ANACHRONE 2007 Les GARDIENS DU SEUIL

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ANACHRONE 2007 Les GARDIENS DU SEUIL
ANACHRONE 2007
Les GARDIENS DU SEUIL
L’EMPIRE SCARABEE © ANACHRONE 2007
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ANACHRONE 2007
Les GARDIENS DU SEUIL
Carte de l’Empire avant la Guerre Civile (octobre 1105)
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Les GARDIENS DU SEUIL
MON DES CLANS DE L’EMPIRE
(avant la Guerre Civile)
(1) Mutsu
(6) Gogenso
(11) Izu
Daimyo mort pendant la
guerre, son gendre du clan
Sugiga a hérité du fief
(2) Dewa
(3) Echigo
(7) Hitashi
(8) Awa
(12) Kai
(12) Kai
(après oct. 1105)
Rouge : « alliance Rebelles de
Zanonaï »
Bleu : « Faction Impériale »
Rose : clans neutres / indécis
(4) Shimotsuke
(9) Kotsuke
(9) Kotsuke
(après oct. 1105)
(5) Yasuki
(10) Sagami
(15) Etchu
(15) Etchu
(après oct. 1105)
(14) Suriga
(13) Shinano
(16) Noto
(20) Saïcho Owari
(17) Shimosa
(21) Mimasaki
(18) Totomi
(18) Totomi
(après oct. 1105)
(19) Mikawa
(19) Mikawa
(après oct. 1105)
(22) Nagato
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(23) Satsuma
(clan dissous en oct.1105, le fief
appartient au clan Sagami)
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Les GARDIENS DU SEUIL
Carte de l’Empire après la Guerre Civile (juin 1107)
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Les GARDIENS DU SEUIL
MON DES CLANS DE L’EMPIRE
(après la Guerre Civile – juin 1107)
(6) (3) (17)
Gogenso
(10) (4) (7) (23)
Sagami
(20) (19)
Saïcho Owari
(12) (15)
Kai
(14) (11) (21)
Suriga
(9) (2)
Kotsuke
(5)
Yasuki
(13) (8)
Shinano
(16)
Noto
(22)
Nagato
(18) (1)
Totomi
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Les GARDIENS DU SEUIL
L’EMPIRE SCARABEE
L’Empire Scarabée est une contrée rocailleuse et vallonnée, cernée à ses
frontières Nord par une chaîne de montagnes (Monts Tatsu, cette région
montagneuse abrite environ une centaine de volcans, dont une vingtaine est
encore en activité, mais également de nombreuses sources d’eau chaude) ; au
Sud, à l’Ouest et à l’Est, par un océan.
La plus grande partie du pays est constituée de collines, de gorges encaissées, de
vallées étroites, de ravins et de montagnes : les plaines de plus en plus présentes
au fur et à mesure que l’on se rapproche de la mer, n’occupent qu’un cinquième
du territoire. Si la noblesse a su profiter des passes étroites et inaccessibles des
zones montagneuses pour y bâtir des châteaux, c’est dans les plaines que l’on
trouve les fermes, les ports et les cités. La région centrale est surpeuplée, les
villes ont dû se construire en hauteur et en profondeur, pour éviter d’empiéter sur
les terres cultivables. Cette promiscuité est bien évidemment à l’origine de
nombreuses épidémies.
De nombreux fleuves, prennent naissance dans les montagnes, traversent
l’Empire et vont se jeter dans la mer. C’est dans les plaines irriguées par ces
fleuves que l’on trouve les villes et les fermes exploitant le riz, la plupart du
temps construites sur pilotis pour se prémunir contre les crues printanières. Les
problèmes d’épidémies ont obligé la création de système d’égout, de purification
d’eau.. Les Scarabées sont devenus par nécessité, de grands bâtisseurs.
Ils firent également des découvertes dans la médecine préventive avec la création
de produits pour se laver (savon), la cautérisation par le feu, et des premiers
vaccins contre les épidémies courantes.
Le climat de l’Empire est variable. Les hivers y sont courts mais froids et les étés
chauds et étouffants, les automnes sont frais et les printemps humides. Le peuple
Scarabée préfère le froid hivernal aux chaleurs estivales, une préférence qui se
reflète à travers l’architecture et les vêtements que portent la population.
La culture
Les structures sociales très rigides de l’Empire sont, malgré les apparences, régies par des principes
fort simples, organisées autour d’une structure hiérarchique tripartite. Chaque être humain appartient
à l’un des trois tiers de l’ordre et doit, sa vie durant remplir le rôle pour lequel il a vu le jour.
Il existe trois classes sociales dans l’Empire :
La noblesse (ceux qui font la guerre), les paysans (ceux qui travaillent) et le clergé (ceux qui prient).
Ceux qui n’appartiennent à aucune de ces classes forment ce que l’on appelle le " non peuple " ou
Hinin et par conséquent ne sont pas protégés par la justice de l’Empereur.
L’Empire est un état féodal : une seule personne, l’Empereur, possède la totalité de la terre. Les
nobles qui lui sont immédiatement inférieur (les Daimyos) lui prêtent serment de fidélité. Ils dirigent
les domaines qui leur sont attribués et s’assurent que les lois de l’Empereur y sont respectées ; en
contrepartie, ils peuvent y lever un impôt. De la même manière un Daimyo peut confier une partie de
son domaine à un vassal en échange d’un serment de fidélité. Au pied de la pyramide, les paysans
travaillent la terre de leur seigneur en échange de sa protection.
• Les Samouraïs : Ces guerriers forment la classe sociale la plus élevée de l’Empire. L’Empereur et sa
famille sont au sommet de la caste des samouraïs, viennent ensuite les principaux Daimyos des clans
majeurs, et juste après, les Daimyos de chacune des familles de ces clans. On trouve en dessous les
samouraïs, qui ont fait serment d’allégeance aux Daimyos de ces familles, puis ceux qui sont issus de
ces familles sans avoir suivi l’entraînement de guerrier. Viennent enfin les Ronins (errants), guerriers
sans maître qui parcourent le pays.
• Les Heinin (demi-peuple) : sont les gens ordinaires, dont on trouve au sommet les fermiers qui
produisent la nourriture. Viennent ensuite les artisans qui fabriquent les objets et enfin le marchand
occupe la position la plus basse, car il ne produit rien.
• Les Hinin (non-peuple) : regroupent les artistes (acteurs, comédiens, musiciens et geishas), les
charlatans (magiciens de spectacle et prestidigitateurs) et les joueurs. Les Eta font également partie
des Hinins, ils sont chargés des basses besognes impliquant la manipulation de cadavres humains et
d’animaux.
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• Les Ninjas (guerriers de l’ombre) : les Ninjas sont des Eta et comme tels ne sont pas
considérés comme des personnes. Tuer un Ninja ne constitue pas un crime et ne saurait
avoir de conséquence. De même un Samouraï qui traiterait avec un Ninja perdrait la
face de ce seul fait. Ceci dit, personne ne peut affirmer de leur existence puisqu’on ne
se sait pour ainsi dire rien à leur sujet… On prétend qu’ils auraient leurs yeux et leurs
oreilles partout…
La structure de la société Scarabée ou " Ordre Céleste "
La structure sociale des Scarabées est restée remarquablement stable à travers son
histoire, bien que sa rigidité ait considérablement varié selon les époques. La liste cidessous vous indique les castes et divisions de la société, en ordre d’importance
décroissant.
La Cour Impériale
• L’Empereur
• Les Empereurs retirés
(appelés Dajo-ko, ou Dajo-hoo s’ils deviennent prêtres.)
• La famille impériale
• Les nobles de la Cour (appelés Kuge)
• Le Champion d’Emeraude (premier magistrat impérial)
• La Garde d’Or (garde personnelle de l’Empereur)
Le Shogunat
• Le Shôgun (appelé aussi Kwampaku ou Taiko.)
• Le clan du Shôgun
• Les officiels du Shogunat [Kaishakunin (l’Exécuteur du Shogun), Bugyo (officiers),
Kairei (délégués), Metsuke (censeurs).]
• La Garde Rouge (garde personnelle du Shogun)
Les Buke
• Daimyo (toujours le chef de son clan)
• Karo (premier magistrat)
• Samouraï (fidèle d’un Daimyo)
• Hatamoto (doyen du clan, conseiller, surveillant.)
• Gokenin (régisseur, ancien du clan)
• Samouraï (membre du clan)
• Ji-samuraï (samouraï possédant des terres sans affiliation.)
• Samouraï de naissance (sans terre, ni affiliation.)
• Ronin (de naissance ou par position.)
Le Clergé
• Tous les membres du clergé, quelque soit leur caste de naissance.
Les Heinin
• Paysans (Hyakusho : fermiers, bûcherons, pêcheurs.)
• Artisans (Shokunin : artisans, porteurs, ouvriers.)
• Marchands (Akindo : commerçants, colporteurs…etc.)
Les Eta
• Chef local du village (Denzaemon)
• Eta s’occupant des animaux morts (Honin)
• Eta s’occupant des cadavres (Hinin)
Les Yakuzas : Organisation secrète de la pègre Scarabée. Les Yakuzas s’infiltrent dans
toutes les couches de la société. La corruption, le chantage et le meurtre sont leurs
armes. Leurs agissements demeurent toujours un mystère…
• Chef de gang (Oyabun) ou (Anego) pour une femme
• Sous-chef (Chunin) ou Lieutenant
• Yakuza Membre du gang
• Tueurs Batosaï : tueurs solitaires, ont la sinistre réputation d’être d’excellent sabreur.
• Les « Lames Assassines Yagyu » : tueurs Yakuzas. N’hésitent pas à assassiner avec
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violence au grand jour. Leur nom est synonyme de terreur.
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La place des femmes
Dans l’Empire c’est la caste à laquelle appartient une femme, et non son sexe, qui
détermine sa place dans l’Ordre Céleste. Au sein d’une même caste, la femme est l’égale
de l’homme (mais en pratique cela est vrai dans les classes sociales élevées ou aisées).
Les familles les plus prestigieuses sont prêtes à sacrifier des fortunes pour leur éducation
afin qu’elles soient formées par les plus grands Maîtres et Précepteurs.
Une éducation raffiné est la garantit d’un bon mariage dont le prestige rejaillira sur la
famille. Pour les clans majeurs les mariages font de très bonnes alliances entre clans
voisins assurant une paix stable et des alliés sur qui compter.
Les femmes excellent dans les arts comme la peinture et la calligraphie qui sont leur
apanage, et bon nombre d’entre elles sont devenus de célèbres artistes reconnus.
On a pu ainsi voir apparaître dans l’Empire des femmes accéder à de hautes fonctions
comme la Princesse Pimiko Saïcho Owari (Ambassadrice de l’Empire et mage de la Voie
de la Mort), de célèbres femmes samouraïs (samuraï-ko) comme Tomoe du clan Suriga
(maniant la naginata, l’arc et le sabre avec dextérité).
Les femmes au sein de la Cour Impériale sont d’incontournable intrigantes à ne pas
prendre à la légère : on dit souvent à leur sujet que persuasion et séduction vont de pair.
Elles peuvent aussi bien être à l’origine d’un conflit, et de par leur influence peuvent en
empêcher.
" Les vierges samurai qui demeurent fidèles à leur Seigneur
inscriront leur nom dans les livres d’histoire.
Celles qui failliront deviendront les héroïnes de chansons
d’amour tragiques. "
Doji Shizue
Traditionnellement les femmes
de Buke apprennent souvent le
maniement de la Naginata pour
protéger leur foyer pendant leur
absence.
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Les Geishas
Cette profession est très souvent associée à la prostitution. S'il est vrai que les Geishas de
bas niveau s'adonnent à la prostitution, il en est autrement de la grande majorité qui sont
des véritables professionnelles de l'Art de Vivre dont la sophistication a toujours été à
l'opposé du monde glauque qu'on leur attribue.
Le mot Geisha est constitué des mots Gei (Art) et Sha (la personne), le nom de cette
profession décrit bien son domaine : savoir par leur culture (l'art de la conversation)
animer une réunion ou un dîner pour plusieurs invités. Leur instruction méthodique de l'art
de la danse, du chant ou de poésie destinent ces professionnelles à divertir et " enchanter "
des personnalités riches et cultivées.
Le prix de ces prestations est très élevé et restreint cette possibilité qu’à des personnes
riches et qui ont une parfaite connaissance de la culture orientale Scarabée. Cette élite est
la seule qui soit capable de véritablement apprécier cette forme d'art "vivant".
Les apprenties Geishas (Shikomi) doivent appartenir à une "maison" (Okiya) pour être
formées. En échange de travaux domestiques, elles apprennent les rudiments de leur futur
métier. Elles sont alors pleinement acceptées et obtiennent le titre de Maïkos. La
formation reste longue, astreignante et dure plusieurs années. L'apprentissage quotidien
est basé sur le chant, la danse, les instruments de musique traditionnels. C'est seulement
au terme de cette instruction qu'elles deviennent alors de véritables Geishas.
Généralement une Geisha est la favorite ou la maîtresse reconnue d'un homme influent.
Celui-ci doit dépenser de véritables fortunes pour l’entretenir (hébergement, kimonos,
serviteurs, etc...).
Dans l'art difficile du port du kimono, la Geisha est sûrement celle qui y excelle le mieux.
Son kimono est somptueux, égalant en richesse et raffinement à celui des mariages. Il est
de type Kosode avec des couleurs éclatantes. Entièrement réalisé à la main, il arbore de
délicats motifs de décoration, et un Obi (ceinture) large et coloré. La coiffure est très
chargée avec de nombreux peignes et ornements, afin d'attirer l'attention.
Les maisons de thé dans les quartiers de rencontre, ou « quartiers des plaisirs », offrent
des prestations plus abordables, de piètre qualité, mais souvent liées à la prostitution.
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Les GARDIENS DU SEUIL
LES US ET COUTUMES DE L’EMPIRE SCARABEE
La courtoisie
Quelque soit la classe sociale, se présenter est une règle élémentaire dans les traditions de l'Empire
Scarabée. Il est de bon ton de se présenter, mettre ses titres en valeur, son lignage et son appartenance à
un clan.
Lors des duels ou quand des généraux ennemis se rencontrent, il est inconcevable pour un samurai de ne
pas connaître le nom de celui qu'il l'affronte, et mourir incognito est tout aussi impensable.
Par contre le fait de ne pas volontairement se présenter est considéré comme l'une des pires insultes à
son adversaire.
Un samurai tout le long de sa vie doit être capable de chanter les louanges des adversaires les plus
valeureux qu'il a affronté et de se souvenir de leurs visages afin de ne pas être tourmenté par leurs
fantômes.
S’abaisser
Les individus bien élevés s'inclinent devant leurs égaux, mais s'agenouillent front contre terre devant
leurs supérieurs. Le nombre de courbettes et la profondeur de celles-ci dépendent exclusivement du rang
social du bénéficiaire. Les femmes s'inclinent toujours plus profondément. On s'agenouille également
dans la rue, au passage d'un seigneur ou d'un noble et de leur suite. Si tel n'est pas le cas, l'impertinent le
paie toujours de sa vie. De même en est-il aussi pour le Mikoshi (temple portatif) pendant les fêtes
religieuses. Si on ne s'abaisse pas devant l'idole, alors les porteurs peuvent venir saccager la maison de
l'impudent.
L’haleine
Les gens polis dans la haute société ne souillent pas de leur haleine les personnes d'un rang supérieur au
leur. Il en va de même des femmes vis à vis des hommes. C'est pourquoi les dignitaires Scarabées ont
l'habitude de tenir leurs éventails ou leur main près de leur bouche lorsqu'ils parlent ou rient.
L’éventail
L’éventail est un accessoire souvent utilisé par les femmes ou par les personnages de pièces de théâtres.
Il est aussi le symbole de l’aristocratie et du pouvoir. Il est porté à la ceinture aussi bien que par les
hommes ou les femmes. Désigner du doigt est considéré comme geste impoli et même très insultant
quand il s’agit d’une personne. Désigner avec son éventail est un geste plus courtois.
Les éventails ont un côté ostentatoire des dessins représentent des paysages, fleurs, animaux… les
couleurs de son clan, et même des devises sont écrites afin de jamais les oublier.
Il symbolise également l’âme.
Couper et contempler les têtes
Les Scarabées ont un mot pour désigner les têtes fraîchement coupées : ils les appellent Nantakubi. Dans
les batailles importantes, un samouraï peut couper la tête d’un ennemi célèbre et aller l’offrir à son
seigneur. Couper la tête d’un adversaire au sol en pleine bataille est très risqué car cela met le samurai
en position de faiblesse exposant son dos et sa tête à n’importe quel ennemi. Offrir la tête d’un est donc
un geste apprécié par son seigneur.
Les têtes d’individus réellement célèbres sont conservées dans des boîtes spéciales. On les montre par la
suite à leurs partisans ou à leurs proches pour les convaincre qu’ils sont bien morts.
Cette coutume impose aux samouraïs de prendre un soin tout particulier de leur tête avant une bataille.
Leurs cheveux sont parfumés avec de l’encens, leurs dents sont soigneusement brossées pour s’assurer
qu’elles seront blanches et pas jaunes pour que les têtes soient présentables.
“Mon voisin Senmatsu était à la guerre. Un an passa et il ne revint pas. Deux ans passèrent et il ne
revint pas. Trois ans passèrent et sa tête revint”.
Les affronts (les plus graves)
• Pointer une arme en direction des armoiries d'un clan. Cela équivaut à menacer le Daimyo de ce clan
ou commettre un acte de trahison impardonnable.
• Ne pas se présenter à son adversaire lors d’un duel, car il est de bon ton de se présenter, c’est une des
règles élémentaires de la courtoisie.
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Les GARDIENS DU SEUIL
L’ETIQUETTE DE L’EPEE
L’épée d’un Samouraï, parfois assimilée à son âme, se transmet de génération en génération. Quand un Samouraï brandit
son épée, une partie des mânes de ses ancêtres l’accompagne dans ce geste. Manquer de respect à l’épée d’un Samouraï,
c’est donc manquer de respect à ses ancêtres. Toucher le sabre d’un Samouraï, voire souffler dessus, c’est lui manquer
gravement de respect.
• Chez un ami, un samouraï retire son katana dans la salle d’entrée et le place sur le râtelier prévu à cet effet. Chez un
étranger, le samouraï pose son katana devant lui lorsqu’il s’agenouille sur le tatami. S’il est posé sur sa droite, de manière
à ne pas pouvoir être dégainé facilement le samouraï affirme implicitement qu’il a confiance en son hôte. S’il la pose sur
sa gauche, il laisse entendre qu’il se méfie de son hôte ou que ce dernier doit se méfier de lui. Si l’invité passe dans une
autre pièce ou même dans un autre coin de la salle où il se trouve, il emmène son wakisashi reste dans son obi, car il est
trop court pour le gêner lorsqu’il s’agenouille.
• Il est très impoli de poser le katana garde en avant, de manière à ce qu’elle soit face à l’hôte, car cela laisse entendre
qu’il est trop maladroit avec cette arme pour s’en emparer et constituer un danger. Il est impoli de la part de l’hôte de
porter des épées lorsqu’il reçoit un invité, mais elles se trouvent généralement non loin de là, sur leur râtelier.
• Il est très impoli de marcher sur l’épée de quelqu’un au lieu de la contourner ou de la toucher sans la permission
de son propriétaire. Les samouraïs dont les fourreaux se touchent par hasard dans les rues encombrées d’une ville
dégainent souvent dans l’instant et tentent de tuer l’adversaire pour effacer l’insulte.
• Lorsqu’un samouraï entre dans un théâtre ou dans le quartier des geishas, il laisse ses épées à l’entrée.
• On parle quelquefois de l’épée d’un samouraï comme de son Ame. Son katana et son wakisashi sont généralement
des dons de son seigneur, que ce soit directement ou par l’intermédiaire de l’ancêtre qui les a reçus à l’origine. Perdre son
épée ou se la faire voler est une honte qui ne peut être effacée que par le suicide.., ou la récupération de l’arme.
• Parmi les Buke, il existe une courtoisie spéciale dans le port et le maniement des deux épées, une marque de rang. Tous
les hommes de la caste des Buke ont le droit de porter un Katana et un Wakisashi, le «Daito» et le «Shoto». Portés
ensemble, cette paire d’armes est appelée le «Dai-sho».
• Tout insulte faite à l’épée est une insulte au porteur de l’arme et ne peut être vengée que par l’utilisation de l’épée.
Même toucher le fourreau de l’arme d’un Samouraï est une insulte entraînant un combat. Les rues surpeuplées peuvent
alors se transformer en champ de bataille si deux guerriers, dont les fourreaux se sont heurtés quand ils se sont croisés,
dégainent leur arme pour venger l’insulte.
• Le Katana est porté dans la large ceinture du Buke. Quand il est porté sans intention d’être utilisé, le tranchant de la
lame est orienté vers le sol. C’est un signe d’intention pacifique, car dégainer en «Iaijutsu», une attaque soudaine, est
impossible avec l’arme dans cette position. Porter l’épée avec te tranchant vers le haut est la position normale
d’utilisation. Prendre l’arme et la tourner en position de combat, en abandonnant la position «paisible», est considéré
comme un geste de défi.
• En entrant dans une maison, la courtoisie demande que le Samouraï retire le Katana de sa ceinture, toujours dans son
fourreau, pour le laisser à l’entrée. Dans les maisons nobles ou riches, une servante attend à la porte pour recevoir les
armes. Celles-ci sont rangées dans un râtelier spécial, et sont rendues à leur possesseur quand il part. Dans une maison
amie, un visiteur retira son Wakizashi quand il s’assoit face à son hôte, le posant à côté de lui. Dans une maison où la
situation est plus tendue, l’invité garde son arme la plus courte.
• En présence d’un Daimyo, seuls ses gardes personnels et ses fidèles les plus éprouvés ont le droit de garder leur
Katana. Une des plus grandes marques de confiance qu’un Daimyo peut accorder est le droit de venir en sa présence en
étant complètement armé.
• Un messager apportant un message à un officier ou à son seigneur
Le messager arrive dans la pièce, sa main droite doit passer derrière son dos et la garde fermée sur le fourreau de son
sabre. Il met les 2 genoux à terre, s’incliner et garder les yeux baissés devant son officier ou seigneur. La main gauche,
elle, reste bien en vue devant lui.
Après avoir délivré le message, le messager s’incline à nouveau, se relève gardant toujours la main droite dans le dos
tenant le fourreau de son épée. Les yeux baissé il marche à reculons sur une distance de 10 mètres.
Cette règle a été instaurée il y a plusieurs siècles car des assassins prenaient l’identité des messagers, profitant donc de
cette couverture pour être assez près pour avoir l’opportunité d’assassiner l’officier ou le seigneur. Cette posture ainsi
imposée, empêche l’assassin d’utiliser sa main droite et de dégainer son sabre.
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Les GARDIENS DU SEUIL
LE BUSHIDO
C'est le respect d'un certain stoïcisme, du mépris du danger et de la
mort, d'honneur, de courage, de fidélité absolue à la parole donnée;
une philosophie qui s'adresse avant tout au gentilhomme, au Bushi.
Le guerrier puise un sens de sereine confiance dans le destin, un
esprit de soumission à l'inévitable. L'acceptation stoïque du danger et
de ses conséquences, le dédain de la vie. Il puise les notions de
loyauté envers le supérieur, de vénération des ancêtres, de piété
filiale, de passivité et de patriotisme. Clef de voûte de cette
mentalité, la rectitude, la justice ou Giri est la vertu la plus
importante : c'est le devoir pur et simple.
La deuxième vertu est le courage ou la disposition à accomplir ce qui
est juste. Vivre lorsqu'il est juste de vivre et mourir lorsqu'il est juste
de mourir. Le nasake ou bienveillance, vient ensuite. C'est la
magnanimité, la pitié, la sympathie, le tout cultivé par la poésie et la
musique. Oser vivre quand la vie est plus pénible que la mort,
apprendre à ne point se plaindre, malgré les plaintes de l'âme et les
souffrances du corps voilà l'ascèse de celui qui suit le bushido.
"Bushido signifie la volonté déterminée de mourir.
Quand tu te retrouveras au carrefour des voies
et que tu devras choisir la route, n'hésite pas :
choisis la voie de la mort.
Ne pose pour cela aucune raison particulière
et que ton esprit soit ferme et prêt.
Quelqu'un pourra dire que si tu meurs
sans avoir atteint aucun objectif,
ta mort n'aura pas de sens :
ce sera comme la mort d'un chien.
Mais quand tu te trouves au carrefour,
tu ne dois pas penser à atteindre un objectif :
ce n'est pas le moment de faire des plans.
Tous préfèrent la vie à la mort et si nous nous
raisonnons ou si nous faisons des projets nous
choisirons la route de la vie.
Mais si tu manques le but et si tu restes en vie,
en réalité tu seras un couard.
Ceci est une considération importante.
Si tu meurs sans atteindre un objectif,
ta mort pourra être la mort d'un chien,
la mort de la folie,
mais il n'y aura aucune tache sur ton honneur.
Dans le Bushido, l'honneur vient en premier.
Par conséquent, que l'idée de la mort soit imprimée
dans ton esprit chaque matin et chaque soir.
Quand ta détermination de mourir en quelque moment
que ce soit
aura trouvé une demeure stable dans ton âme,
tu auras atteint le sommet de l'instruction du bushido".
Maître Izume Owari
Des règles de vie des Samurais
• Le vrai courage consiste à vivre quand il est juste de vivre, à mourir quand il est juste de mourir.
• Il faut songer à la mort avec la conscience vive de ce qu'exige l'honneur d'un samouraï, peser chaque parole avant de la
prononcer, se demander avant de répondre si ce que l'on a à dire est vrai.
• Manger avec modération, éviter la volupté.
• Après les tâches quotidiennes, se souvenir du mot Mort, ne pas faillir de le mettre en son cœur.
• Un homme qui méconnaît la vertu n'est pas un samouraï. Pour tout homme, les parents sont comme la tige de son propre
corps, lui-même est branche consanguine de ses parents.
• Respecter la règle de la tige et de branches; l'oublier, c'est ne jamais parvenir à comprendre ce qu'est la vertu. Un samouraï
se conduira en fils et en sujet fidèle. Il ne quittera pas son suzerain, quand bien même le nombre de ses sujets passerait de
cent à dix, de dix à un.
• En temps de guerre, le témoignage de sa loyauté consistera à se porter s'il le faut au-devant des flèches ennemies sans faire
cas de sa vie.
• Loyauté, esprit de justice, bravoure sont les trois vertus naturelles du samouraï.
• Un samouraï, où qu'il dorme, ne doit pas mettre les jambes dans la direction du logement de son suzerain. De même,
quand il s'exerce au tir à l'arc, il ne doit pas pointer ni lancer sa flèche dans la direction de son suzerain, ou encore quand il
pose sa lance.
• Le faucon ne pique pas les épis, même quand il meurt de faim. De même un samouraï se servant d'un cure-dents fera-t-il
semblant de s'être régalé, même quand il n'a pas mangé.
• Si à la guerre un samouraï perd le combat et s'il est obligé de livrer sa tête, il manifestera hardiment son nom à l'appel de
l'ennemi et mourra en souriant, sans aucune vile allure.
• Étant gravement blessé, si gravement qu'aucune opération chirurgicale ne puisse le guérir, il parlera correctement devant
ses supérieurs et ses pairs et mourra avec sang-froid, se rendant bien compte de l'état de sa blessure.
Un samouraï qui ne serait que fort n'est pas admissible. Sans parler de la nécessité des études en science, il faut qu'il profite
de ses loisirs pour s'exercer à la poésie et comprendre la cérémonie du thé.
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Les GARDIENS DU SEUIL
Les Vertus du Bushido et citations
• LE COURAGE
" On ne peut vivre si l’on se cache de la vie "
Le Tao de Shinsei.
• LA LOYAUTÉ
" Une poignée de trésors n’est que poussière comparée aux richesse
que la famille d’un Samouraï lui donne "
Le Tao de Shinsei.
• LA SINCÉRITÉ
" Vous êtes maître de chaque mot que vous prononcez "
Le Tao de Shinsei.
• LE " ON "
" L ‘homme courageux n’a pas besoin d’être cruel "
Le Tao de Shinsei.
L’idée du On peut se traduire par respectabilité ou face,
le On traduit littéralement le respect que vous inspirez dans votre caste.
• L’EXCELLENCE
" Pendant que vous vous reposez vos ennemis s’entraînent "
Le Tao de Shinsei.
LES RONINS : hommes d’honneur ou bandits ?
Les Ronins sont des parias, d'anciens Samurais qui ne font plus parti d'un clan pour diverses raisons :
• Clan qui a disparu après avoir été vaincu par un clan rival.
• Clan qui a été dissout par la volonté de l'Empereur pour raison grave (trahison envers l'Empire).
• Samurai déchu de ses titres par son Daimyo pour fautes graves, et chassé de son clan.
• (cas beaucoup plus rare) Samurai qui quitte volontairement son clan pour raisons personnelles : des
divergences avec son Daimyo par exemple (ce qui est très mal vu car cela est considéré comme un acte
de rébellion envers son seigneur).
Beaucoup de Samurais ne possèdent pas de biens et sont totalement dépendants de la protection de leur
seigneur. En devenant un Ronin du jour au lendemain ils retrouvent sans aucune attache et aucuns biens
ou richesses. Un ancien édit Impérial leur interdit de travailler comme un fermier ou comme
marchands, en vertu du rigoureux système des castes. Les Ronins sont donc obligés de voyager souvent
pour trouver de quoi subsister ou louer leurs services. Par la force des choses ils deviennent des
mercenaires, des hommes de mains, ou des assassins à la petite semaine ou même des bandits pour
lesquels le code du Bushido est vide de sens.
Ceux qui choisissent de devenir des bandits sont impitoyablement traqués par les autorités car ils sont la
principale source d’insécurité des routes de l’Empire.
Parfois les Ronins sont secrètement employés par des Daimyos ou des samouraïs pour accomplir des
tâches jugées déshonorantes pour la caste des samouraïs, ou des missions secrètes demandant de la
discrétion (la non-affiliation d'un Ronin n'attire pas l'attention et garantie leur discrétion).
Du point de vue des clans le sang d’un Ronin ne coûte rien comparé à celui des Samurais.
Certains Ronins sont encore respectueux du Bushido car ils se raccrochent à ces seules valeurs qu’ils
connaissent depuis toujours. Mais la majorité des Ronins n'obéissent qu'à leur propre code : celui que
chacun s'est édicté. Ils forment donc une caste à part, déconsidérée et méprisée par la caste des
Samurais puisque quitter le service de son seigneur est déjà une entorse grave et un non respect du
Bushido.
Les Ronins plus dangereux sont ceux qui se sont totalement tournés vers la voie de l’assassinat. Selon
eux ils suivent la voie du Meifumado, celle de l’enfer des démons et des damnés, qui est en marge avec
notre monde. Pour honorer un contrat ils sont totalement prêts à mourir car ils acceptent la mort qu’ils
côtoient au quotidien. Ce sont des assassins très doués dans l’art du sabre et sont rompus en plus à des
techniques secrètes qu’ils ont développées, celles-ci prennent à contre-pied le code du Bushido.
De tous les Ronins, ces ceux-là que les Samurais haïssent et craignent le plus, car un jour ou l’autre ils
savent qu’ils seront amenés à en combattre un pendant une mission de protection. Peu de samurais
arrivent à contrer de pareilles techniques de combat.
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ANACHRONE 2007
Les GARDIENS DU SEUIL
LA MORT ET LES SCARABEES
La peur de la mort n’est pas seulement déplacée, elle est également déshonorante. Le peuple Scarabée croit en effet que les âmes
des morts rejoignent le monde des esprits avant de renaître ; ils espèrent donc rejoindre les mânes* de leurs ancêtres après leur
mort. Dans les dojos, on enseigne d’ailleurs la devise suivante aux samouraïs :
"J’ai emprunté le nom de mes ancêtres. Je dois le leur restituer exempt de toute souillure. "
*Mânes : âmes des morts sanctifiées.
Cette étonnante résolution face à l’inéluctable peut contribuer à expliquer qu’un samouraï préfère la mort au déshonneur. Un
samouraï qui a failli à son devoir ou dont le courage est mis en doute doit, pour éviter le déshonneur, se soumettre à l’épreuve de
bravoure ultime : le Seppuku, ou " suicide rituel ".
LE SEPPUKU
Bien qu’il soit généralement une prérogative des Buke, le Seppuku, le suicide rituel issu du code du Bushido, est la réponse
acceptable pour tout membre de la société face à un dilemme intolérable. Sauf dans des circonstances exceptionnellement
anormales, le Seppuku effacera les pertes majeures de " On ", ou une disgrâce similaire. Les samouraïs ne se font pas Seppuku
pour protéger leur honneur mais pour préserver celui de leur famille
Le seppuku devint rapidement l'unique moyen de racheter ses fautes ou de prouver sa fidélité, de par la force de caractère, le
courage et la bravoure qu'il exige.
Les 4 grandes raisons de faire Seppuku :
• La défaite au combat : le samurai préfère se donner la mort lui-même, plutôt que d'être pris par l'ennemi. Il peut ainsi prouver
son courage et réparer l'échec de sa défaite. Il évite d'être torturé et de livrer les secrets militaires de son clan.
• Les remontrances "kanshi": les vassaux du Shogun accompagnent leurs critiques au gouvernement par leur suicide. Ils
peuvent ainsi protester contre une injustice et attirer l'attention du seigneur qui reconsidère alors sa position.
• La sanction pénale "tsumebara" : elle permet à un guerrier et à son clan d'éviter la honte, l'exil ou la prison. C'est un
privilège accordé à la classe des hauts fonctionnaires militaires.
• L'accompagnement dans la mort "oibara" ou "junshi": les samurais font parfois preuve de leur dévouement total et
aveugle envers leur maître, jusqu'à le suivre dans la mort. Cette forme de suicide collectif, pratiqué parfois à très grande échelle,
entraîne l'affaiblissement de certains clans.
D’autres raisons de faire Seppuku :
• Pour montrer sa rage impuissante devant un ennemi. Confronté à un ennemi qu’il ne peut blesser, le Seppuku permet
d’exprimer publiquement son incapacité et constitue une excellente façon de monter sa haine. Cette forme de Seppuku est
appelée " Funshi ".
• Pour éviter de relever un défi. Ceci ne signifie pas forcément un défi en duel. Un Seppuku pour éviter une défaite certaine (si
c’est le cas) est assez justifiable et peut même compter comme Funshi, selon les circonstances.
Un rituel codifié :
Traditionnellement le Seppuku doit se dérouler dans un lieu paisible (temple, cour de la résidence d'un seigneur…), devant une
assemblée restreinte. Le Samurai vêtu d'un kimono blanc, symbolisant la pureté, s'agenouille sur un tatami. Un paravent le
préserve parfois des regards, mais il fait souvent face à l'assemblée. A côté de lui sont disposés un plateau de feuilles de papier
de riz, un couteau court "wakisashi", de l'encre, une tasse de saké et un pinceau. Le Samurai compose alors un court poème qui
reflète son état d'esprit. Après avoir fait la lecture, il ouvre sont kimono, il saisit ensuite sa lame, l'enveloppe avec une feuille de
papier de riz, puis la fait pénétrer dans la partie gauche de l'abdomen, avant de remonter en diagonale vers la partie opposée.
Cette coupe est symbolique dans les croyances Scarabées l'abdomen inférieur est lieu où se situe la conscience de l'homme.
Le Samurai réintroduit alors la lame dans sa chair pour faire une deuxième coupe de manière ascendante vers le sternum,
dessinant une croix dans son ventre. Ce deuxième acte était une preuve de courage ultime.
Il existe aussi diverses manières de faire seppuku : une coupe horizontale, 3 coupes horizontales, une coupe en croix horizontale
et verticale… Mais la technique traditionnelle est la plus répandue.
Le « Kaishaku » : (officier de la mort), est placé derrière le Samurai. Il entre en action mettant fin aux souffrances de ce dernier
mettant fin aux souffrances de ce dernier en le décapitant. Etre « Kaishaku » est un grand honneur. L'homme était choisi avec
soin selon 2 critères : être à la fois un proche du Samurai et une fine lame.
Le « Kogi kaishakunin » : Titre désignant l’Exécuteur officiel du Shogun, plus communément appelé le "Bourreau du Shogun".
Il est mandaté par celui-ci pour exécuter en son nom. Une fois sa mission terminée il retourne auprès du Shogun pour attester
que la volonté a été accomplie. Le poste de Kogi kaishakunin est très convoité par les Samurais dans l’Empire, car seul un
sabreur de haut niveau peut y parvenir en ayant battu tous les autres candidats. Ces dernières années, l’Exécuteur s’est vu
étendre ses fonctions à celles d’opérations de police pour lutter contre la principale organisation de la pègre : les Yakuzas.
Les femmes n'ont pas le droit au cérémonial du Seppuku.
Le suicide rituel des femmes Buke est appelé " Jigaï " et est accompli en se tranchant la gorge avec un Tanto.
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Dans les situations désespérés il arrive aussi que les femmes se suicident par deux, chacune visant la cœur de l’autre, ce qui
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implique de leur vivant une confiance mutuelle pour donner la mort à l’autre.
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Les GARDIENS DU SEUIL
LA POLITIQUE
L’Empereur
" De même qu’il ne saurait y avoir deux soleils au paradis, il ne saurait y avoir deux Empereurs
sur terre. "
L’Empereur est le législateur suprême, le chef de l’église et le maître de l’ensemble des terres. Il
est secondé par des conseillers qui règlent les affaires courantes de l’Etat. La justice est rendue
par l’Empereur ou en son nom par ses représentants légitimes. La Cour s’organise autour de sa
personne.
La Cour Impériale
La Cour impériale est composée exclusivement des parents directs de l’Empereur : ses oncles et
tantes, ses fils et filles, ses frères et sœurs. S’ils ne disposent d’aucun pouvoir réel, ils ont son
oreille, quand il le désire.
Les magistrats impériaux
Les fonctionnaires chargés de rendre la justice de l’Empereur sont appelés " magistrats ". Ils sont
les garants de l’autorité de l’Empereur. Mettre en doute l’autorité d’un magistrat, c’est mettre en
doute celle de l’Empereur, et peut-être puni de mort. Les magistrats impériaux se réunissent une
fois par mois pour rendre compte au premier d’entre eux, le " Champion d’Emeraude " de
l’Empereur, qui est responsable de leur travail. Ce magistrat en chef, désigné a pour sa valeur au
combat est inamovible. A la mort du " Champion d’Emeraude ", on organise un grand tournoi à
l’issu duquel est désigné son remplaçant. Les magistrats impériaux sont souvent choisis par
l’Empereur et, parfois avec sa permission, par le Champion d’Emeraude ; ils peuvent être démis
de leurs fonctions par l’un ou l’autre.
Les Daimyos des clans
Bien que l’Empereur occupe la position la plus élevée de l’Empire, il ne doit sa prééminence
qu’a son prestige et non à une réelle puissance militaire ou politique. Les personnages les plus
puissants de l’Empire sont les Daimyos des clans majeurs. Bien que l’Empereur ne dispose
d’aucun pouvoir véritable, mais les Daimyos ne puissent rien faire sans son consentement.
L’Empereur est l’arbitre suprême, et ce dans tous les domaines. Les Daimyos tirent leur pouvoir
des terres. Certes elles appartiennent à l’Empereur, mais celui-ci les confie aux Daimyos, qui
sont chargés de les exploiter. Les Daimyos prélèvent l’impôt sur les paysans et en reversent une
partie à l’Empereur.
Les magistrats des Daimyos
Chaque Daimyo est secondé par des conseillers et des magistrats. A leur tête, on trouve le Karo,
le premier des magistrats du Daimyo et son principal conseiller. Il est nommé et démis par son
seigneur.
Les Yoriki
Chaque magistrat a environ vingt cinq Yoriki sous ses ordres. Ces Samouraïs sont chargés
d’assurer l’ordre au niveau local.
Les clans mineurs
C’est dans les moments de crise que peut apparaître un " Jamizuraï ", un petit groupe de
samouraï qui se sont alliés pour former un " clan mineur ". Bien que le fait ne soit pas courant, il
n’est pas rare en période de guerre. Les moines et paysans qui servent avec ferveur et courage
leur seigneur peuvent recevoir en récompense des terres et des titres. Leur ascension est alors
fulgurante et ils deviennent rapidement des membres respectés de la caste des Samouraïs.
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LES PRODUITS DE L’EMPIRE
La plupart des fermes ne produisent pas que du riz : elles cultivent également des fruits, des noix et des légumes.
Mais le produit qui a le plus de valeur est sans aucun doute la soie : elle est si précieuse que même la soie de
mauvaise qualité est conservée pour être vendue au printemps sur les marchés. Les fermes de l’Empire préparent
également les deux boissons favorites, le thé et le saké.
Les cinq principales ressources de l’Empire sont :
• Nourriture (riz / soja / produits de mer)
• Métaux et pierres précieuses
• Epices
• Alcool (bière / saké)
• Tissus (lin / coton / soie)
LA LIGUE COMMERCIALE DU KHANISTAN
Crée en Janvier 1102 à l’initiative de l’Empereur Misu Saïcho Owari afin d’interdire le statut Licorne sur le sol
Scarabée et Faucon. L’Empereur pressentait la trop grande puissance commerciale des Maisons marchandes Licornes
et de leurs influences, devant un risque dans les ingérences politiques des Royaumes. Les marchands Licornes ont eut
1 mois de délais pour ou d’abandonner ce statut ou quitter ces 2 royaumes. Peu après la Ligue commerciale du
Khanistan fût crée, regroupant tous les marchands Scarabées et Faucons, afin de favoriser le commerce entre les 2
alliés avec des taux de change assez bas. Le port de Xing-Pey construit par les Scarabée en territoire Slave devait
devenir un carrefour commercial grâce à sa situation géographique.
Malheureusement en juillet 1102 l’Alliance du Khanistan s’effrita, les Faucons et les Slaves accusant les Scarabées
de vouloir coloniser leurs territoires et de les soumettre à une hégémonie culturelle Scarabée. Et aussi d’être de
connivence pour avoir stopper le soi-disant raid punitif des Faucons d’il y a plusieurs années. S’en suit ensuite un
retrait de tous les Scarabées du sol Faucon et Slaves avec ordre de pillage du Shogun, détruisant également toutes
infrastructures construites par les Scarabées (notamment les ponts).
Depuis les Scarabées sont les seuls membres de la Ligue Commerciale du Khanistan.
LES VOYAGES
Voyager à travers l’Empire peut prendre du temps. C’est pour cela qu’il y a maintenant 300 ans l’Empereur en place
a fait construire des routes entre les palais, les cités et la cité impériale (Shikaiga). Ce sont les clans majeurs de
l’empire qui entretiennent ces routes, sans y mettre le même zèle. Selon les provinces que l’on traverse les routes
sont plus ou moins en bon état.
Des arbres à l’épais feuillage ont été plantés le long des routes pour fournir de l’ombre et une protection contre la
pluie. C’est également le long des routes impériales qu’ont été installés des relais, gardés d’ordinaire par des
Samouraï placés au service des magistrats (Yoriki). Il existe un grand nombre de ces relais d’importance différente en
moyens et en hommes. Les magistrats en charge ont plusieurs fonctions : porter assistance aux voyageurs, prévenir
d’éventuelles invasions et surveiller la région. Ils sont souvent assistés dans leur fonction par un ou deux Shugenja
(prêtres).
Ce réseau de routes bien entretenues permet de voyager rapidement d’une cité à une autre, mais pour cela le
voyageur doit se munir d’un sauf-conduit signé par son Daimyo, qui précise la destination et la raison du voyage. Ces
documents sont vérifiés dans les relais situés aux frontières des différentes provinces.
Chaque clan dispose également d’au moins trois livrets de voyage : un pour son Daimyo, un pour son magistrat en
chef et un pour les dignitaires en visite. Ces petits opuscules contiennent des cartes, la liste des routes, temples,
auberges, relais, villes et villages et indiquent quelles sont les régions sûres et celles qu’il convient d’éviter.
Au début de la guerre civile qui débuta en octobre 1105, l’Empire était divisé en 23 provinces, correspondant aux 23
clans majeurs Scarabées :
Mutsu / Dewa / Echigo / Shimotsuke / Hitachi / Shimosa / Gogenso (clan du Shogun) / Awa /
Kotsuke / Sagami (clan de l’actuel Empereur) / Izu / Kai / Shinano / Suriga / Etchu / Noto / Yasuki /
Totomi / Mikawa / Owari (clan des Empereurs et l’Impératrice Pimiko) / Mimasaki / Nagato / Satsuma.
Après la guerre civile, l’Empereur Yorimoto Sagami pour récompenser les clans qui s’étaient ralliés à lui et qui
s’étaient illustrés, l’Empereur leur confia les fiefs des clans « Rebelles » vaincus.
LE « MON »
Dans l’Empire, tout Samouraï affilié à un clan porte son mon (emblème héraldique) sur son kimono, c’est à dire son
symbole et ses couleurs.
• Le Kamishimo est une petite veste portée sur le kimono sur laquelle figure le mon.
• Le Sashimono est la bannière fixée dans le dos de l’armure de chaque bushi. On y trouve dessus le mon du clan ou
le symbole de l’unité.
• Le Jinbaori est un manteau sans manches porté par-dessus l’armure, il est réservé aux généraux et officiers
supérieurs afin qu’ils se distinguent de la troupe. Il est aux couleurs du clan avec le mon dans le dos. Une large fente
à l’arrière permet de ne pas être gêné à cheval ou dans ses déplacements.
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L’ARMEE SCARABEE
La tradition guerrière est très profondément ancrée dans la culture de l’Empire Scarabée, les
clans souvent en rivalité, s’est fait longtemps la guerre entre eux.
Au fil des siècles les armées des clans nécessitaient des unités de fantassins de plus en plus
nombreux et spécialisés, les stratégies des petites batailles d’escarmouches ont évoluées pour
laisser place à des corps d’armée structurés et entraînés :
- les lanciers (ashigaru yari) : Ils restent en attente derrière la première ligne des arquebusiers,
prêts a faire un rempart de lances pour protéger les arquebusiers, ou à charger l’ennemi.
- les hallebardiers (ashigaru naginata) : les unités de fauchards sont destinés à la défense
principalement destinés à stopper les charges de cavalerie, de Samurais ou de lanciers.
- les arquebusiers (ashigaru teppo) : 50% des effectifs archers ont remplacé leur arc pour être
équipés d’arquebuses. Cette nouvelle arme a changé les stratégies et de l’issus des batailles : les
tirs meurtriers en nombre sont capable à distance de causer de nombreuses pertes dans les rangs
adverses, affectant également leur moral. Les arquebusiers forment souvent la première ligne.
Le secret de la poudre et des arquebuses sont sous la garde des Moines guerriers Soheis dans
certains temples de Zanonaï. Ce sont les Moines guerriers Soheis qui livrent la poudre et les
arquebuses aux différents clans sans distinction ou favoritisme.
L’arquebuse est une arme aussi efficace pour protéger une place forte, ou pour l’assiéger.
- les archers (ashigaru yari) : Depuis l’apparition de l’arquebuse, les archers ont pour rôle de
protéger les flancs des arquebusiers pour contrer toute charge de cavalerie.
- les Samurais : Ce sont des unités d’épéistes destinés au contact avec l’ennemi.
- la cavalerie : L’Empire Scarabée compte peu d’unités de cavalerie. Les chevaux et leur
entretien sont beaucoup trop coûteux. Ils sont souvent attachés à la reconnaissance ou la
protection rapproché du général du corps d’armée, ou pour un assaut éclair visant à déstabiliser
l’ennemi.
Le général « Daisho » est entouré d’un état-major constitué d’officiers, d’estafettes, de pages et
d’une garde rapprochée.
Les systèmes de communication sur le champ de bataille
Les Sashimonos sont l'équivalent des bannières, porté par chaque soldat. Fixé dans le dos, sur
une hampe de bambou, le Sashimono reproduit le motif de la bannière de son clan ou de sa
division d'armée. Ce système de reconnaissance individuel fut généralisé quand le nombre de
guerriers sur le champ de bataille devint de plus en plus important. Grâce à cela chaque général
peut se rendre compte de l’évolution de la bataille.
Les estafettes portent 2 Sashimonos disposés en forme de « V » dans le dos. De cette manière,
les messagers étaient repérés de très loin, et selon son camp, il était de son devoir soit de leur
accorder protection et facilité de passage, soit de les intercepter.
Le Gumbai ou Tensen est un éventail en acier dont le général se sert à donner les ordres codifiés
aux troupes sur le champ de bataille. Une des faces est de couleur sombre, l’autre d’une couleur
vive.
Le Horagai est une conque dont le son porte assez loin et pouvant être entendu par les troupes
sur le champs de bataille.
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Les GARDIENS DU SEUIL
Le déroulement d’une bataille : la règle d’engagement
Les 2 armées se font face. Traditionnellement un Samurai doit s’avancer pour demander
un duel à mort à un homologue volontaire du camp adversaire. Avant ils doivent se
présenter avec leurs titres de façon clair et fort aux 2 camps, afin que leurs noms ne soient
pas oubliés. Il est de coutume que le vainqueur puisse se souvenir de tous les adversaires
qu’il a vaincu dans sa vie, comme si les connaissait depuis longtemps, rendant ainsi
hommage à leurs âmes.
Plusieurs duels auront donc lieu, les victoires et les défaites joueront sur le moral de
chacun des 2 camps, ce qui fera augmenter la tension.
La bataille est ensuite lancée, les armées s’affrontent avec la stratégie qu’elle aura établie
à l’avance. Le général de chacune des armées ne peut y participer : il a pour devoir de
rester à l’arrière pour ordonner les déplacements de leurs troupes et non se battre en
première ligne. La mort du général adverse suffit à faire tomber le moral des troupes dans
leurs propres rangs : elles peuvent aussi bien fuir, se soumettre ou combattre jusqu’au
dernier par fidélité.
LA MARINE DE GUERRE DE l’EMPIRE
La flotte Scarabée est la 3ème au monde derrière les Lions et les Requins. Elle est beaucoup
moins nombreuse par le nombre, mais compte beaucoup de navires de qualité possédant
des coques en acier, certains sont dotés de canons.
La marine de guerre Scarabée possède 2 grands types de navires :
- des navires de combats à voiles.
- des transports de troupes, appelés « bateaux tortues » en partie dû à leur lenteur, mais ce
surnom les désignent comme de véritables garnisons flottantes.
Le navire amiral de la flotte est le « Kraken ». Il est successeur du « Titan » (disparu il y a
de nombreuses années), il est doté des dernières innovations des technologies secrètes
Scarabées : des rames à technologie à vapeur, de miroirs convexes pour enflammer les
navires adverses, de canons, et sans doute d’autre armes secrètes… Son port d’attache est
un des secrets les mieux gardés de l’Empire. Il est toujours accompagné d’une flotte
d’escorte.
L’EXPLORATION MARITIME SCARABEE
Face aux problèmes de surpopulation, l’Empereur Misu Saïcho avait décidé de développer une politique d’exploration à
travers les mers pour trouver de nouvelles terres ou continents. De nombreuses inventions furent crées : la boussole, un
nouveau système de voile permettant d’avancer même à contre vent, et de bateaux dotés de coque en métal… Ces dépenses
furent astronomiques mais seraient nécessaires pour nourrir sa population.
Une expédition commune fût organisée avec les Griffons pour découvrir de nouveaux horizons et de nouveaux territoires.
Les Scarabées font reposer tous leurs espoirs dans cette expédition. Ils y mirent leurs meilleurs cartographes, scientifiques,
linguistes, mais surtout leur plus beau bateau : le Titan (leur toute dernière innovation technologique, un 3 mâts, avec une
coque en acier, 3 rangées de rames, un éperon en acier, miroir convexe pour aveugler l’adversaire, voiles indéchirables, et
les meilleurs marins). Les Griffons y apportent des combattants embarqués et surtout l’argent pour la construction d’un tel
chef d’œuvre.
L’expédition part le 7 mai 1094. Elle ne reviendra jamais disparaissant sans laisser de traces…
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ZANONAÏ (le culte interdit par l’Empereur Yorimoto Sagami)
La religion de Zanonaï : Religion naturaliste dans laquelle les forces de la Nature et,
dans une moindre mesure, les ancêtres, sont déifiés. Ces forces sont appelées " Kami
", ce qui est un concept extrêmement difficile à traduire précisément en Français. Un
kami se situe entre un " dieu " et un esprit. On peut le décrire comme signifiant " les
êtres de la plus haute position ", “les vénérés” ou en tant que " ceux qui inspirent le
respect ". Sur le monde de la Faille, les Kami se trouvent dans tout, cela pouvant aller
des belles chutes d’eau aux montagnes majestueuses en passant par des rochers aux
formes singulières. Tous sont adorés avec autant de ferveur que les autres cultures en
montrent à adorer leurs dieux. Et lorsqu’on chemine au travers du royaume de Tohuri,
on peut rencontrer à tout moment une petite chapelle dédiée à l’un de ces kamis.
Zanonaï apporte la connaissance, à celui qui sait être curieux, à celui qui sait méditer
après chaque enseignement, à celui qui sait garder le contrôle de soit. Il est impératif
pour un prêtre de Zanonaï, de ne jamais s’énerver. Que cela ne fasse pas de vous un
agneau. Insulter un Kami, le cas échéant, mérite la peine capitale. Si c’est vous qui
deviez la rendre, vous le feriez avec le plus grand calme qu’il soit.
Description : Zanonaï est réputé pour ses nombreuses vertus : loyauté, générosité,
respect des opinions des autres, humilité, diplomatie. Dans les temples qui lui sont
destinés, on trouve des représentations de Zanonaï correspondant toutes à la même
image, celle d’un homme gigantesque possédant un troisième œil au milieu du front,
celui de la sagesse qui permettrait de voir au-delà des apparences. Toutes les statues à
son effigie portent des cheveux extrêmement longs regroupés en une seule tresse,
touchant le sol, pour signifier son attachement aux valeurs et à la vie terrestre. Dans
sa main droite on trouve une plume et dans sa main gauche un bouclier. Autour de sa
taille, une large ceinture à poches multiples est censée garder les inventions que
Zanonaï n’a pas encore permis à ses fidèles de découvrir.
Zone d’influence : la capitale religieuse du culte se situe à Yashiro Kami au cœur du
pays des manifestations visibles. La présence de Zanonaï y serait si tangible que les
hommes y verraient leur esprit inventif décuplé. La croyance en Zanonaï s’étend des
territoires du Taïping (Nord de l’Empire) aux plaines du Haut-ciel (Sud).
Temples : Le plus grand édifice en son honneur se trouve à Yashiro Kami mais on
trouve des temples de moindre envergure dans les villes principales de l’Empire
(Nogoya – Yama– Notsu– Owashi – Tise pour ne citer que les plus importants). Les
temples de Zanonaï sont tous construits sur le même modèle. Tétraédriques, ils
abritent en leur sein une statue de 10 mètres à l’effigie de leur Dieu. L’intérieur du
temple est parcouru de galeries à différents niveaux. Au fur et à mesure de leurs
études, les moines de Zanonaï ont la permission de gravir un étage et d’aller prier
plus près de la tête de la statue (Il y a 5 étages). Les adeptes de Zanonaï commencent
toujours leur journée par un long moment d’intense méditation destiné à se
remémorer tous les instants importants de leur vie. Les adeptes croient en la
réincarnation et consacrent leur temps à l’étude afin que leur être futur soit plus
intelligent. Ainsi leurs repas sont autant de débats philosophiques.
La tenue commune des moines de Zanonaï est une simple tunique de chanvre ou de
soie. Ils portent tous un bandeau autour du front destiné à cacher le 3ème œil qui,
d’après leurs croyances, apparaît lorsque Zanonaï juge son adepte digne de voir le
monde des ancêtres et des vrais réalités, ou de voir au-delà des apparences. Jusqu’à
présent seul le Haut-Prêtre du culte se voit accorder ce privilège par Zanonaï.
Les préceptes : Tout croyant en Zanonaï recherchera d’abord la discussion et
n’envisagera de prendre les armes qu’en dernier recours. De même tout croyant ne se
montrera pas volontairement cruel ou désobligeant.
Par contre, il est de son devoir de protéger la connaissance par tous les moyens y
compris par la force et la guerre. Il est important de comprendre que pour les
Scarabées, Zanonaï n’est pas un dieu unique, mais l'incarnation de milliers de " forces
", " d’esprits " (Kami) et qu’une parcelle de chaque croyant vient compléter la force
de leur Dieu lors de nouvelles incarnations.
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Amis-Ennemis : Zanonaï admire le côté conciliateur de Brug.
Il fut, il y a très longtemps, allié à Horta dans une quête de connaissances.
Sort divin associé : Savoir
Zanonaï le culte interdit : L’Empereur Yorimoto Sagami proclama en octobre 1105
que le culte de Zanonaï est une supercherie : il n’est pas l’incarnation des Kamis
comme il le prétend depuis toujours.
LES DIFFERENTS ORDRES DE PRETRES
Les Moines-Guerriers Soheis : A tout moment de leur vie, les prêtres de Zanonaï, si
ils le souhaitent, peuvent devenir des moines guerriers, appelés " Soheis ". Ils ont
pour fonction de protéger les temples de Zanonaï et les prêtres contre tout ennemi
(brigands, voleurs, pilleurs lors des guerres entre clans…). Un certain nombre de
temples, en plus d'être des lieux de culte, sont aussi les bibliothèques et des
laboratoires de recherche renfermant les secrets technologiques de L'Empire
Scarabée. Les temples attirent donc la convoitise de nombreux êtres avides de
connaissance et de pouvoir.
Les Soheis sont en quelque sorte une milice privée recrutée au sein des temples. Les
prêtres postulants suivent une formation de combattants disciplinés et entraînés au
maniement du bâton, du sabre, et de la naginata. La Naginata est l'arme
caractéristique des Soheis, elle est parfaite pour attaquer et désarmer les Bushis à
cheval, elle est redoutable si elle est utilisée par un groupe d'hommes, créant de fait
un "mur" de faux et d'acier infranchissable.
Les Soheis sont reconnaissables surtout au capuchon blanc qu'ils ont sur la tête
" Dô-Maru ", et portent généralement des vêtements blancs ou jaunes, des armures
légères et même parfois des armures identiques à celles des Samurais.
Les Soheis n'ont rien à voir avec la caste des Samurais, et n'obéissent donc pas au
code du Bushido.
Ces prêtres combattants érudits sont très respectés par le peuple Scarabée car leur
fonction de moine guerrier ne leur interdit pas d'aider leur prochain. Dans le passé il
est déjà arrivé que des troupes de Soheis fassent la chasse à des brigands sévissant
dans des régions où les troupes Samurais d'un clan n'étaient pas assez nombreuses.
Ils sont aussi craints que respectés par la classe des Samurais car les Soheis
représentent la parole divine et le bras armé de Zanonaï (Zanonaï est aussi bien le
dieu qui inspire les Scarabées dans leurs recherches technologiques, que le Dieu de la
guerre), et nul ne peut aller à leur encontre sous peine d'être déchu de ses titres et de
voir ses biens confisqués au profit des Prêtres de Zanonaï.
Il existe un cas particulier : il est déjà arrivé que de Samurais attachés à un Daimyo
prêtent également allégeance au culte de Zanonaï et deviennent ainsi des SamuraisSohei. Ils sont reconnaissables au capuchon blanc qu'ils portent sur leur tenue de
Samurai. C'est une caste à part des Samurais montrant ouvertement leur croyance
religieuse.
Dans l'histoire des Scarabées le nombre des Soheis fluctue au gré des événements
dans l'Empire. Mais depuis l'année 1103, leur nombre a beaucoup augmenté en raison
des nombreux troubles au sein de la hiérarchie religieuse et des guerres civiles qui
reviennent de façons répétitives. Ce qui est sûr, c'est que les Soheis sont suffisamment
nombreux et peuvent aligner plusieurs unités à pied sur un champ de bataille. Jusqu'à
présent aucun Daimyo d'un clan majeur ou d'un clan mineur n'a osé les provoquer
connaissant d'avance les conséquences d'un tel acte, et sachant que l'opinion générale
leur serait défavorable (la Cour Impériale, les Clans, les populations civiles).
Mais les moines guerriers Soheis ne se limitent pas aux armes en acier et utilisent
également l'arme psychologique : durant les combats où les démonstrations de force,
ils promènent des palanquins sacrés (O Mikoshi) contenant un objet sacré. Beaucoup
de Bushis évitent d'attaquer ainsi les moines Soheis, de peur de s'attirer la colère des
Onis envoyés par Zanonaï.
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Les GARDIENS DU SEUIL
Les Prêtres de Zanonaï : L’ordre des Prêtres de Zanonaï est le plus grand. Il accueille aussi bien les
hommes que les femmes. Ils vivent dans les temples à travers tous l’Empire Scarabée. Leur vie en
communauté est rythmée par les prières, et par les recherches sur les connaissances et en matières de
technologie.
Quelques un sont même d’anciens Samurais, qui après une longue vie de combattant ressentent le
besoin d’abandonner le code du Bushido pour la méditation à la recherche de la paix intérieur,
espérant ainsi atteindre l’éveil : la conscience supérieure.
La structure des Prêtres est hiérarchisée en 5 Cercles d’Initiés, le premier étant le plus haut c’est celui
où se trouve le Haut-Prêtre du culte et le Conseil des Grands Prêtres.
Le vœu de pauvreté n’est pas une obligation car il permet de financer les recherches. Le mariage
entre prêtres est autorisé après accord de la hiérarchie.
Les prêtres de Zanonaï sont reconnus pour leur sagesse et sont appréciés de tous pour les soins qu’ils
dispensent.
Pendant la guerre civile, le nouvel Empereur interdit le culte de Zanonaï. La plus part des prêtres
rejoignirent l’alliance rebelle du Daimyo Echigo dans le Nord de l’Empire pour renforcer la
rébellion.
Les autres prêtres ne pouvant rallier le Nord, se retranchèrent dans les temples, interdisant l’accès aux
bibliothèques et les connaissances technologiques au camp de l’Empereur, parfois ils incendièrent
volontairement les temples lorsque les défenses tombèrent.
Quelques noms de Haut-Prêtres :
• Le 1er Empereur, Jimur Temo Owari, était dans son temps un Samurai qui devint Haut-Prêtre du
culte de Zanonaï. Il ordonna l’écriture du Kojiri, le livre Blanc, qui détiendrait les « vérités » des
époques passées et avenirs. Le Kojiri est sous la garde des Prêtres du 1er Cercle.
• Doji Tadamo a beaucoup marqué les esprits : il était brillant et respecté très de tous, malgré son
côté énigmatique. Sa rébellion envers Zanonaï choqua tout l’ordre, ne comprenant pas un tel geste.
Certains disent que Zanonaï aurait envoyé des Onis pour le punir de mort pour sa trahison.
• Kodo Echigo est l’actuel Haut-Prêtre (après que Yuko Natsumo, grande-prêtresse du 2ème Cercle,
ait refusée l’honneur de ce poste et soit devenue une dissidente du culte). Il est connu pour être un
célèbre prêtre-médecin soucieux de la condition du peuple. Il n’hésite pas à s’interposer dans les
conflits entre les clans afin de protéger le sort de la population. Kodo essaie de mettre un terme au
schisme religieux qui règne au sein des prêtres depuis la mort de Doji.
Kodo organisa la trêve les clans en octobre 1105 à la ville de Kaïdo (l’alliance rebelle du Nord menée
par son cousin le Daimyo Shingen Echigo contre l’autorité du Shogun-Régent Kaji Gogenso. Kodo
fonda tous ses espoirs dans une paix mettant en garde tout le monde des désastres que provoquerait
une guerre civile. Malheureusement il en fût autrement : le nouvel Empereur Yorimoto Sagami
proclama le culte de Zanonaï comme étant une supercherie. Kodo rejoignit la faction des rebelles, et
fit de son cousin le leader militaire défendeur du culte de Zanonaï, ce dernier porta le capuchon blanc
des samurais-Soheis bénéficiant du soutient des prêtres de Zanonaï.
Kodo disparu avant la fin de la guerre civile. Ce qu’il devint reste un mystère…
Après la guerre civile, la religion de Zanonaï demeure interdite dans l’Empire. La sentence est la
peine de mort pour toute personne surprise de continuer à le prier.
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Les GARDIENS DU SEUIL
Le Culte des Dragons et du Champion des Dragons
(culte officielle imposé par l’Empereur Yorimoto Sagami)
Ces dernières années d’anciens écrits furent trouvés par la grande-prêtresse du culte de Zanonaï
Masako Natsumo (la cousine de Yuko Natsumo): une ancienne légende fait mention de Dragons
vivant il y a fort longtemps (bien avant l’an zéro). En ces temps reculés un Dragon d’Or et un
Dragon de Bronze survolaient et vivaient dans la forêt de Kaïbar qui s’étendait sur tout le Nord du
monde. Ils disparurent sans laisser de trace, la croyance des Scarabées pour les Dragons (qui était
au même rang que celui des Kamis) disparu des mémoires après qu’une grande partie de la forêt se
transforma en un vaste et grand désert, qui devint suite le désert de Kaïbar.
Lors la trêve des clans en octobre 1105, le Daimyo Yorimoto Sagami fût nommé au titre
d’Empereur. Ce grand croyant des Kamis écouta attentivement les révélations du Dragon d’Or
Ymir (présent et resté caché depuis quelques temps dans l’Empire Scarabée) et du Dragon de Bronze Svengar (réincarné) : Zanonaï
est un faux dieu, il a profité de la crédulité du peuple Scarabée pour se faire passer pour l’incarnation des 1000 Kamis. En apprenant
cela l’Empereur décréta l’interdiction du culte de Zanonaï dans tout l’Empire, et le culte des Dragons comme la nouvelle religion
des Scarabées (le culte des Kamis devient un culte secondaire et librement pratiqué). Sous l’impulsion de la Grande-Prêtresse
dissidente Masako Natsumo un tiers des prêtres de Zanonaï renièrent leur dieu devenant les prêtres de la nouvelle religion (un grand
nombre se spécialisèrent dans la médecine), Masako devint la Haute-Prêtresse. Pendant la guerre civile, l’Empereur remporta de
nombreuses victoires, il est présent en première ligne aussi bien aux côtés des Samurais que des Bushis, défiant ses ennemis en duel
(humains ou non). Il est perçu par le peuple comme un dirigeant courageux, victorieux et charismatique. Le Dragon d’Or le
récompensa pour son indéfectible loyauté au titre de « Champion des Dragons », et son nom est prié au sein culte du Dragons.
La Secte des Yamabushis (" qui vit dans la montagne ") : Ces prêtres faisaient parti de la plus grande secte
religieuse de prêtres de Zanonaï. Ils vivent reclus dans la pauvreté dans des monastères perdus dans les
montagnes.
La doctrine de leur force spirituelle est basée sur le renforcement du corps et de l'esprit. Ces ascètes pratiquent
la magie de la Voie des Eléments, la Voie des Illusions et de l'Essence. Ils comptent aussi parmi eux des
invocateurs et des ritualistes.
Les Yamabushis sont aussi des prêtres itinérants pauvrement vêtus très respectés du peuple Scarabée, qui
offrent leur aide à tous ceux qui en réclament.
Du fait de leur mobilité et des facilités de déplacement que les autorités leur laissent pour voyager, ils sont
souvent entendus de tous avec grand intérêt car ils rapportent les nouvelles des événements récents qui ont eut
lieu dans les différentes provinces de l'Empire.
En aucun cas, un Yamabushi ne prendra les armes, contrairement aux moines guerriers Soheis. Les
Yamabushis ne sont formés qu'au maniement du bâton qui n’est utilisé que pour se défendre. Il en va de même
pour les différents arts de la magie qu'ils pratiquent.
En apprenant la supercherie du dieu Zanonaï se faisant passer l’incarnation de 1000 Kamis, les Yamabushis se
rangèrent du côté de l’Empereur, apportant des soins aux combattants et au peuple du camp de l’Empereur.
Défendant aussi le peuple des provinces éloignées des combats contre les pillards et les brigands.
Les Yamabushis sont à la fois des prêtres du culte des Dragons, du Champion des Dragons et des Kamis.
Les Prêtres Mendiants : Les " Komusos " (ou " moine du vide ") sont des prêtres itinérants vivant dans la
mendicité. Ils sont reconnaissables à leurs vêtements noirs et blancs, et au panier de paille qu'ils portent sur la
tête, signe de leur détachement de la vie matérielle qui les entoure.
Un certain nombre est en fait des Samurais déchus très croyants ne voulant pas devenir des Ronins, des
mercenaires ou des assassins à la petite semaine, ils suivent la voie du Komuso pour ne pas entacher le code
d'honneur du Bushido même si ils ne le pratiquent plus.
Ces ex-Samurais qui étaient des gens instruits et lettrés, jouaient parfois d'un instrument de musique comme la
flûte " shakuhachi ". Ils ne se servent que de ce talent pour leur permettre de survivre dans la mendicité.
Pendant la guerre civile un grand nombre de Komusos ont repris les armes se ralliant à l’Empereur Yorimoto
Sagami, aspirant à combattre dans l’honneur pour une cause nouvelle : combattre le culte de Zanonaï dénoncé
comme une supercherie, et défendre le culte des Dragons protecteurs et des Kamis. Cette cause ils l’ont jugé
comme juste afin de retrouver leur honneur de Samurai. L’Empereur pour les récompenser, leur accorda le droit
de reporter le titre de Samurai et d’intégrer le clan de leur choix. Ceux qui s’étaient particulièrement distingués
au combat, l’Empereur leur accorda en plus des titres de noblesse et des terres sur les territoires rebelles conquis.
Les Samurais ex-Komusos ont l’avantage d’avoir connu et vécu la misère de la rue et de la campagne, et ont une
grande connaissance du voyage et des routes des provinces de l’Empire. Ils ont conservé un lien certain et sont à
l’écoute du bas peuple (les Heinin et les Eta).
Ceux qui sont resté Komusos sont devenus des prêtres du Culte des Dragons et du Champion des Dragons,
présents dans les rues des villes et dans les campagnes.
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Les GARDIENS DU SEUIL
LES KAMI
Les Kamis sont perçus par le peuple Scarabée comme esprits ou des dieux mineurs bienveillants et protecteurs. Ils font l’objet
d’un culte mêlé à la vie quotidienne des Scarabées (baptêmes, mariages, fertilité, santé, récoltes…), des offrandes à leur
attention sont placées sur des autels (dans la rue, sur les routes, dans les maisons, les temples…).
La croyance est ancrée depuis toujours dans le peuple Scarabée, il y a une multitude de Kamis, on dit même qu’il y a plus de
mille Kamis. Chacun est libre de prier le(s) Kami(s) de son choix suivant la circonstance et le lieu où on se trouve.
Pendant la guerre civile les Kamis ont été très présents soignant les blessés du camps de l’Empereur et la population Scarabée.
a) Les Kami majeurs
• Izanagi et Izanami : Le couple céleste, créateur de la presqu’île de Tohuri et parents d’Amaterasu, ils sont à part.
• Amaterasu-Omi-No-Kami : Elle est la déesse du soleil, reine des Kamis.
• Inari : Patron du riz (des champs et récoltes, et de la chasse) et de la bonne fortune (finance).
• Okuni-Nushi : Divinité du bien-être politique (1 seul temple lui est dédié : Dans les montagnes proches de Yashiro kami où
tous les kamis se retrouvent une fois par an).
• Susano-Wo : Dieu de l’impétuosité et du courage guerrier, gardien du Yomi (enfer pour Zanonaï). Il est souvent perçu par
les Griffons comme un dieu chaotique assez terrifiant.
• Umi-no-Kami : Dieu des mers.
b) Les Kami mineurs
• Fujin : Géant, Kami des vents et des tempêtes.
• Kaijin : Kami des mers.
• Kenzoku : Kamis des Hachiman (Guerriers nobles).
• Ryujin : Kami Dragon.
• Chinjin : Kami des cités.
• Dosojin : Kami des routes et du voyage.
• Jiguni : Kami des campagnes, et des phénomènes naturels.
• Mori-no-Kami : Kami des forêts.
• Tenjin : Kami des arts fins.
• Yama-no-Kami : Kami des montagnes.
• Inari Kitsune : Kami renard, protecteur du Riz et du Saké.
• Yureï : Kami des mers.
LES ONI
Les Oni sont perçus comme des démons par le peuple Scarabée, des esprits tapageurs violents, ils sont donc l’opposé des
Kami. Les Onis sont craints car ils ont la réputation d’être totalement imprévoyants. Redoutant leur colère destructrice ils sont
parfois vénérés des Scarabées qui leur font des offrandes pour les apaiser (par exemple un pêcheur avant de partir en mer,
priera le Kami des mers Kaijin, mais fera quelques offrandes à l’Oni qui habite également les lieux).
On dit que parfois les Onis proposent leurs services, mais le prix d’une telle alliance exige… bien plus que sa propre
personne…
Depuis ces 5 dernières années les évidences ne sont plus trompeuses : les messagers de Zanonaï sont bien des Onis. Mais pas
tous semble-t-il, car pendant la guerre civile des Onis ont été vu combattre aux côté des Kamis contre les Onis se proclamant
envoyés et serviteurs de Zanonaï.
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Les GARDIENS DU SEUIL
CHRONOLOGIE SCARABEE
En 200-566 : Plusieurs guerres entre les Scarabées et les Tengunis. Les origines du conflit se perdent dans un
passé oublié de tous. Les pertes sont importantes des deux côtés sans qu’il y ait de réel vainqueur. C’est en 566
que les pertes sont désastreuses côtés Scarabées : en plusieurs nuits les généraux et les officiers sont retrouvés
assassinés dans leur sommeil au beau milieu de leur campement retranché, malgré les nombreuses sentinelles.
Les armées privées de commandement sont démoralisées et se replient. Depuis, les Scarabées laissèrent certaines
forêts aux Tengunis. Les Scarabées et les Tengunis vivent depuis dans la plus grande indifférence.
En 582-585 : Bataille de l’Eléphant d’Or. Suite au vol d’une relique le chef Scarabée Ken Ititsu, de la région
Nord de Tohuri, lança une véritable bataille contre l’ensemble des Muqali (Faucons), dont les conséquences
furent désastreuses pour ces derniers.
En 620 : Jïmur Temo devient le premier Empereur des Scarabées. Il instaure la dynastie Owari.
En 650 : Yoritomo Miramoto est le premier Shogun (“ général pour conquérir les barbares ”) de l’Empire
Scarabée en réponse à la menace que représente son voisin la nation Faucon. Il trouva la mort (criblé de flèches)
avec sa garde personnelle en 665 dans une embuscade. Les Daimyo se battent pour le titre honorifique.
En 688-690 : L’Empereur Jïmur Temo Owari ordonne la rédaction du « Kojiri », véritable recueil de référence à
l’attention des dynasties futur et dont le but est de préserver les traditions insulaires. Il détiendra les « vérités »
des époques passées et avenirs.
En 695-700 : Sur les préceptes du « Kojiri », les bases du nouveau pouvoir impérial sont mis en place
(l’Empereur est de naissance une divinité…).
En 703-730 : Apparition du système des clans. Les Shimotsuke prennent le pouvoir économique et politique par
l’apport de la riziculture.
Nombreuses disparitions inexpliquées dans les campagnes et les villes des clans Izu, Suriga et Noto. Ces clans
font état de rumeurs d’une malédiction qui planent sur eux. En 729, les disparitions cessent.
En 730-733 : Après 3 années de luttes internes la Nation Faucon se divise et s’effondre à “ la Bataille des
Sanglants ” où Koüblataï Khan trouve la mort face au Shogun Toshi Nagamitsu envoyé avec une armée de
150.000 hommes l’Empire et à la nouvelle alliance avec le clan Mujares. Le corps du Khan des Khan ne fut
jamais retrouvé.
En 750-730 : L’Empire se divise en 23 provinces, correspondant aux clans majeurs.
En 742 : Un incendie ravage la ville de Kaïdo (clan Suriga). 80% des habitants sont tués. La nouvelle ville
portuaire de Kaïdo fût reconstruite sur les anciennes fondations.
En 747 : Disparition du Shogun Toshi Nagamitsu le héros de l’Empire, qui portait depuis son retour des
territoires Faucons le titre de « Champion d’Emeraude ».
En 755 : Mécontentement de la population vis-à-vis de l’Empereur. Le « Kojiri » qui était protégé dans la Cité
Impérial disparaît. L’Empereur Jîmur Teno Owari meurt dans d’étranges circonstances. Son fils Yamato Temo
Owari, âgé de 3 ans, est malade depuis sa naissance, il est pourtant nommé Empereur des Scarabées car il est de
naissance divine.
En 775 : Guérison miraculeuse de l’Empereur Yamato Temo Owari, c’est un nouveau dirigeant que contemple
le peuple Scarabée.
En 805 : Yamato Temo Owari impose le port du Masque d'Or au 3 Yeux de Jade, une longue chevelure noire,
une tenue ample de couleur or et des longues griffes d'or, comme la tenue traditionnelle des Empereurs
Scarabées.
En 810-890 : Graves signes de surpopulations. Nombreuses famines récurrentes.
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Les GARDIENS DU SEUIL
En 902-940 : Nombreuses disparitions non résolues dans les clans Suriga, Shimosa et Mikawa.
En 940-1000 : Une route pavée fait maintenant le tour de l’Empire et relie entre elles les principales cités. Cette
route est également un pas énorme dans les nouveaux échanges commerciaux que va pouvoir réaliser l’Empire,
permettant un gain de temps, assurant une certaine sécurité (relais gardés), elle est bordée d’auberges de
voyageurs.
En 1005-1022 : Plusieurs disparitions non résolues dans les clans Shimosa, Mimasaki et Owari.
En 1012 : Mort de l’Empereur Yamato Temo Owari, l’Empire Scarabée prend le deuil pour une année. C’est son
fils cadet Misu Saïcho qui monte au pouvoir âgé seulement de 12 ans. En attendant sa majorité le pouvoir
politique sera assurée par le nouveau Shogun Kaï Sagami.
En 1015-1020 : Fermeture des frontières de l’Empire Scarabée et expulsion de tous les étrangers. Les Scarabées
entrent dans une période autarcique. Personne n’entre, personne ne sort. Décentralisation du pouvoir à la ville de
Notsu.
En 1028 : L’Empereur Misu Saïcho devenu majeur, restaure le pouvoir central au palais Impérial de Tyoto. Il
ordonne la réouverture des frontières de l’Empire.
En 1035-1050 : Développement de l’Empire dans de nombreux domaines : arts, militaire, économique,
technologique.
En 1075 : Le Daimyo Sketodara Gogenso parvient à presque conquérir le clan Yasuki pour s’approprier ses
terres. L’armée et les membres de la famille Yasuki sont décimés. L’Empereur Misu Saïcho intervient et décréta
le clan Yazuki comme protégé. Depuis ce clan est essentiellement versé dans la prêtrise.
En 1080 : Nouveaux signes de surpopulation. Toutes les terres cultivables sont exploitées au maximum.
L’Empereur lance une campagne d’expansionnisme pacifique et de recherche de nouveaux territoires.
En 1094:
• L’expédition d’exploration commune Scarabée et Griffons part à bord du Titan pour découvrir de nouveaux
horizons et de nouveaux territoires. Les Scarabées, surpeuplés, font reposer tous leurs espoirs dans cette
expédition. L’expédition part le 7 mai 1094. Elle ne reviendra jamais et disparu sans laisser de trace.
• Découverte de la poudre et de l’arquebuse. L’Empereur ordonne que tous les clans en soient équipés.
• Bataille des Collines de Zokoda : les clans Izu, Kaï, Suriga et Etchu se font la guerre pensant avoir
l’avantage sur les autres grâce aux arquebuses. En quelques heures c’est un massacre de plusieurs milliers
de combattants. Les clans majeurs réalisent que l’Empereur les a armé d’arquebuses pour qu’une paix
fondée sur les armes s’instaure, assurant la stabilité au sein de l’Empire.
Avril 1096 : Attaque de la ville côtière de Nobotori par les Requins.
Septembre 1096 : Rassemblement à Lagarde Guérin. C’est le frère de l’Empereur qui est envoyé pour ce
rassemblement. Il parvient à conclure un traité maritime avec les Griffons et les Lions pour attaquer les Requins
Cette guerre dure depuis Novembre 1095, mais n’est plus vraiment organisée.
En 1097 : Destruction de la ville côtière de Atuoaï dans un incendie suite au pillage d’un raid Requin.
En 1099 : Le Haut Prêtre Doji Tadamo répond seul à l’invitation de Ravin Thorn. Il fera dans l’auberge de
surprenantes révélations qui lui sont apparues suite à une vision.
En 1100 : Début des travaux d’une route pavée reliant la nation Faucon à l’Empire Scarabée en passant pas les
Monts Tatsu. Ce chantier devrait voir sa finalisation vers 1103 et impliquer des milliers de personnes. Les
retombées commerciales de ce projet seront énormes pour ces deux nations.
Si durant de nombreuses années l’Empereur Misu Saïcho n’a pas été très présent sur la scène politique intérieure
et extérieure, cette tendance tend à changer depuis quelques temps.
Les événements de la Faille ont en effet décidé l’Empereur à prendre des décisions radicales sur le
fonctionnement de son empire et on peut déjà observer un nouveau visage politique :
• Nomination d’un nouvel ambassadeur des affaires étrangères.
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•
Les GARDIENS DU SEUIL
Signature de la Charte des Nations à l’Encontre du peuple Celte.
Ultimatum des Peuples Uni
Le 6 Janvier de l’an de grâce et de disgrâce 1101
Nous, peuples unis, envoyons la missive suivante à la nation
Souveraine Celte. Nous demandons des explications concernant ce
soudain revirement inexpliqué de politique celte contraire à tous les
usages en matière de politique internationale ;
Nous demandons des excuses pour les actes de barbarie commis
par les Celtes à l’égard des voyageurs étrangers issus de nos
nations qui se sont présentés récemment sur leur territoire ;
Nous demandons que soient libérés nos ressortissants injustement
retenus sur les terres celtes ;
Nous demandons que les frontières soient de nouveau ouvertes aux
voyageurs étrangers issus de nos nations, sans quoi nous
interdirons aussi la circulation de celtes sur nos terres ;
Nous exigeons l’ouverture immédiate des portes de Dun Phénik
à des délégations provenant de toutes nos nations de manière à ce
que tous les peuples puissent étudier les fameuses tablettes du
Compromissium ;
Nous nous engageons à pratiquer un blocus économique de la
nation Celte jusqu’à ce que toutes ces conditions soient réunies.
Si elles ne l’étaient pas toutes dans les plus brefs délais, nous nous
verrions obligés de recourir à la force et de porter nos armées aux
portes de la nation celte.
•
•
•
Diminution des pouvoirs des pouvoirs attribués au Premier Ministre Irumoto Nagano, le Maître Ritualiste
(Naka Kaeteru) réglera en personne toutes les affaires ayant trait aux rituels et à la magie, sur une décision
finale de l’Empereur. Irumoto Nagano en signe de protestation et ne comprenant pas la décision de
l’Empereur, se fit seppuku devant lui.
Constitution de la « Caste Pourpre », nouvel organe du pouvoir, dont les membres sont tous les
« chercheurs » (architectes, alchimistes, médecins, forgerons spécialisés, astrologues… etc), supervisé par le
Seigneur Pourpre » qui ne réfère de l’avancement des projets qu’à l’Empereur.
Il est également question de la nomination d’un nouveau « Champion d’Emeraude ». Depuis la disparition
en l’an 747 de Toshi Nagamitsu, personne n’a eu cet immense honneur.
Si les institutions millénaires de la Cour Impériale son en pleine ébullition, la volonté de l’Empereur sur la
politique extérieure est sans équivoque :
• Mise en place d’une « administration » dans la Nation Faucon, composée :
- Du Tch’ou-mi yuan, qui s’occupe de l’administration militaire.
- Du Hou pou, sorte de ministère de l’économie et du prélèvement de l’impôt.
- Du Hing pou, qui s’occupe de la justice.
Chaque ministère est géré par un groupe de trois présidents nommés par le Grand Khan, et chaque année un
magistrat nommé par l’Empereur sera chargé de récolter une taxe.
Signature d’un accord commercial avec le peuple Scorpion (suite à l’aide d’annexion des territoires Faucons.
Accord portant sur la création d’une cité-état indépendante (« Hassam ») sur la côte Faucon et d’une route
commerciale ralliant le désert de Khaïbar à cette cité.
• Ouverture plus flagrante des frontières et volonté d’échange de savoir avec les autres royaumes.
• La disparition du Titan est remise au goût du jour, et l’Empereur Misu Saïcho entend bien prendre des
décisions « radicales » si ce bateau ne lui est pas restitué.
Août 1101 : Rassemblement des peuples de la Faille en territoire Celte.
- Lutte entre un Oni Maître d’Arme et une Kami. Les membres de la délégation Scarabée ne sait pas qui croire :
l’Oni se disait envoyé par Zanonaï et la Kami Dragon envoyée par l’Empereur Misu Saïcho. Divisés par leurs
avis les Scarabées n’arrivaient pas à se mettre d’accord si ils devaient croire l’Oni ou la Kami.
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Les GARDIENS DU SEUIL
- Mort mystérieuse de la Kami Dragon lors d’un rituel qui a permit de créer une nouvelle Pierre : la Pierre de la
voie Draconique.
- Signature d’une alliance économique avec les Faucons (accord commercial du Khanistan) et d’une route
commerciale avec les Lions (passant par le territoire Faucon).
- Avec l’accord du Grand Khan la Slavonia passe sous concession Scarabée. Création d’une ville portuaire
fortifiée (Xing-Pey) pour le commerce et maintenir la présence des navires de guerre Scarabées le long des côtes
Faucons pour dissuader les raids Requins.
- L’Archimage Yelwork et la Mégaliche chef des morts-vivants Azaline manipulent toutes les délégations pour
réunir toutes les Pierres du Grands Refus par des illusions.
- Grâce à un rituel avec les Pierres du Grand Refus Yelwork devient un dieu et détruit les plans de plusieurs
dieux (Zardoz, Khor, Kanga et l’Unique). La nouvelle Pierre de la Voie Draconique est apportée et rompt le
rituel. Yelwork prend la fuite.
- Agression des Celtes envers la délégation du Khanistan qui se tenait à l’écart de la grande bataille des peuples
de la Faille entre eux, contre ou pour Yelwork. Aucune sanction envers les Celtes ne sera prise par l’Empereur
Misu Saïcho.
- Nomination par l’Empereur Misu Saïcho du daimyo Kaji Gogenso au poste de Shogun. Et nomination de
Kinzoku Gogenso au titre de Champion d’Emeraude (1er Conseiller Impérial).
Septembre 1101 : Début de la construction de la ville portuaire de Xing-Pey en Slavonie. Les Scarabées vont
faire venir plus de 20.000 travailleurs. Elle est géographiquement située à un futur carrefour économique.
Décembre 1101 :
• Depuis plusieurs mois les raids Requins sont moins nombreux, font peu de victimes et semblent
particulièrement efficace. L’Empereur Misu Saïcho décrète la construction de navires de guerre
supplémentaires attachés à la protection des côtes de l’Empire.
• 1/3 des terres du clan Faucon des Mujares (allié aux Scarabées) est prisonnier des neiges. La météo semble
s’y être déréglé (août 1103 : la situation reste inchangée).
• Un celte du nom de Solwhein Mac Thuire est retrouvé sur une plage et prétend être le seul rescapé du
naufrage du navire qui le menait à l’Empire Scarabée pour apprendre leur culture. Il fût condamné à mort
pour espionnage, mais in-extremis l’Empereur s’y opposa : Solwhein sera gardé prisonnier et redonné aux
Celtes en vue d’un prochain rassemblement des peuples du monde la Faille.
Janvier 1102 : L’Empereur Misu Saïcho avec l’aide conjointe du Grand Khan Gensis, décident l’interdiction de
la présence et du statut Licorne anticipant le risque de menaces d’ingérences des Maisons Marchandes Licorne.
Création de la Ligue Commerciale du Khanistan.
11 Février 1102 : Nouvel An Scarabée : mariage de la Princesse Pimiko au Shogun Kaji Gogenso à la Cité
Interdite (à la capitale). Toute la Cour et les dignitaires de l’Empire sont invités ainsi que le Grand Khan et sa
cour. La Princesse Pimiko est nommée officiellement ambassadrice de l’Empire Scarabée. Kublaï, conseiller du
Grand Khan est nommé Grand Ambassadeur du Khanistan. Le Shogun devient le chef des armées du Khanistan.
Janvier–Mai 1102 : Une bête sauvage sévit dans les faubourgs de la capitale Shikaiga, elle serait responsable de
la mort de 43 personnes. Les corps ont été sauvagement mutilés et dépecés. Cela, malgré un renforcement des
patrouilles et un couvre-feu. En mai les attaques cessèrent…
Mars-Juin 1102 : Fort ressentiment général des Slaves trouvant la présence Scarabée beaucoup trop importante
à leur goût en Slavonie. Il en va de même pour les autres clans Faucons dans les autres territoires.
Avril 1102 : La Princesse Pimiko, qui fait un voyage initiatique incognito dans l’Empire Scarabée, est vue se
faire capturer par des Tengunis lors de l’ascension annuelle du Mont Fujitohuri par les prêtres de Zanonaï.
De nombreuses troupes impériales sont dépêchées à la forêt des Bakemonos pour la retrouver, la raison de son
voyage et de sa disparition resteront secret jusqu’en juillet 1102 (GN Cobra).
Avril-Mai 1102 : Blocus maritime Scarabée (sous le pavillon du Khanistan) des côtes Dragons, coupant
l’approvisionnement de l’armée de l’Empereur Deneb en pleine pacification du territoire Loup. Les Dragons
perdent le peu de flotte
Juillet 1102 : Rassemblement à la Citadelle de St-François en territoire Cobras.
• Un prisonnier Celte accompagnant la délégation se transforme un soir en ours-garou, se libère et tue
plusieurs gardes, avant de s’enfuir sous le feu des arquebuses.
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A la grande surprise de la délégation, la Princesse Pimiko est retenue prisonnière des Cobras alors qu’elle
est censée être présente dans l’Empire. C’était en fait l’infâme Yelwork qu’il l’avait enlevée pour en faire
une marionnette afin de réaliser ses sinistres dessins, le subterfuge fût percé par la Reine Griffonne Shana de
Sabran.
Nouvelle tragique de la mort de l’Empereur Misu Saïcho dans le naufrage de sa jonque durant un tsunami au
large de l’Archipel des Kamis-Kaze. Son corps fût engloutit dans une mer déchaînée et ne fut pas retrouvé.
Sa nièce, la Princesse Pimiko, est l’unique héritière directe au trône.
Par décision des Conseillers de la Cour Impériale, le Shogun assumera au moins pendant un an la régence de
l’Empire (les temps sont troublés, des guerres se profilent, un « homme à poigne » est demandé à la tête de
l’Empire). La Princesse héritière Pimiko gardera ses fonctions actuelles d’Ambassadrice jusqu’à la
prochaine décision des Conseillers.
Un vieux sage, du nom d’Ideoshi Omura, ayant fait la prédiction d’événements tragiques qui allaient
rapprocher le Shogun du pouvoir, est nommé par ce dernier comme conseiller impérial à la cour.
Un Oni de Feu du nom d’Okabe se présente à la délégation Scarabée comme un envoyé de Zanonaï, et
comme étant le 1er Shogun de l’Empire. Il est à la recherche d’indices pour trouver le corps de la Kami
Dragon. D’après les rumeurs, le Cheikh Ali s’est fait torturé par l’Oni, et laissé agonisant dans la salle de la
délégation Griffon. Plusieurs heures plus tard le Cheikh Ali fut retrouvé mort.
Le médecin Scarabée Samu Jiro et des médecins de plusieurs peuples trouvent un remède contre la Peste
Verte, transmissible à l’homme qui frappe les Cobras depuis de nombreux mois, suite au blocus économique
Licorne.
Rupture de l’Alliance du Khanistan : Les Slaves et les Faucons exigent du Shogun-Régent Kaji Gogenso
(nommé provisoirement à la tête de l’Empire Scarabée) un repli général de la présence des Scarabées de leur
sol. Ils craignent une homogénéité culturelle Scarabée et un envahissement de tout leur territoire. Ils
soupçonnent aussi les Scarabées de perfidie pour avoir offert leur aide militaire aux Scorpions qui avaient
lancé un raid général sur tout le territoire Faucon en 1096. Des rumeurs accuseraient les Scarabées et les
Scorpions de s’être entendus secrètement pour un partage de leur territoire. Les Faucons ne s’étaient pas
méfiés de l’aide providentielle des Scarabées, la voyant d’un bon œil de la part de l’ancien ennemi. Les
relations devenant extrêmement tendues, les Faucons et les Slaves quittent officiellement l’alliance du
Khanistan.
La princesse héritière Pimiko répudie le Shogun et épouse juste après le Grand Druide Théa Sichs. Elle part
en ambassade en territoire Celte pour 1 an et donne au Shogun le titre de Régent de l’Empire pendant son
absence.
Août 1102 : Replis des travailleurs et des quelques troupes Scarabées du territoire Faucon en direction de la
Slavonie qu’ils pillent juste avant de franchir la frontière Slave. Quelques hommes sont restés en arrière, ayant
pour ordre d’appliquer la politique de la terre brûler sur les structures construites par les Scarabées (comme le
pont de Nakasz). Scènes de massacres de Scarabées n’ayant pas réussi à rejoindre la Slavonie (ce sont des
actions isolées de Faucons qui les harcèlent). Ceux qui n’ont pas pu se replier se retranchent dans les fortins,
combattant jusqu’à la mort et parfois préférant se faire seppuku plutôt que de devenir prisonnier.
Septembre 1102 : Le Shogun-Régent ordonne une épuration méthodique des Slaves dans les villes. Pris par
surprise en pleine nuit ils sont submergés par les Scarabées. Les Slaves qui ont pu fuir se replient et mènent une
guérilla dans les forêts et montagnes face à une puissante armée Scarabée qui reçoit des renforts. La Slavonie
devient une poudrière. Le Grand Khan Gengis mobilise ses troupes.
Un compromis est trouvé in-extremis : les Slaves dédommagent les Scarabées par un lourd tribu en nourriture
pour regagner leur indépendance.
DECRET SHOGUNAL du 07 septembre 1102
Par ordre de notre vénéré Shogun Kaji Gogenso, nommé Régent de l’Empire
Scarabée par la Princesse Pimiko suite à la disparition de notre bien aimé Empereur,
et compte tenu du comportement injurieux des dignitaires faucons lors du
rassemblement de juillet 1102, en citadelle Cobra :
- Tout acte hostile à l’égard du pouvoir impérial et de ses ressortissants sera
considéré comme acte de guerre et leurs auteurs traités comme des terroristes !
- Toutes ressources et matières premières en SLAVONNIA seront propriétés de
l’Empire !
- La loi martiale est donc décrétée en SLAVONNIA ! Toute aide de la part des perfides
Faucons aux rebelles Slaves sera considérée comme ingérence politique et
MPIRE
SCARABEE
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interprétée comme acte de guerreL’E
! Toute
enclave
Scarabée
sera fortifiée
tout comme
les frontières de la SLAVONNIA. Des renforts militaires et logistiques importants
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Les GARDIENS DU SEUIL
seront acheminés par voie maritime le plus rapidement possible.
- Toutes les infrastructures construites en territoire Faucon (villes, ponts, routes…)
devront être détruites afin que les traîtres Faucons ne puissent en tirer profit ! Les
ressortissants Scarabées devront se rassembler et se replier en territoire de
SLAVONNIA tout en réunissant le maximum de vivres et matières premières
possible.
- Les populations Slaves présentes dans les villes Scarabées en SLAVONNIA
seront exterminées et les citées fermées aux Faucons et aux Slaves. La
SLAVONNIA a été cédée à l’Empire par traité signé du grand Khan lui-même ;
l’Empire ne fait que prendre ce qui lui appartient !
- Tout Clan Faucon désireux de se ranger du coté de la raison et apporter leur
soutien à l’effort de guerre Impérial contre les rebelles indépendantistes se verra
attribuer des avantages équivalents à ceux du Clan MUJARES.
Que la volonté du noble Shogun KAJI GOGENSO, fils du Kami du Feu, soit notre
phare dans la sombre obscurité guerrière où nous ont précipité la folie, l’ignorance
Juillet-Octobre 1102 : Depuis plusieurs mois des Onis terrorisent les pêcheurs du clan Mikawa. Ils sont à la
recherche du corps de l’Empereur Misu Saïcho, car son esprit tourmenté est prisonnier d’un sanctuaire marin. Il
ne peut trouver un repos éternel car son esprit est séparé de son corps.
Les pêcheurs ont vainement recherché le corps et fait un bon nombre d’offrandes. Ces derniers ne calmèrent pas
les Onis qui détruisirent des navires de pêche et plusieurs villages. Beaucoup de pêcheurs terrorisés fuirent cette
région « maudite ».
Novembre 1102 :
- En 2 mois toutes les troupes Scarabées se replient vers l’Empire. Il n’y a plus de présence Scarabée en territoire
Faucon ou Slave, le port de Xing Pey est laissé intact. Les Slaves en prennent possession et le rebaptise Baklava.
- 2000 Nains embarquent à Dagor (Léonie) à bord de navires Scarabées avec armes et bagages. La rumeur courre
dans l’Empire qu’ils viennent aider à accélérer la construction de la route qui traversant les Monts Tatsu pour
rejoindre le territoire Faucon.
Décembre 1102 : Rumeurs de la construction d’une muraille dans les Monts Tatsu protégeant la future route
allant en territoire Faucon.
Mars 1103 : Plusieurs mystérieuses disparitions à la capitale Shikaiga.
Juillet 1103 : La route qui franchie des Monts Tatsu n’est plus qu’à 10km des plaines Faucon.
Nuit du 3 juillet 1103 : Raid nocturne de combattants habillés de fourrures sur le chantier de la route
commerciale Scarabée. Les combattants Scarabées les prennent pour des Slaves (en fait on saura qu'il d'agissait
d'un groupe de Loups et que leur présence est plutôt assez inexpliquée). Le chef "Slave" tient la bannière aux 9
queues de Yack Faucon et un lourd cimetère, a lui tout seul il repousse des dizaines d'adversaires.
Le Shogun-Régent condamne officiellement cet acte d'agression accusant le Grand Khan et les Slaves.
10 juillet 1103 : 3 jours consécutifs de séismes provenant du Mont Bakli (Nord du territoire Slave). Les terres
des clans Yasuki et Gogenso sont affectées, les dégâts matériels sont minimes.
17 juillet 1103 : un raz-de-marée d’une force inouïe s’abat sur les côtes du clan Dewa causant d’important
dégâts à l’intérieur des terres et aux systèmes d’irrigation des rizières. La moitié de la récolte annuelle est perdu,
l’autre sert à nourrir la population sinistrée. Les prêtres des clans consacrèrent une semaine de prières à Zanonaï
et des offrandes au Kami des Mers Yureï et au Kami des vents et des tempêtes Fujin, sans doute offensés par une
mystérieuse raison.
Juillet 1103 : Des navires de plusieurs nationalités (Scarabées, Lions, Licornes et Dragons) disparaissent
mystérieusement dans les Mers Glauques. Les raisons demeurent inconnues et les nations concernées s’accusent
mutuellement de la perte de ces navires dus sans doute à des collisions suite à des erreurs de navigation.
Les marins les plus superstitieux ne manquent pas de faire circuler de nombreuses rumeurs : navires abordés et
coulés par les Requins, il y aurait une « Mer du Diable » lieu d’un cimetière de navires, un gigantesque monstre
marin aurait même été aperçu dans les eaux profondes…
Août 1103 : Rassemblement des peuples de la Faille en territoire Licorne à la ville de Godessy.
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Les GARDIENS DU SEUIL
Venue du Haut-Prêtre Doji Tadamo. Arrivée de 2 Onis accompagnés de Tengunis. Les Onis se présentent à la
délégation Scarabée comme les messagers de Zanonaï, ils sont furieux car Doji semble leur avoir faussé
compagnie plusieurs fois. Doji refuse de leur remettre des parchemins qu'ils lui réclament. Doji leur tient tête et
se rebelle ne reconnaissant plus Zanonaï comme son dieu. Les Onis le malmènent à mort et brûlent son cadavre.
La délégation Scarabée assiste à la scène avec grande inquiétude. Les Onis lancent un ultimatum aux Scarabées :
ils doivent retrouver des parchemins écrits dans une langue inconnus de tous. Ils ont 24H pour les retrouver. La
prêtresse Yuko Natsumo du clan Yasuki est nommé Haute Prêtresse du culte par les Onis.
- Première nuit : Bakli, l’avatar de Dumbodum fait son apparition. Un peu plus tard il ouvre l’accès d’une salle
resté longtemps secrète aux yeux de tous. D’étranges créatures sortent de la salle. Ce sont les Gardiens du Cercle
du Compromissium. Cette salle semble avoir une relation entre les dieux et les plans qu’ils possèdent. Plusieurs
plans semblent être vacant et ne sont pas possédé par un Dieu.
- Deuxième jour : La Princesse Pimiko aidée des prêtres et de ritualistes Az-Caz mènent un rituel pour demander
la protection des Kamis afin d'apaiser la colère des Onis. Le rituel semble avoir réussit car les Onis ne sont pas
réapparus au bout des 24H.
Le Maître Ritualiste Imperial Naka Kaeteru porte au niveau du cou des écailles de couleur dorée. Il n'en connaît
pas leur origine…
Les troupes Scarabées sont vainqueur contre la coalition Faucons/Slaves/Loups massés à la sortie de la route
commerciale donnant accès à leurs terres. Le fief de la ville Faucon de Xi Xian passe sous domination Scarabée
(le clan Faucon Mujares est désormais accessible pour les Scarabées).
- Deuxième nuit : lutte et bataille entre les Diables et les Démons.
- Troisième nuit : des larves provenant de Bakli sont retrouvées accrochés sur des personnes et ils ne peuvent
s’en débarrasser. Meurtre du mage Shinsui Gogenso par les Dragons, le Shogun décide de venger son frère et
mène une expédition punitive dans le campement Dragon. Les 2 Onis accompagnés par des Tengunis aident les
Scarabées qui sont victorieux. Un des Onis provoque les Champion d’Emeraude en duel, le combat est rude. Un
Kami de l’Eau et une Oni du Feu apparaissent et tentent de raisonner les 2 Onis qui les traitent de corrompus. Il
s’en suit une bataille généralisée de la délégation Scarabées aidés par le Kami et L’Oni contre les 2 Onis de
Zanonaï et de leurs servants Tengunis. Ces derniers sont mis en échec.
- Ces derniers jours une mystérieuse Scarabée, habillée d'un magnifique kimono blanc avec des motifs et portant
un masque kabuki, est aperçu plusieurs fois à la taverne.
- Quatrième jour : mort et résurrection mystérieuse du Shogun-Régent (l’opération chirurgicale pour lui enlever
la larve de Bakli fût un échec). Une grande bataille a lieu pour empêcher la transformation de Bakli qui a pris
place dans un gigantesque cocon, défendu par les Slaves, les Faucons et les Diables. Sans explications les
Démons combattent aux côtés des autres peuples. Bakli est finalement vaincu.
1104 : Anachronique N° 51 :
• Les clans Daimyo des clans Echijo, Shimotsuke, Hitachi s’allient contre l’autorité du Shogun-régent. Ils
sont insatisfait de ne pas avoir eu de terres supplémentaires, et la compensation du pillage en territoire Slave fut
très inférieure à leurs attentes.
• Remous au sein de la hiérarchie des prêtres de Zanonaï : La Grande Prêtresse Yuko Natsumo du clan Yasuki
refuse le poste de Haute-Prêtresse du culte (poste vacant depuis la mort étrange du Maître en Littérature Doji
Tadamo au rassemblement de Godessy en août 1103). Elle refuse cet immense honneur pour « raisons
personnelles ». Yoko a provoqué un schisme au sein des Hauts Prêtres une minorité la suivant, les autres plus
radicalistes ont nommé Kodo du clan Echigo Haut-Prêtre. Il a immédiatement durcit les instructions à l’ordre des
moine-guerriers Sohei, et donné l’ordre de doubler la garde, interdisant tous accès aux temples. Ces mesures font
régner une tension certaines dans les provinces de l’Empire, on craint que cette guerre interne ne s’étende au
pouvoir civil.
• Les 3 Daimyo rebelles (Echigo, Shimotsule et Hitashi) attaquent sans préavis les clans Mutsu et Dewa,
annexant les terres et les biens de leurs voisins. La bataille de nokuga fût la plus meurtrière avec plus 2000 morts
en moins d’une heure, les rangs des arquebusiers des rebelles étant mortellement efficace et plus nombreux. La
moitié du territoire du Taïping est aux mains des Daimyo rebelles.
Les troupes du Shogun-Régent se sont interposées bloquant et empêchant ainsi l’avancée des clans rebelles.
Le nouveau Haut-Prêtre de Zanonaï, Kodo Echigo, s’est proposé en tant que médiateur, et a réussi à négocier une
trève afin que les réfugiés survivants des clans Mutsu et Dewa puissent prendre asile sur les terres du clan
Yasuki.
Janvier-Juin 1104 : Le Champion d’Emeraude et le Bourreau du Shogun mènent conjointement des opérations
de police contre les Yakuzas dans différentes régions de l’Empire.
Juillet 1104 : Une délégation dirigée par le Champion d'Emeraude et la Princesse Pimiko, est envoyée à la
frontière Faucons/Scorpions pour aider le clan Faucon Mujares menacé par la famine par plusieurs années de
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Les GARDIENS DU SEUIL
pillages par les Charognards et du dérèglement météorologique. Le voyage se fait sous forme d'un rituelle de
téléportation dirigé par Naka Kaeteru assisté pendant plusieurs jours de nombreux ritualistes.
- La délégation Scarabée est accueillit par un humanoïde, sa longue robe cache son corps sauf les écailles sur son
visage de reptile. Son Maître leur ordonne de trouver la Pierre de la Voie Draconique et faire un rituel pour
réveiller Svengar le Dragon de Bronze.
- Une coalition Faucons/Slaves/Scorpions/Lions/Griffons assiège le repère des Charognards qui semblent être
dirigés par le Démon du Froid Actilos. D'étranges évènements se passent dans la forteresse, et une faille ouverte
par Arctilos semble s'étendre inexorablement.
- Venue du conseiller Ideoshi Omura est impatient et semble s'intéresser de l’avancer des recherches sur la Pierre
de la Voie Draconique. Plusieurs tremblements de terre ont lieu dans la forteresse.
La Pierre sera retrouvée puis volée un peu plus tard.
- Peu de gens arrivent à s'échapper de l'ancienne forteresse des Nains, les autres semblent avoir disparus dans la
Faille.
Novembre 1104 : Une alliance Lions / Requins / Scarabées mènent une campagne d'invasion de la Slavonie. La
flotte Scarabée sous le commandement du Shogun-Régent et du Champion d'Emeraude est mobilisée ainsi que
Le Kraken. Les lourds navires de guerre bombardent le port de Baklava pendant que les troupes assiègent la
ville. Les assiégeants bénéficient de l'avantage de connaître les points faibles des défenses grâce aux Scarabées
qui ont construits la ville et port. Les Slaves sont aidés par des Diables. Le siège dure moins d'une semaine, les
Slaves submergés résistent jusqu'au dernier.
Les troupes Scarabées mobilisées ne compte que 20% des effectifs de l'Empire : il y a beaucoup trop de troubles
au sein de l'Empire, et 15% sont sous le commandement des Daimyos rebelles.
Décembre 1104 - Février 1105 : (conquête en Slavonie) Baklava sert de tête de pont pour la conquête du
territoire Slave. Les troupes Lionnes et Scarabées partent mater les nids de résistance au Nord : le territoire
Khigiz sera occupé par les Scarabées, les Lions occuperont Guyuk . La ville de Tsetersan au Sud est conquise
par les Lions. Les Scarabées font la jonction avec le fief de la ville Faucon de Xi Xian passe sous domination
Scarabée (en août 1103) et de la route commerciale traversant les Monts Tatsu.
L'aide des Faucons arrive trop tardivement, leurs forces étaient occupées à attendre une armée Lionne mobilisée
à la frontière Léonie/royaume Faucon. Face à l'imposante coalition Lions/Scarabées, les Faucons ne peuvent que
se positionner le long de la frontière de la Slavonie vaincue et recueillent des survivants Slaves.
Février 1105 : Une bande de Ronins sévissent depuis de longs moins le long des frontières de clans SurigaShimosa-Totomi. Ils attaquent les caravanes de marchands sans laisser de survivants.
Mars 1105 : Début de l'occupation de la Slavonie. Les prêtres de l'Unique commencent à évangéliser la
population, les Lions se montrent moins brutaux que les Requins et les Scarabées vis à vis de la population
civile.
La Caste Pourpre est mobilisée sur de nouveaux projets secrets.
Mai 1105 : Depuis plusieurs mois le Ito Ogami, le Bourreau du Shogun, dirige des opérations de police dans la
capitale faisant la chasse aux Yakuzas, apparemment très bien implantés. Plus de 300 Yakuzas seront arrêtés et
démembrés sur la place publique. On déplore des civiles tués lors des arrestations.
Juillet 1105 : Le Champion d'Emeraude se rend à la Cour de Léonie accompagné de son frère Hayashi Gogenso,
Seigneur de la Caste Pourpre, pour négocier le partage de la Slavonie.
Les troupes des clans Echigo, Shimotsule et Hitashi sont toujours mobilisées et gardent leurs frontières.
Août 1105 : Une bande Ronins attaquent à plusieurs reprises des convois de marchands sur les terres du clan
Totomi.
Nouveaux troubles au sein des prêtres de Zanonaï. Yuko Natsumo semble se cacher depuis plusieurs mois.
Octobre 1105 : Trêve organisée par le Haut-Prêtre Kodo Echigo à la ville portuaire de Kaïdo (clan Suriga), afin
que le Shogun-Régent et les clans mettent un terme aux tensions, et éviter une guerre civile et religieuse qui
plongerait l’Empire Scarabée dans le chaos.
La ville de Kaïdo accueille aussi les délagtions étrangères : Lions, Griffons, Celtes, Requins, Scorpions…
« Moi, Kodo Echigo, Haut-Prêtre du culte de Zanonaï,
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Les GARDIENS DU SEUIL
demande au Shogun-Régent Kaji Gogenso et à tous les Daimyos des clans de l’Empire Scarabée de vous réunir
pour une trêve. Cela afin de trouver une solution aux conflits qui opposent le Shogun-Régent Kaji Gogenso et
certains clans.
Par ailleurs je tiens aussi à calmer les tensions religieuses qui bouleverse la tranquillité de nos temples.
Je pressent que si une solution n’est pas trouvée à ces problèmes, ils deviendront une menace à l’Ordre Céleste
qui plongeront bientôt toutes les provinces de l’Empire dans une longue guerre civile et religieuse, dont
l’ensemble du peuple Scarabée en subira les tristes conséquences.
J’ai choisi la ville portuaire de Kaïdo du clan Suriga pour sa localisation géographique et ses facilités d’accès
par terre et par mer. Pour toute la durée de la trêve je déclare la ville de Kaïdo ouverte pour 2 nuits et 1 jour.
Cette trêve prendra donc effet le vendredi 30 septembre à la fin de la nuit du 1er octobre 1105.
Que la voie de la Sagesse vous soit inspirée par Zanonaï, et que la bienveillance des Kamis guident vos pas
jusqu’à Kaïdo.
Missivive d’invitation de Kodo Echigo, Haut-Prêtre du culte de Zanonaï »
- Le Conseil des Daimyos présent désigna le Daimyo Yorimoto Sagami pour devenir le nouvel Empereur.
- Le Daimyo Shingen Echigo (chef de la rebellion au Nord de l’Empire) n’ayant pas réussit à rallier à sa cause
les Daimyos présents, s’enfuit secrètement dans ses fiefs pour organiser une révolte généralisée à tout l’Empire.
- Le vieux sage et conseiller impérial Ideoshi Omura se révèle être en fait Ymir le Dragon d’Or. Avec l’aide de
Draconiens il mène un rituel pour ressuciter Svengar, le Dragon de Bronze dans le corps de la Kami Dragon
morte depuis 1101 dont le corps a été conservé dans un cercueil de glace.
Ymir et Svengar font la révélation suivante au futur Empereur et à la cour impériale présente : Zanonaï n’est pas
l’incarnation des 1000 Kamis, un dieu Viatrix qui a su profiter de l’ignorance du peuple Scarabée.
En apprenant cela Yorimoto Sagami décréta l’interdiction du culte de Zanonaï dans l’Empire, et le culte des
Dragons comme la nouvelle religion des Scarabées (le culte des Kamis devient un culte secondaire et librement
pratiqué).
- La Sokushitsu (maitresse et favorite) du Shogun fût démasquée : c’est une diablesse. Poursuivie, elle disparu
dans la cour principale de la ville de Kaïdo. De lourds soupçons pèsent sur l’intégrité sur la personne du Shogun
Kaji Gogenso. En respect à son rangs et a ses actions pour l’Empire, l’Empereur le confia à la surveillance de ses
frères demi-Kamis.
- La ville de Kaïdo cachait une nécropole : celle des victimes mortent dans l’incendie de la ville en 742, mais
aussi le tombeau secret de l’Empereur Jimur Temo Owari. Le 1er Empereur de l’Empire, Haut-Prêtre du culte de
Zanonaï à son époque, revint sous l’apparence d’une puissante Lyche, réclamant son trone et exigeant que tous
les clans se soumettent à son autorité. Jimur en possession du Kojiri (le livre de Zanonaï) contrôle les mortsvivants et a accès à une grande source de connaissance et de puissance. Mesurant cette menace, les Scarabées et
les délégations étrangères s’allièrent dans un combat commun au cœur de la nécropole pour priver la Lyche de la
puissance du Kojiri pour l’affaiblir et la détruire.
Une fois la Lyche détruite, le Kojiri fût remis entre les mains du clan Satsuma qui en était autrefois le gardien,
afin de lever la malédiction du 1er Empereur pour se l’être fait volé. Dame Eboshi qui avait aidé à récupérer le
Kojiri, met hors de combat les Satsuma, vole le Livre et disparaît… Ses agissements demeurent un mystère… Le
clan Satsuma pour avoir une nouvelle fois faillit est autorisé par le nouvel Empereur à se faire seppuku et jigaï.
Le clan Satsuma est dissout.
- A la fin de la trêve, le Haut-Prêtre Kodo Echigo met en garde tout le monde que renier Zanonaï le dieu
incarnant les Kamis, et vénérer un autre culte plongera a coup sûr l’Empire dans une guerre civile religeuse,
apportant famines, mort et destruction. La sortie de Kodo est protégée par des tremblements de terre par un Oni
de Terre envoyé par Zanonaï. Depuis, Kodo apporta le soutien du clergé de Zanonaï aux clans rebelles opposés à
l’autorité du nouvel Empereur et au culte des Dragons.
fin Octobre 1105 :
- Sous l’impulsion de la Grande-Prêtresse dissidente Masako Natsumo un tiers des prêtres de Zanonaï renièrent
leur dieu devenant les prêtres de la nouvelle religion (un grand nombre se spécialisèrent dans la médecine),
Masako devint la Haute-Prêtresse.
- Mariage du Daimyo Yorimoto Sagami avec l’Impératrice Pimiko. Yorimoto devient officiellement le nouvel
Empereur.
- L’Empereur invite au Palais d’Hiver de la Haute Résidence des Kamis les Daimyos des clans « neutres » :
Kotsuke, Kai, Etchu, Totomi, Mikawa. Ce n’est que surplace, que les Daimyos des clans convoqués
comprennent ce qui se passe : ceux qui ne sont pas venus sont à compter de ce jour déclarés et traités comme des
ennemis à l’Empire au même titre que l’Alliance rebelles de Zanonaï.
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Les GARDIENS DU SEUIL
Les clans qui ont répondu à la convocation doivent prêter une allégence inconditionnelle à l’Empereur. En tant
que ses sujets ils doivent immédiatement mettre leurs armées à la disposition pour mettre un terme à la guerre
civile et religieuse qui embrase l’Empire. Toute tergiversation est passible de la peine de mort immédiate : le
seppuku est la seule échappatoire honorable que leur accorde l’Empereur.
Le Daimyo du clan Kotsuke prend peur et prête immédiatement allégence à l’Empereur en premier. Les
Daimyos des clans Mikawa et Etchu ne se présente pas.
Le Daimyo Yoshi Totomi se présente et apporte un présent à l’Empereur pour montrer sa fidélité : la tête du de
Kyubei Etchu (ce dernier pensait faire alliance avec Yoshi Totomi contre l’Empereur).
Le Daimyo Kojuro Kaï est présent, c’est un croyant de Zanonaï convaincu. Et ne voulant pas renier sa
croyance, il demande l’autorisation à l’Empereur de se faire seppuku afin que les membres de son clan et de ses
sujets ne soient pas considérés comme des traitres. Il abdique en faveur de son fils héritier Tetsuo le nommant
Daimyo à sa place, lui laissant la responsabilité du clan et de servir fidèlement l’Empereur.
Devant cette démonstration du sens des responsabilités et de l’honneur, Empereur lui accorde le droit de se faire
seppuku et en sa présence et devant la cour impériale présente, de plus sa tête sera tranchée par le Kaishakuni
(l’exécuteur du Shogun) Ito Ogami afin d’abréger ses souffrances. Cette cérémonie du seppuku restera dans les
annales de l’Empire par son esprit du sacrifice et la grande cérémonie en l’honneur du Daimyo Kojuro Kaï.
Le Daimyo Taheiji Mikawa qui avait mine de prêter allégence à l’Empereur tenta de s’enfuir discrètement avec
quelques un de ses proches pendant la céromonie du seppuku du seigneur Kojuro Kaï. Les samurais de la Garde
d’Or de l’Empereur avaient discrètement postés aux abords du palais d’hiver pour parer à ce genre d’éventualité.
Taheiji fût stopé ainsi que ceux qui l’accompagnaient dans sa fuite, après un bref combat, Taheiji et les quelques
survivants furent exécutés discrètement sans les honneurs à l’écart de la cour impériale. Les têtes tranchées des
fuyards ensuite furent apportés à l’Empereur.
« Ce mésirable traitre a eut ce qu’il méritait, que ces têtes soient exposées sur des pics aux quatres coins de
l’Empire en guise d’avertissement. Nuls ne peut aller contre ma divine autorité ! »
La famille du clan Mikawa a été sommée de se soumettre et être dissous, leurs terres et leurs biens sont
confisqués par l’Empereur.
Novembre 1105 - juin 1107 : La Guerre Civile Scarabée
- Le gros du conflit armé se passe dans le Nord de l’Empire (« le Front »). Le chef des Rebelles, le Daimyo
Shingen Echigo consolide ses positions à la tête de ses 5 fiefs.
- De novembre à décembre 1105 : Shingen Echigo ne répond pas à demande de duel du Champion
d’Emeraude afin d’écourter le conflit armé.
Le Champion d’Emeraude Kinzoku Gogenso et l’Empereur Yorimoto Sagami mènent plusieurs
batailles acharnées et se heurtent aux défenses des Rebelles : les arquebusiers, les archers et les canons
sont protégés par le relief où sont construits des tranchées et des palissades de rondins : les charges de la
cavalerie impériale sont brisées, idem pour l’infanterie. Ce sont deux armées entraînées et équipées qui
s’affrontent dans une guerre de position. Les troupes Impériales se résignèrent à ne pas pouvoir
remporter une victoire rapide alors qu’un rude hiver s’installe.
Une partie de la flotte Impériale et des navires Requins forment un blocus maritime au Nord-Est de
l’Empire, empêchant la flotte rebelles (numériquement inférieure) tout approvisionnement en nourriture
et en hommes en provenance d’autres clans Rebelles.
- année 1106 : Le Nord est le théâtre de dures batailles sur un front qui s’enlise dans un guerre de
tranchées Les pertes sont lourdes dans les deux camps. Les Rebelles bénéficient plusieurs fois de l’aide
d’Onis envoyés par Zanonaï. L’Empereur Yorimoto Sagami monte plusieurs fois en première ligne
pour remonter le moral de l’armée Impériale.
L’aide des Kamis est rares, car étant peu interventionnistes, mais elle est très appréciée : ils soignent les
blessées de l’armée impériale et des civiles dans l’Empire.
- année 1107 : La carrence en poudre ralentie les offensives de l’armée Impériale sur l’année 1106. Les
Nains, alliés à l’Empereur, permettent de produire la précieuse poudre et de redonner un nouveau
souffle offensif à l’armée Impériale. Le Front est percé en plusieurs endroit. Les fiefs du Nord tombent
un à un après les sièges des villes et des châteaux Rebelles. La famine dans le Nord est en faveur des
troupes Impériales.
Les Rebelles ont réussit a faire une percée par le Nord-Ouest en direction de la Grande Muraille. Celleci est prise d’assaut par une armée scorpionne arrivée par l’Ouest. Quelques milliers de civiles et des
prêtres de Zanonaï parviennent à s’enfuir par les montagnes (Monts Tatsu) grâce à une brêche ouverte
avec des mines, et sont sauvés par les Scorpions. Les Nains en faction à cet endroit n’ont pu empêcher
la fuite des croyants de Zanonaï. Les samurais Rebelles protégèrent leur fuite en se sacrifiant jusqu’au
dernier, empêchant les troupes Impériales du Nord d’arriver à la Grande Muraille.
- Les 2 camps se livrent à des actions d’espionnage, d’assassinats, et de sabotages visant à détruire les réserve de
poudre. C’est une guerre de l’ombre qui est menée en parallèle des champs de bataille. Les opérations secrètes se
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rencontrent parfois et sont meutrières. Le camp des Rebelles Zanoniens semble utiliser les hommes-corbeaux
Tengunis pour ce type de missions.
- Le clan Awa est vaincu par le Shogun Kaji Gogenso qui se révèle être un impitoyable combattant doté de
terrifiants pouvoirs. Aucun quartier n’a été fait aux membres du clan Awa : les corps fûrent décapité et mutilés.
Il fit le même sort avec la clan Shimosa.
Kaji qui avait longtemps surnommé « Kaji Le Rouge », fût surnommé « Le Shogun des Ombres » pour sa
cruauté et la peur qu’il inspirait à tous. Le Shogun disparu des rangs de l’armée Impériale dans des circonstances
étranges à la fin de l’année 1006.
- Les temples de Zanonaï et les clans pro-Zanonaï à l’intérieur de l’Empire fûrent isolés autant que possible par
l’Armée Impériale afin d’être assiégé. Certains temples ont préféré mettre le feu à leurs bibliothèques pour ne
pas voir tomber les secrets technologiques dans l’autre camp. Certains châteaux se sont rendus au bout de
plusieurs mois faute de nourriture privé d’eau potable à cause des sapeurs Impériaux.
- Pendant la guerre civile, l’Empereur Yorimoto Sagami remporta de nombreuses victoires, il est présent en
première ligne aussi bien aux côtés des Samurais que des Bushis, défiant ses ennemis en duel (humains ou non).
Il est perçu par le peuple comme un dirigeant courageux, victorieux et charismatique. Le Dragon d’Or Ymir
récompensa l’Empereur pour son indéfectible loyauté au titre de « Champion des Dragons », et son nom peut
être prié au sein culte du Dragons.
Fin 1105 : Le très influent marchant Ono Asakura est retrouvé assassiné dans une maison de thé de la capitale.
Son corps a été décapité. Son meurtre reste un mystère.
1106-1107 :
- Vagues d’assassinats d’officiels et de magistrats impériaux qui ont pour effet de déstabiliser le pourvoir.
- L’Empire doit faire fasse à plusieurs famines (manque de main d’œuvre, mauvaises récoltes, la guerre civile).
L’aide des navires Requins pour l’approvionnement du camp de l’Empereur est très appréciée.
Octobre 1106 : Le monde de la Faille subit des changements géographiques dans différents royaumes suite à
d’importants séimes et font des centaines de milliers de victimes dans le monde. La mer servait de frontière
isolant l’Empire Sarabée. Maintenant le Sud de l’Empire ferme les Mers Glauques en mer intérieure avec les
Monts Verdragones de L’Empire Dragon. D’importantes troupes Impériales sont stationnées en permanence
contre les ennemis Dragons.
Février 1107 : Un ogre du nom de Goro « le Dépeceur » sévit dans le sud de l’Empire. Il a la sinistre réputation
de tuer tout être vivant, et de sacrifier ses victimes dans des rituels. On dit que Goro affectionne la chair des
enfants fraîchement servie au petit déjeuner pour son goût tendres
On dit que Goro a rassemblé une bande armée.
Jusqu’à présent aucun des ronins intéressés par la prime n’a réaparu.
Juin 1107 : Il n’y a plus d’armée Rebelles Zanoniens pouvant être une menace à la stabilité de l’Empire
Scarabée. Seuls des groupes de fuyards se sont réfugiés dans les motagnes et les forêts.
…
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GLOSSAIRE SCARABEES
Expressions courantes
• Abunai (a-bu-nail) : Regardez !
• Do itashimashite (Do ita-chi-ma-chi-té) : De rien
• Domo arigato gozaimasu (do-mo ari-ga-to go-zail-masse) : Merci beaucoup
• Dozo (do-zo) : s’il vous plait
• Dozo yoroshiku (do-zo io-ro-chi-ku) : Enchanté de faire votre connaissance
• Gambari masu (ganne-bari masse) : N’abandonne pas / essaye encore
• Gomen kudasai (go-mène cou-da-saille) : Je vous prie de m’excuser
• Gomen nasai (go-mène na-saille) : Désolé
• Hai ! (ail) : Oui
• Hayaku (a-ia-cou) : Dépêchez vous !
• Ma-itta (ma ita) : Je me rends
• Matte (ma-thé) : Cessez / attendez
• Mo ikai (mo i-caille) : Recommence
• Nan desu ka (nane desse ka) : Qu’avez vous dit ?
• Onagai shimasu (o-na-gaille chi-masse) :
rendez-moi ce service s’il vous plaît
• Sumimasen (sou-mi-ma-ssenne) : Veuillez pardonner mon absence
Termes
• L’Honneur : Shingi
• Le Courage : Yûki
• La Justice : Seigi
• Le Respect : Girei
• La Tempérance : Sessei
• La Force : Chikara
• L’Amitié : Yûjô
Marque de respect (suffixe) : nom de la personne + suffixe
-chan : pour les enfants, les jeunes femmes et les amis proches.
-dono : archaïque, terme réservé aux personnage de haut rang ou éminemment respecté.
-sama : utilisé pour un supérieur.
-san : le plus courant, employé entre personnes de rang égal ou quasi égal.
-sensei : réservé aux professeurs, maîtres, artistes respectés et personnalités.
LEXIQUE
Arquebusiers : Bushi armé d’une arquebuse.
Adauchi : Meurtre par vengeance. Cette pratique est autorisée pour venger l'assassinat de son daimyo ou de
membres de sa famille. Si le mobile est solide, les autorités ferment souvent les yeux.
Ashigaru : Littéralement, "pieds légers". Fantassins d'origine paysanne, enrôlés pour servir un daimyo. Terme
général qui désigne les fantassins : lanciers, archers, arquebusiers... C'est le grade le plus bas chez les guerriers.
Banto : Responsable de la réception dans les auberges.
Batosaï : Titre au sein le l'organisation Yakusa désignant un assassin spécialisés dans l'art du sabre. Les batosaïs
sont méprisés et craints par la caste des samuraïs.
-bugyo : (sufixe) officier. Exemple : Yari bugyo (officier du groupe de lancier).
Bushi : Terme qui désigne les combattants/guerriers, cela comprend le simple fantassin au samouraï.
Bushido : "La voie du guerrier". Code de l’honneur des samurais.
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Daimyo : Puissant propriétaire terrien féodal. Littéralement, "celui qui aspire à quelque chose de mieux".
Dai-sho : "petit et grand équipement". Désigne la pair des 2 sabres : un court (wakisashi) et un long (katana).
Danzai : Droit du samouraï de mettre à mort quiconque a bafoué son honneur.
Do : Armure portée par les samouraïs.
Dojo : Salle d'entraînement consacrée à l'enseignement formel des arts martiaux.
"Ei, ei !?" : "Etes-vous prêts !? Etes-vous prêts !?". Un chef s'adressant à sa troupe pour les galvaniser avant la
bataille. La réponse de la troupe est : "Oh !" ("Oui !").
Geisha : "personne de l’art de vie" .Ce sont des artistes professionnelles entraînées depuis l'adolescence à tenir
des conversations, à danser et à chanter pour divertir les hommes de la haute société.
Gomen : "pardon".
Go-yo : Littéralement "mission officielle". Il y a deux traductions possible : "Halte ! Police !" (utilisé par les
membre d'une patrouille de police ou de milice) ou "Laissez passer !" (utilisé par un metsuke ou un cortège
officiel).
Gumbai : Symbole des grands généraux, le Gumbai est un éventail rigide (Uchiwa) construit en acier ou en bois
servant à donner des ordres aux troupes sur le champ de bataille. Généralement tenu verticalement dans la main
droite, il permet d'indiquer de façon visuelle des ordres inaudibles dans le tumulte des combats. Décoré d'une
face claire et d'une face sombre, il utilise les contrastes pour être vu de loin. Le Gumbai possède également une
autre fonction très utile : sa structure solide permettait au général de protéger son visage des flèches ou des balles
tirées dans sa direction. Les Gumbais sont construits dans un acier solide, recouvert de cuir et laqué.
Han : Domaine féodal ou fief.
Haori : Manteau mi-long.
Happuri : protection d'une pièce protégeant le visage (le front et les joues). Se fixe grâce à des lacets passant
derrière la tête.
Hara-kiri : Suicide rituel par incision du ventre
Hatamoto : Garde personnel d'un daimyo.
Hiai : Plaque funéraire portant le nom posthume du défunt (avec le mon si c'était un noble ou un vassal haut
placé d'un clan). Cette plaque est placée dans le temple ou sur l'autel familial.
Ikki : Révolte paysanne.
Kabuki : Genre de théâtre traditionnel caractérisé par une mise en scène et des costumes élaborés. Très prisé par
les citadins.
Kagemusha : « L’ombre du guerrier ».Terme désignant un sosie. Souvent les chefs de clan ou les membres
importants de la famille d’un clan utilisent un sosie, afin de faire croire leur présence dans lieu ou pour éviter une
tentative d’assassinat.
Kaiken : Poignard d'autodéfense caché sous le Kimono. Souvent porté par les épouses et les filles des
Samouraïs.
Kaishaku : "le second". Le rite du seppuku permet au samouraï de mourir dans l'honneur en s'ouvrant le ventre.
Une fois l'incision faite, le second procède au kaishaku, geste consistant à décapiter le samouraï pour abréger ses
souffrances. Le second porte le nom de kaishakunin.
Kanashi : Suicide commis en signe de protestation.
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Katana : Long sabre à deux mains, légèrement incurvé et considéré comme "l'âme du samouraï". Souvent
associé au wakisashi (la pair forme le daisho), le katana servait à la fois de protection et d'épée grâce à sa
puissance phénoménale et à ses arêtes tranchantes obtenues par un processus de fabrication méticuleux.
Kenshi : Sabreur.
Kenshiyaku : Dignitaire du Shogun présent à une exécution pour confirmer et rapporter la mort du condamné au
Shogun.
Ki : énergie.
Kogi kaishakunin : Titre désignant l’Exécuteur officiel du Shogun, plus communément appelé le "Bourreau du
Shogun". Il est mandaté par celui-ci pour exécuter en son nom.
Koku : Mesure de richesse, généralement définie par la quantité de riz nécessaire à nourrir un homme pendant
un an.
Komori : Chauve-souris.
Kunochoi : Femme Ninja. Parfaitement infiltrée en tant que Geisha, artiste, danseuse ou servante. Grâce à leur
couverture elles connaissent parfaitement la configuration des lieux et des tours de garde. Ses principales
missions sont l’espionnage et l’assassina. Elle est rompue aux mêmes techniques de combat que ses homologues
masculins.
Jojimbo : garde du corps.
Makura-sagashi : "pilleur d'oreiller". Voleur errant qui détrousse les voyageurs pendant leur sommeil en
dérobant les objets précieux qu'ils cachent sous leur oreiller.
Meido : "l'au-delà". Selon la croyance, le monde des morts est plongé dans les ténèbres.
Meifumado : L'Enfer des démons et des damnés.
Menpo : Protection du visage (nez, joues, bouche, menton). L'aspect est terrifiant afin d'inspirer la peur à
l'ennemi.
Metsuke : Inspecteur. Poste combinant les fonctions de chef de la police et des services secrets.
Mon : Emblème héraldique d'une famille.
Mu : "le vide". Concept essentiel dans la religion zen et objectif de tous les arts martiaux. Pour l'atteindre il faut
chasser de son esprit toutes les pensées et liens extérieurs pour n'exister que dans l'instant, libéré de l'attachement
de la vie et au monde environnant.
Naginata : Lance équipée d'une lame courbe à un seul tranchant.
Namu Kami : "trouve refuge auprès des Kamis". Prière pour les morts.
Nanban : Les Occidentaux étaient appelés "barbares du Sud", car les premiers marchands étrangers étaient
arrivés par bateaux dans le Sud des côtes de l'Empire Scarabée.
Ninja : "les guerriers de l'ombre". Assassins et espions spécialisés dans l'art de l'invisibilité. Très doués pour le
maniement des armes et des poisons. Les ninjas peuvent être indifféremment des hommes ou des femmes. A ce
jour personne n'a pu affirmer leur existence. Les rumeurs tendraient à dire qu'ils feraient partie d'une secte. Ont
dit aussi qu'ils ont leurs yeux et leurs oreilles partout…
No : Genre de théâtre traditionnel dont les acteurs jouent sur une scène nue et arborent des masques.
No-Dachi : Epée à 2 mains, environ 25 % plus longue qu'un sabre « katana ». Surnommé « sabre des champs ».
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Ronin : Samouraï sans maître. Littéralement "celui qui dérive sur les vagues". Désigne les membres de la caste
des samouraïs qui ont perdu leur maître à la suite de la dissolution de leur han, d'une expulsion pour mauvaise
conduite ou pour d'autres raisons. Leur statut leur interdit de travailler comme un fermier ou comme marchands,
en vertu du rigoureux système des castes. De nombreux ronins sortent de la pauvreté en devenant des tueurs à
gages pour lesquels le code du Bushido est vide de sens.
Certains ronins suivent la voie du Meifumado : ils sont craints pour leurs techniques d'assassinat qui prennent à
contre-pied le code du Bushido. Peu de samurais arrivent à contrer de pareilles techniques.
Sakki : Sens qui permet de ressentir et anticiper un danger présent. Mais ce terme désigne aussi une pulsion
meurtrière ou une montée de violence. La notion de sakki est basée sur concept du ki que l'on retrouve dans les
pratiques spirituelles des arts martiaux. Pour capter ces énergies corporelles au-delà de l'être physique, il faut être
entraîné ou avoir atteint le stade de l'éveil.
Samouraï : « en service » ou « celui qui sert ». Membres de la catégorie supérieure des guerriers. Les samouraïs
font serment d’allégeance et servent fidèlement un Daimyo . Les Samurais suivent le code du Bushido, recueil de
leurs règles et de leur mode de vie.
Seisatsu yodatsu : En vertu du système des castes imposé, les samouraïs ont le droit de tuer des membres des
castes inférieures pour la moindre insulte ou infraction.
Seppuku : Droit de se suicider dans l'honneur pour expier un échec ou suivre son maître dans la mort. Seuls les
samouraïs peuvent accéder à cette mort glorieuse, mais atroce. L'abdomen est ouvert en deux par une entaille
horizontale, puis une autre entaille vers le haut expulse les intestins. Parfois, un kaishakunin procède à une
décapitation pour abréger les souffrances du samouraï.
Shashimono : Etendard attaché dans le dos de l'armure. Il représentait souvent le mon du clan ou de la famille.
Shika-oi : « Rabatteur ». Terme pour désigner les escrocs ou arnaqueurs.
Shinju : Double suicide. Le système des castes étant si strict que pour certains amants maudits, le suicide est le
dernier recours. Les Shinjus alimentent abondamment le théâtre et la littérature.
Shogun : Shogoun (=général) est une abréviation de Seiidaishogun. Titre qui signifie : « grand général pour
conquérir des barbares ». Ce titre a une prérogative pour recruter des soldats pour mâter les révoltes, mais il
n’était que temporaire, petit à petit le titre s’est transformé en chef suprême des samourais. Le titre est devenu
permanent. Dans le monde de La Faille le Shogun est général de toutes les armées de l’Empire Scarabée. C'est le
titre auquel tout daimyo aspire.
Sokushitsu : "la chambre voisine". Concubine d'un Daimyo ou d’un riche marchand. Les hommes influents ont
parfois des maîtresses, en plus de leur épouse, afin de montrer leur riche train de vie. Au fil des siècles les
Sokushitsus sont devenu puissantes et riches en suivant de près l’histoire des clans majeurs de l’Empire.
Shogunat (ou Bakufu) : Le terme de Shogunat/Bakufu signifiait autrefois "bureau sous tente" (le Shogun est un
homme de terrain est vie souvent sous la tente pendant ses campagnes). Dans le monde de La Faille le Shogun au
niveau local remplace et représente la cour impériale. Entre les mois de septembre 1101 et novembre 1102 le
Shogunat se trouvait en Slavonia à la ville portuaire Xing-Pey (rebaptisée par les Slaves sous le nom de Baklava
après le retrait de la présence Scarabée de Slavonie).
Sohei : "Moine-guerrier". Les prêtres de Zanonaï qui le souhaitent, peuvent prendre les armes à un moment
donné de leur vie afin d’être aptes à protéger les secrets et les savoirs des Scarabées qui sont gardés dans les
temples.
Tabi : Chaussette à doigts.
Taisho : Général sur le champ de bataille.
Tenshu : «château". Les Châteaux sont le symbole et la puissance des Daimyos, plus ils sont grands, plus le
seigneur est riche et puissant. Pour pénétrer jusqu’au Donjon du seigneur, il faut obligatoirement passer l’unique
accès qui passe obligatoirement par chacune des enceintes fortifiées, le trajet en forme d’escargot expose les
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assiégeants au tirs des archers et arquebusiers parfaitement protégés par les meurtrières surélevées. Les Tenshus
Scarabées ont la réputation de places fortes imprenables. Seul un très long siège peut affaiblir les défenseurs,
tandis les troupes du génie doivent faire tomber à un à un les murs de défenses avant l’assaut de chaque enceinte.
Wakisashi : Epée courte de 30 à 60 cm de long, portée par les samouraï (avec un katana) et les ashigaru.
Yakuza : Désigne les membres de la pègre de l'Empire Scarabée. Leur fonctionnement est celui d'une société
secrète apparemment infiltrée dans le commerce et dans l'administration. Les objectifs des Yakuzas demeurent un
mystère. Leurs armes sont la corruption, le chantage et l'assassinat. Ils sont craints car ils ne reculent devant rien
pour arriver à leurs fins. Ils sont impitoyablement traqués par la police.
Yari : Lances utilisées comme des armes défensives. Leur longueur dépend des préférences personnelles de
chaque daimyo, certaines avoisinent les 5 mètres.
Yoroi : Un des nombreux types d'armures. C'est l'armure typique des samouraï composée du do (protection du
haut du corps), du suneate (jambière), du tsurubashiri (plastron), de l'eboshi (calot), du kabuto (casque), du sode
(protection des épaules), le nodowa (protection au niveau du col) et de menpo (masque).
Wajo-sama : Terme de respect envers un prêtre de haut rang ou le chef d'un temple. Le terme de sama ou dono
s'applique en général pour marquer le respect envers son interlocuteur.
Wako : Pirate.
Zankanjo : "confession". La vengeance personnelle est tolérée comme forme de justice. Quand les auteurs d'une
vengeance savent qu'ils seraient condamnés à mort, ils peuvent blanchir leur réputation posthume en écrivant un
zankanjo expliquant leur acte.
REGLES DE PLUSIEURS ECOLES DE SABRE
ECOLE JIGEN :
4 règles de base (l'école interdit de tuer inutilement, mais incite à attaquer sur un coup mortel sans hésiter quand
le danger est proche) :
1/ ne pas dégainer son sabre.
2/ ne pas hésiter sur le premier coup de sabre, le deuxième étant déjà une défaite.
3/ le sabre sert à battre l'ennemi, pas à se protéger.
4/ l'entraînement doit se faire en secret.
ECOLE DE l’EAU : « Suio-Ryu »
On ne sait que très peu de choses si ce n’est les escrimeurs de cette école secrète ne recherchent qu’à provoquer
des duels pour parfaire leurs techniques dont la plus connues est dite « brise-vague ».
HAÏKU
Papillon
Duel
Papillon sans ailes
L'humus me protège
La mort est éphémère
La poudre envahit le pré
L'amour se capture
Hasard
La brume est mon linceul
Le hasard prend place
Méditation
Au détour de chaque route
Tour de garde
Les ombres dansent
surveilles ton ombre
L'ombre est sur le seuil
Sous la lune incertaine L’EMPIRE SCARABEE © ANACHRONE 2007
mon âme s'éveille
Mon ouïe me trahit
seule mon âme veille
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Köans (Adages)
"Quel était ton visage avant la naissance de tes parents ?"
****
"Le sage ne dit pas ce qu'il sait,
le sot ne sait pas ce qu'il dit"
****
"Pour l'amoureux une jolie femme est un objet de réjouissance,
Pour l'ermite sujet de distraction,
Pour le loup un bon repas"
****
"Pénétrer la Voie n'est pas difficile, mais il ne faut ni amour, ni haine, ni choix, ni rejet. Il
suffit qu'il n'y ait ni amour ni haine pour que la compréhension apparaisse, spontanément
claire, comme la lumière du jour dans une caverne"
Sosan
"Même si le lieu de méditation est exigu,
il renferme l'univers. Même si notre esprit est petit,
il est illimité ..."
Maître Sekito
****
"Zazen consiste faire un effort, devenir intime avec soi-même. Pour voir ce que nous sommes,
il n'y a pas de meilleur moyen que zazen"
Kodo Sawaki
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"Zazen permet simplement aux gens d'éveiller leur esprit et de demeurer à l'aise dans leurs
facultés originelles. C'est ce que l'on appelle montrer le visage originel et révéler la nature
fondamentale."
Keizan Jokin
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Couper l'Ego, libérer l'esprit
"Lorsque l'esprit ne demeure sur rien, le véritable esprit apparaît"
Sutra du diamant
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"Lorsque l'esprit est libre, tout est libre autour de soi"
Kan
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Les GARDIENS DU SEUIL
DIVERS
• La Bague du Champion d’Emeraude : C’est une émeraude sertie sur une bague. Elle identifie son porteur comme le Champion
d’Emeraude, le Haut-Conseiller de l’Empereur. Nulle porte ne doit être fermée et le libre passage doit être laissé en présence. Dans
les circonstances particulières en matière de sécurité de l’Empire, il a un pouvoir de réquisition, agissant au nom de l’Empereur.
• La Caste Pourpre : Créée par le défunt l’Empereur Misu Saïcho Owari, cette caste regroupe les « chercheurs » (architectes,
alchimistes, médecins, forgerons spécialisés, astrologues… etc). Elle est supervisée par le Seigneur Pourpre qui ne référait de
l’avancement des projets qu’à l’Empereur.
Le Seigneur Pourpre en poste depuis ces dernières années est Hayashi Gogenso, un des frères du Shogun.
• La mort des mille est une délicieuse coutume Scarabée réservée à l’exécution des individus “ les plus méritants ”. Dans un
grand vase sont placés mille papiers sur lesquels sont inscrites les parties du corps.
• Le Taï-kersh est une immense jonque de 120m de long. C’est le plus beau bateau qui soit, il possède 4 ponts, 3 mâts, sa proue est
une énorme tête de serpent dont les yeux de rubis semblent habités d’une vie propre. Le bateau possède 5 étages, laqués de rouge.
Il est illuminé par des centaines de lampes multicolores qui le transforment en une immense gemme. Ce vaisseau est rempli de
combattants embarqués au service de l’Empereur. C’est effectivement le pavillon impérial Scarabée. L’Empereur, chaque année,
l’utilise durant la période de novembre à décembre pour visiter toutes les villes portuaires Scarabées. Ces visites donnent lieu à de
véritables cérémonies et à de très grandes fêtes d’une semaine.
• La Fête des Kamis : elle a lieu tout le mois d’avril, les prêtres des 4 coins de l’Empire font l’ascension annuelle du Mont
Fujitohuri. C’est une marche à la fois physique et spirituelle. On dit que l’esprit s’élève pendant une pareille ascension.
• Les Tengunis : Créature homme-corbeau. Vivent à l’écart des Scarabées depuis de nombreux siècles dans les forêts et les
montagnes (forêts des Bakemonos, Mont Fujitohuri, Monts Tatsu). Considérés comme des croque-mitaines. On dit que les
Tengunis sont les réincarnations de nobles et de samourais qui ont été arrogants et prétentieux. Cependant, on dit aussi qu’un
Tenguni qui fait le bien durant son existence peut espérer un jour renaître en un humain.
Les anciennes légendes Scarabées les décrivent comme des créatures tapageuses, provocant des gros dégâts et leur passage laisse
des traces dans toutes les mémoires. Les Tengunis prennent un malin plaisir à tourmenter les moines venus méditer dans les
montagnes. Aujourd'hui encore, dans les montagnes, les Scarabées font des offrandes aux Tengunis afin de les apaiser. Les Monts
Tatsu, au Nord, abriteraient un grand nombre de ces êtres. Le Mont Fujitohuri est également réputé comme étant l'un de leurs fiefs
où leur roi Sojobo vivrait (son emblème est un éventail à 7 plumes). Il serait âgé de plus de 1000 ans, il est le plus ancien des
Tengunis vivants. Leur société est constituée de petits clans (10 à 20 Tengunis). Ils suivent et obéissent tous fidèlement à leur chef.
Il est rare qu’ils se battent entre eux. On dit qu’il est possible de faire un lien de sang avec un chef Tenguni, ce qui permet
d’obtenir sa pleine obéissance, et aussi celle des membres de son clan. Mais pour réussir ce tour de force il faut déjà réussir à
l’approcher, lui est ses Tengunis… Il est très rare de les rencontrer car ils évitent les Scarabées et leurs lieux d’habitation. Les
Tengunis sont même craints des samurais les plus chevronnés… Beaucoup de Scarabées ont disparus sans laisser de traces en
entrant dans les forêts appartenant aux Tengunis…
• Les Skavens / Nesumis : Ce sont des hommes-rats très discrets qui vivent en marge de la société Scarabée et refusent tout
contacts. Leurs habitats sont les ruines, les cavernes et d’interminables réseaux de galeries où ils sont les seuls à pouvoir s’y
orienter. On ne sait que très peu de choses à leur sujet : ils vivent en colonie et récupèrent tout ce qui est à leur portée…
• La Grande Muraille : Depuis la fin de l’année 1102, des dizaines de milliers de travailleurs Scarabées aidés par 2000 Nains
travaillent sur un projet titanesque : la construction d’une Grande Muraille dans la chaîne de montagnes des Monts Tatsu, le long
de la frontière Ouest commune avec le royaume Faucon. Elle aura pour but d’empêcher toute invasion Faucon par la terre.
Ce chantier mettra de longues années avant d’aboutir. Par endroit le Muraille est construite par tronçons. Ce projet engouffre une
grande partie des caisses de l’Empire. En 1107 la Grande Muraille est construite à plus 90% grace à l’ingéniosité des deux peuples
(elle est inachevée aux endroits qui sont difficilement accessibles).
Ce Livret n’est pas exhaustif et il ne tient qu’à vous de le faire évoluer...
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Les GARDIENS DU SEUIL
PERSONNAGES CELEBRES DE L’EMPIRE
Naka Kaeteru
Maître Ritualiste Impérial
Empereur
Yorimoto Sagami
Impératrice Pimiko
Saïcho Owari,
nièce du défunt
Empereur Misu
Saïcho Owari
Champion d’Emeraude
Kinzoku Gogenso
Grand Conseiller Impérial
Demi-Kami du Métal
Masako Natsumo
Haute-Prêtresse
du cukte des Dragons
ex-Grande-Prêtresse de
Zanonaï (2ème Cercle des
Initiés)
Atsuri Sagami
Daimyo du clan
Sagami
Mage Shinsui Gogenso
Demi-Kami de l’Eau
Svengar
le Dragon de Bronze
Samu Jiro,
Grande-Prêtre éminent
médecin et sur-intendant
de la Guilde Commerciale
du Khanistan
Ideoshi Omura
vieux sage et
Conseiller Impérial
Alias
Ymir
le Dragon d’Or
Zhang Liao
Samurai
(clan Gogenso)
Hayashi Gogenso,
Seigneur de la
Caste Pourpre
Demi-Kami du Bois
Jotarô Jozendô
Capitaine de la
Garde Rouge
Shogunale
Koto Genbei
Magistrat Impérial,
ancien précepteur de
la Princesse Pimiko
Daimyo Yoshi
Totomi
Yuko Natsumo
Grande-Prêtresse du
culte des Dragons
ex-Grande-Prêtresse de
Zanonaï (2ème Cercle des
Initiés)
Haut-Prêtre de
Zanonaï
Kodo Echigo
1er Cercle des Initiés
Zang Liang
Ritualiste Bibliothécaire
et Cartographe Impérial
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Daimyo Takeda
Shinano
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ANACHRONE 2007
GEJIN (étrangers) PRESENTS DANS L’EMPIRE
Solwheim Mac Thuire
Ambassadeur Celte et
Samurai du Clan Saïcho
Owari
Les GARDIENS DU SEUIL
SCARABEES APPERCU EN DEHORS
DES FRONTIERES DE L’EMPIRE
Ambassadeur Nain
Kubiak Angus Dwinbar
Responsable du clantier
de la Grande Muraille
Dame Eboshi
vampire et
Elémentaire de Vie
recherchée
EMMINENTS PERSONNAGES MORTS OU DISPARUS POUR LA GLOIRE L’EMPIRE
Haut Prêtre
Doji Tadamo
Exécuté par des
Onis envoyés par
Zanonaï
Faille 1103
Shogun-Régent
Kaji Gogenso
Demi-Kami du Feu
disparu pendant la
guerre civile
(fin 1106)
Ono Asakura
Marchand très
influent
retrouvé assassiné
(décapité)
fin 1105
L’EMPIRE SCARABEE © ANACHRONE 2007
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ANACHRONE 2007
Les GARDIENS DU SEUIL
Que peut-on jouer ?
- Du Ninja (hé oui, nous avons osé), au Samouraï, les amateurs de ce style de combat vont être ravi. N’est ce
pas le pays de tous les arts martiaux ?
- Daimyo (pour être représentatif le chef de clan doit compter un groupe de 5 personnes minimum).
- Les prêtres ont eux aussi leur importance, ils prêchent la sérénité, comme étape indispensable à la maîtrise de
soi et de la connaissance, comme but ultime.
- La geisha est un des nombreux rôles typiques, qui peuvent être intéressant à jouer, dans un contexte politique
emmêlé.
- Toutes les voies de magie sont enseignées, les Mages n’auront que l’embarras du choix.
- Quant aux filous, ils pullulent aussi...
LES INSPIRATIONS :
(films) :
Ran, Kagemusha, le Château de l’Araignée, Sanjuro, Jojimbo, les 7 Samuraïs, Après la Pluie,
série Zatoïchi, série Baby Cart, le Secret des Poignards Volants…
(BD / mangas) : Kogarastu, Lone Wolf and Club, Satsuma, Kwaidan...
(Livres documentations histoire du Japon féodal) :
“Samouraïs” Kitsuo Kure (éditions Philippe Picquier),
“Shogun, Le Pouvoir de la Guerre” Dominique Martel (Pardès), “Les Paladins du Soleil Levant” R.Habersetzer
(Amphora)…
Exemples de Kanji (idéogrammes)
Samurai
Shogun
Zen
Bushido
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