responsabilité sociétale - Institut de la Francophonie pour le
Transcription
responsabilité sociétale - Institut de la Francophonie pour le
Project2 7/19/07 2:45 PM Page 1 Marie D’HUART, Cap Conseil Serge DE BACKER, Cap Conseil Avec la contribution de : Boufeldja BENABDALLAH, IEPF Isabelle BLAES, CIRIDD RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE INVENTAIRE D’OUTILS – LÉGISLATION, CONVENTIONS, RÉFÉRENTIELS, CODES DE CONDUITE, LABELS, MÉTHODES ET INDICES BOURSIERS 10 COLLECTION POINTS DE REPÈRE Les publications de l’IEPF *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:22 AM Page III RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE INVENTAIRE D’OUTILS – LÉGISLATION, CONVENTIONS, RÉFÉRENTIELS, CODES DE CONDUITE, LABELS, MÉTHODES ET INDICES BOURSIERS *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:22 AM Page IV Mise en page : Perfection Design Révision linguistique et correction d’épreuves : Marie-Andrée L’Allier Imprimeur : Les Copies de la Capitale inc. Photo de couverture : mpointproduction ISBN : 978-2-89481-038-5 ©Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie (IEPF) 2007 56, rue Saint-Pierre, 3e étage Québec G1K 4A1 Canada Téléphone : 418 692-5727 Télécopie : 418 692-5644 Courriel : [email protected] Site Internet : www.iepf.org Cette publication a été imprimée sur du papier recyclé. IMPRIMÉ AU C ANADA/PRINTED IN C ANADA *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page V Marie D’HUART, Cap Conseil Serge DE BACKER, Cap Conseil Avec la contribution de : Boufeldja BENABDALLAH, IEPF Isabelle BLAES, CIRIDD RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE INVENTAIRE D’OUTILS – LÉGISLATION, CONVENTIONS, RÉFÉRENTIELS, CODES DE CONDUITE, LABELS, MÉTHODES ET INDICES BOURSIERS 10 COLLECTION POINTS DE REPÈRE Les publications de l’IEPF *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page VI Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Réalisation de ce guide : Dans la perspective de renforcement des capacités nationales impliquées dans l’élaboration et la mise en œuvre de Stratégies nationales de développement durable (SNDD) des pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie (IEPF) a sollicité l’appui expert du Cap Conseil de Belgique pour la réalisation d’un inventaire sur la législation, les conventions, les référentiels, les codes de conduite, les labels, les méthodes et indices boursiers dans le domaine de la responsabilité sociétale relatifs à la responsabilité sociétale. La réalisation de cet inventaire a été coordonnée par Madame Marie D’Huart et Monsieur Serge De Backer, de Cap Conseil. Ce document a également bénéficié des apports de : Monsieur Boufeldja Benabdallah, Responsable du programme SNDD, Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie (IEPF); Madame Isabelle Blaes, Chargée de mission Entreprise, Centre international de ressources et d’innovation pour le développement durable (CIRIDD); Monsieur Christian Brodhag, Délégué interministériel au développement durable, Ministère de l’Écologie et du Développement durable (France); Et des membres du Réseau francophone sur la responsabilité sociétale. Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie (IEPF) Organisation internationale de la Francophonie (OIF) 56, rue Saint-Pierre Québec (Québec) G1K 4A1 Canada P o i n t s d e r e p è r e www.iepf.org VI *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page VII Remerciements Remerciements Cet inventaire sur la législation, les conventions, les référentiels, les codes de conduite, les labels, les méthodes et indices boursiers dans le domaine de la responsabilité sociétale relatifs à la responsabilité sociétale reflète les initiatives prises au niveau de la Francophonie en faveur des Stratégies nationales de développement durable (SNDD). La réalisation de cet inventaire n’aurait pas été possible sans l’appui de nos partenaires nationaux et internationaux, qui ont veillé à l’élaboration de cet inventaire et à sa rédaction. Ce document servira de base aux travaux sur la future norme ISO 26000. Nous remercions vivement Madame Marie D’Huart et Monsieur Serge De Backer, tous deux de Cap Conseil, qui ont coordonné ce travail. d e P o i n t s Patrice Dallaire Directeur exécutif a.i. Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie r e p è r e Nos remerciements vont également aux experts qui ont été sollicités pour participer à cet ouvrage : Madame Isabelle Blaes, chargée de mission Entreprise au CIRIDD, Monsieur Christian Brodhag, délégué interministériel au développement durable, ministère de l’Écologie et du Développement durable (France), Monsieur Boufeldja Benabdallah, responsable du Programme SNDD de l’IEPF, et les membres du Réseau francophone sur la responsabilité sociétale. VII *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page VIII *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page IX Avant-propos Avant-propos Cet inventaire est un exercice périlleux. À la fois recueil et photo instantanée, il n’a pas la prétention d’être exhaustif. Son objectif est d’offrir une grille de lecture des « outils » pratiques se rapportant d’une manière ou d’une autre au concept générique de la responsabilité sociétale des organisations. Faut-il avant tout définir ce qu’est la responsabilité sociétale ? Beaucoup de définitions existent déjà et cet ouvrage ajoute sa petite pierre à l’édifice. Mais ce n’est pas l’objectif premier de ce travail. Pourquoi ? L’appellation « outil » est générique et englobe de nombreuses initiatives : législations, conventions, labels, codes de conduite, référentiels, normes, chartes, standards, programmes, indices, diagnostics, méthodes. Autant d’initiatives qui structurent les différents types d’actions entreprises dans le but de contribuer, plus ou moins directement, au développement durable de la société et de la planète. d e Ce document n’a d’autre ambition que de parler à un public non averti, soucieux d’appréhender en une fois un « outil » dont il aurait entendu parler, de rechercher pour son secteur ou son organisation une approche appropriée, ou de trouver inspiration pour imaginer et mettre en œuvre sa propre démarche de responsabilité sociétale. P o i n t s Ensuite, parce que l’option choisie pour ce travail est plus empirique que conceptuelle. Elle fait le pari d’offrir une vulgarisation du concept à travers un inventaire d’outils divers qui, chacun à leur manière, contribuent à exprimer, organiser, faciliter la prise de responsabilité sociétale des organisations. La porte d’entrée par laquelle chacun entre dans le concept de responsabilité sociétale importe peu. L’essentiel, face à la multitude des initiatives, outils, déclarations, est d’en vulgariser le propos en offrant une grille de lecture à l’ensemble par un inventaire organisé. r e p è r e D’abord, parce que la notion de prise de responsabilité sociétale évolue constamment. Les pourtours de ce concept font régulièrement l’objet de débats utiles mais aussi très conceptuels, voire quasi philosophiques. La responsabilité sociétale interroge la valeur ajoutée des organisations pour la société. Elle met chacun au défi introspectif et collectif de définir et d’assumer sa part de responsabilité, et de l’exprimer au travers de ses activités quotidiennes. IX *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page X Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils La méthode de sélection se base sur deux critères essentiels : offrir un aperçu des types de champs couverts afin de montrer la diversité et l’étendue de la notion de responsabilité sociétale, et retenir les moins controversés d’entre eux, afin de stabiliser une grille de lecture accessible au plus grand nombre. La sélection des outils résulte de la consultation de sources d’information de plusieurs pays, de beaucoup d’ouvrages. Toutes les sources utilisées pour réaliser ce travail sont mentionnées. Cet inventaire veut se légitimer par la transparence du descriptif des outils et un style factuel : date de création, auteur, description, application, remarques, liens avec d’autres outils, et une proposition de typologie afin de faciliter la lecture et le décodage du document. P o i n t s d e r e p è r e Ce document est utilement complété par un thésaurus repris dans une base de données électronique (non disponible dans la version papier) permettant une recherche par mot-clé, origine, pilier du développement durable, public cible, marge de manœuvre, champ d’application, étape d’utilisation. X *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page XI Sommaire vii .............................................................. ix Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1. Contexte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2. Objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3. Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 01 01 02 Classification et thésaurus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1. Une typologie en six catégories . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2. Une carte d’identité par outil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3. Un thésaurus pour une recherche par critères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (version électronique) 03 03 04 06 Répertoire détaillé par outil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1. Législation – conventions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.1 Loi française relative aux nouvelles régulations économiques (NRE) . . . . 1.2 Loi américaine Sarbanes-Oxley . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.3 Clauses sociales dans les marchés publics . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.4 Accords-cadres internationaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 09 09 09 10 12 13 2. Outils méthodologiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.1 Agenda 21 local . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.2 L’Empreinte écologique (ecological footprint) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.3 Sustainability Balanced Scorecard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (Tableau de bord prospectif) 2.4 Analyse de cycle de vie (ACV) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.5 Eco-efficience . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 14 16 17 3. Référentiels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.1 ISO 26000 - Lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale . . . . 3.2 SA 8000 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.3 GRI : Sustainability Reporting Guidelines (« G3 ») . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 22 24 25 Avant-propos 19 21 d e ............................................................ P o i n t s Remerciements r e p è r e Sommaire XI *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page XII P o i n t s d e r e p è r e Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils XII 3.4 The AA1000 Framework . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.5 La série ISO 14000 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.6 L’Eco-Management and Audit Scheme (EMAS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.7 SD 21000 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.8 Fibre citoyenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.9 BS 8900 - Guidance for Managing Sustainable Development . . . . . . . . . . 3.10 China Social Compliance 9000 for the Textile and . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Apparel Industry (CSC 9000) 3.11 Modèle d’Excellence EFQM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.12 Investors in people – UK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.13 ISO 9000 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.14 OHSAS 18001 - Occupational Health and Safety . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Assessment Series 3.15 ISAE 3000 - International Standard on Assurance Engagement . . . . . . 3.16 The ICTI CARE Process . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.17 The Sigma Project (Sustainability Integrated Guidelines . . . . . . . . . . . . . . for Management Project) 3.18 Set d’indicateurs de développement durable de l’UWE . . . . . . . . . . . . . . . 3.19 Bilan sociétal du CJDES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 28 29 31 32 33 34 4. Codes de conduite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.1 Le Pacte mondial de l’ONU (The UN Global Compact) . . . . . . . . . . . . . . 4.2 Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises . . . . . . . . . . . multinationales (OECD guidelines for multinationals) 4.3 Principes de gouvernement d’entreprise de l’OCDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.4 Les Principes d’Equateur (Equator Principles) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.5 The Ceres Principles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.6 Critères de performance en matière de durabilité sociale . . . . . . . . . . . . . . . et environnementale de la SFI 4.7 Principes de conduite des affaires pour contrer la corruption . . . . . . . . . . . (The Business Principles for Countering Bribery) 4.8 Code 4C (Code Commun de la Communauté du Café) . . . . . . . . . . . . . . . 4.9 Business Social Compliance Initiative (BSCI) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.10 Charte de l’Union internationale des transports routiers pour . . . . . . . . . le développement durable 4.11 Charte des entreprises pour le développement durable de la CCI . . . . 4.12 Clean Clothes Campaign Model Code of Labor Practices for . . . . . . . . . the Apparel Industry 4.13 Code Buysse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 46 47 35 35 36 37 39 40 41 42 44 49 50 51 53 54 56 57 58 58 59 60 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page XIII Sommaire 60 61 62 62 63 63 64 65 65 66 67 67 68 68 74 75 75 76 d e 70 71 71 72 72 73 74 r e p è r e 69 69 P o i n t s 4.14 Code de conduite dans le secteur du cuir et de la tannerie . . . . . . . . . . . 4.15 Code de conduite de l’industrie électronique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.16 Code de conduite sur le lieu de travail de la Fair Labor . . . . . . . . . . . . . . Association (FLA) 4.17 Code de pratiques commerciales de la Fédération internationale . . . . . . des industries du jouet 4.18 Code Lippens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.19 Code mondial d’éthique du tourisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.20 Consumer Charter for Global Business . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.21 Déclaration tripartite sur les entreprises multinationales et . . . . . . . . . . . . la politique sociale 4.22 FORGE (Guidance on corporate social responsibility . . . . . . . . . . . . . . . . . management and reporting for the financial services sector) 4.23 FORGE (Guidelines on environmental management and . . . . . . . . . . . . . reporting for the financial services sector) 4.24 Global Sullivan Principles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.25 GoodCompany. Guidelines for Corporate Social Performance . . . . . . . . 4.26 Gouvernance, valeurs et compétivité : un engagement envers . . . . . . . . . le leadership 4.27 ILO-OSH 2001 Principes directeurs concernant les systèmes . . . . . . . . . de gestion de la sécurité et de la santé au travail 4.28 Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) . . . . . . . 4.29 International Corporate Governance Network’s Statement on . . . . . . . . . Global Corporate Governance Principles 4.30 Initiative d’éthique commerciale (The Ethical Trading Initiative) . . . . . 4.31 Natural Step Principles of Sustainability . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.32 Principes de l’investissement responsable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.33 Principes de Wolfsberg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.34 Principes pour la conduite des affaires de la Table Ronde de Caux . . . . . . 4.35 Principes relatifs aux droits humains à l’intention des entreprises . . . . . . 4.36 Règles de conduite pour combattre l’extorsion et la corruption . . . . . . . de la CCI 4.37 Responsible Care Guiding Principles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.38 The PhRMA Guiding Principles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.39 Principes volontaires pour la sécurité et les droits de l’homme . . . . . . . . pour les entreprises de secteur de l’extraction et de l’énergie 4.40 Processus de Kimberley » - World Diamond Council Resolution . . . . . . . on Conflicts Diamonds XIII *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page XIV Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils 4.41 Worldwide Responsible Apparel Production Principles . . . . . . . . . . . . . . . . 76 5. Labels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.1 Label Max Havelaar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.2 Éco-label européen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.3 Label social belge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.4 Label suisse de responsabilité sociale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.5 Label STEP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.6 Rugmark Label . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.7 Flower Label Program (FLP) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.8 Utz Certified (anciennement Utz Kapeh) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.9 FSC - Forest Stewardship Council Principles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . and Criteria 5.10 MSC - Principes et critères pour un système . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . de pêche durable et bien gérée 77 77 79 80 81 82 83 83 84 85 6. Indices boursiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.1 The Aspi Eurozone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.2 The Domini 400 Social Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.3 The Ethibel Sustainability Index (ESI) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.4 The Dow Jones Group Sustainability Indexes (DJSI) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.5 The FTSE4Good Index Series . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86 86 87 88 89 90 86 P o i n t s d e r e p è r e Sources d’information . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93 1. Sources d’information documentée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93 2. Expertises et structures ressources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 XIV *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 1 Introduction Introduction 1. Contexte L’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie (IEPF) joue un rôle actif dans la diffusion d’information en matière de développement durable et de responsabilité sociétale. Il le fait notamment par sa participation active aux travaux actuels de l’Organisation internationale de normalisation sur la future guidance ISO 26000 qui offrira un cadre de référence pour la compréhension et mise en œuvre d’une démarche de responsabilité sociétale, et par l’organisation de rencontres et de recherches concernant la normalisation et la responsabilité sociétale. Les renseignements contenus dans ce document s’adressent tant à un public privé qu’aux collectivités territoriales et aux acteurs non marchands de la société, au nord comme au sud. En 2005, le comité de pilotage du Réseau francophone sur la responsabilité sociétale (RS) a rédigé un cadre d’action visant à identifier et à combler les besoins de l’espace francophone en la matière. Ce cadre d’action a vu le jour en juin 2006. Il comporte un volet d’inventorisation des labels, référentiels, standards et autres outils existant dans la sphère de la responsabilité sociétale, dont voici un des produits. Il propose un inventaire et un thésaurus pour aborder ces multiples interrogations. Il est complété par une base de données, non disponible dans la version papier, permettant une recherche informatisée. d e P o i n t s Ce document offre une réponse didactique et structurée aux questions suivantes : • Quels sont les outils les plus pertinents et éprouvés en matière de responsabilité sociétale ? • Comment peut-on les catégoriser ? • Quels objectifs poursuivent-ils ? • Quels sont les acteurs impliqués dans leur mise en œuvre ? • À quel public cible sont-ils destinés ? • Comment s’inscrivent-ils dans une démarche de prise de responsabilité sociétale? r e p è r e 2. Objectifs 1 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 2 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Le résultat est : • Un inventaire – non exhaustif – des législations, conventions, codes de conduite, labels, référentiels, standards et autres outils méthodologiques existant dans la sphère de la responsabilité sociétale; • Une façon pratique et didactique d’effectuer des recherches par mot-clé tout en répondant aux multiples interrogations sur ce thème; • Une approche qui tient compte de l’espace francophone et d’un public mixte : privé, public, non marchand, averti ou non averti. 3. Définitions Les termes « responsabilité sociétale », séparément et combinés, génèrent de multiples définitions. De façon générique, afin de proposer un cadre et de faciliter la compréhension, la définition suivant a été retenue : « La responsabilité sociétale est la responsabilité d’une organisation par rapport aux impacts de ses décisions et de ses activités (produits et/ou services) sur la société et l’environnement, au travers d’un comportement éthique et transparent qui : • est en ligne avec le développement durable et le bien-être de la société; • tient compte des attentes des parties prenantes; • est conforme à la loi applicable et aux normes internationales de comportement; et • est intégrée à toute l’organisation. » Cette définition est librement inspirée des travaux de l’Organisation internationale de normalisation (ISO) sur la responsabilité sociétale, ainsi que de certains textes de référence de pays de la Francophonie. r e p è r e Le thésaurus présenté au chapitre suivant permet d’affiner cette appellation par un détail de la typologie. C’est dans cette arborescence et ses combinaisons que réside la réelle valeur ajoutée de l’inventaire. P o i n t s Certains des outils repris dans l’inventaire relèvent plus de la déclaration d’intention; d’autres, moins nombreux, sont des obligations légales concernant une mesure et une publication de la responsabilité sociétale; d’autres encore sont de véritables méthodologies (étape par étape) qui accompagnent l’organisation dans sa démarche. Certains offrent une mixité. d e Le terme « outil », auquel le titre de cet inventaire fait référence, doit être entendu dans une appellation large. Il englobe tous types de démarches ayant pour objectif de traduire, de faciliter, de déclarer, de confiner, d’aider à la prise de responsabilité sociétale par tout type d’organisation. 2 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 3 Classification et thésaurus Classification et thésaurus 1. Une typologie en six catégories Afin de faciliter la lecture et l’appropriation de l’inventaire, les outils ont été classés selon une typologie à six entrées. Cette typologie poursuit l’objectif de distinguer les outils selon certaines caractéristiques qui les rassemblent. Elle permet de segmenter la lecture par catégorie. d e P o i n t s La typologie propose six catégories : • Législation-conventions : Cette catégorie englobe des outils à portée juridique forte, comme les lois, les conventions, les traités, les accords-cadres, ainsi que la jurisprudence à force de loi. L’inventaire ne recense pas de manière exhaustive l’ensemble des lois relatives aux dimensions de la responsabilité sociétale. Cela explique pourquoi la liste des conventions internationales sur les droits de l’homme, les droits fondamentaux au travail, les traités fondateurs de Rio ou de l’Europe ne sont pas inventoriés dans ce document. Mais il y est fait référence dans plusieurs outils. L’inventaire privilégie les législations les plus explicites sur ce thème, ainsi que les textes de référence qui, sans force de loi, imposent le respect par le caractère institutionnel de leurs signataires ou de leur auteur. • Codes de conduite : Englobe les chartes, déclarations, principes. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) définit un code de conduite comme «un engagement pris volontairement par une société ou une organisation d’appliquer certains principes et normes de comportement à la conduite de ses activités ou opérations ». Ces codes de conduite sont tantôt génériques, tantôt propres à un secteur d’activité. Ils émanent parfois d’institutions très représentatives. Dans l’inventaire, tous les codes de conduite recensés expriment une ou plusieurs dimensions de la prise de responsabilité sociétale en poursuivant un objectif de développement durable. r e p è r e D’autres classifications complémentaires sont proposées dans le thésaurus. Il arrive que certains outils ne se définissent pas comme tel ou puissent se revendiquer de plusieurs catégories. La catégorie à laquelle ils s’apparentent le plus est retenue. Il subsiste dans ce cas un champ d’interprétation. L’inventaire y remédie par un descriptif factuel de l’outil afin de laisser à chacun la possibilité de construire sa propre grille de lecture. L’essentiel est démarrer par un canevas commun pour ensuite le discuter, le compléter, l’affiner. 3 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 4 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils P o i n t s d e r e p è r e • Référentiels : Regroupe les normes et les standards auxquels une organisation 4 peut se référer pour mettre en place une démarche de responsabilité sociétale. Ces référentiels sont tantôt axés sur la dimension sociale ou environnementale, tantôt intégrés (plusieurs dimensions sous un même référentiel) ou encore spécifiques (offrant une attention particulière au sein d’un pilier), par exemple la santé-sécurité au travail. Ces référentiels peuvent aussi s’inscrire à une étape ou un aspect particuliers du fonctionnement d’une organisation : l’évaluation, le rapportage, la vérification, la gouvernance, etc. • Labels : Dans un sens premier, le label est une marque délivrée par un organisme qui garantit la qualité d’un produit destiné à la vente. Pour le présent inventaire, cette catégorie revêt un sens plus large. Il s’agit de la reconnaissance visuelle (au moyen d’une étiquette ou d’un certificat) d’un groupe de produits ou de services, ou d’une organisation. Les labels recensés dans l’inventaire présentent une caractéristique illustrative pour exprimer et/ou garantir une dimension de la responsabilité sociétale d’une organisation, ou plus largement pour assurer la spécificité « socialement responsable » à une gamme de produits ou à une organisation. • Indices boursiers : Un indice boursier exprime la moyenne, pondérée par les capitalisations boursières ou non, des cours d’un échantillon d’actions. Un indice mesure la performance générale d’un marché ou d’un secteur. L’inventaire recense une série d’indices boursiers au caractère particulier. Ils illustrent un phénomène relativement récent : l’apparition d’outils financiers reflétant, au-delà d’une cotation de valeur boursière classique, la performance « éthique » des organisations émettrices de ces valeurs par une prise de responsabilité sociétale ou la poursuite d’un développement durable. • Outils méthodologiques : Plus générique, cette catégorie recense des outils qui n’appartiennent à personne en particulier. Ils s’apparentent plus à des méthodologies de type universel. Ces outils présentent la caractéristique de proposer un canevas commun qui peut se décliner en applications diverses selon l’acteur qui se les approprie et la fonction à laquelle il les destine. L’entièreté des outils examinés ont été classés dans une des six catégories. 2. Une carte d’identité par outil Chaque outil est présenté selon un canevas commun sous forme de fiche descriptive. Chaque fiche est composée de dix rubriques. C’est en quelque sorte la « carte d’identité » de l’outil présenté. Chacune des dix rubriques est une façon d’appréhender et de décoder un outil dans sa complexité. Il arrive que certaines rubriques restent vides lorsqu’aucune information ne vient y répondre de manière pertinente. Chaque rubrique a pour objectif de décrire le plus objectivement possible les outils inventoriés. Les dix rubriques sont : *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 5 d e P o i n t s 1. Auteur : Lorsque l’information est disponible, le ou les auteurs de l’outil sont cités. Généralement, on accorde plus de crédibilité à un outil élaboré par plusieurs parties prenantes (lors d’un processus « multistakeholder »). 2. Description : Cette partie explique la nature de l’outil, son objectif, sa philosophie et, lorsque mentionné, son fonctionnement. 3. Public cible : Explique à quel type d’acteur(s) l’outil est destiné en priorité. Quatre catégories de public cible ont été considérées : les entreprises, les pouvoirs publics, les ONG, les syndicats. Il arrive que l’outil cible l’ensemble de ces acteurs, auquel cas on parle d’un outil tout public ou «multistakeholder». 4. Date de création: Permet de replacer l’outil dans son contexte et de valider sa résistance dans le temps, ainsi que de pointer les nouveautés. 5. Connexion à d’autres outils: Degré de connectivité ou de parenté à d’autres initiatives comparables. La connexion se fait par exemple par le thème ou le domaine concernés, ou la démarche et la logique poursuivies. Cela permet de faire des liens intuitifs avec d’autres outils, qu’ils soient détaillés dans cet inventaire ou non. 6. Mode d’adhésion: Certains outils sont conçus avec un mécanisme d’adhésion plus ou moins formel et officiel. Cette rubrique permet d’identifier si une démarche particulière est nécessaire pour s’inscrire dans sa logique. 7. Marge de manœuvre: Ce critère exprime en quatre gradations le degré de liberté laissé à l’organisation qui opte pour un outil. Il prend en compte la facilité à répondre à un cahier des charges, l’obligation de couvrir ou non toutes les prescriptions, l’effort à fournir pour obtenir, le cas échéant, une certification. La marge de manœuvre qualifiant chaque outil est souvent inversement proportionnelle à la force contraignante de l’outil et/ou de l’autorité qui le promulgue. Par exemple, une loi obligatoire s’applique d’office et ne laisse virtuellement aucune marge de manœuvre à l’organisation pour l’implémenter à sa façon. Il arrive aussi que l’adhésion à un outil se fasse sur base volontaire, mais qu’une fois l’engagement prononcé, les prescriptions d’application soient très exigeantes pour l’obtention du résultat visé (certification, labellisation, etc.). • Obligatoire: Cet outil est de l’ordre du non négociable, il faut l’appliquer car il a force de loi. Il s’agit soit d’une loi nationale, soit d’une décision législative internationale comme une convention ou encore une directive que le pays de l’organisation a ratifiée ou transposée. • Contraignant : Exprime l’exigence posée par l’outil avant d’effectuer un audit de vérification externe et indépendant, ou avant de revendiquer son application complète. • Peu contraignant : Exprime la latitude laissée par l’outil de procéder ou non à une vérification externe et indépendante. • Pas contraignant : Outil libre d’engagement et sans contrôle ni sanction. 8. Mots-clés: Permettent de situer l’outil en quelques secondes. r e p è r e Classification et thésaurus 5 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 6 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils 9. Remarques: Informations pertinentes qui ne rentrent dans aucune des catégories précédentes et qui affinent la compréhension de l’outil ou de son contexte. 10. Plus d’infos pour aller plus loin: Contacts, sources d’infos, lien Internet vers le site Web général de la structure créatrice de l’outil et/ou de l’outil lui-même, permettant d’aller plus loin dans la recherche d’information ou la compréhension de l’outil. Cette rubrique mentionne également la langue utilisée pour le site Internet et les descriptifs de l’outil, et si l’information est disponible aussi en français. 3. Un thésaurus pour une recherche par critères (version électronique) P o i n t s d e r e p è r e Cet inventaire existe également sous format électronique. La recherche par motclé est le principal atout de l’outil sous ce format. En plus des dix rubriques composant la carte d’identité de chaque outil dans la présente version papier, la version électronique permet d’organiser une recherche d’outil selon les critères suivants: 1. Étapes - timing : Ce critère vise à identifier à quel moment cet outil intervient dans la démarche de l’organisation cherchant à exprimer sa prise de responsabilité sociétale. Il existe globalement quatre étapes classiques : • La déclaration ou l’engagement formel de l’organisation; • La mise en œuvre, démarche interne de travail et de gestion; • La vérification, moment de contrôle interne et/ou externe; • Le reporting ou la communication externe des résultats de la démarche. 6 Souvent, un outil cible plus d’une étape, c’est pourquoi dans cet ouvrage le choix est permis entre les catégories suivantes : • Déclaration; • Mise en œuvre; • Vérification; • Reporting; • Déclaration et mise en œuvre; • Vérification et reporting; • Mise en œuvre et vérification; • Déclaration et vérification. 2. Marge de manœuvre : (Voir descriptif dans la rubrique 7 de la carte d’identité.) Le choix est permis entre : • Obligatoire; • Contraignant; • Peu contraignant; • Pas contraignant. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 7 Classification et thésaurus 3. Étendue : Exprime la portée de l’outil, son caractère plus ou moins « universel » ou sectoriel : • Universel : Outil qui ne s’adresse à aucun secteur en particulier; • Sectoriel : Outil destiné en particulier et avec précision à un secteur donné. Dans ce cas, le secteur d’activité est précisé. 4. Piliers : Reprend une lecture selon les piliers classiques du développement durable afin d’exprimer s’il s’agit d’un outil visant en particulier un des trois piliers (environnement, social, économique) ou deux, ou trois (auquel cas il est qualifié de transversal). C’est pourquoi le choix est laissé entre trois catégories : 1. Pilier économique ou social ou environnemental; 2. Autre : l’outil agit dans deux piliers à la fois; 3. Transversal : l’outil agit dans l’ensemble des trois piliers. d e P o i n t s 6. Public cible : Choix entre : 1. Les entreprises; 2. Les pouvoirs publics; 3. Les ONG; 4. Les syndicats; 5. L’ensemble de ces acteurs (=« multistakeholders »). r e p è r e 5. Origine : Ce critère de sélection met l’accent sur le type d’acteur duquel l’outil émane, afin d’en comprendre l’angle d’approche. Cinq types sont proposés : 1. Les entreprises; 2. Les pouvoirs publics; 3. Les ONG; 4. Les syndicats; 5. Le monde académique. • ou l’ensemble ou plusieurs de ces acteurs (outil dit « multistakeholder »). 7 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 8 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 9 Répertoire détaillé par outil Répertoire détaillé par outil 1. Législation – conventions 1.1 Loi française relative aux nouvelles régulations économiques (NRE) Auteur Législateur français. Description Loi du 15 mai 2001 qui impose aux sociétés françaises cotées en bourse de fournir dans leurs rapports annuels des informations sociales et environnementales. Les entreprises concernées sont environ 700. En dehors des grandes firmes internationalisées, cet ensemble comprend des entreprises de taille modeste mais qui se financent en Bourse (dans le secteur des hautes technologies par exemple). d e Contrairement à la sincérité et à la concordance des informations financières, le dispositif NRE n’a pas étendu l’obligation de vérification aux informations sociétales. P o i n t s Le décret du 20 février 2002 détaille aussi la liste des informations qui doivent être fournies. On peut distinguer un premier groupe de 32 informations « sociales internes » (effectifs, formation, hygiène, sécurité, parité, handicapés, etc.), un deuxième portant sur l’impact territorial de l’activité (filiales, sous-traitants, lien au territoire, soit 8 rubriques) et un troisième portant sur l’environnement (28 rubriques). r e p è r e L’article 116 de la loi sur les Nouvelles Régulations économiques (NRE) et son décret d’application obligent les entreprises cotées de droit français de fournir des informations sociales et environnementales dans leurs rapports annuels. Son décret d’application du 20 février 2002 énumère les critères sociaux et environnementaux, d’ordres qualitatif et quantitatif, à propos desquels il faut donner des renseignements. Cela couvre notamment les émissions de gaz à effet de serre, le territoire, l’égalité professionnelle entre hommes et femmes, l’insertion des personnes handicapées. 9 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 10 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Ces informations doivent permettre aux actionnaires, investisseurs et aux autres parties prenantes des entreprises d’engager un dialogue constructif avec elles. Public cible Entreprises françaises cotées en bourse. Date de création Loi n°2001-420 du 15 mai 2001 (décret d’application février 2002). Connexion à d’autres outils GRI. Mode d’adhésion D’office. Marge de manœuvre Obligatoire. Mots-clés Conformité, reporting sociétal, bourse, publication. Remarques Avec l’adoption de cette législation en 2001, la France est devenue le premier pays à exiger un reporting global (sur les trois piliers) aux entreprises cotées. Plus d’infos http://www.novethic.fr/novethic/site/article/index.jsp?id=74593 http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo= ECOX0000021L Langue de travail : Français. P o i n t s d e r e p è r e 1.2 Loi américaine Sarbanes-Oxley 10 Auteur Législateur américain. Description Loi de réforme de la comptabilité des sociétés cotées en bourse et de protection de l’investisseur. La loi vise à augmenter la responsabilité corporative et à mieux protéger les investisseurs pour rétablir leur confiance dans le marché. Elle est guidée par 3 grands principes : 1. L’exactitude et l’accessibilité de l’information; 2. La responsabilité des gestionnaires; 3. L’indépendance des vérificateurs/auditeurs. La loi contient 6 grandes mesures : 1. La mesure la plus significative est celle qui concerne la responsabilité des dirigeants d’entreprises (CEO et CFO). Toute irrégularité volontaire ou consciente est pénalisée. Les dirigeants pris en faute encourent jusqu’à 20 ans de prison. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 11 Répertoire détaillé par outil 2. Afin d’améliorer l’accès et la fiabilité de l’information, les entreprises devront fournir à la SEC (Securities and Exchange Commission) des informations complémentaires : principes comptables guidant la présentation des comptes, transactions hors bilan, changements dans la propriété des actifs détenus par les dirigeants, code d’éthique de l’entreprise, etc. 3. Depuis le 26 avril 2003, les entreprises doivent avoir mis sur pied des comités de vérification indépendants pour superviser le processus de vérification. Ceux-ci sont habilités à recevoir des plaintes venant des actionnaires ou encore des employés concernant la comptabilité de l’entreprise et les procédures de vérification. 4. Il est aussi prévu d’imposer la rotation des vérificateurs externes. 5. Un nouvel organisme de réglementation et de surveillance composé de 5 membres (le Public Company Accounting Oversight Board) doit superviser les firmes comptables, établir des standards, enquêter et sanctionner les personnes physiques et morales qui ne respectent pas les règles. 6. Les sanctions sont considérablement renforcées. La sentence maximale pour fraude passe par exemple à 25 ans. La loi est controversée de par sa portée extra-territoriale notamment par l’Europe et le Canada dont les sociétés cotées aux États Unis doivent se soumettre aux normes établies par la loi Sarbanes-Oxley. Public cible Entreprises américaines cotées en bourse et leurs investisseurs. Date de création 2002. Marge de manœuvre Obligatoire. Mots-clés Responsabilité des dirigeants, publication d’information, transparence, indépendance, gouvernance. Remarques Instrument législatif et national (USA). Texte qui a influé sur l’ensemble mondial des règles de gouvernement d’entreprise. Plus d’infos http://www.sarbanes-oxley.com/index.php Langue de travail : Anglais. d e Mode d’adhésion D’office. r e p è r e Code Buysse et code Lippens (Belgique). P o i n t s Connexion à d’autres outils 11 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 12 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils 1.3 Clauses sociales dans les marchés publics Auteur Les pouvoirs publics. Description Les marchés publics sont les marchés qui ont pour objet la réalisation de travaux publics ainsi que les achats de biens et de services par les administrations publiques et les entreprises qui gèrent des services d’utilité publique. Les clauses sociales sont des clauses d’exécution d’un marché public visant à imposer des éléments à caractère social ou environnemental qui prennent en compte les objectifs de développement durable. Ces conditions d’exécution ne peuvent pas avoir d’effet discriminatoire à l’égard des candidats potentiels. Il existe des possibilités de clauses sociales au niveau de la sélection (1) de l’attribution (2) de l’exécution (3) des marchés publics. 1. Par exemple, il est possible de réserver le marché à des entreprises d’économie sociale d’insertion. 2. Il est possible d’attribuer le marché en fonction de différents critères : la qualité des produits ou prestations, le prix, la valeur technique, le caractère esthétique et fonctionnel, les caractéristiques environnementales, des considérations d’ordre social et éthique, le coût d’utilisation (rendement énergétique), la rentabilité, le service après-vente et l’assistance technique, la date de livraison et le délai de livraison ou d’exécution. Il faudra spécifier cela dans le cahier des charges. Public cible P o i n t s 12 Fournisseurs de biens et services. Date de création NA Connexion à d’autres outils d e r e p è r e 3. Il est possible d’imposer des clauses d’exécution de marché permettant de tenir compte d’objectifs sociaux et éthiques. Au niveau européen, directive 2004/18/CE relative à la coordination des procédures de passation de marchés publics de travaux, fournitures et de services et la Directive 2004/17/CE portant sur la coordination des procédures pour l’inscription de marchés dans les secteurs de la fourniture d’eau et d’énergie, des transports et des services postaux. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Obligatoire. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 13 Répertoire détaillé par outil Mots-clés Marché public, clauses sociales ou environnementales. Remarques Cet outil est un moyen d’action des pouvoirs publics pour imposer des critères sociaux et environnementaux aux entreprises. Parfois intégré dans un outil législatif (loi-cadre sur les marchés publics), il gagne de ce fait une force contraignante considérable. Plus d’infos 1.4 Accords-cadres internationaux Auteur Instaurateur : UNI (Union Network International) – Global Union – FSI (Fédérations syndicales internationales). Description Contrat passé entre une entreprise mondiale (multinationale) et une fédération syndicale internationale, au nom des syndicats qui représentent les salariés de cette multinationale dans le monde entier. L’accord a pour but de définir les droits des salariés des filiales du groupe, voire ceux de ses sous-traitants, ainsi que l’ensemble des engagement sociétaux et environnementaux auxquels les parties souhaitent se conformer. Il s’agit d’un outil de régulation du travail qui fixe un cadre de référence pour l’ensemble du groupe. L’innovation de cet outil est qu’il associe les salariés et les syndicats de l’entreprise à sa mise en œuvre. d e En théorie, l’accord peut contenir tout ce que le syndicat mondial et l’entreprise souhaitent y inscrire. Dans la pratique, il porte principalement sur des engagements à : • Respecter les droits sociaux fondamentaux : normes internationales relatives à la reconnaissance de la liberté syndicale, du droit à la négociation collective et à l’absence de discrimination dans l’emploi, travail des enfants ou travail forcé, conditions de travail décentes. P o i n t s Les accords-cadres peuvent émaner des entreprises, d’initiatives sectorielles ou internationales comme le Pacte mondial des Nations Unies. Ils viennent en complément des codes de conduites dont ils pallient certaines lacunes comme le côté unilatéral. r e p è r e L’Accord mondial ne se substitue pas à des négociations directes entre l’entreprise et ses salariés au niveau national. Mais pour les syndicats du pays d’origine de la multinationale, la conclusion de l’Accord confère une légitimité à la discussion et à la négociation des questions internationales avec la direction. 13 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 14 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils • Respecter les autres thématiques sociales : santé-sécurité, rému- nération, non-discrimination, formation, congés payés, etc. • Respecter les autres thématiques de la responsabilité sociétale des entreprises (normes environnementales, droits de l’homme, gouvernance, éthique). Les systèmes de contrôle vont de la simple décision, prise de concert entre la direction et l’UNI, de se réunir lorsqu’il y a lieu, jusqu’à des systèmes sophistiqués d’audits internes à tous les niveaux de l’entreprise. Public cible Entreprises (multinationales), syndicats. Date de création Fin des années 1980. Connexion à d’autres outils Normes de l’OIT, Principes de gouvernement d’entreprise de l’OCDE, droits de l’homme, Pacte mondial des Nations Unies. P o i n t s d e r e p è r e Mode d’adhésion Signature du contrat par les parties concernées. 14 Marge de manœuvre Forme d’auto-régulation; la force contraignante d’un accord est comparable à celle d’un contrat. Il s’agit d’un engagement volontaire puisqu’aucune loi n’encadre cette négociation. Mots-clés Dialogue social, syndicats, convention, multinationales, droits du travail. Remarques Fin 2006, la Commission européenne reconnaît l’existence de 55 accords-cadres internationaux dont 49 d’origine européenne. Les secteurs concernés sont notamment : les télécommunications, la grande distribution, les services d’entretien, le commerce, la surveillance, l’électricité. Plus d’infos http://www.unionnetwork.org/UNIsite/In_Depth/Multi nationals/ GFAs-fr.html Langue de travail : Français. 2. Outils méthodologiques 2.1 Agenda 21 local Auteur N/A Description Un agenda 21 local est un des outils de transcription dans la réalité du développement durable. Au sens strict, le terme d’agenda 21 local correspond aux plans de développement durable mis en place par les collectivités territoriales. En réalité, d’autres acteurs se sont appropriés le terme «agenda 21» pour qualifier leur projet de développement durable, tels certains établissements publics ou entreprises. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 15 Répertoire détaillé par outil Déclinaison concrète de l’Agenda 21 issu de la conférence de Rio en 1992, un agenda 21 local offre un cadre de travail aux collectivités locales et leurs habitants pour y mettre en œuvre les concepts de développement durable. Celui-ci doit harmonieusement traiter les aspects économiques, sociaux et culturels, et à environnementaux. Un tel projet doit être imaginé avec la plus large participation de la population et des acteurs (associations, entreprises, administrations). L’élaboration d’un agenda 21 est un processus long – 3 à 4 ans le plus souvent. Les étapes principales sont : • Le diagnostic : un état des lieux du territoire et une évaluation des politiques menées au regard du développement durable. Ce diagnostic vise à donner à tous une base de travail et de discussion commune. • La concertation : avec toutes les parties prenantes, plus particulièrement du plus haut responsable de la structure. Pour une collectivité territoriale, les parties prenantes sont notamment les élus, les services, les « grands acteurs » (associations, administrations, établissements publics, syndicats professionnels…) et bien sûr les citoyens. • L’écriture du plan d’action : restitution des propositions émises durant la concertation hiérarchisée en fonction de leur pertinence globale et vis-à-vis des compétences de la collectivité, de l’incidence financière et des impacts environnementaux et sociaux. Ce plan est ensuite soumis aux élus qui le modifient avant de le voter. On entre alors dans la phase de mise en œuvre de l’agenda 21. Public cible Collectivités locales (pouvoirs publics et organisations locaux). r e p è r e Il s’agit d’une démarche itérative. Un agenda 21 doit constamment évoluer pour améliorer son efficacité, d’où l’utilité d’une évaluation continue des actions mises en place à l’aide d’une batterie d’indicateurs. SD 21000. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. P o i n t s Connexion à d’autres outils d e Date de création Depuis 1992. 15 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 16 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Mots-clés Programme de développement durable, pouvoirs publics. Remarques Le terme « agenda » est à comprendre au sens anglo-saxon du terme, à savoir programme Au niveau européen, la mise en place des différents agendas a été entreprise par la conférence d’Aalborg en 1994, suivie par celle de Lisbonne deux ans plus tard. Plus d’infos http://www.un.org/esa/sustdev/documents/agenda21/english/ag en da21toc.htm: Langue de travail : Anglais. http://www.agora21.org/institutions.html : Langue de travail : Français. 2.2 L’Empreinte écologique (ecological footprint) Auteur Global Footprint Network. Description L’empreinte écologique est un outil qui mesure la pression qu’exerce l’homme sur la nature. Il repose sur l’idée que pour chaque article de consommation matérielle et énergétique, une certaine quantité de sols bio-productifs est requise pour supporter les mouvements des ressources et l’absorption des déchets liés à cette consommation. Cet outil permet d’évaluer la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins d’absorption de déchets. P o i n t s d e r e p è r e L’empreinte écologique est mesurée en « unités-surface ». Une unitésurface est l’équivalent d’un hectare normalement productif. Cette surface peut répondre à plusieurs usages : urbanisation, absorption de CO2, pêche, forêts, pâturage, culture. 16 On considère en général 5 grandes catégories de consommations : alimentation, logement, transports, biens, services. Les consommations annuelles en termes de transport, d’alimentation, d’énergie, de services, de biens de consommation et d’élimination des déchets et d’eau sont inventoriées et qualifiées : ces données sont ensuite converties en surfaces équivalentes, au moyen de coefficients de transfert disponibles dans la littérature spécialisée et établis sur des bases scientifiques. L’eau est intégrée au calcul en prenant l’énergie nécessaire à sa distribution. Pour les déchets, on considère l’énergie requise pour les acheminer jusqu’à leur lieu de traitement. Beaucoup de facteurs de conversion sont disponibles librement. Ceux-ci évoluent au cours des années en fonction des modes de consommation des populations. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 17 Répertoire détaillé par outil L’empreinte écologique peut être considérée comme un indicateur synthétique qui offre l’avantage d’agréger en une seule valeur des grandeurs différentes, ce qui permet une comparaison sur le plan environnemental de projets/actions différents. Son utilisation peut être complétée par la prise en compte de facteurs locaux que l’empreinte n’a pas vocation à intégrer. Cet indice simple, immédiatement opérant et très pédagogique n’a pas la prétention de tout décrire. Il reconnaît qu’il sous-estime certains impacts, comme la dégradation de la biodiversité par exemple, qui peuvent néanmoins être calculés par ailleurs et intégrés dans un calcul affiné de l’empreinte. Public cible Tous types d’organisations, de toutes tailles. Date de création 1993, par Mathis Wackernagel et William Rees. Connexion à d’autres outils Bilan Matières, Bilan Carbone, Analyse de cycle de vie (ACV). Mots-clés Environnement, indicateur, pression sur la nature, facteur 4 ou facteur 10, biocapacité. Remarques L’empreinte écologique est également un outil de sensibilisation du grand public, au travers de calculateurs et de campagnes d’engagement dont le premier instigateur en France fut le WWF. C’est une notion simple à comprendre pour le grand public. Plus d’infos http://www.footprintnetwork.org; Langue de travail : Anglais. http://www.empreinte-ecologique.com/index.html Partenaire français du Global Footprint Network (langue de travail: Français). 2.3 Sustainability Balanced Scorecard (Tableau de bord prospectif) Auteur Académique : Professeurs Robert Kaplan et David Norton de la Harvard Business School. Description Outil proposant une approche de «pilotage» et de mesure de performances globales de l’organisation. C’est un système de management stratégique qui force les managers à se focaliser sur les principales mesures de performance qui mènent leur activité à la d e Pas contraignant. P o i n t s Marge de manœuvre r e p è r e Mode d’adhésion Volontaire. 17 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 18 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils réussite. Ce système établit un équilibre entre une perspective financière d’un côté, et le client, le processus interne, l’apprentissage et les perspectives de croissance de l’autre. Le Balanced Scorecard (BSC) introduit, à côté des indicateurs de résultats financiers, des indicateurs liés à des perspectives non financières considérées comme des leviers potentiels en vue d’améliorer les performances financières. Le principe du Balanced Scorecard ou tableau de bord prospectif (TBP) est avant tout une méthode de construction de tableaux de bord incluant non seulement les éléments financiers traditionnels, mais également des indicateurs-clés de leur mise en œuvre. Norton et Kaplan ont identifié 4 processus et étapes fondamentales dans le choix et la mise en place du TBP : • La formalisation de la stratégie de l’entreprise – traduire la vision en objectifs opérationnels. • La définition des indicateurs (permettant de visualiser les pointsclés de la stratégie) – communiquer la vision et la décliner en performance individuelle. • La planification d’activité – le calcul des indicateurs. • L’apprentissage puis l’ajustement de la stratégie en fonction – la mise en place d’une stratégie de management autour du TBP. r e p è r e Selon les auteurs, la carte stratégique se compose de 4 axes, qui répartissent les indicateurs en 4 groupes : 1. Financiers : chiffre d’affaires (récurrent, perdu), résultat, cours de l’action… 2. Client : satisfaction, fidélité, renforcement de l’image, amélioration de la qualité des services… 3. Organisation: cycles de développement, durée, coûts de structure, maîtrise des achats, choix des sites, etc. : processus-clés. 4. Développement : capacité d’innovation de l’organisation, pérennisation, valorisation des acquis, nouveaux produits à l’étude, actifs intellectuels… P o i n t s d e Le point le plus sensible est celui des capacités stratégiques, ou apprentissage. Il consiste en effet à adapter l’organisation, pour la rendre apprenante, afin qu’elle s’enrichisse de nouvelles connaissances par des effets d’interaction entre les décideurs, les opérationnels, les clients, et les autres parties prenantes. 18 Public cible Entreprises. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 19 Répertoire détaillé par outil Date de création 1996. Connexion à d’autres outils Méthodologie ISO, roue de Demming, étude d’impact des performances. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Stratégie et management, tableau de bord, indicateurs, performance. Remarques Il s’agit d’un outil de gestion classique que l’on a aussi adapté à la mesure des performances sociales et environnementales de l’organisation. Plus d’infos https://www.bscol.com/index.cfm; la Balanced Scorecard Collaborative (BSCol) est une association d’entreprises de services professionnels qui a pour but d’aider les clients à utiliser le Balanced Scorecard. Description Outil d’évaluation de l’impact sur l’environnement d’un produit, d’un service ou d’un procédé dont l’objectif, suivant la logique de pensée cycle de vie, est de réduire la pression d’un produit, d’un service ou d’un procédé sur les ressources et l’environnement. L’évaluation se fait depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la mise au rebut en fin de vie, cycle souvent qualifié de « berceau au tombeau ». Cette méthode, apparue dans les années 1970, commence à entrer dans les méthodes couramment utilisée en gestion de l’environnement, notamment depuis sa normalisation avec la série des normes ISO 14040 (dans la série des normes ISO 14 000 concernant la gestion de l’environnement). C’est une méthode rigoureuse qui prend en compte toutes les consommations et rejets de l’objet de l’analyse. L’analyse du cycle de vie (ACV) est à la fois : • Une procédure, c’est-à-dire une suite d’étapes standardisées; • Un modèle de transformations mathématiques permettant de transformer des flux en impacts environnementaux potentiels. d e N/A P o i n t s Auteur r e p è r e 2.4 Analyse de cycle de vie (ACV) 19 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 20 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Malgré le nom de cette méthode, il est important de comprendre que l’analyse du cycle de vie s’occupe d’étudier la fonction du produit. En effet, en n’étudiant que le produit en lui-même, il deviendrait difficile de comparer des produits remplissant la même fonction mais de manière différente, comme la voiture et le transport en commun dont la fonction commune est de déplacer des personnes. Le cadre méthodologique d’une ACV est depuis quelques années normalisé : • Norme ISO14040 : Management environnemental. Analyse du cycle de vie : principes et cadre. • Norme ISO14041 : Management environnemental. Analyse du cycle de vie : définition de l’objectif et du champ d’étude et analyse de l’inventaire. • Norme ISO14042 : Management environnemental. Analyse du cycle de vie : évaluation de l’impact du cycle de vie. • Norme ISO14043 : Management environnemental. Analyse du cycle de vie : interprétation du cycle de vie. Une ACV se conçoit selon un processus itératif car chaque étape peut amener à revoir les précédentes. Ce processus se déroule en 4 grandes phases : 1. La définition des objectifs et du champ de l’étude (système à étudier). 2. L’inventaire des flux qui traversent le système. 3. L’évaluation des impacts sur l’environnement. 4. L’interprétation des résultats. Tous types d’organisations, de toutes tailles. Date de création Années 1970. Connexion à d’autres outils La série ISO 14040 à 14043, empreinte écologique. d e Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. P o i n t s r e p è r e Public cible Mots-clés Analyse d’impact environnemental, berceau à la tombe, écoconception, écologie industrielle. 20 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 21 Répertoire détaillé par outil Remarques La méthodologie d’analyse de cycle de vie reste complexe. L’acquisition de la compétence et des outils informatiques peuvent s’avérer coûteux pour une PME. Plusieurs bureaux d’études ou laboratoires universitaires proposent donc de réaliser des études d’ACV. Par extension, la logique de l’ACV s’étend peu à peu aux domaines social et sociétal. Plus d’infos http://www.systemes-durables.com/spip/article.php?id_article=5 Langue de travail : Français. 2.5 Éco-efficience Auteur WBCSD - World Business Council for Sustainable Development, d’après Stefan Schmidheiny. Description Outil qui mesure l’impact unitaire des biens et services (consommation d’énergie et de matières premières, émissions, déchets, rejet de substances toxiques, etc.). L’éco-efficience n’est pas une mesure globale de l’impact sur l’environnement. C’est une mesure relative qui consiste à mettre en regard la performance économique et la performance environnementale (ou écologique). L’éco-efficience est un concept à caractère économique et environnemental qui s’inscrit dans l’esprit du développement durable. Son but n’est pas de produire moins, mais de produire mieux en réduisant les impacts sur l’environnement. À partir de ces données on peut rapporter les indicateurs environnementaux annuels à la marche des affaires, et obtenir les indicateurs d’éco-efficience en proportion aux produits vendus, au chiffre d’affaires, au nombre d’employés. Public cible Entreprises. d e Les indicateurs d’éco-efficience peuvent être obtenus au moyen de diverses données de base : valeur des produits et des services, impact environnemental (consommation d’énergie, de matière, d’eau, etc.). P o i n t s Éco-efficience = valeur des produits et services/impact environnemental. r e p è r e Les indicateurs d’éco-efficience expriment le rapport entre la valeur d’un produit (ou d’un service) et son impact environnemental à l’aide de l’équation : 21 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 22 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Date de création 1992. Connexion à d’autres outils ISO14031 concernant l’évaluation des performances environnementales, empreinte écologique, facteur 4. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Éco-efficacité, éco-bilan, efficacité énergétique. Remarques L’éco-efficience a un caractère relatif. Le fait d’améliorer des indicateurs d’éco-efficience ne signifie pas forcément que l’entreprise diminue son impact environnemental dans l’absolu, mais uniquement par unité d’output (produits ou services). Plus d’infos www.wbcsd.org - Anglais. 3. Référentiels 3.1 ISO 26000 - Lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale La future norme ISO 26000 sera un guide comprenant des lignes directrices sur la responsabilité sociétale des organisations. r e p è r e Description L’ISO 26000 fournira aux organisations des directives harmonisées sur la responsabilité sociale, approuvées sur le plan international, inspirées des meilleures pratiques et dans la ligne des déclarations et conventions adoptées dans ce domaine par les Nations Unies et ses institutions spécialisées, en particulier par l’Organisation internationale du Travail (OIT). d e Organisation internationale de normalisation (ISO – International Standard Organisation) : organisation internationale multipartite regroupant les organismes nationaux de normalisation de 149 pays qui élabore, en concertation avec les parties intéressées, des normes internationales volontaires notamment en matière de produits, de services, de matériaux et de systèmes. Ce référentiel ne spécifiera pas des exigences permettant d’utiliser la norme 26000 à des fins de certification. P o i n t s Auteur En 2006, le groupe de travail de l’ISO sur la responsabilité sociale (GT RS) a mis au point la structure et les éléments fondamentaux de l’ISO 26000. Le GT RS a retenu le plan suivant pour structurer le contenu de la future norme : 22 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 23 Répertoire détaillé par outil • 0 Introduction • 1 Domaine d’application • 2 Références normatives • 3 Termes et définitions • 4 Contexte RS dans lequel opèrent tous les organismes • 5 Principes RS intéressant les organismes • 6 Lignes directrices sur la thématique et la problématique centrales en matière de RS • 7 Lignes directrices pour la mise en œuvre de la RS par les organismes • Annexes • Bibliographie Calendrier prévisionnel : achèvement d’un premier projet de texte en novembre-décembre 2007, projet final de texte en septembre 2008 et publication de la Norme mi-2009. Public cible Toutes structures de toutes tailles, publiques ou privées ou ONG. Date de création En cours d’élaboration; prévu pour 2009. Connexion à d’autres outils Conventions de base de l’OIT, SA 8000, BS 8900, SD 21000. Mots-clés Lignes directrices, responsabilité sociétale. Remarques Le processus d’élaboration d’ISO 26000 est organisé autour de la participation de 6 catégories de parties prenantes : gouvernements, entreprises, syndicats, consommateurs, ONG et « autres » (académiciens, recherche, consultants). L’équilibre de représentation entre ces 6 catégories et entre les pays développés et en développement est une préoccupation majeure de l’ISO. Plus d’infos http://www.iso.org/sr Langue de travail : Anglais, mais il existe un groupe de travail (« taskforce ») francophone qui veille à traduire et relayer les principaux enjeux entre les publics anglophones et francophones. Http://www.mediaterre.org d e Pas contraignant. P o i n t s Marge de manœuvre r e p è r e Mode d’adhésion Aucun. 23 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 24 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils 3.2 SA 8000 Auteur Social Accountability International (SAI) : association sans but lucratif basée aux États-Unis qui regroupe, dans tous les secteursclés, des travailleurs et des syndicats, des entreprises, des gouvernements, des ONG, des investisseurs socialement responsables et des consommateurs (connue anciennement sous le nom de Council on Economic Priorities Accreditation Agency). Description La norme SA 8000 est un système de gestion standardisé spécialisé en matière de respect des normes du travail. L’objectif de cette norme est d’améliorer les conditions de travail dans le monde par l’imposition de règles strictes aux entreprises, par l’implication des parties prenantes, par le reporting, par la sensibilisation des consommateurs et des investisseurs, par des programmes de formation appropriés et par la mise en place d’un système de plaintes et de surveillance. La structure de la norme repose sur les conventions de l’OIT, la déclaration universelle des droits de l’homme et la convention des droits de l’enfance des Nations Unies et sur les systèmes de gestion ISO (9 000 et 14 000). P o i n t s d e r e p è r e Les domaines de certification de la norme sont basés sur 10 conventions de base de l’OIT : • Le travail des enfants; • Le travail forcé; • La liberté d’association; • La santé et sécurité; • Le droit de négociation collective; • La discrimination; • Les mesures disciplinaires; • Le temps de travail; • La rémunération; • Les relations avec les fournisseurs. 24 La SAI propose également aux entreprises un programme d’application de la norme (Corporate Involvement Program). La certification est valable 3 ans. Public cible Entreprises et leurs sous-traitants. Date de création 1997 (revue en 2001). *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 25 Répertoire détaillé par outil Connexion à d’autres outils Conventions de l’OIT, Déclaration universelle des droits de l’homme, Convention des droits de l’enfance des Nations Unies, systèmes de gestion ISO (9000 et 14000), Label social belge, BSCI, OHSAS 18001. Mode d’adhésion Certification valable 3 ans (évaluation tous les 6 mois), délivrée par des organismes qualifiés accrédités par la SAI. La certification se rapporte aux sites de production et non à l’entreprise elle-même. Payante. Marge de manœuvre Contraignant. Mots-clés Respect des normes du travail, filière, système de gestion. Remarques Cette norme constitue une référence en matière de systèmes de gestion dans le domaine des normes de travail et des droits de l’homme. Fin 2006, 968 sites étaient certifiés. Plus d’infos www.sa-intl.org Langues de travail : Anglais – Français (pour les documents). 3.3 GRI : Sustainability Reporting Guidelines (« G3 ») Auteur Global Reporting Initiative (GRI) : initiative internationale multipartite à laquelle participent des entreprises, des ONG, des cabinets de consultants, des universités. Les Lignes directrices ont pour objectif d’offrir un cadre global aux entreprises pour la publication de rapports de développement durable « triple approche ». Elles s’utilisent parallèlement à d’autres instruments en matière de responsabilité sociale des entreprises, tels que les codes de conduite et les systèmes de gestion, dont elles permettent de décrire les performances. Ce document est appelé à être amélioré régulièrement par un processus continu de réflexion. À ce jour, le G3 comprend 11 principes, classés en 4 catégories et 79 indicateurs. d e Lignes directrices qui aident les entreprises à publier des informations (reporting) sur leurs performances économiques, sociales et environnementales en suivant 11 principes et 79 indicateurs. P o i n t s Description r e p è r e La GRI a été créée en 1997 par l’association américaine Coalition for Environmentally Responsible Economies (CERES ); la Global Reporting Initiative (GRI) a été jusqu’en 2002 un projet sous l’égide du PNUE. Elle est aujourd’hui une organisation indépendante, avec un siège social à Amsterdam et un comité de direction propre. 25 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 26 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils 1. Principes concernant les processus de rédaction du rapport : • transparence; • dialogue; • « auditabilité ». 2. Principes déterminant le périmètre du rapport : • exhaustivité; • pertinence; • contexte de RSE. 3.Principes garantissant la fiabilité des données : • précision; • neutralité; • comparabilité. 4.Principes concernant l’accès au rapport : • clarté; • régularité. La rédaction du rapport doit suivre un canevas précis dont 79 indicateurs de performance économiques, sociaux et environnementaux ainsi que des indicateurs de performance intégrés qui visent à donner une image globale de la performance de l’entreprise en termes de développement durable. Le rapport est censé aborder tous les indicateurs principaux, sauf à expliquer pourquoi il ne le fait pas. En principe, l’outil est applicable à toute forme d’organisation. Il existe des suppléments pour certains secteurs particuliers. P o i n t s d e r e p è r e Public cible 26 Entreprises. Date de création 2000 (revu en 2002 et en 2006 sous le nom de « G3 »). Connexion à d’autres outils AA1000, Pacte Mondial, CERES, High Five (maintenant aboli). Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant, le degré de respect des lignes directrices peut varier selon les capacités et les ressources des entreprises. La GRI recommande une vérification (audit) externe. Mots-clés Reporting, indicateurs. Remarques Référence en matière de reporting. La GRI coopère au Pacte mondial. Anciennement, il existait également un modèle pour PME dénommé High 5; la version G3 des guidelines remplace cet outil. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 27 Répertoire détaillé par outil Plus d’infos http://www.globalreporting.org Langues de travail : Anglais – Français (pour certains documents). 3.4 The AA1000 Framework Auteur The Institute for Social and Ethical AccountAbility (AccountAbility) – UK. Description Standard de gestion responsable qui aide tous types d’entreprises ou d’organisations à élaborer des mécanismes de gestion assurant une participation active des parties prenantes à la vie de l’entreprise ou de l’organisation. Ce standard offre un cadre de référence (ou « benchmark ») sur la base duquel l’organisation peut définir ses propres valeurs et objectifs en matière de performance sociale et éthique, et amorcer un dialogue avec ses « parties prenantes » (« stakeholders »). La norme repose sur des principes et sur des processus. Le principe central est l’accountability ou l’obligation de rendre compte à ses parties prenantes. Ce principe est soutenu par le principe secondaire d’inclusivity qui désigne le souci de prendre en compte, à chaque étape de la gestion de l’organisation, les intérêts de toutes les parties prenantes. Les processus sont des directives permettant d’élaborer un système de gestion dynamique traduisant ces principes. Date de création 1999. Connexion à d’autres outils Complémentaire au GRI Reporting Guidelines, AA1000 AS, ISAE 3000. Mode d’adhésion Aucun. Les entreprises qui l’utilisent sont invitées à devenir membres d’AccountAbility mais sans obligation. Marge de manœuvre Large. On peut juste s’inspirer du standard ou aller jusqu’à l’audit externe de sa mise en œuvre. Mots-clés Rendre compte aux parties prenantes, reporting, crédibilité. Remarques Construits sur base du squelette de l’AA1000, 5 outils spécifiques d e Toutes structures de toutes tailles, publiques ou privées ou ONG. P o i n t s Public cible r e p è r e AA1000 intervient aux stades de la planification des opérations, de la vérification (audit) et du reporting – pour lequel il se positionne en complément du référentiel GRI. 27 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 28 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils ont été développés ou le seront bientôt. Ils sont autonomes et couvrent les domaines suivants : critères de publication d’informations - reporting (= AA 1 000 AS, Assurance Standard); gestion des risques et la gouvernance; mesure et communication de l’engagement des parties prenantes (= AA 1000 SES, Stakeholder Engagement Standard); intégration des processus de la gestion; prise de responsabilité des PME. L’AA1000 Assurance Standard a été publié en mars 2003. Plus d’infos www.accountability.org.uk/aa1000 Langue de travail : Anglais. P o i n t s d e r e p è r e 3.5 La série ISO 14 000 28 Auteur Organisation internationale de normalisation (ISO) : organisation internationale multipartite regroupant les organismes nationaux de normalisation de 149 pays qui élabore, en concertation avec les parties intéressées, des normes internationales volontaires notamment en matière de produits, de services, de matériaux et de systèmes. Description Série de normes portant sur la gestion environnementale, dont le but est d’inciter tous types d’organismes, de toutes tailles et de tous secteurs (y compris le secteur public) à mettre sur pied un système de gestion environnementale. La famille de normes de gestion environnementale, connue sous le nom d’ISO 14 000, ou systèmes de management environnemental (SME) porte sur la gestion de l’environnement. ISO 14 000 se compose de plusieurs normes relatives à toutes les étapes de la gestion environnementale : formation, audit, certification, guides pratiques. Les normes se rapportant au SME (ISO 14 001 et ISO 14 004) définissent la structure de base et les lignes directrices. Les normes définissant les procédures d’audits (ISO 14 010, ISO 14 011, ISO 14 012, remplacées par la norme ISO 19 011) et d’évaluation des performances environnementales (ISO 14031) constituent des outils permettant de suivre le SME et son évolution, dans le cadre d’une amélioration continue des performances environnementales de l’entreprise. ISO 14001 est la plus connue car la seule qui donne lieu à une certification du système de gestion environnementale mis en place. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 29 Répertoire détaillé par outil Basée sur une approche moderne et évolutive de « gestion par processus », ISO 14001 définit le cadre ainsi que la structure de mise en place d’un système de gestion intégré visant à une amélioration continue des performances environnementales de l’entreprise. Elle permet de mieux évaluer et gérer les impacts environnementaux des diverses activités et de se donner les moyens de les réduire dans le temps. Le système mis en place pourra par la suite être certifié par un organisme externe accrédité, qualifié et neutre. Public cible Tous types d’organisations, de toutes tailles. Date de création 1996. Connexion à d’autres outils EMAS (The Eco-Management and Audit Scheme) (norme européenne), label « Entreprise éco-dynamique » (Bruxelles, Belgique). Mode d’adhésion Volontaire, mais certification payante. Marge de manœuvre Contraignant. Mots-clés Gestion environnementale, roue de Demming, certification, système de management. Remarques La norme ISO 14001 a été revue en 2004. Elle fait autorité en matière de gestion de l’environnement. Elle est payante. Fin décembre 2005, plus de 111 000 certificats ISO 14001 avaient été délivrés dans 138 pays et économies. Plus d’infos www.iso.ch Langues de travail : Français – Anglais. Description Le règlement EMAS (Eco Management and Audit Scheme) est une norme européenne qui a été créé en 1995 par la Commission européenne. Elle permet, à l’entreprise qui le désire, d’évaluer, d’améliorer et de rendre compte de ces performances environnementales. Elle se distingue de la norme ISO 14001 de par son principe de transparence. Le système de gestion environnementale et d’audit EMAS est ouvert à l’ensemble des organisations présentes dans les États membres de l’Union européenne (UE) et de l’Espace économique européen (Norvège, Islande et Liechtenstein). Chaque État est responsable de l’implémentation d’EMAS au niveau national. Il désigne et supervise pour ce faire un organisme compétent. d e Union européenne. P o i n t s Auteur r e p è r e 3.6 Eco-Management and Audit Scheme (EMAS) 29 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 30 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils L’enregistrement dans le cadre d’EMAS requiert plusieurs étapes : • La réalisation d’une analyse environnementale suivie de la mise en œuvre de systèmes de gestion environnementale; • La réalisation d’audits environnementaux; • L’établissement d’une déclaration environnementale; • La vérification du respect des exigences du programme par un organisme indépendant agréé; • La communication de la déclaration environnementale à l’organisme compétent de l’État membre concerné. Seuls les organismes compétents mis en place dans chaque État membre peuvent accorder l’accréditation. Les entreprises enregistrées peuvent utiliser le logo EMAS. Lors de sa dernière révision, EMAS a officiellement reconnu la norme ISO 14001 comme le cœur du système de management, rendant les deux référentiels très proches l’un de l’autre. Originellement restreint aux sites industriels implantés sur le territoire de l’UE, le système EMAS a été étendu en 2001 à l’ensemble des secteurs économiques, comprenant également les services publics et privés. Public cible Entreprises et organismes publics. Date de création 1995. Connexion à d’autres outils ISO 14001, label «Entreprise éco-dynamique» (Bruxelles, Belgique), éco-efficicence. Marge de manœuvre Contraignant. Cycle de 3 ans. Mots-clés Gestion environnementale, Europe, transparence. Remarques EMAS est un règlement européen, donc un outil de nature législative, mais d’application volontaire. Un guide spécial à l’intention des PME est disponible. Au 15 décembre 2006, 3 470 entreprises étaient enregistrées dans le cadre d’EMAS (ce qui représentent 5 140 sites). La liste complète est disponible sur le site Internet. Plus d’infos http://ec.europa.eu/environment/emas/about/summary_en.htm Langue de travail : Anglais. P o i n t s d e r e p è r e Mode d’adhésion Volontaire – Demande d’accréditation auprès des organismes nationaux compétents, payant. 30 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 31 Répertoire détaillé par outil 3.7 SD 21000 Auteur AFNOR (Association française de Normalisation). Description Le guide SD 21000 est un recueil de recommandations qui vise à aider les chefs d’entreprise à repérer les enjeux du développement durable pour favoriser la prise en compte du développement durable dans la stratégie et le management des entreprises. SD 21000 est un ouvrage pédagogique de sensibilisation qui aide les dirigeants d’entreprise à se poser les bonnes questions. Pour les aider à y répondre, les auteurs ont, notamment, réalisé un tableau reprenant les diverses catégories de parties prenantes et listant leurs attentes dans les domaines économique, social et environnemental. Les recommandations du guide SD21000 ne sont pas destinées à des fins de certification. Cependant, la cohérence et la complémentarité avec les normes ou référentiels pouvant être utilisés par les entreprises sont assurées. Pour tester SD 21000, l’AFNOR a mis en place des expériences collectives territoriales avec des panels régionaux d’entreprises (une centaine de PME mais aussi des multinationales) accompagnées, dans leur utilisation du guide, par des consultants de CAP AFNOR formés spécialement. SD 21000 représente la contribution française au débat international sur les normes de développement durable organisé par les instances de l’ISO. Dans la mesure où il ne s’agit pas d’une norme, le guide est classé dans la catégorie juridique des fascicules documentaires. Date de création 2003. Connexion à d’autres outils BS 8900, ISO 26000, diagnostic et pré-diagnostic AFNOR. Mode d’adhésion Volontaire. Pas contraignant. Mots-clés Développement durable, stratégie et management de l’entreprise. Remarques Guide payant, disponible à l’achat sur site d’AFNOR. Le nom complet du guide est SD 21000 (FD X 30-021); un groupe de travail rassemblant des représentants des pouvoirs publics, entreprises (PME comprises), associations, syndicats, cabinets de d e Marge de manœuvre r e p è r e Entreprises. P o i n t s Public cible 31 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 32 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils conseil – 80 personnes en tout – représentant l’ensemble du monde économique – patronat, syndicats, associations, pouvoirs publics – y a travaillé pendant 2 ans. Plus d’infos http://www.afnor.org/portail.asp Langue de travail : Français. 3.8 Fibre Citoyenne Auteur Yamana : association sans but lucratif. Description Le programme Fibre Citoyenne a été conçu afin de fournir des repères et des outils aux entreprises textiles et à leurs acheteurs en matière de qualité sociale et environnementale, et ce, sur l’ensemble de la filière (traçabilité, évaluation des impacts sociaux et environnementaux, démarches de progrès instaurées, etc.). P o i n t s d e r e p è r e L’objectif principal du programme est d’impulser une dynamique vertueuse, pour générer une plus-value sociale, sociétale et environnementale, sur l’ensemble des sites concernés par l’élaboration des produits. 32 Yamana fonctionne avec un Comité de veille et de validation (CCVV) : groupe de travail composé des parties prenantes (pouvoirs publics, secteur économique, société civile) réunies par Yamana, pour appuyer et évaluer les démarches de progrès sociales et environnementales des entreprises du programme Fibre Citoyenne. Ensemble, ils ont défini 5 niveaux de qualification : 1. Certification d’engagement dans une démarche RSE (critères minimum pour rentrer dans le programme avec 2 grands principes à respecter : 1) le respect de la réglementation européenne sur toutes les questions touchant la santé de l’utilisateur, et ce, sur tous les produits commercialisés – obtenu par visa IFTH (Institut Français du Textile Habillement); et 2) l’accès aux fournisseurs de rang 1. 2. Certification de bonne gouvernance RSE. 3. Certification de maîtrise et de limite des impacts environnementaux des filières. 4. Certification de maîtrise et de respect des conditions sociales des filières. 5. Certification d’évaluation sociétale des filières. À l’intérieur de chaque qualification, il y a des contrôles externes. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 33 Répertoire détaillé par outil Pour les 3 dernières, le référentiel se construit avec d’autres acteurs dont Transparency International, Ademe, IFTH, etc., selon le sujet et leurs champs de compétences. Cette démarche en 5 étapes devrait être finalisée au printemps 2007 pour évoluer vers une certification. Public cible Entreprises. Date de création 2005. Connexion à d’autres outils Rugmark, STEP, clean clothes campaign. Mode d’adhésion Volontaire – audit externe de certification Marge de manœuvre Contraignant. Mots-clés Filière textile et habillement. Remarques Le caractère non contraignant du programme Fibre Citoyenne évolue vers une démarche de certification contraignante. Plus d’infos http://www.fibrecitoyenne.org/ - Français. Description Outil, lignes de conduite visant le développement d’une approche RSE au sein d’une organisation, qui aborde les étapes de la prise de décision, des processus organisationnel et du comportement de l’organisation. Il se présente sous la forme de conseils pratiques et de recommandations. Il est conçu pour une application à toutes structures dans l’objectif de les aider à s’inscrire dans le développement durable et à y contribuer. Il aide également les organisations à approcher d’autres normes officielles sociales et environnementales (comme la série ISO 14 000) et privées (GRI et la norme AA1 000). Public cible Toute organisation. Date de création 2006. d e British Standards Institution (BSI) Technical Committee : institut de normalisation britannique. P o i n t s Auteur r e p è r e 3.9 BS 8900 - Guidance for Managing Sustainable Development 33 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 34 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Connexion à d’autres outils ISO 14001, GRI, AA 1000, SD 21000. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Système de gestion, développement durable. Remarques Cette norme est payante. Plus d’infos http://www.bsi-global.com – Anglais. 3.10 China Social Compliance 9000 for the Textile and Apparel Industry (CSC 9000) Auteur CNTAC (China National Textile and Apparel Council – Conseil national chinois du textile et du vêtement). Description Norme de management en RSE dans le textile et l’habillement composée de lois et de réglementations chinoises existantes. Cette norme présente un système de gestion commerciale destiné aux entreprises désireuses de se comporter en acteurs citoyens socialement responsables. La facilité de mise en œuvre du système de gestion permet d’aider les entreprises à améliorer leur efficacité sociale et environnementale. Public cible Entreprises. P o i n t s d e r e p è r e Date de création 2005. 34 Connexion à d’autres outils BS 8900, Fibre Citoyenne, clean clothe campaign, BSCI. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Textile, habillement, gestion de la responsabilité sociétale. Remarques Le site Internet ne fonctionne pas bien. Plus d’infos http://www.csc9000.org.cn/index_en.asp - Anglais. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 35 Répertoire détaillé par outil 3.11 Modèle d’Excellence EFQM Auteur European Foundation for Quality Management (EFMQ). Description À l’origine, cet outil s’appellait le EFQM Framework for Corporate Social Responsibility, aussi appelé « The Excellence Model ». L’objectif de ce modèle est d’aider les entreprises à atteindre l’excellence dans la conduite de leurs activités grâce à un cadre d’action stratégique. Pour la RSE, 5 étapes ont été définies pour identifier, améliorer et intégrer les impacts sociaux, environnementaux et économiques de leurs opérations quotidiennes. Le processus est centré sur les attentes et besoins des parties prenantes et sur le dialogue avec ces dernières. Particularité : La reconnaissance par les pairs est l’étape finale qui permet de se porter candidat pour une reconnaissance publique par l’EFQM. Public cible Entreprises. Date de création 1992. Connexion à d’autres outils ISO 9000, Sustainability balanced scorecards. Mots-clés Gestion de la qualité, performance, modèle de gestion, revue par les pairs. Remarques Modèle de gestion de la qualité le plus répandu en Europe. Plus d’infos http://www.efqm.org – Anglais. 3.12 Investors in people – UK Auteur National Training Task Force, en partenariat avec des représentants de partenaires sociaux, un centre de recherche et le soutien du gouvernement britannique. Description Cadre de référence dont l’objectif est d’améliorer les performances et la compétitivité de l’organisation au travers d’une approche intégrée fixant et annonçant les objectifs à atteindre. d e Peu contraignant. P o i n t s Marge de manœuvre r e p è r e Mode d’adhésion Volontaire. 35 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 36 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Processus cyclique de l’amélioration continue, basé sur 12 indicateurs. Outil basé sur 4 principes fondateurs, proches des étapes de la «roue de Demming » : 1. Engagement. 2. Planification. 3. Action. 4. Évaluation. Public cible Entreprises. Date de création 1990. Connexion Sustainability balanced scorecards, EFQM, AA1000. à d’autres outils Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Peu contraignant. Mots-clés Gestion de la performance, parties prenantes, roue de Demming, amélioration continue, indicateurs. Remarques / Plus d’infos http://www.investorsinpeople.co.uk – Anglais. P o i n t s d e r e p è r e 3.13 ISO 9000 36 Auteur Organisation internationale de normalisation (ISO – International Standard Organisation) : organisation internationale multipartite regroupant les organismes nationaux de normalisation de 149 pays qui élabore, en concertation avec les parties intéressées, des normes internationales volontaires notamment en matière de produits, de services, de matériaux et de systèmes. Description Les normes de la famille ISO 9000 traitent principalement du management de la qualité. La définition normalisée de la « qualité » se rapporte à toutes les caractéristiques d’un produit (ou d’un service) qui sont exigées par le client. Le « management de la qualité » signifie ce que l’organisme réalise pour assurer que ses produits ou services satisfont aux exigences du client en matière de qualité et sont conformes à la réglementation applicable à ces produits ou services. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 37 Répertoire détaillé par outil Au sein de la famille de normes ISO 9000, la norme ISO 9001 est la plus connue, car elle donne lieu à une certification après audit et vérification externes. Elle est organisée autour de 4 étapes de base, aussi appelées roue de Demming : planification, mise en œuvre, vérification, action, et repose sur le concept de l’amélioration continue. Public cible Entreprises. Date de création 1987. Connexion à d’autres outils EFQM, Sustainability balanced scorecards, ISO 14000. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Contraignant. Mots-clés Système de gestion de la qualité. Remarques Certification payante mais pas obligatoire. Plus d’infos http://www.iso.org/iso/fr/iso9000-14000. Description Ce référentiel a pour objectif d’avoir une gestion rigoureuse et efficace de la santé et de la sécurité au travail (management de la sécurité) et d’unifier au niveau international les différentes normes existant dans ce domaine. La spécification OHSAS 18001 précise les règles en matière de santé et de sécurité professionnelle, avec pour objectif de limiter les risques, de réduire les accidents professionnels et de préciser les caractéristiques d’un environnement de travail sûr. La certification OHSAS 18001 assure que l’entreprise certifiée a mis en place un système de management de la santé et la sécurité au travail. Elle repose sur l’identification et la maîtrise des risques liés aux installations, aux produits et aux processus de fabrication. Elle nécessite des audits continus pour vérifier que des efforts constants sont faits pour améliorer la sécurité des conditions de travail. d e Secteur privé. P o i n t s Auteur r e p è r e 3.14 OHSAS 18001 - Occupational Health and Safety Assessment Series 37 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 38 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Elle est composée de deux textes OHSAS 18001 : • Gestion de la santé et de la sécurité au travail; • OHSAS 18002 : Guide de mise en place qui définissent les règles de gestion de la santé et de la sécurité dans l’entreprise et présentent un guide de mise en place. P o i n t s d e r e p è r e Les différentes étapes de la mise en œuvre sont : • Diagnostic; • Évaluation des risques; • Identification des exigences légales et des autres exigences; • Définition de la politique de santé et de sécurité; • Établissement du programme du système de management de la sécurité; • Mise en place d’indicateurs; • Évaluation des fournisseurs et prestataires; • Études techniques et réglementaires; • Formations diverses (formation, encadrement et maîtrise, auditeurs internes, exercices opérationnels des procédures d’urgence, sensibilisation du personnel, etc.); • Rédaction du manuel et du système documentaire, validation de procédures; • Organisation du comité de pilotage OHSAS par responsable à la sécurité; • Préparation et déroulement des audits internes; • Intégration éventuelle dans les systèmes qualité et environnement. 38 Un audit est réalisé par un organisme agréé qui délivre, en cas de réussite, un certificat attestant la conformité du système de sécurité de l’entreprise avec les exigences de la norme OHSAS 18001. Ce certificat est valable 3 ans. Public cible Entreprises. Date de création 1999. Connexion Référentiel élaboré à partir de normes nationales existantes BS à d’autres outils 8800, UNE 81900 (Espagne), Norme VCA; relié aussi à SA 8000. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Contraignant. Mots-clés Hygiène, santé et sécurité au travail, système de gestion. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 39 Répertoire détaillé par outil Remarques La spécification OHSAS 18001 est née de l’impossibilité de définir une norme ISO 18001 concernant la sécurité sur le lieu de travail. Elle est issue du secteur privé mais est reconnue au niveau international. Plus d’infos http://www.ohsas-18001-occupational-health-and-safety.com Anglais. 3.15 ISAE 3000 - International Standard on Assurance Engagement Auteur The International Auditing and Assurance Sandards Board (IAASB) et la Fédération internationale des comptables (IFAC). Description Cadre de référence et lignes de conduite aux professionnels qui réalisent des vérifications (audits) de reporting autres que financiers, notamment le reporting développement durable. Ce standard est destiné aux professionnels de l’audit appelés à intervenir sur des données de nature extra-financière en réglant la manière dont l’auditeur doit accomplir sa mission de vérification. Il fournit aussi des conseils sur la relation avec des experts et sur la forme que doit prendre le rapport d’audit. La norme ISAE 3000 établit les principes de base et les procédures essentielles pour toutes les missions de certification, à l’exception des missions de vérification ou d’examen d’informations financières historiques, qui sont couvertes par les normes ISA (International Standard of Assurance). La norme ISAE 3000 a été rédigée en fonction d’un champ d’application général, mais l’IAASB compte élaborer d’autres normes ISAE afin de fournir des indications détaillées sur des sujets précis comme le développement durable, en partenariat avec le GRI. Public cible Entreprises, auditeurs comptables. r e p è r e La norme s’applique aux missions dont le rapport de certification est daté du 1er janvier 2005 ou après. AA1000, GRI, Sarbanes-Oxley. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. P o i n t s Connexion à d’autres outils d e Date de création 2005. 39 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 40 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Mots-clés Comptabilité, audit, responsabilité sociétale de l’entreprise. Remarques L’ISAE 3000 et l’AA1000 Assurance Standard portent sur des aspects différents de la vérification et prônent une application conjointe des deux outils pour un degré de crédibilité maximal. L’ISAE 3000 remplace l’ISAE 100. Plus d’infos http://www.ifac.org - Anglais. 3.16 The ICTI CARE Process Auteur Fédération internationale des industries du jouet (ICTI). Description Le processus CARE (Caring, Awareness, Responsible, Ethical) est le programme de l’International Council of Toy Industries’ (ICTI) visant à promouvoir la fabrication éthique, en termes de conditions de travail, de santé et de sécurité, tout au long de la chaîne de production industrielle de jouets. Il a une portée mondiale, même s’il était initialement ciblé sur la Chine, où 70 % du volume mondial de jouets est produit. Il a pour objectif de proposer un programme en 7 étapes cohérent, simple, équitable, complet et unique pour superviser la conformité des usines de fabrication de jouets avec le Code de conduite de l’ICTI (ICTI’s Code of Business Practices). P o i n t s d e r e p è r e La Fédération internationale des industries du jouet (International Council of Toy Industries, ICTI) est un groupement d’associations. Au nom des sociétés qui la composent, elle s’est engagée dans une action visant à garantir que les usines de fabrication de jouets fonctionnent dans la légalité et dans de parfaites conditions d’hygiène et de sécurité. 40 Au nombre des principes qui sous-tendent ses activités figurent : l’interdiction du recours à la main-d’œuvre mineure, au travail forcé ou au travail en milieu carcéral, le refus de la discrimination sur la base du sexe, de l’origine ethnique, de la religion, de l’appartenance à une organisation ou à une association, et le respect par les usines de la législation en matière de protection de l’environnement. Les contrats d’approvisionnement conclus avec des entreprises assurant la fabrication pour le compte de membres de l’ICTI doivent également prévoir le respect de ces principes. ICTI Care précise des conditions d’exploitation spécifiques en matières de main-d’œuvre, conditions de travail et conformité que *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 41 Répertoire détaillé par outil les sociétés membres sont tenues de respecter, et pour lesquelles elles doivent obtenir un engagement préalable de leurs soustraitants. Ce standard complète le « Code de pratiques commerciales de la Fédération internationale des industries du jouet » en proposant un programme de mise en œuvre et de certification (audit externe). Public cible Entreprises. Date de création Connexion à d’autres outils SA8000, Labels sociaux, Pacte mondial. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Contraignant. Mots-clés Jouet, conditions de travail. Remarques Principaux pays ciblés : la Chine ( 70 % de la production mondiale de jouets), Hong Kong et Macao. Plus d’infos http://www.icti-care.org/process/monitoring-process.html Anglais. Description Projet britannique qui a pour objectif d’aider les entreprises à comprendre comment elles peuvent contribuer au développement durable. Cadre complet mais flexible permettant aux entreprises d’élaborer un système de gestion reprenant leurs propres méthodes et objectifs. Des lignes de conduite ont été édictées en 2003 comprenant des conseils simples et pratiques sur la mise en œuvre du développement durable dans les organisations. Elles se présentent en 2 volets : • Un ensemble de principes directeurs qui aident les organisations à comprendre le concept de développement durable et leur contribution potentielle; d e AccoutAbility & Forum for the Future & British Standards Institution (BSI). P o i n t s Auteur r e p è r e 3.17 The Sigma Project (Sustainability Integrated Guidelines for Management Project) 41 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 42 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils • Un cadre de gestion qui intègre les enjeux du développement durable au sein des processus et de la prise de décision. Il est lui-même structuré en phases et sous-phases. Public cible Entreprises. Date de création 1999. Connexion à d’autres outils SD21000, ISO 14001, Investors in People, ISO 9000, OHSAS 18001, AA1000. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Mise en œuvre du développement durable, gestion. Remarques Initiative britannique. Plus d’infos http://www.projectsigma.co.uk - Anglais. P o i n t s d e r e p è r e 3.18 Ensemble d’indicateurs de développement durable de l’UWE 42 Auteur Union Wallonne des Entreprises (UWE) – Belgique. Description Outil d’auto-évaluation destiné aux PME qui permet d’obtenir une cotation sur base de 15 indicateurs répartis sur les 3 piliers du développement durable. Disponible sur Internet pour tous les membres de l’UWE (et accessible aux autres entreprises sur demande), cet outil très simple est conçu pour un exercice individuel par l’entreprise qu’il emmène vers une cotation en 5 étapes. L’entreprise s’identifie par son numéro de TVA et choisit le secteur d’activité auquel elle souhaite se mesurer, ce qui offre deux particularités : 1. Un « benchmark » sectoriel : 22 secteurs d’activité sont repris et permettent à l’entreprise de comparer ses performances avec celles de son secteur. 2. Par un partenariat avec la Banque centrale de Belgique, les données publiques des entreprises reprises dans leurs comptes et bilans sociaux annuels et utilisées pour le calcul des indicateurs sont automatiquement chargées et fournies à l’entreprise pour lui éviter des recherches et lui faciliter la tâche. Les 15 indicateurs sont de 3 types : indicateur sectoriel (comparaison avec d’autres entreprises [ par exemple : formation continue]), indicateur absolu (par exemple : taux d’accident : *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 43 Répertoire détaillé par outil objectif zéro), indicateur évolutif (comparaison avec soi-même dans le temps [par exemple : éco-efficacité énergétique]). Ce sont : • Indicateurs économiques : – Dépenses R&D/valeur ajoutée; – Dépenses investissement/ valeur ajoutée; – « Return on equity »; – « Corporate governance »; – Croissance de la valeur ajoutée. • Indicateurs sociaux : – – – – – Heures de formation/heures prestées; Sécurité au travail; Santé et bien-être au travail; Évaluation des compétences; Qualité des relations sociales. • Indicateurs environnementaux : – – – – – Éco-efficience énergétique; Éco-efficience déchets; Éco-efficience eau; Management environnemental; Mobilité des personnes et des marchandises. Le résultat se présente sous forme d’un pourcentage développement durable global et de 3 pourcentages détaillés (1 par pilier du développement durable). Connexion à d’autres outils Diagnostic et pré-diagnostic AFNOR (France), Alambic (France), Albatros (Belgique), SME-Key (aujourd’hui désuet). Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Diagnostic, auto-évaluation, indicateurs de développement durable. Remarques Cet outil est un exemple de diagnostic. Il en existe une multitude qui mettent chacun l’accent sur des concepts et des indicateurs différents et plus ou moins nombreux. Souvent informelle, l’auto- d e Date de création 2004. r e p è r e Entreprises. P o i n t s Public cible 43 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 44 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils évaluation est une des premières étapes de prise en compte de la responsabilité sociétale à l’interne d’une organisation. Plus d’infos www.uwe.be/indicateursDD – Français. 3.19 Bilan sociétal du CJDES Auteur CJDES –(Centre des jeunes dirigeants de l’économie sociale) (France). Description Outil d’auto-évaluation croisée élaboré par le CJDES en 1995 qui vise « l’objectivité relative » : une action ou un ensemble d’actions de l’entreprise seront appréciés par différents acteurs. Le croisement des réponses de ces acteurs permet d’établir s’il y a ou non une convergence des points de vue par rapport aux questions croisées. En recoupant tous les avis, la démarche de l’entreprise est analysée en impliquant le dirigeant et le responsable de l’entreprise ainsi que les parties prenantes internes et externes. Le Bilan sociétal se présente sous la forme d’un questionnaire de 100 à 450 questions selon la taille de l’entreprise, qui sont sélectionnées par groupes de 40, 160 ou 450 selon les thèmes abordés et les parties prenantes impliquées. Le questionnaire est essentiellement composé de questions fermées. La sélection des questions concerne, chaque fois que cela est possible, les 9 domaines d’investigation afin de permettre une véritable évaluation croisée. P o i n t s d e r e p è r e Il existe 3 concepts-clés dans l’outil de diagnostic Bilan sociétal : domaines de réflexion (9), critères d’appréciation (15) et convergence/divergence. Dans chaque domaine, les questions sont répertoriées selon 15 critères de management. 44 Les 9 domaines de réflexion à partir desquels les questions sont organisées sont répartis sur les trois piliers du développement durable : • Activité et relation clients (ex : positionnement du produit, politique commerciale...). • Gestion économique (ex : achats, contrôle de gestion, éthique financière...). • Anticipation / innovation / prospective (ex : objet de la démarche, budget de R & D). • Production / organisation du travail (ex : métiers et compétences, organisation participative...). • Ressources humaines (recrutement, formation, temps de travail...). *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 45 Répertoire détaillé par outil • Acteurs internes / citoyens de l’entreprise (ex : participation des salariés, communication...). • Environnement humain, social, institutionnel (ex : apports à la vie locale, politique de transports, ouverture sur le monde...). • Environnement bio-physique (ex : gestion des risques, matières premières...). • Finalités / valeurs / éthique (ex : transmission des valeurs de l’entreprise, respect de l’homme...). Les critères de réflexion sont au nombre de 15 : activité; citoyenneté interne; citoyenneté locale et économique; compétitivité; convivialité; créativité et esthétique; efficacité et efficience; employabilité et développement des compétences; éthique; respect de l’environnement; satisfaction; sécurité et santé; solidarité; utilité sociale et collective; viabilité. L’outil s’accompagne d’un tableau de synthèse des résultats qui permet d’identifier rapidement les convergences et divergences, et d’un logiciel qui permet de recueillir et de traiter les réponses aux questionnaires des différentes parties prenantes. Il prévoit la possibilité de tables rondes avec les parties prenantes. Public cible Entreprises. Date de création 1996. Connexion à d’autres outils SD 21000, diagnostic et pré-diagnostic AFNOR (France), Alambic (France), Ensemble d’indicateurs développement durable de l’union wallonne des entreprises (Belgique). Mots-clés Diagnostic, auto-évaluation, objectivité relative. Remarques Cet outil est un exemple de diagnostic. Il en existe une multitude qui mettent chacun l’accent sur des concepts et des indicateurs différents et plus ou moins nombreux. Souvent informels, le diagnostic et l’auto-évaluation sont les premières étapes de prise en compte de la responsabilité sociétale à l’interne d’une organisation. Plus d’infos http://www.cjdes.org/ - Français. d e Pas contraignant. P o i n t s Marge de manœuvre r e p è r e Mode d’adhésion Volontaire. 45 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 46 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils 4. Codes de conduite 4.1 Le Pacte mondial de l’ONU (The UN Global Compact) Auteur Le Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, a évoqué l’idée du Pacte mondial dans un discours prononcé au Forum économique mondial de Davos, le 31 janvier 1999. Description Initiative internationale volontaire qui s’attache à réunir des entreprises et leurs parties prenantes ainsi que 6 agences de l’ONU pour promouvoir et soutenir 10 principes environnementaux et sociaux universels. P o i n t s d e r e p è r e Le Secrétaire général a établi le Pacte mondial avec les entreprises et 6 organismes des Nations Unies (le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, le PNUE, l’OIT, le PNUD, l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et le Programme des Nations Unies pour le contrôle international des drogues), le monde du travail et la société civile. 46 Le Pacte mondial invite les entreprises à adopter, soutenir et appliquer dans leur sphère d’influence un ensemble de valeurs fondamentales, dans les domaines des droits de l’homme, des normes de travail et de l’environnement, et de lutte contre la corruption. Les entreprises participantes s’engagent à respecter les 10 principes suivants : 1. Les entreprises doivent promouvoir et respecter les droits de l’homme reconnus sur le plan international. 2. Les entreprises ne doivent pas se faire complices de violations des droits fondamentaux. 3. Les entreprises devraient respecter l’exercice de la liberté d’association et reconnaître le droit à la négociation collective. 4. Élimination de toutes les formes de travail forcé et obligatoire. 5. Abolition effective du travail des enfants. 6. Élimination de la discrimination en matière d’emploi et d’exercice d’une profession. 7. Promouvoir une approche prudente des grands problèmes touchant l’environnement. 8. Prendre des initiatives en faveur de pratiques environnementales plus responsables. 9. Encourager la mise au point et la diffusion de technologies respectueuses de l’environnement. 10. Les entreprises sont invitées à agir contre la corruption sous toutes ses formes, y compris l’extorsion de fonds et les pots-de-vin. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 47 Répertoire détaillé par outil Cette initiative a 2 objectifs complémentaires : • Intégrer le Pacte mondial et ses principes à la stratégie et aux activités des entreprises; • Favoriser la coopération entre les principales parties intéressées et promouvoir les partenariats établis à l’appui des objectifs poursuivis par l’ONU. Public cible Entreprises. Date de création La phase opérationnelle du Pacte a été lancée au siège de l’ONU à New York le 26 juillet 2000. Connexion à d’autres outils Le Pacte mondial est basé sur : • La Déclaration universelle des droits de l’homme; • La Déclaration relative aux principes et droits fondamentaux au travail de l’OIT; • La déclaration de Rio sur l’environnement et le développement; • La Convention de l’ONU contre la corruption. Mode d’adhésion Par lettre écrite au Secrétaire général des Nations Unies. Marge de manœuvre Sur base volontaire. Communication publique de l’adhérence au Pacte. Remarques Les entreprises participent majoritairement au Pacte aux côtés d’une centaine d’organisations (représentants du monde académique, monde du travail, de la société civile, des associations professionnelles, etc.) – 2 900 entreprises participent au Pacte mondial (juillet 2006). Plus d’infos www.unglobalcompact.org Langues de travail : Anglais – Français. 4.2 Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales (OECD guidelines for multinationals) Auteur États membres de l’OCDE et quelques autres États. Description Code de conduite qui vise à offrir un cadre équilibré de normes de comportement aux entreprises multinationales pour améliorer le climat de l’investissement international. d e Droit de l’homme, droit des travailleurs, convention de l’OIT, travail des enfants, travail forcé, protection de l’environnement. P o i n t s Mots-clés r e p è r e Communication sur le progrès de l’entreprise dans son rapport annuel. 47 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 48 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Les Principes directeurs regroupent des principes et des normes volontaires de comportement responsable des affaires dans des domaines tels que les droits de l’homme, la publication d’informations, la lutte contre la corruption, la fiscalité, les relations sociales, l’environnement ou encore la protection des consommateurs. Ces Principes ont pour objectif de favoriser les contributions positives que les entreprises multinationales peuvent apporter au progrès économique, environnemental et social. Les entreprises n’adhèrent pas formellement aux Principes. Un réseau de Points de contact nationaux (PCN) a été mis sur pied. Un Point de contact national a pour mission de faire connaître les Principes directeurs, de recevoir les demandes de renseignements, d’aider à résoudre les problèmes risquant de se poser à ce propos. Il recueille des informations sur les expériences nationales ayant trait aux Principes directeurs et fait un compte rendu annuel au Comité de l’investissement international et des entreprises multinationales (CIME) de l’OCDE. Ce dernier est l’organe de l’OCDE chargé de superviser le fonctionnement des Principes directeurs et de prendre si nécessaire des mesures pour en accroître l’efficacité. La contribution des organisations patronales et syndicales est également importante. Le CIME consulte donc régulièrement le Comité consultatif économique et industriel auprès de l’OCDE (BIAC) et la Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE (TUAC) ainsi que les ONG sur des questions ayant trait aux Principes directeurs et sur d’autres points concernant l’investissement international et les entreprises multinationales. r e p è r e Public cible Entreprises multinationales. Date de création 1976 (revus en 2000). Connexion à d’autres outils Déclaration sur l’investissement international, Global compact des Nations Unies, Principes de conduite des affaires pour contrer la corruption. P o i n t s d e Mode d’adhésion Pas de procédure d’adhésion. 48 Marge de manœuvre Outil non contraignant pour les entreprises; néanmoins, les pouvoirs publics se sont engagés à œuvrer en faveur de leur respect et de l’efficacité de leur mise en œuvre. Mots-clés Droit de l’homme, relation sociale, environnement, lutte contre la corruption, transparence et information. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 49 Répertoire détaillé par outil Remarques Cet outil est parmi les plus anciens de la RSE et jouit d’une très grande autorité en la matière. Il est multilatéral et, bien que non contraignant, les États membres sont dans l’obligation de créer des Points de contacts nationaux chargés de promouvoir ces Principes. Plus d’infos http://www.oecd.org/daf/investissement/principesdirecteurs Langue de travail : Anglais – Français. Description Les Principes de gouvernement d’entreprise de l’OCDE (OECD Principles of Corporate Governance) apportent aux pouvoirs publics, aux autorités de contrôle et aux intervenants des marchés, des indications spécifiques sur la façon d’améliorer le dispositif juridique, institutionnel et réglementaire sur lequel repose le gouvernement d’entreprise, en particulier dans le cas des sociétés cotées en bourse. Les Principes couvrent 6 grands domaines du gouvernement d’entreprise : 1. Mise en place des fondements d’un régime efficace de gouvernement d’entreprise. 2. Droits des actionnaires. 3. Traitement équitable des actionnaires. 4. Rôle des différentes parties prenantes dans le gouvernement d’entreprise. 5. Transparence et diffusion de l’information. 6. Responsabilités du conseil d’administration. Pour chaque domaine, des notes explicatives ont été élaborées. Elles indiquent aussi les mesures qui se sont révélées utiles pour l’observation des Principes. Public cible Entreprises et pouvoirs publics. Date de création 1999 (revus en 2004). Connexion à d’autres outils Les Principes de l’OCDE figurent parmi les 12 normes fondamentales que le Forum de stabilité financière juge essentielles (http://www.fsforum.org). Code Lippens (Belgique). d e États membres de l’OCDE. P o i n t s Auteur r e p è r e 4.3 Principes de gouvernement d’entreprise de l’OCDE 49 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 50 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Code Buysse (Belgique). Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant au vu de la flexibilité que requiert l’application de la matière dans les différentes juridictions. Seuil de référence minimal fixé. Mots-clés Gouvernance, Sarbane Oxley, transparence, responsabilité, droits et devoirs des actionnaires et administrateurs. Remarques L’OCDE a publié en décembre 2006 une méthodologie d’évaluation de la mise en œuvre des Principes de gouvernement d’entreprise de l’OCDE. Cette méthodologie peut être utilisée par des évaluateurs indépendants ou dans le cadre d’autoévaluations, entre autres, par les autorités nationales. Elle sera aussi utilisée par la Banque mondiale dans le cadre de son programme de Rapports sur la conformité aux normes et codes (ROSC). Plus d’infos http://www.oecd.org/topic/0,2686,fr_2649_34813_1_1_1_1_ 37439,00.html Langues de travail : Anglais – Français. P o i n t s d e r e p è r e 4.4 Les Principes d’Équateur (Equator Principles) 50 Auteur Groupe de banquiers du secteur privé, sous le patronage de la Société financière internationale (SFI) Description Code de conduite qui vise à amener de grandes banques internationales à prendre en compte les critères sociaux et environnementaux des projets qu’elles financent. Ce code de conduite, composé de 10 principes, invite les institutions financières qui l’ont adopté à imposer aux projets de plus de 10 000 000 de dollars US le respect des principes. À savoir : • Examen préalable du projet selon sa catégorie (risques sociaux et environnementaux élevés, moyens ou peu élevés basé sur les processus de catégorisation International Finance Organisation [IFC]). • Étude préalable d’impact social et environnemental. • Respect des critères sociaux et environnementaux applicables. • Adoption d’un plan d’action et d’un système de gestion. • Consultation et information des communautés affectées. • Mise en place d’une procédure de plainte. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 51 Répertoire détaillé par outil • Contrôle indépendant et engagement du bénéficiaire du crédit à respecter la législation locale. • Respect du plan d’action pendant la construction et l’exploitation du projet. • Faire rapport à l’institution financière sur le respect de ses engagements. • Démanteler le projet selon un plan de démantèlement préalablement convenu. Les Principes ne s’appliquent pas comme tels, mais constituent des guides pour l’implémentation de codes individuels au sein de chaque institution bancaire. Ces principes se posent en base d’un financement responsable et respectent les standards édictés par la Banque mondiale et par sa filiale, la SFI (International Finance Corporation - IFC). Public cible Les institutions financières. Date de création 2003 (revus en 2006 suite à l’adoption de nouveaux critères de performances de la SFI). Connexion à d’autres outils Critères de performance de la SFI. Ils s’apparentent également aux lignes de conduite édictées par l’OCDE à l’égard des assureurscrédit. Volontaire. Rapport public tous les ans (suite à la révision de 2006). Mots-clés Banques, développement, critères sociaux et environnementaux conditionnant le financement. Remarques Depuis la révision de 2006, le dixième principe oblige les adhérents au code à publier un rapport public annuellement. Plus d’infos www.equator-principles.com - Anglais. Langue de travail : Anglais. 4.5 The Ceres Principles Coalition for Environmentally Responsible Economies (CERES). Ceres est un réseau de fonds d’investissements, d’organisations environnementales et d’autres groupements d’intérêt public soucieux de la responsabilité environnementale des entreprises suite à la marée noire provoquée par le pétrolier Exxon Valdez. P o i n t s Auteur d e Marge de manœuvre r e p è r e Mode d’adhésion Pas de processus formel. 51 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 52 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Description Code de conduite en 10 principes dont le but est la prise de conscience des impacts et enjeux environnementaux par les entreprises. Les 10 principes de bonne conduite environnementale sont à la fois des règles de comportement à l’égard de l’environnement : 1. Protection de la biosphère. 2. Utilisation rationnelle des ressources naturelles. 3. Réduction des déchets. 4. Économies d’énergie. 5. Réduction des risques pour l’environnement et la santé. 6. Élimination ou réduction des produits et services nuisant à l’environnement. 7. Réparation de dommages et pollutions. 8. Information du public. 9. Bonnes pratiques de gestion. 10. Audits et reporting. Public cible Entreprises. Date de création 1989. Connexion NA à d’autres outils Volontaire. Mots-clés Environnement, secteur pétrolier et d’extraction, rapportage et transparence. r e p è r e Remarques Les Ceres Principles ont joué un rôle important dans l’évolution du reporting environnemental. 70 entreprises ont adopté le Code, essentiellement aux États-Unis. Plus d’infos P o i n t s Marge de manœuvre d e Mode d’adhésion Adhésion publique. 52 Ceres est également l’un des fondateurs de la Global Reporting Initiative (GRI). www.ceres.org Langue de travail : Anglais. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 53 Répertoire détaillé par outil 4.6 Critères de performance en matière de durabilité sociale et environnementale de la SFI Auteur La Société financière internationale (SFI) est membre du groupe de la Banque mondiale. Description Nom original : Performance Standards on Social and Environmental Sustainability. Il s’agit d’un code de conduite comprenant 8 critères auquel la SFI (Société financière internationale) subordonne l’attribution et le maintien des crédits qu’elle consent. La SFI utilise les Critères de performance pour gérer les risques et impacts sociaux et environnementaux et améliorer les opportunités de développement du financement du secteur privé chez ses membres admissibles au financement. La Revue sociale et environnementale comprend 3 éléments essentiels : (i) les risques sociaux et environnementaux et les impacts du projet tels qu’évalués par le client; (ii) l’engagement et la capacité du client à gérer ces impacts attendus, y compris son système de gestion sociale et environnementale; et (iii) le rôle des tiers dans la conformité du projet avec les Critères de performance. d e Lorsque la proposition de financement d’un projet est soumise, la SFI, dans le cadre de ses travaux préalables généraux, effectue une Revue sociale et environnementale du projet. Cette revue est adaptée à la nature et à l’échelle du projet et proportionnée avec le niveau de risque et d’impact sociaux et environnementaux. P o i n t s Ces critères sont : • Évaluation sociale et environnementale et système de gestion. • Main-d’œuvre et conditions de travail. • Prévention et réduction de la pollution. • Hygiène, sécurité et sûreté communautaires. • Acquisition des terres et déplacement forcé. • Conservation de la biodiversité et gestion durable des ressources naturelles. • Populations autochtones. • Héritage culturel. r e p è r e Les 8 Critères de performance définissent des conditions que les projets doivent respecter pendant toute la durée de vie de l’investissement de la SFI ou de l’institution financière concernée. 53 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 54 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Chacun de ces éléments aide la SFI à déterminer si l’on peut espérer du projet qu’il respecte les Critères de performance. Dans un but d’améliorer la performance des projets, la SFI propose également des Recommandations sous forme de directives utiles sur l’application de chaque critère de performance. Public cible Entreprises. Date de création Avril 2006. Connexion à d’autres outils Ces Critères servent de base aux Principes d’Équateur (Equator Principles) et remplacent la précédente Safeguard Policy. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Condition d’attribution de financements des projets. Mots-clés Banques, développement, critères sociaux et environnementaux conditionnant le financement. Remarques La SFI est le plus important bailleur de fonds pour les projets du secteur privé dans les pays en développement. Plus d’infos Www.ifc.org Langues de travail : Anglais – Français (pour les documents). P o i n t s d e r e p è r e 4.7 Principes de conduite des affaires pour contrer la corruption (The Business Principles for Countering Bribery) 54 Auteur Transparency International (ONG spécialisée dans la lutte contre la corruption) et Social Accountability International (association sans but lucratif qui regroupe dans tous les secteurs-clés des travailleurs et des syndicats, des entreprises, des gouvernements, des ONG, des investisseurs socialement responsables et des consommateurs) au travers d’un Comité de pilotage. Description Code de conduite (appelé également « Principes d’intégrité ») qui a pour objectif de fournir aux entreprises un cadre de bonnes pratiques commerciales et de stratégies de gestion des risques en vue de lutter contre la corruption. Ces Principes d’intégrité invitent les entreprises à prendre deux engagements : • L’entreprise empêchera la corruption sous toutes ses formes, directes ou indirectes. • L’entreprise s’engagera à mettre en œuvre un programme de lutte contre la corruption. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 55 Répertoire détaillé par outil Ce programme intègre l’ensemble des efforts anticorruption de l’entreprise y compris ses valeurs, ses politiques, son fonctionnement, ses méthodes de formation et son orientation. Cet outil s’adresse aux moyennes et grandes entreprises. Il s’applique aussi bien à la corruption d’agents publics qu’aux transactions au sein du secteur privé. Ce code a pour but de fournir des indications pratiques sur la manière de combattre la corruption. En matière de suivi et d’évaluation, il est prévu dans les Principes que : « La Direction générale de l'entreprise contrôlera l'exécution du programme et évaluera périodiquement sa pertinence, son adéquation et son efficacité en vue d'apporter toutes les améliorations appropriées. La Direction informera périodiquement le comité d'audit ou le conseil d'administration des résultats de l'évaluation du programme. Le comité d'audit ou le conseil d'administration effectuera une évaluation indépendante de l'adéquation du programme et informera les actionnaires de ses conclusions dans le rapport annuel. » Public cible Entreprises. Date de création 2002. Connexion à d’autres outils La convention de l’OCDE qui incrimine la corruption d’agents publics étrangers dans les relations d’affaires internationales. Les règles de conduite de la Chambre de commerce internationale (CCI) relatives à l’extorsion de fonds et à la corruption. Les mesures anticorruption des récentes directives de l’OCDE concernant les entreprises multinationales. Mots-clés Corruption, extorsion de fonds, conduite des affaires. Remarques Destiné à compléter d’autres instruments relatifs à la corruption comme la Convention de l’OCDE sur la lutte contre la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales ou les Règles de conduite de la CCI pour combattre l’extorsion et la corruption. Plus d’infos www.transparency.org Langues de travail : Anglais – Français (pour les documents). d e Pas contraignant. P o i n t s Marge de manœuvre r e p è r e Mode d’adhésion Volontaire. 55 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 56 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils P o i n t s d e r e p è r e 4.8 Code 4C (Code Commun de la Communauté du Café) 56 Auteur À l’origine de l’initiative, l’association allemande du café (DKV) et la GTZ, au nom du ministère allemand de la coopération économique et du développement (BMZ). Le code a été élaboré par un groupe multilatéral tripartite selon un processus participatif transparent ouvert à tous les opérateurs du secteur mondial du café vert. Description Code de conduite directement inspiré des Objectifs de développement pour le nouveau millénaire de l’Organisation des Nations Unies. Le code exclut les pires formes des pratiques sociales, environnementales et économiques dans la production, le traitement postrécolte et la commercialisation du café vert. Il comprend 30 principes à respecter et définit, comme base minimale de ces principes, 10 pratiques jugées « inacceptables » : 1. Les pires formes du travail des enfants. 2. La servitude pour dette et le travail forcé. 3. Le trafic des personnes. 4. L’interdiction de l’appartenance à un syndicat ou de sa représentation. 5. L’éviction forcée sans compensation appropriée. 6. Le manquement à la fourniture de bonnes conditions de logement aux travailleurs qui en ont besoin. 7. Le manquement à la fourniture d’eau potable à tous les travailleurs. 8. L’abattage de la forêt vierge ou la destruction d’autres formes de ressources naturelles désignées par une loi nationale et/ou internationale (zones protégées). 9. L’emploi de pesticides interdits par la Convention de Stockholm et figurant sur la liste de la Convention de Rotterdam sur les polluants organiques persistants. 10. Les transactions immorales dans les relations commerciales conformément aux pactes internationaux, aux lois et coutumes nationales. Le code utilise la métaphore des panneaux de signalisation (rouge, orange et vert) et est structuré autour du concept de perfectionnement permanent des pratiques de production, de transformation et de commercialisation du café. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 57 Répertoire détaillé par outil Les adhérents au code sont appelés à analyser et à mesurer leur performance en effectuant une autoévaluation. Un mécanisme de suivi interne permet aux acteurs d’enregistrer leurs pratiques. Des contrôles externes et indépendants et l’auto-suivi permanent permettent d’améliorer continuellement le processus. Public cible Tous les opérateurs concernés par le secteur du café. Date de création 2004. Connexion à d’autres outils Label Max Havelaar, Efico Foundation, Label Step, Utz Kapeh, Fibre Citoyenne, Objectifs du Millénaire. Mode d’adhésion L’adhésion s’obtient après une autoévaluation interne, le refus des pratiques inacceptables et l’engagement d’apporter des améliorations continues. Marge de manœuvre Contraignant. Mots-clés Café, commerce éthique. Remarques Au 1er décembre 2006, un groupe de 40 personnes représentant l’ensemble des parties prenantes de la production, du commerce, de l’industrie du café, les organisations de la société civile, le secteur public et des individus a fondé the Common Code for the Coffee Community Association (4C Association). Plus d’infos http://www.sustainable-coffee.net/index.html Langues de travail : Anglais – Français (certains documents). Description Le BSCI est une plate-forme européenne de commerçants, industriels et entreprises d’importation visant à surveiller et améliorer les standards sociaux (travail des enfants, sécurité des travailleurs, travail forcé, liberté d’association, etc.) tout au long de la chaîne de production dans tous les pays et pour tous les produits de consommation. Public cible Entreprises. Date de création 2004. Connexion à d’autres outils SA8000, The Clean Clothes campaign. d e Association du commerce extérieur (FTA). P o i n t s Auteur r e p è r e 4.9 Business Social Compliance Initiative (BSCI) 57 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 58 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Peu contraignant. Mots-clés Conventions de l’OIT. Remarques Le BSCI est une initiative largement inspirée du référentiel SA8000 par les industriels afin de diminuer le niveau d’exigence et de rendre l’adhésion aux conventions de l’OIT plus progressive dans la chaîne des fournisseurs, entre autres. Plus d’infos http://www.bsci-eu.org - Anglais. 4.10 Charte de l’Union internationale des transports routiers pour le développement durable Auteur Union internationale des transports routiers (IRU). Description Charte qui vise à inscrire le secteur du transport dans une logique de développement durable, reconnaissance d’une action concertée avec les Pouvoirs publics pour réduire la pollution générée par l’activité du secteur. Public cible Entreprises. Date de création 1996. Connexion à d’autres outils NA Peu contraignant. Mots-clés Transport, sectoriel. Remarques NA Plus d’infos http://www.iru.org – Site en français aussi. d e Marge de manœuvre 4.11 Charte des entreprises pour le développement durable de la CCI P o i n t s r e p è r e Mode d’adhésion Volontaire. Auteur Chambre internationale du commerce (CCI). Description La Charte des entreprises pour le développement durable mentionne 16 principes. Ils servent de base pour une gestion environnementale. (La charte est disponible en 28 langues.) Exemple de 58 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 59 Répertoire détaillé par outil principes : priorité de l’entreprise, management intégré, processus d’amélioration, formation des employés, approche de précaution, conformité et rapportage, etc. Public cible Entreprises. Date de création 1991. Connexion à d’autres outils NA Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Développement durable, stratégie et management de l’entreprise. Remarques NA Plus d’infos http://www.iccwbo.org – Site en Anglais. Documents en français (la charte est disponible en 28 langues). Description Ce code de conduite « modèle » a pour but d’aider les entreprises à élaborer leur propre code de conduite pour la protection et les droits des travailleurs dans les filières de production de vêtements, mais pas exclusivement (industrie du jouet, etc.). Il est largement inspiré des conventions fondamentales de l’Organisation internationale du Travail (OIT) et est présenté comme un socle minimal de règles en matière de normes du travail. Public cible Entreprises. Date de création 1998. Connexion à d’autres outils SA8000, BSCI, labels sociaux, China Social Compliance 9000 for the Textile and Apparel Industry (CSC 9000), Fibre Citoyenne. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Conventions de l’Organisation internationale du Travail. Remarques NA d e The Clean Clothes Campaign. P o i n t s Auteur r e p è r e 4.12 Clean Clothes Campaign Model Code of Labor Practices for the Apparel Industry 59 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 60 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Plus d’infos http://www.cleanclothes.org - Anglais. 4.13 Code Buysse Auteur Union des Classes moyennes (UCM) et UNIZO (Unie van zelfstandige ondernemers). Description Code de « corporate governance » (gouvernance d’entreprise) qui est un ensemble structuré de recommandations et de bonnes pratiques de gestion d’entreprise, mis en place à l’attention des entreprises non cotées en bourse de petite et moyenne taille (PME). L’élaboration de ce code a fait l’objet de travail de concertation avec les fédérations de petites et moyennes entreprises belges. Il est empreint de cette réalité et cherche à améliorer la gouvernance dans un milieu d’affaires fonctionnant largement sur des structures commerciales de type familial. Public cible Entreprises. Date de création 2005. Connexion à d’autres outils Code lippens, Sarbane oxley. Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Gouvernance, administrateur indépendant, rôle du conseil d’administration, stratégie, responsabilité. Remarques NA Plus d’infos http://www.codebuysse.be/ - Français. 4.14 Code de conduite dans le secteur du cuir et de la tannerie Auteur COTANCE (Confédération des Associations Nationales des Tanneurs et Mégissiers de la Communauté européenne) et ETUFTCL (Fédération Syndicale Européenne du Textile, de l’Habillement et du Cuir). Description Code de conduite mis en œuvre au moyen d’un dialogue social sectoriel européen dont l’objectif est d’œuvrer pour un commerce mondial ouvert et loyal, basé entre autres sur le respect des conventions de l’OIT et des principes internationaux relatifs aux droits de l’homme et à la dignité humaine. P o i n t s d e r e p è r e Mode d’adhésion Volontaire. 60 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 61 Répertoire détaillé par outil Public cible Entreprises. Date de création 2000. Connexion à d’autres outils SA 8000, Clean Clothes Campaign, BSCI. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Conventions de l’OIT, droit des travailleurs. Remarques NA Plus d’infos Http://www.euroleather.com/ccfrench.htm - Français. 4.15 Code de conduite de l’industrie électronique Auteur Conçu par des acteurs du secteur de l’industrie électronique (HP, IBM, Dell, Celestica, Flextronics, Jabil, Sanmina SCI & Solectron). Description Ce code du secteur électronique établit des standards en matière de normes de travail (santé et sécurité, etc.), de protection de l’environnement pour l’industrie électronique et de gestion de la chaîne de production. Un comité de mise en œuvre s’est constitué pour développer des outils d’assistance à l’application du Code au sein du secteur de l’électronique régulièrement revu. Public cible Entreprises. Date de création 2004; revu trois fois (dernière révision en 2007). Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Secteur de l’industrie électronique, conventions de l’OIT. Remarques Adhésion payante justifiée par la mise à disposition d’outils au service des membres. Un des objectifs poursuivis est d’uniformiser les codes et les pratiques dans le secteur de l’industrie électronique. Plus d’infos http://www.eicc.info - Anglais. d e Mode d’adhésion Volontaire, être un acteur de l’industrie de l’électronique, envoyer une lettre de la direction. r e p è r e NA P o i n t s Connexion à d’autres outils 61 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 62 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils 4.16 Code de conduite sur le lieu de travail de la Fair Labor Association (FLA) Auteur Fair Labor Association (FLA). Description Code de conduite destiné à compléter les réglementations nationales et internationales pour promouvoir le respect des droits des travailleurs. Une attention particulière est portée à la problématique du travail des enfants. Public cible Entreprises. Date de création 1997. Connexion à d’autres outils SA8000, Clean Clothes Campaign, BSCI, labels sociaux. Mode d’adhésion NA Marge de manœuvre Contraignant. Mots-clés Conventions de l’OIT, secteur textile. Remarques Association ouverte aux ONG et aux universités. De nombreuses universités nord-américaines sont membres. Plus d’infos http://www.fairlabor.org – Site en anglais - documents en français. P o i n t s d e r e p è r e 4.17 Code de pratiques commerciales de la Fédération internationale des industries du jouet 62 Auteur Fédération internationale des industries du jouet (ICTI). Description Code qui vise à assurer le respect des normes du travail dans l’industrie du jouet, en particulier dans la chaîne d’approvisionnement. Public cible Entreprises. Date de création 1995. Connexion à d’autres outils SA8000, Clean Clothes Campaign, BSCI, ICTI CARE. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Conventions de l’OIT, secteur du jouet. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 63 Répertoire détaillé par outil Remarques Code à l’origine du programme CARE (Caring, Awareness, Responsible, Ethical). Ce processus lancé par la Fédération de l’industrie du jouet cherche à promouvoir des entreprises de fabrication éthique; respectueux des travailleurs, de leur santé et de leur bien-être. Prioritairement axée en Chine (où sont fabriqués 70 % des jouets). Le programme CARE vise également à surveiller l’application du Code de conduite de la Fédération auprès des fournisseurs du secteur. Voir aussi le label sectoriel Abrinq. Plus d’infos http://www.toy-icti.org - Anglais. 4.18 Code Lippens Auteur FEB (Fédération des entreprises de Belgique) et Euronext Bruxelles. Description Code de référence en matière de gouvernance pour les sociétés belges cotées. Le code énonce un certain nombre de principes (pour le fonctionnement des instances de gouvernance, e.a le conseil d’administration et ses responsabilités, les administrateurs indépendants, etc.), qui définissent les aspects essentiels de la bonne gouvernance d’entreprise. Ces principes sont complétés par un ensemble de dispositions, qui explicitent les principes de base. Ce Code s’applique aux sociétés de droit belge dont les actions sont négociées sur le marché réglementé (sociétés cotées). Public cible Entreprises. Date de création 2004. Connexion à d’autres outils Code Buysse (Belgique). Mots-clés Gouvernance, administrateur indépendant, rôle du conseil d’administration, stratégie, responsabilité. Remarques NA Plus d’infos http://www.corporategovernancecommittee.be - Français. 4.19 Code mondial d’éthique du tourisme Auteur Organisation mondiale du tourisme (OMT), qui compte parmi les agences spécialisées des Nations Unies. d e Pas contraignant. P o i n t s Marge de manœuvre r e p è r e Mode d’adhésion Volontaire. 63 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 64 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Description Ce code de conduite énonce 10 articles. Le but est de préserver les ressources dont dépend le tourisme et d’assurer la répartition équitable de ses avantages économiques. Il met particulièrement l’accent sur l’association des communautés locales à la planification, à la gestion et à la surveillance du développement touristique. Un Comité mondial d’éthique du tourisme est chargé de suivre et superviser l’application du Code. Public cible « Multistakeholders ». Date de création 1999. Connexion à d’autres outils NA Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Tourisme, implication des communautés locales, éthique et préservation, équité. Remarques NA Plus d’infos http://www.world-tourism.org – Anglais, site également en français. Auteur Consumers International Association. Description Le Code aide les entreprises à améliorer leurs pratiques afin d’assurer une conduite éthique vis-à-vis des droits des consommateurs. Consumers International propose aussi des aides à la mise en œuvre et à l’évaluation, outils qui permetent de traduire les principes en objectifs concrets : le Charter Assessment Form. Public cible Entreprises. d e Date de création 1997. Connexion à d’autres outils P o i n t s r e p è r e 4.20 Consumer Charter for Global Business Mode d’adhésion Volontaire. 64 Marge de manœuvre NA Pas contraignant. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 65 Répertoire détaillé par outil Mots-clés Protection des consommateurs, droits, transparence. Remarques Association représentée dans 113 pays au travers de 230 organisations. Plus d’infos http://www.consumersinternational.org - Anglais. 4.21 Déclaration tripartite sur les entreprises multinationales et la politique sociale Auteur Organisation internationale du Travail (OIT). Description Déclaration qui invite les gouvernements des États membres de l’Organisation internationale du Travail, les organisations d’employeurs et de travailleurs intéressées et les entreprises multinationales qui exercent leurs activités sur leur territoire à respecter un certain nombre de principes relatifs à la politique générale, l’emploi, la formation, les conditions de travail et de vie et les relations professionnelles. Public cible Entreprises. Pouvoirs publics. Syndicats. Date de création 1977, revue en 2000. Connexion à d’autres outils SA8000. Mots-clés Convention de l’OIT, multinationales, déclaration tripartite. Remarques NA Plus d’infos http://www.oit.org/public/french/employment/multi/publ.htm Français. 4.22 FORGE (Guidance on corporate social responsibility management and reporting for the financial services sector) Auteur FORGE Group – Royaume-Uni. Description Outil pratique de mise en œuvre d’un système de management intégré et de rapportage pour une meilleure prise de responsabilité sociale dans le secteur des services financiers. d e Pas contraignant. P o i n t s Marge de manœuvre r e p è r e Mode d’adhésion Volontaire. 65 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 66 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Public cible Entreprises. Date de création 2002. Connexion à d’autres outils FORGE Group - lignes directrices pour l’environnement. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Finance, service financiers, banques. Remarques Le groupe FORGE a également mis au point des lignes directrices pour le secteur financier en matière environnementale. Plus d’infos http://www.bba.org.uk/bba/jsp/polopoly.jsp?d=123&a=728 Anglais. 4.23 FORGE (Guidelines on environmental management and reporting for the financial services sector) Auteur FORGE Group – Royaume-Uni. Description Outil d’aide à la mise en place d’un système de management intégré dont l’objectif est de réduire les risques et l’impact environnemental de l’organisation. Public cible Entreprises. Date de création 1999. P o i n t s d e r e p è r e Connexion à d’autres outils 66 FORGE Group - lignes directrices pour la responsabilité sociétale. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Finance, service financiers, banques, environnement. Remarques Outil qui s’apparente à l’ISO 14001 et EMAS mais qui a été ajusté aux besoins spécifiques du secteur de la finance. Plus d’infos http://www.abi.org.uk/forge/ - Anglais. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 67 Répertoire détaillé par outil 4.24 Global Sullivan Principles Auteur Révérend Leon H. Sullivan. Description Énumération de 8 principes principalement relatifs à l’amélioration des conditions de travail. Public cible Entreprises. Date de création 1977. Connexion à d’autres outils SA8000, convention de l’OIT, etc. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. ots-clés Conditions de travail. Remarques Peu de référence à l’environnement et au développement durable. Cet outil relève d’une époque pionnière sur ces dimensions lus d’infos http://www.thesullivanfoundation.org/foundation/ - Anglais. Canadian Business for Social Responsibility (CBSR). Description Lignes de conduite pour aider les entreprises à devenir responsables sur les plans social et environnemental. Les lignes directrices permettent aux entreprises d’évaluer, d’améliorer et de rapporter sur leurs performances sociales, environnementales et financières. Ces lignes directrices cherchent à aider les entreprises à créer le rapport de confiance avec les consommateurs/clients et à organiser un dialogue avec les parties prenantes. Public cible Entreprises. Date de création 2002. Connexion à d’autres outils NA d e Auteur r e p è r e 4.25 GoodCompany. Guidelines for Corporate Social Performance Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Performance. P o i n t s Mode d’adhésion Volontaire. 67 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 68 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Remarques En 1996, CBSR avait déjà publié les Base Level Guidelines for Corporate Social Performance, outil qui n’était pas applicable aux PME. Cet outil-ci est applicable aux entreprises de toutes tailles. Plus d’infos http://www.cbsr.ca - Anglais. 4.26 Gouvernance, valeurs et compétivité : un engagement envers le leadership Auteur Conseil canadien des chefs d’entreprise. Description Principes de la gouvernance d’entreprises mentionnant une série de recommandations qui reflètent les caractéristiques distinctives du marché canadien. Public cible Entreprises. Date de création 2002. Connexion à d’autres outils NA Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Leadership, stratégie, gouvernance, valeurs. Remarques Une bonne approche pour percevoir la réalité du marché canadien. Plus d’infos http://strategis.ic.gc.ca/epic/internet/incsr-rse.nsf/fr/h_rs00013f.html - Français. 4.27 ILO-OSH 2001 Principes directeurs concernant les systèmes de gestion de la sécurité et de la santé au travail Auteur Organisation internationale du Travail (OIT). Description Outil d’aide à l’attention des entreprises pour améliorer de manière continue la sécurité et la santé au travail. Série de recommandations non contraignantes, qui ne remplacent nullement les normes adminses ou la législation et réglementation nationales. Public cible Entreprises. P o i n t s d e r e p è r e Mode d’adhésion Volontaire. 68 Date de création 2001. Connexion à d’autres outils OHSAS 18001, Conventions de l’OIT. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 69 Répertoire détaillé par outil Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Santé, sécurité. Remarques NA Plus d’infos http://www.ilo.org/public/english/protection/safework/managmnt/ index.htm - Site en anglais, certains documents disponibles en français. 4.28 Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) Auteur Extractive Industries Transparency Initiative (EITI). Description Règles de transparence exprimées en 12 principes (transparence, préservation des ressources, développement, gouvernance, etc.) à destination des gouvernements des pays riches en ressources naturelles vis-à-vis des revenus engendrés par l’extraction et de leur utilisation. Public cible Pouvoirs publics. Date de création 2003. Connexion à d’autres outils Critères sociaux de la Société financière internationale (SFI), Processus de Kimberley. Mots-clés Industries extractives, préservation des ressources, bonne gouvernance, corruption. Remarques NA Plus d’infos http://www.eitransparency.org – Site en anglais, certains documents disponibles en français. 4.29 International Corporate Governance Network’s Statement on Global Corporate Governance Principles Auteur The International Corporate Governance Network (ICGN). Description Outil dont le but est de signaler aux entreprises les lignes de conduite en matière de gouvernance d’entreprise qui influencent les décisions des investisseurs. d e Pas contraignant. P o i n t s Marge de manœuvre r e p è r e Mode d’adhésion Volontaire. 69 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 70 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Public cible Entreprises. Date de création 1999, revu en 2005. Connexion à d’autres outils SFI, EITI, lignes directrice de l’OCDE pour les multinationales Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Gouvernance, transparence, investissement et développement. Remarques Outil conçu comme un complément amplifié des Principes de gouvernement d’entreprise de l’OCDE. Plus d’infos http://www.icgn.org - Anglais. 4.30 Initiative d’éthique commerciale (The Ethical Trading Initiative) Auteur Initiative éthique commerciale (Ethical Trading Initiative – ETI). Description Nom complet : Code de conduite et principes de mise en œuvre de l’initiative éthique commerciale. Code développé en Grande-Bretagne par une série d’acteurs multiparties prenantes. Le code est largement inspiré des principaux instruments de référence internationaux en matière de normes de travail. La prouesse réside dans l’implication pionnière d’un processus multi-partite. P o i n t s d e r e p è r e Public cible 70 « Multistakeholders ». Date de création 1998. Connexion à d’autres outils Conventions de l’OIT. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Normes du travail. Remarques Cette initiative a impliqué de nombreux acteurs de la GrandeBretagne. Plus d’infos http://www.ethicaltrade.org – Anglais, certains documents disponibles en français. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 71 Répertoire détaillé par outil 4.31 Natural Step Principles of Sustainability Auteur The Natural Step. Description Le but de l’outil est de définir les fondements d’une société durable, basée sur les lois de la thermodynamique et des cycles naturels. Les entreprises sont accompagnées pour mettre en œuvre une méthodologie qui va diminuer leur usage de substances extraites de l’écorce terrestre, leur production de substances rejetées dans la nature et les destructions causées à l’environnement, et augmenter leur contribution à la satisfaction des besoins du monde. Public cible « Multistakeholders ». Date de création 1990. Connexion à d’autres outils Empreinte écologique, ACV. Mode d’adhésion Volontaire, approche pionnière. Marge de manœuvre Pas contraignant.. Mots-clés Développement durable, empreinte écologique, eco-efficience. Remarque Intérêt certain pour cette initiative originale suédoise puisque appliquée par des centaines de sociétés dans le monde. Plus d’infos http://www.naturalstep.org – Anglais et français. Description L’objectif de ce code est d’aider les investisseurs institutionnels à prendre en compte les facteurs dits ESG (Environnement, Social et Gouvernance) dans leurs décisions d’investissements. Les Principes sont au nombre de 6 et sont accompagnés de 35 actions possibles. Public cible Entreprises. Date de création 2006. Connexion à d’autres outils SFI, EITI, lignes directrice de l’OCDE pour les multinationales. Mode d’adhésion Volontaire. d e Secrétaire général des Nations Unies, UNEP-FI (Unité du PNUE), Pacte mondial et groupe d’investisseurs institutionnels. P o i n t s Auteur r e p è r e 4.32 Principes de l’investissement responsable 71 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 72 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Finance, investissement, institutionnel. Remarques En juillet 2006, une centaine d’adhérents. Plus d’infos http://www.unpri.org – Site disponible en français. 4.33 Principes de Wolfsberg Auteur Douze banques (américaines, européennes et japonaises) assistées de l’association Transparency International et d’un professeur d’université. Description Ce code de conduite énonce une série Principes en vue d’empêcher l’utilisation du secteur bancaire aux fins de blanchiment d’argent. Public cible Entreprises. Date de création 2000, revus en 2002. Connexion à d’autres outils Principes de conduite des affaires pour contrer la corruption, principes directeurs de l’OCDE, Principes d’Équateur, principes de l’investissement responsable UNEP-FI. P o i n t s d e r e p è r e Mode d’adhésion Volontaire. 72 Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Lutte contre la corruption, blanchiment d’argent. Remarques NA Plus d’infos http://www.wolfsberg-principles.com – Anglais, certains documents en français. 4.34 Principes pour la conduite des affaires de la Table Ronde de Caux Auteur Table Ronde de Caux. Description Principes inspirés de 2 idéaux : le kyosei japonais et la dignité humaine. Conduite des affaires et pratiques vis-à-vis des parties prenantes. Public cible Entreprises. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 73 Répertoire détaillé par outil Date de création 1994. Connexion à d’autres outils Lignes de conduite de l’OCDE pour les multinationales. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Dignité humaine, conduite des affaires. Remarques La Table Ronde de Caux est composée de dirigeants d’entreprises multinationales, conseillés par des représentants du monde académique. Plus d’infos http://www.cauxroundtable.org - Anglais. Et documents disponibles en français. 4.35 Principes relatifs aux droits humains à l’intention des entreprises Auteur Groupe « Affaires » d’Amnesty International. Description Principes en vue d’aider les entreprises à définir leur attitude dans des circonstances où les droits de l’homme sont violés ou pourraient l’être. Inspirés d’instruments de référence, comme la Déclaration universelle des droits de l’homme ou conventions de l’OIT. Public cible Entreprises. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Droit de l’homme, droit des travailleurs, convention de l’OIT, travail des enfants, travail forcé. Remarques NA Plus d’infos http://web.amnesty.org/library/index/FRAACT700011998 Version française disponible. d e SA8000, Global Compact. P o i n t s Connexion à d’autres outils r e p è r e Date de création 1998. 73 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 74 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils 4.36 Règles de conduite pour combattre l’extorsion et la corruption de la CCI Auteur Chambre Internationale de Commerce (CCI). Description L’objectif de ce code est de combattre l’extorsion et la corruption. Les règles énoncées ont pour objectif d’aider les entreprises dans la définition de politique en la matière. Il existe un Comité permanent anticorruption au sein de la CCI avec objectif promouvoir et de développer les Règles de conduite. Public cible entreprises Date de création 1977, revu en 1996, 1999 et 2005. Connexion à d’autres outils La convention de l’OCDE qui incrimine la corruption d’agents publics étrangers dans les relations d’affaires internationales. Les mesures anticorruption des récentes directives de l’OCDE concernant les entreprises multinationales. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés Lutte contre la corruption, blanchiment d’argent. Remarques NA Plus d’infos http://www.iccwbo.org - Site en anglais et documents disponibles en français. P o i n t s d e r e p è r e 4.37 Responsible Care Guiding Principles 74 Auteur Conseil international des associations chimiques (ICCA). Description Principes qui visent à faire contribuer les entreprises du secteur chimique au développement durable en améliorant leurs performances, leur communication et leur prise de responsabilité dans le domaine de la santé, de la sécurité et de l’environnement. Public cible Entreprises. Date de création 1980. Connexion à d’autres outils Législation européenne REACH. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 75 Répertoire détaillé par outil Mots-clés Secteur chimique, sécurité, environnement, santé Remarques Ces principes se sont enrichis d’un système de gestion (avec processus de certification obligatoire) : Responsible Management System (RCMS) qui vise à améliorer les performances des entreprises dans différents domaines. Plus d’infos http://www.responsiblecare.org - Anglais. 4.38 The PhRMA Guiding Principles Auteur The Pharmaceutical Research and Manufacturers of America (PhRMA). Description Ce code de conduite édicte des principes visant à réguler la publicité pour médicaments adressée directement aux consommateurs. Le PhRMA a mis en place un bureau chargé de superviser l’application effective des Principes Public cible Entreprises. Date de création Revu en 2005. Connexion à d’autres outils NA Mots-clés Pharmaceutique, biotechnique, transparence, information, consommateur. Remarques NA Plus d’infos http://www.phrma.org - Anglais. 4.39 Principes volontaires pour la sécurité et les droits de l’homme pour les entreprises de secteur de l’extraction et de l’énergie Auteur Gouvernements (US, UK, Norvège, Pays-Bas), entreprises du secteur énergie et extraction, et ONG. Description Guide pour l’adoption de meilleures pratiques dans domaine de la sécurité et des droits de l’homme en vue d’une prise de responsabilité sociétale. Public cible « Multistakeholders » d e Pas contraignant. P o i n t s Marge de manœuvre r e p è r e Mode d’adhésion Volontaire. 75 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 76 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Date de création 2000. Connexion à d’autres outils EITI, Processus de Kimberley. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Pas contraignant. Mots-clés industries extractives, secteur énergie, préservation des ressources, bonne gouvernance, droit de l’homme. Remarque NA Plus d’infos http://www.voluntaryprinciples.org - Anglais. 4.40 « Processus de Kimberley » - World Diamond Council Resolution on Conflicts Diamonds Auteur Conseil mondial du Diamant - World Diamond Council. Description Système de certification des diamants bruts vendus sur marché mondial pour contrer le financement de groupes rebelles africains provenant du commerce de diamants de contrebande. Public cible « Multistakeholders » Date de création 2002. Connexion à d’autres outils EITI, Principes volontaires pour la sécurité et les droits de l’homme pour les entreprises de secteur de l’extraction et de l’énergie. P o i n t s d e r e p è r e Mode d’adhésion Volontaire. 76 Marge de manœuvre Contraignant. Mots-clés Diamant, certification, lutte contrebande. Remarques Des infractions au Processus peuvent entraîner des sanctions légales en fonction des pays, l’exclusion de l’organisation et une inscription sur liste noire. Plus d’infos http://www.kimberleyprocess.com - Anglais. 4.41 Worldwide Responsible Apparel Production Principles Auteur Worldwide Responsible Apparel Production (WRAP) *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 77 Répertoire détaillé par outil Description L’objectif est de fournir la base d’un système de certification de centres de production textile responsables. Douze principes centrés sur les normes du travail mais également sur la protection de l’environnement et la lutte contre la fraude et la contrefaçon. La certification des sites de production se fait par des inspecteurs indépendants. Également disponible : des programmes de formation et de guidance pour travailleurs et dirigeants d’usine. Public cible Entreprises. Date de création 2000. Connexion à d’autres outils SA8000, labels sociaux, BSCI, Clean Clothes Campaign, ISO 14001. Mode d’adhésion Volontaire. Marge de manœuvre Contraignant. Mots-clés Secteur textile, condition de travail, environnement. Remarques L’association WRAP prévoit de s’étendre à d’autres secteurs. Certification. Plus d’infos http://www.wrapapparel.org - Anglais. 5. Labels Description Le label Max Havelaar est un label international de commerce équitable. Premier label de commerce équitable à avoir été mis en place, il fut lancé d’abord aux Pays-Bas et pour le café. Il concerne aujourd’hui d’autres produits qui répondent aux critères internationaux du commerce équitable, sur les conditions de production et les prix. Le label Max Havelaar offre une garantie au consommateur que les cultivateurs du Sud reçoivent le juste prix pour leur récolte et que les ouvriers agricoles travaillent dans des conditions correctes. Afin de pouvoir donner cette garantie, Max Havelaar contrôle la chaîne de production, du producteur au consommateur. Le label international du commerce équitable existe dans 14 pays européens ainsi qu’au Canada, aux États-Unis et au Japon. d e FLO (Fair Labelling Organizations) International, organisation regroupant 20 labels. P o i n t s Auteur r e p è r e 5.1 Label Max Havelaar 77 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 78 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Les produits alimentaires concernés sont : café, thé, sucre, riz, cacao, miel, jus de fruits, fruits frais (bananes, ananas, mangues), fruits séchés (dattes, noix), quinoa, épices (poivre noir et blanc, noix de muscade, gingembre, clou de girofle, curry, cardamome, vanille, cannelle). Les produits non alimentaires sont le coton et les fleurs coupées. Fairtrade Labelling Organisations International (FLO), au statut d’asbl, fédère les 20 associations nationales du mouvement international de labellisation du commerce équitable. Cet organisme définit les standards internationaux du commerce équitable en accord avec les organisations de producteurs, gère la certification équitable et réalise des missions d’appui aux organisations de producteurs. Le label Max Havelaar s’est doté d’un système de certification et de contrôle indépendant : FLO-Cert. Ce dernier offre aux consommateurs la garantie d’une certification et d’un strict contrôle des critères du commerce équitable. Comme tout organisme de certification, FLO-cert agit conformément à la norme internationale ISO 65. La mission de FLO-Cert est de veiller à ce respect et de les sanctionner, le cas échéant. FLO-Cert certifie les organisations de producteurs et agrée les acteurs économiques : exportateurs, importateurs, fabricants... Il détecte les rares manquements graves comme les plus fréquentes « marges d’amélioration », grâce à une méthodologie de contrôle affinée et un réseau d’inspecteurs sur le terrain. Public cible Producteurs et consommateurs. Date de création 1989. P o i n t s d e r e p è r e Connexion à d’autres outils 78 ISO 65, Efico Foundation, Label Step, Utz Kapeh, Code 4C, Fibre Citoyenne. Mode d’adhésion Volontaire – audit externe de certification – Certification payante mais subsidiée. Marge de manœuvre Contraignante. Mots-clés Commerce équitable, juste prix, import nord-sud, café, fruits, coton, roses. Remarques Max Havelaar est un des labels de commerce équitable de l’organisation FLO. Au niveau international, 548 organisations de producteurs et 1 700 acteurs économiques industriels se sont engagés à respecter les standards du commerce équitable. Plus de 500 000 travailleurs et familles de cultivateurs, répartis en Amérique latine, Afrique, Asie et Océanie sont concernés par ce *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 79 Répertoire détaillé par outil commerce équitable. Plus d’infos http://www.maxhavelaar.com; http://www.fairtrade.net Langue de travail : Français. 5.2 Éco-label européen Auteur Comité de l’Union européenne pour le label écologique (CUELE) – multipartite. Description L’éco-label européen est un système européen d’homologation environnementale de produits et de services. Il a été créé par le règlement européen n° 880/92 du 23 mars 1992 et révisé par le réglement n° 1980/2000 du 17 juillet 2000. Il s’agit du label écologique officiel européen. Il est administré par le Comité de l’Union européenne pour le label écologique (CUELE), un organe composé de représentants de secteurs tels que les industries, les groupes de protection de l’environnement et les organismes de défense des consommateurs. Il bénéficie du soutien de la Commission européenne, de tous les États membres de l’Union européenne et de l’Espace économique européen (EEE). Le label est ouvert à tout produit ou service, à l’exception des denrées alimentaires, des boissons, des produits pharmaceutiques et des appareils médicaux. Actuellement, 24 catégories de produits sont concernées, allant des services d’hébergement touristique, appareils ménagers, produits de nettoyage et matelas aux fournitures de bureau et aux articles de jardinage et de bricolage. d e P o i n t s Le système d’attribution du label écologique européen a établi un ensemble de critères environnementaux et de critères de performance pour juger les produits. Un produit doit impérativement remplir tous les critères pour pouvoir obtenir le label. Ces critères écologiques tiennent compte de tous les aspects de la vie d’un produit, depuis sa production et son utilisation jusqu’à son élimination ultérieure (l’approche dite « du berceau à la tombe »). r e p è r e Symbolisé par la « fleur », il fait aujourd’hui l’objet de près de 315 certificats qui ont été délivrés par des organismes indépendants sur plusieurs centaines de produits conformes à des critères écologiques stricts et à des critères de performance rigoureux. Depuis 1992, cette « fleur » est un système d’homologation destiné à aider les consommateurs européens à identifier les produits et services de qualité qui ont un moindre impact sur l’environnement (hors denrées alimentaires et médicaments). 79 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 80 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Le label écologique de l’UE est administré par le Comité de l’Union européenne pour le label écologique (CUELE) et reçoit l’aide de la Commission européenne, de tous les États membres de l’Union européenne et de l’Espace économique européen (EEE). Le Comité de l’Union européenne pour le label écologique comprend des représentants de secteurs tels que les industries, les groupes de protection de l’environnement et les organismes de défense des consommateurs. Public cible Producteurs de biens et services. Date de création 1992. Connexion à d’autres outils ACV – analyse cycle de vie. Mode d’adhésion Le label s’obtient en passant par les organismes compétents désignés par chaque État membre. Adhésion payante. Marge de manœuvre Contraignant. Mots-clés Label écologique. Remarques Bien que portant l’appellation label, cet outil est créé par voie législative, ce qui le rapproche des outils de type législatif. 250 certificats sont déjà décernés à plusieurs centaines de produits. La liste est disponible sur le site Web. Plus d’infos http://www.eco-label.com/french/ Langue de travail : Français. P o i n t s d e r e p è r e 5.3 Label social belge 80 Auteur Ministère belge des Affaires économiques. Description Le Label social belge a été créé par les pouvoirs publics belges par loi du 27 février 2002 visant à promouvoir la production socialement responsable. Il concerne le contrôle du respect des 8 conventions fondamentales de l’OIT lors de la production de produits et services, et cela sur l’ensemble de la filière de production (y compris les sous-traitants). Depuis 2002, les entreprises présentes sur le territoire belge peuvent solliciter auprès du ministère des Affaires économiques un label pour une production socialement responsable. Ce label porte sur des produits et garantit au consommateur le respect des principes de base de l’Organisation internationale du Travail dans la filière de production. Il repose, *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 81 Répertoire détaillé par outil notamment, sur un avis d’un comité composé des représentants des pouvoirs publics, des partenaires sociaux, des ONG et des consommateurs. Il fait l’objet d’une procédure spécifique que l’on trouve décrite dans un site mis à la disposition du public. Public cible Entreprises, consommateurs (sensibilisation). Date de création 2002. Connexion à d’autres outils SA 8000, Conventions de l’OIT, Déclaration universelle des droits de l’homme, Convention des droits de l’enfance des Nations Unies, systèmes de gestion ISO (9000 et 14000), label social suisse, BSCI. Mode d’adhésion Volontaire – audit externe de certification. Marge de manœuvre Contraignant. Mots-clés Filière, production socialement responsable, label produit. Remarques Bien que portant l’appellation label, cet outil est créé par voie législative, ce qui le rapproche des outils de type législatif. La liste des entreprises certifiées est disponible sur le site. Plus d’infos http://www.labelsocial.be – Français Description Le label récompense des entreprises dont la responsabilité sociale dans le cadre de l’exploitation répond à un certain standard, conformément aux exigences d’un contrôle externe. Les critères comprennent les relations avec le personnel, les clients, les fournisseurs et la collectivité et portent sur des domaines tels que l’égalité de traitement et la politique en faveur des familles, la motivation et la participation, la protection de la santé et la prévention des accidents, ainsi que la formation et le perfectionnement. Le label social SSW est décerné par la Fondation pour la responsabilité sociale dans l’économie (SSW) sur avis d’un jury indépendant, composé de 3 experts des milieux économique et scientifique. Public cible Entreprises et organisations suisses. d e Fondation pour la responsabilité sociale dans l’économie – SSW (sous l’impulsion du réseau pour la responsabilité sociale dans l’économie NSW/RSE). P o i n t s Auteur r e p è r e 5.4 Label suisse de responsabilité sociale 81 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 82 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Date de création 2005. Connexion à d’autres outils SA 8000, Conventions de l’OIT, Déclaration universelle des droits de l’homme, Convention des droits de l’enfance des Nations Unies, systèmes de gestion ISO (9000 et 14000), label social belge, BSCI. Mode d’adhésion Volontaire - audit externe de certification. Marge de manœuvre Peu contraignant. Mots-clés Label entreprise, production socialement responsable. Remarques La Fondation pour la responsabilité sociale dans l’économie (SSW) est issue du Réseau pour la responsabilité sociale dans l’économie NSW/RSE. Ce réseau a aussi développé les instruments suivants : « Questionnaire pour l’auto-évaluation », « Audit social » et « Rapport social ». Le questionnaire a été par la suite remplacé par un questionnaire d’auto-évaluation de l’Öbu (Association Suisse pour l‘Intégration de l’Ecologie dans la Gestion d’Entreprises) et du Sanu (Partenaire pour la formation environnementale et la durabilité), maintenant confiés à la Fondation SSW. Plus d’infos www.sswi.ch – Français. P o i n t s d e r e p è r e 5.5 Label STEP 82 Auteur IGOT (Association suisse pour un commerce loyal du tapis d’Orient, d’ONG et de ministères suisses). Description Le label de commerce équitable STEP est attribué aux entreprises qui s’engagent à respecter certains critères lors de l’achat de tapis : respect de standards STEP sur les conditions de travail, prix à l’achat permettant des salaires couvrant le travail et les besoins familiaux, lutte contre le travail abusif des enfants, protection de l’environnement, autorisation de procéder à des vérifications indépendantes. Public cible Entreprises, consommateurs (sensibilisation). Date de création 1995. Connexion à d’autres outils Fibre Citoyenne, Rugmark Label. Mode d’adhésion Volontaire – Audit externe de certification. Marge de manœuvre Contraignant. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 83 Répertoire détaillé par outil Mots-clés Achat de tapis, commerce équitable. Remarque / Plus d’infos http://www.label-step.org/fr/index.htm – Français. 5.6 Rugmark Label Auteur Rugmark Foundation. Description La Fondation Rugmark est une coalition multipartite : ONG nationales et internationales (comme UNICEF), entreprises, pouvoirs publics. Ce label est limité : • à un produit : les tapis; • à une région : le sous-continent indien; • à une problématique : l’interdiction du travail des enfants. Public cible Entreprises. Date de création 1994. Connexion à d’autres outils Fibre citoyenne, label STEP. Mots-clés Tapis, Inde, travail des enfants. Remarques / Plus d’infos http://www.rugmark.org – Anglais. 5.7 lower Label Program (FLP) Auteur BGI = association des grossistes et importateurs de fleurs et FDF = association de fleuristes allemands, Allemagne. Description Label allemand qui fixe au sein de l’industrie florale des normes en matière d’environnement, exige le respect des conventions de l’OIT en matière de droit du travail, des normes en matière de santé et sécurité, d’attitude respectueuse envers les ressources naturelles, l’interdiction de pesticides et de produits chimiques. d e Contraignant. P o i n t s Marge de manœuvre r e p è r e Mode d’adhésion Volontaire – audit externe de certification. 83 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 84 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Public cible Entreprises, consommateurs (sensibilisation). Date de création 1998. Connexion à d’autres outils Max Havelaar (roses). Mode d’adhésion Volontaire – audit externe de certification. Marge de manœuvre Contraignant. Mots-clés Commerce équitable, fleurs. Remarques Plus d’infos http://www.fairflowers.de/ – Anglais. 5.8 Utz Certified (anciennement Utz Kapeh) Auteur Producteurs de café guatémaltèques avec le torréfacteur néerlandais Ahold Coffee Company. Description Code issu du protocole EUREPGAP utilisé pour les fruits et les légumes. Adapté aux conditions spécifiques de la production de café, il constitue une garantie de production dans le strict respect de critères concrets relatifs à la préservation de l’environnement et aux droits des ouvriers. La traçabilité est au cœur du système et du code Utz Kapeh (= bon café en langue Maya). Public cible Entreprises, consommateurs (sensibilisation). P o i n t s d e r e p è r e Date de création 1997. 84 Connexion à d’autres outils Max Havelaar, code 4C, Efico foundation. Mode d’adhésion Volontaire – audit externe de certification. Marge de manœuvre Contraignant. Mots-clés Commerce équitable, café. Remarques / Plus d’infos www.utzcertified.org – Français. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 85 Répertoire détaillé par outil 5.9 FSC - Forest Stewardship Council Principles and Criteria Auteur Conseil de bonne gestion forestière (Forest Stewardship Council). Description Le label de certification FSC (Forest Stewardship Council) a été créé en 1993, par l’ONG FSC, fondée par des propriétaires forestiers, des entreprises de la filière bois, des groupes sociaux et des associations de protection de l’environnement. Il bénéficie du soutien des organisations environnementales et sociales. Sa finalité est de promouvoir une gestion forestière responsable partout dans le monde. Il est attribué suite à un audit effectué par un organisme de contrôle indépendant, sur les trois critères de gestion responsable : la prise en compte de l’environnement, le respect des droits sociaux des communautés locales et des travailleurs forestiers et une gestion économiquement viable. Dans le cadre du label de certification FSC, il existe une certification de « chaîne de traçabilité » (Chain of Custody : CoC). Celle-ci est nécessaire à tout organisme ou groupe de petites entreprises désirant vendre du bois FSC, et ce, quelle que soit l’étape du processus de transformation du bois. Cette chaîne retrace les déplacements du bois de la forêt certifiée FSC jusqu’au consommateur final. Le certificat est attribué suite au contrôle d’un organisme certificateur indépendant. Principes et critères dont le but est d’établir une norme de gestion des forêts, respectueuse de l’environnement, socialement profitable et économiquement viable et équitable. Public cible Entreprise. Mode d’adhésion Volontaire – audit externe de certification. Marge de manœuvre Contraignant. Mots-clés Gestion forestière, bois. Remarques En 2005, la certification FSC s’appliquait à près de 42 millions d’hectares de forêts dans plus de 60 pays. Plus d’infos http://www.fsc.org – Anglais. d e Label PEFC – Programme for the Endorsement of Forest Certification. P o i n t s Connexion à d’autres outils r e p è r e Date de création 1994. 85 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 86 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils 5.10 MSC - Principes et critères pour un système de pêche durable et bien gérée Auteur The Marine Stewardship Council (MSC). Description L’objectif de ces Principes et critères est de combattre la pêche excessive, la disparition des espèces et la destruction des écosystèmes marins. Public cible Entreprises. Date de création 1997. Connexion à d’autres outils Label Rouge français (qualité alimentaire). Mode d’adhésion Volontaire – audit externe de certification. Marge de manœuvre Contraignant. Mots-clés Pêche, poisson, protection des espèces menacées. Remarques / Plus d’infos http://www.msc.org – Anglais. 6. Indices boursiers P o i n t s d e r e p è r e 6.1 The ASPI Eurozone 86 Auteur Vigeo (France). Description L’ASPI Eurozone® (Advanced Sustainable Performance Indices) est l’indice de référence européen des sociétés et investisseurs souhaitant s’engager en faveur du développement durable et socialement responsable des entreprises. L’indice ASPI Eurozone est composé des 120 sociétés cotées de la zone euro sélectionnées parmi lesquelques 300 valeurs du Dow Jones Euro STOXX parce qu’elles réalisent les meilleures performances en matière de développement durable. L’objectif est de créer une référence européenne pour les pratiques de développement durable. L’appartenance à l’indice ASPI Eurozone est liée à la notation VIGEO qui se déroule en 3 étapes : analyse de la croissance durable de l’entreprise, notation des performances, reprise dans l’index. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 87 Répertoire détaillé par outil Les critères de la responsabilité sociale des entreprises sont répartis en 6 domaines : 1. Droits de la personne; 2. Ressources humaines; 3. Environnement; 4. Comportements sur les marchés; 5. Gouvernance d’entreprise; 6. Engagement sociétal. Chacun de ces domaines est analysé à travers plusieurs critères, eux-mêmes subdivisés en principes d’action. Le référentiel d’analyse générique est adapté, avant chaque étude sectorielle, pour tenir compte des caractéristiques et des risques spécifiques au secteur étudié. La révision annuelle intègre les changements de notation Vigeo. La formule de calcul de l’indice ASPI intégrera progressivement les notes attribuées par Vigeo sur le domaine « droits humains ». La révision trimestrielle prend en compte les changements de l’univers DJ Euro STOXX. Public cible Entreprises cotées en bourse dans la zone euro, investisseurs. Date de création 2000. Connexion à d’autres outils SAM, Ethibel, SIRI, Dow Jones. Mots-clés Fonds de placement éthiques, screening d’entreprise, Europe. Remarques Indice notamment destiné aux fonds d’investissements socialement responsables. Plus d’infos http://www.vigeo.com – Français. 6.2 The Domini 400 Social Index Auteur Domini Social Investments (USA) - Amy Domini, Peter Kinder, and Steven Lydenberg. d e Contraignant. P o i n t s Marge de manœuvre r e p è r e Mode d’adhésion Reprise dans l’indice boursier après analyse indépendante des critères d’entrée et obtention d’une notation suffisante. 87 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 88 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Description Indice boursier éthique composé de 400 valeurs américaines. Il résulte d’un partenariat entre l’agence de notation KLD et le producteur d’indices financiers Standard & Poor’s. Les entreprises sont sélectionnées en fonction d’une série de critères tels que le respect de l’environnement, la diversité, les conditions de travail et la qualité des produits. Public cible Entreprises cotées en bourse, investisseurs. Date de création 1990. Connexion à d’autres outils Standard & Poors, KLD. Mode d’adhésion Reprise dans l’indice boursier après analyse indépendante des critères d’entrée et obtention d’une notation suffisante. Marge de manœuvre Contraignant . Mots-clés Fonds de placement éthiques, screening d’entreprise, États-Unis. Remarques Les entreprises actives dans l’industrie du tabac, de l’alcool, de l’armement ou de l’énergie nucléaire sont exclues d’office de l’indice. Le Domini 400 Social Index fut le premier indice boursier créé sur base de critères sociaux et environnementaux. Plus d’infos http://www.domini.com – Anglais. 6.3 The Ethibel Sustainability Index (ESI) Ethibel (Belgique). Description L’ Ethibel Sustainability Index, créé en 2002 par l’agence et bureau de conseil éthique belge Ethibel en collaboration avec le fournisseur d’indice américain Standard & Poors, est constitué d’un indice universel, le ESI Global, et de 3 indices régionaux : ESI America, ESI Europe et ESI Asia Pacific. r e p è r e Auteur P o i n t s d e Les entreprises sont classées selon une approche intégrée basée sur certains indicateurs : politique sociale interne, politique environnementale, politique sociale externe et politique éthicoéconomique. 88 Public cible Entreprises cotées en bourse, investisseurs. Date de création 2002. Connexion à d’autres outils Standard & Poors, Ethibel. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 89 Répertoire détaillé par outil Mode d’adhésion Reprise dans l’indice boursier après analyse indépendante des critères d’entrée et obtention d’une notation suffisante. Marge de manœuvre Contraignant. Mots-clés Fonds de placement éthiques, screening d’entreprise. Remarques Cet indice prend en compte la communication active de l’entreprise avec toutes ses parties prenantes. Plus d’infos http://www.ethibel.org – Français. 6.4 The Dow Jones Group Sustainability Indexes (DJSI) Auteur Dow Jones Indexes, STOXX Limited et SAM Group Description Le Dow Jones Sustainable Index World (DJSI World), premier indice mondial composé selon des critères de durabilité, a été lancé en 1999 par SAM, gestionnaire de fonds et agence de notation suisse spécialisée en stratégie d’investissement durable en partenariat avec Dow Jones & Company. En 2001, SAM a étendu son univers d’analyse à l’Europe, en créant un indice européen en partenariat avec STOXX Limited, le Dow Jones Sustainability Index Stoxx, qui identifie des valeurs de l’indice Dow Jones Stoxx 600. Le DJSI Euro Stoxx reprend uniquement les valeurs Euro du DJSI Stoxx. Public cible Entreprises cotées en bourse, investisseurs. Date de création 1999. Connexion à d’autres outils Dow Jones. d e P o i n t s En 2005, SAM a développé 3 nouveaux indices : l’indice Australian SAM Sustainability en février, et les indices DJSI North America et DJSI United States en septembre. Les critères de ces indices boursiers sont les performances économiques, sociales et environnementales des entreprises. Les entreprises sont évaluées sur la base de critères pondérés définis par les sociétés gestionnaires des indices et identifiés comme ayant un impact croissant sur le succès des entreprises. r e p è r e Chaque indice Dow Jones Sustainable Index se décline en plusieurs catégories selon les critères d’exclusion (Dow Jones STOXX Sustainability ex alcohol, gambling, Tobacco; Dow Jones Euro STOXX ex alcohol, gambling, Tobacco). 89 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 90 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Mode d’adhésion Reprise dans l’indice boursier après analyse indépendante des critères d’entrée et obtention d’une notation suffisante. Marge de manœuvre Contraignant. Mots-clés Fonds de placement éthiques, screening d’entreprise. Remarques / Plus d’infos http://www.sustainability-index.com – Anglais. 6.5 The FTSE4Good Index Series Auteur FTSE The Index Company (appartenant au Financial Times et au London Stock Exchange) – UK. Description L’indice britannique FTSE4Good, géré par l’agence Eiris, rassemble depuis juillet 2001 une gamme d’indices qui comprend 4 indices benchmark et quatre indices négociables couvrant les zones Europe, Grande-Bretagne, États-Unis et monde (FTSE4Good Europe Benchmark, FTSE4Good UK Benchmark, FTSE4Good US Benchmark, FTSE4Good Global Benchmark, FTSE4Good Europe 50, FTSE4Good UK 50, FTSE4Good US 100, FTSE4Good Global 100). Ce sont des indices boursiers dont les critères sont les performances économiques, sociales et environnementales des entreprises. P o i n t s d e r e p è r e Ils sont basés sur cinq indices de référence. L’appartenance à l’indice FTSE 4 Good est décidée par son comité scientifique en référence à l’analyse qualitative que fournissent ses partenaires Eiris et Ethifinance. 90 Public cible Entreprises cotées en bourse, investisseurs. Date de création 2001. Connexion à d’autres outils Eiris, London Stock Exchange. Mode d’adhésion Reprise dans l’indice boursier après analyse indépendante des critères d’entrée et obtention d’une notation suffisante. Marge de manœuvre Contraignant. Mots-clés Fonds de placement éthiques, screening d’entreprise. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 91 Plus d’infos http://www.ftse.com – Anglais. d e Les entreprises de l’industrie du tabac, de l’armement nucléaire, de l’armement en général, de la production ou du commerce d’énergie nucléaire et d’extraction et de transformation de l’uranium sont exclues d’office des indices. P o i n t s Remarques r e p è r e Répertoire détaillé par outil 91 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 92 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 93 Sources d’information Sources d’information Pour réaliser son travail, Cap Conseil a eu recours à de nombreuses expertises et a tenté de croiser tant que possible les sources d’information afin d’offrir une information recoupée et de qualité. 1. Sources d’information documentée AccountAbility, Strategic Challenges for Business in the use of corporate responsibility codes, standards, and frameworks, Octobre 2004, 46 p. AFNOR, Guide pratique du développement durable. Un savoir-faire à l’usage de tous, décembre 2004, 130 p. Biélande, Pierre, « Le Fairtrade sera-t-il victime de son succès ? », Alter Business News, n°100, octobre 2005. Business Social Compliance Initiative, Flyer. Champion, Emmanuelle et Corinne Gendron, « La Responsabilité sociale corporative en débat et en pratique. Codes de conduite, normes et certifications. Chantier Responsabilité sociale corporative. Document de synthèse en appui à la réflexion du Chantier RSE », Les Cahiers de la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable, Collection « Recherche », n°16-2003. Clean Clothes Campaign, Spectrum : Une année après l’accident, avril 2006, 16 p. d e Capron, Michel et Françoise Quairel, Évaluer les stratégies de développement durable des entreprises : l’utopie mobilisatrice de la performance globale, AIMS (Association internationale du Management stratégique), Journée Développement durable, IAE d’Aix-en-Provence, 11 mai 2005, 23 p. r e p è r e Canadian Business for Social Responsibility (CBSR), GoodCompany. Guidelines for Corporate Social Performance, édition révisée, 2002, 14 p. De Cannart d’Hamale, Emmanuel, Eva De Walsche, Nicolas Hachez, Pol Cools, La Responsabilité sociale des Entreprises. Corporate Social Responsibility, Concept, pratiques et droit, Vanden Broele, Bruges, 2006. P o i n t s Code belge de gouvernance d’entreprise, 9 décembre 2004, 39 p. 93 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 94 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils D’Huart Marie et Serge De Backer (Cap Conseil), « Le développement durable est-il certifiable ? Normes, labels, standards, référentiels : échos du terrain », Revue LEF, novembre 2005. Dugailliez, Raphaël et Marc Martens, Stimuler les performances environnementales et sociales des marchés publics, ETOPIA, novembre 2006, 21 p. Economiesuisse, Gouvernement d’entreprise. Code suisse de bonne pratique, texte mis au point par le Comité de travail le 28 février 2002 et adopté par le groupe d’experts le 20 mars 2002, 26 p. Electronic Industry Code of Conduct, version 2.0, octobre 2005, 11 p. European Commission, ABC of the main instruments of Corporate Social Responsibility, DG Employment & Social Affairs, Industrial Relations and Industrial Change, 2004, 64 p. European Commission, Mapping Instruments for Corporate Social Responsibility, DG Employment & Social Affairs, Industrial Relations and Industrial Change, avril 2003, 29 p. Equator Principles. « A financial industry benchmark for determining, assessing and managing social & environmental risk in project financing », juillet 2006, 10 p. Ghailani, Dalila, Les Clauses sociales dans le commerce mondial, Observatoire social européen, Fiche n°37, 2005, 5 p. Gombaud-Saintonge, Aurore, Gabrielle Geze, Elise Panet, Contrôle de gestion : Le Balance Scorecard est-il une nouveauté ?, DESS CGS, 2002-2003. GRI, Sustainability Reporting Guidelines, version 3.0, 45 p. GRI, Making the Switch. A brief Guide for experienced report makers on transitioning to the G3 Guidelines, 8 p. P o i n t s d e r e p è r e GRI, Lignes directrices pour le reporting développement durable, 2002, 109 p. 94 ICTI, The International Council of Toy Industries CARE Process, 05/01/06, 7 p. ITIE (Initiative pour la transparence des industries extractives), Livre source, mars 2005. ISO Survey of Certifications 2005, 22 p. Max Havelaar Belgique, Le Label Max Havelaar : la garantie d’un contrôle indépendant tout au long de la chaîne. La certification des producteurs et des acteurs économiques, juillet 2006, 12 p. OCDE, « Les Principes de gouvernement d’entreprise de l’OCDE », Synthèses, septembre 2004, 8 p. OCDE, « Les Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales », Synthèses, septembre 2003, 8 p. *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 95 Sources d’information ORSE (en partenariat avec CSR Europe), La responsabilité sociétale des entreprises en Chine, Étude n°9, septembre 2006, 62 p. ORSE (en partenariat avec Oréé et Entreprises pour l’Environnement), Résumé du rapport de mission remis au gouvernement. Bilan critique de l’application de l’article 116 de la loi NRE, avril 2004, 5 p. ORSE, Loi n°2001-420 du 15 mai 2001 relative aux nouvelles régulations économiques – Décret n°2002-221 du 20 février 2002, 2 p. SAI, Guide d’application de la norme Social Accountability 8000, Version française, septembre 2005, 90 p. Société financière internationale, Politique et Critères de performance en matière de durabilité sociale et environnementale, 30 avril 2006, 46 p. Transparency International et Social Accountability International, Principes de conduite des affaires pour contrer la corruption, août 2004, 12 p. 4C, Code d’usage commun pour la Communauté du Café, 9 septembre 2004, 33 p. 4C, Intégration de la durabilité – faire la différence avec chaque tasse de café, 6 p. Alter Business News http://www.alter.be Agora 21 http://www.agora21.org/ Centre de Ressources sur les Entreprises & les Droits de l’Homme http://www.business-humanrights.org/International/Francais Commission européenne, DG Emploi et Affaires sociales, RSE http://ec.europa.eu/employment_social/soc-dial/csr/index.htm d e Structures ressources : P o i n t s Quelques expertises : • En Belgique : la plateforme RSE fédérale, MVO Vlaanderen, RSE Wallonie, universités ULB, UCL, Solvay. • En France : AFNOR, Ciridd, Médiaterre, Insead. • En Suisse : Neosys, Service cantonal du développement durable de Genève, ISO. • Au Royaume-Uni : AccountAbility, SustainAbility, Sigma. • Au Québec : UQAM, 3RV . • Aux États-Unis : SAI, UN Global Compact. • Aux Pays-Bas : GRI. r e p è r e Expertises et structures ressources 95 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 96 Responsabilité sociétale - Inventaire d'outils Médiaterre (Système d’information mondial francophone pour le développement durable) http://www.mediaterre.org/session.html Observatoire de la Responsabilité sociétale des Entreprises (ORSE) http://www.orse.org/ OIT - Business and Social Initiative Database http://www.ilo.org/dyn/basi/VpiSearch.Main Novethic (Media en ligne du développement durable) http://www.novethic.fr Site de la Région wallonne consacré à la RSE http://www.rse-wallonie.be Union wallonne des Entreprises http://www.uwe.be P o i n t s d e r e p è r e Wikipedia, l’encyclopédie libre http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil 96 *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 97 www.francophonie.org L’Organisation internationale de la Francophonie L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est une institution fondée sur le partage d’une langue, le français, et de valeurs communes. Elle compte à ce jour cinquante-trois États et gouvernements membres de plein droit, deux États associés et treize observateurs. Présente sur les cinq continents, elle représente plus du quart des États membres de l’Organisation des Nations unies. L’OIF apporte à ses États membres un appui dans l’élaboration ou la consolidation de leurs politiques et mène des actions de coopération multilatérale, selon une programmation quadriennale conformément aux grandes missions tracées par le Sommet de la Francophonie: promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique; promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’Homme; appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche; développer la coopération au service du développement durable et de la solidarité. 53 États et gouvernements membres de plein droit Albanie • Principauté d’Andorre • Royaume de Belgique • Bénin • Bulgarie • Burkina Faso • Burundi • Cambodge • Cameroun • Canada • Canada-Nouveau-Brunswick • Canada-Québec • Cap-Vert • République centrafricaine • Communauté française de Belgique • Comores • Congo • R.D. Congo • Côte d’Ivoire • Djibouti • Dominique • Égypte • Ex-République yougoslave de Macédoine • France • Gabon • Grèce • Guinée • Guinée-Bissau • Guinée équatoriale • Haïti • Laos • Liban • Luxembourg • Madagascar • Mali • Maroc • Maurice • Mauritanie • Moldavie • Principauté de Monaco • Niger • Roumanie • Rwanda • Sainte-Lucie • Sao Tomé-et-Principe • Sénégal • Seychelles • Suisse • Tchad • Togo • Tunisie • Vanuatu • Vietnam. 2 États associés Chypre • Ghana. 13 observateurs Arménie • Autriche • Croatie • Géorgie • Hongrie • Lituanie • Mozambique • Pologne • Serbie • Slovaquie • Slovénie • République tchèque • Ukraine. Contacts Secrétariat général 28, rue de Bourgogne 75007 Paris (France) Téléphone : (33) 1 44 11 12 50 Télécopie : (33) 1 44 11 12 87 Courriel : [email protected] Administration et coopération 13, quai André-Citroën 75015 Paris (France) Téléphone : (33) 1 44 37 33 00 Télécopie : (33) 1 45 79 14 98 Courriel : [email protected] *IEPF-12_Collection10.qxd 6/22/07 9:23 AM Page 98 www.iepf.org La Francophonie au service du développement durable L’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie (IEPF), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie, est né en 1988 de la volonté des chefs d’État et de gouvernement des pays francophones de conduire une action concertée visant le développement du secteur de l’énergie dans les pays membres. En 1996 cette action a été élargie à l’Environnement. Basé à Québec, l’Institut a aujourd’hui pour mission de contribuer au renforcement des capacités nationales et au développement de partenariats dans les domaines de l’énergie et de l’environnement. Meilleure gestion et utilisation des ressources énergétiques, intégration de l’environnement dans les politiques nationales dans une perspective durable et équitable, tels sont les buts des interventions spécifiques de l’IEPF – formation, information, actions de terrain et concertation – menées en synergie avec les autres programmes de l’Organisation internationale de la Francophonie et notamment ceux issus de la mission D du Cadre stratégique décennal de la Francophonie : « Développer la coopération au service du développement durable et de la solidarité ». La programmation mise en œuvre par l’IEPF en 2006-2009 visera notamment à : • améliorer les conditions d’élaboration et de mise en œuvre de stratégies nationales de développement durable, • développer les pratiques de gestion durable des ressources naturelles et de l’énergie : Maîtrise des Outils de Gestion de l’Environnement pour le Développement (MOGED)., Utilisation durable de l’énergie (UDE), Politiques énergétiques (POLEN), • accroître les capacités des pays francophones en développement à participer aux négociations internationales sur l’environnement et le développement durable L’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie 56, rue Saint-Pierre, 3ème étage Québec (QC) G1K 4A1 CANADA Téléphone : 1 418 692-5727 Télécopie : 1 418 692 5644 Courriel : [email protected] Project2 7/19/07 2:45 PM Page 2 L ’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie (IEPF) joue un rôle actif dans la diffusion d’information en matière de développement durable et de responsabilité sociétale. Il le fait notamment par sa participation active aux travaux actuels de l’Organisation internationale de normalisation sur la future guidance ISO 26000 qui offrira un cadre de référence pour la compréhension et mise en œuvre d’une démarche de responsabilité sociétale, et par l’organisation de rencontres et de recherches concernant la normalisation et la responsabilité sociétale. Les renseignements contenus dans ce document s’adressent tant à un public privé qu’aux collectivités territoriales et aux acteurs non marchands de la société, au nord comme au sud. En 2005, le comité de pilotage du Réseau francophone sur la responsabilité sociétale (RS) a rédigé un cadre d’action visant à identifier et à combler les besoins de l’espace francophone en la matière. Ce cadre d’action a vu le jour en juin 2006. Il comporte un volet d’inventorisation des labels, référentiels, standards et autres outils existant dans la sphère de la responsabilité sociétale, dont voici un des produits. INSTITUT DE L’ÉNERGIE ET DE L’ENVIRONNEMENT DE LA FRANCOPHONIE (IEPF) 56, RUE SAINT-PIERRE, 3e ÉTAGE, QUÉBEC (QUÉBEC) G1K 4A1 CANADA L’IEPF est un organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie.