DOSSIER DE PRESSE

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DOSSIER DE PRESSE
DOSSIER DE PRESSE
CONTACT PRESSE : Jean-Marc Januel – Service communication Ville de Vienne
04 74 78 30 37 / [email protected]
SOMMAIRE
Le mot du commissaire
p.1
Le Centre d’art contemporain
p.2
La Halle des bouchers
p. 4
La vision de l’architecte
p. 5
Préfiguration
p.6
Les artistes (par ordre alphabétique)
p. 7
Informations pratiques
p. 21
LE MOT DU COMMISSAIRE
La Halle des Bouchers
Préfiguration
L’ouverture d’un nouveau centre d’art est toujours, pour ceux qui sont attachés
au rayonnement de la culture et en particulier des arts plastiques, un moment
très enthousiasmant. Dans le mot Préfiguration, choisi comme titre pour la
première exposition à La Halle des Bouchers, je voudrais que l’on entende la
manifestation d’une infinité de possibles, la diversité des expressions artistiques
contemporaines qui ne manqueront pas d’habiter cet espace à l’avenir, mais
surtout cet enthousiasme que nous éprouvons tous au moment de la création
de ce nouveau lieu, de cet outil d’expérimentation et d’exposition de l’art actuel
à la rencontre d’un public le plus large possible.
C’est pourquoi il m’a semblé que cette exposition inaugurale devait être
collective afin de provoquer une confrontation d’œuvres qui peuvent dialoguer et
se répondre entre elles dans ce qu’elles font naître de questionnements.
Lorsque je regarde une œuvre d’art que suis-je en train de voir ? Il y a-t-il autre
chose que de montrer au-delà du premier regard ? Comment l’œuvre d’un
artiste peut-elle prétendre à formuler visuellement les attentes de notre époque
? En quoi cet acte de regarder des œuvres d’art peut-il induire une pensée tout
simplement irremplaçable ? Influer sur le cours de nos existences ? C’est ce qui
nous pousse à être à l’écoute des artistes.
L’art n’est pas une abstraction, une représentation, une illusion, « l’art, c’est ce
qui rend la vie plus intéressante que l’art », disait Filliou, et les artistes ont le
profond désir d’ouvrir le champ de notre perception du monde, ils tentent de le
réinventer, de le ré enchanter, de le poétiser, pour que loin du monde spectacle
qui s’impose à nous, nous retrouvions sa part d’invisible, si essentielle à nos
vies.
Bernard COLLET
Commissaire de l’exposition
1
LE CENTRE D’ART CONTEMPORAIN
L'ancienne Halle des bouchers, avec sa disposition en salle voûtée, présente
des caractéristiques particulières.
La sobriété et la beauté architecturale du lieu le prédestinaient, presque comme
une évidence, à devenir un lieu dédié à l’art contemporain.
Forte d’une politique culturelle affirmée, la Ville de Vienne a donc décidé la
création d'un Centre d'Art Contemporain au cœur de son quartier
historique.
Richesse patrimoniale et création artistique
Le Centre d’Art Contemporain de Vienne accompagne des projets d'artistes liant
exigence artistique et ancrage territorial, un croisement souhaité entre
création contemporaine et la richesse du patrimoine de la ville.
A ce titre, il sera demandé aux artistes accueillis de favoriser la création ou la
présentation d’œuvres pouvant faire résonance avec les lieux patrimoniaux de
Vienne. Un travail de collaboration étroit sera mené avec les Musées de Vienne
où la mise en dialogue des collections du Musée des beaux-arts et de l'art
contemporain sera notamment favorisée.
La Halle des bouchers positionnée comme lieu patrimonial interrogeant la
création artistique contemporaine, accueillera quatre à cinq expositions
temporaires dont certaines pourraient revêtir des formes particulières
(résidence, projet-satellite avec les musées, jazz à Vienne, etc.) Sous l’égide du
responsable du Centre d’art contemporain les artistes seront invités à produire
sur site une partie de leurs œuvres.
Un accès à l’art contemporain
Ce lieu culturel et artistique développera des missions de diffusion de l'art
contemporain, de sensibilisation et d’ouverture du public à l’art. Il s'inscrit
dans une logique de réseaux et souhaite jouer un rôle dynamique en lien avec
les autres lieux, notamment rhônalpin, et les événements d'art contemporain
proposés sur le territoire.
Coordonnée par le responsable du lieu, la programmation souhaite rendre
compte auprès du public de la diversité de la création contemporaine et faciliter
son accès.
2
A l’année, elle sera réfléchie et produite autour d’une palette de pratiques
professionnelles de qualité par le biais de projets spécifiques et d'un
accompagnement
des
artistes
au-delà
de
l'exposition.
Afin de révéler la spécificité des programmations, une dynamique d’actions
culturelles
(conférences,
événements,
lectures,
vidéo
projections,
performances, colloques, soirées) sera engagée en complémentarité avec les
expositions et en lien avec la Médiathèque le Trente et la programmation de
l’auditorium.
La circulation de certaines œuvres produites au Centre d’Art Contemporain
dans les lieux patrimoniaux (théâtre, temple, musées, etc), les rencontres, les
programmations de rendez-vous seront des moyens de poursuivre les
collaborations entamées et d'accompagner les artistes dans leur travail.
CHIFFRES CLES
500 000 euros d’investissement
300 m² d’exposition
2 plateaux
4 à 5 expositions temporaires / an
1ère exposition de préfiguration - 14 artistes
3
LA HALLE DES BOUCHERS
Au Moyen Âge, la Halle était le lieu qui regroupait les bouchers de la ville. La
rue ne s’appelait d’ailleurs pas Teste-du-Bailler comme aujourd’hui mais la rue
des Bouchers.
Après plusieurs siècles dédiés à la vente de produits carnés, la Halle des
Bouchers est abandonnée et sert de simple entrepôt avant sa transformation,
en 1973, en salle des ventes.
Acquise fin 2012, la Ville de Vienne perçoit vite le potentiel exceptionnel de ce
lieu, la Halle est ensuite utilisée de façon ponctuelle pour accueillir des projets
culturels notamment dans le cadre de la 30ème édition de Jazz à Vienne et de
la Biennale d’art contemporain de Lyon.
4
LA VISION DE L’ARCHITECTE
« La forte valeur patrimoniale de la Halle des Bouchers implique une
intervention respectueuse du site.
L'aménagement du centre d'art contemporain, nouvelle fonction de ce lieu,
ne peut être qu'une intervention douce et réversible.
Ainsi, le sol a été entièrement dégagé et unifié, les voûtes et les piliers ont
été mis en valeurs.
Les artistes
éclairage...).
disposent
d'installations
servantes
flexibles
(cimaises,
L'accueil du public est assuré par une organisation fonctionnelle (terrasse
pour les vernissages, point d'accueil, accessibilité PMR...).
Chaque exposition pourra donc s'approprier le lieu et posséder sa propre
logique scénographique de fonctionnement et de circulation. »
AGENCE JACQUES SCRITTORI
5, place Saint - André
38000 Grenoble
5
PREFIGURATION
Du 15 mars au 16 mai 2014 le public sera invité à découvrir l’exposition
inaugurale intitulée Préfiguration. Réunissant 14 artistes, cette exposition
collective présentera la diversité des expressions artistiques
contemporaines qui habiteront à l’avenir cet espace.
« Est-ce que le noir peut devenir lumière ? demande Soulages. Est-ce
qu’une forme répétitive esthétise le monde ou bien parle-t-elle du temps,
de celui qui passe, si différent et si semblable chaque jour, interroge
Viallat. Cette pièce blanche et monochrome qu’il a accepté de peindre
spécialement pour La Halle des Bouchers dit-elle autre chose que ce que
montrait la déclinaison colorée qu’il vient de réaliser récemment à Vienne
pour la place Saint-Paul ? Comment la répétition d’un motif identique de
bandes parallèles permet-elle à Buren d’investir in situ des lieux et
d’interagir avec des dispositifs architecturaux de plus en plus complexes ?
Suffit-il d’un carré monochrome et d’une ligne simple pour créer de
l’espace, le rendre visible, comme le suggère Morellet, d’explorer les
lumières complémentaires pour créer des espaces insoupçonnés, de
traquer des ombres fantômes roses ou vertes pour recolorer le monde
comme le fait Dauriac ? Est-ce que la peinture, le dessin, cette pratique de
la nuit des temps, peut encore être interrogée, comme le font Buraglio ou
Barry sur le support du verre, dans l’espace infini du minuscule dans les
œuvres de Favier, dans la prééminence du geste de peindre chez NovéJosserand ? L’image déjà-là, comme celle qu’utilise Garcier ou celle que
nous découvrons sur les paysages numériques de Google que montre
Gangloff, peut-elle « faire » peinture ? Quels sont les rapports
qu’entretiennent l’image et la narration ? demande Rancillac. Comment
une picturalité renouvelée par la photographie peut-elle signifier les
rapports entre le réel et la fiction, entamer un dialogue de résistance avec
le monde, questionner le social et le politique, les cultures et les identités,
affronter la violence et le chaos d’aujourd’hui ? comme le font de jeunes
plasticiens tels que Benbouchta ou El Baz.
Alors ne pourrions-nous pas nous demander, à notre tour, si les réponses
à ces questions ne sont pas là, devant nous, dans cet apparent silence ? Il
nous faut en effet regarder attentivement chacun de ces quatorze artistes,
dans la richesse de leur diversité, mais surtout percevoir, dans ce temps
qui est le nôtre, leur commune et irrépressible envie de lumière. »
Bernard Collet
Commissaire de l’exposition
6
LES ARTISTES
BARRY / BENBOUCHTA / BURAGLIO/ BUREN / DAURIAC/ EL BAZ / FAVIER /
GANGLOFF / GARCIER / MORELLET / NOVE-JOSSERAND / RANCILLAC /
SOULAGES / VIALLAT
JACQUES BARRY
Jacques Barry est né en 1943 à Limoges. En 1972 il est professeur aux
Beaux-arts de Saint Etienne et le restera jusqu’en juin 2006. Il a montré
son travail régulièrement dans plus d’une soixantaine d’expositions
personnelles en France, en Europe ou aux Etats-Unis et plus de cinquante
expositions collectives dans le monde, du Caire à Tanger et Casablanca,
de Los Angeles au Québec, de Thessalonique à Madrid, de Ouagadougou
a St Julien Molin Molette, de Paris à Vienne, de Dakar à Houston. On a pu
voir son célèbre rhinocéros au stade Geoffroy Guichard pendant la coupe
du Monde 1998, en table d’orientation à St Fons et sur les affiches du
Festival de jazz de Rive de Gier. Dans le monde et sur la lune ou presque !
(trois petits ours peints sur toile ont fait plusieurs rotations autour de la
Terre en 98 dans un vol de la Nasa)
Peintures sur verre et néon 2014
7
AMINA BENBOUCHTA
Amina Benbouchta est née en 1963 à Casablanca au Maroc, où elle vit et
travaille. A partir de 1986, elle expose ses travaux aux Etats-Unis, en
Angleterre et en France.
Ses œuvres, peinture, dessins et depuis quelques années, installations et
photographies, lui permettent de mettre en scène ses préoccupations
artistiques, sociales ou politiques, la condition des femmes et leur
représentation, la liberté et l’enfermement, le dialogue entre les cultures.
Elles ont été présentées dans de nombreuses expositions collectives ou
personnelles dont notamment : la Biennale du Caire (1993), l’Institut
français de Casablanca (1995), à l’exposition pour l’Algérie à Paris (1997),
au Musée de Marrakech (2004), à la Casa Arabe de Madrid (2008), à la
Biennale d’Alexandrie (2009), à Art Fair Bruxelles et Marrakech Art Fair en
2010. En septembre 2011 en solo show à Docks Art Fair Lyon et en
novembre 2011 à la galerie Artae Lyon en Résonance avec la Biennale de
Lyon. En 2013, elle a exposé ses photographies à Paris, Amsterdam et
Tokyo, et sera présentée en 2014 à Dubaï Art fair..
Photographies / boîtes lumineuses 2013
8
PIERRE BURAGLIO
Pierre Buraglio est né en 1939, il vit et travaille à Maisons-Alfort (près de
Paris). Il est professeur honoraire de l’ENBA Ecole Nationale des BeauxArts de Paris.
Très tôt dans sa pratique Pierre Buraglio a été un peintre sans pinceau,
sans toile. De 1968 à 1974, il a choisi d’être un peintre sans peinture,
abandonnant le « métier » pour devenir ouvrier. Longtemps, il a préféré
les outils de l’artisan à ceux de l’artiste, interrogeant, à l’instar de certains
de ses contemporains de Supports-Surfaces ou de BMPT, l’acte même
de peindre, ses matériaux et sa réalité. Il questionne aujourd’hui l’histoire,
le souvenir des maîtres. Son travail a été montré dans de nombreuses
expositions personnelles à Paris à l’ARC Musée d’Art Moderne de Paris,
au Centre Georges Pompidou, au Musée Zadkine, au Musée du Louvre
et dans de très nombreux musées ou centres d’art en France, en
particulier au Musée de Valence où il fut plusieurs années professeur à
l’école régionale des Beaux Arts, et au Musée des Beaux Arts de Lyon
pour un travail en résidence. A l’étranger, à New York, San Francisco,
Tokyo, Séoul, Rabat, Marrakech et Casablanca. Il a travaillé avec
l’architecte Christian de Portzamparc pour l’école de danse de l’Opéra de
Paris et pour la Cité de la Musique, aménagé et décoré la Chapelle SaintSymphorien de l’église Saint- Germain-des-Prés, réalisé l’Oratoire de
l’hôpital Bretonneau, un mur pignon au Théâtre de la Colline, une croix
monumentale pour l’église Sainte Claire à Paris. Début 2014 il participe à
l’importante rétrospective Supports/Surfaces organisée à la galerie Mary
Leigh Cherry & Philip Martin à Los Angeles en Californie.
Ensemble de verres peints et emboîtage lumineux 2013
9
DANIEL BUREN
Daniel Buren est né en 1938. Il vit et travaille à Paris. Il est aujourd’hui l’un
des peintres français contemporains les plus reconnus dans le monde.
Avec les peintres Olivier Mosset, Michel Parmentier et Niele Toroni il crée
en 1966 le groupe BMTP qui sera exposé à la Biennale de Paris. Liés par
une pratique commune de la répétition systématique d'un même motif et la
volonté de s'opposer radicalement à la scène artistique de l’époque
dominée par l’Ecole de Paris, ils se séparent en décembre 1967. Les
années 80 marquent l'époque des premières commandes publiques. La
plus célèbre est sans conteste Les Deux Plateaux (1985-1986),
commandée pour la cour d'honneur du Palais-Royal à Paris. La polémique
nationale engendrée par les « colonnes » et l'obtention du Lion d'or à la
Biennale de Venise en 1986, établissent sa notoriété. Il continue depuis à
travailler sur des dispositifs architecturaux de plus en plus complexes,
multipliant les jeux sur les matériaux et sur les couleurs et s'intéresse de
plus en plus aux liens entre architecture et art. Daniel Buren réalise dans le
monde entier des centaines d’œuvres « in situ » qui soulignent, contrarient
ou mettent en valeur les caractéristiques des lieux qui l’accueillent. En mai
2012, dans le cadre du projet Monumenta il a montré une œuvre
spécialement conçue pour la nef du Grand Palais à Paris.
Polyptique vert sur tissu de fibre optique et LED
10
JACQUELINE DAURIAC
Jacqueline Dauriac vit et travaille à Ivry sur Seine. Son travail sur la
couleur et ses conceptions chromatiques lui ont permis de réaliser de
nombreuses œuvres dans l’espace public, en particulier dans des parkings
urbains (Reims, Strasbourg, Limoges, Paris, Mantes la Jolie, et en 2012 à
Lyon pour le parking des Brotteaux). Elle y crée des ambiances sensibles,
positives et sensuelles, à la poursuite du plaisir, de la conscience de soi,
du jeu dans le monde, de la transformation de celui-ci par de nouvelles
visions révélées par la lumière colorée. Depuis 1971, date de sa première
exposition à la Maison de la Culture de Grenoble, elle a montré son travail
à l’ARC Musée d’art moderne de la Ville de Paris en 75 puis en 84, au
Centre Georges Pompidou, au Nouveau Musée de Villeurbanne, à l’ELAC
à Lyon. Elle a également exposé à Vienne en 1991 lors de l’exposition
« Que l’art sur Vienne » au cloître de Saint André le Bas. Ses installations
lumineuses (Couleurs fantômes, Eclairer l’ombre) ont participé aux Nuits
Blanches à Paris en 2009 rue du Trésor, en 2003 et 2010 à l’église St
Eustache, en 2012 à Ivry. Ses œuvres sont présentes au CNAC Paris, au
FRAC Rhône-Alpes, au Museum Witte de With, Rotterdam (Pays-Bas) et
dans de nombreuses collections particulières.
Intervention lumineuse polychrome
11
MOHAMED EL BAZ
Mohamed El Baz est né en 1967 à El Ksiba (Maroc). Il vit et travaille
aujourd’hui à Lille. Sa première exposition personnelle a lieu en 1994 à
Paris. Il participe en 1999 dans le cadre de l’année du Maroc en France à
l’exposition collective organisée au couvent des Cordeliers à Paris puis
expose au Centre d’art plastiques de St Fons. Depuis 2000 il a montré ses
œuvres en France (Centre d’art contemporain de Meymac, Musée de
Grenoble, de Tourcoing, au Tri Postal à Lille, au Centre régional d’art
contemporain de Sète, au Centre Georges Pompidou lors de l’exposition
Africa Remix) et au Maroc ( Villa des arts Casablanca, Appartement 22 à
Rabat, à la galerie l’atelier 21 et à l’atelier de la Source du lion à
Casablanca, au Musée de Marrakech) ainsi que dans le monde (Ottawa,
Montréal, Copenhague, au Museum Kunst Palace de Dusseldorf, au Mori
art Museum de Tokyo).
Depuis 1993 il déploie un projet intitulé « Bricoler l'incurable », titre
générique d’une œuvre et clé d’un imaginaire ouvert et infini qu’il décline à
travers des installations complexes et souvent explosives. Il compte de
nombreux collectionneurs en Europe et au Moyen-Orient.
« Love suprême" 2013 néons
12
PHILIPPE FAVIER
Philippe Favier est né à Saint Etienne en 1957. En 1982, Bernard Ceysson
organise sa première exposition personnelle au Musée d’Art et d’Industrie
de Saint Etienne. Sa peinture et sa gravure se voient très tôt
récompensées par un double prix de Rome, il est en résidence à la Villa
Médicis en 1985. Le Musée du Jeu de Paume à Paris et le Musée d’Art et
d’Histoire à Genève consacrent une rétrospective à ses peintures et ses
collages en 1996. Il signe cette année-là plusieurs scénographies ainsi
qu’une mise en scène d’opéra, témoignant ainsi d’un renouvellement
constant et d’une grande curiosité. Le Musée d’Art Moderne de Saint
Étienne lui organise une rétrospective très complète en 1997. En 2000, La
Bibliothèque Nationale à Paris présente son œuvre gravé, le Carré d’Art de
Nîmes expose ses premières sculptures. Il crée en 2004 et pendant
quatorze mois au Musée d’Art Contemporain de Lyon une Géographie à
l’usage des gauchers qui confirme son goût pour le travail en résidence.
En 2005 il expose au Musée de Grenoble, en 2006 au Château de
Villeneuve à Vence puis au Musée d’art Moderne de Nice, au Musée de
Chambéry en 2012 et à la Maison Européenne de la photographie à Paris
en 2013. Pendant la manifestation Marseille 2013 Capitale Européenne de
la Culture le musée Granet d’Aix en Provence choisit de l’accueillir dans
l’intégralité de ses salles pour une importante exposition. Ses œuvres sont
présentes dans de nombreux musées français, en particulier au Centre
Georges Pompidou, dans une quinzaine de musées étrangers, dont le
Guggenheim à New York.
3 pièces mises en lumière de 2013
13
PIERRE GANGLOFF
Pierre Gangloff est né en 1955. Il vit et travaille à Vienne. Il développe
aujourd’hui un travail sur les paysages étrangement déformés que nous
proposent les captations d’écran du serveur Google, des images de notre
quotidien numérique qu’il recycle, images peintes passées au filtre du
scanner où se crée, dans les réminiscences de la peinture, dans sa
rémanence visible, une réalité nouvelle et ultra contemporaine.
Il expose régulièrement depuis 1980, en France, en Espagne et
récemment en Slovénie et au Maroc, à Casablanca, à l’institut français de
Rabat en 2012, à la Prison Saint Paul désaffectée à Lyon et en solo show
à Docks Art Fair Lyon en 2013. Suite à une résidence à Tanger en 2013, il
y montrera ses œuvres récentes à l’Institut français en 2014. Ses œuvres
font partie de collections publiques ou privées en Italie, aux Etats Unis, en
Suisse, en France dans la collection de la Ville de Lyon et du Rectorat de
Grenoble. Il a également réalisé des peintures murales en collaboration
avec des architectes.
Série Google maps boîtes lumineuses 2013
14
CEDRIC NOVE-JOSSERAND
Cédric Nove-Josserand est né en 1964 à Lyon où il vit et travaille. Formé
aux Arts Décoratifs de Strasbourg en 1985 il obtient son DNSEP en 1989.
Il y fut l’élève de Sarkis, qui, aujourd’hui encore, le considère comme un
artiste d’exception. Sa première exposition eut lieu en 1993 au Musée d’art
contemporain de Strasbourg, l’Ancienne Douane, avec l’artiste Patrick
Neu. En 1996 il montre son travail dans une exposition personnelle à la
Réunion au Musée Léon Dierx intitulée « L’éclaireur » puis en 2007 à la
galerie Yves Iffrig à Strasbourg. Ses œuvres ont été acquises par le
Musée d’art contemporain de Strasbourg et le Musée Leon Dierx à la
Réunion.
Toiles monochrome blanc 2x2m
15
BERNARD RANCILLAC
« Naît en 1931 à Paris d’une bonne famille. Se fait dessiner des lions par
sa mère. Colorie des albums avec ses frères. Gribouille dans les marges
de ses cahiers. Prépare (heureusement en vain) le professorat de dessin.
Fait le tirailleur au Maroc…En 1955 : fait l’instituteur et monte son premier
atelier à Bourg La Reine. » Prix de peinture à la Biennale de Paris en
1961. En 1963 est dans le premier noyau de la Nouvelle figuration et coorganise l'exposition « Mythologies quotidiennes » au Musée d’art
moderne de la ville de Paris. Mai 68 : réalise des affiches à l’atelier
populaire des Beaux arts. Montre sa série « Jazz » dès 1975 au Musée
des Beaux-arts de Nancy, à l’ELAC à Lyon en 1998. Expose en 99 au
MOMA de New York, en 2000 à IUFM Institut universitaire de formation
des maîtres à Lyon, au Centre Pompidou à Paris (collective). En 2003 le
musée d'art moderne de Saint Étienne organise une importante
rétrospective, et en 2008 il participe à l’exposition La figuration narrative à
la Galerie Nationale du Grand Palais à Paris. Il a exposé depuis à Lyon, à
Valencia en Espagne, à Casablanca et Marrakech. Sa série La peau du
monde sera montrée en mai 2014 à l’Institut français de Tanger.
Œuvres sur toile découpée et néon années 60
16
BERNARD GARCIER
Bernard Garcier est né en 1950. Il vit et travaille à Lyon où il a été pendant
plusieurs années professeur à l’école des Beaux arts. Plaques de
plastique ondulé, coulures de peinture sur des tôles, des sacs
d’emballages ou d’anciens canevas, Bernard Garcier crée des tableaux
dont les composantes provoquent une impression de déjà vu, objets de
ready made selon Duchamp. Il montre l’énergie anodine contenue dans
des objets banals, explore l’écart qui se crée entre la perception que nous
avons d’un objet inscrit dans notre culture ou notre mémoire affective et
celle que nous en avons aujourd’hui. Proche des artistes du mouvement
Néo-Géo, John Armleder en particulier, il mêle l’abstraction au réemploi,
réalise des pièces entre sculpture et peinture dont les références à
l’histoire de l’art sont clairement assumées. Il a exposé depuis 1973 en
France et à l’étranger : en Italie puis au Maroc : au Musée de Marrakech
(2004), à l’Institut Français de Marrakech (2005), à Rabat lors de la nuit
des galeries (2009) à Casablanca (2011). Ses œuvres sont présentes
dans de nombreuses collections particulières et dans de grandes
institutions : le Musée Paul Dini à Villefranche sur Saône, le FRAC RhôneAlpes, le FRAC Limousin et l’Artothèque de Lyon.
Installation et vidéo 2014
17
FRANÇOIS MORELLET
François Morellet est né en 1926 à Cholet. Peintre, graveur et sculpteur, il
est considéré comme un des précurseurs du minimalisme. En 1960 il crée
avec Horacio Garcia Rossi, Julio Le Parc, Joël Stein et Jean-Pierre Yvaral
le Groupe de Recherche d’Art Visuel (GRAV). Il expose ses premières
œuvres en néons en 1963 lors de la 3e biennale de Paris. Le GRAV se
dissout en 1968. En 1971 il participe à la Biennale de Venise, et plusieurs
rétrospectives de son œuvre seront organisées dans plusieurs musées
européens, puis dans des musées américains dans les années 80. Dans
les années 2000 il expose à la Galerie nationale du Jeu de Paume à Paris,
au musée Matisse du Cateau-Cambrésis, à l’espace du Stiftung für
Konkrete Kunst de Reutlingen en Allemagne, à la Fondation Hélio Oiticica
de Rio de Janeiro. On a pu voir une importante exposition de ses œuvres
in situ en 2009 pour le Cinquantenaire du Couvent de la Tourette de Le
Corbusier à Eveux. En 2010, il est le deuxième artiste vivant à réaliser une
œuvre pérenne au Musée du Louvre. En 2011, son exposition «
Réinstallations » au Centre Pompidou est sa 455ième exposition
personnelle.
Toile blanche et néon
18
PIERRE SOULAGES
Pierre Soulages est né en 1919 à Rodez. Artiste de la lumière picturale, il est
reconnu sur la scène artistique mondiale comme le plus grand artiste français vivant.
C’en en 1979 qu’il expose au Musée national d’Art Moderne - Centre Georges
Pompidou ses premières peintures monopigmentaires fondées sur la réflexion de la
lumière par les états de surface du noir. Cette lumière picturale naissant de la
différence entre deux obscurités porte en elle un grand pouvoir d'émotion et de
grandes possibilités de développement, on l'appellera plus tard "noir-lumière" et
"outrenoir". De 1987 à 1994, il réalise les 104 vitraux de l'abbatiale de Conques.
Pour son 90° anniversaire en 2009, le Centre Pompidou montra la plus grande
rétrospective jamais consacrée à un artiste vivant. Depuis peu, d'autres oeuvres sont
apparues où rythme, espace et lumière naissent des contacts violents du noir et du
blanc sur l'entière surface de la toile. Le Musée Pierre Soulages à Rodez qui ouvrira
en 2014 abritera la plus grande collection au monde de l’artiste.
Peinture 100x25
19
CLAUDE VIALLAT
Claude Viallat est né en 1936 à Nîmes dans le Gard. Il figure parmi les quelques
peintres français contemporains internationalement reconnus. Membre fondateur du
Groupe Supports/Surfaces il a délaissé très tôt le cadre et la toile tendue sur châssis
pour peindre ses empreintes sur différents supports, stores, bâches, parasols, ou sur
les vitraux de l’église Notre-Dame-des-Sablons à Aigues-Mortes. Sa peinture
provocante et somptueuse, rigoureuse et ironique, montre la puissance décorative de
la couleur et celle métaphorique de la répétition d’une forme simple. De nombreuses
expositions lui ont été consacrées en Europe, en Amérique ou en Asie. La première
grande rétrospective de son œuvre eut lieu en 1982 au Centre Pompidou à Paris. Il a
également représenté la France à la Biennale de Venise en 1988. En 2014 il
participe à l’importante rétrospective Supports/Surfaces organisée à la galerie Mary
Leigh Cherry & Philip Martin à Los Angeles en Californie. La ville de Vienne, où il a
déjà exposé en 1989 dans l’espace public et la Cathédrale Saint Maurice, a installé
en novembre 2013 sur la place Saint Paul récemment rénovée une œuvre
monumentale et pérenne de Claude Viallat « Hommage à Michel Servet » figure
emblématique de l’histoire de la ville.
La peau du monde sera montrée en mai 2014 à l’Institut français de Tanger.
Toiles de bâche peintes blanc sur blanc 2014
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INFORMATIONS PRATIQUES
HALLE DES BOUCHERS
7 rue teste du Bailler
38200 vienne
TARIFS CENTRE D’ART CONTEMPORAIN
3,5 euros plein tarif
3 euros tarif réduit
Gratuité : enfants jusqu’à 18 ans, bénéficiaires des dispositifs d’aide à
l’emploi, chômeurs et bénéficiaires du minimum vieillesse
HORAIRES
Du mardi au vendredi : 13h – 18h
Samedi : 11h – 17h
Dimanche : 13h – 17h
Fermeture les lundis et le 1er mai
CONTACTS
Numéro de téléphone : 04 74 54 51 37
Pour les renseignements sur les dispositifs pédagogiques et les visites :
[email protected]
Pour les réservations scolaires et les groupes : 04 74 53 41 41 /
[email protected]
+ D’INFOS
culture-vienne.fr
38000 Grenoble
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MEDIATION CULTURELLE EXPOSITION PREFIGURATION
L’équipe de médiation du Centre d’Art Contemporain accueille le public
Samedi 15 mars de 11h à 17h
Visites commentées de l’exposition Préfiguration / (durée : 1h30)
Samedi 15 mars de 11h à 17h
Samedi 22 mars à 15h
Samedi 26 avril à 11h
Mercredi 30 avril à 15h
Samedi 10 mai à 11h
Mercredi 14 mai à 15h
Une médiatrice accompagne le public et répond aux questions entre 14h
et 16h
Dimanche 16 mars
Dimanche 30 mars
Dimanche 6 avril
Dimanche 13 avril
Dimanche 4 mai
Dimanche 11 mai
Conférence suivie d’une visite commentée du
commissaire d'exposition Bernard Collet
Le samedi 12 avril à 15h
22