Rassemblés, actifs, revendicatifs
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Rassemblés, actifs, revendicatifs
REVUE DU SYNDICAT DES PERSONNELS D’INSPECTION DE L’ÉDUCATION NATIONALE - SIÈGE SOCIAL : 3/5, RUE DE METZ, 75010 PARIS - DIRECTEUR DE PUBLICATION : FÉLIX GENTILI - N° CP : 0406 S 05095 - N° ISSN : 1253 9465 - COMPOGRAVURE : CAG - IMPRESSION : SIPE, 85, RUE DE BAGNOLET, 75020 PARIS SYNDICAT NATIONAL DES PERSONNELS D’I NSPECTION - F ÉDÉRATION S YNDICALE U NITAIRE BULLETIN TRIMESTRIEL n° 57 EN CCPD, élu par la CAN pour assurer le secrétariat jusqu’au prochain congrès du SNPI en 2007, je m’attacherai à développer deux axes pour moi essentiels: • le rassemblement des forces et la participation active des acteurs qui constituent une condition essentielle pour atteindre les objectifs de transformation; •les revendications catégorielles des inspecteurs qui sont étroitement liées à la transformation du système éducatif dans une perspective de démocratisation effective. Or le budget 2007 poursuit l’entreprise de dégradation du service public d’éducation. Aux milliers de postes supprimés lors des précédentes rentrées s’ajouteront près de 8 700 postes (sur les 15 000 suppressions d’emplois de fonctionnaires). On invoque la démographie: moins d’élèves, donc moins d’enseignants, une imparable logique ! Sauf qu’il n’y a pas moins d’élèves dans le système éducatif : il y a une baisse dans le second degré (moins 26 000 prévus en 2007) mais une augmentation dans le premier degré (plus 46000 prévus à la même date), et donc un solde positif sur l’ensemble. L’expérience de ces dernières années nous montre clairement quelles seront les conséquences immédiates : un peu plus d’élèves dans certaines classes, une nouvelle régression de la scolarité en maternelle avant trois ans, moins de possibilités de remplacement, des options supprimées, un enseignement professionnel encore plus sacrifié et des élèves sans affectation en fin de Troisième. Au total, moins de service public pour compenser les inégalités sociales et territoriales. Les jeunes, notamment ceux qui vivent le plus de difficultés, ainsi que les personnels en paieront le prix. Outre les taux I JUIN-JUIL.-AOÛT- 2006 d’encadrement contraints, ces mesures pèseront lourd sur le remplacement des personnels absents et sur la formation continue dont on sait qu’elle constitue un levier essentiel de transformation des pratiques individuelles et collectives. Le recours aux contrats précaires ne saurait apporter les réponses attendues ni par les écoles et établissements, ni par la jeunesse particulièrement maltraitée. Les fédérations de l’éducation appellent les personnels à se mobiliser dans une action commune d’ampleur dès la rentrée. Aux rassemblements unitaires du 6 septembre doit succéder une grève le 28 septembre. Situer notre action spécifique dans un contexte plus large nous invite aussi à nous impliquer dans la préparation du congrès FSU pour y faire valoir notre point de vue particulier et intensifier les nécessaires réflexions et actions avec les autres catégories de personnels en commençant par ceux que nous côtoyons au quotidien dans les écoles, les établissements et les services. Pour ce qui est, enfin de la situation particulière des inspecteurs, est-il nécessaire de rappeler l’action menée à la rentrée 2005 par les IEN qui leur a permis d’obtenir quelques avancées significatives mais qui restent toujours éloignées de nos revendications. Une étape supplémentaire, déjà fortement évoquée l’an passé, reste à atteindre : le 820 en fin de classe normale pour les IEN. Conscients de la nécessité d’agir unis, nous avons cette fois encore interpellé le SIEN-UNSA (cf. courrier dans le bulletin) pour déterminer ensemble les conditions de la poursuite de notre mouvement. Cet appel reste pour l’instant sans réponse, gageons que cette situation ne durera pas. Rassemblés, actifs, revendicatifs Erick Pontais, secrétaire général S O M M A I R E ACTUALITÉ RETRAITE •Congrès de Paris de la FGR-FP p. 2 CORPS • Affectations des lauréats du concours p. 3 2005 IEN premier degré • Affectations des lauréats du concours 2006 IEN second degré p. 4 • Affectation des lauréats du concours 2006 IEN en information et orientation p. 5 • Stage filé PE2 : Quelle mise en application à la rentrée ? p. 5 • Revalorisation des indemnités des personnels d’inspection p. 6 SPÉCIAL ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES • Quel statut pour les inspecteurs ? • Conseils de vote • Voter pour la liste SNPI-fsu • Candidats du SNPI-fsu • Points de vue • Un lexique pour bien tout comprendre • Comment travaillent les commissaires paritaires CORPS p. 7 p. 7 p. 8 • Fin du mouvement des IEN MÉTIER • Une politique de la précarité ou une précarité de la politique ? p. 13 p. 8 RECETTE p. 9 • Le gaspacho, la soupe aux fanes de radis, le velouté de potimarron p. 14 p. 9 ADHÉSION p. 10 • Bulletin d’adhésion ou de réadhésion ACTION SYNDICALE • Poursuivre l’action commune p. 12 p. 11 Publicité : MAIF (page 16) Pour toute correspondance : SNPI-fsu – 3/5, rue de Metz – 75010 Paris – Tél. : 01 44 79 96 40 site web : www.snpi-fsu.org – courriel : [email protected] – Publicité : Clotilde Poitevin-Amadieu, tél. : 05 55 24 14 03 p. 15 A C T U A L I T É R E T R A I T E Congrès de Paris de la FGR-FP (1) es 13, 14 et 15 juin, à la Maison de la Chimie, j’ai été le délégué du SNPI-fsu. Le bilan des deux années écoulées depuis le précédent congrès est marqué essentiellement, par la mise en application des lois Fillon (retraites) et Douste-Blazy (assurance maladie), absence totale de dialogue social de la part du gouvernement. et par la victoire du mouvement social contre la précarité de l’emploi. La résolution générale votée à la quasi-unanimité est la suivante : La Fédération Générale des Retraités de la Fonction publique, créée en 1936, juste avant l’arrivée du front populaire qui a amené les conquêtes sociales les plus importantes du XXe siècle se félicite de constater, 70 ans plus tard que l’unité du mouvement syndical a permis, avec la participation active des jeunes générations et des retraités, d’obtenir une victoire significative et prometteuse contre le démantèlement du code du travail. obtenir une augmentation significative des basses pensions ; • démontrer à partir d’exemples locaux l’insuffisance des mesures envisagées pour faire face au vieillissement de la population et améliorer la situation des personnes en perte d’autonomie ; • exiger des pouvoirs publics la consultation régulière et systématique des organisations représentatives de retraités, à tous les échelons de compétence et avant toute décision concernant les retraités et les personnes âgées ; • œuvrer au maintien et au développement de services publics de qualité et de proximité, également répartis sur le territoire et accessibles à tous afin de garantir la cohésion du pays. Les objectifs d’action sont donc bien définis, les actions feront l’objet des discussions avec les partenaires : D’une part « le pôle retraités fonction publique » : Poste et France Télécom, officiers mariniers, Gendarmerie, Police. D’autre part « les unions confédérales de retraités » : CGT, CFDT, FO, FSU, CGC, CFTC, UNSA ■ Jean-Claude GABIN IA-IPR Honoraire (1) Fédération Générale des Retraités-Fonction Publique qui compte environ 65 000 adhérents dont 48 000 sont syndiqués (56 syndicats) et 17 000 ont adhéré directement auprès de la section départementale site Internet : www.fgrfp.org © DR La FGR-FP réunie en Congrès national à Paris du 13 au 15 juin 2006, se fixe six objectifs d’action : • négocier une nouvelle loi réformant les retraites sur la base d’autres choix incluant, pour les fonctionnaires, le retour aux principes essentiels du Code des pensions civiles et militaires ; • négocier une nouvelle loi refondant l’assurance maladie construite avec l’ensemble des forces sociales. prenant en compte tous les aspects sanitaires. sociaux. économiques, financiers et gestionnaires et permettant l’accès de tous à des soins de qualité ; • réviser les critères de revalorisation des pensions publiques ou privées et, en priorité, © DR L 2 BULLETIN n° 57 JUIN-JUILLET-AOÛT 2006 C O R P S Affectations des lauréats du concours 2005 IEN premier degré Académie NOM Prénom Lyon Nancy-Metz Aix-Marseille Créteil Lyon Versailles ABBOU Jean-Pierre ARDOUIN Franck BELLET Sylvie BERENGUER Brigitte BERGOUGNOUX Anne BERNARD Michèle Inspection académique Ain Moselle Hautes-Alpes Seine-et-Marne Rhône Hauts-de-Seine Nantes Toulouse Meurtheet-Moselle Yvelines Lille Nièvre Manche Orléans-Tours Vienne Clermont-Fd Rennes Versailles Caen Créteil Amiens Lille Guadeloupe Lille Clermont-Fd Toulouse Toulouse Dijon Lyon Créteil Besançon Lyon Nantes Caen Grenoble Nice Grenoble Guadeloupe Nancy-Metz Limoges Limoges Dijon Orléans-Tours Amiens Rouen Créteil Rennes BEZIAN Anne-Marie BROUSSAL Dominique BURKIC Jean-Paul Loire-Atlantique Aveyron Nancy-Metz CAPDEPONT Emmanuel Versailles CARPENTIER Nathalie Pas-de-Calais CHARLIER Véronique Dijon CHENAL François Caen CHIN MEUN Pierre Loiret CLISSON M.-Françoise Poitiers CRESPY Laurent Allier DECEMME Sophie Morbihan DEL BIANCO Rizzardo Isabelle DERET Lydia Calvados DESCARPENTRIES Hélène Seine-et-Marne DETALMINIL Françoise Oise DIERENDONCK Florian Pas-de-Calais DRYMON Bernard DUEZ Catherine Pas-de-Calais DUMAS Catherine Haute-Loire DUPONT Marylène Aveyron ERRANT Carole Tarn FERRAND Dominique Yonne FRAYER Janique Rhône GAUCHER Jean-Louis Seine-Saint-Denis GENIN Agnès Jura GRANGE Catherine Rhône GUINARD Fabienne Mayenne JAMES Jocelyne Calvados JOLY Sylvain Drôme JUDENNE Pierre Alpes-Maritimes JULIEN Christian Savoie KEREBEL Philippe KIFFER Marc Meurthe-et-Moselle LACOMBE Maryse Creuse LAFLAQUIERE Marc Corrèze LALANNE Anne Saône-et-Loire LAMBLOT Marianne Loiret LAVOISY Luc Somme LE BROZEC Françoise Seine-Maritime LE GUILCHET Dominique Val-de-Marne LEGER Sylvie Ille-et-Vilaine Circonscription Nantua Sarrebourg Ouest Briançon Lagny Vénissieux sud Nanterre II 10 circonscription Saint Nazaire Montoir Decazeville Briey II Le Vésinet Calais AIS Clamecy - Val de Loire Cherbourg Hague Ouest Orléans Nord Ouest + ZEP Montmorillon Moulins I Pontivy Essonne Montgeron Hérouville Saint Clair Dammartin Méru Avion Abymes I Vendin le Vieil Yssingeaux Villefranche-de-Rouergue Castres Avallon Meyzieu Saint-Denis I Saint-Claude Mulatière Oullins St-Genis Laval 5 + AIS Vire Valence 3 Nice VI Saint-Jean de Maurienne Capesterre belle eau mixte Briey I Guéret II - AIS Brive Nord Le Creusot Orléans Est +ZEP Doullens Le Havre ouest Ivry sur Seine Vitré BULLETIN n° 57 Académie NOM Prénom Rennes Nancy-Metz Reims Rennes Nancy-Metz Caen Reims Limoges Corse Amiens Créteil Guyane Nantes Nantes Reims Reims Toulouse Rennes Dijon Martinique La Réunion Corse Toulouse Dijon Lyon Grenoble Versailles Lille Montpellier Rennes Besançon Limoges Strasbourg Toulouse Grenoble Versailles Versailles Besançon Orléans-Tours Créteil Besançon Nantes Orléans-Tours Bordeaux Créteil Versailles Créteil LETORT Eric LUSCAN Philippe MANZONI Jocelyne MARBOT Michel MARCHAL Alain MARGUERIN Guylaine MARLIER Philippe MARTINET Pierre MARTINETTI Françoise MASURE Reinold MIGNOT Pascal MILLIAT Martine MILLOUX Philippe NEUVIALE Gilles OLIVIER Evelyne PARIZOT Monique PARMENTELOT Jean-Luc PERCHERON Pascal PICAULT Isabelle PICHEGRAIN Jean-Joseph PIETRI Laurent PIFERINI Michel PIGNON Jean-Michel POTOK Claudine REVERTEGAT Joëlle ROBICHON Marie-Noëlle RODER Patrice ROUX Jean-Paul RUM Denise SAINT LEZER Christian SALLES Sylvie SAUVEZIE Jean-Eric SCHLUND Fabienne SERRAT Jean-François SUJKOWSKI Eric TARTANSON Marie-Josée TAURUA Lucienne THOMAS Cyril TOUPE Pascale TROMEUR Hervé TRUTT Joël TUDAL Gilles VERNHES Pierre-Jean VIGUIER Serge ZAMUNER Christian ZELMATI Chantal ZILBERSCHLAG Alain Inspection académique Morbihan Vosges Haute-Marne Finistère Vosges Manche Haute-Marne Corrèze Haute-Corse Aisne Val-de-Marne Maine-et-Loire Loire-Atlantique Marne Ardennes Haute-Garonne Ille-et-Vilaine Yonne Corse du sud Tarn et Garonne Saône-et-Loire Ain Drôme Hauts-de-Seine Nord Gard Ille-et-Vilaine Haute-Saône Creuse Haut-Rhin Ariège Haute -Savoie Essonne Val d'Oise Haute-Saône Loiret Seine-et-Marne Doubs Loire-Atlantique Loiret Landes Val-de-Marne Hauts-de-Seine Seine-et-Marne JUIN-JUILLET-AOÛT 2006 Circonscription Vannes II Neufchateau Chaumont 2 Morlaix II Bruyères Cherbourg-est-Val-de-Saire Langres Ussel Cervione Saint Quentin 2 Villejuif Oyapock Cholet 2 Ancenis Chalons-en-Champagne + AIS Vouziers Haute-Garonne 15 Fonsorbes Saint-Malo Ville Sens II Marigot Saint-Joseph Ajaccio I Caussade Charolles Bellegarde Romans Colombes II Cambrai-Centre Le Vigan Sommières Châteaubourg Vesoul Nord Aubusson Thann Saint-Lizier Thonon Grigny Vexin Luxeuil Orléans Sud + ZEP Meaux Sud Montbéliard I Pontchateau Brière Gien Mont-de-Marsan Haute-Lande Maisons Alfort + AIS Fontenay aux Roses Champs-sur-Marne 3 C O R P S Affectations des lauréats du concours 2006 IEN second degré Civilité Nom patronymique Nom d'usage Prénom Affectation actuelle M. BABOEUF Thierry M. BELAROUCI M. BREITBACH M. BRONDIN Mme CAPOBIANCO FERRARI Mme DAMARY FONVIEILLE M. DEGANIS Mme FURNON Mlle JECKERT Mme LABAYSSE M. LABRUNE Mme LENGRONNE M. MARTIN Mme MERCIER Mme POSTE ATTRIBUÉ AU 01/09/2006 ACADÉMIE SPÉCIALITÉ OPTION Créteil Rouen Lhassen Grenoble Besancon Laurent Rouen Amiens Jean-Hugues Clermont-Ferrand Lyon Christine Nancy-Metz Sciences biologiques et sciences sociales appliquées Sciences et techniques industrielles Mathématiques sciences physiques Mathématiques sciences physiques Mathématiques sciences physiques Anne Nancy-Metz à compter du mois de janvier 2007 Aix-Marseille Enseignement technique Enseignement technique Enseignement général Enseignement général Enseignement général Versailles Michel Grenoble Clermont-Ferrand Enseignement technique Économie - gestion Économie -gestion Dominique Lyon Grenoble Martine Strasbourg Toulouse Annie Versailles Lille Gérard Lille Reims Régine Nantes Versailles Patrick Poitiers Paris MICHEL Béatrice Versailles Orléans-Tours MONNIN DELOMEL Michèle Créteil Orléans-Tours Mme MOREL AUTHIER Claudine Toulouse Orléans-Tours M. NAVIGLIO Jacques Grenoble Nancy-Metz M. PAGE Jean-Marc Amiens Versailles Mme PICHOT Marie-Danielle Nantes Nantes M. STIEGLER Patrice Versailles Rouen Mme THIBAUDEAU Françoise Versailles Lille Mme TOMBEUR Brigitte Reims Nancy-Metz M. VAN POUCKE François Versailles Rouen 4 VASSAL COUDERC COSTE MINIER HUGON BULLETIN n° 57 Enseignement technique Enseignement technique Enseignement technique Enseignement général Enseignement général Enseignement général Enseignement technique Enseignement technique Enseignement technique Enseignement technique Enseignement technique Enseignement technique Enseignement général Enseignement technique Enseignement technique Enseignement technique Enseignement technique JUIN-JUILLET-AOÛT 2006 Économie - gestion Sciences biologiques et sciences sociales appliquées Lettres - Histoire-géographie dominante Histoire-géographie Lettres - Histoire-géographie dominante Histoire-géographie Mathématiques sciences physiques Sciences et techniques industrielles Sciences biologiques et sciences sociales appliquées sur poste de formation continue Sciences biologiques et sciences sociales appliquées Économie - gestion Économie - gestion Économie - gestion Lettres - Histoire-géographie dominante Lettres Sciences et techniques industrielles Sciences et techniques industrielles Économie - gestion Sciences et techniques industrielles C O R P S Affectation des lauréats du concours 2006 IEN en information et orientation Civilité LAURÉATS CONCOURS Nom patronymique Nom d’usage Mme HENOCQ POCHINOT Mme IDIER BARRE-IDIER M. CASSAR Prénom Académie d’affectation POSTE ATTRIBUÉ IA Résidence Chantal Toulouse Ariège Foix Bernadette Bordeaux Lot-et-Garonne Agen Olivier Grenoble Ardèche Privas Mlle OULTACHE Raniha Orléans-Tours Loiret Orléans M. REGINENSI Jean-Paul Amiens Oise Beauvais Valérie Versailles Hauts-de-Seine Nanterre Patrick Reims Marne Châlons-en-Champagne Mme DESCHLER M. SCHOONHEERE DESCHLER-BOULADOUX Stage filé PE2 Quelle mise en application à la rentrée ? La mise en place de cette formation rend encore plus pertinent notre réflexion dès la parution de la circulaire. Toussaint, pour notamment avoir le temps de : • repenser les modalités et le contenu de ce stage filé dans un nouveau plan de formation. • concevoir un cahier des charges de la formation (modules, suivi, mémoire, etc.) et le décliner par discipline sur l’ensemble PE2-T1. • réfléchir à un suivi (que prévoit la circulaire) par une ou des équipes de recherche. • clarifier avec les équipes de circonscriptions le rôle de chacun. • repenser avec les IA un nouveau plan de formation continue. Nous souhaitons vous alerter sur au moins deux de ces aspects qui vous concernent directement : la clarification du rôle de l’IUFM et celui des circonscriptions, et l’établissement du cahier des charges de la formation. Si la circulaire est très claire quant à la responsabilité de l’IUFM sur la formation, elle BULLETIN n° 57 implique aussi les circonscriptions : « les équipes de circonscription accompagnent le stage en responsabilité dans le cadre des missions qu’ils assurent ». Pour les stages groupés « au-delà de l’accompagnement habituel des professeurs stagiaires, les équipes de circonscriptions sont attentives aux écoles qui accueillent les enseignants, compte tenu de la diversité des situations pédagogiques ». Enfin, elle nous invite à nous rencontrer « il convient de veiller à ce que les conditions d’accompagnement des stagiaires soient précisées, notamment en matière d’articulation entre les formateurs d’IUFM qui ont la responsabilité de l’encadrement pédagogique des PE2 et les équipes de circonscriptions qui assurent l’encadrement des équipes d’accueil ». Par ailleurs, il nous paraît incontournable de bien distinguer formation et remplacement. © DR l est évident pour tous que ce dispositif mis en œuvre de manière précipitée, qui est à rapprocher du protocole « directeurs d’école » signé entre le Ministère et l’UNSA : • est lourd de conséquences sur la formation continue en l’absence de compensation de moyens de remplacement ad hoc ; • constitue un surcroît de tâches pour les équipes de circonscription ; • aura des conséquences très différentes selon les départements en fonction de l’état du ratio nombre d’écoles à quatre classes/nombre de PE2 en l’absence de rééquilibrage. Concernant sa mise en œuvre à la prochaine rentrée, les collègues formateurs en IUFM s’adressent à nous par la voix de leurs syndicats FSU (SNESUP et SNEP) : « Par une circulaire parue le 11 mai, le ministère modifie l’organisation des stages proposés aux professeurs des écoles dans le cadre de leur préprofessionnalisation pour l’année 2006-2007. Cette mesure implique en partie les équipes de circonscriptions. Les PE2 effectueront un stage filé sur l’ensemble de l’année à raison d’une journée par semaine dans un des cycles de l’école primaire. Ils seront affectés principalement sur les décharges de direction d’écoles à quatre classes. Nous avons contesté le stage filé tel qu’il est proposé parce qu’il nous fait craindre le passage d’une logique de formation à une logique de remplacement. Nous dénonçons aussi l’urgence dans laquelle le ministère nous fait travailler et nous demandons le report de l’application de la circulaire à la I JUIN-JUILLET-AOÛT 2006 5 C O R P S lité d’adapter cette nouvelle mesure aux réalités locales, aux projets de formation spécifiques. ». Elle dit explicitement que « les par- tenaires de la formation disposent pour l’année 2006-2007 de marges de manœuvre ». Qu’il y aura un « suivi tout au long de l’année afin d’identifier des améliorations possibles et mutualiser les expériences ». « Les pratiques efficaces feront l’objet d’un relevé et seront réinvestis dans le cadre de la mise en œuvre du futur cahier des charges et la formation. » Soucieux de la qualité de la formation, nous vous interpellons aujourd’hui pour demander ensemble un report du début du stage et demander la mise en place de commissions IUFM-IA associant les circonscriptions pour définir le cahier des charges. » Le SNPI invite les inspecteurs du premier degré à s’associer aux interventions locales en direction des directeurs d’IUFM et Inspecteurs d’académie visant qu’a minima ce dispositif se mette en place de manière à permettre des rencontres entre formateurs IUFM et équipes de circonscription. ■ © DR Le cahier des charges doit être une garantie pour que le PE2 entre progressivement dans le métier et assure des enseignements en relation avec la formation de l’IUFM. Dans ce nouveau dispositif, la posture « d’accueillant » du directeur (ou d’un autre titulaire) va être déterminante. Il n’est pas un formateur et sa fonction doit être définie en accord avec les équipes de circonscriptions. Pour le moment, dans les différents départements, les IA n’organisent pas la concertation, mais gère le plus rapidement possible une situation nouvelle. Dans les IUFM, les CA vont voter des dispositifs insuffisamment travaillés. Chacun devra à la rentrée travailler dans l’urgence et ce n’est bon pour personne, ni pour les PE2, ni pour les formateurs IUFM, ni pour les équipes des circonscriptions. La circulaire prévoit des aménagements locaux. « Elle suppose également de la part des rectorats une certaine souplesse quant à sa mise en œuvre de la formation et pour cela, de réserver la possibi- La commission nationale Revalorisation des indemnités des personnels d’inspection La revalorisation au 1/07/2006 de la valeur du point de la fonction publique entraîne celle des indemnités qui lui sont indexées. (BOEN du 31 août 2006). Les montants ci-dessous, exprimés en euros, sont annuels. Indemnité de charges administratives aux vice-recteurs et aux personnels d’inspection (Décret n° 90-427 du 22 mai 1990) : €/an • Inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’Éducation nationale : • 1re catégorie • 2e catégorie • 3e catégorie • Inspecteurs d’académie adjoints • Inspecteurs de l’académie de Paris • Inspecteurs pédagogiques régionaux chargés des fonctions de délégué académique aux enseignements techniques, professionnels et de l’apprentissage • Inspecteurs pédagogiques régionaux chargés des fonctions de délégué académique à la formation continue • Inspecteurs pédagogiques régionaux chargés des fonctions de chef des services académiques d’information et d’orientation • Inspecteurs d’académie, inspecteurs pédagogiques régionaux • Inspecteurs de l’éducation nationale exerçant des fonctions dans les enseignements techniques, de l’information et de l’orientation • Indemnité de charges administratives aux inspecteurs de l’Éducation nationale chargés d’une circonscription du premier degré Indemnité de circonscription aux inspecteurs de l’Éducation nationale chargés d’une circonscription du premier degré (décret n° 05-1753 du 30 décembre 2005) Indemnité de coordonnateur à certains personnels d’inspection (décret n° 91-228 du 27 février 1991) 6 BULLETIN n° 57 12 598,80 10 149,84 9 129,20 8 036,04 8 036,04 8 036,04 8 036,04 8 036,04 7 013,88 7 013,88 2 957,04 1 382,52 750,84 JUIN-JUILLET-AOÛT 2006 © DR SPÉCIAL ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES Extrait des motions adoptées au congrès de Caen en 2005 Quel statut pour les corps d’inspection ? e SNPI-fsu réaffirme la nécessité pour le système éducatif, d’un grand corps d’inspection pédagogique appartenant à la fonction publique d’État et relevant d’une gestion nationale. L Le SNPI-fsu demande : • l’abrogation du statut de 1990 et son remplacement par un statut portant création d’un grand corps d’inspection pédagogique comportant deux grades d’accueil, l’un pour les PE, PLC, PLP, COP, DCIO et CPE, doté de la hors échelle B, l’autre pour les agrégés et maîtres de conférences, doté de la hors échelle C ; • la mise en place d’un rythme unique d’avancement, identique dans les deux grades ; • le recrutement dans ces grades d’accueil par concours anonyme organisé par spécialités ; • la limitation du recrutement par liste d’aptitude à hauteur de 5 % ; • l’exercice des missions par spécialités ; • un grade pour l’inspection générale doté de la hors échelle D ; • la mise en place de modalités réglementaires de passage d’un grade à un autre pour l’exercice de fonctions différentes ; • la mise en place d’une gestion nationale impliquant une commission administrative paritaire nationale (et entraînant la suppression des CAPA) ; • l’établissement d’un tableau d’assimilation pour les inspecteurs retraités dans le respect du Code des pensions ; • l’adaptation du nombre d’inspecteurs recrutés aux besoins réels du renouvellement ; • la limitation du recours à des faisant-fonction aux remplacements temporaires. Le SNPI-fsu exige dans l’immédiat et de manière transitoire : • la revalorisation de la classe normale des IEN par l’accès à l’échelle-lettre A ; • l’instauration d’un barème pour l’élaboration des tableaux d’avancement aux hors-classes permettant l’égalité de traitement des fonctionnaires et l’arrêt de l’arbitraire ; • l’élargissement du pyramidage de la horsclasse des IA-IPR ; • l’engagement d’une réflexion sur la rationalisation du régime indemnitaire des IEN ainsi que sur le remboursement des frais réellement engagés (avec la création d’une indemnité-ville) ; • une amélioration du reclassement des IEN dans le sens d’une accélération du début de carrière • la prise en compte des années de stage en responsabilité pour satisfaire aux conditions de mobilité. Le congrès mandate la Commission Administrative Nationale pour engager toutes les actions nécessaires afin d’obtenir satisfaction des présentes demandes (mai 2005). ■ © Istockphoto/Konstantinos Kokkini Conseils de vote Votez sans tarder, à l’aide du matériel de vote transmis par le rectorat. Respectez les consignes de vote. C’est un scrutin de liste ; ne rayez, ni n’ajoutez aucun nom ou inscription, votre vote serait nul. Les votes se font exclusivement selon la procédure du vote par correspondance pou rla CAPA et la CAPN. le seul mode d’acheminement est donc la voie postale. Il convient de timbrer. Votre courrier doit être parvenu le 12 décembre 2006 avant 17 heures, au rectorat de votre académie. BULLETIN n° 57 JUIN-JUILLET-AOÛT 2006 7 © DR SPÉCIAL ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES Votre vote SNPI-fsu : un double enjeu L’attachement L a forte participation des IEN aux élections professionnelles est un atout pour le mouvement syndical face à une administration qui contourne de plus en plus le paritarisme. à une représentation pluraliste, à l’image de nos différents métiers et sensibilités qui garantisse une défense juste de tout(e)s et de chacun(e). Au-delà des revendications corporatives partagées, le vote SNPI-fsu signifiera à la fois : de donner plus de poids à une orientation syndicale d’action et de rassemblement au sein d’une grande fédération de l’enseignement, de l’éducation qui affirme haut et fort la défense et la promotion d’une école publique plus démocratique. La prise en compte réelle et ambitieuse des catégories confrontées à de nombreuses difficultés sociales, plus que jamais nécessaire. La volonté L’amélioration de la condition d’emploi, de travail et de formation pour l’ensemble des personnels. Erick Pontais Secrétaire général Candidats du SNPI-fsu Hors-classe Classe normale Patrick BET, IEN-ET, académie de Toulouse. Erick PONTAIS, IEN-CCPD, académie de Caen. Jean-Marc VASSEUR, IEN-CCPD, académie de Lille. Caroline LOMBARDI-PASQUIER, IEN-IO, académie de Rouen. Marco ATTAL, IEN-IO, académie de Lyon. Jean-Claude SACHET, IEN-EG, académie de Lille. Chantal TAMBOUR, IEN-ET, académie de Caen. Sylvie AMADOR, IEN-CCPD, académie de Versailles. Dominique MOMIRON, IEN-CCPD, académie de Clermont-Ferrand. 8 BULLETIN n° 57 © DR Michèle DOERFLINGER, IEN-EG, académie de Toulouse. JUIN-JUILLET-AOÛT 2006 SPÉCIAL ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES nspecteurs pédagogiques du second degré, les IEN de l’enseignement technique ou de l’enseignement général interviennent sur le champ de l’enseignement technique et professionnel. Depuis la décentralisation de 2003, le contexte de nos missions évolue fortement ; elles sont aussi concernées par des mesures internes de réorganisation et d’attribution de moyens. L’enseignement professionnel est plus que jamais confronté aux transformations sociales, économiques, technologiques... Parce que le SNPI-fsu défend : I • le principe d’un service public d’éducation et de formation en mesure de répondre aux grandes évolutions dans une perspective de progrès humain ; • le recrutement des IEN ET ou EG en tant que fonctionnaires d’Etat, recrutés par spécialités ou disciplines dans les corps auprès desquels ils ont vocation à intervenir ; • la nécessité de supprimer la condition de mobilité pour accéder à la hors classe, d’autant qu’elle est particulièrement inique pour les IEN ET et EG contraints de changer d’académie ; • l’attachement à une expertise fondée sur la maîtrise des contenus de formation en refusant un encadrement interchangeable, • l’urgence de redéfinir les effectifs d’inspecteurs de l’enseignement technique à la hauteur de l’ensemble des missions qui leur sont confiées ; • la nécessité de prévoir les collaborateurs dont nous avons besoin ; • la nécessité de disposer de moyens de travail et de déplacement adaptés ; j’appelle à voter pour les listes présentées par le SNPI-fsu. Patrick Bet, IEN-ET Voter pour le SNPI-fsu algré la publication ministérielle récente des missions des corps d’inspection, les IEN-IO continuent de cumuler, outre leur expertise en matière d’information et d’orientation, des missions très variables, tant académiques que départementales. Cela nous conduit à jongler entre la scolarisation des migrants, l’intégration des handicapés, la découverte M professionnelle, la gestion des moyens des collèges, les parcours individualisés, la politique de la ville, etc. Cette polyvalence est appréciée sans être clairement reconnue par l’institution, qui impose également aux IEN-IO la clause de mobilité pour l’accès à la hors-classe. De plus, l’orientation est un des points sensibles du système éducatif et de la relation formation-emploi. Cela conduit nos dirigeants à proclamer la nécessité d’un « grand service public de l’orientation ». Sans préjuger d’un tel grand service, il importe que notre polyvalence ne nous mobilise pas au détriment de l’animation de l’actuel réseau de l’orientation et de l’encadrement de ses personnels. Marco ATTAL IEN-IO Lyon Pourquoi voter pour la liste SNPI-fsu lorsque l’on est IEN-CCPD ? • Lutter contre la politique éducative actuelle marquée d’incohérences, de renoncements, d’autoritarisme renforçant les inégalités. • Exiger une revalorisation indiciaire significative à la hauteur de nos missions et de notre engagement quotidien pour l’École. • Obtenir des moyens permettant de répondre aux nouveaux défis auxquels est confrontée l’école aujourd’hui : des équipes de circonscription renforcées, des personnels spé- cialisés et formés pour aider à l’accueil des élèves handicapés, des stages de formation continue professionnalisants pour les enseignants, des moyens de remplacements suffisants, etc. • Agir pour l’amélioration des conditions matérielles de travail (équipement des circonscriptions, indemnisation des déplacements au regard des frais réels engagés). • Réclamer une véritable formation continue, quali- BULLETIN n° 57 fiante et certifiante, permettant aux IEN de mieux contribuer à la réussite de tous les élèves. • S’assurer le soutien du syndicat en cas de difficulté professionnelle, notamment dans les relations avec la hiérarchie. • Revendiquer une évaluation professionnelle juste qui repose sur des critères et des procédures transparents. Sylvie Amador et Henri Kokot IEN-CCPD © DR Points de vue Un lexique pour bien tout comprendre e 12 décembre, vous élisez pour une durée de trois ans, vos représentants aux CAP du corps des inspecteurs de l’Éducation nationale. Les CAP sont obligatoirement consultés sur tout ce qui touche à la carrière de chaque collègue. Héritées du statut de la Fonction publique de 1946, elles entrent dans un cadre prévu par la loi : le paritarisme, qui donne aux organisations syndicales un droit d’information et de contrôle sur l’ensemble des opérations de gestion touchant aux carrières et au service public d’éducation. • CAPN (Commission administrative paritaire nationale) : hors-classe, avancement de grade, intégration dans le corps des IEN, notation des personnels, mesures disciplinaires. • CAPA (Commission administrative paritaire académique) : notation, tableau avancement à la hors-classe, intégration dans le corps des IEN. • La représentativité dans les CAP est reprise pour la constitution des FPM (Formations paritaires mixtes) académiques ou nationales. Ces dernières instances étant réunies pour toutes les questions relevant de la gestion conjointe de plusieurs catégories (congés de formation, réadaptation...). • Commission médicale académique et départementale (accidents du travail, invalidité, réforme). L JUIN-JUILLET-AOÛT 2006 9 SPÉCIAL ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES Comment travaillent Un lexique pour bien tout les commissaires paritaires deux exemples : comprendre (suite) Déclaration préalable des représentants du SNPI-fsu la CAPN relative au mouvement des IEN du 21 avril 2005 Des résultats de ces scrutins sont déduits : • Les heures de décharges de service pour chaque organisation syndicale (contingents nationaux). • Les sièges revenant à chaque fédération – pour nous la FSU – dans les différents conseils et comités paritaires : – CHS (Comité d’hygiène et de sécurité) ; – CAOS et CDOS (œuvres sociales) ; – CTPA (Comité technique paritaire académique) pour la carte scolaire, les créations ou suppressions de postes... ; – CTPM (Comité technique paritaire ministériel) statut, indemnités... ; – CIEN, CAEN, CDEN (Conseil consultatifs interacadémiques, académiques, départementaux de l’Éducation nationale) politiques régionales et départementales, formations, constructions et équipements des collèges et lycées... ■ Monsieur le Directeur, Le projet de mouvement que vous nous soumettez apporte la confirmation de la CAPN de décembre 2004 relative à l’accès à la hors-classe des IEN : vous rigidifiez les règles à l’excès ! Nous l’avons constaté pour le mouvement des IA-IPR : le taux de satisfaction n’a jamais été aussi bas (32 mutations, 27 % de taux de satisfaction !). Il faut des règles, mais elles ne sont bonnes que si elles sont assorties de quelques exceptions. Depuis 4 ans, tant pour l’accès à le hors classe que pour les mutations, des règles simples, faciles à expliquer aux IEN, reconnues par tous comme équitables avaient été établies. Je les rappelle : La règle des 3 ans sur le poste est la règle de départ, incontestée, (même si on peut s’interroger sur 3 ou 2 ans). À cette règle de départ étaient apportées quelques corrections. • Moins de trois ans sur le poste mais avec trois conditions indispensables : – poste non demandé par un trois ans et plus ; – rapprochement de conjoint ou problème de santé ; – avis favorable du recteur. • Les stagiaires : une souplesse avait été introduite permettant à ceux qui n’avaient pas eu satisfaction lors de leur première affectation de muter si un poste conforme à leurs vœux se libérait. mais avec encore trois conditions : – poste non demandé par un trois ans et plus ; – rapprochement de conjoint ou problème de santé ; – avis favorable du recteur ou de l’IA. Les commissaires paritaires Catherine Lecointe, Gino Schlanser Déclaration préalable du SNPI-fsu à la CAPN du 19 mai 2006 compétente pour la hors-classe des IEN © DR La réflexion sur le passage à la hors classe interfère en 2006 avec l’introduction du 10e échelon de la classe normale. Nous n’allons pas nous en plaindre et nous félicitons que de très nombreux IEN atteignent enfin l’échelon auquel ils seraient déjà dans leur corps d’origine. D’un strict point de vue financier, accéder à la hors classe ou accéder au 10ème échelon représente le même gain indiciaire. C’est la raison pour laquelle, pour le SNPIfsu il apparaît clairement que le seul critère qui doit prévaloir pour la promotion à la hors classe est celui de l’âge et du temps qui sépare de la retraite, sachant qu’il faut sept ans pour atteindre l’indice terminal de celle-ci. Aussi, que l’IEN remplisse ou non les conditions pour passer au 10e échelon, le SNPI-fsu souhaite que soient promus à la hors classe les cent vingt premiers IEN proposés qui correspondent à un tri par ordre décroissant d’âge. 10 BULLETIN n° 57 D’après nos calculs, on peut promouvoir tous les 55 ans et plus (proposés). Voilà une opération qui, enfin, permettrait un véritable dégraissage du bourrelet et permettrait d’assainir une situation qui n’a que trop duré. En octobre, le Ministre et son cabinet nous ont assuré qu’ils seraient attentifs à ce que la carrière des IEN se déroule de façon fluide. Force est de constater que vous n’avez pas saisi cette occasion. Il restera enfin aux commissaires paritaires du SNPI-fsu à évoquer deux situations qui représentent à nos yeux des cas d’école ; dans les deux cas, les autorités académiques n’ont pas respecté vos recommandations et ont commis des erreurs de procédure sur lesquelles nous pourrions être amenés à conseiller aux collègues de saisir le Tribunal Administratif. Les commissaires paritaires Catherine LECOINTE, Gino SCHLANSER JUIN-JUILLET-AOÛT 2006 A C T I O N S Y N D I C A L E Poursuivre l’action commune BULLETIN n° 57 JUIN-JUILLET-AOÛT 2006 11 C O R P S Fin du mouvement des IEN Premier degré Académie Aix-Marseille Aix-Marseille Aix-Marseille Aix-Marseille Amiens Amiens Clermont-Fd Créteil Créteil Créteil Créteil Grenoble Guadeloupe Lille Lille Lille Inspection Circonscription académique ROSTY Claire Bouches-du-Rhône Aix AIS 01 Nord ROSSANO Pierre Bouches-du-Rhône La Ciotat LE GOFF Jocelyne Bouches-du-Rhône Marseille 8 VANDENDRIESSCHE D. Bouches-du-Rhône Saint-Rémy-de-Provence HAMOUCHI Françoise Oise Senlis DUJARDIN Anita Somme Péronne PICHON Patricia Haute-Loire Monistrol-sur-Loire ROQUES Evelyne Seine-Saint-Denis Bobigny ZEP + politique de la ville GARCIA Anne-Marie Seine-Saint-Denis Noisy-le-sec Le Pré-Saint-Gervais VERBOIS Elisabeth Seine-Saint-Denis Sevran POUJADE Brigitte Seine-Saint-Denis Tremblay-en-France MANIN MARZO Annick Isère La Tour du Pin POTTIEZ Lionel Baie Mahault VALMORI Lilia Nord Douai Cantin GOEPFERT Yves Nord Roubaix Ouest LAMMERTYN Patricia Nord Valenciennes Anzin NOM Prénom Académie NOM Prénom Lyon Lyon Montpellier Montpellier Nancy-Metz Nantes Nice Rennes Rennes BOURGUIGNON M.-L. GIBERT Joël BOSSIS Jacques BLANCHOT Michèle BIRBANDT Patrice BIERO Alain LEBLOND Daniel REMEUR André HANRY Laurence Inspection académique Ain Ain Aude Hérault Moselle Loire-Atlantique Var Finistère Ille-et-Vilaine Rennes Rennes Rouen Toulouse Toulouse Toulouse Versailles Versailles BRIERE Sylvie BELLE Pierre LHUISSIER Jean LOMBARDO Frédéric MAHMOUN Françoise LUCZAK Bernard FOURNIER-GASSIE Sophie GARNIER Patrice Morbihan Morbihan Seine-Maritime Haute-Garonne Haute-Garonne Lot Hauts-de-Seine Val-d’Oise Circonscription Ambérieu Bourg-en-Bresse I Adjoint IA Carcassonne II Sète Montigny-les-Metz St-Nazaire Ouest Toulon I Morlaix I AIS départemental 1er degré Rennes AIS Questembert II Vannes I IEN adjoint Haute-Garonne 13 Saint-Gaudens Haute-Garonne 8 Lanta Balma Cahors 2 Levallois-Perret Cergy Sud adjoint IA Second degré Civilité NOM Prénom Mme GIACOMETTI née RUIZ Anne-Marie Mme REYMOND Nicolle Mme PERSENT-LEROY Odile M. VANNIER Eric Mme RAUX Catherine Affectation actuelle Poitiers Versailles DIJON Lille Clermont-Ferrand POSTE ATTRIBUÉ AU 01/09/2006 Académie Option Toulouse Économie gestion Nice Économie gestion administratif et financier LILLE Sciences et techniques industrielles Dijon Sciences et techniques industrielles Créteil Formation continue Information et orientation Mouvement IEN Civilité NOM Prénom Mme BERTRAND Françoise Mme LEVÊQUE Dominique M. MURE Jean-Luc ALCIDE CARTON Inspecteur de l’Éducation nationale honoraire Ancien secrétaire national du SNPIEN- FSU À ANDRÉ SÉGARD À sa famille, son épouse, ses enfants et petits-enfants, ses proches, André, mon collègue, mon ami, mon copain, mon frère, « Il faudra bien que nous le prenions ensemble cet amical déjeuner que nous avons tant de fois reporté ! », me disais-tu au téléphone, il y a quelques mois, quand je m’inquiétais à ton sujet. C’est tout juste si ce n’est pas toi qui me donnais espoir... 12 Académie d’affectation DRONISEP de l’Ile-de-France Lille Toulouse Tu t’en vas André, nous laissant des bleus à l’âme, la douleur au cœur et un grand vide de confraternité et d’amitié. Je ne t’en ferai pas reproche, car dans ce combat par trop injuste et inégal aux yeux de ceux qui t’aiment, tu n’auras rien cédé. Mais, bon dieu, que ça fait mal ! Tu sais, c’est l’ensemble du corps des inspecteurs de l’éducation nationale qui porte ton deuil. Les anciens s’attardent sur nos joutes complices autour de la table ronde des barons du Conseil des Inspecteurs, et évoquent aussi nos échanges conviviaux devant un « galopin » au « Longchamp » à Sainte-Catherine-les Arras. C’est là que nous préservions l’unité syndicale et refaisions le monde. BULLETIN n° 57 POSTE ATTRIBUÉ IA Résidence Pas-de-Calais Aveyron Le temps a passé trop vite, André, depuis ce matin de septembre 93 où, sur les cendres de la FEN, nous avons pris l’initiative à quelquesuns de fonder la section académique du SNPIEN-FSU. Il a passé trop vite et trop tôt à nous priver de toi. Mais c’est ainsi. Chacun d’entre nous, et moi le premier, étions admiratifs devant ta puissance de travail, la sincérité de ta conviction et la passion amicale que tu mettais dans chacun de tes propos militants et rassembleurs. J’admirais ta soif de justice, ta confiance dans l’école de la République dont tu étais un défenseur acharné. Tu rêvais et tu rêves encore, comme moi, d’un monde meilleur, « couleur d’orange, où les gens s’aimeront », Arras Rodez car plus que tout tu aimais les gens, les petites gens, les sans voix et les sans grades, les exclus. Tu savais mieux que d’autres, André, que la justice sociale ne s’établirait pas d’elle-même par une quelconque opération du saintesprit ni même par celle d’un sauveur – ne fût-il pas suprême –, mais bien par la prise en compte par chacun du destin de tous, qu’il fallait y mettre du sien, et refuser ce que tu appelais la « culture de la soumission », libérer la capacité d’initiative et l’invention dont dispose chaque être humain. André, mon collègue, mon ami, mon copain, mon frère, ma plume bégaie. Tu es là, à lire par-dessus mon épaule, contestant déjà les éloges qui te reviennent. Il faudra JUIN-JUILLET-AOÛT 2006 M É T I E R Emplois EVS, stage filé des PE2, direction d’école, etc. Une politique de la précarité ou une précarité de la politique ? e SNPI-fsu s’est félicité de constater que le ministère avait enfin pris la mesure des attentes des directeurs des écoles primaires en proposant aux organisations syndicales représentatives concernées un dispositif de dialogue annoncé comme constructif. Les inspecteurs du premier degré connaissent la réalité des difficultés auxquelles les directeurs des écoles doivent faire face. Ils apprécient que soient enfin prises en compte les contingences liées à ces difficultés dans le cadre du dialogue social qui doit rester l’un des piliers de la fonction publique. Toutefois, le SNPI-fsu émet de sérieuses réserves sur les modalités de réponse rete- L « Emplois précaires pour besoins pérennes. » nues par le ministère. En particulier, la mise en place d’emplois « vie scolaire » sur la base d’un statut précaire semble répondre davantage à une préoccupation opportuniste à caractère politicien qu’à la pérennité des charges administratives qui échoient à la fonction de direction d’école. Pour preuve, les recteurs, les IA-DSDEN et les préfets ont été destinataires d’un courrier commun des bien que tu les emportes avec toi ; pour une fois, ne discutes pas ! Tu avais pour le métier d’inspecteur une juste et noble ambition ! : celle de servir avec détermination et sans faille, dans le respect des personnes – élèves, enseignants, parents et élus – les idéaux toujours modernes de l’école, notre école, celle qui instruit les enfants du peuple pour en faire des hommes éclairés ! ; cette école de la justice sociale, de l’égalité, en un mot, notre école laïque. Tu savais avec humour et gouaille ramener à l’essentiel, ceux qui s’égaraient dans les sentiers tortueux du pédagogisme et du modernisme ringard, donner la direction et t’en remettre ensuite à l’intelligence professionnelle et ministres de l’emploi et de l’éducation nationales daté du 3 avril 2006 qui annonce la décision de recrutements de 50 000 contrats aidés dans les écoles primaires alors que les rencontres avec les organisations syndicales n’ont débuté que le 10 avril 2006. Concrètement, c’est une bombe à retardement qui va être installée officiellement dans les écoles :que se passera-t-il au bout des dix mois de contrat prévus pour les assistants administratifs aux directeurs d’école, que ce soit pour eux, ou pour les directeurs ? Les besoins auxquels ces emplois répondent sont avérés ; ils méritaient donc la création d’emplois pérennes au statut sécurisé et validé par une reconnaissance solide, comme c’est le cas dans le second degré. D’autre part, le financement des nouvelles décharges par la création d’un stage filé des étudiants de deuxième année des IUFM induit certaines perspectives inquiétantes : nouvelle atteinte à la formation continue des enseignants du premier degré déjà fort mise à mal par les restrictions budgétaires drastiques que l’on connaît, inégalité de traitement susceptible d’effets délétères sur la formation des jeunes professeurs des écoles selon l’école où ils seront affectés toute l’année, interruption des décharges pendant les stages longs des PE2... Comme pour quasiment toutes les dispositions engagées depuis ces trois dernières années, le SNPI-fsu constate que celles-ci humaine de tes contradicteurs. Homme de parole, dans tous les sens du terme, c’est à tes côtés que j’ai appris mon métier et je n’oublierai pas tes encouragements lorsque j’ai pris le parti de rejoindre, pour un temps, l’IUFM. Et défilent aujourd’hui de nombreuses images de notre collaboration syndicale et professionnelle qui sont autant de belles images que je veux garder de toi. Tes remarques, tes critiques et ton exemple au quotidien ont influencé durablement la politique éducative de ce département, au temps où notre parole d’inspecteurs était entendue. Tu forçais l’admiration des collègues et le respect des Inspecteurs d’académie que nous avons servis avec loyauté BULLETIN n° 57 © DR Un ver dans le fruit en guise de bombe à retardement sont fortement motivées par un volontarisme politique inspiré d’idéologie cachée sous les habits du pragmatisme, et cela dans une démarche d’opportunisme politicien à courte vue. Ce faisant, chaque étape de cet édifice remet systématiquement en cause l’avenir de l’école publique et la sérénité dont elle a besoin pour répondre quotidiennement à sa mission. On ne peut que s’en inquiéter et le dénoncer. CAN du 10 mai 2006 et sans servilité, côte à côte, durant toutes ces années. Tu as aujourd’hui rejoint ton étoile. Tu marches sur la plage de sable de ta commune que tu aimais tant. Et devant mes yeux qui se brouillent, ta longue silhouette se fond avec celle de Burt Lancaster. Tu étais, dans ce monde qui produit tant de « chacals et de hyènes » de la race des « Guépards ». André, je compatis à la douleur des tiens. Je souhaite que ce dernier mel que je t’adresse leur apporte le réconfort et soit l’expression de toute la considération que j’ai pour eux, qui t’ont accompagné dans ton combat militant et puis contre la maladie. Je veux leur dire aussi, tout simplement, que tous tes collègues inspecteurs te reconnaissent comme le meilleur d’entre nous, et qu’ils sont fiers d’avoir parcouru un bout de chemin auprès d’un « honnête homme ». Tu es l’honneur des tiens, de ta famille mais aussi du monde ouvrier dont tu es issu et que tu défendais si passionnément. Ta voix s’est tue, mais ton étoile brille. Écoute de là-bas « toutes celles, encore petites, qui renaissent en écho dans les collines ». Ton combat se poursuit, André. Adieu, vieux frère ! Je vais pleurer un coup. Et promis, après je boirai une bonne bière pour toi, au « Longchamp », avec les copains. JUIN-JUILLET-AOÛT 2006 Saint-Nicolas, ce 12 septembre 2006 13 R E C E T T E S Une recette d’été et deux autres pour préparer l’automne Le gaspacho Recette andalouse par excellence qui peut se servir en entrée/apéritif et qui connaît un nombre quasi infini de variations. Sa réussite tient à la qualité des produits et à l’équilibre des saveurs, aucune ne devant supplanter les autres. Pour 4 personnes Quelques glaçons Ingrédients 750 g de (grosses) tomates pelées et épépinées(1) 1/2 oignon (doux de préférence mais on peut aussi utiliser de l’oignon vert) 1 poivron vert épépiné 1 poivron rouge épépiné 2 gousses d’ail dégermées 1/2 concombre épluché 2 tranches de pain blanc rassis 3 ou 4 cuillérées à soupe d’huile d’olive 2 cuillérées à soupe de vinaigre de xérès sel Options possibles : 1 cuiller à soupe de xérès (« Tio Pepe » ou « La Ina » muy seco, par exemple) Une pointe de piment (type Espelette) Un brin de céleri branche Quelques feuilles de basilic Mixez ensemble tous les ingrédients, sauf les glaçons, longuement, jusqu’à ce qu’il ne reste plus aucun morceau. Assaisonnez, goûter et rectifier. Mettez au réfrigérateur quelques heures. Au moment de servir, dans des bols, de grands verres voire des assiettes creuses, agrémentez chaque part de 2 ou 3 glaçons destinés aussi bien à refroidir davantage encore la préparation qu’à la fluidifier un peu. Le même résultat peut être obtenu en mixant le gaspacho avec une dizaine de glaçons, juste avant de servir. ■ Marco Attal, IEN-IO (1) Pour ce faire immerger totalement dans de l’eau qui vient de bouillir les tomates pendant 20 secondes en les ayant préalablement incisées d’une petite croix au couteau pointu à leur base. La soupe aux fanes de radis Plat économique et gustatif. Selon Hérodote, les Égyptiens incorporaient du radis noir dans la ration des bâtisseurs de la pyramide de Kéops pour soigner les affections respiratoires. On prête les mêmes vertus aux feuilles et aux racines des radis rouges... Pour 4 personnes Les fanes vertes et fraîches d’une botte de radis (proscrire les feuilles jaunissantes ou flétries) 4 échalotes 3 pommes de terre 25 g de beurre Sel Faites longuement revenir l’échalote finement émincée dans le beurre, jusqu’à ce qu’elle brunisse un peu (il faut donc un feu assez doux et remuer souvent pour éviter la carbonisation de l’échalote ou le brunissement du beurre). Ajoutez les fanes de radis lavées et coupées : faites-les réduire et lâcher leur eau. Ajoutez les pommes de terre coupées en dés et recouvrez immédiatement d’eau. Le tout est prêt quand les pommes de terre sont cuites. Mixez l’ensemble chaud en l’ayant préalablement salé. Vous obtenez alors un velouté délicieux que d’aucuns enrichissent de crème fraîche. Dans ce cas, je préconise de diviser par deux la quantité de beurre utilisée pour la cuisson. ■ Marco Attal, IEN-IO Le velouté de potimarron Ce légume est devenu très courant sur les étals des marchés. Il est facilement reconnaissable à sa couleur rouge orangée et à son profil piriforme. Pour 4 personnes 1 potimarron d’1 kg à 1,200 kg 40 à 60 g de beurre (celui d’Echiré convient particulièrement bien) 25 à 30 cl de crème fleurette (éventuellement allégée) Sel Lavez en le brossant le potimarron. Équeutez-le, épépinez-le et faites le cuire à grande eau. Quand la peau se perce facilement de 14 l’extrémité d’un couteau pointu, égouttez-le soigneusement. Il n’est en effet absolument pas nécessaire de l’éplucher (opération en outre fastidieuse et dangereuse, eu égard à la dureté de cet éminent membre de la famille des cucurbitacées) : ôtez en revanche les parties peu nettes de la peau. Mixez en rajoutant le sel, le beurre et la crème fraîche, de sorte à obtenir un mélange bien homogène : vous obtenez alors un velouté onctueux au délicieux goût de châtaigne. BULLETIN n° 54 Le tout supporte fort bien une petite point de noix de muscade râpée On peut aussi rajouter une pomme de terre : je fais partie de ceux qui le déplorent au motif que cela atténue l’exquis goût de châtaigne. On peut aussi mixer le potimarron en y incorporant un peu de lait. Le mélange obtenu peut ensuite être gratiné au four avec quelques noix de beurre et de l’emmenthal râpé. ■ JUIN-JUILLET-AOÛT 2006 Marco Attal, IEN-IO SNPi fsu BULLETIN D’ADHÉSION OU DE RÉADHÉSION SNPI, syndicat de la FSU Au sein des instances communes à tous les syndicats, les inspecteurs du SNPI côtoient les représentants des enseignants du premier et du second degré, du supérieur, des chefs d’établissement, des ATOSS, des infirmières, des assistantes sociales de l’Éducation nationale, des CPE, des CO-Psy, nos partenaires de l’enseignement agricole public, de la protection judiciaire de la jeunesse. Cette proximité nous permet d’être en phase avec les personnels avec lesquels nous travaillons et partageons nos valeurs essentielles. Nos prises de position sont nourries des échanges réguliers au sein des nombreux groupes de travail transversaux de la FSU. Ce travail en commun renforce, si cela était encore nécessaire, notre conviction que le système éducatif a besoin de tous ses personnels et pas seulement d’enseignants ! Que peut gagner le service public à opposer les catégories de personnels entre elles ? Et de quel côté sont les inspecteurs ? Enseignants ou administratifs ? À l’heure de la décentralisation, le risque est grand d’une dislocation de l’Éducation nationale. Battons-nous dans le cadre fédéral pour éviter les divisions stériles et inopportunes. Nom : ........................................................................................................................................................... Prénom : ................................................................................................................... Nom de jeune fille : ............................................................................................................... Adresse personnelle : Date de naissance : ................................................................................... ............................................................................................................................................................................................................................................................... ...................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................................................................................ Courriel : Grade : Tél : ........................................................................................ ................................................................................................................. .............................. Spécialité : Adresse professionnelle : ................................. Échelon : ................................ Indice : .......................... ...................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................................................................................ ............................................................................................................................................... Tél : ...................................................................................... J’adhère au SNPI-fsu et règle ma cotisation syndicale pour 2006/2007 ❏ Je paie en 1 fois un montant de .................................. € (chèque joint) (1) ❏ Je choisis le paiement fractionné en 3 versements de .................................. € (1) ❏ Je choisis le paiement fractionné en 6 versements de .................................. € (1) Indices nouveaux Cotisation euros 491 111 549 581 618 630 657 679 710 733 782 820 HEA HEB Stagiaires Chargés de mission CFA et retraités (dont FGR) 120 127 135 144 151 160 168 175 184 191 199 199 80 80 96 Rappel : La réduction d’impôts est désormais de 66 %. Exemple : 184 € de cotisation soit 121,44€ de réduction donc un coût réel de 62,56 €. À : ..................................................................................................... le ................................................................ Signature : (1) Chèque(s) à libeller à l’ordre de SNPI-fsu et à adresser avec ce bulletin au trésorier national : SNPI-fsu, 3/5, rue de Metz, 75010 Paris ou au trésorier académique. (*) J’accepte de fournir au SNPI-EN fsu les informations nécessaires à l’examen de ma carrière. Je lui demande de me communiquer les informations professionnelles et de gestion de ma carrière auxquelles il a accès à l’occasion des commissions paritaires, et l’autorise à faire figurer ces informations dans des fichiers et traitements automatisés dans les conditions fixées par les articles 26 et 27 de la loi du 06/01/78. Ces conditions sont révocables par moi-même dans les mêmes conditions que le droit d’accès en m’adressant directement au SNPI-EN fsu. BULLETIN n° 57 JUIN-JUILLET-AOÛT 2006 15