Oh, je voudrais tant que tu te souviennes… Éditorial

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Oh, je voudrais tant que tu te souviennes… Éditorial
AD
S EA
Mensuel n°255 • Janvier 2017
À tous ceux, au cœur desquels la « Sauvegarde de Seine-et-Marne » est chère, je souhaite, avec
tous les membres du Conseil d’administration, une excellente année 2017, pleine de joie, de
santé, de succès et de bonheur.
Yves Le Gal, Président.
Éditorial Oh, je voudrais tant que tu te souviennes…
Passe l’automne, vienne l’hiver1… Bientôt, inexorablement, emportée
par le flot du temps qui passe, 2016 se perdra dans l’océan de l’oubli.
Alors, que restera-t-il de l’année écoulée ? Pour parer à la grande
dilution, on serait tenté de céder aux sirènes de l’évaluation, façon
droit d’inventaire. Car il faut bien le dire, une certaine manie des poids
et mesures2 tend à s’imposer. Pour objectiver l’utilité et l’efficacité d’un
projet ou d’une action, tableaux de bord et indicateurs de gestion
sont aujourd’hui incontournables. Le pays lui-même est sous perfévaluation permanente : taux de croissance, efficience du système
éducatif, satisfaction des patients hospitalisés, courbe du chômage,
fréquentation touristique… Munis de baromètres, thermomètres ou
pyromètres3… à tous les coins de rue, grands et petits évaluateurs
pullulent. Envie d’une sortie ? Un clic et vous accédez à la notation des
restaurants ou du bistrot du coin ! Un autre clic et vous voilà le plus
avisé des évaluateurs. Des étoiles plein la toile. Serions-nous tous
devenus de zélés petits inspecteurs du guide Michelin ?
Les mauvais coucheurs arguent qu’évaluation et délation sont
synonymes. Ils n’hésitent pas à transformer la controverse en une
inquiétante conjecture idéologique. La faute à la mondialisation qui
assombrirait le paysage social. Adieu confiance. Bonjour défiance…
A contrario, Jacques Munier4 est éclairant quand il affirme qu’il n’y a
pas de confiance sans une dose de méfiance, en référence, sans doute,
à la prudence comme vertu politique cardinale5. Dans sa chronique
sur l’Éloge paradoxal de la méfiance6, il réfute la pensée selon laquelle
« De PISA7 à Airbnb8, chacun note chacun et impose la standardisation
des comportements et la défiance. Le démon de l’évaluation nous
convertirait collectivement en une corporation de délateurs »9. En
référence à cette enquête, ces Bernardo Gui10, inquisiteurs des temps
modernes, jugent que « la France scolaire n’en finirait pas de grenouiller
dans le ventre mou du comparatif international ». Ce rapport ne serait
donc qu’une « opération de classement comparable à celle des agences
de notation financière qui débitent du triple A…»11. Ça sent le bûcher.
Pourtant, quoi de choquant à ce qu’une institution qui classe soit ellemême classée ? Quoi d’extraordinaire à ce qu’une lisibilité des résultats
s’appuie sur une méthodologie d’enquête et des normes, fussent-elles
internationales ? Ces règles sont bien la garantie d’une justesse, voire
d’une justice d’appréciation. Un kilogramme pèse bien le même poids
à Pleumeur-Bodou, Vladivostok ou Tombouctou12…
9 Luc Le Vaillant, un journaliste de Libération cité par Jacques Munier.
10L’abject inquisiteur du roman d’Umberto Eco, Au nom de la rose.
11 En référence à Luc Le Vaillant cité précédemment.
12Ndlr : il s’agit en réalité d’une approximation. Mais nous considérerons ici que les
variations, de l’ordre de 0,5%, de la pesanteur terrestre en fonction de l’endroit où l’on se
trouve sur le globe, sont négligeables, et laisserons ces considérations au seul physicien
intégriste de notre comité de rédaction.
Directeur de la
publication
Jean-Michel Tavan
Conception/réalisation
Sommaire
Éditorial..................................................... 1
Oh, je voudrais tant que tu te souviennes…
Christophe Charlanne
1Le titre comme ces premiers mots sont extraits de La Chanson de Prévert de Serge
Gainsbourg.
2 Voir Rubrique à brac, Les mesures républicaines, p.4.
3 Le pyromètre ne sert pas à mesurer le pire, mais les hautes températures…
4 Jacques Munier, professeur de philosophie à Besançon, puis à Paris. Producteur à France
Culture depuis 1983.
5 Les vertus cardinales selon Platon : la prudence, la tempérance, la justice et la force d’âme.
6 Éloge paradoxal de la méfiance, France Culture, Le journal des idées, mardi 13 décembre
2016, 6h40.
7 PISA : Programme international pour le suivi des acquis. C’est le nom de ce classement
produit et publié par l’Organisation de coopération et de développement économiques
(OCDE) depuis maintenant 15 ans. C’est une entreprise colossale, une enquête sur les
systèmes scolaires de plus de 70 pays dont les résultats, publiés tous les trois ans, suscitent
la joie ou de puissants psychodrames dans les pays analysés, sans parler des critiques
récurrentes sur ce thermomètre facilement accusé de transmettre la fièvre.
8 Airbnb : site en ligne d’hébergements qui compte en France près de 350 000 logements et
plus de 10 millions d’hôtes.
Comité de rédaction
Audrey Audoin
Christophe Charlanne
Paul de Maximy
Cyrille Dôme
Cosette Jaschinski
Pascal Le Rest
Alice Méar
Jean-Michel Tavan
François Varry
Ont participé à ce numéro
François Varry
Jean-Michel Tavan
Adsea-scopie............................................... 2
Journée de sensibilisation à la prévention de
la radicalisation : analyse du processus, des
techniques et des indicateurs de détection
Rubrique à brac........................................... 4
• Les mesures républicaines
• Le prince de Ligne
• Éloge de l’amabilité
• Dirigeance, mythe et réalité
Offres d’emploi............................................ 5
Journal édité par l’Association départementale de sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence en Seine-et-Marne.
Diffusé à 1 200 exemplaires à l’attention des salariés et des partenaires de l’association.
Retrouvez tous les anciens numéros en téléchargement sur adsea77.fr, rubrique Informations et actualités > Historique > Journal
ADSEA 77 • 2 bis, rue Saint-Louis 77000 Melun • Tél. 01 60 68 38 36 • Courriel : Journal
[email protected]
Journalde
del’ADSEA 77
l’ADSEA 77n°255 n°*** janvier
mois année
2017 | 1
Éditorial (suite)
…/…
Pour autant, une critique de l’évaluation doit-être entendue. La
démarche évaluative peut être coûteuse en temps, aléatoire quant à
son objectivité, pesante administrativement, glaçante humainement13,
instrumentalisée stratégiquement… Normative, elle peut nuire
gravement à la créativité… Quand il y a inflation de technicité, « les
cordes du progrès ne vibrent plus car on a trop tiré dessus. La technique
déborde, la richesse ralentit »14. Pour échapper à la surévaluation, il
faut sans doute se référer à une autre vertu cardinale : la tempérance.
Point trop n’en faut disait grand-mère.
Il y a toutefois une limite aux méthodes évaluatives, car tout ne
s’évalue pas. C’est un peu osé, mais je crois qu’il convient d’évoquer ici
une dernière vertu platonicienne : la force d’âme. Le prince de Ligne15
aurait parlé d’amabilité16. On est là dans le registre de la morale, des
convictions, du mythe17 et, pourquoi ne pas le dire, de la croyance. Ici,
rien de conceptuel ou d’abstrait. Il y a de l’opérationnel là-dedans. Ça
donne sens et puissance à la vie comme elle va. Face à un adversaire
entrainé et bien armé, le combattant qui part au feu porté par un idéal
vaincra, parce qu’il sera plus volontaire, plus constant, plus rusé, plus
créatif…
En 1907, un médecin américain nommé Duncan MacDougall avait bien
tenté d’évaluer cette force en cherchant à déterminer le poids d’une
âme. 21 grammes, ce n’est pas lourd… Autant adhérer au « Ghost
club »18 ! On touche là aux limites de la technique. Le gargantuesque
Rabelais n’écrivait-il pas : science sans conscience n’est que ruine de
l’âme. En d’autres temps, Rembrandt peignait Le retour du fils prodigue.
« Un peu d’attention nous révèle que Rembrandt a représenté le
père, les deux mains sur les épaules du fils prodigue, avec une main
d’homme et une main de femme : une main pour la loi, une main pour
l’amour »19… Le cœur ET la raison… Pour ma part, j’opte pour une
créativité joyeusement sérieuse, une fraternité lucide, une technicité
chaleureuse, une pratique évaluative sereine20…
Jean-Michel Tavan
Postscriptum :
La quadrature des vertus, ordonnée selon Platon : la prudence
comme valeur première, puis la tempérance, la justice et la force
d’âme (le courage)… À propos de cette qualité dernière, je ne peux
que vous souhaiter, pour 2017, de ne pas en manquer. À toutes et à
tous : que la force soit avec vous… et que le ciel vous tienne en joie.
13 C’est le sens des spots télévisés UNICEF . On y voit des enfants du monde clamer : « Nous
ne sommes pas des statistiques ».
14 Etienne Grass cité par Jacques Munier.
15 Voir Rubrique à brac, Le prince de Ligne, p.4.
16 Voir Rubrique à brac, Eloge de l’amabilité, p.4.
17 Voir, Rubrique à brac, La dirigeance, mythe et réalité, p.4.
18 Le « Ghost Club », ou club des fantômes, fondé en 1862 à Londres semble être le plus
ancien organisme consacré à l’étude des manifestations paranormales comprenant entre
autres apparitions de fantômes, lieux hantés, poltergeist et ovnis. Avec des membres aussi
prestigieux que Charles Dickens, Sir Arthur Conan Doyle ou encore Dennis Wheatley, on
imagine aisément l’ambiance feutrée des réunions de membres dans un pub cossu du
centre de Londres, débattant de sujets tels que la précognition, la télépathie ou la magie
égyptienne.
19Etienne Gruillot, Petites chroniques de la vie comme elle va, Seuil, octobre 2016, p.106.
20Moralité : on peut aimer simultanément l’évaluation et l’andouille… triple A, bien sûr !
2 | Journal de l’ADSEA 77 n°255 janvier 2017
Adsea-scopie
Journée de sensibilisation
analyse du processus, des
Organisée par le Conseil départemental et
Rendre compte d’une journée de formation peut relever
facilement de l’exercice convenu : on précise la date, le
lieu de cette formation. On en indique le titre. Ensuite,
après avoir fait une courte biographie de l’intervenant,
on développe ses idées forces succinctement, avant de
dire que c’était très intéressant et que le public en est
sorti enrichi de nouvelles perspectives.
On n’écrira jamais que les éléments théoriques déployés
étaient approximatifs, que le lyrisme à l’habituelle sauce
humaniste masquait mal l’absence de rigueur de pensée,
encore moins que l’on s’est un peu ennuyé.
Chacun sait, au fond, que les journées de formation
remplissent une double fonction. Celle de former, comme
leur nom l’indique, et celle de permettre une respiration
dans le quotidien, de croiser des anciens collègues et de
saluer quelques partenaires incontournables…
Le Département et la DTPJJ de Seine-et-Marne ont
organisé, le 28 novembre dernier, une journée de
formation et de sensibilisation à la détection et prévention
de l’embrigadement et de l’idéologie terroriste. Cette
journée était animée par le cabinet Bouzar Expertises1.
Au regard du thème de cette journée, l’accueil, à l’Espace
Pierre Bachelet à Dammarie-les-Lys, était cadré par un
important dispositif de sécurité qui mettait directement
dans l’ambiance. La gravité du sujet traité et la densité des
éléments transmis ont quelque peu modifié la tonalité
de cette journée de travail, en entamant la convivialité
ordinaire propre au regroupement des travailleurs
sociaux.
Chacun, au fil de l’actualité, s’est construit une
représentation de ce qu’est le djihadisme, de ses enjeux
politiques, religieux, sociétaux. Chacun s’est construit
sa représentation sur fond d’incompréhension et
d’irreprésentable.
Comment, effectivement, réussir à entendre la logique
sous-jacente qui préside à ce qui n’apparaîtrait trop
facilement que comme une folie meurtrière ? Comment
se donner les outils pour penser l’impensable, repérer et
comprendre les processus en jeu dans la radicalisation
et se déprendre de la sidération suscitée pour retrouver
le chemin de la réflexion ? D’autant que cette réflexion,
souhaitable dans l’engagement citoyen de chacun, est
incontournable dans la construction de notre posture
professionnelle : chacun peut être appelé à travailler
1www.bouzar-expertises.fr
à la prévention de la radicalisation :
techniques et des indicateurs de détection
la DTPJJ le 28 novembre 2016
auprès de jeunes pris dans des processus
de radicalisation et se doit de construire
des outils de compréhension et, si possible,
d’action.
Cette journée de travail a été d’une densité
exceptionnelle. Après un rappel de l’ancrage
historique et géopolitique des mouvements
terroristes, l’intervenante, prenant appui
sur un diaporama particulièrement clair
et explicite, a déroulé les processus
d’embrigadement proposés par les recruteurs
de l’état islamique. Les personnes souhaitant
avoir plus d’éléments peuvent retrouver
ce diaporama sur le site du cabinet Bouzar
Expertises.
Ce processus d’embrigadement s’appuie
essentiellement sur internet et les réseaux
sociaux, dans l’intimité de la chambre des
adolescents concernés, échappant de ce fait
au contrôle et à la vigilance des adultes de
référence. Ce processus va cibler des jeunes
en recherche de réponses existentielles
et religieuses totales et définitives, en
favorisant l’isolement de leur environnement
socialisant. Il s’agit d’user de la théorie du
complot pour mener le jeune à une vision
paranoïaque du monde, de le désaffilier de
ses repères d’origine en lui proposant, en
substitution, une communauté mythique
de rattachement et une croyance qui
viendrait le distinguer totalement du reste
des humains, dans une position d’éveillé et
d’élu qui lui donnerait tous les droits sur le
monde, puisqu’il est appelé personnellement
à régénérer ce monde, par son sacrifice.
Le processus d’embrigadement s’appuie
sur les failles personnelles de chacun et va
proposer, selon ces failles, des modèles et
des mythes adaptés : « daeshland » comme
terre promise ; faire de l’humanitaire en
Syrie ; trouver, pour les jeunes filles, l’amour
véritable par le mariage avec un combattant,
etc. L’accompagnement proposé se révèle
très personnalisé, jusqu’à ce que le groupe
de substitution efface littéralement les
affiliations d’origine. Prenant appui sur des
motifs d’engagement généreux, les recruteurs
vont progressivement faire basculer leurs
interlocuteurs vers une idéologie totalisante,
totalitaire et déshumanisante, où l’autre
qui ne partage pas la même croyance est
indigne d’intérêt et de respect, quantité
négligeable qui n’est même plus susceptible
d’identification. Ainsi, cette jeune fille
visionnant des vidéos d’égorgement de
prisonniers et postant sur les réseaux sociaux
que « décidemment, ces gens-là n’ont pas la
tête sur les épaules »…
Le diaporama déroulé durant cette journée
comportait de nombreuses vidéos de
propagande de l’état islamique, dont chacun
avait entendu parler mais que peu, finalement,
avaient eu l’occasion de visionner. Ces vidéos
sont bien faites. Appuyées par des musiques
et des chants de qualité, visionnées en boucle
par les nouveaux adeptes, elles portent à la
transe. Elles laissent un malaise au spectateur
novice, qui ne peut pas ne pas repérer leur
indéniable qualité esthétique.
Légitimer la cruauté au nom d’un idéal2, voilà
tout l’enjeu de l’entreprise de la radicalisation,
entreprise menée avec finesse et intelligence.
Que la finesse, l’intelligence et la beauté
puissent être au service d’un processus de
déshumanisation, voilà qui vient contrarier
fortement les évidentes valeurs de nos
professions. Face à des évènements suscitant
plus l’horreur que la pensée, l’indignation plus
que la réflexion, il est remarquable qu’au-delà
de l’émotion, des querelles d’experts et de
la multiplicité des enjeux politiques, certains
aient le courage de se coltiner avec ce point
de réalité et puissent proposer des axes de
compréhension et d’action.
Les djihadistes se considèrent comme des
« éveillés » ayant, de ce fait, tous les droits sur
la multitude impie et endormie.
En cette fin de journée de formation, les
travailleurs sociaux sont repartis non pas
éveillés, mais éclairés d’un savoir lourd à
porter, qui méritait qu’on s’y arrête.
Billet d’humeur #1
Les mots pour maudire… l’amour
Il conclut l’engueulade par ces mots :
Heureusement qu’on s’aime !
Billet d’humeur #2
Bison rusé
Évitez les boulevards du pessimisme,
Ils sont embouteillés de populisme.
Préférez les chemins de traverse,
Ceux de la liberté critique…
François Varry, chef de
service éducatif au SAV.
2 L’idéal et la cruauté. Subjectivité et politique de la
radicalisation, Fethi Benslama, 208 pages, Éditions Lignes,
2015.
Journal de l’ADSEA 77 n°255 janvier 2017 | 3
Fa b r i q ue à b rac
Le prince de Ligne
Charles-Joseph, prince de Ligne, naquit
à Bruxelles le 23 mai 1735. D’après les
généalogistes, ces romanciers de l’histoire,
l’origine de sa famille se perdait dans la nuit
des temps : les uns le font descendre d’un
roi de Bohème, d’autres lui donnent pour
premier ancêtre Thierry d’Enfer, issu de
Charlemagne… Le prince de Ligne a tracé
dans ses mémoires un portrait de ce que l’on
appelait en son temps l’homme aimable.
L’homme aimable, tel qu’il l’entend, c’est
plus que l’honnête homme, c’est l’honnête
homme embelli, perfectionné ou achevé par
la réunion des dons les plus divers, habile
surtout en l’art de se faire valoir, original et un
peu précieux, presque aussi rare, si nous l’en
voulions croire, qu’un grand général, qu’un
grand artiste, ou qu’un homme d’État.
Source : fr.wikisource.org/wiki/Le_Prince_
de_Ligne
Éloge de l’amabilité
[27] Je connais des gens qui n’ont d’esprit que
ce qu’il faut pour être des sots. Écoutez-les, ils
parlent bien. Lisez-les, ils écrivent à merveille.
Du moins cela se dit comme cela. Tout le
monde a de l’esprit à présent, mais il n’y en a
pas beaucoup dans les idées, méfiez-vous des
phrases.
S’il n’y a pas du trait, du neuf, du piquant, de
l’originalité, ces gens d’esprit sont des sots
à mon avis. Ceux qui ont ce trait, ce neuf,
ce piquant, peuvent encore ne pas être
parfaitement aimables, mais si l’on unit à cela
de l’imagination, des jolis détails, peut-être
même des disparates heureux, des choses
imprévues qui partent comme un éclair, de
la finesse, de l’élégance, de la justesse, un joli
genre d’instruction, de la raison qui ne soit pas
fatigante, jamais rien de vulgaire, un maintien
simple, ou distingué, un choix heureux
d’expression, de la gaité, de l’à-propos, de
la grâce, de la négligence, une manière à soi
en écrivant, ou en parlant, dites alors qu’on a
réellement, décidément de l’esprit, et que l’on
est aimable.
[28] Si, ajouté à cela, on a des connaissances
agréables de la littérature, et de la langue de
plusieurs pays, si l’on a de la philosophie, si l’on
a beaucoup vu, bien comparé, parfaitement
4 | Journal de l’ADSEA 77 n°255 janvier 2017
jugé, eu des aventures, joué un rôle dans le
monde ; si l’on a aimé, ou si on l’a été, on est
encore plus aimable.
[29] Si, ajouté à cela, on inspire l’envie de
se revoir, si l’on y fait trouver un charme
continuel ; si l’on a une grande occupation des
autres, un grand détachement de soi-même,
une envie de plaire, d’obliger, de prendre
part au succès d’autrui, de faire valoir tout
le monde. Si l’on sait écouter, si l’on a de la
sensibilité, de l’élévation, de la bonne foi, de
la sûreté, et un cœur excellent ; oh ! Alors on
porte le bonheur dans la société où l’on vit : et
l’on est sûr d’un succès général.
Extrait de Le Prince de Ligne, Mes écarts ou ma
tête en liberté, Les belles lettres, Paris, octobre
2016, p.17.
Les mesures républicaines
En 1789, non seulement chaque pays
possède ses propres unités de mesure dont
les valeurs sont différentes mais, en France
même, chaque région a les siennes. Les
projets d’unification de Colbert ou de Turgot
n’ont pas abouti. Des cahiers de doléances
énoncent le principe : « Un Roi, une loi, un
poids et une mesure. »
En 1790, Prieur de la Côte-d’Or présente
un mémoire à l’Assemblée nationale qui se
prononce le 8 mai en faveur d’un système
de mesures uniforme et simple qui pourrait
être adopté par le monde entier. L’unité de
base serait la longueur d’un pendule battant
la seconde. Une commission, proposée par
Borda, est mise en place avec Condorcet,
Laplace, Monge. Elle écarte le projet initial
et propose un arc terrestre. L’Assemblée
nationale adopte alors, le 30 mars 1791, la
proposition de l’Académie des sciences
d’une unité fondée sur la grandeur du quart
du méridien terrestre, le mètre sera la dix
millionième partie de cette grandeur. Ce
choix conduit à mesurer un arc du méridien
entre Dunkerque et Barcelone, travail
qui sera ralenti par les conflits internes et
internationaux.
En attendant le résultat de ces opérations,
la Convention, le 1er août 1793, instaure un
système de mesures provisoire, auquel le
décret du 18 germinal an III (7 avril 1795)
apporte des précisions et des corrections
pour établir enfin « le système des mesures
républicaines ».
Lorsque le rapport déterminant l’arc du
méridien et la longueur du mètre est enfin
établi, des prototypes définitifs en platine
du mètre et du kilo sont réalisés et ils sont
présentés au Corps législatif le 4 messidor
an VII (22 juin 1799) par une délégation de
l’Institut national des sciences et des arts ;
ce sont « les étalons définitifs des mesures
de longueur et de poids » selon la loi du 19
frimaire an VIII.
Source : http://mjp.univ-perp.fr/
france/1793mesures.htm
Dirigeance, mythe
et réalité
Mettons à distance la légende, le fantasme,
l’affabulation… et considérons le mythe
comme un ensemble de croyances, de
représentations idéalisées autour d’un
personnage,
d’un
phénomène,
d’un
évènement historique, d’une technique et
qui leur donnent une force, une importance
particulière. Ainsi entendu, une dynamique
du lien entre mythe et réalité devient
perceptible… comme un fond sonore, une
vibration romanesque renforçant le pouvoir
d’agir. Un pouvoir d’agir qui tient, dans sa
dimension mythique, à l’énoncé d’un idéal au
travers d’un récit. Ce besoin d’Histoire comme
expression d’un idéal structure et donne
une tonalité particulière à la dirigeance de
l’ADSEA 77. C’est un tableau de Salvador Dali,
en référence à un mythe grecque, qui donne
sa vibration au management de l’association.
Une musicalité du discours en douce
résonnance avec l’intitulé de l’œuvre : À la
recherche de l’harmonie des sphères. C’est une
représentation allégorique du mythe de Jason
et de la toison d’or. L’effet stéréoscopique
produit par la double image de Jason donne
l’impression d’un mouvement permanent.
Jason semble saisir les sphères alors que,
dans le même temps, elles lui échappent.
Métaphoriquement, c’est une évocation des
sphères du « politique », du « stratégique »,
du « technique »…. sans oublier les sphères
des usagers et des commanditaires… C’est
la recherche de l’harmonie des sphères
comme idéal de dirigeance, une croyance en
un esprit associatif propre à faciliter le vivre
ensemble…
Jean-Michel Tavan
Of fr es d ’e mp l o i
Le Service d’accueil en ville
de l’ADSEA77 recrute :
Le Service d’investigation éducative
recherche :
CDI temps plein - CCNT66
Référence SAV-M16-ES
CDD temps plein – CCNT66
Pour son antenne de Maincy
Poste à pourvoir immédiatement
Référence SIE-17-01-ES
1 éducateur spécialisé
diplômé (H/F)
Profil :
Expérience dans le champ de la protection
de l’enfance. Expérience significative avec
les familles monoparentales. Diplôme
exigé.
Permis B obligatoire.
Missions :
• Développer le soutien à la parentalité en
accompagnant les familles dans les lieux
de vie ;
• Élaborer et suivre en équipe
pluridisciplinaire le projet de chaque
jeune femme ;
• Être garant et porteur du projet
individuel de chaque jeune femme en
lien avec les mandants ;
• Participer aux réunions d’équipe
pluridisciplinaire et aux groupes de
travail sur la clinique ;
• Mettre en œuvre des actions et
des projets en direction des jeunes
femmes ;
• Travail sur l’organisation de la vie
quotidienne des familles ;
• Accompagner le projet d’insertion.
Missions transversales :
• Coopérer avec d’autres professionnels ;
solliciter leur avis, leurs connaissances
et leurs compétences ;
• Transmettre ses propres analyses ;
transmettre l’information ;
• Veiller au respect de la mise en œuvre
du projet d’établissement.
Qualités requises :
• Goût du travail en équipe ;
• autonomie, capacités d’organisation,
d’analyse et de synthèse, qualités
relationnelles, connaissance du public ;
• Aisance rédactionnelle en matière
d’écrits professionnels ;
• Discrétion et confidentialité ;
• Capacités
d’initiatives
(conduite
de projet, travail en réseau et
développement du partenariat).
Le poste est à pourvoir dans la deuxième
quinzaine d’avril 2017.
Merci d’adresser lettre de candidature et
CV en précisant la référence du poste à :
Monsieur le Directeur
Par e-mail à l’assistante de direction :
[email protected]
Par adresse postale :
SAV
24 bis rue du Général de Gaulle
77000 Melun
2 travailleurs sociaux (H/F)
Profil :
Diplôme d’éducateur spécialisé ou d’assistant de
service social exigé. Expérience en protection de
l’enfance exigée.
Missions principales :
Au sein d’une équipe pluridisciplinaire, le travailleur
social est nommé référent social de la situation.
Interlocuteur privilégié de l’enfant, de la famille et
des services partenaires, il gère les mesures qui
lui sont confiées sous la responsabilité du chef de
service et veille au respect du projet de service et
des échéances judiciaires. Il est le garant du respect
des droits des personnes dans le déroulement de
la mesure et est vigilant au fait que cette relation
contrainte ne génère pas d’effets négatifs.
• Aide aux parents pour rétablir et assumer leur
fonction parentale de protection et d’éducation ;
• Recherche et compréhension de la dynamique
de la famille ;
• Identification des difficultés, estimation de
leur ampleur, de leurs répercussions, de leurs
origines ;
• Évaluation et aide à l’émergence des potentialités
de la famille, des possibilités de changement en
son sein et dans son entourage ;
• Réponse aux attendus du magistrat ;
• Évaluation de la notion de danger et des
conditions de vie de l’enfant ;
• Soutien et maintien d’un espace de parole pour
l’enfant.
Qualités requises :
• Respect du secret professionnel et sens de la
discrétion ;
• Respect de la charte associative ;
• Connaissance des procédures administratives et
judiciaires relatives à la protection de l’enfance ;
• Connaissance et prise en compte des procédures
relatives à l’amélioration continue de la qualité ;
• Capacité à travailler dans une approche
pluridisciplinaire et partenariale ;
• Capacité à s’inscrire dans une dynamique
d’équipe ;
• Disponibilité ;
• Sens de l’organisation et capacité d’adaptation ;
• Capacité de rédaction (compte-rendu, rapport,
note…) ;
• Capacité d’analyse et de communication,
notamment avec les enfants, les familles, les
partenaires extérieurs ;
• Travail en concertation et en complémentarité
avec les équipes dans le respect du projet de
service.
Merci d’adresser lettre de candidature et curriculum
vitae, en précisant la référence du poste, à :
Magali Fénelon, directrice
SIE (Service d’investigation éducative)
Chemin du Coudray Ménereaux
77950 Maincy
Ou par mail à [email protected]
ADSEA 77 – DAIS, Dispositif
d’accompagnement et d’interventions
sociales (133 places de 10 à 21 ans, mixité,
en hébergement diversifié : pavillons,
appartements partagés et 1 service d’accueil
séquentiel jour/hébergement), recherche :
1 chef de service éducatif (H/F)
CDI temps plein – CCNT66
Pour 2 unités d’hébergement
sur la région melunaise
Référence DEC 16
Profil :
Diplôme de niveau II avec expérience en
encadrement et hébergement.
Missions :
• Organiser la mise en œuvre des différents
projets des structures d’hébergement ;
• Coordonner les interventions éducatives ;
• Animer et conduire les réunions d’équipe,
manager les 2 équipes pluridisciplinaires ;
• Gérer les plannings horaires (modulation
horaire de 12 semaines) ;
• Participer avec la direction au recrutement
des travailleurs sociaux ;
• Apporter un appui technique aux
professionnels ;
• Développer les compétences individuelles
et collectives ;
• Rédiger un projet de service en corrélation
avec le projet institutionnel et mettre en
place tous les outils de la loi 2002-2, à
chaque admission ;
• Garantir les droits des enfants et des
adolescents ;
• Garantir le maintien du lien avec les
familles ;
• Maintenir et développer un réseau avec
tous les partenaires et décideurs ;
• Prévenir et gérer les conflits ;
• Faire respecter les obligations relatives à
l’hygiène en collectivité ;
• Garantir la sécurité des locaux et des
véhicules.
Missions transversales :
• Est membre permanent de l’équipe de
direction ;
• Participe aux astreintes (nuit et week-end) ;
• Participe aux réunions des pôles
directionnels et des séminaires ADSEA 77 ;
• Assure la continuité du service en l’absence
d’un collègue chef de service ;
• Représente l’établissement et l’association.
Qualités requises :
• Aisance rédactionnelle ;
• Maîtrise des outils informatiques ;
• Bonnes connaissances en ressources
humaines, gestion budgétaire et gestion de
projet ;
• Force de proposition.
Merci d’adresser lettre de motivation et votre
CV sous la référence DEC16, à :
Madame Evelyne Delbauve
Directrice du pôle adolescents Sud - DAIS
11 avenue Thiers
77000 Melun
ou par mail sur : [email protected]
Journal de l’ADSEA 77 n°255 janvier 2017 | 5
AD
SE
A
ADSEA 77 - Le Mardanson recherche :
ADSEA 77 - Le Mardanson recherche :
1 éducateur scolaire (H/F)
Des travailleurs sociaux (H/F) :
Assistant de service social • Éducateur
spécialisé
Moniteur éducateur • Animateur socioculturel
CDD à temps plein - CCNT66
Référence DEC EDUC SCOLAIRE
Pour la création d’une structure diversifiée
qui prévoit d’accueillir 15 adolescents,
filles et garçons, en difficultés multiples
sur le secteur Nord Seine-et-Marne.
Accueil d’urgence • Accueil pérenne • Accueil
de rupture • Modalité : en petite collectivité
de 6 places, chez des assistants familiaux
et en appartement collectif • Horaires
modulables d’internat et de week-end
CDI à temps plein - CCNT66
Postes à pourvoir dès que possible
Référence : DEC16-TS
Profil :
Diplômé de niveau 3. Expérience 2 ans minimum requise.
Expérience réussie auprès d’un public présentant des
troubles du comportement à l’adolescence.
Permis B obligatoire.
Missions :
• Interlocuteur privilégié des services et établissements
de l’Éducation nationale du territoire ;
• Proposer une alternative temporaire à la scolarité
pour des adolescents déscolarisés ;
• Mettre en œuvre des ateliers pédagogiques et
scolaires ;
• Mettre en œuvre un bilan scolaire et une réorientation
avec le CIO ou tout autre service compétent ;
• Soutenir les adolescents dans leur scolarité et aider à
la poursuite scolaire ;
• Soutien aux devoirs ou examens.
Missions transversales :
Activités et tâches rattachées :
• Organiser un partenariat conséquent et local avec
tous les établissements scolaires locaux (collèges,
lycée, etc.) ;
• Mettre en place une fiche de suivi de l’adolescent
avec les responsables des établissements scolaires ;
• Animer des ateliers pédagogiques variés en fonction
des besoins des adolescents ;
• Proposer un début d’apprentissage de la langue
française pour les non francophones ;
• Maintenir des connaissances de base en français, en
mathématique et en anglais.
S’inscrire dans un travail d’équipe :
• Coopérer avec les autres professionnels, solliciter
leur avis, leurs connaissances et leurs compétences ;
transmettre ses propres analyses et les confronter à
d’autres ;
• Participer à l’élaboration et à la conduite du projet
individualisé ;
• Concevoir un projet scolaire en corrélation avec le
projet éducatif en vigueur ;
• Participer aux différents groupes de réflexion
institutionnelle et associative ;
• Participer aux réunions d’équipe.
Qualités requises :
• Posture professionnelle ;
• Écoute et respect des jeunes, des familles, des
partenaires de travail et de la hiérarchie ;
• Disponibilité et polyvalence ;
• Autonomie et responsabilité ;
• Force de propositions ;
• Confidentialité et discrétion ;
• Respect des valeurs associatives et institutionnelles ;
• Respect des échéances ;
• Respect des procédures en vigueur ;
• Respect du guide de bonnes pratiques en vigueur
dans l’établissement ;
• Qualité des documents produits.
Le poste est à pourvoir début janvier 2017.
Merci d’adresser lettre de motivation et CV, en précisant
la référence du poste, à :
Mme Murielle Cortot-Magal, directrice
Le Mardanson - ADSEA77
50, rue Saint Faron - 77100 Meaux
Ou par e-mail sur [email protected]
Pour un établissement diversifié, de type MECS,
qui accueille des enfants, adolescents et jeunes
adultes de 0 à 21 ans sur les secteurs Meaux,
Marne-la-Vallée et Coulommiers. Horaires
modulables d’internat et de week-end
(sauf pour les postes d’assistante sociale). En petite
collectivité de 6 à 10 places, chez des assistants
familiaux, en appartement collectif et individuel.
Profil :
Diplôme exigé en travail social ou équivalent.
Expérience souhaitée de 2 ans minimum dans
le champ de la protection de l’enfance. Solide
expérience auprès d’un public présentant des
difficultés multiples à l’adolescence.
Permis B obligatoire de plus de 3 ans.
Missions principales :
• Animer et gérer la vie quotidienne (lever, repas,
coucher) dans le cadre de l’urgence ou de
l’accueil rapide ;
• Garantir les droits de l’enfant ;
• Développer une écoute attentive avec
l’adolescent et le groupe ;
• Observer et adapter son intervention socioéducative au besoin du jeune et de sa famille ;
• Accompagner un projet individuel en lien avec la
famille et les partenaires du territoire ;
• Avoir une bonne connaissance des lois 2002-2 et
2007 ;
• Assurer en équipe la cohérence de l’action socioéducative ;
• Respecter les obligations relatives à l’hygiène en
collectivité ;
• Respecter les outils de travail (locaux, matériel
fourni et véhicules) ;
S’inscrire dans un travail d’équipe :
• S’inscrire dans un réel travail d’équipe
pluridisciplinaire (coopération, partage des
connaissances…) ;
• Élaborer, gérer et transmettre l’information utile ;
• Coopérer avec les autres professionnels,
solliciter leur avis, leurs connaissances et leurs
compétences ; transmettre ses propres analyses
les confronter à d’autres ;
• Participer à l’élaboration et à la conduite du
projet individualisé ;
• Participer aux différents groupes de réflexion
institutionnelle et associative ;
• Participer aux réunions d’équipe.
Qualités requises :
• Respect de la mise en œuvre du projet
institutionnel ;
• Maîtrise de l’écrit professionnel (rapports…) ;
• Goût du travail en équipe, fondé sur l’engagement
au regard des modalités spécifiques de l’activité
(rythmes et amplitudes horaires variables) ;
• Rigueur et autonomie ;
• Discrétion et confidentialité ;
• Capacité d’initiative (conduite de projet, travail
en réseau et développement du partenariat) ;
• Bon relationnel, dynamisme et adaptabilité.
Merci d’adresser lettre de motivation et CV, en
précisant la référence du poste, à :
Mme Murielle Cortot-Magal, directrice
Le Mardanson - ADSEA77
50, rue Saint Faron - 77100 Meaux
Ou par e-mail sur [email protected]
Journal d’information diffusé par la Direction générale
6 | Journal de l’ADSEA 77 n°255 janvier 2017
L’ADSEA 77 recrute, pour le
service ressources humaines
de la Direction générale :
1 secrétaire de direction
en ressources humaines
CDD temps plein de 9 mois
CCNT66 - Poste à pourvoir
dès que possible
Référence : DIR-17-01-AG
Profil :
Formation exigée : niveau III (BTS, DUT,
etc.) ; connaissance générale des textes
législatifs et réglementaires dans les
domaines de la gestion des ressources
humaines.
Expérience dans la fonction souhaitée.
Missions :
Est le référent technique de plusieurs
établissements et assure l’ensemble
de la coordination des informations
techniques entres ces derniers et la
chef de service.
Gestion administrative du personnel :
• constitution du dossier ;
• calculs d’ancienneté et d’indice ;
• établissement des contrats de travail
et des avenants ;
• déclarations aux organismes sociaux
compétents ;
• suivi des dossiers du personnel en
lien avec le service paie ;
• classement et archivage des dossiers.
Élaboration et suivi des dossiers
spécifiques :
• droit du travail ;
• cas pratique ;
• nouvelle règlementation.
Qualités requises :
• Rigueur et organisation ;
• Discrétion et esprit d’équipe ;
• Sens de l’initiative et discernement ;
• Maîtrise des outils informatiques.
Adresser CV et lettre de motivation
avec la référence du poste à :
Mme Marie-Lise Thomas, directrice des
ressources humaines,
ADSEA 77
2 bis rue Saint-Louis
77000 Melun

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