une grande sympathie.
Tags: Gestion des RH stratégique, marché du travail, travailler flexiblement, procédures et pratiques de RH, recrutement, carrière, satisfaction du travailleur,
motivation, organisation, contrat psychologique, sélection, emploi
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