Cette étape est devenue un grand classique de l`épreuve

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Cette étape est devenue un grand classique de l`épreuve
Cette étape est devenue un grand classique de l'épreuve et constituera cette année encore,
l'étape reine de ce Tour de Gironde. Plus de 210 kilomètres et près de 2300 mètres de dénivelé
positif pour ce qui pourrait être vu comme un "Liège Bastogne Liège du Sud Ouest". Les coureurs
resteront dans les vignobles et coteaux de l'entre de mer tout au long de la journée, d'abord en
direction du Sud, en longeant la vallée de la Dordogne, puis vers le Nord, le long de la Garonne. A
nouveau, pas de grosse difficulté de répertoriée, mais il faut y regarder de près pour essayer de
trouver du plat sur cette étape qui s'annonce dantesque. Les petites côtes s’enchaineront avec 8
meilleurs grimpeurs répertoriés avant l'arrivée traditionnelle en haut de la rue Jean Raymond Guyon
à Cenon (800m à 7,1%). On peut notamment citer, dans les 70 derniers kilomètres, la côte du
Monastère de Laroque (km 145 ; 1.8km à 3.5%), la montée vers Capian (km 153 ; 3.2km à 2.4%), la
côte de Marchands (km 159 ; 700m à 6.7%), la côte de Le Tourne (km 164 ; 1.5km à 4.9%), la côte de
la Chabane (km 173 ; 1.2km à 4.7%), la côte de Lignan de Bordeaux (km 182 ; 1km à 4.1%), la côte de
Fargues Saint Hilaire (km 192 ; 2.1km à 3.1%), avant les deux passages sur la côte d’arrivée… De quoi
creuser des écarts ! Qui aura assez de punch et d’endurance pour succéder à Marcel MEISEN à
Cenon ?
Départ de Carbon-Blanc à 12h15 pour une arrivée prévue entre 17h10 et 17h40.
Parmi les potentiels participants, difficile de dégager un favori. La course s’annonce
particulièrement ouverte. Le vainqueur sortant, Stéphane POULHIES, qui avait survolé la saison
amateur l’an dernier, est repassé professionnel chez l’Armée de Terre et ne viendra pas défendre son
titre. Idem pour Robin STENUIT (3eme), Justin JULES (4eme), Jeremy CORNU (9eme) ou encore
Romain CARDIS (10eme). A l’image de l’année dernière, l’épreuve Girondine a pour habitude de
révéler des coureurs avant qu’ils passent professionnels. Ainsi, dans le haut du classement des
précédentes éditions, on retrouve des noms tels que Daan OLIVIER, Alexandre GENIEZ, Stéphane
ROSSETTO, ou encore Fabrice JEANDESBOZ. Cette année encore, il faudra chercher du côté des
coureurs ayant une bonne pointe de vitesse, sachant passer les bosses et disposant d’une bonne
récupération.

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