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14e édition
22 artistes
22 nouvelles œuvres produites et commissionnées par
le Centre d’Art Contemporain, Genève
L’archive Luciano Giaccari
18 – 21 septembre (INAUGURATION – performances,
projections & conversations)
18 septembre – 23 novembre 2014 (EXPOSITION)
Index p. 3
Bref historique
p. 4
Présentation de la BIM 2014
p. 5
Liste des artistes sélectionnés
p. 6
Biographie des artistes et descriptif des projets
p. 18 Projets dans le cadre de la BIM
p. 21 Programme inaugural
p. 25 Programme des conversations avec les artistes de la BIM 2014
p. 26 Partenaires
2 Bref historique En 2009, le Centre reçoit pour mission, en plus de sa programmation, d’assurer la relève de
la Biennale de l’Image en Mouvement, créée et gérée par le Centre pour l’Image
Contemporaine de 1985 à 2007.
C’est à l’occasion d’un atelier avec les artistes Silvie et Chérif Defraoui qu’André Iten, crée
dès 1985, sous l’appellation de “Semaine internationale de vidéo”, la Biennale de l’Image en
Mouvement (BIM). La BIM est aujourd’hui l’une des plus anciennes et importantes
manifestations en Europe à présenter de la vidéo, des films d’artistes et du multimédia.
Au cours de ses 20 ans d’existence, la BIM a rassemblé le meilleur de l’art vidéo à travers
des artistes tels que Bill Viola, Gary Hill, Steina et Woody Vasulka, Robert Filliou, Chris
Marker, Guy Debord, Vito Acconci, William Wegman, Bruce Nauman, Chantal Akerman,
Rebecca Horn, Jean-Luc Godard, Andy Warhol, Philippe Garrel, Nam June Paik, Laurie
Anderson, Artavazd Pelechian, Harun Farocki, Matt Mullican, Anri Sala ou les
Straub/Huillet.
3 BIENNALE DE L’IMAGE EN MOUVEMENT 2014
22 nouvelles œuvres produites par le Centre d’Art Contemporain
Genève
Le Centre d’Art Contemporain Genève lance en septembre 2014 la nouvelle Biennale de
l’Image en Mouvement (BIM 2014), en étroite collaboration avec le Fonds d’art
contemporain de la Ville de Genève (FMAC), le Fonds cantonal d’art contemporain (FCAC),
la HEAD – Genève, le Museum of Old and New Art (MONA) (Tasmanie, Australie), Arthub
Asia (Shanghai, Chine) et R4-Ile Seguin (Paris, France).
Sous la direction artistique d’Andrea Bellini (Directeur du Centre d’Art Contemporain
Genève), Hans-Ulrich Obrist (Curateur et co-directeur de la Serpentine Gallery, Londres) et
Yann Chateigné (Responsable du Département d’Arts Visuels à la Haute Ecole d’Art et de
Design de Genève), la BIM 2014 présentera 22 nouvelles œuvres produites et
commissionnées par le Centre d’Art Contemporain.
Une constellation d’événements à travers la ville
En parallèle à l’exposition au Centre d’Art Contemporain, la BIM 2014 propose toute une
série d’événements (conférences, workshops, talks) à travers la ville dans différents lieux
partenaires.
Les lieux de la BIM 2014 :
Centre d’Art Contemporain Genève
Le Commun
Médiathèque du FMAC
Centre de la photographie Genève
Cinéma Spoutnik
Auditorium Fondation Arditi
Cercle des Bains
LiveInYourHead, Institut curatorial de la HEAD – Genève
Itinérance de la Biennale de l’Image en Mouvement 2014
A la suite de Genève, la BIM 2014 voyagera dans les institutions suivantes :
- Museum of Old and New Art (MONA), Tasmanie, Australie – janvier 2015
- Arthub Asia, Shanghai, Chine – avril 2015
- R4, Paris, France – 2015
4 ARTISTES SELECTIONNES:
ARTS VISUELS
DANSE/PERFORMANCE
Gabriel Abrantes
Alexandra Bachzetsis
Ed Atkins
Andrew Hardwidge
Mark Boulos
Isabel Lewis
Alexander Carver & Daniel Schmidt
Mai-Thu Perret
Benjamin Crotty
Basil Da Cunha
Tom Huett
Pauline Julier
Marie Kølbaek Iversen
Donna Kukama
Arvo Leo
Felix Melia
Heather Phillipson
Li Ran
James Richards
Jeremy Shaw
Carlo Gabriele Tribbioli & Federico Lodoli
Hannah Weinberger
PROJETS SPECIAUX
L’archive de Luciano Giaccari
L’Exposition d’un Film par Mathieu Copeland
5 BIOGRAPHIE DES ARTISTES ET DESCRIPTIF DES PROJETS
ARTS VISUELS
GABRIEL ABRANTES (1984, vit et travaille à Lisbonne, Portugal)
Gabriel Abrantes a réalisé des films seul ou en collaboration avec Benjamin Crotty et Daniel
Schmidt, deux artistes également invités de la BIM 2014, sur le désir, la psychologie, et les
rapports de force entre différents peuples et cultures. Né aux Etats-Unis, Abrantes a réalisé
la majeure partie de ses films au Portugal – où il vit actuellement – et travaillé avec des
acteurs locaux ou non professionnels. Son travail s’inspire aussi bien de l’histoire des
nations coloniales à l’instar du Portugal, que des fictions contemporaines reflétant la
puissance émotionnelle de cet héritage colonial.
* Le projet de Abrantes pour la BIM 2014, est une vidéo à trois canaux présentant l’épisode
pilote de la fausse émission de télévision Freud Und Friends, dans laquelle trois scénarios
surréalistes mettent en scène des personnalités: Werner Herzog s’introduit dans le
subconscient de l’artiste afin de documenter ses cauchemars; Woody Allen sort son film
Lisbon Ladies: The Birth of Risk Free Nation; Antonio Costa, le maire de Lisbonne, incite
les gens à visiter sa ville avec du «yaourt d’escargot» et une masse de bactéries E.Coli
génétiquement modifiées décident de se libérer de l’homme et lancent une révolution
apocalyptique.
ED ATKINS (1982, vit et travaille à Londres, Angleterre)
Ed Atkins travaille principalement dans les domaines de la vidéo et de l’écriture. L’artiste
mène une réflexion sur le corps, sa place et sa nature dans ses représentations par les
technologies contemporaines de production d’images en mouvement. Produits en haute
définition, ses travaux explorent l’immatérialité apparente du médium en relation à ses
représentations précises du monde physique et corporel.
Still de Happy Birthday!!! (2014), Ed Atkins.
6 * L’installation vidéo d’Atkins pour la BIM 2014, Happy Birthday!!!, s’inspire d’un dessin de
Pierre Klossowski (le frère aîné de Balthus) et propose une réflexion autour des notions
d’hospitalité et d’intimité à travers divers éléments tels que le parasitisme, la métastase, le
sado-masochisme, la grâce et les nombres. La vidéo est produite et présentée à l’aide de
différentes technologies de production et de diffusion d’images, leurs spécificités affectant
la manière dont les images et les émotions sont transmises. Un nouveau personnage de
substitution (nommé Pierre) capturant la performance de l’artiste s’exprime grâce à des
chiffres assemblés en des arrangements plus ou moins intelligibles - dates, heures,
mathématiques basiques – conçus pour affecter émotionnellement le public et le déplacer
dans l’espace.
MARK BOULOS (1975, vit et travaille entre Genève, Suisse et Amsterdam, Pays-Bas)
Mark Boulos explore les relations entre concepts abstraits et réalité, et le dualisme de
formes dichotomiques telles que la fiction et la non fiction, la mythologie et l’histoire. Ses
films sont souvent le produit d’intenses recherches de terrain. L’artiste a récemment suivi
un groupe de guérilleros dans la jungle philippine durant 8 semaines pour No Permanent
Address (2010), un film qui mène une réflexion sur la persistance du communisme après sa
supposée « mort ».
* Pour la BIM 2014, Boulos présentera Antigone, une vidéo à trois canaux tournée à Los
Angeles, dans laquelle trois actrices se préparant pour un monologue tiré d’Antigone de
Sophocle, racontent trois histoires à l’unisson. L’une d’entre elle s’exprime avec candeur sur
sa propre expérience ; les deux autres actrices sont présentées sur les écrans restants et
répètent ses propos. Documentant le recours à la méthode de Constantin Stanislavski et Lee
Strasberg, le film brouille la frontière entre performance et documentaire. Catalyseur
d’ambiguïtés poétiques, le projet de Mark Boulos sonde à la fois le modèle théâtral classique
de Sophocle et la pensée critique moderne, et cherche à démontrer le caractère «
asynchrone » des vérités subjectives.
ALEXANDER CARVER (1984, vit et travaille à New York/USA) & DANIEL SCHMIDT
(1984, vit et travaille à New York/USA)
Alexander Carver travaille à travers plusieurs médiums artistiques dont l’installation
sculpturale et vidéo, et le cinéma. Daniel Schmidt a collaboré avec Gabriel Abrantes, un
artiste également présenté à la BIM 2014, sur deux courts-métrages lyriques A History of
Mutual Respect (2010) et Pálacios de Pena (2011), tous deux primés dans des festivals à
travers le monde. Ensemble, Carver et Schmidt ont produit leur premier long métrage en
2013, The Unity of All Things, un film de science-fiction utopique sur le développement
d’un accélérateur de particules conçu dans le but d’explorer les origines de l’univers.
7 * Leur collaboration pour la BIM 2014 prendra la forme de deux comédies érotiques situées
à Porto Rico dont le statut unique de « commonwealth » américain a produit une économie
locale dominée par des industries pharmaceutiques, de biotechnologies et le tourisme. Les
artistes présentent cette réalité périphérique et la transposent sous forme de récits grâce
aux similaritée avec le pouvoir colonial d’autrefois. Un premier récit du XVIe siècle fait
référence à l’esclavagisme, au viol et à la surabondance. Dans un second datant du XIXe
siècle, il est question d’assistance et de soins médicaux. Les deux courts-métrages évoluent
selon la même structure, dans les mêmes lieux et utilisent un même dialogue épars tiré d’un
type distinctement contemporain de névroses.
BENJAMIN CROTTY (1979 vit et travaille à Paris/France)
Peintre de formation, Benjamin Crotty a débuté sa carrière de réalisateur en 2007. Basé en
France depuis dix ans, Crotty retrace à travers son travail ses nombreux séjours à
l’étranger. Mêlant différentes références culturelles, ses films tissent un environnement
cinématographique surnaturel qui révèle les facettes confuses et romantiques de nos
psychés mondialisés.
* Fort Buchanan, le film de Benjamin Crotty pour la BIM 2014, est une tragi-comédie
répartie sur quatre saisons qui suit la vie d’un petit groupe de familles de militaires vivant
ensemble sur une fausse base de l’armée : un couple gay, leur fille adoptive, une femme d’un
certain âge, trois jolies jeunes femmes, et un coach personnel. Une grande partie des
dialogues est tirée de la télévision américaine. L’artiste s’inspire de sa propre expérience de
la base aérienne de Fairchild dans le Pacifique Nord-Ouest, visitée lorsqu’il était enfant, et
dont il a retenu la ressemblance paradoxale à une communauté socialiste. Contrairement
aux origines du script, les réalités temporelles et géographiques du film sont volontairement
ambiguës; la transposition du récit américain dans le contexte esthétique français génère la
tension au coeur du projet.
BASIL DA CUNHA (1985, vit et travaille à Morges, Suisse)
Suisse d’origine portugaise, Basil da Cunha a réalisé plusieurs courts métrages dont La loi
du Talion (2008) et A côté (2009). Depuis 2010, il crée ses films dans le bidonville de
Reboleira à Lisbonne ; les habitants du quartier en sont les acteurs principaux. En 2011, son
film Nuvem est sélectionné par la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes. Son premier longmétrage Ate Ver a Luz a été présenté en avant-première à la Quinzaine des Réalisateurs du
Festival de Cannes en mai 2013.
* Nuvem Negra, le film de da Cunha pour la BIM 2014, décrit la fin d’un monde, celle de la
favela Reboleira qui est menacée par un projet d’autoroute. Alternant des parties
documentaires révélant l’histoire du quartier et les récits des différents habitants, le film
8 explore de manière continue la perméabilité entre réalité et fiction dans le cinéma
contemporain, et capture un mode de vie vulnérable, susceptible de disparaître bientôt.
TOM HUETT (1987, vit et travaille entre Londres, Angleterre et Los Angeles, USA)
La pratique artistique de Tom Huett se construit autour de la création, des besoins et des
ambitions de l’archétype. Son travail explore et participe aux stéréotypes présents dans les
environnements réels et virtuels.
* Tom Huett présentera pour la BIM 2014 une installation vidéo multi-canaux intitulée
Playing Fields. Tournée en Californie, la vidéo explore deux cultures populaires
principalement masculines, présentées au travers des réseaux sociaux : le Bodybuilding et le
Tuning. Recourant à des acteurs et les faisant participer à des évènements online et offline,
Tom Huett introduit dans ces deux mondes des éléments à la fois réels et fictifs, permettant
la construction de nouvelles réalités
PAULINE JULIER (1981, vit et travaille à Genève, Suisse)
Les films de Pauline Julier ont fait l’objet de diverses expositions à travers le monde. Ses
films sont conçus comme des formes narratives singulières questionnant les relations
étroites et ambiguës entre réalité et fiction.
* Pour la BIM 2014, Julier présentera La Disparition des Aïtus, un essai poétique en trois
parties sur Tuvalu, un micro-Etat du Pacifique Sud menacé par la montée des eaux. La
première partie propose une analogie entre la disparition du pays et celle de l’imaginaire de
ses habitants. La deuxième partie annonce une fable métaphorique entourant la
modernisation électrique de l’île, conçue et réalisée en collaboration avec un groupe
d’habitants de Tuvalu. Le dernier chapitre adresse les informations scientifiques qui relient
la façon dont les vagues permettent la création de récits, les menaçant aussi bien que les
stimulant.
MARIE KØLBÆK IVERSEN (1981, vit et travaille à Copenhague, Danemark)
Mettant en évidence la présence de la technologie et l’aspect concret de la projection vidéo,
les installations de Marie Kølbæk Iversen questionnent le potentiel de représentation de la
vidéo en la réduisant à ses propriétés physiques : motifs, ondes, vibrations. L’image en
mouvement y est conçue comme une multitude de forces et d’intermédiaires, présentée et
appréhendée à travers les effets, émotionnels notamment, qu’elle induit sur le corps humain,
les objets, les éléments naturels ou la manière dont elle façonne l’appréhension subjective
par son interaction avec des réalités émergentes. Indissociable de la réalité, la virtualité
qu’elle produit lui est toujours différente.
9 * Pour la BIM 2014, Kølbæk Iversen présentera The Inversion of Morel, une installation
composée d’un morceau d’opale placée sur un projecteur. La roche sélectionnée est une
matière minérale dénuée de structure cristalline, évoluant de manière similaire aux liquides,
à l’échelle du temps géologique, non perceptible par l’homme. Bien que parfaitement
immobile, l’image projetée est donc littéralement « une image en mouvement ». Le titre est
une référence au célèbre roman d’Adolfo Bioy Casares. Contrairement à la technique de
projection et d’enregistrement de Morel qui détruit la réalité qu’elle représente, c’est la
réalité elle-même qui est mise en avant dans l’installation d’Iversen.
DONNA KUKAMA (1981, vit et travaille à Johannesburg/Afrique du Sud)
Les performances de Donna Kukama traversent ce qui est réel et irréel, impliquant des
personnes ordinaires dans des habitats naturels, et glissent parfois dans des contextes
imaginaires dont le temps et le lieu sont indéfinis. Son travail couvre plusieurs médiums et
s’applique à déstabiliser l’Histoire et les histoires, interrompant le quotidien par des gestes à
la fois poétiques et politiques.
* Kukama propose à la BIM 2014, une vidéo autour d’une «jupe militaire», conçue comme
une exploration de la beauté dans ses formes les plus banales.
ARVO LEO (1981, vit et travaille à Vancouver/Canada)
Arvo Leo a grandi entre Roberts Creek au Canada et la Nouvelle-Zélande. Il vit
actuellement à Vancouver au Canada.
* Pour la BIM 2014 Arvo Leo présentera Fish Plane, Heart Clock, un film sur l’œuvre du
Pudlo Pudlat (1916-1992), chasseur inuit devenu artiste. Pudlo Pudlat vécut durant
plusieurs années une vie traditionnelle semi nomade sur l’île de Baffin dans l’Arctique
canadien. A la suite d’une blessure de chasse et alors proche de la quarantaine, il s’installe
au Cap Dorset où il se met à dessiner avec du matériel qu’il se procurait à travers la West
Baffin Eskimo Co-op, le premier atelier inuit de gravures. Sur 30 ans, Pudlo produira plus
de 4000 dessins et peintures au crayon graphite, au feutre, au crayon de couleur et à
l’acrylique. La plupart de ses œuvres n’ont jamais été exposées.
Vingt ans après la mort de Pudlo, Arvo Leo s’est rendu au Cap Dorset pour passer le
printemps là où Pudlo créait son œuvre. Dans Fish Plane, Heart Clock, plusieurs images des
dessins et des peintures de Pudlo sont combinées aux images tournées par Leo dans ces
lieux sous forme de collage. Leo documente la vie quotidienne d’une petite ville en
transition entre deux saisons, tout en évoquant l’énergie surréaliste intrinsèque à l’art de
Pudlo.
10 FELIX MELIA (1990, vit et travaille à Londres, Angleterre)
Le travail de Felix Melia émerge du conflit entre expérience et représentation. Ses vidéos
tentent de « réfracter » et de « distiller » le potentiel sémantique des lieux, des évènements
et des objets auxquels il se confronte. Melia place son travail au croisement des récits
romantiques, sociaux et visuels et des dynamiques spatiales, physiques et perceptuelles qui
les produisent.
* Melia présentera à la BIM 2014 Lammasu Flats, un film concentrant une série
d’investigations sur la façon dont nous nous déplaçons à travers l’espace. Un motard dans
un costume « écran » vert se déplace à travers plusieurs environnements. Les images
projetées sur le motard sont juxtaposées aux lieux banals dans lesquels il voyage.
Référençant l’histoire du cinéma, et utilisant l’architecture et les infrastructures comme des
clés, le travail combine actions physiques et phénomènes perceptuels. Certains lieux sont
évoqués dans le but de suggérer l’archétype d’un voyage à travers le temps et l’espace ; un
voyage comprenant une ville étincelante, une reconstruction de Rashomon de Akira
Kurosawa, et un rituel surréaliste dans lequel trois figures mangent du pain saupoudré
d’agrégats de rails de chemins de fer.
HEATHER PHILLIPSON (1978, vit et travaille à Londres, Angleterre)
La pratique artistique de Heather Phillipson comprend vidéo, sculpture, son, texte et
évènements live. La manière dont Heather Phillipson – également poète – mêle différents
sujets et genres dans ses installations fait écho aux glissements, métaphores et écorchures
du langage. Humoristiques ou acerbes, directes ou contradictoires, ses constructions
produisent une expérience riche, ouverte aux multiples interprétations du spectateur,
souvent appelé par ailleurs à prendre part aux divers évènements s’y déroulant.
* La nouvelle installation vidéo de Heather Phillipson, put the goat in the goat boat and
serve it hot, rassemble des représentations réelles et fictives de la nature. Détruisant les
différences de perspectives, la vidéo présente une série d’éléments déconnectés et non
hiérarchisés – des paysages réels et virtuels, des tons conflictuels, des interludes peints, des
segments de corps humains, des fragments d’animaux diaboliques, et l’équivalent de plantes
et d’appendices engorgés. Contrebalancée par le son d’une voix, des chants en choeur, de la
pop détournée, du yodle, et par la superposition de dessins graphiques, la vidéo rassemble
des images manufacturées et la production de langage. Présentée à la BIM 2014 avec
d’énormes découpages et constructions faites de détritus, la vidéo déborde sur l’espace
l’entourant, intégrant à la fois la salle et le spectateur.
11 LI RAN (1986, vit et travaille à Pékin, Chine)
La pratique interdisciplinaire de Li Ran comprend vidéos, performances, installations et
peintures. Pour ses derniers travaux, l’artiste crée et orchestre des situations sociales à la
manière d’un laboratoire dans lequel les dynamiques humaines répondent à des conditions
spécifiques mises en place par l’artiste. Ces conditions sont souvent inspirées d’autres
versions de la réalité. La friction entre l’existence réelle et l’existence virtuelle issue de ces
situations met en lumière nos modes de vie contemporains et en particulier notre façon de
communiquer.
* Le projet de Li Ran pour la BIM 2014, Escape from the Scene, est une installation vidéo à
5 canaux liée à l’exploration de divers lieux spécifiques dont « game show », « band
rehearsal room », « wild birds park », et « room escape ». « Room escape » est un jeu vidéo
très populaire en Chine et au Japon dans lequel le joueur doit s’extraire d’une chambre en
fouillant l’espace pour trouver la clé de sortie. Dans ces lieux, éléments réels et fictionnels
se
mêlent
et
s’assemblent.
Evitant
toute
trame
narrative
tout
en
y
faisant
psychologiquement allusion, les vidéos tiennent leur force de leur caractère volontairement
fracturés et confus.
JAMES RICHARDS (1984, vit et travaille à Londres, Angleterre)
James Richards est connu pour ses assemblages poétiques d’extraits de films et de vidéos
tirés de sources aussi variées que YouTube, des archives historiques, la télévision, des clips
musicaux, et des travaux d’autres artistes. Son œuvre expressive interpelle le public par sa
structure et porte une réflexion sur sa propre existence, sa décadence et son héritage. En ce
sens, l’action de créer semble être pour Richards aussi importante que le dénouement
inévitable de ce qu'elle représente.
Still du nouveau projet de James Richards pour la BIM 2014.
12 * Pour la BIM 2014, Richards a construit une installation vidéo à l’aide d’une barrière
architecturale, dans laquelle le spectateur peut à la fois “pénétrer” une image et assister à sa
dissolution. Une partie essentielle du projet comporte des documents d’archive des services
de conservation et de restauration des musées: des images prises par rayons X et des
radiographies utilisées pour pénétrer les différentes couches de peinture et étudier les
dessins et formes préparatoires à la base de l’œuvre. Composé autant de matériel créé par
l’artiste que de séquences trouvées, le travail prendra les peintures numérisées et
décryptées comme le point de départ d’une étude du volume, de l’opacité et de la brillance.
JEREMY SHAW (1977, vit et travaille à Berlin, Allemagne)
Travaillant à travers une variété de médiums artistiques, Jeremy Shaw explore les états
altérés et psychédéliques, ainsi que les théories culturelles et scientifiques qui étudient ces
expériences transcendantales. Combinant des stratégies de l’art conceptuel, du film
documentaire, des clips vidéo, de théories scientifiques et mystiques, les vidéos de Shaw
touchent à des sujets tels que les drogues psychédéliques et l’imagerie cérébrale, le straightedge Hardcore, le voguing et le voyage dans le temps.
Still de Quickeners, le nouveau projet de Jeremy Shaw pour la BIM 2014.
* Quickeners, le projet de Shaw pour la BIM 2014, retrace le récit d’une communauté postapocalyptique: les « Quantum Humans » affectés par une condition rare connue sous le nom
de Human Atavism Syndrome (H.A.S). Les membres de la communauté affectés par le
syndrome se transforment en des créatures dont les caractéristiques sont analogues à celles
de leurs prédécesseurs humains –des êtres ayant disparus depuis plus de 400 ans. Ainsi,
durant leurs rassemblements, ils pratiquent des rituels anciens : danses, chants, cris,
prêches, prières ; ils parlent différentes langues, et manipulent des serpents venimeux. En
agissant ainsi, plusieurs de ces êtres affirment atteindre un état de transcendance qu’ils
nomment « Quickening », un état qui les déconnecte complètement de The Hive (la Ruche)
– le réseau omniprésent qui assure l’immortalité aux Quantum Humans – et viole ainsi les
principes sur lesquels leur société est fondée.
13 CARLO GABRIELE TRIBBIOLI (1982, vit et travaille à Rome, Italie) ET FEDERICO
LODOLI (1982, vit et travaille à Paris, France)
Carlo Gabriele Tribbioli fonde son travail sur des recherches théoriques retranscrites par la
suite à travers plusieurs médiums artistiques, performances, installations et films.
Chercheur en philosophie, Chercheur en philosophie, il écrit en ce moment sa thèse à l’Ecole
des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris, Federico Lodoli réalise des films
documentaires.
Buchanan, Grand Bassa county, Liberia: Général Philip Wlue
et Federico Lodoli en conversation. Février 2014.
* Pour la BIM 2014, Tribbioli & Lodoli présenteront Fragment 53, Liberian notes, un film
documentaire sur la guerre, présentée à la fois dans sa forme actuelle et comme
« archétype ». Le film se présente comme une confrontation critique aux valeurs que la guerre
implique et exprime. Elle est analysée à travers le cas du Liberia et de ses conflits
complexes et radicaux. Le film montre les lieux, les acteurs et les évènements qui ont
déterminé le début des hostilités. Il évolue à travers une série de récits personnels d’un
groupe de soldats réputés, de généraux et de chefs de guerre. Sept portraits sont présentés
l’un après l’autre, introduits par une déclaration en voix-off des auteurs, et suivis par un
épilogue d’images nocturnes abstraites.
HANNAH WEINBERGER (1988, vit et travaille entre Zurich et Bâle, Suisse)
Ancrés dans des lieux et temporalités précises, le travail d’Hannah Weinberger combine son
et image, et comprend souvent la collaboration et la participation de tiers dans sa
production. Weinberger s’intéresse à la fois à la production et à la diffusion d’images.
Weinberger a débuté sa pratique artistique au moment où des technologies
d’enregistrement, d’editing et de streaming sophistiquées devenaient accessibles au grand
14 public, permettant des productions audio ou vidéo de haute qualité. L’ouverture de ces
technologies, initialement limitées à des cercles professionnels, est un sujet qui sous-tend
ses différents projets.
* Hannah Weinberger décrit sa nouvelle pièce pour la BIM 2014 comme un moment dont
l’existence est intimement liée au contexte de la Biennale et à l’espace dans lequel il sera
présenté. Au lieu de présenter un travail lié à l’image en mouvement ou au son, elle a décidé
de travailler directement avec l’environnement de la Biennale. Sa pièce Curtains, 2014 inclut
divers rideaux utilisés à la fois comme décoration et comme moyen d’améliorer l’acoustique
des différents espaces. Le mélange d’images et de sons inhérant au contexte de la Biennale
produit des scénarios dans lesquelles interprétations et souvenirs s’entremêlent. Ces
combinaisons incitent le spectateur à créer un amalgame de souvenirs et d’impressions
reconfigurables à l’infini.
DANSE, CHOREGRAPHIE ET PERFORMANCE
ALEXANDRA BACHZETSIS (1974, vit et travaille à Zürich, Suisse)
En tant qu’artiste, danseuse et chorégraphe, Alexandra Bachzetsis cherche à concilier les
rôles parallèles mais distincts des théâtres et des musées, en tant qu’institutions d’accueil
respectivement d’«arts vivants» et d’«art visuel» en tentant de reformuler l’architecture des
expositions avec des éléments de performance, et vice versa.
* Pour la BIM 2014, Bachzetsis présente From A to B via C, une performance axée sur des
mouvements qu’elle possède, emprunte, partage puis transfère à d’autres performeurs qui à
leur tour les transposent. Dans ce travail, des petites variations sont introduites et
produisent graduellement une confusion entre les mouvements originaux et leur
interprétation. Le projet rappelle la transposition musicale, dans laquelle des groupes de
notes sont collectivement décalées vers le haut ou vers le bas. L’artiste travaille ici avec une
série de mouvements agencés à la manière d’une partition, qu’elle achemine au moyen des
corps des chorégraphes et interprètes.
ANDREW HARDWIDGE (1987, vit et travaille à Londres, Angleterre)
Andrew Hardwidge est un chorégraphe, performeur et artiste. Son travail a été montré dans
des théâtres, des galeries et en ligne notamment.
* Sa performance pour la BIM 2014 est un drame « matérialiste » impliquant deux
performers déguisés en panda. Le projet est issu des recherches de l’artiste sur les danses de
Louis XIV à travers lequel il explore l’émergence des pratiques chorégraphiques et leur
proximité à la « biopolitique ». Conçue comme une tragédie, la performance est une danse à
la procédure hérétique ; le concept de souveraineté la sous-tend. Changements d’échelle,
15 chute, les figures et la notion de « virtuel » sont des éléments centraux de la performance.
Travaillant à partir des divergences entre une théâtralité institutionnalisée et l’art
conceptuel, la pièce présente la chorégraphie comme une étendue d’objets superflus brisés
sur les figures de la danse. C’est un schéma à la fois déplorant une absence, et une force
organisatrice. C’est une mort lente.
ISABEL LEWIS (1981, vit et travaille Berlin, Allemagne)
Artiste d’origines dominicaine et américaine, Isabel Lewis a grandi sur une île proche des
côtes sud-ouest de la Floride. Lewis a travaillé plusieurs années à New York comme
danseuse pour de nombreux chorégraphes. Dès 2004, elle montre également ses propres
réalisations dans diverses institutions telles que The Kitchen, le Dance Theater Workshop,
le New Museum et le Movement Research à Judson Church notamment. En 2009, elle
s’installe à Berlin et commence à travailler comme Dj et écrivain. Ses projets récents
prennent la forme d’«occasions» dans lesquelles les disciplines performées et les
conversations engagées sont les catalyseurs d’un espace social, quelque part entre le bar, la
lecture, une fête, et un salon.
* Pour la BIM 2014, Lewis produira une «occasion» générant des conditions propices à une
expérience sensorielle et intellectuelle où le son, l’odeur, et l’imagination génèrent une
atmosphère qui permet différents modes de participation (réflexions, conversations,
rencontres, danses, contemplation). Proche des symposiums de la Grèce antique (sorte de
banquets), c’est un moment festif réunissant objets, personnes, plantes, musiques, odeurs et
danses.
MAI-THU PERRET (1976, vit et travaille à Genève, Suisse)
La pratique pluridisciplinaire de Mai-Thu Perret mêle des traditions en apparence
divergentes telles que le formalisme, l’artisanat et la spiritualité ; des traditions ayant toutes
une relation spécifique à l’humanité et à la production d’images et d’objets. Ses projets sont
intentionnellement indéterminés et abordent des thèmes féministes au coeur de son projet à
long terme de communauté utopique de femmes au Nouveau Mexique, « The Crystal
Frontier ».
Mai-Thu Perret en collaboration avec Laurence Yadi,
Lettres d’amour en brique ancienne, 2011. Photo: Annik Wetter.
16 * Pour la BIM 2014, Perret proposera Figures, une performance impliquant une marionnette
grandeur nature dont le corps sera animé par la danseuse Anja Schmidt et dont la voix sera
assurée par la chanteuse Tamara Barnett-Herrin. La mise en scène rappelle le bunraku, un
théâtre de marionnettes japonais dans lequel les marionnettistes apparaissent sur scène aux
côtés de la poupée qu’ils manipulent, offrant au public une présentation parallèle de corps
réels en mouvement. En plus de Barnett-Herrin et Schmidt, Perret et la musicienne Beatrice
Dillon viendront compléter le casting et piloteront la marionnette à travers une série de
transformations, abordant des thèmes tels que la place des femmes dans le développement
de l’intelligence artificielle ou les états visionnaires de la dissociation du corps à travers la
méditation et des rituels provoquant des états de transe.
17 PROJETS DANS LE CADRE DE LA BIM
Le Commun – L’archive de Luciano Giaccari
Luciano Giaccari (vit et travaille à Varese, Italie) fonde à la fin des années 1960 la
vidéothèque Giaccari. L’artiste a assemblé sa collection en filmant lui-même différents
travaux d’art vidéo et de nombreux évènements artistiques (performance, expositions,
conférences, interviews, concerts, etc.). La vidéothèque contient des extraits uniques de
travaux d’artistes tels que Joan Jonas, Vito Acconci, John Cage, Allan Kaprow, Nam June
Paik, Marina Abramovic etc. Le Centre d’Art Contemporain présentera une sélection de ces
vidéos d’archive dans le cadre de la BIM 2014.
Inauguration : jeudi 25 septembre 2014, 18h – 21h
Exposition : du 26 septembre au 26 octobre 2014
Le Commun, BAC
Auditoire Fondation Arditi – « L’Exposition d’un Film » – Une exposition de Mathieu
Copeland
Partant autant de la réalité du film que des médiums qui la compose, « l’Exposition d’un
Film » envisage au travers d’une polyphonie sonore et visuelle l’ensemble des textures
possibles dans l’espace du cinéma. Le temps d’un film est ici envisagé par la disposition
spatiale d’une image projetée et d’un son écouté. La spatialisation d’un film en définit les
strates, et crée ainsi une exposition à être vue et entendue – en somme une expérience de
cinéma. Une exposition pour un contexte, soit un film projeté en cinéma. Il s’agit autant
d’un film exposé, du film d’une exposition et d’une exposition filmée.
Travaillant sa propre abstraction, ce film articule la spatialisation du son et sa polyphonie
dans l’espace, l’unicité de l’image et sa division à l’écran. Cette exposition considère sa
structure comme son matériau, et se rythme par l’alternance et la confrontation de motifs
abstraits et/ou de scènes filmées.
« L’Exposition d’un Film » ne se pense pas comme un ‘épique’ film structurel et
structuraliste, et se situe à l’opposé d’une suite de séquences s’ajoutant les unes aux autres.
Discrépant, chaque strate constitutive de ce film devient un champ d’action possible.
« L’Exposition d’un Film » est réalisée avec, entres autres, Mac Adams, Fia Backström,
Robert Barry, Erica Baum, Stuart Brisley, Jonathan Burrows, Brad Butler & Karen Mirza,
Nick Cave, David Cunningham, Philippe Decrauzat, Peter Downsbrough, Maria Eichhorn,
F.M. Einheit, Tim Etchells, Alexandre Estrella, John Giorno, Sam Gleaves, Kenneth
Goldsmith, Myriam Gourfink, Karl Holmqvist, Marie-Caroline Hominal, Myriam Lefkowitz,
Franck Leibovici, Benoit Maire, Charles de Meaux, Ieva Misevičiūtė, Meredith Monk,
Charlotte Moth, Phill Niblock, Deborah Pearson, Vanessa Place, Michael Portnoy, Lee
Ranaldo, Laetitia Sadier, Laurent Schmid, Leah Singer, Mieko Shiomi, Susan Stenger, Sofia
Diaz + Vitor Roriz, Kasper T. Toeplitz, Daniel Turner, Cosey Fanni Tutti, Alan Vega,
Lawrence Weiner.
18 Une production HEAD – Genève, avec le soutien du Fonds stratégique de la HES-SO
Première en présence des artistes: vendredi 19 septembre, 20h30
Auditorium Fondation Arditi
Cinéma Spoutnik – Premières, conversations et
Au Cinéma Spoutnik, le Centre présente en première quatre films qu'il a produits pour la
BIM 2014. Les projections seront suivies d'une discussion avec les artistes. Ces films seront
projetés dès le dimanche 21 septembre jusqu'au 23 novembre en continu au Cinema
Dynamo.
Screenings :
Jeudi 18 septembre, 20.30 : Fort Buchanan de Benjamin Crotty
Vendredi 19 septembre, 18.30 : La Disparition des Aïtus de Pauline Julier
Samedi 20 septembre, 18.30 : Nuvem Negra de Basil da Cunha
Samedi 20 septembre, 20.30 : Fragment 53, Liberian Notes de Carlo Gabriele Tribbioli & Federico Lodoli
Auditoire du Bâtiment d’art contemporain – Marathon talk par Hans Ulrich Obrist
Le Samedi, Hans Ulrich Obrist, le co-directeur de la Serpentine Gallery, proposera une série
de conversations « marathon » avec John M Armleder et les artistes cinéastes de la BIM
2014.
Conversation :
Samedi 20 septembre, 22.30-00.00
Auditoire du Bâtiment d’art contemporain – Conversation autour d’André Iten
Avec Raymond Bellour, Elisabeth Chardon, Anne-Marie Duguet et Nicolas Trembley.
Moderérée par Lysianne Léchot-Hirt.
La conversation évoquera le passé de la Biennale et son fondateur André Iten à travers les
moments clés de ses 12 éditions.
Jeudi 18 Septembre 2014, 12.00-13.00
Médiathèque du Fonds municipal d’art contemporain – Unfinished histories – histoires
en devenir
La Médiathèque du Fonds municipal d’art contemporain propose « Unfinished histories. Le
réel et le possible», une série de projections et de rencontres prenant les archives et la
collection d’œuvres du Centre pour l’Image Contemporaine de Genève (fermé en 2008)
comme objet de réflexion sur l’émergence de la vidéo, ses usages artistiques depuis la fin
des années 1960, son institutionnalisation, et le pouvoir critique et transformateur de ses
pratiques.
Une proposition de Raphaël Cuomo et Maria Iorio, en collaboration avec Emilie Bujès.
Inauguration: Jeudi 18 Septembre 2014, 18.00-21.00
Exposition: du 19 Septembre au 7 Novembre 2014, de mardi à samedi 11.00-18.00
Ouverture spéciale: Dimanche 21 Septembre 2014 de 11.00-18.00
19 Cinema Dynamo – Collaboration avec le Festival R4 de la vidéo d’art au Cinéma
Dynamo
Dans le cadre de son programme de préfiguration, le R4  pôle des arts plastiques et visuels
de l’île Seguin (Paris, France)  qui ouvrira ses portes en 2018, présente durant la BIM 2014
les travaux de Léandre Bernard-Brunel et Florent Meng, Irène Billard et Jessica Bardsley,
les lauréats du « Prix R4 de la vidéo » et du « Prix de l’ambassade de Suisse ».
Vendredi 19 septembre, loop 11h – 21h
Semaine inaugurale de la HEAD/BIM 2014
A l’occasion de la BIM 2014, HEAD – Genève et ses Départements Arts visuels et
Cinéma/Cinéma du réel conçoivent leur Semaine inaugurale au sein même de la
manifestation. L’école, ses professeurs et ses étudiants sont activement impliqués dans la
Biennale au travers de nombreuses projections, rencontres et conversations : entretiens
avec chacun des artistes de la BIM 2014, projections en présence des artistes, programmes
spécifiques, conçus par les enseignants de la HEAD… A l’instar d’un festival inaugural, le
programme propose des activités dans les différents espaces de la Biennale, en avantpremière puis pendant les jours d’ouverture de celle-ci.
Le programme détaillé des conférences de la BIM 2014, du lundi 15 au dimanche 21 Septembre est consultable à
la fin de ce dossier.
LiveInYourHead – « 6 – 4 – 2 »
Se fondant sur les relations entre images et sons projetés, « 6 – 4 – 2 » se déploie en deux
temps : s’ouvrant sur un intense programme de projections, de performances, de lectures –
proposant chaque jour, durant 6 heures, un événement différent – il se prolonge ensuite
durant 4 semaines sous une forme redéployée. Entre installation lumineuse, scène futuriste
et salle obscure, le projet est librement inspiré de l’expérience du Space Theater, un lieu
imaginé par un collectif de compositeurs et d’artistes de la fin des années 50, le ONCE
Group, pour accueillir de nouvelles formes de musique électronique et de performances
interdisciplinaires. En dialogue avec le dispositif conçu par les artistes Ceel Mogami de
Haas et Vianney Fivel, les œuvres, proposées par une vingtaine d’invités internationaux,
sont pensées comme autant d’expériences entre temps étendu et visions intérieures,
cartographies mentales et apparitions digitales. Un hommage au compositeur et artiste
américain Robert Ashley (1930-2014), imaginé par l’écrivaine et critique Quinn Latimer et
Vincent de Roguin, musicien, artiste et étudiant à la HEAD – Genève, clôt l’exposition.
Avec Danai Anesiadou, Lars Bang Larsen, Stuart Bailey, Catherine Chevalier, MarieAntoinette Chiarenza, Mathieu Copeland, Marie de Brugerolle, Vincent de Roguin, Chloé
Delarue, Tobias Kaspar, Christophe Kihm, Quentin Lannes, Quinn Latimer, Charlotte
Laubard, Pierre Leguillon, Jelena Martinovic, Lou Masduraud, Uriel Orlow, Mai-Thu Perret,
Aurélie Pétrel, Lili Reynaud Dewar, Laurent Schmid & LapTopRadio, Ingrid Wildi, David
Zerbib. Display par Ceel Mogami de Haas & Vianney Fivel
Programme continu: du 17 au 19 septembre
Exposition: du 17 septembre au 18 octobre
LiveInYourHead – Institut curatorial de la HEAD
20 PROGRAMME INAUGURAL (18 – 21.9.2014)
JEUDI 18 SEPTEMBRE
11.00 – 12.00
Conférence de presse:
Biennale de l’Image en Mouvement 2014
Auditoire du Bâtiment d’art contemporain
12.00 – 13.00
Conversations autour d’André Iten
Avec Raymond Bellour, Elisabeth Chardon, Anne-Marie Duguet et Nicolas Trembley. Modérée
par Lysianne Léchot-Hirt
Auditoire du Bâtiment d’art contemporain
13.00-15.00
Repas inaugural (sur invitation)
Cercle des bains
15.00-21.00
Expositions-Vernissages:
22 nouvelles œuvres produites par le Centre d’Art Contemporain Genève
Biennale de l’Image en Mouvement 2014
Centre d’Art Contemporain Genève, Bâtiment d’art contemporain
Unfinished histories. Le reel et le possible.
Une proposition de Raphaël Cuomo & Maria Iorio en collaboration avec Emilie Bujès
Médiathèque FMAC, Bâtiment d’art contemporain
15.00-17.00 & 19.30-21.00
Ecrans et Vidéo
18.00-19.30
Performance, Première
Alexandra Bachzetsis
From A to B via C
Le Commun 1er étage, Bâtiment d’art contemporain
19.30-02:00
Vernissage:
An Occasion hosted by Isabel Lewis
Le Commun rez, Bâtiment d’art contemporain
20.30-22.30
Screening & conversation:
Benjamin Crotty
Fort Buchanan
Cinema Spoutnik
21 VENDREDI 19 SEPTEMBRE
11.00-21.00
Screening, loop:
Lauréats du « Prix R4 de la vidéo » et du « Prix de l’ambassade de Suisse »
Collaboration avec le Festival R4 de la vidéo d’art
Cinema Dynamo, Bâtiment d’art contemporain
11.00-16.00
Ecrans et Vidéo
18.00-19.30
Performance
Alexandra Bachzetsis
From A to B via C
Le Commun 1er étage, Bâtiment d’art contemporain
18.30-19.30
Screening, Première & conversation:
Pauline Julier
La disparition des Aïtus
Cinema Spoutnik
19.30-22:30
An Occasion hosted by Isabel Lewis
Le Commun rez, Bâtiment d’art contemporain
20.30-23.00
Screening, Première & conversation:
Une exposition de Mathieu Copeland
L’Exposition d’un Film
Auditoire Fondation Arditi
23.00-04.00
Party
Cercle des bains
SAMEDI 20 SEPTEMBRE
11.00-12.00
Screening, Première & conversation:
Donna Kukama
(Mo-Ba)
Cinema Dynamo, Bâtiment d’art Contemporain
11.00-21.00
Screening, loop:
Benjamin Crotty
Pauline Julier
Donna Kukama
Cinema Dynamo, Bâtiment d’art contemporain
22 16.30-18.00
Performance, première:
Andrew Hardwidge
Untitled (Skincare, Future Panda)
Le Commun 1 er étage, Bâtiment d’art contemporain
18.30-19.30
Screening, Première & conversation:
Basil da Cunha
Nuvem Negra
Cinema Spoutnik
19.00-20.00
Performance, première:
Mai-Thu Perret
Figures
Le Commun 1 er étage, Bâtiment d’art contemporain
19.30-22:30
An Occasion hosted by Isabel Lewis
Le Commun rez, Bâtiment d’art contemporain
20.30-22.30
Screening, Première & conversation:
Carlo Gabriele Tribbioli & Federico Lodoli
Fragment 53, Liberian Notes
Cinema Spoutnik
22.30-00.00
Conversation :
Hans Ulrich Obrist
Marathon talk
Auditoire du Bâtiment d’art contemporain
23.00-04.00
Soirée de clôture de la BIM 2014
Villa Magica Records :
Cosmo Vitelli & Olivier Ducret
Cercle des Bains
DIMANCHE 21 SEPTEMBRE
11.00-21.00
Screening, loop:
Benjamin Crotty
Pauline Julier
Donna Kukama
Basil da Cunha
Carlo Gabriele Tribbioli & Federico Lodoli
Cinema Dynamo, Bâtiment d’art contemporain
23 16.00-17.30
Performance:
Andrew Hardwidge
Untiteld (Skincare, Future Panda)
Le Commun 1 er étage, Bâtiment d’art contemporain
18.30-19.30
Performance:
Mai-Thu Perret
Figures
Le Commun 1 er étage, Bâtiment d’art contemporain
19.30-22:30
An Occasion hosted by Isabel Lewis
Le Commun rez, Bâtiment d’art contemporain
JEUDI 25 SEPTEMBRE
18.00 – 21.00
Vernissage:
L’archive Luciano Giaccari
Le Commun, Bâtiment d’art contemporain
Exposition jusqu’au 26/10
24 PROGRAMME DES CONVERSATIONS AVEC LES ARTISTES DE
LA BIM 2014 (17 – 20.9.2014)
MERCREDI 17 SEPTEMBRE
09.00-10.00 Mark Boulos en conversation avec Yann Chateigné
10.00-11.00 Marie Kølbaek Iversen en conversation avec Tiphanie Blanc
11.00-12.00 James Richards en conversation avec Charlotte Laubard
14.00-15.00 Basil da Cunha en conversation avec Jean Perret
15.00-16.00 Gabriel Abrantes & Benjamin Crotty en conversation avec Christophe Kihm
JEUDI 18 SEPTEMBRE
09.00-10.00 Hannah Weinberger en conversation avec Raffael Dörig
10.00-11.00 Jeremy Shaw en conversation avec Emilie Bujès
14.00-15.00 Ed Atkins en conversation avec Charlotte Laubard
15.00-16.00 Felix Melia en conversation avec Jill Gasparina
16.00-17.00 Daniel Schmidt & Alexander Carver en conversation avec Francesco Bernardelli
VENDREDI 19 SEPTEMBRE
09.00-10.00 Mai-Thu Perret en conversation avec Yann Chateigné
10.00-11.00 Andrew Hardwidge en conversation avec Mathieu Copeland
11.00-12.00 Heather Philipson en conversation avec Jill Gasparina
14.00-15.00 Tom Huett en conversation avec Charlotte Laubard
15.00-16.00 Maria Iorio & Raphael Cuomo en conversation avec Emilie Bujès
16.00-17.00 Arvo Leo en conversation avec Yann Chateigné
SAMEDI 20 SEPTEMBRE
10.00-11.00 Li Ran en conversation avec Francesco Bernardelli
11.00-12.00 Carlo Gabriele Tribbioli en conversation avec Federico Lodoli, modérée par Francesco Bernardelli
14.00-15.00 Donna Kukama en conversation avec Yann Chateigné
15.00-16.00 Isabel Lewis en conversation avec Francesco Bernardelli
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