Travail écrit

Transcription

Travail écrit
Le travail final d’intégration
2009
Les paroles s'envolent, mais les écrits restent.
Votre travail final d’intégration présente les éléments suivants dans l’ordre :
•
•
•
la page de titre
la table des matières
le résumé (abstract)
•
le texte
contenant
•
•
la liste des graphiques et des tableaux s’il y a lieu
la médiagraphie.
Une introduction (présentation de ce qu’on va
dire)
Un développement (le dire)
Une conclusion (confirmation de ce qu’on a dit)
Dans le volume Le français pour l’essentiel, Leclerc affirme que les trois
parties (introduction, développement et conclusion) sont assujetties à certaines
normes dimensionnelles1.
Même si chacun des éléments mentionnés du travail constitue en soi des
parties essentielles, il n’en demeure pas moins que le texte (introduction,
développement et conclusion) contient tous les ingrédients qui donnent la
saveur exacte de votre travail.
Comme l’écriture de ce texte doit se faire dans le style discursif, nous tenons à
vous rappeler quelques éléments sur les différents styles.
Il y a quatre styles correspondant aux quatre types de textes2 :
• le texte narratif (les récits : roman, conte, nouvelle, etc.)
• le texte poétique
le texte argumentatif ou discursif (manuel didactique, essai
philosophique, etc.
• le texte dramatique (théâtre, scénario de film, etc.)
1
2
Jacques LECLERC et coll., Le français pour l'essentiel, St-Jérôme (Québec), Mondia, 1994, p. 261.
Le texte qui suit est tiré de Vital GADBOIS, Écrire avec compétence, Beloeil, Les Éditions La Lignée, 1994,
p. 54 à 59.
1
Les quatre qualités indispensables au style discursif
L’objectivité
L’objectivité se caractérise par
l’absence de l’auteur
l’absence de marques de
lecteur
Le style discursif est objectif; l’auteur du texte semble absent et ignore le lecteur.
Le style discursif
•
•
évite d’utiliser les pronoms je, tu, nous et vous;
a recours à la forme impersonnelle (il y a; il s’agit de; il faut noter) ou à la
forme affirmative avec des sujets nommés par leur nom ou désignés par les
pronoms personnels de la troisième personne du singulier ou du pluriel.
Exemple (texte à rejeter) : Le sujet que vous me proposez m’oblige à une réflexion
à laquelle nous ne sommes pas habitués.
Exemple (texte objectif) : Le sujet proposé oblige à une réflexion inhabituelle.
La neutralité
La neutralité se caractérise
par
l’absence de fautes;
l’absence d’affectivité de l’auteur;
l’absence de connotations;
un registre de langue correct;
Exemple (texte à rejeter) : Le monde Grecs à été soumis à plusieurs influense,
surtout quand les Crétois on pas voulu tout adapter leur
langage.
Exemple (texte neutre) : Plusieurs influences ont marqué le monde grec,
notamment celle de la langue crétoise.
L’abstraction
L’abstraction se caractérise
par
la présence de mots abstraits;
la présence importante de déterminations
abstraites;
l’utilisation maximale du présent intemporel;
l’absence de pléonasme discursif.
2
La phrase discursive favorise l’abstraction, la généralisation, l’universel… Ce qu’elle
perd en affectivité et en puissance, elle le gagne en vérité abstraite, toujours
applicable.
Exemple (texte à rejeter) : Éros était le fils d’Aphrodite Éros était un bel enfant aux
ailes d’or. Comme sa mère il rendait les gens heureux et
féconds.
Exemple (texte abstrait) : Comme sa mère Aphrodite, Éros, ce bel enfant blond,
répand joie et fécondité sur terre.
Exemple de pléonasme discursif : « Il s’agissait pour moi de rédiger une
dissertation portant sur un sujet proposé comme vous
pouvez le constater par l’analyse que je fais suivre3 ».
L’enchaînement
L’enchaînement se caractérise par





l'utilisation prioritaire des marqueurs de logique;
l'utilisation secondaire des marqueurs de déroulement;
l'utilisation de marqueurs d'enchaînements;
l'utilisation de transition.
Le style discursif privilégie une phrase et un texte centrifuges, c’est-à-dire qui
s’accrochent à ce qui précède et se projettent vers ce qui suit.
À cette fin, il existe deux grandes façons de procéder :
• l’enchaînement naturel des idées, moyen à privilégier, quand il est possible;
• l’utilisation de marqueurs de relation (appelés aussi mots charnières), c’est-àdire des marqueurs de déroulement et de raisonnement, qui servent surtout à
lier les paragraphes d’un texte et des marqueurs d’enchaînement, qui
servent surtout à l’intérieur des paragraphes. V. Gadbois déclare : « Il ne faut
pas utiliser ces marqueurs à tort et à travers comme si leur seule présence
garantissait la cohésion du texte…4»
3
H. MARCHAND, «Maîtriser le style discursif» dans Notes de cours distribuées dans cadre du cours 601103K Littérature québécoise.
4
Vital GADBOIS, Écrire avec compétence, Beloeil, Les Éditions La lignée, 1994, p. 59.
3