Au fil du SDIS - Service départemental d`incendie et de secours d
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Au fil du SDIS # 14 Juin 2014 La lettre d’information du service départemental d’incendie et de secours d’Eure-et-Loir Dossier Les femmes sapeurspompiers À la une Hygiène des véhicules de secours Lettre Info n° 14.indd 1 01/07/2014 09:34:58 « A u quotidien le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) d’Eure-et-Loir assure ses missions avec efficacité. Soyez-en remerciés. Il convient de souligner que ce niveau de performance repose sur les femmes et les hommes qui constituent l’ensemble de nos effectifs et ce, quels que soient vos statuts, sapeurs-pompiers volontaires (SPV) - sapeurs-pompiers professionnels (SPP) ou personnels administratifs et techniques (PATS). Nous évoquons souvent la complémentarité sapeurs-pompiers volontaires - sapeurs-pompiers professionnels. Ce numéro « Au fil du SDIS 28 » nous permet aujourd’hui d’avoir un éclairage particulier sur l’engagement des femmes dans nos rangs. Vous découvrirez dans le dossier qui leur est consacré, d’une part que l’Eure-et-Loir, au plan national, n’est pas en reste quant au recrutement des premières femmes sapeurs-pompiers et d’autre part, que nous avons su les accueillir et qu’elles représentent actuellement 14 % de nos effectifs sapeurs-pompiers volontaires et 4 % au niveau sapeurs-pompiers professionnels. Pour pérenniser nos organisations de secours, nous nous devons de garder à l’esprit qu’il convient de préserver la richesse de la complémentarité hommes-femmes d’accueillir et d’accompagner dans les meilleures conditions toutes celles et ceux qui souhaitent rejoindre nos rangs. Ce numéro de juin 2014 nous permet également, de découvrir le nouveau processus d’hygiène destiné à nos véhicules de secours à victimes (VSAV), expérimenté et mis en œuvre dans nos unités. La lettre d’information du SDIS 28 7, rue Vincent Chevard 28000 Chartres Directeur de la publication : Colonel Dominique Vandenhove Rédacteur en chef : Lieutenant-colonel Vincent Allard Rédaction : Claire Girard Avec la participation de : Sylvie Cornet Rémi Ladame Gérard Mignot Réalisation : Aurélien Ferreras Claire Girard Crédit photo : Pascal Boulard Martial Dorard Claire Girard Pascal Lebenoît Jérôme Née En couverture : Angélique Candel Carole Majewski Impression : Imprimerie Chauveau Tirage : 4 000 exemplaires N°ISSN : 1968-2891 Dépôt légal : Décembre 2007 2 Au sein des SDIS, les techniques, les matériels et les équipements évoluent. L’adjudant-chef Pascal Bulois peut en témoigner. Vous découvrirez, si vous l’ignoriez à ce jour, qu’il suit passionnément l’organisation de notre collection départementale de matériels, uniformes, casques et autres objets portés et utilisés par nos prédécesseurs. Pour conclure, je tiens à vous rapporter toute la satisfaction des autorités départementales qui ont assisté samedi 14 juin à la Journée nationale des sapeurs-pompiers à Chartres. Je remercie très sincèrement d’une part, toutes celles et tous ceux qui se sont déplacés et d’autre part l’ensemble des personnes qui ont œuvré à la pleine réussite de cette cérémonie départementale » Colonel Dominique VANDENHOVE, Directeur départemental des services d'incendie et de secours d’Eure-et-Loir : Sommaire À la une . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 L’hygiène de nos véhicules de secours : une préoccupation au quotidien Dossier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 La mixité chez les sapeurs-pompiers : quatre portraits de femmes engagées À la rencontre... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 de l'adjudant-chef Pascal Bulois Activité opérationnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Brèves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Au f i l du S D I S 2 8 Lettre Info n° 14.indd 2 01/07/2014 09:34:59 À la une… L'hygiène de nos véhicules de secours : une préoccupation au quotidien S’inscrivant dans une politique de développement durable, le SDIS 28 équipe tous les centres de secours de lingettes réutilisables. Économiques et écologiques, les lingettes permanentes remplacent les lingettes à usage unique. À l’heure où la société pense écologie et tri des déchets, le SDIS 28 dote ses centres de secours de lingettes réutilisables. « Sur les quatre sites expérimentaux, les sapeurs-pompiers ont adhéré à cette démarche car les lingettes sont faciles d'utilisation, plus efficaces et génèrent moins de déchets, » détaille le commandant Taureau. Au terme de cette période dite « test », le médecin-colonel et son équipe ont distribué des questionnaires afin de connaître les retours d'expérience des utilisateurs. Le résultat est positif : les sapeurs-pompiers ont réservé un bon accueil à ce nouveau process de désinfection. Au regard de cette expérimentation pleinement réussie, le SDIS 28 déploiera durant l'été les lingettes réutilisables à l'ensemble des centres de secours disposant de VSAV La méthode de désinfection de l’ambulance demeure identique avec les nouvelles lingettes. Le médecin-colonel, Jean-Luc Serrano, chef du pôle de santé et de secours médical du SDIS 28 et initiateur du projet, explique : « nous souhaitons limiter les volumes de déchets et que les sapeurs-pompiers adoptent une conduite écoresponsable tout en limitant les coûts. » Depuis 2006, les centres de secours étaient équipés de lingettes à usage unique aussi bien pour nettoyer les parois des véhicules de secours à victime (VSAV) que des bandeaux pour nettoyer le sol. « Jusqu’ici, les lingettes réutilisables n’étaient pas rentables, » précise le médecin-colonel, « à présent elles sont plus économiques et de meilleure qualité. » En effet, le budget est divisé de moitié. Afin d’appréhender au mieux les retours d'expérience des utilisateurs, le pôle santé et secours médical a demandé à quatre centres de secours de bien vouloir les utiliser pendant trois mois. « Les centres de secours (CS) concernés (Brezolles, Illiers-Combray et Bonneval) ainsi que le centre de secours principal (CSP) de Châteaudun, ont tout de suite accepté de tester les nouvelles procédures d'hygiène, bousculant ainsi leurs habitudes », détaille Jean-Luc Serrano. « C’est un projet qui doit être accompagné et porté par l'ensemble des chefs de centres », appuie le commandant Pascale Taureau, pharmacienne au pôle santé et secours médical. Du fond de la cellule vers les portes-arrières de l’ambulance, le sens de nettoyage est inchangé. Au f il du SDIS 28 Lettre Info n° 14.indd 3 3 01/07/2014 09:35:00 Dossier… La mixité chez les sapeurs-pompiers : Malgré une percée timide des femmes dans les corps de sapeurs-pompiers depuis leur intégration, les chiffres sont en constante évolution cette dernière décennie. L'Eure-et-Loir est un département où la féminisation n'est pas en reste, aussi bien chez les sapeurs-pompiers volontaires que professionnels. C ’est en 1976 que les Françaises ont eu le droit d’intégrer, sous certaines conditions, les corps de sapeurs-pompiers comme volontaires ou professionnels. La présence des femmes chez les sapeurs-pompiers en France est en constante évolution : en 2003 elles représentaient 6 % des effectifs contre 14 % en 2013. Lors du dernier congrès national des sapeurs-pompiers à Chambéry, un bilan a été effectué. Il en est ressorti qu’il faut diversifier et féminiser le volontariat sur le territoire national. Le 1er octobre 1979 voit l’arrivée de la première femme sapeur-pompier professionnel en Eure-et-Loir : il s’agissait d’Annie Poullain née Gigot, affectée au corps communal de Dreux. Elle a été suivie de près par Catherine Chedozeau, sapeur-pompier professionnel, toujours à Dreux. En 2013, les femmes représentent 14 % des effectifs sapeurs-pompiers volontaires euréliens et 4 % des personnels professionnels. Sergent Morgane Wyns, sapeur-pompier professionnel « Enfant, j’habitais à côté de la RN 154 et il y avait tout le temps des accidents », se rappelle le sergent Wyns, « de là est née l’idée de devenir sapeur-pompier. » Elle n’a que 16 ans quand elle s’engage en tant que sapeur-pompier volontaire en 1997 au centre de première intervention (CPI) de Berchères-Saint-Germain où elle était la seule femme au centre de secours. Elle obtient son concours de sapeur-pompier professionnel en 2001 et exerce au centre de traitement de l’alerte et au centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (CTACODIS) en tant qu’opératrice jusqu’en 2004. « Il n’y avait aucune femme lorsque j'ai pris mes fonctions d'opératrice au CTA-CODIS en 2001 », confie-t-elle. En septembre 2004 elle devient caporal et intègre le centre de secours principal de Dreux « à nouveau je suis la seule femme , » évoque-t-elle amusée. De 2003 à 2006, elle est moniteur de secourisme et intègre l’équipe spécialisée du groupe de recherche et d’intervention en milieu périlleux (GRIMP) en 2009. « La vie de caserne me convient, mes collègues me traitent d’égal à égal et j’effectue toutes les tâches qui me sont confiées, au même titre qu’un homme, » souligne-t-elle. Sergent Murielle Leclercq, sapeur-pompier volontaire « À présent, mes cinq enfants sont élevés, ils sont grands, je peux me lancer dans ce que j’ai toujours voulu faire : devenir sapeurpompier ! » s'exclame le sergent Leclercq. Sapeur-pompier volontaire à Villemeux-sur-Eure depuis 2004, le sergent Leclercq espère être nommée chef de son centre de secours en octobre prochain. « De métier, je suis mécanicienne automobile dans l’armée. C’est dans ce cadre que j’ai rencontré mon mari, » explique-t-elle, « j’ai mis ma carrière entre parenthèses pour construire ma vie de famille. 4 Maintenant que mon mari est en retraite, je me réalise professionnellement. » Depuis 2005, cette maman accomplie est chef d’équipe d’un service sécurité-incendie dans un établissement recevant du public (ERP) à Chartres. « Je suis aussi formatrice de jeunes sapeurs-pompiers (JSP) depuis 2009, » ajoute-elle. En somme, le sergent Leclercq se réalise pleinement dans ses fonctions de sapeur-pompier volontaire. » Au f i l du S D I S 2 8 Lettre Info n° 14.indd 4 01/07/2014 09:35:02 « quatre por traits de femmes engagées » Depuis une dizaine d’années, les mentalités ont évolué grâce à la présence croissante des femmes de tout grade chez les sapeurs-pompiers Capitaine Patricia Vandenhove, sapeur-pompier professionnel et chef du service CTA-CODIS « J’ai découvert le monde des sapeurs pompiers alors que je suivais des études en hygiène et sécurité. Les deux tiers de la promotion étaient composés de jeunes volontaires », explique le capitaine Vandenhove. « Leur passion pour cette activité m’a de suite séduite, » confie-t-elle. Le capitaine Vandenhove s’est engagée en tant que sapeur-pompier volontaire en 1986 après avoir obtenu l’ensemble des diplômes de secourisme et le permis poids lourd. Les femmes volontaires étant rares à cette époque, elle souhaitait proposer une candidature susceptible de retenir l’attention du chef du centre de secours de sa commune. « Les critères de mon engagement ont été très stricts : aucun aménagement spatial lié à ma condi- tion féminine » se souvient-elle. Elle devient lieutenant en 1988 après avoir obtenu son concours. « J’ai été recrutée en qualité d’officier de sapeur-pompier responsable du service prévention à la direction du SDIS de la Haute-Marne. À l’époque, il n’y avait pas de femme sapeurs-pompiers professionnels en caserne encore moins d’officier féminin. J’ai ensuite exercé dans d’autres départements et construit ma vie familiale. Tout au long de ma carrière, j’ai entendu un certain nombre de réflexions en rapport avec ma condition de femme mais depuis une dizaine d’années, les mentalités ont évolué grâce à la présence croissante des femmes de tout grade chez les sapeurs-pompiers. » Sergent-chef Virginie Canitrot, sapeur-pompier volontaire et opératrice au CTA-CODIS « J’ai toujours voulu être sapeur-pompier, » lance le sergentchef Canitrot, mais petite, je n’osais pas en parler parce qu’on ne voyait pas de femme sapeurpompier, je pensais que ça n’était réservé qu’aux hommes. » En 1995, elle n’a que 15 ans lorsqu’elle s’engage en tant que jeune sapeur-pompier (JSP). « C’est en 1997, alors que j’habitais Dreux, que j’ai voulu m’engager en tant que sapeur-pompier volontaire au centre de secours de ma ville. Mais je me suis heurtée à des réticences. Je me suis donc tournée vers un autre centre, celui de Châteauneuf-en-Thymerais, ville de mes grands-parents. Ce centre était dirigé par Suzanne Gault, seule femme chef de centre du département à cette époque-là. » Le sergentchef Canitrot y sera affectée jusqu’en 2010, avant de déménager et de s’engager au centre de secours de Lucé. « En parallèle, je me suis engagée à l’unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile de Nogentle-Rotrou. Je suis restée militaire durant six ans, avec pour spécialité les risques technologiques et naturels. » C’est en 2006 qu’elle intègre le SDIS 28 où elle s’épanouit en tant qu’opératrice au CTACODIS. Au f il du SDIS 28 Lettre Info n° 14.indd 5 5 01/07/2014 09:35:04 À la rencontre… ... de l'adjudant-chef Pascal Bulois L’adjudant-chef Pascal Bulois est sapeur-pompier depuis 37 ans. Son métier est une véritable passion à laquelle il consacre tout son temps. C’est un univers qu’il connaît sur le bout des doigts. Ou presque. Il glane, collecte, recense tous les objets du milieu sapeur-pompier. Rencontre avec ce passionné. « Tout m’intéresse, » lance l’adjudantchef Pascal Bulois, « du simple bouton d’uniforme au casque en passant par les engins, je suis preneur du moindre objet. » Pascal Bulois est sapeur-pompier de métier. Mais au-delà de son travail, il s’intéresse à tout ce qui touche de près ou de loin à cet univers qui lui est si familier : les uniformes, les engins, les fanions… Le point de départ de cette histoire d’amour entre Pascal et le matériel du milieu sapeur-pompier est assez simple : « en 2005, j’ai remarqué que d’anciennes motos-pompes étaient en train de s’abimer dans un centre de secours. J’ai demandé à mon supérieur si on pouvait les abriter et petit à petit beaucoup de pièces se sont accumulées. De là est née l’idée de tout répertorier », confie-t-il. d’Eure-et-Loir. « Je vais dans chaque commune pour prendre en photo l’ancien arsenal,» explique Pascal, « et je les répertorie au même titre que les pièces de la collection historique.» De découverte en découverte, la collection historique s’agrandit et la problématique du stockage est alors soulevée. « C’est à ce moment là, en 2010, après avoir rencontré le directeur départemental, le colonel Dominique Vandenhove, que la collection du SDIS devient officielle, » explique Pascal. En effet, il a travaillé de concert avec des personnels administratifs et techniques (PATS) du SDIS 28 pour légaliser la collection. "J’avais déjà répertorié les pièces de la collection mais sans cadre juridique,» précise-t-il. « Avec des collègues du service administration générale, nous avons travaillé cet aspect afin de protéger le patrimoine du SDIS 28, » détaille-t-il. Pascal sillonne le département à la recherche de la perle rare. « Parfois, je découvre des trésors : une motopompe qui sommeille depuis des décennies sous un hangar ou d’anciens casques, » ajoute-il. De plus il constitue un album photographique des anciens arsenaux Mais il ne se contente pas de retrouver d’anciens objets. Il les restaure. Et rien ne l’arrête. Il fait aussi bien de la couture que de la mécanique. « J’aime réparer, rapiécer, nettoyer, peindre et remettre en état de marche, » confie-til. D’un tas de ferraille, il le transforme en carrosse. Une fois passés entre ses mains, les objets reprennent couleurs et vie. Ce magicien continue son épopée sur les routes d’Eure-et-Loir et son vœu le plus cher est très certainement celui de voir un musée s’ouvrir un jour La collection historique La collection historique du SDIS 28 existe depuis 2005, année où l’adjudant-chef Pascal Bulois a commencé à stocker les premiers objets. L’objectif premier est de protéger le patrimoine historique du SDIS 28. La direction départementale régularise le cadre juridique de chaque pièce en contactant , par exemple, une mairie afin d’obtenir les délibérations si le bien est issu de leur commune. Ainsi, la collection va être réintégrée à l’actif comptable et sera présentée au prochain conseil d’administration. La col- 6 lection compte près de 680 pièces. Sa dernière trouvaille est assez exceptionnelle : il s’agit de cinq casques datant de 1855 qu’il a découverts à Luigny. Le bouche à oreille est l’une des meilleures ressources pour dénicher des objets rares. unique et qui date de 1811 ainsi sur brouette qui est une pièce que le canon d’alerte de Courville-sur-Eure de 1850 ou encore les sabots-bottes qui montaient jusqu’à mi-cuisses dans les années 1700. La collection historique est à ce jour parfaitement répertoriée. Parmi le matériel qui la compose, voici les plus belles pièces : un casque de 1805, un ensemble complet de pompe à bras tirée par des chevaux de 1880, une petite pompe à bras Au f i l du S D I S 2 8 Lettre Info n° 14.indd 6 01/07/2014 09:35:06 en images Interventions en images :Interventions Feu d’habitation à Coudray-au-Perche Le samedi 12 avril 2014, à 05h17, les secours sont appelés pour un feu d’habitation sur la commune de Coudray-au-Perche. Il s’agit d’un pavillon d’environ 100m², totalement embrasé à l’arrivée des secours. Deux personnes se trouvaient à l’intérieur au moment des faits et sont parvenues à sortir par leurs propres moyens. Cette intervention a mobilisé une vingtaine de sapeurs-pompiers et duré trois heures. Le feu a été maîtrisé et éteint au moyen de trois lances à débit variable (LDV) de 500 litres par minute. L’un des occupants de l’habitation a été brûlé superficiellement aux membres supérieurs ainsi qu’au visage et le second a inhalé de la fumée. Tous deux ont été transportés sur le centre hospitalier de Nogent-le-Rotrou. Accident mortel d’un véhicule léger à La Chapelle d’Aunainville À 18h23, le 30 mars 2014, les sapeurs-pompiers sont appelés pour un accident de la circulation impliquant un véhicule léger (VL) seul sur la commune de La Chapelle d’Aunainville, à hauteur de la D 24. Le véhicule, en sortie de route, s’est retrouvé encastré entre le mur du cimetière et un arbre. Dix-huit sapeurs-pompiers étaient sur place et l’intervention a duré plus de trois heures. Malheureusement, la jeune victime âgée seulement de 21 ans, n’a pas survécu à ses blessures. Feu d’un silo à Clévilliers Le mardi 18 mars 2014 à 11h30, le centre de traitement de l’alerte (CTA) et le centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (CODIS) ont été appelés pour un incendie qui s’est déclaré sur la commune de Clévilliers. L’établissement concerné produit et conditionne des litières pour animaux à partir de sous-produits de l’industrie du bois. À l’arrivée des sapeurs-pompiers, le feu se propageait dans un séchoir rotatif utilisé pour déshydrater les copeaux de bois. Les connaissance des risques liés aux silos ont permis d’intervenir sur cet incendie particulier. L’intervention aura duré 12 heures et mobilisé 20 sapeurs-pompiers. Feu de garage à Champrond-en-Gâtine Il est 07h13, ce mercredi 12 mars 2014, quand les sapeurspompiers interviennent sur la commune de Champrond-enGâtine pour un feu de garage contigu à une longère d’environ 200 m². À l’arrivée des secours, le feu se propageait sur l’habitation par la toiture. Les 30 sapeurs-pompiers sur place ont déployé de nombreux moyens pour éteindre cet incendie dont trois lances à débit variable (LDV) de 500 litres par minute. Fort heureusement, les occupants n’ont pas été bléssés. Au total, l’intervention aura duré près de neuf heures. Au f il du SDIS 28 Lettre Info n° 14.indd 7 7 01/07/2014 09:35:08 Brèves… La journée nationale des sapeurs-pompiers La journée nationale des sapeurs-pompiers (JNSP) s’est tenue le 14 juin dernier place des Epars. Cet évènement majeur a pour but de rendre hommage à celles et ceux qui se dévouent au quotidien pour porter secours à leurs concitoyens ainsi qu’aux sapeurs-pompiers décédés en service commandé. En présence des autorités, des sapeurs-pompiers ont été mis à l’honneur. En effet, le préfet d’Eure-et-Loir, Nicolas Quillet a décoré le lieutenant Christophe Breton, le sergent-chef Jean-Pascal Nicol, le caporal-chef Sylvain Monsimier et le caporal-chef Frédéric Dessenne de la médaille de sécurité intérieure échelon bronze. Trois sapeurs-pompiers, l’adjudant Sébastien Wyns, le caporal-chef Ronan Pelletier et le caporal-chef Alexandre Triguelont ont reçu la médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement échelon bronze suite à leur acte de bravoure pour sauver un père et son fils prisonniers des flammes le 31 mars dernier. Par ailleurs, les lieutenants Prévotat et Sanchez ont été promus au grade de capitaine Les élus locaux et le président du conseil d’administration du SDIS 28, Albéric de Montgolfier étaient accompagnés du préfet d’Eure-et-Loir Nicolas Quillet, du directeur départemental, chef de corps, le colonel Dominique Vandenhove (au centre) et du président de l’Union départementale, le lieutenant Emmanuel Dupont (à droite) lors de la cérémonie. Recrutements Infos-travaux hilippe Blaizot, adjoint administratif, à la direction P depuis le 1er janvier 2014 téfan Caceres, sapeur 1re classe, au groupement S territorial Nord depuis le 1er janvier 2014 Alexandre Chauveau, sapeur 1re classe, au groupement territorial Nord depuis le 1er janvier 2014 Paul Delautre, technicien, au service informatique depuis le 1er janvier 2014 ntoine Guerin, sapeur 1re classe, au groupement A territorial Nord depuis le 1er janvier 2014 uillaume Haye, sapeur 1re classe, au groupement G territorial Nord depuis le 1er janvier 2014 David Letourneux, sapeur 1re classe, au groupement territorial Sud depuis le 1er janvier 2014 uillaume Simonet, sapeur 1re classe, au groupement G territorial Nord depuis le 1er mars 2014 hristelle BACLE, adjoint administratif, au groupement C territorial Centre depuis le 1er avril 2014 arie-Ange BARON, attaché à la direction depuis le 1er M juin 2014 elphine LEQUIEN, adjoint administratif 2ème classe, à la D direction depuis le 1er juin 2014 Mouvements internes ickaël MONTES, lieutenant, à la direction depuis le M 1er mars 2014 lexis BADAIRE, caporal, au groupement territorial Centre A depuis le 1er mars 2014 8 Les travaux du futur centre de secours principal de Chartres ont bien avancé depuis le 20 janvier dernier, date à laquelle la première pierre a été posée. L’élévation des bâtiments est amorcée depuis plusieurs semaines et la charpente vient d’être mise en place. À court terme, l’objectif est de couvrir et clore tous les bâtiments avant fin juillet en installant toutes les portes et fenêtres. Le chantier doit s’achever durant l’été 2015. Le SDIS 28 finalisera les équipements techniques ainsi que l’aménagement du mobilier. Au f i l du S D I S 2 8 Lettre Info n° 14.indd 8 01/07/2014 09:35:11