SaintéLyon 2014…. - Trail-Book

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SaintéLyon 2014…. - Trail-Book
SaintéLyon 2014…. une histoire à dormir de boue
Dimanche 8 décembre 2013… je viens de réaliser ce qui reste encore aujourd’hui ma plus longue
course… Je viens de finir la SaintéLyon 2013 en 12h40, loin, très loin du vainqueur. Pour moi sur
le moment, une seule pensée : plus jamais. Fontaine je ne boirai pas de ton eau fallait il entendre.
Arrive le mois d’avril, début des inscriptions et voilà que mon oncle se décide sur le grand
parcours. Attends… 2-3 clics mal placés plus tard, me voilà également inscrit sur cette course, la
doyenne des courses nature en France.
Le programme 2014 : 72km pour 1800 D+.
Ma saison d’été se passe plutôt bien avec le cross du Mont Blanc, et pour finir l’été, un joli top 100
sur l’UT4M 40.
Une fois ces joyeusetés passées, il est temps de commencer l’entraînement pour la SaintéLyon.
Cette course est une course très particulière : ni vraiment un ultra - trop de bitume pour cela- ni
vraiment une longue distance routière -trop de chemin-, ni même un
trail de montagne -pas assez de D+ à mon sens pour cela. Non, la
SaintéLyon est vraiment une course à part, dont le départ est donné
chaque premier dimanche de décembre à 00h00.
J’attaque ma période d’entraînement à la mi septembre et arrive en
fin de préparation à cumuler 400 km, 47h d’effort et 11300m D+ qui
ont été digéré plutôt correctement.
10h, 11h, voire plus… je ne sais pas encore sur temps partir ni avec quelles intentions. Ma cousine
qui a lu mon récit de l’an dernier s’est également inscrite et pour elle ce sera une vraie nouveauté
que de courir aussi longtemps. je suis donc tiraillé entre faire ma course, réaliser mon chrono ou
accompagner Clémentine. Après en avoir discuté avec elle, je pars dans l’optique de faire ma
course, et elle de vivre la sienne.
Je me retrouve donc à peaufiner un plan de route en 10h, et sait on jamais, un autre en 11h. Il faut
en effet savoir rester humble quand on pratique la course à pieds.
Dernier préparatif : j’appelle Julien pour qu’on s’organise sur la logistique pour y aller. Et là, çà
commence… Grève de la SNCF! Si si, mais cela ne nous empêchera pas de prendre le train
comme beaucoup de coureurs.
Nous partons donc le samedi de Grenoble via Lyon en direction de Saint Etienne. Dans le train, en
compagnie de Julien et Christophe, nous en profitons pour rigoler encore un peu. Le contrôleur lui
a du nettement moins rigoler en voyant des sachets de poudre blanche copieusement garnis sur
un des sièges… La drogue du coureur : la malto! Il a donc fallu qu’on lui explique que rien n’était
illégal ni prohibé dans ces sachets. je le savais en les ayant préparé la veille qu’il fallait éviter de
se faire contrôler.
Nous arrivons à Saint Etienne sous un fin crachin et une
température pas très engageante. Direction le parc des expos
de la ville, autrement nommé le Sangatte ligérien. Il est vrai
que ce hall rempli d’accompagnateurs et de coureurs qui se
changent, vident les sacs, les font et les refont font vraiment
penser à une réplique de ce hangar à réfugiés/immigrés installé dans le Pas de Calais.
La météo, l’an dernier fut franchement fraiche, voire froide, avec du verglas sur l’ensemble du
parcours. Cette année… pas de chance, il a plus, et il n’a pas fait froid. Les sols ne sont pas gelés.
La boue nous accompagnera donc durant la totalité de cette aventure : ça c’est selon les coureurs,
parce que selon les organisateurs, après Sainte Catherine (km 27) c’est à peu près sec….A peu
près on va dire…
Nous profitons du temps devant nous pour nous mettre en tenue, mettre du Nok sur les pieds pour
d’autres, faire le plein des poches à eau, vérifier encore et encore le matériel. Bref, nous trouvons
tous un moyen de passer le temps comme on peut. La bise au tonton, les encouragements
respectifs et les derniers conseils sont de rigueur à ce moment. Bonne nouvelle, Eole a décidé de
nous laisser tranquille au moins pour le départ et la pluie s’arrête.
Pendant ce temps, la première vague est partie. Oui, cette année, afin de réguler les quelques
14000 coureurs (!) les organisateurs ont décidé de faire partir les coureurs en vague, en fonction
du temps estimé pour la course. Rien d’officiel dans le placement et donc un bordel sans nom…
Des coureurs qui comptent mettre plus de 11h se retrouvent à partir avec ceux qui tablent sur
moins de 7h… Il est certain que l’organisation de ce côté là a été un peu légère. En effet, il n’était
pas facile de savoir dans quelle vague se situer ni même où la vague commençait.
Nous nous retrouvons placés dans la vague 3 (9h-11), presque en première ligne. Afin de faire
monter la pression, avant le départ, nous avons droit à un bon Thunderstruck déversé dans nos
oreilles. Rien de mieux (pour ma part) pour rentrer dans ma bulle et commencer à aborder ma
seconde SaintéLyon.
Compte à rebours, et çà y est nous voilà partis. Il est 0h18, nous avons la nuit devant nous, et 72
km à effectuer, idéalement le plus vite possible.
Partie 1 : départ - St Christo, 15km, 420D+
La partie classique de la course avec une variante par rapport à l’an dernier avant St Christo. Les
premiers kilomètres se font sur les larges avenues pas glamour pour deux sous, dans une zone
industrielle. C’est là que je pars avec l’assentiment de mes deux acolytes : « vas-y tu as des
fourmis dan les jambes ». Ok, donc au bout de 3 km, je me retrouve tout seul. Façon de parler
parce que la solitude sur la SaintéLyon, ça n’existe pas! Je pars donc sur mon rythme tranquille,
environ 11km/h et profite de ces premiers kilomètres pour doubler un sacré paquet de coureurs
qui, n’ayant pas compris l’utilité des sas de départ, ont cru bon de partir avec des concurrents bien
trop rapides pour eux.
Enfin les premières rampes de Sorbiers sont là, et j’attaque la montée en courant (doucement,
mais course quand même). Pour l’instant je ne suis pas en sur-régime, ou du moins je n’en ai pas
l’impression. Il est temps maintenant d’attaquer les premières portions de chemins. Déjà la boue
fait son apparition. Là où l’an dernier bon nombre de coureurs avaient décidé de chausser les
Yacktracks, ici personne ne s’arrête. Personne… je pense quand même que certains ont du les
chausser… En hiver, en montagne, sur les routes sèches, on voit bien certains « pimpins » qui
roulent avec les chaines à neige. Donc pourquoi ne verrait-on pas ici reproduire le même genre de
comportement « prudent »?
il est surprenant de voir combien le trailer prend soin de ses chaussures. Le trailer fait attention de
bien éviter les flaques et parties boueuses, afin de ne pas salir ses chaussures… Engendrant pour
ce faire des ralentissements pénibles. Pour ma part, ayant décidé que de toutes façons, au bout
de 70km, les chaussures ne seront plus propres, je prends le taureau par les cornes et décide de
passer en plein milieu de la boue. D’abord je serai plus rapide, et ensuite le terrain est plus stable
sous la boue que les bas côtés du chemin. Pas envie de me faire une cheville tout de suite…
Arrivé à St Christo, je décide comme prévu de zapper ce premier poste de ravitaillement : j’ai de
quoi tenir aussi bien en liquide qu’en solide, et je ne suis pas encore entamé physiquement. C’est
donc en ayant doublé plein de coureurs, presque sans rien faire que je pars en direction de Sainte
Catherine.
Temps théorique prévu : 1h55, temps passage effectif : 1h37!
Partie 2 St Christo - Sainte Catherine, 11,68km, 338D+
C’est dans cette partie que nous atteindrons le point culminant de la course. Rapidement après St
Christo, le parcours nous emmène sur les crêtes. Curieusement, autour de moi, le silence se fait et
n’est plus troublé que par des gauche, droite, lancés par des coureurs plus rapides revenant de
l’arrière. Peut être des relayeurs, peut être des solos…Je n’arrive pas à faire la différence. En fait,
pour les premiers cités, le numéro est inscrit en rouge sur le dossard.
La montée sur les crêtes permet de se souvenir que nous sommes en automne, et surtout qu’il ne
fait pas très chaud! La petite bise légère venant du nord me rafraichit sérieusement. Pourtant, je
suis habillé comme l’an dernier; mais avec un fond de l’air humide, j’ai vite fait de me refroidir. Sur
les hauteurs, la nuit égrène son chapelet lumineux en procurant un spectacle magique, féérique. Si
les Lyonnais ont la fête des Lumières, sur la SaintéLyon, les coureurs sont à la fête. Je me rendrai
compte plus tard que je n’ai ni assez bu, ni assez mangé sur cette section.
C’est enfin la descente sur Sainte Catherine et l’arrivée au ravitaillement. sur mon plan de route,
j’ai prévu de m’y arrêter, mais le moins possible. L’an dernier, j’ai fait tout ce qu’il ne fallait pas faire
: rester trop longtemps immobile, dans des vêtements humides, pas de liquide chaud ou froid
avalé, rien de mangé…. Il faut dire que Sainte Catherine, c’est quand même du grand n’importe
quoi d’un point de vue organisation. La tente est suffisamment grande pour accueillir moults
coureurs, mais l’organisation semble être dépassée. Déjà l’an dernier, cela ressemblait à çà…et
bien rien n’a changé! Le temps pour moi d’attraper un thé, deux morceaux de banane et me voilà
déjà reparti en direction de St Genou.Passage aux stands express en 4 minutes : plutôt réussi
comme ravitaillement.
Sainte Catherine est le dernier ravitaillement sur lequel on peut abandonner et être rapatrié assez
rapidement dans des bus chauffés qui immanquablement vous attirent lorsque l’on sort de la tente.
Donc si on a des velléités d’abandon, il vaut mieux le faire ici que plus tard.
Temps théorique prévu : 3h23, temps passage effectif : 3h07
Partie 3 : Sainte Catherine - St Genou, 11,2km, 367D+
Cette partie est la plus sauvage de tout le parcours, mais aussi celle qui pique le plus. Dès le
départ et la sortie du ravitaillement, les choses sérieuses commencent. Dans la montée de la
Grotte de la Madone, il semble désormais établi de traverser une flaque. Bon d’accord, à défaut de
flaque, je vais plutôt parler ici de marais. Pour que cela soit un peu plus drôle, ce petit marais est
en plein milieu du chemin, avec de part et d’autres de ravissants barbelés qui ne demandent qu’à
accueillir le trailer pressé et soucieux d’en découdre. Le problème avec une flaque, c’est qu’on ne
sait jamais quelle est sa profondeur, ni même ce qu’il y a dessous : pierres mal positionnées,
monstres ou autres absurdités qui sont tentées de massacrer vos chevilles. Lors du
franchissement de cette mare, forcément cela engendre des bouchons. Pas le péage de Lançon le
31 juillet, mais pas loin. Deux petits morceaux de terre permettent de franchir l’obstacle en faisant
quand même moults numéros d’acrobates. Bien entendu, je me rate une première fois, et une
seconde… donc l’eau dans les chaussures, c’est fait… Ne reste pus qu’à attendre que ça sèche,
tout en continuant d’avancer. Floc, floc, sploutch…le bruit de mes pieds, qui dans la boue, qui avec
de l’eau dans la chaussure.
Après quelques kilomètres, il est temps d’arriver à un passage légendaire de la SaintéLyon : le
bois d’Arfeuille. L’an dernier, nous avons eu l’honneur de le franchir en montant, et en ce qui me
concerne, de tomber en panne de frontale à ce moment. Cette année, donc nous passons en
descente. Des panneaux, qui annoncent notre entrée sur le territoire de l’ours en nous avisant de
faire attention à nos fesses, balisent le parcours. Effectivement, c’est une belle descente, qui se
passe presque sans encombre.
En bas de la descente, alors qu’en haut, un panneau routier signalait St André la Côte à 3km, nous
avons le droit de remonter en ligne droite sur ce petit village qui porte très bien son nom. Un
interminable single qui doit être très sympathique à arpenter la journée ou lorsqu’il n’y a personne
dessus; là, on était quand même un peu nombreux sur ce chemin , au même moment. Il faut dire
que cette montée a permis de ressentir l’émotion des coureurs du Tour de France lors des
montées de cols mythiques. Un public très dense, qui encourageait à qui mieux mieux les coureurs
qui passaient devant eux… Vin chaud aidant sûrement, mais une très belle ambiance de course.
J’apprendrai plus tard qu’il s’agissait essentiellement des organisateurs du trail des coursières du
Lyonnais.Une fois le village de St André passé, nous attaquons le toboggan en direction de St
Genou le bien nommé.
Temps théorique prévu : 4h49, temps passage effectif : 5h03
Partie 4 St Genou - Soucieu en Jarrest, 11km, 234D+
Le retour sur des terres civilisées, ou du moins, le retour à des paysages de plus en plus
urbanisés. Il semble acquis our moi que je finirai. Même si je suis maintenant en retard sur mon
plan théorique en 10h, je sais que mes idées plus ou moins sombres d’abandon sont derrière moi.
Encore quelques petites difficultés à négocier pour pouvoir rallier l’arrivée, dont notamment le
passage du furon. Un passage qui normalement se fait à gué. Les intempéries ont eu raison du
gué. Quelques jours avant la course, on pouvait s’inquiéter du franchissement du Furon. Les
organisateurs ont donc eu la riche idée de placer une passerelle improvisée pour le
franchissement de cette difficulté. Pour une fois, on a eu le pieds au sec en franchissant un
ruisseau… Mais bon, mouillé un peu ou mouillé beaucoup, il n’y a plus beaucoup de différences à
cette heure ci de la course.
J’arrive au ravitaillement de Soucieu- un grand gymnase- et ne perds quasiment pas de temps à
m’attarder. Le plein de thé dans une des flashs et roule ma poule! Pourtant je vois ici dans ce
gymnase plein de coureurs fatigués… La salle est bien plus remplie que l’an dernier au moment de
mon passage.
Temps théorique prévu : 6h27, temps passage effectif : 6h54
Partie 5 Soucieu - Chaponost, 10,5km, 208D+
Le jour commence à se lever. Les forces commencent à revenir. Heureusement… Le coup de mou
est maintenant derrière moi et je commence à recourir un peu plus vite. Nous alternons passages
en sous bois (taillis) et passages dans des champs (à côté). C’est à ce moment que ma frontale
décide de clignoter, m’indiquant encore 20% de charge dans la batterie. Ne voulant pas revivre
l’expérience de l’an passé, j’effectue un changement de batterie tout en continuant d’avancer. pas
simple! Pourtant, elle n’est plus très utile, à cette heure ci. Néanmoins il reste encore quelques
passages sombres, et je préfère améliorer ma visibilité plutôt que de me faire une cheville à cet
endroit. Un peu plus loin, un coureur me fera remarquer que maintenant il n’y a plus besoin de la
frontale. Elle retourne donc dans le sac, après m’avoir éclairé et guidé pendant une bonne partie
de mon périple.
Enfin, Chaponost et son nouveau ravitaillement. Installé 12km avant l’arrivée, l’accueil est fait par
des scouts qui sont plutôt efficaces dans la gestion des approvisionnements. Je ne perds pas de
temps sur ce cet arrêt, puisque 1min30 me suffisent pour traverser le gymnase et repartir pour la
dernière section du trajet.
Temps théorique prévu : 8h09, temps de passage effectif : 8h16
Partie 6 Chaponost - Gerland (arrivée), 11,6km, 244D+
Je m’aperçois en repartant de Chaponost, que je suis en train de reprendre du temps et de
repasser sur un chrono 10h, voire sub 10h. Je sors la calculette infernale et me mets à cogiter très
fort, afin de trouver la moyenne qui me ferait arriver en 10h. Il y a de plus en plus de parties
bitumées qui sont donc propices aux relances.Quand les jambes veulent bien accélérer un
peu…Et ça… c’est juste pas gagné. A force de persuasion, d’auto encouragements, de coups de
pieds aux fesses imaginés, je réussis à maintenir la cadence e permettant de revenir sur mon
chrono envisagé.
Je sais que plus loin, se trouvera la dernière montée. Celle qui calme ceux qui ne le sont pas
encore. La montée des aqueducs de Beaunant. Magnifique ouvrage d’art romain que l’on a bien le
temps d’admirer tant la montée le long de l’ouvrage tire sur les jambes. En 500m on reprend
presque 100m de D+. Arrivé à ce point de la course, les jambes sont un peu dures. Difficile de
monter comme un énervé. Ensuite, histoire de rajouter un peu de piquant dans la course, nous
avons le droit de descendre le parc aventures…puis de le remonter d’une traite!
Enfin, la sortie arrive, et nous voilà cette fois complètement en ville. Encore une petite difficulté,
mais pas des moindres : les 180 marches des escaliers du Grapillon. Plusieurs techniques
permettent de les passer. Soit en descendant à l’envers : ca fait moins mal que dans le vrai sens.
Soit accroché à la rambarde et en dandinant comme un canard. Soit, et c’est finalement ce que je
ferai, de poser le cerveau en haut, et de les descendre sans réfléchir….
Ca sent maintenant l’écurie, et l’arrivée est visible. Au loin, le palais des sports se devine. Avant
cela, un passage sur la nouvelle passerelle Raymond Barre et encore 1km de quais de Saône…
L’arrivée ensuite dans les barrières avec les spectateurs de part et d’autre. Chacun attendant son
coureur, mais encourageant quand même les autres. Magique! La rentrée dans le palais des
sports, et le passage sous l’arche symbolisant ainsi la fin de cette aventure!
Bien évidemment, le trop plein d’émotion déborde quelque peu, en repensant à tout ce que j’ai
vécu pendant 10h, à ceux qui m’ont accompagné par leurs encouragements électroniques, à ceux
qui là haut m’ont aussi accompagné et dont l’image et le souvenir m’ont aidé à avancer dans le
moments difficiles.
Temps théorique prévu : 10h08, temps passage effectif : 10h01mn56s
10 jours après cette aventure, je suis encore dedans. J’aime la nuit et les lumières qui vont avec,
qui ont été ma compagne de route. Je ne suis plus fatigué, j’ai pris le temps de me reposer.
10 jours de coupure pour recharger les batteries. J’ai apprécié chaque instant de la course, les
bons moments comme les instants difficiles. Sur l’ensemble du parcours, quelle que soit l’heure, il
y avait un public nombreux. Je pense à ce groupe, perdu au milieu de nulle part, sur les hauteurs
du Moreau, à cette petite mamie croisée dans les rues de St André la Côte, à ces enfants encore
dehors à 4h du matin, à ces groupes qui attendaient chacun leur champion tout en encourageant
tous ceux qui passaient devant eux… A vous, je dis merci! Si La course n’est rien sans les
coureurs, les coureurs eux se nourrissent des spectateurs.
Et surtout merci aux bénévoles, présents en grand nombre sur l’ensemble du parcours.
Je regarde maintenant vers de nouvelles aventures. Si j’ai de la chance, un périple italionohelvetico-français m’attend fin août. Sinon, la grande aventure estivale sera sur l’ut4m 90.