QUESTIONS 1. Montrez comment l`enfant adhère totalement aux

QUESTIONS
1. Montrez comment l'enfant adhère totalement aux valeurs de l'école.
2. Quels sont les rituels scolaires évoqués par Camus ?
3. À travers ce récit, peut-on distinguer les différentes fonctions de l'école ?
Éléments de corrigé
La place de l'école
1. L'enfant se conduit comme un « bon élève », en ayant le comportement attendu par l'instituteur ; il semble parfaitement dans la norme, sans envie de critiquer
sans attitude répréhensible du point de vue du maître.
L'enfant aime les livres, pour leur contenu et en tant qu'objets.
L'enfant aime les odeurs de la salle de classe, il a une relation sensuelle à l'école et se sent bien dans cet univers.
2. Les rituels évoqués sont nombreux. Camus pour les suggérer emploie l'imparfait d'habitude et des adverbes : « les mouches détournaient parfois», « il savait
toujours ».
On peut relever :
- la capture des mouches (1. 3) ou le remplissage des encriers ;
- la projection d'images ii deux fois par mois» (1. 13) ;
- la distribution des bons points (1. 19) et le classement mensuel ;
- des séquences de cours comme la leçon de choses (1. Il), la leçon de calcul mental, la lecture à voix haute, la rédaction.
3. Les fonctions de l'école
- Apporter des connaissances et des savoir-faire (lire, rédiger, calculer).
- Intégrer dans la communauté nationale ; les manuels véhiculent un fonds commun de références culturelles associées à l'image de la France : paysages, climat,
vêtements, alimentation.
- ouvrir : en s'évadant de l'enfermement culturel familial : « c'est ce qu'ils ne trouvaient pas chez eux» (1. 46) ; en éveillant la curiosité intellectuelle, l'appétit de
découverte (1. 51-52).
- Donner à l'élève une image de soi positive, à travers le respect qu'on lui témoigne et à travers la construction du savoir.
QUESTIONS
1. Décrivez précisément la coutume de la « fête du cochon ».
2. Quelles prescriptions et quels interdits comporte-t-elle ?
3. Quelles valeurs individuelles et sociales implicites peut-on discerner dans
cette coutume ?
Éléments de corrigé
Les coutumes et les rituels sociaux
1. La coutume se déroule de la manière suivante :
Le rituel de l'échange précède la «fête» proprement dite :
- 0n répartit la viande non salée en deux catégories, ordinaire et supérieure (« les freska-dennou »)
- 0n fait don aux voisins d'une part de la meilleure viande. Ils rendront la pareille quand ils tueront leur cochon. L'échange sera égal. La taille des morceaux est
proportionnelle à l'amitié et doit rester confidentielle pour ne pas blesser quelqu'un.
La fête elle-même obéit aux rites suivants :
- 0n invite les amis proches et la famille à un grand repas. 0n doit manger beaucoup.
- 0n doit parler de sujets consensuels et donc conventionnels (de la cuisine - on félicite l'hôtesse -, du temps, des amis et parents disparus). C'est le rôle des femmes
de veiller au bon déroulement du repas.
- Le code des manières de table est particulier : chacun se sert lui-même avec son couteau en découpant une part dans la masse.
- À la fin du repas, les hommes chantent des chansons grivoises. Les femmes veillent à ce que les enfants n'entendent pas.
2. Les prescriptions sont nombreuses : le don aux voisins ; le contre-don, la restitution ; l'équivalence des dons ; la discrétion ; la bonne entente ; les compliments à
l'hôtesse.
Les interdits : refuser l'invitation ; se disputer ; pour les enfants, entendre les allusions sexuelles des chansons ; consommer le sang du cochon - interdit majeur
qu'on n'arrive pas à expliquer, comme tout véritable tabou.
3. Les valeurs individuelles implicites : le désir d'honorabilité et la fierté associés à la qualité de la viande et de la cuisson ; d'après l'auteur, il s'agit d'un enjeu
personnel qui rejaillit sur le ménage et la famille.
Les valeurs sociales : le partage et l'entente de la communauté villageoise ; la concorde et la paix ; l'attention et la distinction accordées à un invité par le choix du
menu (on marque la considération par la consommation d'un plat particulier, l'andouille).
QUESTIONS
1. D'après Gilles Brougère, que représente la poupée Barbie pour l'enfant ?
2. Relevez les indices qui montrent que le jouet favorise la socialisation de
l’enfant.
Extrait de « La communauté et les groupes » Repères Français BTS
QUESTIONS
1. Sur quels repères se fondent les différentes appartenances présentées ?
2. En quoi ces repères participent-ils à la socialisation de l’individu ?
L'influence décisive de la famille
À La socialisation secondaire
La famille constitue l'instance principale de socialisation et son action s'avère
primordiale pour la structuration ultérieure de la personnalité. C'est en effet
dans le cadre du milieu familial que se forge le système de dispositions à partir
duquel seront filtrées toutes les autres expériences de la vie sociale.
Cette action prépondérante de la famille s'explique par trois facteurs essentiels :
d'abord elle intervient dès le plus jeune âge de la vie, au moment où la
personnalité de l'enfant est la plus malléable ; ensuite elle est particulièrement
intense en raison des contacts quotidiens entre parents et enfants ; enfin elle se
déroule dans un climat affectif qui rend l'enfant particulièrement réceptif aux
apprentissages nouveaux.
La (ou les) socialisation(s) secondaire(s) concerne(nt) l'intégration de l'individu
dans les divers « sous-mondes » où son itinéraire le conduit. Un sous-monde
peut être défini comme un ensemble de situations interdépendantes auxquelles
l'acteur n'a pas encore été confronté. Ainsi pour l'étudiant qui vient de s'inscrire
à l'université, celle-ci constitue-t-elle un « sous-monde » qui va réclamer éd
sa part qu'il subisse une socialisation secondaire spécifique. Il devra apprendre
non seulement le règlement des études, mais aussi le jargon propre de son
nouveau milieu, les types de personnage, qu'il y rencontre, les parties que l'on
doit y jouer dans diverses circonstances, elles aussi typiques. Il en ira de même
pour d'autre, « sous-mondes » apparaissant alors que l'individu poursuit sa
carrière de membre de la société : le service militaire, l'hôpital, l'entreprise, le
club de loisirs, etc.
J. Étienne, Dictionnaire de sociologie, Hatier, 1995.
C. Javeau, Leçons de sociologie, Armand Colin, 1997
Questions
Questions
1. Pourquoi la famille est-elle considérée comme une instance de socialisation ?
2. Quelles sont les trois raisons expliquant le caractère déterminant de la
socialisation dans la famille ? Donnez des situations correspondant à des
exemples pour chacune de ces raisons.
1. Pour quelles raisons l'étudiant nouvellement inscrit à l'université
doit-il effectuer de nouveaux apprentissages ?
2. Qu'apporte de nouveau la socialisation secondaire ?
LES RITES DANS L’ENTREPRISE
Question
Pourquoi l’entreprise est-elle considérée comme une instance de socialisation ?
A partir de la lecture du document suivant, répondez aux consignes :
1. Repérez les quatre facteurs d’intégration retenus par Patrick Simon
2. En quoi favorisent-ils l’insertion sociale des populations immigrées ?