Corps douloureux et sports

Transcription

Corps douloureux et sports
11h15 - 13h00
9h00 - 9h30
ACCUEIL
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groupe musical les Co-locs
Christian HULLEN
Corps douloureux
médecine et psychanalyse
Pierre EBTINGER
I n t e r ve n a n t s
Psychiatre, psychanalyste, membre de l’ECF et de l’AMP,
enseignant à la section clinique de Strasbourg
de médecine interne du CHU Estaing
à Clermont-Ferrand
Lorsque la douleur s’installe, la question se pose : suis-je malade? Qu’est-ce
que j’ai ? Partant du corps ou arrivant au corps, difficile à dire avec des
mots, la douleur peut prendre plusieurs expressions. Dès lors, comment
l’appréhender? S’agit-il d’un signal, d’une marque, d’une écriture, d’un
symptôme?
La médecine, longtemps réticente à traiter la douleur comme telle, est
ainsi convoquée, avec son savoir et sa capacité à soigner. Elle se heurte à
des limites et se voit parfois renvoyée à ses insuffisances. Pour peu qu’une
dimension psychologique soit suspectée, l’hypothèse psychosomatique,
lorsqu’elle est évoquée soulève un cortège d’explications philosophiques
diverses et de réponses thérapeutiques évoluant au gré des modes. La
psychanalyse dès sa naissance est également confrontée au problème de
la douleur, notamment au travers de l’hystérie ou de la psychose.
Lacan à la suite de Freud, accentuera le lien de la douleur à l’impossibilité
de se mouvoir. La douleur peut être un signal salvateur lorsqu’elle permet
par exemple de retirer sa main qui touche par inadvertance un objet
brûlant. Mais lorsque la douleur est sans cause apparente et durable, que
vient-elle signaler de ce à quoi nous ne pouvons échapper?
Pourquoi est-elle si difficile à traiter? Les phénomènes douloureux appellent un soulagement, mais également un accueil singulier de la plainte. Quels éclairages et quelles réponses la psychanalyse et la médecine peuvent-elles
aujourd’hui apporter aux énigmatiques cris du corps?
11h00 - 11h15
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Pause - interlude musical les Co-locs
Tania MOURAUD
psychanalyste – enseignante à la section clinique de Strasbourg - auteure de “Hors-Corps, actes sportifs
et logique de l’inconscient” – Éd. L’Harmattan
Marathonien olympique, conseiller technique,
Ligue Lorraine d’athlétisme, responsable de formations
Malik BOUZIANE
Marc RUIVARD Professeur de médecine interne, chef de service
I n t e r ve n a n t s
Françoise LABRIDY Professeur STAPS, honoraire, Université de Lorraine, Eddy RIVA
Boxeur international, professeur de sport,
chargé du pôle Boxe, Creps de Lorraine
Patrice RAGNY
Entraîneur d’athlétisme
Gérard WAJCMAN
Le sport offre aux regards des spectateurs de la planète, des performances
devenues spectacles de belles images de corps sublimés. Les sciences et les
techniques ne cessent d’améliorer les gestuelles motrices de chaque sport,
laissant supposer que les corps sont infiniment perfectibles. Dans l’effort
musculaire nécessaire à la recherche de l’exploit infiniment reculé, les sportifs s’offrent à l’abîme d’une démesure qui les habite et où ils rencontrent
fatigue, douleur, blessures et contre-performances…
Ce vivant douloureux du corps accompagne-t-il, comme son ombre nécessaire le surgissement de performances exceptionnelles et inédites, en tant
que lieu encore impossible à cerner et à nommer?
La douleur existe aussi dans les phases d’entraînement comme dans les
techniques de préparation et dans l’invention de pratiques nouvelles qui
poussent à l’infini des limites. Elle existe également pour les sportifs immobilisés (accidents, fin de carrière…)
Les acteurs sportifs de tous niveaux, confrontés avec les extrêmes de leur
organisme, nous conduiraient-ils à penser que la douleur pourrait être une
preuve vivante de leur existence?
Nous parlerons avec quelques sportifs, de leurs arrangements et dérangements avec la douleur à partir de leur discipline spécifique.
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Corps douloureux
et arts
Figure importante de l’art contemporain français.
Son œuvre revêt des formes très différentes,
tout en restant fondée sur un engagement social
et un questionnement ontologique ; elle mobilise chez le spectateur la conscience de soi et du monde dans lequel il se trouve. ‘‘ A exposé à Pompidou METZ ’’
Écrivain, psychanalyste, maître de conférences au département de psychanalyse
de l’Université Paris 8, Gérard Wajcman
‘‘dirige le Centre d’Étude, d’Histoire et de Théorie du Regard.’’
Le corps de douleur entretient avec l’art des relations étroites à tel point
qu’on peut se demander s’il n’a pas une fonction créatrice.
La peinture fut un temps le médium privilégié pour représenter l’homme
de douleur. Si la représentation picturale doloriste a tenté d’agir sur le
corps et d’apaiser ses maux, l’art contemporain, en montrant la fin de
« l’image adorée » du corps refuse au regardeur toute possibilité d’identification. A cet égard,Tania Mouraud, figure importante de l’art contemporain
français, vise chacun dans l’effraction du réel que ses œuvres font surgir.
Qu’est-ce que l’art parvient à réaliser, qui le rend si expressément apte à
a-border la douleur?
Que nous apprennent les productions artistiques contemporaines sur le
corps douloureux?
Quel réel du corps dégagent-elles?
A ces questions et à d’autres nous tenterons d’apporter quelques
réponses avec nos deux invités,Tania Mouraud et Gérard Wajcman.
- COLLOQUE -
Transition avec la table-ronde Ar t
Professeur d’esthétique à l’Université de Lorraine,
écrivain, danseur
13h00 - 14h30
Pause déjeuner
14h30 - 14h45
Pause - interlude musical les Co-locs
Roland HUESCA
atelier :
Corps douloureux
et sports
atelier :
I n t e r ve n a n t s
Transition avec la table-ronde médecine
Médecin spécialiste au centre de douleur de Metz
Anesthésiste – Réanimateur
9h30 - 11h00
atelier :
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14h45 - 16h15
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Corps
douloureux

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