Rassemblés, actifs, revendicatifs

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Rassemblés, actifs, revendicatifs
REVUE DU SYNDICAT DES PERSONNELS D’INSPECTION DE L’ÉDUCATION NATIONALE - SIÈGE SOCIAL : 3/5, RUE DE METZ, 75010 PARIS - DIRECTEUR DE PUBLICATION : FÉLIX GENTILI - N° CP : 0406 S 05095 - N° ISSN : 1253 9465 - COMPOGRAVURE : CAG - IMPRESSION : SIPE, 85, RUE DE BAGNOLET, 75020 PARIS
SYNDICAT NATIONAL DES PERSONNELS D’I NSPECTION - F ÉDÉRATION S YNDICALE U NITAIRE
BULLETIN TRIMESTRIEL n° 57
EN CCPD, élu par la CAN pour assurer le secrétariat jusqu’au prochain congrès du SNPI en 2007, je m’attacherai
à développer deux axes pour moi essentiels:
• le rassemblement des forces et la participation active des
acteurs qui constituent une condition essentielle pour atteindre
les objectifs de transformation;
•les revendications catégorielles des
inspecteurs qui sont étroitement liées
à la transformation du système éducatif dans une perspective de démocratisation effective.
Or le budget 2007 poursuit l’entreprise de dégradation du service
public d’éducation. Aux milliers de
postes supprimés lors des précédentes rentrées s’ajouteront près de
8 700 postes (sur les 15 000 suppressions d’emplois de fonctionnaires). On invoque la démographie:
moins d’élèves, donc moins d’enseignants, une imparable logique !
Sauf qu’il n’y a pas moins d’élèves
dans le système éducatif : il y a une
baisse dans le second degré (moins 26 000 prévus en
2007) mais une augmentation dans le premier degré (plus
46000 prévus à la même date), et donc un solde positif sur
l’ensemble. L’expérience de ces dernières années nous
montre clairement quelles seront les conséquences immédiates : un peu plus d’élèves dans certaines classes, une
nouvelle régression de la scolarité en maternelle avant trois
ans, moins de possibilités de remplacement, des options
supprimées, un enseignement professionnel encore plus
sacrifié et des élèves sans affectation en fin de Troisième.
Au total, moins de service public pour compenser les
inégalités sociales et territoriales.
Les jeunes, notamment ceux qui vivent le plus de difficultés,
ainsi que les personnels en paieront le prix. Outre les taux
I
JUIN-JUIL.-AOÛT- 2006
d’encadrement contraints, ces mesures pèseront lourd sur
le remplacement des personnels absents et sur la formation
continue dont on sait qu’elle constitue un levier essentiel de
transformation des pratiques individuelles et collectives. Le
recours aux contrats précaires ne saurait apporter les
réponses attendues ni par les écoles
et établissements, ni par la jeunesse
particulièrement maltraitée.
Les fédérations de l’éducation appellent les personnels à se mobiliser
dans une action commune d’ampleur
dès la rentrée. Aux rassemblements
unitaires du 6 septembre doit succéder une grève le 28 septembre.
Situer notre action spécifique dans
un contexte plus large nous invite
aussi à nous impliquer dans la préparation du congrès FSU pour y faire
valoir notre point de vue particulier et
intensifier les nécessaires réflexions
et actions avec les autres catégories
de personnels en commençant par
ceux que nous côtoyons au quotidien dans les écoles, les établissements et les services.
Pour ce qui est, enfin de la situation particulière des inspecteurs, est-il nécessaire de rappeler l’action menée à la
rentrée 2005 par les IEN qui leur a permis d’obtenir quelques
avancées significatives mais qui restent toujours éloignées
de nos revendications. Une étape supplémentaire, déjà
fortement évoquée l’an passé, reste à atteindre : le 820 en
fin de classe normale pour les IEN.
Conscients de la nécessité d’agir unis, nous avons cette fois
encore interpellé le SIEN-UNSA (cf. courrier dans le bulletin)
pour déterminer ensemble les conditions de la poursuite de
notre mouvement. Cet appel reste pour l’instant sans
réponse, gageons que cette situation ne durera pas.
Rassemblés,
actifs,
revendicatifs
Erick Pontais, secrétaire général
S O M M A I R E
ACTUALITÉ RETRAITE
•Congrès de Paris de la FGR-FP
p. 2
CORPS
• Affectations des lauréats du concours
p. 3
2005 IEN premier degré
• Affectations des lauréats du
concours 2006 IEN second degré p. 4
• Affectation des lauréats du
concours 2006 IEN
en information et orientation p. 5
• Stage filé PE2 : Quelle mise
en application à la rentrée ? p. 5
• Revalorisation des indemnités
des personnels d’inspection p. 6
SPÉCIAL ÉLECTIONS
PROFESSIONNELLES
• Quel statut pour les inspecteurs ?
• Conseils de vote
• Voter pour la liste SNPI-fsu
• Candidats du SNPI-fsu
• Points de vue
• Un lexique pour bien
tout comprendre
• Comment travaillent les
commissaires paritaires
CORPS
p. 7
p. 7
p. 8
• Fin du mouvement des IEN
MÉTIER
• Une politique de la précarité ou
une précarité de la politique ?
p. 13
p. 8
RECETTE
p. 9
• Le gaspacho, la soupe aux fanes
de radis, le velouté de potimarron
p. 14
p. 9
ADHÉSION
p. 10
• Bulletin d’adhésion
ou de réadhésion
ACTION SYNDICALE
• Poursuivre l’action commune
p. 12
p. 11
Publicité : MAIF (page 16)
Pour toute correspondance : SNPI-fsu – 3/5, rue de Metz – 75010 Paris – Tél. : 01 44 79 96 40
site web : www.snpi-fsu.org – courriel : [email protected] – Publicité : Clotilde Poitevin-Amadieu, tél. : 05 55 24 14 03
p. 15
A C T U A L I T É
R E T R A I T E
Congrès de Paris de la FGR-FP (1)
es 13, 14 et 15 juin, à la Maison de la
Chimie, j’ai été le délégué du SNPI-fsu.
Le bilan des deux années écoulées depuis le
précédent congrès est marqué essentiellement, par la mise en application des lois
Fillon (retraites) et Douste-Blazy (assurance
maladie), absence totale de dialogue social de
la part du gouvernement. et par la victoire du
mouvement social contre la précarité de
l’emploi.
La résolution générale votée à la quasi-unanimité est la suivante :
La Fédération Générale des Retraités de la
Fonction publique, créée en 1936, juste avant
l’arrivée du front populaire qui a amené les
conquêtes sociales les plus importantes du
XXe siècle se félicite de constater, 70 ans plus
tard que l’unité du mouvement syndical a
permis, avec la participation active des jeunes
générations et des retraités, d’obtenir une
victoire significative et prometteuse contre le
démantèlement du code du travail.
obtenir une augmentation significative des
basses pensions ;
• démontrer à partir d’exemples locaux l’insuffisance des mesures envisagées pour faire
face au vieillissement de la population et
améliorer la situation des personnes en perte
d’autonomie ;
• exiger des pouvoirs publics la consultation
régulière et systématique des organisations
représentatives de retraités, à tous les échelons
de compétence et avant toute décision concernant les retraités et les personnes âgées ;
• œuvrer au maintien et au développement
de services publics de qualité et de proximité, également répartis sur le territoire et
accessibles à tous afin de garantir la cohésion
du pays.
Les objectifs d’action sont donc bien définis,
les actions feront l’objet des discussions avec
les partenaires : D’une part « le pôle retraités
fonction publique » : Poste et France Télécom, officiers mariniers, Gendarmerie, Police.
D’autre part « les unions confédérales de
retraités » : CGT, CFDT, FO, FSU, CGC, CFTC,
UNSA ■
Jean-Claude GABIN
IA-IPR Honoraire
(1) Fédération Générale des Retraités-Fonction
Publique qui compte environ 65 000 adhérents
dont 48 000 sont syndiqués (56 syndicats) et
17 000 ont adhéré directement auprès de la section
départementale site Internet : www.fgrfp.org
© DR
La FGR-FP réunie en Congrès national à Paris
du 13 au 15 juin 2006, se fixe six objectifs
d’action :
• négocier une nouvelle loi réformant les
retraites sur la base d’autres choix incluant,
pour les fonctionnaires, le retour aux principes essentiels du Code des pensions
civiles et militaires ;
• négocier une nouvelle loi refondant l’assurance maladie construite avec l’ensemble
des forces sociales. prenant en compte tous
les aspects sanitaires. sociaux. économiques,
financiers et gestionnaires et permettant l’accès de tous à des soins de qualité ;
• réviser les critères de revalorisation des
pensions publiques ou privées et, en priorité,
© DR
L
2
BULLETIN n° 57
JUIN-JUILLET-AOÛT 2006
C O R P S
Affectations des lauréats du concours 2005
IEN premier degré
Académie
NOM Prénom
Lyon
Nancy-Metz
Aix-Marseille
Créteil
Lyon
Versailles
ABBOU Jean-Pierre
ARDOUIN Franck
BELLET Sylvie
BERENGUER Brigitte
BERGOUGNOUX Anne
BERNARD Michèle
Inspection
académique
Ain
Moselle
Hautes-Alpes
Seine-et-Marne
Rhône
Hauts-de-Seine
Nantes
Toulouse
Meurtheet-Moselle
Yvelines
Lille
Nièvre
Manche
Orléans-Tours
Vienne
Clermont-Fd
Rennes
Versailles
Caen
Créteil
Amiens
Lille
Guadeloupe
Lille
Clermont-Fd
Toulouse
Toulouse
Dijon
Lyon
Créteil
Besançon
Lyon
Nantes
Caen
Grenoble
Nice
Grenoble
Guadeloupe
Nancy-Metz
Limoges
Limoges
Dijon
Orléans-Tours
Amiens
Rouen
Créteil
Rennes
BEZIAN Anne-Marie
BROUSSAL Dominique
BURKIC Jean-Paul
Loire-Atlantique
Aveyron
Nancy-Metz
CAPDEPONT Emmanuel
Versailles
CARPENTIER Nathalie
Pas-de-Calais
CHARLIER Véronique
Dijon
CHENAL François
Caen
CHIN MEUN Pierre
Loiret
CLISSON M.-Françoise
Poitiers
CRESPY Laurent
Allier
DECEMME Sophie
Morbihan
DEL BIANCO Rizzardo
Isabelle
DERET Lydia
Calvados
DESCARPENTRIES Hélène Seine-et-Marne
DETALMINIL Françoise
Oise
DIERENDONCK Florian
Pas-de-Calais
DRYMON Bernard
DUEZ Catherine
Pas-de-Calais
DUMAS Catherine
Haute-Loire
DUPONT Marylène
Aveyron
ERRANT Carole
Tarn
FERRAND Dominique
Yonne
FRAYER Janique
Rhône
GAUCHER Jean-Louis Seine-Saint-Denis
GENIN Agnès
Jura
GRANGE Catherine
Rhône
GUINARD Fabienne
Mayenne
JAMES Jocelyne
Calvados
JOLY Sylvain
Drôme
JUDENNE Pierre
Alpes-Maritimes
JULIEN Christian
Savoie
KEREBEL Philippe
KIFFER Marc
Meurthe-et-Moselle
LACOMBE Maryse
Creuse
LAFLAQUIERE Marc
Corrèze
LALANNE Anne
Saône-et-Loire
LAMBLOT Marianne
Loiret
LAVOISY Luc
Somme
LE BROZEC Françoise
Seine-Maritime
LE GUILCHET Dominique Val-de-Marne
LEGER Sylvie
Ille-et-Vilaine
Circonscription
Nantua
Sarrebourg Ouest
Briançon
Lagny
Vénissieux sud
Nanterre II
10 circonscription
Saint Nazaire Montoir
Decazeville
Briey II
Le Vésinet
Calais AIS
Clamecy - Val de Loire
Cherbourg Hague Ouest
Orléans Nord Ouest + ZEP
Montmorillon
Moulins I
Pontivy
Essonne Montgeron
Hérouville Saint Clair
Dammartin
Méru
Avion
Abymes I
Vendin le Vieil
Yssingeaux
Villefranche-de-Rouergue
Castres
Avallon
Meyzieu
Saint-Denis I
Saint-Claude
Mulatière Oullins St-Genis
Laval 5 + AIS
Vire
Valence 3
Nice VI
Saint-Jean de Maurienne
Capesterre belle eau mixte
Briey I
Guéret II - AIS
Brive Nord
Le Creusot
Orléans Est +ZEP
Doullens
Le Havre ouest
Ivry sur Seine
Vitré
BULLETIN n° 57
Académie
NOM Prénom
Rennes
Nancy-Metz
Reims
Rennes
Nancy-Metz
Caen
Reims
Limoges
Corse
Amiens
Créteil
Guyane
Nantes
Nantes
Reims
Reims
Toulouse
Rennes
Dijon
Martinique
La Réunion
Corse
Toulouse
Dijon
Lyon
Grenoble
Versailles
Lille
Montpellier
Rennes
Besançon
Limoges
Strasbourg
Toulouse
Grenoble
Versailles
Versailles
Besançon
Orléans-Tours
Créteil
Besançon
Nantes
Orléans-Tours
Bordeaux
Créteil
Versailles
Créteil
LETORT Eric
LUSCAN Philippe
MANZONI Jocelyne
MARBOT Michel
MARCHAL Alain
MARGUERIN Guylaine
MARLIER Philippe
MARTINET Pierre
MARTINETTI Françoise
MASURE Reinold
MIGNOT Pascal
MILLIAT Martine
MILLOUX Philippe
NEUVIALE Gilles
OLIVIER Evelyne
PARIZOT Monique
PARMENTELOT Jean-Luc
PERCHERON Pascal
PICAULT Isabelle
PICHEGRAIN Jean-Joseph
PIETRI Laurent
PIFERINI Michel
PIGNON Jean-Michel
POTOK Claudine
REVERTEGAT Joëlle
ROBICHON Marie-Noëlle
RODER Patrice
ROUX Jean-Paul
RUM Denise
SAINT LEZER Christian
SALLES Sylvie
SAUVEZIE Jean-Eric
SCHLUND Fabienne
SERRAT Jean-François
SUJKOWSKI Eric
TARTANSON Marie-Josée
TAURUA Lucienne
THOMAS Cyril
TOUPE Pascale
TROMEUR Hervé
TRUTT Joël
TUDAL Gilles
VERNHES Pierre-Jean
VIGUIER Serge
ZAMUNER Christian
ZELMATI Chantal
ZILBERSCHLAG Alain
Inspection
académique
Morbihan
Vosges
Haute-Marne
Finistère
Vosges
Manche
Haute-Marne
Corrèze
Haute-Corse
Aisne
Val-de-Marne
Maine-et-Loire
Loire-Atlantique
Marne
Ardennes
Haute-Garonne
Ille-et-Vilaine
Yonne
Corse du sud
Tarn et Garonne
Saône-et-Loire
Ain
Drôme
Hauts-de-Seine
Nord
Gard
Ille-et-Vilaine
Haute-Saône
Creuse
Haut-Rhin
Ariège
Haute -Savoie
Essonne
Val d'Oise
Haute-Saône
Loiret
Seine-et-Marne
Doubs
Loire-Atlantique
Loiret
Landes
Val-de-Marne
Hauts-de-Seine
Seine-et-Marne
JUIN-JUILLET-AOÛT 2006
Circonscription
Vannes II
Neufchateau
Chaumont 2
Morlaix II
Bruyères
Cherbourg-est-Val-de-Saire
Langres
Ussel
Cervione
Saint Quentin 2
Villejuif
Oyapock
Cholet 2
Ancenis
Chalons-en-Champagne + AIS
Vouziers
Haute-Garonne 15 Fonsorbes
Saint-Malo Ville
Sens II
Marigot
Saint-Joseph
Ajaccio I
Caussade
Charolles
Bellegarde
Romans
Colombes II
Cambrai-Centre
Le Vigan Sommières
Châteaubourg
Vesoul Nord
Aubusson
Thann
Saint-Lizier
Thonon
Grigny
Vexin
Luxeuil
Orléans Sud + ZEP
Meaux Sud
Montbéliard I
Pontchateau Brière
Gien
Mont-de-Marsan Haute-Lande
Maisons Alfort + AIS
Fontenay aux Roses
Champs-sur-Marne
3
C O R P S
Affectations des lauréats du concours 2006
IEN second degré
Civilité
Nom
patronymique Nom d'usage
Prénom
Affectation
actuelle
M.
BABOEUF
Thierry
M.
BELAROUCI
M.
BREITBACH
M.
BRONDIN
Mme
CAPOBIANCO
FERRARI
Mme
DAMARY
FONVIEILLE
M.
DEGANIS
Mme
FURNON
Mlle
JECKERT
Mme
LABAYSSE
M.
LABRUNE
Mme
LENGRONNE
M.
MARTIN
Mme
MERCIER
Mme
POSTE ATTRIBUÉ AU 01/09/2006
ACADÉMIE
SPÉCIALITÉ
OPTION
Créteil
Rouen
Lhassen
Grenoble
Besancon
Laurent
Rouen
Amiens
Jean-Hugues
Clermont-Ferrand
Lyon
Christine
Nancy-Metz
Sciences biologiques et
sciences sociales appliquées
Sciences
et techniques industrielles
Mathématiques sciences physiques
Mathématiques sciences physiques
Mathématiques sciences physiques
Anne
Nancy-Metz
à compter du mois
de janvier 2007
Aix-Marseille
Enseignement
technique
Enseignement
technique
Enseignement
général
Enseignement
général
Enseignement
général
Versailles
Michel
Grenoble
Clermont-Ferrand
Enseignement technique
Économie - gestion
Économie -gestion
Dominique
Lyon
Grenoble
Martine
Strasbourg
Toulouse
Annie
Versailles
Lille
Gérard
Lille
Reims
Régine
Nantes
Versailles
Patrick
Poitiers
Paris
MICHEL
Béatrice
Versailles
Orléans-Tours
MONNIN
DELOMEL
Michèle
Créteil
Orléans-Tours
Mme
MOREL
AUTHIER
Claudine
Toulouse
Orléans-Tours
M.
NAVIGLIO
Jacques
Grenoble
Nancy-Metz
M.
PAGE
Jean-Marc
Amiens
Versailles
Mme
PICHOT
Marie-Danielle
Nantes
Nantes
M.
STIEGLER
Patrice
Versailles
Rouen
Mme
THIBAUDEAU
Françoise
Versailles
Lille
Mme
TOMBEUR
Brigitte
Reims
Nancy-Metz
M.
VAN POUCKE
François
Versailles
Rouen
4
VASSAL
COUDERC
COSTE
MINIER
HUGON
BULLETIN n° 57
Enseignement
technique
Enseignement
technique
Enseignement
technique
Enseignement
général
Enseignement
général
Enseignement
général
Enseignement
technique
Enseignement
technique
Enseignement
technique
Enseignement
technique
Enseignement
technique
Enseignement
technique
Enseignement
général
Enseignement
technique
Enseignement
technique
Enseignement
technique
Enseignement
technique
JUIN-JUILLET-AOÛT 2006
Économie - gestion
Sciences biologiques et
sciences sociales appliquées
Lettres - Histoire-géographie
dominante Histoire-géographie
Lettres - Histoire-géographie
dominante Histoire-géographie
Mathématiques sciences physiques
Sciences et
techniques industrielles
Sciences biologiques et
sciences sociales appliquées
sur poste de formation continue
Sciences biologiques et
sciences sociales appliquées
Économie - gestion
Économie - gestion
Économie - gestion
Lettres - Histoire-géographie
dominante Lettres
Sciences et
techniques industrielles
Sciences et
techniques industrielles
Économie - gestion
Sciences et
techniques industrielles
C O R P S
Affectation des lauréats du concours 2006
IEN en information et orientation
Civilité
LAURÉATS CONCOURS
Nom patronymique
Nom d’usage
Mme
HENOCQ
POCHINOT
Mme
IDIER
BARRE-IDIER
M.
CASSAR
Prénom
Académie d’affectation
POSTE ATTRIBUÉ
IA
Résidence
Chantal
Toulouse
Ariège
Foix
Bernadette
Bordeaux
Lot-et-Garonne
Agen
Olivier
Grenoble
Ardèche
Privas
Mlle
OULTACHE
Raniha
Orléans-Tours
Loiret
Orléans
M.
REGINENSI
Jean-Paul
Amiens
Oise
Beauvais
Valérie
Versailles
Hauts-de-Seine
Nanterre
Patrick
Reims
Marne
Châlons-en-Champagne
Mme
DESCHLER
M.
SCHOONHEERE
DESCHLER-BOULADOUX
Stage filé PE2
Quelle mise en application à la rentrée ?
La mise en place de cette formation rend encore plus pertinent
notre réflexion dès la parution de la circulaire.
Toussaint, pour notamment avoir le temps de :
• repenser les modalités et le contenu de ce
stage filé dans un nouveau plan de formation.
• concevoir un cahier des charges de la formation (modules, suivi, mémoire, etc.) et le
décliner par discipline sur l’ensemble
PE2-T1.
• réfléchir à un suivi (que prévoit la circulaire) par une ou des équipes de recherche.
• clarifier avec les équipes de circonscriptions le rôle de chacun.
• repenser avec les IA un nouveau plan de formation continue.
Nous souhaitons vous alerter sur au moins
deux de ces aspects qui vous concernent
directement : la clarification du rôle de l’IUFM
et celui des circonscriptions, et l’établissement du cahier des charges de la formation.
Si la circulaire est très claire quant à la responsabilité de l’IUFM sur la formation, elle
BULLETIN n° 57
implique aussi les circonscriptions : « les
équipes de circonscription accompagnent le
stage en responsabilité dans le cadre des
missions qu’ils assurent ». Pour les stages
groupés « au-delà de l’accompagnement habituel des professeurs stagiaires, les équipes de
circonscriptions sont attentives aux écoles
qui accueillent les enseignants, compte tenu
de la diversité des situations pédagogiques ».
Enfin, elle nous invite à nous rencontrer « il
convient de veiller à ce que les conditions
d’accompagnement des stagiaires soient précisées, notamment en matière d’articulation entre les formateurs d’IUFM qui ont la
responsabilité de l’encadrement pédagogique des PE2 et les équipes de circonscriptions qui assurent l’encadrement des équipes
d’accueil ».
Par ailleurs, il nous paraît incontournable de
bien distinguer formation et remplacement. © DR
l est évident pour tous que ce dispositif mis
en œuvre de manière précipitée, qui est à
rapprocher du protocole « directeurs d’école »
signé entre le Ministère et l’UNSA :
• est lourd de conséquences sur la formation
continue en l’absence de compensation de
moyens de remplacement ad hoc ;
• constitue un surcroît de tâches pour les
équipes de circonscription ;
• aura des conséquences très différentes selon
les départements en fonction de l’état du ratio
nombre d’écoles à quatre classes/nombre de
PE2 en l’absence de rééquilibrage.
Concernant sa mise en œuvre à la prochaine
rentrée, les collègues formateurs en IUFM
s’adressent à nous par la voix de leurs syndicats FSU (SNESUP et SNEP) :
« Par une circulaire parue le 11 mai, le ministère modifie l’organisation des stages proposés aux professeurs des écoles dans le cadre de
leur préprofessionnalisation pour l’année
2006-2007. Cette mesure implique en partie
les équipes de circonscriptions.
Les PE2 effectueront un stage filé sur l’ensemble de l’année à raison d’une journée par
semaine dans un des cycles de l’école primaire. Ils seront affectés principalement sur les
décharges de direction d’écoles à quatre
classes.
Nous avons contesté le stage filé tel qu’il est
proposé parce qu’il nous fait craindre le passage d’une logique de formation à une
logique de remplacement. Nous dénonçons
aussi l’urgence dans laquelle le ministère
nous fait travailler et nous demandons le
report de l’application de la circulaire à la
I
JUIN-JUILLET-AOÛT 2006
5
C O R P S
lité d’adapter cette nouvelle mesure aux réalités locales, aux projets de formation spécifiques. ». Elle dit explicitement que « les par-
tenaires de la formation disposent pour l’année 2006-2007 de marges de manœuvre ».
Qu’il y aura un « suivi tout au long de l’année
afin d’identifier des améliorations possibles et mutualiser les expériences ».
« Les pratiques efficaces feront l’objet
d’un relevé et seront réinvestis dans le
cadre de la mise en œuvre du futur
cahier des charges et la formation. »
Soucieux de la qualité de la formation,
nous vous interpellons aujourd’hui pour
demander ensemble un report du début
du stage et demander la mise en place de
commissions IUFM-IA associant les circonscriptions pour définir le cahier des
charges. »
Le SNPI invite les inspecteurs du premier degré à s’associer aux interventions
locales en direction des directeurs
d’IUFM et Inspecteurs d’académie visant
qu’a minima ce dispositif se mette en
place de manière à permettre des rencontres entre formateurs IUFM et équipes
de circonscription. ■
© DR
Le cahier des charges doit être une garantie
pour que le PE2 entre progressivement dans
le métier et assure des enseignements en relation avec la formation de l’IUFM. Dans ce
nouveau dispositif, la posture « d’accueillant » du directeur (ou d’un autre
titulaire) va être déterminante. Il n’est
pas un formateur et sa fonction doit être
définie en accord avec les équipes de circonscriptions.
Pour le moment, dans les différents départements, les IA n’organisent pas la concertation, mais gère le plus rapidement possible une situation nouvelle. Dans les
IUFM, les CA vont voter des dispositifs
insuffisamment travaillés. Chacun devra à
la rentrée travailler dans l’urgence et ce
n’est bon pour personne, ni pour les PE2,
ni pour les formateurs IUFM, ni pour les
équipes des circonscriptions.
La circulaire prévoit des aménagements
locaux. « Elle suppose également de la
part des rectorats une certaine souplesse
quant à sa mise en œuvre de la formation et pour cela, de réserver la possibi-
La commission nationale
Revalorisation des indemnités
des personnels d’inspection
La revalorisation au 1/07/2006 de la valeur du point de la fonction publique entraîne celle des indemnités qui lui sont indexées.
(BOEN du 31 août 2006).
Les montants ci-dessous, exprimés en euros, sont annuels.
Indemnité de charges administratives aux vice-recteurs et aux personnels d’inspection
(Décret n° 90-427 du 22 mai 1990) :
€/an
• Inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux
de l’Éducation nationale :
• 1re catégorie
• 2e catégorie
• 3e catégorie
• Inspecteurs d’académie adjoints
• Inspecteurs de l’académie de Paris
• Inspecteurs pédagogiques régionaux chargés des fonctions de
délégué académique aux enseignements techniques, professionnels
et de l’apprentissage
• Inspecteurs pédagogiques régionaux chargés des fonctions de
délégué académique à la formation continue
• Inspecteurs pédagogiques régionaux chargés des fonctions
de chef des services académiques d’information et d’orientation
• Inspecteurs d’académie, inspecteurs pédagogiques régionaux
• Inspecteurs de l’éducation nationale exerçant des fonctions dans
les enseignements techniques, de l’information et de l’orientation
• Indemnité de charges administratives aux inspecteurs de l’Éducation
nationale chargés d’une circonscription du premier degré
Indemnité de circonscription aux inspecteurs de l’Éducation nationale
chargés d’une circonscription du premier degré
(décret n° 05-1753 du 30 décembre 2005)
Indemnité de coordonnateur à certains personnels d’inspection
(décret n° 91-228 du 27 février 1991)
6
BULLETIN n° 57
12 598,80
10 149,84
9 129,20
8 036,04
8 036,04
8 036,04
8 036,04
8 036,04
7 013,88
7 013,88
2 957,04
1 382,52
750,84
JUIN-JUILLET-AOÛT 2006
© DR
SPÉCIAL ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES
Extrait des motions adoptées au congrès de Caen en 2005
Quel statut pour les corps d’inspection ?
e SNPI-fsu réaffirme la nécessité pour le
système éducatif, d’un grand corps d’inspection pédagogique appartenant à la fonction
publique d’État et relevant d’une gestion nationale.
L
Le SNPI-fsu demande :
• l’abrogation du statut de 1990 et son remplacement par un statut portant création d’un
grand corps d’inspection pédagogique comportant deux grades d’accueil, l’un pour les
PE, PLC, PLP, COP, DCIO et CPE, doté de la
hors échelle B, l’autre pour les agrégés et
maîtres de conférences, doté de la hors
échelle C ;
• la mise en place d’un rythme unique d’avancement, identique dans les deux grades ;
• le recrutement dans ces grades d’accueil par
concours anonyme organisé par spécialités ;
• la limitation du recrutement par liste d’aptitude à hauteur de 5 % ;
• l’exercice des missions par spécialités ;
• un grade pour l’inspection générale doté
de la hors échelle D ;
• la mise en place de modalités réglementaires de passage d’un grade à un autre pour
l’exercice de fonctions différentes ;
• la mise en place d’une gestion nationale
impliquant une commission administrative
paritaire nationale (et entraînant la suppression
des CAPA) ;
• l’établissement d’un tableau d’assimilation
pour les inspecteurs retraités dans le respect
du Code des pensions ;
• l’adaptation du nombre d’inspecteurs recrutés aux besoins réels du renouvellement ;
• la limitation du recours à des faisant-fonction
aux remplacements temporaires.
Le SNPI-fsu exige dans l’immédiat et de
manière transitoire :
• la revalorisation de la classe normale des
IEN par l’accès à l’échelle-lettre A ;
• l’instauration d’un barème pour l’élaboration
des tableaux d’avancement aux hors-classes
permettant l’égalité de traitement des fonctionnaires et l’arrêt de l’arbitraire ;
• l’élargissement du pyramidage de la horsclasse des IA-IPR ;
• l’engagement d’une réflexion sur la rationalisation du régime indemnitaire des IEN
ainsi que sur le remboursement des frais réellement engagés (avec la création d’une indemnité-ville) ;
• une amélioration du reclassement des IEN
dans le sens d’une accélération du début de
carrière
• la prise en compte des années de stage en
responsabilité pour satisfaire aux conditions de
mobilité.
Le congrès mandate la Commission Administrative Nationale pour engager toutes les
actions nécessaires afin d’obtenir satisfaction
des présentes demandes (mai 2005). ■
© Istockphoto/Konstantinos Kokkini
Conseils de vote
Votez sans tarder, à l’aide du matériel de
vote transmis par le rectorat.
Respectez les consignes de vote. C’est un
scrutin de liste ; ne rayez, ni n’ajoutez aucun
nom ou inscription, votre vote serait nul.
Les votes se font exclusivement selon la procédure du vote par correspondance pou rla
CAPA et la CAPN. le seul mode d’acheminement est donc la voie postale. Il convient de
timbrer.
Votre courrier doit être parvenu le
12 décembre 2006 avant 17 heures, au rectorat de votre académie.
BULLETIN n° 57
JUIN-JUILLET-AOÛT 2006
7
© DR
SPÉCIAL ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES
Votre vote SNPI-fsu : un double enjeu
L’attachement
L
a forte participation des IEN aux élections
professionnelles est un atout pour le mouvement syndical face à une administration
qui contourne de plus en plus le paritarisme.
à une représentation pluraliste, à l’image de nos différents métiers et sensibilités qui garantisse une
défense juste de tout(e)s et de chacun(e).
Au-delà des revendications corporatives partagées, le vote SNPI-fsu signifiera à la fois :
de donner plus de
poids à une orientation syndicale d’action et
de rassemblement au sein d’une grande fédération de l’enseignement, de l’éducation qui
affirme haut et fort la défense et la promotion
d’une école publique plus démocratique.
La prise en compte
réelle et ambitieuse des catégories confrontées
à de nombreuses difficultés sociales, plus que
jamais nécessaire.
La volonté
L’amélioration de la condition d’emploi, de travail et de formation pour
l’ensemble des personnels.
Erick Pontais
Secrétaire général
Candidats du SNPI-fsu
Hors-classe
Classe normale
Patrick BET, IEN-ET, académie de Toulouse.
Erick PONTAIS, IEN-CCPD, académie de Caen.
Jean-Marc VASSEUR, IEN-CCPD, académie
de Lille.
Caroline LOMBARDI-PASQUIER, IEN-IO,
académie de Rouen.
Marco ATTAL, IEN-IO, académie de Lyon.
Jean-Claude SACHET, IEN-EG, académie de
Lille.
Chantal TAMBOUR, IEN-ET, académie de
Caen.
Sylvie AMADOR, IEN-CCPD, académie de
Versailles.
Dominique MOMIRON, IEN-CCPD, académie de Clermont-Ferrand.
8
BULLETIN n° 57
© DR
Michèle DOERFLINGER, IEN-EG, académie
de Toulouse.
JUIN-JUILLET-AOÛT 2006
SPÉCIAL ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES
nspecteurs pédagogiques
du second degré, les IEN
de l’enseignement technique ou de l’enseignement
général interviennent sur le
champ de l’enseignement
technique et professionnel.
Depuis la décentralisation
de 2003, le contexte de nos
missions évolue fortement ;
elles sont aussi concernées
par des mesures internes
de réorganisation et d’attribution de moyens.
L’enseignement professionnel est plus que jamais
confronté aux transformations sociales, économiques, technologiques...
Parce que le SNPI-fsu
défend :
I
• le principe d’un service
public d’éducation et de formation en mesure de
répondre aux grandes évolutions dans une perspective de progrès humain ;
• le recrutement des IEN ET
ou EG en tant que fonctionnaires d’Etat, recrutés
par spécialités ou disciplines dans les corps
auprès desquels ils ont
vocation à intervenir ;
• la nécessité de supprimer
la condition de mobilité
pour accéder à la hors
classe, d’autant qu’elle est
particulièrement inique pour
les IEN ET et EG contraints
de changer d’académie ;
• l’attachement à une
expertise fondée sur la maîtrise des contenus de formation en refusant un encadrement interchangeable,
• l’urgence de redéfinir les
effectifs d’inspecteurs de
l’enseignement technique à
la hauteur de l’ensemble
des missions qui leur sont
confiées ;
• la nécessité de prévoir les
collaborateurs dont nous
avons besoin ;
• la nécessité de disposer
de moyens de travail et de
déplacement adaptés ;
j’appelle à voter pour les
listes présentées par le
SNPI-fsu.
Patrick Bet, IEN-ET
Voter pour le SNPI-fsu
algré la publication
ministérielle récente
des missions des corps
d’inspection, les IEN-IO
continuent de cumuler, outre
leur expertise en matière
d’information et d’orientation, des missions très
variables, tant académiques
que départementales.
Cela nous conduit à jongler
entre la scolarisation des
migrants, l’intégration des
handicapés, la découverte
M
professionnelle, la gestion
des moyens des collèges,
les parcours individualisés,
la politique de la ville, etc.
Cette polyvalence est
appréciée sans être clairement reconnue par l’institution, qui impose également aux IEN-IO la clause
de mobilité pour l’accès à la
hors-classe.
De plus, l’orientation est un
des points sensibles du
système éducatif et de la
relation formation-emploi.
Cela conduit nos dirigeants
à proclamer la nécessité
d’un « grand service public
de l’orientation ». Sans préjuger d’un tel grand service,
il importe que notre polyvalence ne nous mobilise pas
au détriment de l’animation
de l’actuel réseau de l’orientation et de l’encadrement
de ses personnels.
Marco ATTAL
IEN-IO Lyon
Pourquoi voter pour la liste SNPI-fsu
lorsque l’on est IEN-CCPD ?
• Lutter contre la politique
éducative actuelle marquée
d’incohérences, de renoncements, d’autoritarisme
renforçant les inégalités.
• Exiger une revalorisation
indiciaire significative à la
hauteur de nos missions et
de notre engagement quotidien pour l’École.
• Obtenir des moyens permettant de répondre aux
nouveaux défis auxquels
est confrontée l’école
aujourd’hui : des équipes
de circonscription renforcées, des personnels spé-
cialisés et formés pour aider
à l’accueil des élèves handicapés, des stages de formation continue professionnalisants pour les
enseignants, des moyens
de remplacements suffisants, etc.
• Agir pour l’amélioration
des conditions matérielles
de travail (équipement des
circonscriptions, indemnisation des déplacements
au regard des frais réels
engagés).
• Réclamer une véritable
formation continue, quali-
BULLETIN n° 57
fiante et certifiante, permettant aux IEN de mieux
contribuer à la réussite de
tous les élèves.
• S’assurer le soutien du
syndicat en cas de difficulté
professionnelle, notamment
dans les relations avec la
hiérarchie.
• Revendiquer une évaluation professionnelle juste
qui repose sur des critères
et des procédures transparents.
Sylvie Amador
et Henri Kokot
IEN-CCPD
© DR
Points de vue
Un lexique
pour bien
tout
comprendre
e 12 décembre, vous élisez pour une durée
de trois ans, vos représentants aux CAP du
corps des inspecteurs de l’Éducation nationale. Les CAP sont obligatoirement consultés
sur tout ce qui touche à la carrière de chaque
collègue. Héritées du statut de la Fonction
publique de 1946, elles entrent dans un cadre
prévu par la loi : le paritarisme, qui donne aux
organisations syndicales un droit d’information
et de contrôle sur l’ensemble des opérations
de gestion touchant aux carrières et au service
public d’éducation.
• CAPN (Commission administrative paritaire
nationale) : hors-classe, avancement de grade,
intégration dans le corps des IEN, notation des
personnels, mesures disciplinaires.
• CAPA (Commission administrative paritaire
académique) : notation, tableau avancement
à la hors-classe, intégration dans le corps des
IEN.
• La représentativité dans les CAP est reprise
pour la constitution des FPM (Formations
paritaires mixtes) académiques ou nationales.
Ces dernières instances étant réunies pour
toutes les questions relevant de la gestion
conjointe de plusieurs catégories (congés de
formation, réadaptation...).
• Commission médicale académique et départementale (accidents du travail, invalidité,
réforme).
L
JUIN-JUILLET-AOÛT 2006
9
SPÉCIAL ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES
Comment travaillent
Un lexique
pour bien tout les commissaires paritaires
deux exemples :
comprendre
(suite)
Déclaration préalable des représentants du SNPI-fsu
la CAPN relative au mouvement des IEN du 21 avril 2005
Des résultats de ces scrutins
sont déduits :
•
Les heures de décharges de service pour
chaque organisation syndicale (contingents
nationaux).
•
Les sièges revenant à chaque fédération –
pour nous la FSU – dans les différents conseils
et comités paritaires :
– CHS (Comité d’hygiène et de sécurité) ;
– CAOS et CDOS (œuvres sociales) ;
– CTPA (Comité technique paritaire académique) pour la carte scolaire, les créations
ou suppressions de postes... ;
– CTPM (Comité technique paritaire ministériel) statut, indemnités... ;
– CIEN, CAEN, CDEN (Conseil consultatifs
interacadémiques, académiques, départementaux de l’Éducation nationale) politiques
régionales et départementales, formations,
constructions et équipements des collèges et
lycées... ■
Monsieur le Directeur,
Le projet de mouvement que vous nous
soumettez apporte la confirmation de la
CAPN de décembre 2004 relative à l’accès à
la hors-classe des IEN : vous rigidifiez les
règles à l’excès !
Nous l’avons constaté pour le mouvement
des IA-IPR : le taux de satisfaction n’a jamais
été aussi bas (32 mutations, 27 % de taux de
satisfaction !).
Il faut des règles, mais elles ne sont bonnes
que si elles sont assorties de quelques exceptions.
Depuis 4 ans, tant pour l’accès à le hors
classe que pour les mutations, des règles
simples, faciles à expliquer aux IEN, reconnues par tous comme équitables avaient
été établies.
Je les rappelle :
La règle des 3 ans sur le poste est la règle
de départ, incontestée, (même si on peut
s’interroger sur 3 ou 2 ans).
À cette règle de départ étaient apportées
quelques corrections.
• Moins de trois ans sur le poste mais avec
trois conditions indispensables :
– poste non demandé par un trois ans et
plus ;
– rapprochement de conjoint ou problème
de santé ;
– avis favorable du recteur.
• Les stagiaires : une souplesse avait été
introduite permettant à ceux qui n’avaient
pas eu satisfaction lors de leur première
affectation de muter si un poste conforme à
leurs vœux se libérait. mais avec encore
trois conditions :
– poste non demandé par un trois ans et
plus ;
– rapprochement de conjoint ou problème
de santé ;
– avis favorable du recteur ou de l’IA.
Les commissaires paritaires
Catherine Lecointe, Gino Schlanser
Déclaration préalable du SNPI-fsu à la CAPN du 19 mai 2006
compétente pour la hors-classe des IEN
© DR
La réflexion sur le passage à la hors classe
interfère en 2006 avec l’introduction du
10e échelon de la classe normale.
Nous n’allons pas nous en plaindre et
nous félicitons que de très nombreux IEN
atteignent enfin l’échelon auquel ils seraient
déjà dans leur corps d’origine.
D’un strict point de vue financier, accéder
à la hors classe ou accéder au 10ème échelon représente le même gain indiciaire.
C’est la raison pour laquelle, pour le SNPIfsu il apparaît clairement que le seul critère
qui doit prévaloir pour la promotion à la
hors classe est celui de l’âge et du temps qui
sépare de la retraite, sachant qu’il faut sept ans
pour atteindre l’indice terminal de celle-ci.
Aussi, que l’IEN remplisse ou non les
conditions pour passer au 10e échelon, le
SNPI-fsu souhaite que soient promus à la
hors classe les cent vingt premiers IEN proposés qui correspondent à un tri par ordre
décroissant d’âge.
10
BULLETIN n° 57
D’après nos calculs, on peut promouvoir
tous les 55 ans et plus (proposés).
Voilà une opération qui, enfin, permettrait un véritable dégraissage du bourrelet
et permettrait d’assainir une situation qui
n’a que trop duré.
En octobre, le Ministre et son cabinet nous
ont assuré qu’ils seraient attentifs à ce que
la carrière des IEN se déroule de façon fluide.
Force est de constater que vous n’avez pas
saisi cette occasion.
Il restera enfin aux commissaires paritaires du SNPI-fsu à évoquer deux situations qui représentent à nos yeux des cas
d’école ; dans les deux cas, les autorités académiques n’ont pas respecté vos recommandations et ont commis des erreurs de
procédure sur lesquelles nous pourrions être
amenés à conseiller aux collègues de saisir
le Tribunal Administratif.
Les commissaires paritaires
Catherine LECOINTE, Gino SCHLANSER
JUIN-JUILLET-AOÛT 2006
A C T I O N
S Y N D I C A L E
Poursuivre l’action commune
BULLETIN n° 57
JUIN-JUILLET-AOÛT 2006
11
C O R P S
Fin du mouvement des IEN
Premier degré
Académie
Aix-Marseille
Aix-Marseille
Aix-Marseille
Aix-Marseille
Amiens
Amiens
Clermont-Fd
Créteil
Créteil
Créteil
Créteil
Grenoble
Guadeloupe
Lille
Lille
Lille
Inspection
Circonscription
académique
ROSTY Claire
Bouches-du-Rhône
Aix AIS 01 Nord
ROSSANO Pierre
Bouches-du-Rhône
La Ciotat
LE GOFF Jocelyne
Bouches-du-Rhône
Marseille 8
VANDENDRIESSCHE D. Bouches-du-Rhône Saint-Rémy-de-Provence
HAMOUCHI Françoise
Oise
Senlis
DUJARDIN Anita
Somme
Péronne
PICHON Patricia
Haute-Loire
Monistrol-sur-Loire
ROQUES Evelyne
Seine-Saint-Denis
Bobigny ZEP +
politique de la ville
GARCIA Anne-Marie
Seine-Saint-Denis
Noisy-le-sec
Le Pré-Saint-Gervais
VERBOIS Elisabeth
Seine-Saint-Denis
Sevran
POUJADE Brigitte
Seine-Saint-Denis
Tremblay-en-France
MANIN MARZO Annick
Isère
La Tour du Pin
POTTIEZ Lionel
Baie Mahault
VALMORI Lilia
Nord
Douai Cantin
GOEPFERT Yves
Nord
Roubaix Ouest
LAMMERTYN Patricia
Nord
Valenciennes Anzin
NOM Prénom
Académie
NOM Prénom
Lyon
Lyon
Montpellier
Montpellier
Nancy-Metz
Nantes
Nice
Rennes
Rennes
BOURGUIGNON M.-L.
GIBERT Joël
BOSSIS Jacques
BLANCHOT Michèle
BIRBANDT Patrice
BIERO Alain
LEBLOND Daniel
REMEUR André
HANRY Laurence
Inspection
académique
Ain
Ain
Aude
Hérault
Moselle
Loire-Atlantique
Var
Finistère
Ille-et-Vilaine
Rennes
Rennes
Rouen
Toulouse
Toulouse
Toulouse
Versailles
Versailles
BRIERE Sylvie
BELLE Pierre
LHUISSIER Jean
LOMBARDO Frédéric
MAHMOUN Françoise
LUCZAK Bernard
FOURNIER-GASSIE Sophie
GARNIER Patrice
Morbihan
Morbihan
Seine-Maritime
Haute-Garonne
Haute-Garonne
Lot
Hauts-de-Seine
Val-d’Oise
Circonscription
Ambérieu
Bourg-en-Bresse I Adjoint IA
Carcassonne II
Sète
Montigny-les-Metz
St-Nazaire Ouest
Toulon I
Morlaix I
AIS départemental
1er degré Rennes AIS
Questembert II
Vannes I
IEN adjoint
Haute-Garonne 13 Saint-Gaudens
Haute-Garonne 8 Lanta Balma
Cahors 2
Levallois-Perret
Cergy Sud adjoint IA
Second degré
Civilité
NOM Prénom
Mme GIACOMETTI née RUIZ Anne-Marie
Mme
REYMOND Nicolle
Mme
PERSENT-LEROY Odile
M.
VANNIER Eric
Mme
RAUX Catherine
Affectation actuelle
Poitiers
Versailles
DIJON
Lille
Clermont-Ferrand
POSTE ATTRIBUÉ AU 01/09/2006
Académie
Option
Toulouse
Économie gestion
Nice
Économie gestion administratif et financier
LILLE
Sciences et techniques industrielles
Dijon
Sciences et techniques industrielles
Créteil
Formation continue
Information et orientation
Mouvement IEN
Civilité
NOM Prénom
Mme
BERTRAND Françoise
Mme
LEVÊQUE Dominique
M.
MURE Jean-Luc
ALCIDE CARTON
Inspecteur de l’Éducation nationale
honoraire
Ancien secrétaire national
du SNPIEN- FSU
À ANDRÉ SÉGARD
À sa famille, son épouse, ses enfants
et petits-enfants, ses proches,
André, mon collègue, mon ami,
mon copain, mon frère,
« Il faudra bien que nous le
prenions ensemble cet amical
déjeuner que nous avons tant de
fois reporté ! », me disais-tu au
téléphone, il y a quelques mois,
quand je m’inquiétais à ton sujet.
C’est tout juste si ce n’est pas toi qui
me donnais espoir...
12
Académie d’affectation
DRONISEP de l’Ile-de-France
Lille
Toulouse
Tu t’en vas André, nous laissant
des bleus à l’âme, la douleur au
cœur et un grand vide de
confraternité et d’amitié. Je ne t’en
ferai pas reproche, car dans ce
combat par trop injuste et inégal
aux yeux de ceux qui t’aiment, tu
n’auras rien cédé. Mais, bon dieu,
que ça fait mal !
Tu sais, c’est l’ensemble du corps
des inspecteurs de l’éducation
nationale qui porte ton deuil. Les
anciens s’attardent sur nos joutes
complices autour de la table ronde
des barons du Conseil des
Inspecteurs, et évoquent aussi nos
échanges conviviaux devant un
« galopin » au « Longchamp » à
Sainte-Catherine-les Arras. C’est là
que nous préservions l’unité
syndicale et refaisions le monde.
BULLETIN n° 57
POSTE ATTRIBUÉ
IA
Résidence
Pas-de-Calais
Aveyron
Le temps a passé trop vite, André,
depuis ce matin de septembre 93
où, sur les cendres de la FEN, nous
avons pris l’initiative à quelquesuns de fonder la section
académique du SNPIEN-FSU. Il a
passé trop vite et trop tôt à nous
priver de toi. Mais c’est ainsi.
Chacun d’entre nous, et moi le
premier, étions admiratifs devant
ta puissance de travail, la sincérité
de ta conviction et la passion
amicale que tu mettais dans
chacun de tes propos militants et
rassembleurs. J’admirais ta soif de
justice, ta confiance dans l’école de
la République dont tu étais un
défenseur acharné. Tu rêvais et tu
rêves encore, comme moi, d’un
monde meilleur, « couleur
d’orange, où les gens s’aimeront »,
Arras
Rodez
car plus que tout tu aimais les gens,
les petites gens, les sans voix et les
sans grades, les exclus.
Tu savais mieux que d’autres,
André, que la justice sociale ne
s’établirait pas d’elle-même par une
quelconque opération du saintesprit ni même par celle d’un
sauveur – ne fût-il pas suprême –,
mais bien par la prise en compte
par chacun du destin de tous, qu’il
fallait y mettre du sien, et refuser ce
que tu appelais la « culture de la
soumission », libérer la capacité
d’initiative et l’invention dont
dispose chaque être humain.
André, mon collègue, mon ami,
mon copain, mon frère, ma plume
bégaie. Tu es là, à lire par-dessus
mon épaule, contestant déjà les
éloges qui te reviennent. Il faudra
JUIN-JUILLET-AOÛT 2006
M É T I E R
Emplois EVS, stage filé des PE2, direction d’école, etc.
Une politique de la précarité
ou une précarité de la politique ?
e SNPI-fsu s’est félicité de constater que
le ministère avait enfin pris la mesure
des attentes des directeurs des écoles primaires en proposant aux organisations syndicales représentatives concernées un dispositif de dialogue annoncé comme
constructif. Les inspecteurs du premier
degré connaissent la réalité des difficultés
auxquelles les directeurs des écoles doivent
faire face. Ils apprécient que soient enfin
prises en compte les contingences liées à ces
difficultés dans le cadre du dialogue social
qui doit rester l’un des piliers de la fonction publique.
Toutefois, le SNPI-fsu émet de sérieuses
réserves sur les modalités de réponse rete-
L
« Emplois précaires
pour besoins pérennes. »
nues par le ministère. En particulier, la mise en
place d’emplois « vie scolaire » sur la base
d’un statut précaire semble répondre davantage à une préoccupation opportuniste à
caractère politicien qu’à la pérennité des
charges administratives qui échoient à la fonction de direction d’école. Pour preuve, les
recteurs, les IA-DSDEN et les préfets ont été
destinataires d’un courrier commun des
bien que tu les emportes avec toi ;
pour une fois, ne discutes pas !
Tu avais pour le métier
d’inspecteur une juste et noble
ambition ! : celle de servir avec
détermination et sans faille, dans le
respect des personnes – élèves,
enseignants, parents et élus – les
idéaux toujours modernes de
l’école, notre école, celle qui instruit
les enfants du peuple pour en faire
des hommes éclairés ! ; cette école
de la justice sociale, de l’égalité, en
un mot, notre école laïque.
Tu savais avec humour et
gouaille ramener à l’essentiel, ceux
qui s’égaraient dans les sentiers
tortueux du pédagogisme et du
modernisme ringard, donner la
direction et t’en remettre ensuite à
l’intelligence professionnelle et
ministres de l’emploi et de l’éducation nationales daté du 3 avril 2006 qui annonce la décision de recrutements de 50 000 contrats aidés
dans les écoles primaires alors que les rencontres avec les organisations syndicales n’ont
débuté que le 10 avril 2006. Concrètement,
c’est une bombe à retardement qui va être installée officiellement dans les écoles :que se
passera-t-il au bout des dix mois de contrat prévus pour les assistants administratifs aux directeurs d’école, que ce soit pour eux, ou pour
les directeurs ? Les besoins auxquels ces
emplois répondent sont avérés ; ils méritaient
donc la création d’emplois pérennes au statut
sécurisé et validé par une reconnaissance
solide, comme c’est le cas dans le second
degré.
D’autre part, le financement des nouvelles
décharges par la création d’un stage filé des
étudiants de deuxième année des IUFM
induit certaines perspectives inquiétantes :
nouvelle atteinte à la formation continue
des enseignants du premier degré déjà fort
mise à mal par les restrictions budgétaires
drastiques que l’on connaît, inégalité de traitement susceptible d’effets délétères sur la
formation des jeunes professeurs des écoles
selon l’école où ils seront affectés toute l’année, interruption des décharges pendant les
stages longs des PE2...
Comme pour quasiment toutes les dispositions engagées depuis ces trois dernières
années, le SNPI-fsu constate que celles-ci
humaine de tes contradicteurs.
Homme de parole, dans tous les
sens du terme, c’est à tes côtés que
j’ai appris mon métier et je
n’oublierai pas tes encouragements
lorsque j’ai pris le parti de
rejoindre, pour un temps, l’IUFM. Et
défilent aujourd’hui de nombreuses
images de notre collaboration
syndicale et professionnelle qui
sont autant de belles images que je
veux garder de toi.
Tes remarques, tes critiques et
ton exemple au quotidien ont
influencé durablement la politique
éducative de ce département, au
temps où notre parole d’inspecteurs
était entendue. Tu forçais
l’admiration des collègues et le
respect des Inspecteurs d’académie
que nous avons servis avec loyauté
BULLETIN n° 57
© DR
Un ver dans le fruit en guise de bombe à retardement
sont fortement motivées par un volontarisme politique inspiré d’idéologie cachée
sous les habits du pragmatisme, et cela dans
une démarche d’opportunisme politicien à
courte vue.
Ce faisant, chaque étape de cet édifice remet
systématiquement en cause l’avenir de
l’école publique et la sérénité dont elle a
besoin pour répondre quotidiennement à
sa mission. On ne peut que s’en inquiéter et
le dénoncer.
CAN du 10 mai 2006
et sans servilité, côte à côte, durant
toutes ces années.
Tu as aujourd’hui rejoint ton
étoile. Tu marches sur la plage de
sable de ta commune que tu aimais
tant. Et devant mes yeux qui se
brouillent, ta longue silhouette se
fond avec celle de Burt Lancaster.
Tu étais, dans ce monde qui
produit tant de « chacals et de
hyènes » de la race des « Guépards ».
André, je compatis à la douleur
des tiens. Je souhaite que ce dernier
mel que je t’adresse leur apporte le
réconfort et soit l’expression de
toute la considération que j’ai pour
eux, qui t’ont accompagné dans ton
combat militant et puis contre la
maladie.
Je veux leur dire aussi, tout
simplement, que tous tes collègues
inspecteurs te reconnaissent comme
le meilleur d’entre nous, et qu’ils
sont fiers d’avoir parcouru un bout
de chemin auprès d’un « honnête
homme ».
Tu es l’honneur des tiens, de ta
famille mais aussi du monde
ouvrier dont tu es issu et que tu
défendais si passionnément.
Ta voix s’est tue, mais ton étoile
brille. Écoute de là-bas « toutes
celles, encore petites, qui renaissent
en écho dans les collines ». Ton
combat se poursuit, André.
Adieu, vieux frère ! Je vais
pleurer un coup. Et promis, après je
boirai une bonne bière pour toi, au
« Longchamp », avec les copains.
JUIN-JUILLET-AOÛT 2006
Saint-Nicolas,
ce 12 septembre 2006
13
R E C E T T E S
Une recette d’été et deux autres pour préparer l’automne
Le gaspacho
Recette andalouse par excellence qui peut se servir en entrée/apéritif
et qui connaît un nombre quasi infini de variations. Sa réussite tient à la qualité des produits
et à l’équilibre des saveurs, aucune ne devant supplanter les autres.
Pour 4 personnes
Quelques glaçons
Ingrédients
750 g de (grosses) tomates pelées et épépinées(1)
1/2 oignon (doux de préférence mais on peut
aussi utiliser de l’oignon vert)
1 poivron vert épépiné
1 poivron rouge épépiné
2 gousses d’ail dégermées
1/2 concombre épluché
2 tranches de pain blanc rassis
3 ou 4 cuillérées à soupe d’huile d’olive
2 cuillérées à soupe de vinaigre de xérès
sel
Options possibles :
1 cuiller à soupe de xérès (« Tio Pepe » ou « La
Ina » muy seco, par exemple)
Une pointe de piment (type Espelette)
Un brin de céleri branche
Quelques feuilles de basilic
Mixez ensemble tous les ingrédients, sauf les
glaçons, longuement, jusqu’à ce qu’il ne reste
plus aucun morceau.
Assaisonnez, goûter et rectifier. Mettez au
réfrigérateur quelques heures.
Au moment de servir, dans des bols, de grands
verres voire des assiettes creuses, agrémentez
chaque part de 2 ou 3 glaçons destinés aussi
bien à refroidir davantage encore la préparation qu’à la fluidifier un peu.
Le même résultat peut être obtenu en mixant
le gaspacho avec une dizaine de glaçons, juste
avant de servir. ■
Marco Attal, IEN-IO
(1) Pour ce faire immerger totalement dans de l’eau qui
vient de bouillir les tomates pendant 20 secondes en les
ayant préalablement incisées d’une petite croix au
couteau pointu à leur base.
La soupe aux fanes de radis
Plat économique et gustatif. Selon Hérodote, les Égyptiens incorporaient du radis noir
dans la ration des bâtisseurs de la pyramide de Kéops pour soigner les affections respiratoires.
On prête les mêmes vertus aux feuilles et aux racines des radis rouges...
Pour 4 personnes
Les fanes vertes et fraîches d’une botte de
radis (proscrire les feuilles jaunissantes ou flétries)
4 échalotes
3 pommes de terre
25 g de beurre
Sel
Faites longuement revenir l’échalote finement
émincée dans le beurre, jusqu’à ce qu’elle
brunisse un peu (il faut donc un feu assez
doux et remuer souvent pour éviter la carbonisation de l’échalote ou le brunissement du
beurre).
Ajoutez les fanes de radis lavées et coupées :
faites-les réduire et lâcher leur eau.
Ajoutez les pommes de terre coupées en dés
et recouvrez immédiatement d’eau.
Le tout est prêt quand les pommes de terre
sont cuites.
Mixez l’ensemble chaud en l’ayant préalablement salé.
Vous obtenez alors un velouté délicieux que
d’aucuns enrichissent de crème fraîche. Dans
ce cas, je préconise de diviser par deux la
quantité de beurre utilisée pour la cuisson. ■
Marco Attal, IEN-IO
Le velouté de potimarron
Ce légume est devenu très courant sur les étals des marchés.
Il est facilement reconnaissable à sa couleur rouge orangée et à son profil piriforme.
Pour 4 personnes
1 potimarron d’1 kg à 1,200 kg
40 à 60 g de beurre (celui d’Echiré convient
particulièrement bien)
25 à 30 cl de crème fleurette (éventuellement
allégée)
Sel
Lavez en le brossant le potimarron. Équeutez-le, épépinez-le et faites le cuire à grande
eau. Quand la peau se perce facilement de
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l’extrémité d’un couteau pointu, égouttez-le
soigneusement. Il n’est en effet absolument
pas nécessaire de l’éplucher (opération en
outre fastidieuse et dangereuse, eu égard à la
dureté de cet éminent membre de la famille
des cucurbitacées) : ôtez en revanche les parties peu nettes de la peau.
Mixez en rajoutant le sel, le beurre et la crème
fraîche, de sorte à obtenir un mélange bien
homogène : vous obtenez alors un velouté
onctueux au délicieux goût de châtaigne.
BULLETIN n° 54
Le tout supporte fort bien une petite point de
noix de muscade râpée
On peut aussi rajouter une pomme de terre :
je fais partie de ceux qui le déplorent au motif
que cela atténue l’exquis goût de châtaigne.
On peut aussi mixer le potimarron en y incorporant un peu de lait. Le mélange obtenu
peut ensuite être gratiné au four avec quelques
noix de beurre et de l’emmenthal râpé. ■
JUIN-JUILLET-AOÛT 2006
Marco Attal, IEN-IO
SNPi fsu BULLETIN D’ADHÉSION OU DE RÉADHÉSION
SNPI, syndicat de la FSU
Au sein des instances communes à tous les syndicats, les inspecteurs du SNPI côtoient les représentants des enseignants
du premier et du second degré, du supérieur, des chefs d’établissement, des ATOSS, des infirmières, des assistantes sociales
de l’Éducation nationale, des CPE, des CO-Psy, nos partenaires de l’enseignement agricole public, de la protection judiciaire de la jeunesse.
Cette proximité nous permet d’être en phase avec les personnels avec lesquels nous travaillons et partageons nos
valeurs essentielles.
Nos prises de position sont nourries des échanges réguliers au sein des nombreux groupes de travail transversaux de la
FSU. Ce travail en commun renforce, si cela était encore nécessaire, notre conviction que le système éducatif a besoin
de tous ses personnels et pas seulement d’enseignants ! Que peut gagner le service public à opposer les catégories de personnels entre elles ? Et de quel côté sont les inspecteurs ? Enseignants ou administratifs ?
À l’heure de la décentralisation, le risque est grand d’une dislocation de l’Éducation nationale.
Battons-nous dans le cadre fédéral pour éviter les divisions stériles et inopportunes.
Nom : ........................................................................................................................................................... Prénom : ...................................................................................................................
Nom de jeune fille :
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Adresse personnelle :
Date de naissance : ...................................................................................
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Courriel :
Grade :
Tél : ........................................................................................
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Spécialité :
Adresse professionnelle :
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Échelon :
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Indice :
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Tél :
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J’adhère au SNPI-fsu et règle ma cotisation syndicale pour 2006/2007
❏ Je paie en 1 fois un montant de .................................. € (chèque joint) (1)
❏ Je choisis le paiement fractionné en 3 versements de .................................. € (1)
❏ Je choisis le paiement fractionné en 6 versements de .................................. € (1)
Indices
nouveaux
Cotisation
euros
491
111
549
581
618
630
657
679
710
733
782
820
HEA
HEB
Stagiaires
Chargés de mission
CFA et retraités
(dont FGR)
120
127
135
144
151
160
168
175
184
191
199
199
80
80
96
Rappel : La réduction d’impôts est
désormais de 66 %.
Exemple : 184 € de cotisation soit
121,44€ de réduction donc
un coût réel de 62,56 €.
À : ..................................................................................................... le ................................................................ Signature :
(1) Chèque(s) à libeller à l’ordre de SNPI-fsu et à adresser avec ce bulletin au trésorier national :
SNPI-fsu, 3/5, rue de Metz, 75010 Paris ou au trésorier académique.
(*) J’accepte de fournir au SNPI-EN fsu les informations nécessaires à l’examen de ma carrière. Je lui demande de me communiquer les informations professionnelles et de gestion
de ma carrière auxquelles il a accès à l’occasion des commissions paritaires, et l’autorise à faire figurer ces informations dans des fichiers et traitements automatisés dans les conditions
fixées par les articles 26 et 27 de la loi du 06/01/78. Ces conditions sont révocables par moi-même dans les mêmes conditions que le droit d’accès en m’adressant directement
au SNPI-EN fsu.
BULLETIN n° 57
JUIN-JUILLET-AOÛT 2006
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