Du pied dans le tank ou dans l`assiette. Pour répondre à un marché

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Du pied dans le tank ou dans l`assiette. Pour répondre à un marché
Du pied dans le tank ou dans l’assiette.
Pour répondre à un marché chaque jour plus contraignant, les éleveurs cherchent une
augmentation continue de l’efficience de leurs animaux. Avec la sélection et la ration,
l’état général, et singulièrement celui de l’appareil locomoteur, est un facteur important
de productivité. Pour bien pâturer une vache doit bien marcher, et, comme disait ma
mère, quand j’ai mal au pied ça me va droit au cœur.
En Suisse, une relation entre production laitière et boîteries cliniques a pu être mise en
évidence. En effet, le pourcentage d’animaux abattus pour « boîteries » passe de 6%
pour une exploitation avec une production laitière moyenne de 4000 L/année à env. 12%
pour une exploitation avec une moyenne de 7000 L/année, et la production laitière d’une
vache a pu être améliorée de plusieurs pourcents grâce à un parage adéquat, ceci en
gardant la même alimentation.
Le parage régulier des onglons est financièrement intéressant pour l’éleveur et les
règlementations en matière de bien-être animal prescrivent qu’il faut veiller à prévenir
les maladies et les blessures dues à la détention des animaux domestiques et de rente.
L’éleveur peut effectuer lui-même le parage de ses animaux ou faire appel à un pareur
professionnel.
Le parage est souvent pratiqué selon des considérations et des critères personnels. Les
résultats obtenus sont alors être très variés. Pour subvenir au mieux aux besoins de nos
vaches « modernes », il est souhaitable que la personne qui réalise les soins aux pattes
dispose d’une formation adéquate.
Il existe peu d’occasion en Belgique, de se former à ces techniques. C’est pourquoi divers
services provinciaux liégeois, en charge de la formation et de l’agriculture, ont regroupé
leurs compétences pour organiser une formation au parage du pied des bovins.
La Communauté Wallonie-Bruxelles reconnait cette formation, qui aura lieu dans le
courant du printemps. Elle comprendra les bases théoriques nécessaires (anatomie,
mécanique du pied, …) ainsi que les indispensables séances de travaux pratiques sur
pieds morts puis sur des animaux vivants. Elle est accessible à toute personne capable
de manipuler et déplacer une bête bovine en veillant à la sécurité des personnes, de
l’animal et d’elle-même ». La formation comprendra quatorze périodes à raison d’une
(début) puis deux (travaux pratiques) demi-journées par semaine. Les cours théoriques
se donneront à Argenteau. Vu les exercices pratiques, le nombre de participants est
forcément limité ; il est donc indispensable de s’inscrire et de motiver sa demande
Pour tout renseignement et inscription contacter avant le 1° mars:
André HERMAN
IPES Verviers
Rue de la Station, 3
4800 VERVIERS
[email protected]