Lettre ouverte à un inspecteur
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Lettre ouverte à un inspecteur
REVUE DU SYNDICAT DES PERSONNELS D’INSPECTION DE L’EDUCATION NATIONALE - SIÈGE SOCIAL : 3/5, RUE DE METZ, 75010 PARIS - DIRECTEUR DE PUBLICATION : ALCIDE CARTON - N° CP : 0503 S 05095 - N° ISSN : 1253 9465 - COMPOGRAVURE : CAG - IMPRESSION : SIPE, 85, RUE DE BAGNOLET, 75020 PARIS SYNDICAT NATIONAL DES PERSONNELS D’I NSPECTION - F ÉDÉRATION S YNDICALE U NITAIRE BULLETIN TRIMESTRIEL n° 42 F élicitations cher(e) collègue ! Nous sommes heureux de t’accueillir au sein d’un corps d’encadrement reconnu indispensable par la hiérarchie et l’ensemble du système éducatif (je te renvoie aux nombreux rapports remis aux ministres ces dernières années). Quelles représentations te fais-tu d’un cadre du service public ? Responsabilité, loyauté, charge de travail, sérieux, horaires importants, perspective de carrière, innovation, animation d’équipes sur le terrain, salaire élevé, reconnaissance, initiative, missions, expertise, équité... voilà, pêle-mêle, ce qu’un « brainstorming » de cadres aurait pu nous livrer. De ces représentations, beaucoup décrivent justement ce qu’est un cadre de l’Education nationale ; elles font référence à un haut niveau de responsabilité, d’initiative, d’expertise, d’innovation, de loyauté... au service d’une politique nationale d’instruction, d’éducation, et de qualification de la jeunesse. Hélas, il reste beaucoup à faire pour que soit reconnu ce haut niveau. Ainsi : • On exige de nous un haut niveau de réflexion, des capacités de proposition et d’innovation et pourtant, nos n’avons jamais été consultés sur les modalités de la formation des lauréats mises en place unilatéralement à la rentrée 2001 et dont nous avons eu connaissance de manière anodine à la CPAN de juillet 2001. • Responsables, nous le sommes et le SNPI-fsu l’a montré en contribuant largement au débat sur les missions des corps d’inspection dans le cadre d’un groupe de travail mis en place officiellement en juillet 2000 et interrompu sans explication après quatre réunions. Le SNPI-fsu exige une reprise des travaux. • Hommes et femmes de terrain, nous revendiquons de l’être afin d’accompagner, d’évaluer, d’animer, de former. Cependant, dans beaucoup d’académies, les moyens affec- AOUT-SEPT.-OCTOBRE 2002 tés aux déplacements sont insuffisants et la mesquinerie des solutions imaginées par les rectorats n’a d’égal que leur incommodité au regard de la réalité du travail des inspecteurs. Le SNPI-fsu réclame des moyens à la hauteur des missions. • Nous nous voulons experts pédagogiques. Aussi, le SNPIfsu a-t-il placé au tout premier rang des missions des inspecteurs, l’expertise dont nous connaissons le caractère éminemment transversal. C’est la raison pour laquelle nous nous acquittons volontiers des missions académiques que nous confient les recteurs, en veillant sans cesse aux équilibres afin de ne pas délaisser les disciplines et la pédagogie. • Nous sommes cadres et en assumons la charge. Aussi attendons-nous une reconnaissance à la hauteur de nos missions et des attentes de l’institution. Hélas, nous sommes le seul corps d’enseignement moins bien payé que les personnels qu’il encadre ! A nombre d’années de travail équivalent, plus de la moitié des IEN et des IA-IPR ont des salaires égaux, voire mineurs aux personnels qu’ils inspectent ! Le SNPI-fsu exige que l’indice terminal des IEN soit porté à l’indice 820 et que l’accès à la hors-classe des IEN et des IA-IPR soit plus fluide afin que tous collègues y parviennent avant la retraite. Comme tu le vois, la vigilance est nécessaire et le combat indispensable pour soutenir ces justes revendications. C’est pourquoi nous t’invitons à rejoindre le SNPI-fsu. Nous appartenons à une grande fédération – la FSU – qui réunit à nos côtés les syndicats des personnels avec lesquels nous travaillons tous les jours et auxquels tu as peut-être, en son temps, apporté ta cotisation et ta voix : cette proximité représente une force dans notre réflexion, car elle donne de la chair à nos propositions. Bon courage pour ta formation et ta prise de fonction. Et bonne renCatherine Lecointe trée à tous. Secrétaire générale Lettre ouverte à un inspecteur stagiaire inconnu S O M M A I R E NOTRE TEMPS INSTANCES PARITAIRES Les chantiers des ministres Premières réactions du SNPI-fsu p. 3 Quelques bonnes raisons d’adhérer au SNPI-fsu p.4-5 Publicité : GMF (page 8). Publicité : MAIF (4e de couverture). Affectation des IA-IPR stagiaires p. 9 Affectation des lauréats du concours des inspecteurs de l’Education nationale p. 10-11 www.snpi-fsu.org p.6 CONFÉRENCE DE PRESSE p. 2 LE SITE WEB DU SNPI-fsu Pour toute correspondance : SNPI-fsu – 3/5, rue de Metz – 75010 Paris – Tél. : 01 44 79 90 30 Publicité : Clotilde Poitevin, tél. : 01 42 80 96 05 Extraits de la conférence de presse ministérielle […] Face à cette stagnation actuelle des résultats de l’école, faut-il reprendre encore et encore les mêmes solutions qui ont montré leurs limites ? Faut-il, notamment, entonner à nouveau la vieille antienne des « moyens », comme si le fait de créer démagogiquement quelques centaines de postes supplémentaires (à mettre en rapport avec les 1 169 000 personnels de l’enseignement scolaire, enseignants et non-enseignants) allait nécessairement résoudre miraculeusement tous les problèmes ? […] A vrai dire, l’attitude qui consiste à tout juger à l’aune des moyens est non seulement calamiteuse à terme sur le plan économique, mais en outre essentiellement destinée à masquer les vraies questions : elle empêche en effet de les aborder clairement et de les prendre à bras le corps en donnant à croire que tout est affaire d’argent. C’est faire fi des questions pédagogiques mais aussi de la compétence des enseignants et de leur volonté de s’engager sur le terrain pour résoudre les problèmes. […] La succession incessante et épuisante des réformes suscite découragement, attentisme, scepticisme chez les enseignants. Il est en tous les cas vain de croire que le maintien de la cohérence nationale de notre système scolaire serait assuré ou préservé par la multiplication des instructions et des injonctions : celles-ci sont jugées localement comme inadaptées et sont, de fait, de moins en moins respectées, au point que l’on peut parler d’une forme de discrédit de la parole d’Etat dès lors que, prolixe à l’excès, elle entend réglementer dans le moindre détail l’organisation des enseignements comme la vie des établissements. […] Si la logique du projet d’établissement est bonne et nécessaire dans le cadre de la déconcentration, à condition d’être bien mise en œuvre, la politique du projet ne doit pas pour autant servir à masquer l’indécision du système éducatif quant à ses fins : autrement dit, le projet est un moyen utile, non une fin en soi. Il ne peut tenir lieu de politique. […] … nous entendons éviter les ruptures sur des sujets somme toute marginaux : par exemple pourquoi vouloir remplacer des itinéraires de découverte par une formule nouvelle comme on a cru habile de remplacer les « parcours diversifiés » par des « travaux croisés » ? Nous ne serons pas adeptes de ces ruptures en trompe-l’œil qui ne sont que changement d’apparence, d’étiquette et qui dans les faits ne changent rien, voire rendent notre système illisible et désorientent enseignants et parents. […] … la déconcentration a pu s’apparenter jusqu’à présent à un abandon commode de responsabilité par les échelons supérieurs. Perçue comme la politique du « débrouillez-vous », l’autonomie est alors un transfert de toute la charge sur C O N F É R E N C E les établissements et les enseignants qui ont ainsi, seuls et tous les jours, à refonder la légitimité de leur enseignement et de leurs choix pédagogiques. […] C’est à une nouvelle figure de l’organisation de l’Etat que nous avons à travailler. Traditionnellement la responsabilité de l’Etat allait toujours de pair avec un pouvoir centralisé et un traitement uniformisé. Il nous faut désormais inventer une nouvelle conjonction, celle de la responsabilité de l’Etat républicain et de la responsabilité locale. Il faut inventer une nouvelle articulation entre fonctions régaliennes de l’Etat et initiatives locales. […] Il est également souhaitable que la période qui s’ouvre soit l’occasion d’engager une réflexion sur l’avenir du métier d’enseignant et de définir les évolutions qui semblent souhaitables : nous n’aurons pas nécessairement à remplacer à l’identique. Enfin, nous devrions profiter de ce renouvellement pour répartir différemment les postes et donc adapter l’offre de formation aux besoins qui sont, par définition, évolutifs. […] Il nous faudra travailler à une nouvelle culture de l’encadrement, qui ne pourra plus reposer sur des cloisonnements traditionnels comme ceux qui opposaient pilotage administratif et pilotage pédagogique. […] Dans cette perspective, que la relance actuelle de la décentralisation ne peut que confirmer, le département constitue un niveau essentiel de proximité, celui où la stratégie académique, conçue et portée par le recteur et les inspecteurs d’académie, peut entretenir un lien direct avec les établissements et les usagers, ainsi qu’avec de nombreux autres services de l’Etat. […] Diversifier, notamment en revalorisant l’enseignement professionnel dès le collège, ne doit pas être l’occasion de nourrir un débat idéologique « pour ou contre le collège unique ». Il n’y a pas lieu de remettre en cause le cadre réglementaire du décret de 1996 sur les collèges. Il serait cependant illusoire de nier la réalité du terrain, c’est-à-dire la très grande diversité de plusieurs milliers de collèges liée à la très forte hétérogénéité des élèves qui reste la préoccupation majeure des enseignants et des parents, car elle compromet parfois gravement les acquisitions fondamentales des enfants. Cela renforce, à l’écart d’un débat désormais stérile, notre volonté de réaffirmer le principe d’un parcours de formation commun à tous les élèves, les dotant d’une même culture, conforme aux idéaux républicains et démocratiques. […] Ce socle commun n’implique en aucun cas un itinéraire uniforme pour tous et doit au contraire servir de base à une indispensable diversification des parcours. D E P R E S S E Les chantiers des ministres Dans leur conférence de presse de rentrée, les deux ministres ont précisé leurs choix. Leur propos s’est articulé autour de trois grandes parties : le constat que « l’école marque le pas » ; le souhait d’une « nouvelle gouvernance de l’école » et l’énoncé des « chantiers prioritaires ». bien des égards, le SNES partage A les constats établis par le ministre : le système éducatif ne progresse plus depuis 1995 ; il existe un seuil incompressible de jeunes sortant sans diplôme ni réelle qualification et ces jeunes sont en échec dès les apprentissages de base à l’école primaire. L’école connaît « une crise des savoirs, des valeurs et des modèles de référence ». Le ministre n’a pas manqué d’épingler l’idéologie « jeuniste » contenue dans le dogme de « l’élève au centre du système éducatif ». Il a dit sa volonté de dépasser le clivage conservatisme / innovation où s’enlise le débat éducatif. Mais, curieusement, il a laissé de côté les effets de la crise sociale sur l’école, comme si le sys2 tème éducatif pouvait imposer des règles et des valeurs dans un monde où manifestement les valeurs de l’école sont peu partagées.Contestant à juste BULLETIN n° 42 titre l’idéologie de la « grande réforme », le ministres ont contesté le pilotage traditionnel fondé sur la production de normes et la répartition de moyens et dénoncé le « harcèlement textuel » de l’administration centrale pour faire prévaloir le choix gouvernemental de la déconcentration et de la décentralisation. C’est le cœur du projet de Luc Ferry et Xavier Darcos. C’est aussi sur ce point que leur discours est le moins argumenté. Regrettant d’un côté la crise des modèles de référence et des valeurs, oubliant les ségrégations et inégalités territoriales, ils ne s’interrogent pas pour savoir si la décentralisation et la délégation aux élus locaux d’une part des fonctions éducatives n’en changera pas aussi la nature et AOÛT-SEPTEMBRE-OCTOBRE 2002 C O N F É R E N C E n’en accroîtra pas la crise par ailleurs dénoncée. Le premier chantier est révélateur d’une conception de la décentralisation qui se méfie finalement des acteurs locaux : c’est celui de l’encadrement et de la redéfinition du rôle des IPR vers des fonctions administrativo-pédagogiques. Les autres chantiers sont déjà connus. Celui de la maîtrise de la langue (mais une expérimentation dans 100 classes de cours préparatoire risque de ne D E P R E S S E pas produire beaucoup d’effets). Celui du collège et de l’enseignement professionnel : les ministres ont marqué leur volonté de ne pas s’engager dans une querelle doctrinale sur le collège unique. Ils ont affirmé la nécessité de parcours communs sans itinéraires uniformes et ont insisté sur la Troisième préparatoire à la voie professionnelle et sur des parcours en alternance de trois types : collège/LP, enseignements généraux/enseigne- C O N F É R E N C E D E ments professionnels, établissement scolaire / entreprise. Les programmes du collège seront révisés par deux groupes d’experts (culture des humanités-culture scientifique) et le programme de technologie, recentré sur l’initiation à l’enseignement professionnel, sera révisé. Ils ont enfin confirmé la journée et le livret de « l’engagement » des jeunes dans des projets avec la participation Denis Paget des associations. ■ P R E S S E Premières réactions du SNPI-fsu Nouvelle culture de l’encadrement, décentralisation, évolution des l’organisation du système éducatif, le débat est engagé dans nos réunions académiques et souhaité sur le web de notre organisation L angues vivantes, maîtrise de la langue, rénovation des sciences et politique culturelle, nouveaux programmes, REP, politique de la ville pour les IEN du 1er degré ; réforme du collège et des lycées, évolution de la formation professionnelle et formation tout au long de la vie pour les IPR et les IEN ET, autant de dossiers ou de missions qui mettent les corps d’inspection aux premières loges, avec pour conséquence l’allongement de la durée des journées de travail, et trop souvent plus dans des logiques d’accumulation que dans celles de la cohérence d’un système éducatif en faveur de la IX L A VO DU D NOR réussite des élèves et valorisant l’initiative des maîtres. Selon ce point de vue, l’école, en effet, marque le pas dans son évolution qualitative et sa démocratisation. Les réunions de rentrée se font l’écho, déjà, des plannings surchargés et de l’accumulation des tâches trop souvent effectuées dans l’urgence alors que le travail d’expertise et d’évaluation, et en premier lieu l’inspection, réclame une prise de recul indispensable pour en garantir l’efficacité et l’objectivité. La profession appelle, et d’urgence, une réflexion sur ses missions et les conditions de leur exécution. Le SNPI a pris bonne note de la volonté des ministres de travailler à « une nouvelle culture de l’encadrement qui conjugue pilotage pédagogique et pilotage administratif ». Il attend que s’ouvrent les discussions et les propositions concrètes qui devraient être avancées. Il sera attentif à la méthode retenue pour que ces évolutions rendues nécessaires par la relance de la décentralisation, fassent l’objet de véritables négociations avec les personnels concernés. En particulier, il sera attentif à ce que le pilotage du 1er degré qui associe, depuis près d’un siècle et demi, pilotage administratif et pilotage pédagogique ne voie pas, au travers de la mise en place d’EPLE du 1er degré, selon les rumeurs qui courent y compris à l’ESPMEN, une dérive libérale qui conduirait les établissements publics à se conduire comme des établissements privés risquant d’accroître encore plus les inégalités et créerait un nouvel échelon hiérarchique BULLETIN n° 42 qui éloignerait les usagers des enseignants. Quoi qu’il en soit, le SNPI, ouvrant la discussion dans ses colonnes syndicales, est prêt à participer aux consultations qui ne manqueront pas de se mettre en place. Il le fera avec esprit de responsabilité en se montrant vigilant à ce que la cohérence du système éducatif, que nous envient les Anglais et les Allemands, soit préservée et que les évolutions attendues de la décentralisation contribuent à ce que les valeurs de notre service public, évoquées par ailleurs, trouvent leur pleine et juste réalité. ■ Alcide Carton AOÛT-SEPTEMBRE-OCTOBRE 2002 3 N O T R E Quelques bonnes raisons d’adhérer au SNPI-fsu Justice et égalité de traitement dans les conditions de recrutement a vu disparaître la nature véritablement républicaine du recrutement des inspecteurs au nom de la notion floue de compétence et des expériences antérieures. Fini le principe simple d’égalité de traitement de chaque candidat par l’anonymat de sa copie et l’indépendance du jury par rapport aux édiles locaux. Résultat : l’âge moyen des nouveaux recrutés a largement augmenté, la diversité des origines professionnelles s’est amoindrie, l’indépendance de jugement et d’esprit conjuguée à la loyauté de servir, battue en brèche. Le SNPI revendique le rétablissement d’un concours national reposant « d’épreuves sur table », faisant appel, d’une manière ou d’une autre, à l’expérience professionnelle, et corrigé anonymement, ainsi que des épreuves orales devant un jury pluricatégoriel. 1990 Après la publication du décret du 12 janvier 2002, quelles sont les bases de revendications pour une 7e modification du décret statutaire de 1990? a lutte syndicale continue et ne peut laisser en l’état les injustices non réglées voire augmentées par le ministère. Nous nous devons de substituer à la logique de division amplifiée par la DPATE, celle, opposée, qui résulte de la nécessité du travail en équipe. Pour cela, nous exigeons : • La hors-échelle C pour les IA-IPR. • L’INM 820 pour la classe normale des IEN ; cela permettrait une poursuite de carrière aux IEN confinés par centaines à un indice inférieur à celui auquel ils seraient parvenus en restant dans leur corps d’origine — nous évoquons ici le scandale des IEN bloqués à l’INM 733 et qui seraient, depuis des années à l’INM 782 dans le corps des certifiés par exemple. Cela permettrait aussi à ceux des IEN qui étaient déjà à l’INM 782 comme enseignant de conserver cet indice à la retraite, alors même qu’ils finiront leur carrière comme IEN au dernier échelon de la classe dite normale, d’lNM 733. L SNPI, syndicat de la FSU Au sein des instances communes à tous les syndicats, les inspecteurs du SNPI côtoient les représentants des enseignants du 1° et du 2° degré, du supérieur, des ATOSS, des infirmières, des assistantes sociales de l’EN, des CPE, des COP, nos partenaires de l’enseignement agricole public, de la protection judiciaire de la jeunesse et peut-être bientôt les chefs d’établissement qui frappent à la porte. Cette proximité nous permet d’être en phase avec les personnels avec lesquels nous travaillons et partageons nos valeurs essentielles. Nos prises de position sont nourries des échanges réguliers au sein des nombreux groupes de travail transversaux de la FSU.Ce travail en commun renforce, si cela était encore nécessaire, notre conviction que le système éducatif a besoin de tous ses personnels et pas seulement d’enseignants ! Messieurs FERRY et DARCOS croient-ils nous rassurer en nous répétant que les postes supprimés au budget 2003 ne seront pas des postes d’enseignants mais des postes administratifs d’aides-éducateurs ? Que peut gagner le service public à opposer les catégories de personnels entre elles ? Et de quel côté sont les inspecteurs ? Enseignants ou administratifs ? A l’heure où s’annonce la dernière phase de la décentralisation, le risque est grand d’une dislocation de l’Education, de l’opacité du système éducatif, les régions ne reprenant pas toutes les mêmes compétences à leur charge ( voir le Monde du 23/09) Battons-nous dans le cadre fédéral pour éviter les divisions stériles et inopportunes. 4 BULLETIN n° 42 Car rien n’affirme que leur pension de retraite sera calculée sur l’indice acquis comme professeur, puisque leur nouvel indice de fin de carrière est inférieur dans leur nouveau grade (le cas s’est déjà produit pour des agrégés détachés puis intégrés dans le corps des maîtres de conférences lorsque l’indice terminal de ce corps était inférieur à celui des agrégés). Il semble que la raison majeure qui entraîne cette mauvaise gestion de corps de fonctionnaires de la fonction publique d’État réside dans la confusion dramatique par la DPATE entre flux et stock, ce qui lui fait gérer le tableau d’avancement comme une liste d’aptitude. La hors-classe n’est pas un état mais une poursuite normale de carrière dans le corps. Auparavant tous les inspecteurs avançaient alors même qu’il y avait deux rythmes d’avancement. Passage à la hors-classe : nos propositions uc de Dessus le Moustier représente le SNPI-fsu à la CAPN. Pour en finir avec le fait du « prince », il expose un barème permettant de traiter les inspecteurs avec un souci d’équité. « Pour sortir de la crise liée au blocage du 9e échelon, le SNPI-fsu soumet à la discussion de la CAPN la mise en place d’un tableau d’avancement avec les indicateurs pondérés suivants tels qu’ils ressortent des indications demandées par la note de service : • A : l’âge (1 point par année) • B : l’échelon (10 points pour le 7e, 20 pour le 8e, 30 pour le 9e) • C : le nombre d’années passées dans le 9e échelon (5 points par année) • D : l’ancienneté dans la fonction d’inspecteur à compter de la titularisation (1 point par année) Soit la formule : A + B + 5C + D Ces critères objectifs de classement visent à favoriser les IEN qui subissent depuis trop longtemps une perte de salaire (un IEN au 9e échelon depuis plus de trois ans perd actuellement de 12 000 à 25 000 F par an et demain jusqu’à 66 000 F) tout en ne pénalisant pas les plus anciens dans la fonction. » L AOUT-SEPTEMBRE-OCTOBRE 2002 T E M P S Accès à la hors-classe Et les « inspecteurs retraités » ? omme les autres retraités ? Pas tout à fait car nous nous estimons triplement lésés ! Lésés avant tout par le refus ministériel de procéder à la véritable revalorisation des « actifs » ; celle qui consisterait à rétablir une grille unique (suppression de la hors-classe qui a rompu l’unité du corps et en même temps l’unité de la carrière, la continuité de l’avancement), à accroître chaque indice (nouveau majoré) d’au moins 50 points indiciaires pour aboutir selon le cas aux échelles lettres A ou B. Lésés par un statut discriminatoire qui n’assure pas la réelle promotion de tous les fonctionnaires et laisse sur le bord du chemin près de 65 % d’entre eux ! Sans parler de l’aspect inique des choix qui relèvent du « fait du prince ». Lésés par la énième modification de statut qui, encore une fois, n’a aucune retombée réelle pour les retraités ! Une honte pour l’État. Certains de ces inspecteurs de l’Éducation nationale, à la retraite, le sont encore, pour les plus anciens, à l’indice 544 ou y arrivent au 733 actuellement ! Bravo Messieurs les Ministres, vous portez en haute estime vos fonctionnaires alors qu’une retraite « cumulée » de parlementaire... C Alors que réclame-t-on ? ne refonte de la grille salariale avec augmentation indiciaire pour tous. La « péréquation » (c’est-à-dire le « reclassement » des retraités par rapport à cette nouvelle grille indiciaire. Si un « nouveau statut » est inévitable, revendiquer pour les retraités le « décret d’assimilation » qui rendra obligatoire une certaine revalorisation des pensions, bien loin d’être aussi avantageuse que dans le cas de figure qui précède. U Quand le SIEN découvre le « happy few » On se souvient de la déclaration victorieuse du SIEN au lendemain du 7 janvier à la publication de ce fameux décret décrit comme une avancée vers le corps unique. Nous avions dénoncé le leurre des effets d’un décret qui ne toucha que deux collègues de l’académie de Lille et continu de laisser sur le côté d’une juste revalorisation plusieurs dizaines d’entre eux, conduits à prolonger une carrière bien au-delà, sans garantie de tirer les avantages d’un changement de grade obtenu par concours à l’aube de la cinquantaine. Il n’est jamais trop tard. P. Roumagnac, dans son dernier papier, découvre le « happy few », reprenant, à juste titre, les arguments d’un article incisif de notre revue ( n° 39) faisant la démonstration du caractère inique de cette mesure, qui, soit dit en passant ne constitue en rien l’avancée de tous vers le corps unique, mais la possibilité, méritée d’ailleurs, pour quelques-uns de nos plus anciens collègues de partir à la retraite décemment. Qu’attend-il alors à la prochaine CAPN pour exiger avec nous un barème digne de ce nom de manière à « moraliser » les conditions d’accès mais surtout de revendiquer avec nous l’indice 820, comme indice terminal de la classe normale véritable revalorisation immédiate pour tous. Car quoi qu’en disent nos collègues du SIEN-UNSA, exiger l’indice 820 n’est pas incompatible avec la constitution d’un « corps unique », auquel ils aspirent tant, comme d’autres au jardin d’Eden, sans en dresser les contours. C’est demander justice pour nombre de ces collègues qui ayant accédé aux fonctions voient leur salaire stagner quand ce n’est pas régresser par rapport à ce qu’ils gagnaient avant. Nous sommes prêts à entrevoir avec eux les convergences et les modalités d’action pour avancer dans ce domaine. Corps unique, vous avez dit corps unique Pour le quidam naïf, il est surprenant qu’ayant unifié à la licence, le recrutement des maîtres du premier et du second degré, dix ans après la publication de la loi d’orientation, les différents ministères ne se soient pas souciés « d’unifier » le corps des inspecteurs chargés de les évaluer. Et, de ce fait, l’argument de certain syndicat semble aller d’évidence, d’autant que la majorité d’entre eux est issue des corps d’enseignants qu’ils ont charge d’inspecter. Pour les IEN du 1er degré, qui ont de bonnes raisons d’estimer que leur travail vaut bien celui des IPR, et que ce de fait ils devraient être considérés de la même manière, le slogan revendicatif est attirant. Mais le SIEN-UNSA se garde bien d’entrer dans le détail, tant la question du corps unique soulève d’autres questions qui supposent un autre niveau d’action que les discussions courtoises dans les bureaux de la DPATE. Les plus anciens se souviennent comment le SIEN accepta l’abandon des formes républicaines du concours de recrutement des IEN et comment le décret et les conditions actuelles de recrutement privilégient l’expérience au détriment de la qualification universitaire. Comment revendiquer alors un corps unique sans élévation générale du niveau de recrutement ? Faut-il rappeler ici que notre syndicat est le seul syndicat appartenant à la plus importante fédération de la fonction publique à syndiquer l’ensemble des inspecteurs quel que soit leur grade et que notre position sur le « corps unique » est tout à l’opposé de l’effet slogan. Il s’agit pour nous, ensemble, tous syndicats d’inspecteurs réunis , de créer les conditions d’un grand corps d’inspection pédagogique capable d’agir, avec les enseignants qu’ils ont charge d’inspecter, pour une véritable transformation démocratique de l’école. Les questions soulevées par les annonces gouvernementales relatives à la décentralisation appellent à la convergence syndicale, pas au slogan. BULLETIN n° 42 AOUT-SEPTEMBRE-OCTOBRE 2002 5 V I E S Y N D I C A L E Le site web du SNPI-fsu Depuis la rentrée, notre syndicat dispose d’un site Internet accessible à partir du portail de la FSU ou directement à l’adresse ci-dessous. Le Webmaster et concepteur est notre collègue Felix Gentili, IEN à l’IUFM de Lyon. Ce site apporte toutes les informations utiles à la vie syndicale et professionelle. Il ouvre également un espace de discussion en ligne. www.snpi-fsu.org Actualité Vie syndicale Vos correspondants SNPI dans votre académie. Les responsables nationaux du SNPI. Comment sont nés la FSU et le SNPI-fsu. Une nouvelle approche syndicale rompant avec le corporatisme et la cogestion. Le plus court chemin pour rejoindre le SNPI, etc. Le statut des inspecteurs Les différents décrets. Les revendications et propositions du SNPI-fsu. Les évolutions. L’actuaité syndicale. Les résultats des mutations. Les résultats des promotions. La carrière L’accès par concours, liste d’aptitude. Déroulement, avancement. Les promotions. Indemnités : leurs taux, nos droits. Notre appréciation en temps qu’organisation syndicale. Pratiques professionnelles Témoignages de collègues. Echanges d’expériences. Un espace de débats Le point de vue en ligne des syndiqués, des inspecteurs, des lecteurs. Des sites Publications Les éditoriaux et les articles de fond. Les textes de référence de la profession. Les sites en lien. Les listes de diffusion accessibles. Archives Ce qu’il faut garder en mémoire mais qui n’est plus d’actualité. LA COMMISSION ADMINISTRATIVE NATIONALE, élue par le Congrès le 11 mai 2001, se compose de 22 membres : 4 IA-IPR : Alain Barthélémy-Vigouroux (Marseille 2), Françoise Boissou (SVT Paris), Francis Foreaux (philosophie Amiens), Fernand Kremer (STI Nancy-Metz) ; 7 IEN CCPD : Francis Bidault (Rouen), Alcide Carton (Lille), Mario Castelli (Bordeaux), Hélène Couderc (Paris), Luc Dedessus Le Moustier (Rennes), Félix Gentili (Lyon), Serge Labalette (Grenoble) ; 4 IEN et EG : Patrick Bet (Toulouse), Daniel Bory (Lyon), Martine Lardier (Besançon), Michel Uffredi (Paris) ; 3 IEN IO : Catherine Lecointe (Caen), Caroline Lombardi-Pasquier (Rouen), Philippe Naudy (Toulouse) ; 2 représentants des retraités : Jean-Pierre Alexandre (IEN), Jean-Claude Gabin (IA-IPR) ; 2 représentants des inspecteurs stagiaires : désignés par les stagiaires de chaque promotion LA CAN a élu les membres du BUREAU NATIONAL : Catherine Lecointe, secrétaire générale ; Fernand Kremer, secrétaire général adjoint pour les IA-IPR ; Alcide Carton, secrétaire général adjoint pour les IEN-CCPD ; Daniel Bory, secrétaire général adjoint pour les IEN-ET/EG ; Caroline Lombardi-Pasquier, secrétaire générale adjointe pour les IEN-IIO ; Jean-Claude Gabin, trésorier ; Patrick Bet, trésorier adjoint. SECRÉTARIAT ADMINISTRATIF Patrick Jourdan. 6 BULLETIN n° 41 Permanences syndicales Pour vos problèmes d’avancement ou de carrière, vous pouvez joindre le SNPI-fsu au siège, les mercredis et jeudis, de 9 heures à 17 heures en appelant Patrick Jourdan au 01 44 79 90 30. MAI-JUIN-JUILLET 2002 Bulletin d’adhésion ou de réadhésion NOM : ................................................... Prénom : ................................................ Nom de jeune fille : .............................. Date de naissance : ................................ Adresse personnelle : ............................................................................................. ................................................................................................................................ ................................................................................................................................ Mél :....................................................... Tél : ......................................................... Grade : ............. Spécialité : ............................... Échelon : .......... Indice :............. Adresse professionnelle : ....................................................................................... ................................................................................................................................ .................................................................. Tél : ..................................................... J’adhère au SNPI fsu et règle ma cotisation syndicale pour 2001/2002 (*) A : ................................ le ............................. ❑ Je paie en 1 fois en ................ d’un montant de ............................ euros ❑ Je choisis le paiement fractionné (trois versements maximum) SIGNATURE : Indices nouveaux Cotisation Euros 491 106 549 581 618 630 657 679 710 733 782 820 HEA HEB Stagiaires Chargés de mission CFA et retraités (dont FGR) 114 121 129 137 137 144 152 160 167 175 182 190 76 76 91 Chèque à remettre au trésorier académique, au trésorier national ou à : SNPI-fsu, 3/5, rue de Metz, 75010 PARIS. (*) J’accepte de fournir au SNPI-EN fsu les informations nécessaires à l’examen de ma carrière. Je lui demande de me communiquer les informations professionnelles et de gestion de ma carrière auxquelles il a accès à l’occasion des commissions paritaires, et l’autorise à faire figurer ces informations dans des fichiers et traitements automatisés dans les conditions fixées par les articles 26 et 27 de la loi du 06/01/78. Ces conditions sont révocables par moi-même dans les mêmes conditions que le droit d’accès en m’adressant directement au SNPI-EN fsu. ✂ LA COTISATION SYNDICALE OUVRE DROIT À UNE RÉDUCTION D’IMPÔT ➃ AUTORISATION DE PRÉLÈVEMENT Exemples : ➊ IEN classes normale 4e éch. (491), réduction 53 € 7e éch. (657), réduction 68,50 € 9e éch. (733), réduction 80 € ➋ IPR et hors-classe 7e éch. (820), réduction 87,50 € Hors échelle B, réduction 95 € J’autorise l’établissement teneur de mon compte à prélever sur ce dernier, si la situation le permet, tous les prélèvements ordonnés par l’organisme créancier désigné ci-dessous. En cas de litige sur un prélèvement, je pourrai suspendre l’exécution par simple demande à l’établissement, teneur de mon compte. Je réglerai le différend directement avec l’organisme créancier. ✂ La cotisation syndicale ouvre droit à réduction d’impôt dans la limite de 50 % de son montant, sur présentation de son justificatif lors de votre déclaration. N° NATIONAL D’EMETTEUR 470135 NOM, PRÉNOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DU COMPTE A DÉBITER ORGANISME CRÉANCIER Nom, Prénom .......................................................................................................................................................... Adresse ............................................................................................................................................................................ SNPI-fsu 13-5, rue de Metz, 75010 Paris ....................................................................................................................................................................................................... Code postal Ville ................................................................................................... DÉSIGNATION DU COMPTE A DÉBITER Etablis. Code guichet N° compte Clé RIB NOM ET ADRESSE DE L’ETABLISSEMENT TENEUR DU COMPTE A DÉBITER ....................................................................................................................................................................................................... ....................................................................................................................................................................................................... ....................................................................................................................................................................................................... Code postal Date : Signature : BULLETIN n° 42 Ville ................................................................................................... Prière de compléter cette autorisation et de joindre un relevé d’identité bancaire, postal ou de Caisse d’épargne. Ne pas omettre la date et la signature. AOUT - SEPTEMBRE - OCTOBRE 2002 7 I N S T A N C E S P A R I T A I R E S Concours 2002 - Affectation des IA-IPR stagiaires L’arrêté du 3 juillet 2002 donne la liste des admis au concours de recrutement des IA-IPR, à la session 2002, et les nomme IA-IPR stagiaires pour 2 ans à compter du 1er septembre 2002. On y dénombre les effectifs suivants selon le corps d’origine : 5 IEN, 1 maître de conférence, 4 personnels de direction, 49 agrégés, soit 59 admis. NOM Prénom Administration et vie scolaire M. BARBE Eugène Allemand M. CHEVILLARD Yves Anglais Mme BARTIER épouse TURIN Marena M. CLUTIER Maurice Mme DUFRESNE épouse RICHARD Marie-Françoise Mme EVRARD épouse HINTERLANG Colette Arts plastiques M. LEVAL Frédéric Mme ROUCH Josyane Economie et gestion M. CHEVALIER Daniel Mme COUSIN épouse PICHEAU Laurence Mme FLAUGERE épouse MAURIN Mireille M. IDELOVICI Philippe M. PINCON Michel Mme DUMONT-LUGOL Liliane Éducation musicale M. FICHET Laurent Espagnol M. BREVART Frédéric Histoire-Géographie M. ABALLEA Pierre M. BEAUPUY Dominique MME HAZARD épouse TOURILLON Anne-Marie Italien Mme FISCHETTI épouse FISCHETTI LOETE Pellegrina Lettres Mme FRYDMAN épouse INGLEBERT Valérie M. HOCQUELLET Jean-Pierre M. JEANNERET Claude Mme LEENHARDT Mireille Mme PECHEYRAN épouse HERNU Isabelle M. RAIMBAULT Frédéric M. HIMY Olivier Mathématiques Mme DEJIEUX épouse RONCIN Catherine Mme FRANCK épouse PERFETTA Chantal M. LA FONTAINE François M. LASSALLE Olivier M. MARTEAU Jean-Luc Mlle RAYNAL Martine Mlle REYNAUD Janine M. SIGWARD Eric Sciences de la vie et de la Terre Mme HOUDIARD Marie-Josèphe M. SIMON Jean-Marc M. TERCE Philippe Sciences et techniques industrielles - secteur industriel M. ALLARD Daniel M. BRAULT Laurent M. DUMERY Jean-Jacques M. FELICITE Christian M. MARTINET Jean-Louis M. SILVEIRA Manuel Sciences et techniques industrielles - secteur biologie - biochimie Mme SCHWARTZ épouse GAVRILOVIC Claude Mlle LARVOR Marie-Pierre Sciences physiques Mme BOURGAULT épouse BOURGAULT-PIEKIELKO Marie Christine Mme MACE Marie-Christine M. MARCHOU Patrice Mme VILATTE épouse COMBEL Hélène Administration et vie scolaires M. ARRAMBOURG Gérard M. BARRIERE Pierre Mme BEREZAY épouse LOISEAU Sylvie M. COIGNARD Jean-Michel M. LE COURRIARD Daniel M. PICQUENOT Alain Mme LAMBIN-BLONDEEL Françoise Éducation physique et sportive M. HERVÉ Daniel M. JANICOT Jean-Claude Mme ROUX épouse ELOI Véronique Mme VINEL Michèle BULLETIN n° 42 Académie d’affectation Académie d’origine Guadeloupe Martinique Dijon Toulouse Nice Lyon Lille Nantes Aix-Marseille Grenoble Lille Strasbourg Strasbourg Clermont-Ferrand Guadeloupe Besançon Créteil Amiens Bordeaux Grenoble Orléans-Tours Poitiers Versailles Versailles Bordeaux Grenoble Poitiers Toulouse Rouen Toulouse Dijon Lille Versailles Rennes Créteil Nantes Rennes Grenoble Nice Dijon Rouen Rennes Clermont-Ferrand Lille Nancy-Metz Caen Nancy-Metz Paris Poitiers Besançon Versailles Poitiers Orléans-Tours Nice Amiens Créteil Limoges Lille Lille Aix-Marseille Besançon Lille Amiens Créteil Poitiers Rouen Aix-Marseille Toulouse Nice Nancy-Metz Nantes Grenoble La Réunion Nantes Grenoble La Réunion Créteil Nancy-Metz Créteil Clermont-Ferrand Nantes Clermont-Ferrand Admin. centrale Paris Lille Clermont-Ferrand Poitiers Nice Paris Nancy-Metz Paris Montpellier Lille-Lyon Rouen Toulouse Créteil Rouen Limoges Orléans-Tours Paris Créteil Bordeaux Toulouse Versailles Amiens Grenoble Lyon Bordeaux Poitiers Bordeaux Paris Amiens Grenoble Rouen Limoges Lilles Nancy Rennes Limoges Versailles Paris AOÛT-SEPTEMBRE-OCTOBRE 2002 9 I N S T A N C E S P A R I T A I R E S Affectation des lauréats du concours des inspecteurs de l’Education nationale Enseignement du 1er degré - session 2001 Enseignement technique - Enseignement général - Information et orientation - session 2002 ENSEIGNEMENT DU 1ER DEGRÉ - SESSION 2001 NOM Prénom Académie Département Circonscription Mme Mme Mme Mme Mme M. M. Mme Mme Mlle Mme M. M. Mlle Mme Mme M. Mme Mlle M. Mme M. M. M. Mme M. Mme Mme Mme M. Mme Mme Mme Mme M. Mme Mme M. Mme M. Mlle Mme M. Mme Mme M. Mme M. M. Mme M. M. Mme M. Mme Mme Versailles Nancy-Metz Bordeaux Lyon Lyon Bordeaux Créteil Poitiers Versailles Dijon Rennes Nancy-Metz Caen Créteil Lille Versailles Versailles Montpellier Versailles Créteil Poitiers Versailles Lille Rouen Versailles Orléans-Tours Versailles Nantes Toulouse Lille Caen Créteil Versailles Bordeaux Clermont-Ferrand Rouen Créteil Limoges Nancy-Metz Versailles Toulouse Créteil Poitiers Bordeaux Versailles Dijon Lille Orléans-Tours Nantes Créteil Toulouse Rouen Versailles Nice Nancy-Metz Lyon Hauts-de-Seine Vosges Gironde Rhône Rhône Pyrenées-Atlantiques Seine-Saint-Denis Charente-Maritime Hauts-de-Seine Saône-et-Loire Finistère Meurthe-et-Moselle Manche Seine-et-Marne Pas-de-Calais Hauts-de-Seine Essonne Aude Hauts-de-Seine Val-de-Marne Charente Val d’Oise Nord Eure Yvelines Eure-et-Loir Yvelines Loire-Atlantique Tarn-et-Garonne Pas-de-Calais Manche Seine-et-Marne Hauts-de-Seine Gironde Puy-de-Dôme Seine Maritime Val-de-Marne Haute-Vienne Vosges Val d’Oise Gers Seine-et-Marne Deux-Sèvres Gironde Essonne Côte-d’Or Nord Loir-et-Cher Loire-Atlantique Seine-et-Marne Tarn Seine-Maritime Yvelines Alpes-Maritimes Moselle Rhône Châtenay-Malabry + AIS SUD Neufchâteau Blaye Saint-Priest Belleville-sur-Saône Pau II + AIS Bondy Marennes-Oléron Malakoff-Montrouge Chalon-sur-Saône Ii Quimper V Ais Briey II Mortain Le Mée-sur-Seine Lillers Colombes II Corbeil-Essonnes Carcassonne II Clichy Villiers-sur-Marne Confolens Osny + AIS Tourcoing - Est Le Neubourg Le Vésinet Dreux I Trappes Saint-Herblain - Couéron Montauban III Saint-Pol-sur-Ternoise Cherbourg Hague Ouest Melun Sud Le Plessis-Robinson Saint-André-de-Cubzac Chamalières Neuchatel-en-Bray Villejuif Limoges II Remiremont Garges-lès-Gonesse Auch II - AIS Champs-sur-Marne Bressuire La Réole Montgeron Semur-en-Auxois Lille 1 - Hellemmes Blois Nord + AIS Saint-Nazaire - Montoir Meaux Nord Castres Deville-lès-Rouen + IUFM Saint-Germain I Nice AIS Saint-Avold Sud Mions 10 ADAM Sandrine BALABONSKI-LASSALLE Martine BARRERE Isabelle BAUDRAND-MATERA Pascale BERTHELOT-BACOT Laurence BOUCHER Denis BOUDJEDRA Mustapha BOUILLAULT-RAULO Jacqueline BRISSARD Marlène BURDIN Annie CAOUDAL-LETANNEUX Michèle CARDINAL Denis CATELIN Dominique CHEREL Isabelle CUVELLIEZ-LALOUX Cécile DEDIEU-VOLCK Josiane DEJOUX Pascal EBERWEIN Anne FRANCOIS Claudie GABILLARD Yannick GARAY-RIPOCHE Chantal GARCIA André GUTKOWSKI Eric HELOIR Jean-Luc HENRI-MOUCHEL Sylviane HESLING Alain JANSSENS Florence JUNAY-DUPE Huguette KAAKIL-TALABA Rachel LACHAMBRE Pascal LE BRIS-QUINTRIC Claude LE GLEDIC-TABURET Anne LE PROVOST-MONTAUX Annie LEAL-CHOY Florence LEON Yves LINANT Michèle MANTOUX-PARTOUCHE Annie MARSAULT Philippe MAUBRE-CLAUDON Marie-Christine MAUGER Philippe MERY Nathalie MIRA-AMATHIEU Michelle MORHAIN Christian MOULLET Pascale MUGNIER TALBO Béatrice NIANT Jean-Pierre NOVAK-WOZNIAK Evelyne PIGNY Michel POCHARD Patrick PONS DIEBOLT Joëlle POTTIEZ Lionel QUEF Didier REGNIER-CORNELOUP Monique REVEST Bernard RIES-DRECHSLER Michèle RITTER Françoise BULLETIN n° 42 AOÛT-SEPTEMBRE-OCTOBRE 2002 M. Mlle M. Mme Mme M. Mme Mme Mme NOM Prénom Académie Département Circonscription ROBINET Philippe RYMARSKI Danielle SIBEL Serge SROKA-LOCHET Isabelle STIEVENART-PERSON Monique SUEUR Christian TRIENTZ-LEROUX Chantal VALMORI Lilia VARIN-KOPIETZ Patricia Nancy-Metz Orléans-Tours Orléans-Tours Nice Nantes Versailles Nancy-Metz Lille Nancy-Metz Moselle Eure-et-Loir Eure-et-Loir Var Mayenne Essonne Moselle Nord Moselle Boulay Chartres II Châteaudun Six-Fours-les-Plages Laval V + AIS Savigny-sur-Orge Yutz Tourcoing Ouest Forbach ENSEIGNEMENT TECHNIQUE - ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL - SESSION 2002 Nom - Prénom Poste attribué M. M. Mme M. M. M. Mlle Mme Mlle M. Mme Mme Mme M. M. Mme M. M. M. Mme M. M. M. M. Mme Mme Mme Mme Mme Mme M. Mme Mme Enseignement technique Enseignement général Enseignement général Enseignement technique Enseignement technique Enseignement général Enseignement général Enseignement général Enseignement technique Enseignement général Enseignement technique Enseignement général Enseignement technique Enseignement technique Enseignement général Enseignement général Enseignement général Enseignement général Enseignement technique Enseignement technique Enseignement technique Enseignement général Enseignement technique Enseignement technique Enseignement général Enseignement technique Enseignement technique Enseignement technique Enseignement technique Enseignement technique Enseignement général Enseignement général Enseignement technique ALBERT Philippe BILLEROT Jean-Luc BILLIET-CALONNE Michelle BROUILLET André CABRERA Michel CALUEBA Serge CAZADE Sylvie CHARLES COHEN BACRIE Annie CILPA Marie-Josée DELORME Gilles DENEUVILLE-SLOMINSKI Francine DUPARC-CARRE Annie FOURCADE-GOMBEAU Monique GINDRE Gilles HURTELLE Alain LECAS-BOCKSTAL Jeanne-Marie LECESNE Alain LEWIN Marc LOUIS Alain MAHEO-GUERIN Brigitte OLLIER Jean-Paul PARIAUD Pierre POUPON RENNUIT Gérard RIEFFEL-BRUNEL Régine ROSIER-VILLIEN Chantal SALA-MONMARON Véronique SAWICKI-DELOZANNE Patricia TARTAR-DERENTY Marie-Claire URSULE Nelly VARICHON Lionel VIDOCIN Jacqueline VITTONE-BRUN Annie Académie d’affectation Sciences et techniques industrielles Anglais Lettres Sciences et techniques industrielles Sciences et techniques industrielles Formation continue Anglais Anglais Sciences biologiques et sciences sociales appliquées Histoire-géographie Sciences et techniques industrielles Mathématiques Sciences biologiques et sciences sociales appliquées Sciences et techniques industrielles Anglais Lettres Lettres Anglais Sciences et techniques industrielles Économie et gestion profilé administratif et financier Sciences et techniques industrielles Mathématiques - sciences Sciences et techniques industrielles Sciences et techniques industrielles Mathématiques Économie et gestion Économie et gestion profilé administratif et financier Sciences biologiques et sciences sociales appliquées Économie et gestion Économie et gestion Mathématiques - sciences Lettres Sciences biologiques et sciences sociales appliquées Nancy-Metz Nantes Lille Besançon Dijon Montpellier Créteil Montpellier Guadeloupe Poitiers Caen Rouen Lille Dijon Rennes en attente Rouen Versailles Rouen Rennes Bordeaux Lille Dijon Lille Strasbourg Reims Grenoble Reims Versailles Aix-Marseille Rennes Martinique Grenoble INFORMATION ET ORIENTATION - SESSION 2002 Nom - Prénom Académie d’affectation Inspection académique Résidence M. Mme M. M. Mme Mme M. Mme M. Lille Rouen Réunion Grenoble Paris Amiens Versailles Grenoble Rennes Pas-de-Calais Seine-Maritime Réunion Drôme CNAM-INETOP Oise Val-d’Oise Isère Côtes-d’Armor Arras Rouen Saint-Denis Valence ARNOULD Francis DECULTOT-NICOLAS Agnès MEUNIER René PEPIN Pierre-Yves RIEU-FICHOT Christine ROUX-GELBERGER Claudine TAILLANDIER Jean-François THOMAS-FAUCHER Pascale TRIBOT Jean-François Bonne retraite Marc Notre collègue Marc STAREK, qui développa notre revue sous sa forme actuelle vient de faire valoir ses droits à la retraite. Nous regretterons la remarquable compétence qu’il avait acquise dans les questions catégorielles et statutaires et le talent qu’il avait développé pour l’édition d’une revue de qualité. Il est remplacé par Alcide Carton. Le bureau national sait qu’il peut encore compter sur ses compétences et lui souhaite une longue et excellente retraite. BULLETIN n° 42 Beauvais Cergy-Pontoise Grenoble Saint-Brieuc A la rencontre des stagiaires à Poitiers Les stagiaires IEN et IPR ont rejoint pour la plupart le calendrier de leur plan de formation l’ESPEMEN de Poitiers. La secrétariat du SNPI les a rencontrés le 24 septembre dernier. Indemnités de stage, première affectation, évolution de la carrière et décentralisation ont été au cœur des débats. On pourra regretter que la direction de l’ESPEMEN ne nous ait pas offert de créneau de rencontre à un moment où les stagiaires étaient tous libres de cours. Nouveaux rendez-vous ont été pris. AOÛT-SEPTEMBRE-OCTOBRE 2002 11