Circuit normal - Office de Tourisme de Verrières-le
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Circuit normal - Office de Tourisme de Verrières-le
Quitter la place par la rue de l’Église, et avancer jusqu'à une vieille fontaine, vestige de l’ancien cimetière. Gravir le parvis de l’église, longer la nef par la gauche et tourner à droite dans la ruelle Ste Marguerite pour descendre la ruelle de l’Église. Elle ramène à la rue d’Estienne d’Orves. Tourner à droite vers la Maison Vaillant. La place de l’église et l’église Verrières fut érigée en paroisse en 1177 par le pape Alexandre iii, avec la construction de l’église Notre Dame de l’Assomption. Remaniée au cours des siècles, elle constitue un ensemble équilibré dont la façade à pignon est simple mais harmonieuse avec une porte principale à ogive. Parmi les points singuliers que présente l’ouvrage, on relève : • le portail du xiiie siècle, surmonté d’une rosace de style gothique flamboyant du xive siècle ; • la nef centrale et ses collatéraux du xvie siècle, où se signale une colonne torse, témoin du savoirfaire des tailleurs de pierre ; • l’ensemble, d’excellente facture, constitué par le choeur, le maître autel et la verrière. Jusqu’en 1857, le cimetière de Verrières occupait l’actuelle place de l’église. La fontaine de style néogothique a été dessinée par Maurice Ouradou. La configuration actuelle de la place remonte à 1999. Maison Vaillant 080402C49 - RABAGNAC Graphism’ - 01 69 20 46 11 - www.rabagnac.com La maison Vaillant Jean-Baptiste Vaillant acquit la propriété en 1860. Il fit construire la maison actuelle. La propriété fut achetée en 1989 par la municipalité. Restauré, de façon fort élégante, le bâtiment est devenu la Maison des Associations. L’Orangerie, récemment rénovée, est mise à la disposition d’artistes. Dans le jardin devant la façade, on trouve une fontaine en rocaille incrustée de coquillages et un bassin alimenté par une source située sous le bâtiment principal. La partie du parc qui s’étage à l’arrière comprend un agréable jardin botanique. Distillerie à vapeur de la Croix Rouge Verrières était à l’origine un village de cultivateurs, de maraîchers et de vignerons. C’est dans ce contexte qu’Eugène Ferdinand Chevallier développa le commerce des vins en gros. Son fils reprit la succession de la maison et la porta à son apogée en ouvrant la « Distillerie à vapeur de la Croix-Rouge ». Entrer par le portillon et se diriger vers les jardins d’initiation botanique, à droite, au-dessus de la pièce d’eau. Poursuivre à travers le parc jusqu’à la place de l’église. Place de l’Église Se diriger à gauche vers la rue de Migneaux, qui possède, aux n° 13 et n° 15, deux maisons construites sous la Révolution. À mi-descente, on ne manquera pas de s’arrêter au « lavoir », acquis et réhabilité par le céramiste qui y a installé sa poterie autour du plan d’eau (entrée libre - fermé le dimanche et le lundi). Au bas de la rue, à l’angle gauche, une jeune tête joufflue permet à l’eau de s’écouler d’une jolie fontaine murale sculptée par Anne-Catherine Imbert. Remonter la rue d’Estienne d’Orves vers la gauche. Un peu plus loin, s’ouvre à droite le passage du Village, avec ses boutiques et restaurants. Dans la rue d’Estienne d’Orves, encore un peu plus loin, à gauche, en face de la rue de Paron, remarquer une grosse demeure en pierre meulière, avec sa façade rehaussée de motifs décoratifs en faïence. Au fond de la cour, on distingue l’entrée d’un atelier surmonté de l’inscription : « Distillerie à vapeur de la Croix Rouge ». La Mairie ou Villa Sainte Christine Jean Alfred CARTERON fit construire la villa Sainte Christine en 1866. La villa acquise par la municipalité en 1937 devint le siège de la mairie. Le château Régnier Ce bâtiment « à la Mansard » remonte à la fin du xviie siècle. En 1905, la propriété a été rachetée par le comte Joseph Charles d’Estienne d’Orves, époux de Caroline Julie Lévêque de Vilmorin. Y vécurent leur fils Honoré d’Estienne d’Orves et leur petit-neveu David Régnier, tous deux héros de la Résistance. Leur neveu Antoine de Saint Exupéry y fit de nombreux séjours. Partir de la Mairie par la rue de Paron en contournant le bâtiment de l’Office de Tourisme. On découvre, sur la gauche, le château Régnier. Au feu, tourner à gauche et longer le bd Foch sur environ 100 m ; puis traverser le parc Régnier (il faisait partie du domaine dépendant du château). En ressortir rue d’Antony après avoir longé l’arrière du château. Prendre à droite. À 100 m, se profile sur la gauche l’imposante silhouette du centre culturel André Malraux. À ce stade, il est possible de raccourcir la promenade A - Circuit court Franchir le portail du centre et… (Suite en A1) B - Circuit normal Rejoindre la Mairie par la rue de Paron et ses commerces. © mai 2008 Villa Ste-Christine - Place Charles de Gaulle 91370 VERRIÈRES-LE-BUISSON Téléphone et télécopie : 01 69 53 96 49 [email protected] Château Régnier Au bout de la rue d’Antony, emprunter à nouveau le bd Foch sur 50 m, couper l’allée de l’Arboretum, traverser la pelouse par un chemin dallé qui mène à une allée goudronnée se terminant place des Prés Hauts. Un peu avant cette place, gravir un La Réserve naturelle Roger de Vilmorin L’Arboretum Roger de Vilmorin fut acquis par la municipalité en 1976. On y compte plus de 300 espèces d’arbres et d’arbustes sélectionnées depuis plus d’un siècle par les Vilmorin. Il est géré par des jeunes de 14 à 25 ans, regroupés au sein de la Maison des Arbres et des Oiseaux (MAO). petit escalier sur la gauche pour accéder à l’entrée de la Réserve naturelle Roger de Vilmorin. Le Colombier Le sentier de la Pièce et le parc du château des Vilmorin Ce parc, situé sur la droite du sentier, comprend également un arboretum comptant des espèces uniques en France et un jardin alpin, qui peuvent être visités deux fois par an (se renseigner à l’Office de Tourisme). Derrière la grille, on peut voir l’allée de tilleuls qu’aimait arpenter André Malraux en compagnie de Louise de Vilmorin. Le sentier de la Pièce a été doté d’un bas-relief en pierre, œuvre d’une artiste verriéroise Anne-Marie Noyer-Beaurent. Le centre culturel André Malraux Depuis la fin du xviiie siècle, la famille Vilmorin exploitait des champs à Verrières. Elle y créa vers le milieu du xixe siècle un centre de recherche horticole et de sélection de graines et de plantes, de renommée mondiale. Après le départ de l’entreprise Vilmorin en 1966 pour l’Anjou, le bâtiment devint le siège de nombreuses activités associatives et culturelles, d’une médiathèque et d’un musée. Passer devant « Le Colombier » (salle des fêtes de Verrières) et suivre à gauche la voie de l’Aulne qui conduit au « Pigeonnier », dernier vestige de la ferme Saint Fiacre, construite en 1888 par les Vilmorin dans le style normand. demeure du type XVIIe siècle derrière un portail surmonté de deux sphinx de facture très rare dans la région (bossage en pierres de taille). Au bout de la rue, on se retrouve pour quelques mètres rue d’Antony, que l’on quitte aussitôt pour aller à droite rue de Paron. Face à un chocolatier, s’engager dans l’allée du Pressoir, pour monter vers une placette située à l’intérieur d’un groupe d’immeubles récents. Sur la placette, passer à gauche sous le bâtiment pour aborder une ruelle étroite qui débouchera à nouveau dans la rue d’Estienne d’Orves, face à une pharmacie. À droite de l’officine, on découvre au fond d’une cour (n° 46) la « maison du cadran solaire ». Cette maison qui date de la seconde moitié du XVIIe siècle aurait appartenu aux Abbés de Saint Germain qui exerçaient leur tutelle sur Verrières. Le cadran solaire a été rajouté au XIXe siècle. Reprendre la rue et tourner à droite à la boulangerie pour gravir la rue de l’Église. Au sommet de la côte, après une bâtisse ornée d’un curieux bas-relief aux caractères maçonniques, face à la boucherie dont la devanture est décorée par un motif en céramique, emprunter à droite la rue des Mictons qui mène Revenir sur ses pas (20 m) et se diriger vers le square des bégonias (panneau fléché bleu). Après un groupe d’immeubles, tourner à gauche dans l’allée St Fiacre (revêtement rouge) et à la barrière, voir sur la gauche la sculpture d’Antée, géant de la mythologie grecque (œuvre de Pierre Szekely, sculpteur français, érigée en 1981), avant de prendre à droite le chemin des Antes. Après 150 m environ, s’engager à gauche dans le sentier de la Pièce qui sépare l’Arboretum du parc du château des Vilmorin. Au débouché du sentier, prendre à droite la rue d’Estienne d’Orves jusqu'à la première grille donnant accès au centre culturel André Malraux, où l’on découvre une statue de Carlier : une jeune femme offrant des fleurs. Centre culturel A. Malraux A1 - Circuit court (suite) Après avoir parcouru la cour de l’édifice, reprendre, face au château des Vilmorin, la rue d’Estienne d’Orves pour se diriger vers le centre du village. Remarquer sur la droite (n° 2 bis) une maison d’influence flamande (ancien laboratoire de chimie des Vilmorin). Aller ensuite vers la gauche, rue de l’ancienne Poste, où subsiste au n° 9, une ancienne Le château des Vilmorin (Il ne se visite pas) Ce château date du xviie siècle. La tradition affirme que Louis xiv le fit construire pour en faire un rendez-vous de chasse. Les Vilmorin en devinrent propriétaires en 1815. La famille y réside toujours. En 1969, André Malraux vint habiter le château, célèbre pour le « salon bleu » de Louise de Vilmorin. Il y résida jusqu'à sa mort en 1976. La maison située aux nos 2 et 4 de la place du Poulinat Ce bâtiment présente un fronton triangulaire de style néo-classique, en vogue sous l’Empire et la Restauration. À noter au n° 8, la propriété du « Bon abri » (par opposition avec la ferme de Malabry [mal abri] de Châtenay) soulignant la bonne exposition des versants de Verrières (Sud - Sud/Est). La place tire son nom d’un élevage de chevaux qui relevait d’un relais de poste de la route de Paris à Chartres. Par la suite le « Poulinat » fut une propriété bourgeoise qui englobait l’actuelle place. rue Jean Jaurès. Tourner à gauche. La dernière maison en bas (n° 3) est typique des villas du début du XX e, avec ses frises de toiture en bois et ses petits vitraux. On découvre la place du Poulinat avec sa majestueuse allée de platanes et son ancienne demeure (n° 2 et n° 4) au fronton décoré de motifs en relief. Place du Poulinat