Compte-rendu du Conseil Municipal du 13 février 2013
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Compte-rendu du Conseil Municipal du 13 février 2013
1 LES CLAYES SOUS BOIS CONSEIL MUNICIPAL 20 DÉCEMBRE 2012 Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 2 LES CLAYES SOUS BOIS CONSEIL MUNICIPAL 20 décembre 2012 La séance est ouverte sous la présidence de Madame Le Maire, Madame COTEMILLARD à 19 h 07. Mme LE MAIRE.- Je vous propose de commencer, merci aux personnes présentes. Tiffany AMBIEHL sera secrétaire de séance et je l’invite à faire l’appel. Madame AMBIEHL, secrétaire de séance, procède à l’appel. Mme Véronique COTÉ-MILLARD, présente, M. Philippe GUIGUEN, présent, Mme Françoise BEAULIEU, présente, M. Hubert KLEIN, présent, Mlle Marion FANTUZZI, absente, a donné pouvoir, Mme Anne-Claire FREMONT, présente, M. Sébastien LANGLOIS, présent, Mme Dominique CROCHET, absente, a donné pouvoir, M. Bertrand COQUARD, présent, M. Jean-Jacques LE COQ, présent, Mme Geneviève BOUSSINET, présente, Mme Catherine GERONIMI, présente, M. Patrick BOOR, absent, a donné pouvoir, Mme Françoise LETIZIA, présente, M. Gaston LE MOINE, présent, Mlle Tiffany AMBIEHL, présente, Mme Martine PLASSART, présente, Mme Nathalie ZEKHINI, présente, M. Benjamin GOUPILLOT, a donné pouvoir jusqu’à son arrivée, Mme Bénédicte ROLLAND, présente, M. Nicolas DAUMIN, présent, Mme Josette MARIE-VICTOIRE, absente, a donné pouvoir, M. Jean-Michel GOURDON, présent, Mme Christine VERVIN, absente, M. Nicolas HUE, présent, Mme Frédérique BOLLÉ, a donné pouvoir, M. Toni CAVATORTA, présent, Mme Hélène JOARY, présente, M. Mathieu BESMIER, absent, a donné pouvoir, Mme Marie-Françoise GUERARD, absente, a donné pouvoir, M. Claude DEBOOSERE-LEPIDI, absent, M. Hocine AIT-MOHAND, absent, M. Serge ROUSSEL, absent. Mme LE MAIRE.- Le quorum étant atteint, la séance est ouverte. En introduction, je tiens d’abord à m’excuser pour les convocations aux commissions, qui n’ont pas été envoyées dans des délais raisonnables. Nous veillerons à améliorer les choses pour l’an prochain, les services ayant été très sollicités avec la préparation du budget, qui est loin d’être facile pour les Clayes-sous-Bois, comme pour toutes les autres communes. Je me suis entretenue récemment avec mes collègues, qui rencontrent tous les mêmes difficultés. Je tiens à vous informer que lundi dernier, mon mandat de vice-présidente de Paris Métropole a été renouvelé lors du comité syndical. Pour information, Paris Métropole regroupe désormais 205 communes. Hier à Matignon, je faisais partie de la délégation qui a présenté au Premier Ministre la note de convergence retraçant les premières propositions de Paris Métropole. Nous n’avons pas pu présenter le Livre blanc. Les deux ministres Madame LEBRANCHU et Madame DUFLOT assistaient également à cette réunion en petit comité. Cette note de convergence porte entre autre sur des sujets comme l’intercommunalité, la péréquation, les transports et la gouvernance à l’heure de la nouvelle loi de décentralisation. Pour en revenir à un sujet d’actualité concernant la commune des Clayes, vous savez que malgré mes avertissements, le Préfet a arrêté un schéma de regroupement avec seulement trois communes. La position des Clayes ne change pas, nous demandons à être intégrés rapidement dans la communauté d’agglomérations de Saint-Quentin-en-Yvelines et nous avons été rejoints dans ce vœu par la commune de Plaisir. Ce schéma est totalement consternant. Si l’optimisation de la carte intercommunale en Ile de France a été affirmée par le syndicat de Paris Métropole comme par le gouvernement, il a aussi été réaffirmé que la métropole devra s’appuyer sur des intercommunalités de projet territorialement pertinentes et adaptées aux caractéristiques de la Métropole capitale. On parle de contrats de développement territorial, de nouveaux dispositifs de coopération intercommunale, de coopération de villes, de regroupements d’agglomérations. Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 3 J’ai eu l’occasion hier de m’en entretenir avec Monsieur AYRAULT et la pertinence de grands territoires m’a été confirmée. Il est bien informé de la situation de notre département et déplore la création de petites intercommunalités qui ne portent aucune vision stratégique. Il a dit : « la vision d’un territoire ne peut pas se limiter à l’entre-soi ». Je lui ai adressé aujourd’hui un courrier pour lui faire part de notre situation qui dépasse largement les clivages politiques. On ne peut pas rester dans le transitoire et le département des Yvelines a pris énormément de retard sur le développement de grandes intercommunalités, ce qui nous pénalise beaucoup. A titre personnel, je me félicite de continuer à travailler au sein de Paris Métropole, avec des élus de sensibilités politiques différentes, avec Jean-Paul HUCHON, et au-delà de tout clivage, pour mener de grands projets ensemble pour un territoire dynamique et pour défendre avant tout l’emploi. Nous aurons l’occasion d’en reparler dans le cadre d’une autre délibération qui concerne le périmètre d’ouverture des dimanches. Je ne doute pas en m’adressant à Monsieur GOURDON, Conseiller Général, que vous serez toujours à nos côtés, comme vous l’avez toujours été pour ces combats importants. C’est pourquoi je vous propose de voter une motion réaffirmant que l’avenir de notre commune ne doit pas être entaché par une intercommunalité trop petite, qui ne lui permettrait pas de se tourner vers l’avenir. Il s’agit du développement de la ville, de l’emploi dans une période où le chômage connaît un taux record. M. GOURDON.- En ce qui concerne l’intercommunalité, le Préfet a arrêté la CDCI, le chemin intercommunal du département. Il y a un certain nombre de frustrations et d’insatisfactions en regardant cette carte. Je vous rejoins tout à fait sur la démarche de projet, mais je vous pose une simple question : « quel projet aviez-vous lorsque vous demandiez l’adhésion des Clayes-sous-Bois à Versailles Grand Parc et quel projet peut-on avoir avec Saint-Quentin-en-Yvelines ? » Des choses se font déjà avec Saint-Quentin, notamment le câblage de notre commune. Mais la situation actuelle demande d’autres ambitions que le simple réseau câblé. Je vois de satisfaisant dans ce schéma pour nos trois communes regroupées qu’il semblerait opportun de bâtir des projets ensemble, quitte ensuite à rejoindre ou solliciter l’adhésion à la CASQY, mais à condition d’avoir des projets d’envergure unifiant nos trois communes. En regardant la simple carte, nos trois communes constituent un bassin de vie, une entité géographique évidente avec une sociologie identique. Dans un premier temps, puisque le projet est tel qu’il est, il me semble nécessaire que nos trois communes bâtissent ensemble des projets, pour pouvoir rejoindre à terme la CASQY après une première étape dans le cadre d’un SCOT. Ce sont les propos tenus que nous ont tenu Messieurs CADALBERT et DELIGNÉ, Président et Vice-président de la CASQY. Je pense que le préalable est de constituer d’abord une entité entre nos trois communes, de la confirmer et de travailler ensemble sur le développement commercial, les transports, la culture, le logement. Un certain nombre de problèmes communs se pose aux habitants de nos trois communes. Je milite depuis longtemps pour cette intercommunalité. En 2002, quand vous aviez commencé à travailler avec Plaisir, Villepreux et d’autres communes, je m’étais félicité de cette ébauche de travail et je suis désolé de voir qu’il a été interrompu. Nous avons perdu une dizaine d’années. Si ce travail avait été poursuivi, nous aurions certainement pu avoir un autre développement de l’intercommunalité et la position de la CASQY aurait certainement été différente. Mme LE MAIRE.- Je tiens simplement à répéter que si le schéma a été voté, les arrêtés de périmètre ne sont pas délivrés. Je ne sais pas s’ils le seront compte tenu des propos que m’a tenus hier le Premier Ministre : « Il n’était pas question de laisser une partie des intercommunalités et de favoriser l’entre-soi, qui ne ferait qu’ajouter une couche au millefeuilles. Il n’est bien sûr pas question de ne pas être avec les communes voisines, qui constituent un vrai bassin de vie, je vous rejoins complètement à ce sujet. Nous sommes sur la taille d’un périmètre, la pertinence de projets, des économies d’échelle et une vision du territoire. Vous avez rappelé rapidement que je m’étais tournée vers le Grand Parc de Versailles. C’est exact et à cette occasion, nous avons travaillé dans le cadre des transports, puisque nous avions avec Versailles Grand Parc contractualisé le plan local de déplacement, Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 4 plan dans lequel je vous le rappelle, les communes de Plaisir et Villepreux n’ont jamais voulu participer. C’est la raison de notre rapprochement avec Versailles Grand Parc. Il s’est avéré ensuite au vu de notre développement économique qu’il pouvait être intéressant de rentrer dans un cluster important, c’est pourquoi nous nous sommes tournés vers Saint-Quentin-enYvelines. Mais les deux intercommunalités ont du sens, l’une pour des logistiques de transports, l’autre vers Saint-Quentin. Une étude a été réalisée par un cabinet, elle a démontré la pertinence de se tourner vers le bassin de Saint-Quentin, où travaillent 75 % de nos habitants. Il était important de vous faire part de ces grands enjeux qui concernent nos concitoyens au quotidien. APPROBATION DU PROCÈS-VERBAL DE LA SÉANCE DU 27 SEPTEMBRE 2012 Mme LE MAIRE.- Avez-vous des questions ou des remarques relatives à ce procès-verbal ? M. HUE.- Une remarque suite à une délibération prise la dernière fois sur une aire de jeux dans le Parc de Diane. Mme LE MAIRE.- Cette aire de jeux a vraiment provoqué de nombreuses discussions. M. HUE.- Il semblerait suite à l’autorisation que vous avez demandée à l’architecte des Bâtiments de France de pouvoir édifier un équipement dans le Parc de Diane que des prescriptions ont été posées par celui-ci, notamment sur la couleur et la hauteur du matériel à poser. Il est relativement étonnant dans ce qui a été réalisé au sein du Parc de Diane que ces deux prescriptions n’ont pas a priori été respectées. Mme LE MAIRE.- Si, elles le sont totalement, puisque le jeu Nautilus en cours d’installation sur un sol en copeaux a été confirmé. Pour le jeu destiné aux tout-petits, les couleurs ont été revues pour prendre en compte cet avis. Il sera installé ultérieurement quand les couleurs seront davantage pastel. M. HUE.- Mais pas forcément sur la hauteur, puisqu’il était demandé de ne pas dépasser la haie et le jeu le plus haut, qui mesure 2,80 m, la dépasse bien entendu. Mme LE MAIRE.- La haie peut pousser, Monsieur HUE. M. KLEIN.- A mon sens, il ne fait pas 2,80 m et aujourd’hui effectivement, quand on regarde la situation, il la dépasse très légèrement, de quelques dizaines de centimètres qui pourront très bien être repris à la prochaine coupe de la haie. Ce sont des charmilles qui poussent de plus d’un mètre tous les ans et nous pourrons les adapter à la hauteur du jeu pour respecter la prescription dès le printemps prochain. Mme LE MAIRE.- Nous restons quand même surpris, Monsieur HUE, par la polémique que peuvent provoquer des jeux d’enfants attendus par de nombreuses familles. M. HUE.- Madame, je répète ce que je disais la dernière fois. Ce n’est absolument pas sur la nature de ce qui est réalisé à cet endroit que nous nous posons des questions, c’est simplement sur le respect de la réglementation que l’on nous impose. Je vous invite seulement à prendre des précautions à ce sujet, puisque si nous ne respectons pas les règles, nous pouvons être soumis à sanction. Mme LE MAIRE.- Non, ce n’est qu’un avis et je pouvais ne pas en tenir compte. Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 5 M. HUE.- Ce sont des prescriptions … Mme LE MAIRE.- Non, c’est pour avis. Question dans la salle.- Si la haie crève ? Mme LE MAIRE.- Nous serons obligés de retirer le jeu ou de replanter une haie et nous l’expliquerons à la population. Nous allons mettre le procès-verbal aux voix. Qui s’abstient ? Qui est contre ? Qui est pour ? 29 voix Je vous remercie. APPROBATION DES DÉCISIONS PRISES EN APPLICATION DES POUVOIRS QUE LE CONSEIL MUNICIPAL A DÉLÉGUÉS À MADAME LE MAIRE Mme LE MAIRE.- Avez-vous des questions au sujet de certaines de ces décisions ? M. HUE.- J’ai quelques questions sur la réhabilitation de l’école Briquet, dans les décisions n° 12-193 et 12-203 à 12-206, il y a environ 26 à 27 000 € de frais d’étude auprès de services de sécurité comme SOCOTEC. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce qui sera présenté dans ce nouvel espace attenant à la mairie ? M. KLEIN.- Pour la décision 12-193. M. HUE.- Ma question est simple, il ne s’agit pas forcément de revenir sur l’ensemble des points de chacune des décisions, mais simplement de savoir ce qu’il y aura et quelle est la nature du projet au sein de l’ancienne école Briquet. M. KLEIN.- Ce serait plus simple avec un plan. C’est tout un aménagement … M. HUE.- Ce serait tellement plus facile de nous les transmettre parfois. M. GUIGUEN.- Vous avez du rater une étape, Monsieur HUE, parce que cela a été présenté au précédent conseil Mme LE MAIRE.- Il s’agit du déménagement des services de la DAE qui ne reçoivent pas actuellement les habitants dans de bonnes conditions dans l’aile droite de la mairie vu la configuration des locaux. Il y a une attente pour mieux répondre aux exigences en déménageant les services de la DAE dans cette partie de l’école Briquet. M. HUE.- A combien est estimé le coût des travaux ? M. GUIGUEN.- De l’ordre de 500 K€. M. HUE.- Autre question sur l’espace Jeunesse et tous les travaux qui s’y référent. Il y a plusieurs décisions de la 12-226 à la 12-230. Nous en sommes à un coût total avoisinant 626 000 €. Il me semblait que vous aviez prévu aux divers budgets 300 000 € au total. Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 6 M. GUIGUEN.- La somme est supérieure, je vais regarder dans les annexes. Nous sommes entre 600 et 700 000 €. Le premier budget était supérieur à 300 000 € et il y a eu un BS récemment. L’explication des surcoûts peut être liée à des appels d’offres infructueux et à des décisions sur de petites modifications. M. HUE.- Je vais juste rappeler le BS voté en 2012, la somme était de 95 000 €, donc elle n’explique pas forcément la compensation entre les 300 000 € et les 700 000 € aujourd’hui. M. GUIGUEN.- Je vous répondrai très précisément, mais de mémoire, nous sommes à plus de 600 000 € compte tenu des appels d’offres infructueux et de la plus grande amplitude du projet par rapport à ce qui était envisagé au départ. M. HUE.- Vous pourrez me faire un écrit ? M. GUIGUEN.- Oui, je vous ferai la somme. 2012-092 : DÉCISION MODIFICATIVE N°1 : BUDGET PRINCIPAL VILLE M. GUIGUEN.- Comme il se doit en fin d’année, nous allons passer la dernière décision modificative concernant le budget Ville. Sur la note qui vous a été présentée, il convient de retenir que pour la section de fonctionnement, nous proposons des dépenses et des recettes supplémentaires de 163 178 €, dont 83 000 € de frais réels, la différence correspondant à des opérations de transfert. Parmi ces frais réels, les principaux listés sont des frais d’alimentation pour 49 000 €, sachant qu’il y a deux parties, ceux liés aux trois repas des seniors qui vont avoir lieu d’ici la fin de la semaine. Vous aurez en contrepartie une recette au chapitre 70 plus quelques augmentations sur les frais d’alimentation. Vous avez une ligne de 12 000 € concernant les carburants avec un effet volume et un effet prix sur l’augmentation. Le poste Impôts et taxes représente le complément que nous allons devoir payer au niveau des taxes handicapés. Nous avions prévu au moment de l’élaboration de cette décision modificative une éventuelle possibilité de 50 000 € supplémentaires en frais de personnel. Nous les avons prévus, mais nous connaissons aujourd’hui les frais de personnel définitifs de l’année et nous n’en aurions pas eu besoin, mais comme chaque année, compte tenu du poids important des frais de personnel, nous essayons de prévoir au plus juste et sans marge de manœuvre. Comme le rappelle Madame Le Maire, nous avions craint à un moment donné le surcoût important de la nouvelle fiscalisation des heures supplémentaires. Il s’avère que cette année, cela n’aura pesé que sur quatre mois, mais malgré tout un petit calcul que j’ai fait révèle que sur une année pleine, cela va pénaliser la Ville à environ 0,2 % des frais de personnel. Ce sera prévu dans le budget de l’an prochain. Le chapitre 014, 3 500 €, tient compte des notifications définitives des bases. Autre charge de gestion courante, nous avions envisagé au moment de l’élaboration du budget une aide éventuelle pour l’association USMC dans le cadre des difficultés du judo rencontrées l’an dernier. Au moment de la délibération modificative, nous n’avions eu aucune demande de la section judo, il s’avère que depuis, nous venons d’avoir une demande qui est arrivée aujourd’hui, donc nous verrons comment la traiter d’ici la clôture de l’exercice. Question non enregistrée. M. GUIGUEN.- Vous savez qu’il y a des journées complémentaires et que l’on peut encore passer des écritures. Il va falloir trouver le moyen de répondre à tout ou partie de Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 7 cette demande. Si nous avions eu la demande avant le 19 décembre, il est sûr que cela nous aurait aidés. Nous allons devoir vérifier ce dont nous disposons encore dans le chapitre 65. Compte tenu de nos mobilisations d’emprunts très tardifs cette année et de la structure de nos taux, nous pouvons à nouveau baisser nos charges financières pour les ramener à un peu plus de 500 000 €. Chapitre 042, ce sont les dotations d’amortissement liées aux amortissements du CEDAUR. Dans la partie recettes, les principales sont les redevances refacturées dans le cadre du CCAS, puisque nous prenons les dépenses. Nous avons ajusté avec les dernières positions connues sur les taxes des surfaces commerciales, c’est-à-dire + 34 000 €, et les droits de mutation connus à fin novembre de cet exercice. Nous avons limité les investissements à 49 000 € en dépenses d’immobilisations incorporelles. Ce sont des frais d’étude, une partie pour l’école Briquet et une autre partie pour un projet concernant dans le cadre de la bibliothèque la fermeture du rez-de-chaussée, dont nous avions parlé dans un précédent conseil. Y a-t-il des questions ? M. HUE.- Sur le cautionnement. Le dépôt du cautionnement reçu, à hauteur de 29 000 € ? M. GUIGUEN.- C’est un remboursement de cautionnement suite à l’opération Opievoy sur les ventes de logements. Question intervenant non identifié.- Le judo demande combien ? M. GUIGUEN.- De mémoire, ce que nous avons reçu tout à l’heure, un peu moins de 11 000 €. Mme LE MAIRE.- Nous mettons au vote. Qui s’abstient ? Qui est contre ? 7 voix Qui est pour ? 22 voix Je vous remercie. 2012-093 : DÉCISION MODIFICATIVE N°1 : BUDGET ASSAINISSEMENT M. GUIGUEN.- Cette décision modificative est plus réduite que celle concernant le budget Ville. Nous proposons uniquement 4 500 € d’intérêts supplémentaires à régler au titre des emprunts sur la partie assainissement. La recette de fonctionnement qui permet d’équilibrer provient des redevances supplémentaires. Par contre, sur la partie dépenses d’investissement, nous remboursons plus tôt que prévu 73 000 € d’emprunt. Y a-t-il des questions ? Mme LE MAIRE.- Nous mettons au vote. Qui s’abstient ? Qui est contre ? Qui est pour ? 29 voix Je vous remercie. 2012-094 : INDEMNITÉ DE CONSEIL AU TRÉSORIER PRINCIPAL DE PLAISIR Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 8 M. GUIGUEN.- Comme chaque fin d’année lorsqu’il y a une modification de nouveau trésorier principal. Nous avons eu au cours de cette année la présence de deux trésoriers principaux à Plaisir, Monsieur REEDLICH présent jusqu’au 1er septembre et Monsieur PLANCHENAULT qui l’a remplacé depuis. Depuis l’arrivée de ces deux personnes, les services et moi-même n’avons qu’à nous féliciter de la collaboration avec elles. Nous proposons de leur octroyer leur indemnité à 100 % telle qu’elle est prévue. Mme LE MAIRE.- Nous mettons au vote. Qui s’abstient ? Qui est contre ? Qui est pour ? 29 voix Je vous remercie. 2012-095 : DÉPENSES D'INVESTISSEMENT AVANT LE VOTE DU BUDGET PRIMITIF VILLE M. GUIGUEN.- Nous allons présenter en fonction des dates disponibles, fin janvier ou début février, le débat d’orientation budgétaire. Nous proposerons au vote notre budget fin mars 2013, compte tenu de la nécessité d’obtenir certaines informations sur les recettes et de pouvoir procéder aux derniers arbitrages. Néanmoins, il nous faut fonctionner dès le début de l’année. Comme on nous l’y autorise, au niveau du budget de fonctionnement, il n’y a pas de difficultés puisque nous pouvons fonctionner sur les bases du budget de l’année précédente. Cependant, pour la section d’investissement, nous devons procéder à cette délibération pour nous permettre durant le premier trimestre de pouvoir engager à hauteur de 25 % des budgets approuvés lors de l’année précédente, soit pour le budget Ville l’équivalent de 2 024 063 € et pour le budget Assainissement l’équivalent de 112 500 €. Y a-t-il des questions ? M. HUE.- C’est une nouvelle disposition que vous nous faites voter cette année ? M. GUIGUEN.- Non, nous l’avons déjà votée. M. GOURDON.- Pour quels projets, puisque vous mobilisez des fonds dès maintenant ? M. GUIGUEN.- Ce sera une partie du budget d’investissement de l’exercice de l’année prochaine. M. GOURDON.- J’ai bien compris, mais pour quels projets ? M. GUIGUEN.- Vous les découvrirez lorsque nous vous les proposerons au niveau du budget. M. GOURDON.- Vous demandez à l’assemblée de voter sans savoir. M. GUIGUEN.- Mais nous sommes obligés d’avoir une continuité aussi bien en investissement qu’en fonctionnement. C’est une délibération tout à fait normale. Vous savez très bien Monsieur GOURDON que tous les ans, nous avons entre 700 000 € et 1 M€ de voirie, que tous les ans, nous avons a minima entre 500 000 € et 700 000 € d’investissements pour les bâtiments. Là, nous nous donnons l’autorisation de démarrer pour le premier trimestre pour 2 M€. Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 9 M. GOURDON.- Le budget pourrait être voté maintenant et vous auriez toute latitude de … M. GUIGUEN.- Monsieur GOURDON, lorsque nous étions en mesure d’avoir avec précision les recettes, c’est-à-dire jusque dans les années 2007, j’essayais de faire voter comme dans mon entreprise un budget avant la fin de l’année. Aujourd’hui, compte tenu des incertitudes que nous avons sur les recettes, et pas spécialement aux Clayes-Sous-Bois, je préfère attendre des informations complémentaires pour essayer de monter le budget le plus fiable possible. Cela ne nous empêche pas de fonctionner pendant un trimestre. M. GOURDON.- Les services fiscaux n’ont jamais communiqué les états avant fin février, donc il est évident qu’ensuite, il y a des prévisions. Il est vrai que nous entrons dans une période où il y a un peu plus d’incertitudes, mais de nombreuses collectivités continuent de voter le budget en décembre, avec des ajustements à effectuer par la suite. Cela laisse plus de latitudes pour lancer les procédures d’appels d’offres qui sont longues et incertaines. Donc voter le budget en fin ou en tout début d’année permet une plus grande facilité de gestion, ce qui nous permettrait ce soir de voter en connaissance de cause. M. GUIGUEN.- Vous voterez en connaissance de cause pour le budget au mois de mars et je ne doute pas du sens de votre vote dès aujourd’hui. Pour revenir sur votre remarque préalable, sur la partie des dépenses, les choix peuvent être faits beaucoup plus facilement que sur la partie recettes. Vous connaissez très bien les modifications liées à la réforme de la taxe professionnelle et à tous les fonds de péréquation. Alors que nous ne sommes pas quand même une ville que l’on peut qualifier de riche, il faut savoir que l’an dernier, nous avons dû reverser 150 000 € au titre d’un fonds de péréquation et à très court terme, nous allons devoir reverser 300 000 €. Avant de pouvoir financer cette somme, il faut connaître toutes les recettes que nous aurons. Comment vont fonctionner toutes les règles de compensation ? Aujourd’hui, les centres des assiettes sont incapables de nous les donner. Je préfère faire des budgets avec un minimum de certitudes. Mme LE MAIRE.- Je propose de mettre au vote. Qui s’abstient ? Qui est contre ? 7 contre Qui est pour ? 22 voix Je vous remercie. 2012-097 : ADMISSION EN NON-VALEUR M. GUIGUEN.- Comme chaque année en fin d’exercice, nous proposons en fonction de certaines propositions du Trésorier Principal de passer en dépréciation de créance un certain nombre de recouvrements qu’il considère ne plus pouvoir honorer. Cette année, cela court sur une période de 2008 à 2012, pour un peu moins de 6 000 €, sachant que l’on avait mis cette somme dans le budget et non pas 12 000 € comme je l’avais dit dans la commission Finance à Madame JOARY. Pour des raisons de confidentialité, ces sommes restent totalement anonymes. Mme LE MAIRE.- Nous mettons au vote. Qui s’abstient ? Qui est contre ? Qui est pour ? 29 voix Je vous remercie. Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 10 2012-098 : FIXATION DU MONTANT D'UNE BASE SERVANT A L'ÉTABLISSEMENT DE LA COTISATION MINIMUM DE LA CFE PAR L'APPLICATION D'UNE DIMINUTION LIBRE 2012-099 : FIXATION D'UNE RÉDUCTION APPLICABLE AUX ASSUJETTIS DONT LE MONTANT HORS TAXES DU CHIFFRE D'AFFAIRES OU DES RECETTES INFERIEUR A 10 000 € M. GUIGUEN.- Dernière délibération de la partie finances. Nous avons essayé de la résumer, parce qu’avec le Directeur financier, nous prenons l’ensemble des textes, qui sont difficilement compréhensibles. Il s’agit de fixer les montants de réduction relatifs à la CFE, cotisation foncière des entreprises. Elle s’applique à toutes les personnes qui exercent une activité professionnelle non salariée. C’est l’une des deux composantes venant en substitution de la taxe professionnelle, l’autre étant la CVAE. Lorsque nous avons démarré sur la CFE en 2009, nous étions partis avec les mêmes taux que la taxe professionnelle. Au niveau des possibilités d’application de ces taux, nous pouvions aller dans un rapport de un à trois par rapport à un certain plancher. Nous avions choisi par prudence à l’époque de retenir le plancher le plus bas. Vous avez dû voir dans la presse récemment que certains redevables de la CFE avaient vu leur taux fortement augmenter. Nous avons eu très peu de reproches parce que nous avions dès le départ opté pour le plancher le plus bas et nous n’avons pas utilisé la possibilité de multiplier ce plancher. Pour aller dans le sens de l’aide aux petites entreprises, le législateur nous permet également aujourd’hui de proposer des réductions par rapport à ces bases. Il est possible de réduire le taux de 10 % par rapport au taux minima, qui est de 2 257 € pour 2012. Nous pouvons appliquer pour toutes les entreprises faisant moins de 100 000 € de chiffre d’affaires une réduction de 10 %, ce que nous proposons. Nous pouvons également pour les entreprises faisant moins de 10 000 € de chiffre d’affaires annuel proposer une réduction supplémentaire de 10 %. Lorsque nous avons regardé les statistiques, nous avons été étonnés de voir que les établissements concernés par un chiffre inférieur à 100 000 € sont au nombre de 285 sur la commune, ce qui est déjà important. Dans le cadre de notre politique de soutien aux petites entreprises, nous proposons ces deux réductions de 10 %. Non identifié.- Quelle entreprise peut vivre avec un chiffre d’affaires inférieur à 10 000 € ? M. GUIGUEN.- C’est une question que nous nous sommes posée. Nous n’avons pas de liste, mais c’est exclusion faite des auto-entrepreneurs, dont nous avons 135 sur la commune et qui sont exonérés. Dans le nombre donné, est-ce que sont inclues par exemple les entreprises ne réalisant plus de chiffre d’affaires, on ne le sait pas. Il faudrait demander quelles sont les entreprises dont le CA est supérieur à 0 et inférieur à 10 000 €, mais ils ne peuvent pas nous le donner. La perte de recette estimée d’après les informations fiscales serait entre 25 et 30 000 € pour la commune, ce qui dans un contexte comme aujourd’hui est non négligeable. M. HUE.- J’ai une question sur la réforme de la taxe professionnelle. Elle a impacté énormément les collectivités locales, puisque leurs ressources au niveau national sont passées de 31 milliards d’euros à 14. Quel a été l’impact en termes de ressources sur la commune des Clayes-Sous-Bois ? M. GUIGUEN.- Pour répondre précisément, je propose de vous faire un tableau sur la situation avec l’ancienne taxe professionnelle, puis CFE et CVAE de 2010 à 2012. Il faut aussi remettre en face les compensations que nous devons reverser au titre du fonds national Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 11 de garantie. Au travers de la CVAE, compte tenu de notre dynamisme économique, je pense que nous avons un peu augmenté. M. HUE.- Sur la délibération que vous nous proposez ce soir sur cette réduction de taux proposée par le législateur, est-ce que cette proposition de loi n’a pas été faite uniquement pour les communes ayant vu leur taux exploser, en raison d’impacts qu’ils n’avaient pas pu anticiper au départ ? M. GUIGUEN.- C’est possible, mais cela n’empêche pas que notre volonté est d’essayer d’accompagner toutes ces petites professions. Il faut savoir que le minima qui était dû avant était d’un peu plus de 560 € quel que soit le chiffre d’affaires. Donc, si une entreprise réalise 11 000 € de CA, ce montant est quand-même significatif. Le fait de diminuer de 10 % ou de 20 % permettra de baisser d’environ 50 € ou 100 %. M. GOURDON.- Est-ce que les textes prévoient un plafonnement pour les réductions ? M. GUIGUEN.- La marge est entre 10 et 50 %. Sachant que nous sommes déjà au plancher, nous avons mis 10 %. Par contre, les communes qui avaient augmenté leur plancher au départ et qui ont vu pour leurs administrés une multiplication par deux ou trois, ont intérêt à appliquer les 50 %. Nous étions déjà au minimum. M. HUE.- Pour nous, cela n’a pas bougé en 2011 ? M. GUIGUEN.- Non, sauf la réévaluation de 1,8 %. Mme LE MAIRE.- Nous mettons au vote. Qui s’abstient ? Qui est contre ? Qui est pour ? 29 voix Je vous remercie de votre unanimité. 2012-100 : DEMANDE DE SUBVENTION AU STIF (Syndicat des Transports d'Île-deFrance) POUR LA MISE AUX NORMES DES ARRÊTS DE BUS M. KLEIN.- Normalement, à échéance de 2015, les collectivités ont l’obligation de se mettre aux normes pour les déplacements des personnes handicapées. Dans le cas présent, il s’agit de la mise aux normes des arrêts de bus. L’opération consiste à rehausser la zone d’attente à une hauteur de 18 centimètres sur une longueur de 15 mètres, avec une bande rugueuse sur le bord du trottoir. De part et d’autre de ce rehaussement, il y a une pente d’accès à 4 %. Aux Clayes-Sous-Bois, nous avons 30 points d’arrêt d’autobus. Neuf ont déjà été mis aux normes suite à des travaux effectués, par exemple l’avenue de Versailles ou la rue Maurice Jouet. Pour chaque point d’arrêt, il faut compter environ 6 000 €. La dépense prévisionnelle pour les 21 points à traiter est donc de 126 000 €. Le STIF finance à hauteur de 50 % de la dépense. Il est proposé au Conseil Municipal d’autoriser Madame le Maire à solliciter cette subvention. M. HUE.- Est-ce qu’il est prévu sur les points à refaire l’arrêt de bus situé en face de Bull ? M. KLEIN.- Effectivement, il y a une demande des gens de Bull pour sécuriser la sortie de l’entreprise et poser des auvents à l’arrêt de bus. Compte tenu de la configuration, Decaux refuse de faire quelque modification que ce soit. Aujourd’hui, cet arrêt de bus est un Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 12 cas un peu particulier, puisqu’il y a un projet en cours sur cette zone qui prendra en compte une réhabilitation complète de cet espace. Question non enregistrée.M. KLEIN.- Malheureusement, nous sommes loin de respecter la date de 2015 pour beaucoup de choses, entre autres tous les passages piétons de la ville, qui se comptent par dizaines. A chaque fois, cela coûte 2 ou 3 000 €. Nous le faisons au fur et à mesure de la réfection des voies, mais nous aurons du mal, et nous ne sommes pas la seule commune, à respecter la date. Des députés et sénateurs se sont déjà élevés contre cela. Nous le prenons en compte, mais au fil du temps. M. HUE.- La question sur Bull ne se réduisait pas aux seules personnes à mobilité réduite, elle était pour l’ensemble des usagers. M. KLEIN.- Je vous ai répondu. M. HUE.- Vous faites référence à la date de 2015 et je fais référence à la date d’arrivée à terme de l’éco-quartier qui serait à priori la date à laquelle l’arrêt de bus sera reconfiguré. Entre 2015 et l’arrivée de cet éco-quartier, il y a peut-être un delta à trouver. M. KLEIN.- Nous avons répondu aux demandes de Bull dans un premier temps, au sujet de la sécurisation. Pour l’arrêt de bus, nous ne pouvons pas le modifier tel qu’il est actuellement, nous ne pouvons pas mettre de pare-vent. Il n’y a pas de trottoir à proprement parler. Mme LE MAIRE.- Comme nous avons réalisé des projets d’aménagement pour sécuriser la sortie de Bull à leur demande, nous différons aussi un peu les budgets, parce que les travaux sont plus importants qu’ils ne le paraissent. Je suis aussi un peu désolée d’avoir à demander des subventions pour des rehaussements de trottoir et des mises aux normes des arrêts de bus. Nous sommes dans un curieux pays. Dans de nombreux pays, les bus ont des plateformes qui s’adaptent à la hauteur des trottoirs et nous, nous devons adapter nos trottoirs aux bus, ce qui fait que si les normes européennes devaient changer, nous devrions casser les trottoirs et les refaire. C’est surprenant d’avoir de tels engagements à prendre. Il serait bien plus simple d’avoir des bus munis de planchers s’adaptant à la hauteur des trottoirs grâce à des capteurs. Nous espérons tous que d’ici quelques années, une nouvelle norme ne nous obligera pas à recasser nos trottoirs pour quelques centimètres. Les financeurs ne seraient pas les mêmes, puisque le STIF prend en charge 50 % et là, ce serait plutôt autour de 100 %. Nous allons délibérer. Qui s’abstient ? Qui est contre ? Qui est pour ? 29 voix Je vous remercie. 2012-101 : DEMANDE DE SUBVENTION AUPRÈS DE FRANCE TÉLÉCOM POUR L'EFFACEMENT DES RÉSEAUX DE L'AVENUE DU BOIS, DE L'AVENUE DU PARC (EN PARTIE) Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 13 M. KLEIN.- Cette délibération entre dans le cadre de l’enfouissement des réseaux de France Telecom de l’avenue du Bois, entre la place Saint-Exupéry et l’avenue du Château et de l’avenue du Parc, entre l’avenue de l’Espérance et l’avenue du Stade. Le bureau STUR a réalisé ces études, les appels d’offres ont été lancés, nous en avons aujourd’hui les résultats, mais nous sommes en cours d’analyse et les entreprises n’ont pas encore été retenues. Pour l’avenue du Bois, il faut compter environ 24 000 € HT et pour l’avenue du Parc, environ 19 000 € HT. Les travaux devraient commencer fin janvier, début février. Il est donc demandé au Conseil Municipal d’autoriser Madame le Maire à demander cette subvention auprès de France Telecom, qui subventionne à hauteur de 10 à 15 %, sachant qu’ils nous font payer les frais d’étude. Mme LE MAIRE.- Nous mettons au vote. Qui s’abstient ? Qui est contre ? Qui est pour ? 29 voix Je vous remercie. 2012-102 : ARRÊT DES CARTES DE BRUIT STRATÉGIQUES SUR LE TERRITOIRE DES CLAYES-SOUS-BOIS Mme BEAULIEU.- Cette délibération concerne la carte de bruit mise au point consécutivement à une directive européenne du 25 juin 2002, qui demandait à toutes les grandes aires urbaines, les agglomérations de plus de 100 000 habitants, de réaliser à brève échéance une cartographie stratégique du bruit sur leur territoire. L’objectif des cartes de bruit est principalement d’établir un référentiel qui puisse servir de support à des décisions d’amélioration ou de préservation de l’environnement sonore. Pour le département des Yvelines, une réunion s’est tenue en 2007. Il y a été décidé de proposer un groupement de commande pour effectuer ces cartes de bruit, ce qui permettait d’avoir un marché d’étude avec un prestataire unique. Les collectivités étaient au nombre de 67 et de 3 EPCI. La commune de Montesson était le coordinateur. Ces cartes de bruit visent à donner une représentation de l’exposition au bruit des populations vis-à-vis des infrastructures de transport routier, ferroviaire ou aérien et des infrastructures industrielles classées et soumises à autorisation. Les autres sources de bruit à caractère plus ou moins fluctuant, locales ou événementielles, ne sont pas représentées sur ce type de document. Elles sont appelées à être révisées au minimum tous les cinq ans. Pour les Clayes-Sous-Bois, la carte de bruit a été effectuée en juin 2009, mais n’a jamais été présentée au Conseil Municipal. L’ensemble des cartes est consultable au service urbanisme. M. HUE.- Au sein de la note, vous indiquez qu’un plan de prévention va être mis en place. Il est à l’échelle départementale ou communale ? Mme BEAULIEU.- Ce sera établi à l’échelle communale, puisque chaque commune présente des cartes différentes. Pour nous, c’est en fonction d’une première carte réalisée en 2009 et que nous devons réviser dans les cinq ans à venir. A charge pour nous de voir quels sont les points stratégiques et comment on peut améliorer le bruit selon les zones mises en évidence. M. GOURDON.- L’intérêt de ce genre de travail est l’usage que l’on en fait par la suite. Savoir si l’on agit sur l’origine du bruit en limitant les vitesses et donc les nuisances et en indiquant des prescriptions sur les habitations à construire, par exemple à travers le PLU. Ce sont les deux moyens qui permettraient d’agir à partir de ce constat. Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 14 Mme BEAULIEU.- Sans analyser toute la carte, on peut observer que le CD 11 est très coloré. Il est prévu d’en faire un boulevard urbain, ce qui devrait améliorer le bruit dans cette zone. Par contre, pour la SNCF, ce ne sera pas de notre ressort. M. GOURDON.- Il serait intéressant aussi de mesurer l’impact de l’ouverture de la déviation RD 11 - RD 98 avec le barreau de raccordement pour voir quel est l’impact sur le nombre de véhicules traversant la commune, sur le pont notamment, et les effets sur le bruit. Il serait intéressant de connaître ces résultats. Mme BEAULIEU.- Effectivement, c’est comme cela qu’il faut s’engager. M. HUE.- D’où ma question, pour revenir sur les zones les plus exposées au bruit, on se rend compte que ce sont les voies de circulation qui sont le plus exposées, on aurait pu avoir une carte de prévention globale sur les voies routières par le département ou la région pour les voies ferroviaires afin d’avoir une linéarité sur l’ensemble du territoire par rapport au plan de prévention mis en place ultérieurement. Mme BEAULIEU.- Oui, mais chaque commune aura sa spécificité M. HUE.- Mais que ce soit prévu en amont lorsque l’on travaille une déviation ou un plan de circulation à une échelle départementale, que cette dimension de prévention des risques, accidentogènes comme de bruit, soit prise en compte globalement. Mme BEAULIEU.- Ceci dit, cette carte est un premier constat. On sait déjà sans avoir à refaire les cartes que des zones ont été traitées. Par exemple l’avenue de Versailles, le fait de l’avoir aménagée en ayant mis des plateaux et réduit la vitesse, le trafic est certainement inférieur. Mme LE MAIRE.- Nous mettons au vote. Qui s’abstient ? Qui est contre ? Qui est pour ? 29 voix Je vous remercie. 2012-103 : AUTORISATION DONNÉE AU MAIRE DE DÉPOSER UN PERMIS DE CONSTRUIRE RELATIF AUX TRAVAUX RÉALISÉS AUX COMMUNS DU CHÂTEAU Mme LE MAIRE.- La ville souhaite aménager en partenariat avec le personnel de l’ensemble de la bibliothèque une salle de lecture dans le porche des communs du Château délimité par les trois arches ouvertes côté cour intérieure et trois arches côté parc. Nous souhaitons réaliser une salle de lecture avec la mise en place de baies vitrées qui permettraient quand même au public de passer à certaines occasions, entre autres des manifestations comme les Clayescibels. Il y aurait en plus le ravalement d’une partie des façades intérieures et extérieures des dépendances du château ainsi que la rénovation des blasons, projet soutenu depuis une dizaine d’années par Patrick BOOR. Ils font partie du patrimoine de notre ville, mais ne pouvaient pas être rénovés sans être dans un lieu sécurisé. Ces travaux devraient démarrer courant été 2013. Il est demandé au Conseil Municipal de m’autoriser à déposer la déclaration préalable nécessaire à la réalisation de ces travaux. Y a-t-il des questions ? M. GUIGUEN.- Monsieur GOURDON, vous voyez, vous avez la primeur d’une des prochaines opérations du budget. Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 15 M. GOURDON.- J’aime bien me prononcer sur des choses concrètes, sur des plans, savoir quelles seront les conséquences. Je vois des baies vitrées, mais c’est exposé plein sud, donc il y a des choses à prévoir. Rien n’est impossible, mais il ne faudrait pas reproduire les erreurs commises avec la Bibliothèque nationale de France où l’on avait mis des baies vitrées, ce qui peut causer des dommages aux livres. Si l’on veut faire un salon de lecture en plein été dans une véranda, cela risque de chauffer et en hiver d’autres problèmes concernent le froid. Concernant la rénovation des blasons, ce serait évidemment une bonne chose. Il faut dans ce cas se tourner vers le Conseil Général pour demander une subvention pour l’entretien des œuvres d’art. M. GUIGUEN.- Rassurez-vous, nous demanderons toutes les subventions. M. GOURDON.- Vous avez une idée du coût ? M. GUIGUEN.- Oui, nous pensons que l’ensemble sera de l’ordre de 300 K€ pour les baies vitrées et les ravalements. Effectivement, il faudra veiller au problème de chaleur, mais cela donnera une extension à la bibliothèque et au niveau visuel, ce sera très bien. M. HUE.- Ce projet est toujours soumis à l’avis des ABF, avons-nous déjà une idée de leur avis ? M. GUIGUEN.- Pour l’instant, leur avis n’est pas défavorable. De toute façon, ce sera fait en accord avec leurs recommandations. M. HUE.- Nous n’allons pas rouvrir un débat passé, mais des recommandations ne sont pas des prescriptions. Mme LE MAIRE.- Nous mettons au vote. Qui s’abstient ? Qui est contre ? Qui est pour ? 29 voix Je vous remercie. 2012-104 : PROPOSITION DE DÉLIMITATION D'UN PÉRIMÈTRE D'USAGE ET DE CONSOMMATION EXCEPTIONNEL (PUCE) Mme LE MAIRE.- Il est rappelé dans la note figurant dans votre dossier que la ville des Clayes-Sous-Bois fait partie intégrante de l’unité urbaine de Paris depuis l’arrêté du Préfet de la Région Île-de-France en septembre 2009. Chaque commune peut demander au Préfet d’identifier tout ou partie de son territoire comme périmètre d’usage et de consommation exceptionnel dès lors qu’elle constate des habitudes de consommation dominicale. La zone commerciale des Clayes-Sous-Bois remplit ces critères, certaines entreprises avancent que plus de 25 % de leur chiffre d’affaires est généré le dimanche. Suite à la délimitation du PUCE, chaque entreprise devra ensuite organiser un référendum ou obtenir un accord d’entreprise pour ces ouvertures le dimanche. Pour mémoire, le Conseil Municipal avait déjà délibéré en 2009 pour la zone d’Alpha Parc 1 et 2, anciennement Boulanger, les meubles Germain, Keria et The West. Le Préfet ne s’était pas prononcé, car les ouvertures n’étaient pas encore constatées. Maintenant qu’Alpha Parc 1 et 2 sont ouverts, nous allons déposer un périmètre sur cette zone et nous l’étendrons ensuite dès l’ouverture de The West. Vous savez combien la ville est et a toujours été attentive à la création d’emplois. C’est un sujet d’actualité aujourd’hui plus que jamais. Je m’en suis entretenue avec le Premier Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 16 Ministre hier, il serait impensable que des personnes ayant actuellement un emploi le perdent suite à des fermetures le dimanche et s’ajoutent aux familles en grande difficulté. Nous avons été contactés par des étudiants travaillant le dimanche et des personnes dont le différentiel de salaire est de 200 à 400 €, ce qui n’est pas négligeable pour ceux qui ont des emprunts et seraient en grande difficulté s’ils perdaient leur emploi. M. GUIGUEN.- Un certain nombre de sondages ont été réalisés récemment sur tout le personnel travaillant le dimanche dans ces grands magasins. Il en ressort sans surprise que plus de 90 % de ces personnes sont favorables au maintien de ce travail le dimanche, puisque c’est un choix de leur part. Mme LE MAIRE.- Ce sujet d’ouverture le dimanche est remis en débat compte tenu de la situation du chômage et de l’emploi. La loi est extrêmement attaquable puisque les inégalités sont nombreuses. Des secteurs sont ouverts et d’autres pas, IKEA peut ouvrir, mais Maisons du monde ne le peut pas, le tout dans un même périmètre. Quand on dit que c’est anormal de laisser travailler des personnes le dimanche, il faut effectivement que cela repose sur la base du volontariat et les contrats de travail doivent permettre de rémunérer davantage les personnes travaillant le dimanche. J’ai fait état d’inégalités pour les personnels de la restauration, la culture, les transports, sans parler du personnel hospitalier, qui n’ont pas d’autre choix que de travailler souvent le dimanche. Pour notre zone en plus, nous sommes confrontés à des situations ubuesques, parce qu’un commerce autorisé par le Préfet à ouvrir le dimanche qui déménagerait dans la ville voisine hors du périmètre devrait licencier son personnel. Nous avons aussi dans le même périmètre certains commerces autorisés et d’autres qui ne le sont pas. La question ce soir est de valider le périmètre pour lequel les commerces sont déjà ouverts et de l’étendre ensuite au projet The West dès son ouverture, compte tenu qu’il s’agit d’un outlet, qui comme tous les outlets des autres départements bénéficie d’une ouverture le dimanche. Cette question avait été évoquée à la CDAC et votée à l’unanimité. Nous défendons l’emploi et nous avons par ailleurs demandé à connaître le nombre de personnes des Clayes ayant été recrutées dans les différents types de commerce. C’est une priorité pour la ville, je défends également la laïcité de notre État, nous sommes pour l’ouverture du dimanche, avec des conditions de volontariat et de rémunération substantielles pour les gens qui les perçoivent. Nous avons eu de nombreux témoignages. Vous avez pu voir dans la presse la mobilisation du personnel de Bricorama lors de la fermeture du dimanche et également chez Castorama, qui bénéficie dans d’autres villes de cette autorisation d’ouverture. Il y a donc un véritable problème avec cette loi et il est possible vu les circonstances qu’elle soit amenée à être évolutive. À vous Monsieur Gourdon, je sais que vous ne partagez pas du tout mon point de vue. M. GOURDON.- Je m’interroge d’ailleurs sur le long plaidoyer que vous venez de faire. Pourquoi tant de justification pour quelque chose qui va être voté de toute façon ? Mme LE MAIRE.- Pour essayer de vous convaincre, mais je ne sais pas si j’y suis arrivée. M. GOURDON.- J’ai une seule question à vous poser. Puisque vous êtes favorable au travail du dimanche, êtes-vous prête à ouvrir le dimanche les services publics tels que la crèche et les centres de loisirs, qui permettraient aux personnes travaillant le dimanche de pouvoir faire garder leurs enfants, parce que cela va poser un gros problème ? Mme LE MAIRE.- Nous n’avons pas encore eu la demande. Ensuite, cela nécessiterait des arbitrages budgétaires non négligeables, mais nous n’avons pas encore été sollicités dans ce domaine. Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 17 M. GOURDON.- Je vous rappelle, Madame Le Maire, que vous avez réduit l’amplitude horaire d’ouverture de la crèche familiale. Elle était initialement ouverte de 7 heures à 19 heures, cela a été réduit d’une demi-heure le matin et le soir. Il faut aussi que les collectivités soient prêtes à fournir les efforts nécessaires pour permettre aux personnes qui devraient travailler le dimanche de le faire dans de bonnes conditions. Mme LE MAIRE.- Nous allons déjà faire les efforts nécessaires pour nous adapter à la nouvelle organisation de la journée du mercredi. M. GUIGUEN.- Lorsque nous aurons les possibilités statutaires et financières de le faire, nous le ferons bien entendu. Mme LE MAIRE.- Pour l’amplitude de l’accueil des enfants, la fréquentation n’était pas suffisante. Vous savez que nous sommes contraints à des normes de fréquentation par la CAF. Mme BEAULIEU.- Le pourcentage de la CAF et le rappel à l’ordre avaient provoqué le changement. Après étude, nous nous étions rendu compte qu’il y avait pour partie un seul enfant le soir qui nécessitait la présence de deux personnes pour respecter les normes de sécurité. M. HUE.- Pour revenir sur la mobilisation des salariés dont vous avez fait état, je pense qu’il ne faut pas non plus se tromper. Les personnes qui se sont mobilisées ne l’ont pas fait pour garder absolument un emploi le dimanche. Ils veulent avant tout garder un emploi et garder avant tout un niveau de rémunération suffisant pour vivre. Cela pourrait se faire avec des contrats autres que ceux proposés aujourd’hui dans le commerce avec 20 à 25 heures maximum. D’autre part, ici, nous sommes tous pour la laïcité. Il n’y a aucun débat à ouvrir à ce sujet. Que les choses soient claires, le repos dominical n’a aucune connotation à avoir avec la laïcité. Mme LE MAIRE.- Alors pourquoi le dimanche ? M. HUE.- Parce que le dimanche est le repos qui est aujourd’hui admis communément par tous, notamment la communauté active, sociale, éducative ou autre, qui représente un grand nombre d’emplois en France. Aujourd’hui, le repos dominical est celui où nous pouvons nous retrouver en famille, etc. Il y a 40 ou 50 ans, ce n’était pas le mercredi qui était libéré pour les enfants, mais le jeudi. Pourquoi le jeudi ? On peut se poser la question. On peut remettre sur le métier l’organisation de notre société et notre rythme de vie, mais faisons-le globalement. Mme LE MAIRE.- Vous savez mieux que moi que la vie familiale a beaucoup évolué. D’autre part, j’ai une question à vous poser. Cela vous pose-t-il un problème d’aller au restaurant le dimanche ? Le niveau de rémunération des personnes travaillant dans les spectacles vous inquiète-t-il ? M. HUE.- Je peux vous faire une confidence, je n’y vais jamais le dimanche. Mme LE MAIRE.- Vous êtes vraiment une exception. Chez Castorama non plus ? M. HUE.- Chez Castorama, jamais. Mme LE MAIRE.- Je croise beaucoup de gens le dimanche, vous êtes vraiment exceptionnel. Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 18 Mme BEAULIEU.- Une société vit et évolue, la preuve. La notion de famille, de mariage, tout évolue, y compris la notion de travail. M. HUE.- Nous n’allons pas ouvrir le débat, mais j’aimerais croiser autant d’élus au marché le dimanche matin qu’a priori vous croisez. Mme LE MAIRE.- Au marché, nous sommes un certain nombre à y aller, je peux vous l’assurer. M. HUE.- Je ne vous y vois pas, nous ne sommes pas forcément aux mêmes heures. Je me lève trop tôt par rapport à vous, c’est cela ? Mme LE MAIRE.- J’y suis régulièrement, je passe aux mêmes heures que Monsieur KLEIN, par exemple. M. HUE.- C’était une boutade … Mme BEAULIEU.- Elle est de mauvais goût. M. HUE.- Non, c’était une boutade, prenez-la comme telle, c’était juste pour spécifier qu’avant de favoriser l’emploi dans les grandes enseignes commerciales telles que celles du secteur d’Alpha-Parc, il faut aussi mettre l’accent sur nos commerçants locaux, parce que certains se sont énormément plaint de l’ouverture intensive des magasins le dimanche en raison de la période des fêtes. Les commerçants qui font vivre le centre-ville année après année et dimanche après dimanche ont aussi besoin du soutien de la commune. De voir les grands centres s’ouvrir de manière ponctuelle ou épisodique et leur faire énormément de concurrence est pour eux un manque à gagner très important. Ils pourraient à terme ne plus revenir sur la commune proposer le dynamisme qu’ils nous proposent le dimanche matin. M. GUIGUEN.- Monsieur HUE, il n’y a pas que le marché, il y a l’ensemble des commerçants et une partie des délibérations que nous avons prises sur l’aspect fiscal ce soir prouve bien que nous souhaitons aider les commerçants. Nous avons toujours fait la clarification entre les grandes surfaces et le commerce local. Nous voulons défendre les deux. Au travers des grandes surfaces, nous défendons la création d’emploi, au travers du commerce local, nous défendons la proximité. M. HUE.- Mais en proposant l’ouverture du dimanche, nous pénalisons de fait le commerce de proximité. Mme LE MAIRE.- Je rappelle qu’à part la boutique bio, il n’y a pas d’alimentaire dans les surfaces dont nous venons de parler. M. HUE.- Le portefeuille de nos concitoyens n’est pas extensible. Mme LE MAIRE.- Nous nous sommes suffisamment exprimés sur le sujet, je propose de mettre au vote. Qui s’abstient ? Qui est contre ? 7 voix Qui est pour ? 22 voix Je vous remercie. 2012-105 : CONVENTION RELATIVE AU DÉVELOPPEMENT DU PARTENARIAT ENTRE LE COLLÈGE ANATOLE FRANCE ET LA VILLE Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 19 M. COQUARD.- Les trois prochaines délibérations concernent les partenariats signés entre les collèges des Clayes-Sous-Bois, Anatole France, la Fosse aux Dames et la Ville. Nous avions déjà signé des conventions entre les deux collèges et le service Jeunesse, il s’agit ici de renforcer le partenariat existant, notamment en s’appuyant sur certains constats émis lors de la réunion consultative sur l’élaboration du projet éducatif local en septembre 2012. Nous avons pu constater que certaines activités développées dans les collèges pouvaient également être proposées par la ville. De même, il n’était pas rare que les collégiens des Clayes soient aussi adhérents et utilisateurs des services Jeunesse et Sémaphore. Un partenariat plus poussé entre ces services et les collèges permettrait à l’évidence d’aider ces élèves au mieux et d’augmenter l’efficacité de certaines activités. La première délibération concerne une convention relative au développement du partenariat existant entre les collèges des Clayes et la Ville, donc le service Jeunesse. Elle détermine les modalités d’exécution des actions éducatives suivantes : il y aura de nombreuses choses mises en place, comme un panneau d’affichage, des prêts de manuels scolaires, l’intervention ponctuelle du service Jeunesse sur le temps méridien de façon à évoquer les différentes activités sur la ville et surtout le développement de projets en commun comme l’accompagnement à la scolarité ou les projets citoyens, les journées thématiques. Il est à noter que ces deux conventions avec Anatole France et la Fosse aux Dames portent sur l’année scolaire 2012-2013. Y a-t-il des questions ? Mme LE MAIRE.- Nous mettons au vote. Qui s’abstient ? Qui est contre ? Qui est pour ? 29 voix Je vous remercie. 2012-107 : CONVENTION DE MESURES ÉDUCATIVES ENTRE LE COLLÈGE LA FOSSE AUX DAMES ET LA VILLE 2012-108 : CONVENTION D'ORGANISATION DE MESURES DE RESPONSABILISATION ENTRE LE COLLÈGE ANATOLE FRANCE ET LA VILLE M. COQUARD.- La deuxième délibération et la suivante concernent des conventions de mesures éducatives entre le collège de la Fosse aux Dames, puis Anatole France et la Ville, par le biais de son centre social appelé Le Sémaphore. Il s’agit de s’associer aux collèges pour permettre l’accueil d’un élève qui serait éventuellement exclu temporairement de l’établissement, dans le cadre de la mise en place de mesures éducatives prévues par l’article 511 alinéa 13 du Code de l’éducation. Cet article dresse la liste des différentes sanctions qui peuvent être prises à l’égard d’un élève, de l’avertissement à l’exclusion définitive, mais prévoit également des mesures de prévention, d’accompagnement et de réparation. Il s’agit ici de la mise en place de mesures de responsabilisation pour un élève exclu temporairement avec pour objectif de faire participer les élèves en dehors des heures d’enseignement à des activités de solidarité. Il peut s’agir d’activités culturelles ou de formation à des fins éducatives. Au cours de cette mesure, les élèves peuvent découvrir les activités de la structure d’accueil, assister ou participer à l’exécution d’une tâche. La mesure de responsabilisation est mise en place pour éviter un processus de déscolarisation tout en permettant à l’élève de témoigner de sa volonté de conduire une réflexion sur la portée de son acte, tant à l’égard de la victime que de la communauté éducative. Elle offre donc à l’élève la possibilité de transformer son temps en une expérience positive et profitable qui favorise le développement personnel et l’autonomie par l’insertion dans un milieu favorable à sa valorisation. Il est évident que le contrat est signé entre le collège, la Ville, mais aussi bien sûr Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 20 l’élève et ses représentants légaux. Une restitution doit être faite, il y aura donc un travail assez important de l’élève exclu temporairement. La délibération concerne la convention entre la Fosse aux Dames et la Ville. La suivante est la même dans des termes légèrement différents entre Anatole France et la Ville. Avez-vous des questions ? M. HUE.- Pourquoi y a-t-il deux conventions avec des termes différents ? Nous nous adressons a priori à deux établissements de la ville, nous sommes une entité unique, la Ville et il est étonnant d’avoir deux réponses différentes entre deux quartiers de la ville. M. COQUARD.- Les deux conventions en tant que telles sont différentes, elles ont été proposées de manière différente par les deux principaux des collèges, mais l’orientation est identique, c’est pour cette raison que je les ai présentées de la même façon. Les conventions et les termes sont relativement différents et les principaux souhaitaient les garder telles quelles, peut-être pour des raisons légales, peu importe. Nous avons deux délibérations, mais l’esprit est exactement le même. Cela relève de leurs sensibilités. M. HUE.- C’est un choix peut-être, mais c’est la Ville qui se positionne et qui indique le sens qu’elle veut donner aux mesures qu’elle met en place. Je suis désolé, mais entre une mesure de responsabilisation et une mesure éducative, nous ne sommes pas forcément dans la même zone « politique ». M. COQUARD.- Je suis d’accord avec vous, je voulais juste avec les services ne pas leur proposer directement un texte déjà ficelé par la Ville. Ils ont souhaité apporter leurs articles, nous avons accepté qu’ils aient des conventions différentes. Mme LE MAIRE.- Nous sommes dans un partenariat, donc nous pouvons nous adapter. M. COQUARD.- Oui, le dialogue est commun, nous avons voulu échanger les conventions, ils ont voulu les garder telles quelles, nous n’avons pas voulu forcer. M. HUE.- Oui, mais c’est la Ville qui organise sur son territoire la collaboration éducative qu’elle veut mener sur l’ensemble du territoire et que ce soit … M. COQUARD.- Excusez-moi de vous interrompre, cela ne change rien, les missions de la ville sont les mêmes, c’est juste que les deux textes sont différents. Mme LE MAIRE.- Qu’est-ce qui vous gène précisément, Monsieur HUE ? M. HUE.- Je suis juste en train de vous dire que je trouve un peu dérangeant le fait que nous votions sur deux délibérations ayant deux titres différents pour deux établissements d’une même commune. D’autant que vous êtes en train de travailler sur un projet éducatif local et je suis assez surpris que l’on puisse mettre en place des mesures différentes au sein d’établissements alors que nous travaillons sur un PEL qui est là a priori pour uniformiser l’approche éducative. Mme LE MAIRE.- Faites-moi remonter par courrier ce qui vous choque, parce que j’ai du mal à comprendre. M. GUIGUEN.- Pour terminer sur le sujet, notre responsabilité est identique, notre engagement auprès des deux collèges est absolument identique. La différence dans de termes a été voulue par les deux principaux, je m’engage donc à vous rapprocher de Monsieur BOSCO et de Madame KOCIK pour leur demander pourquoi ils ont souhaité avoir des termes différents, c’est leur choix. Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 21 Je fais partie comme Monsieur GOURDON du conseil d’administration du collège Anatole France. Ce qui me plait dans ces conventions, que ce soit l’une ou l’autre, c’est l’esprit qu’il y a derrière, ce ne sont pas les mots qui peuvent être différents. Mme LE MAIRE.- Nous mettons au vote. Qui s’abstient ? Qui est contre ? Qui est pour ? 29 voix Je vous remercie. 2012-109 : DÉNOMINATION DE DEUX CIMETIÈRES M. LEMOINE.- Comme vous le savez, la commune possède trois cimetières, un dénommé « La Broderie », dont l’entrée principale se situe Chemin de la Brétechelle, un dénommé « Ancien », dont l’entrée principale se situe rue Henri Prou et un dénommé « Nouveau », dont l’entrée principale se situe également rue Henri Prou. Afin de faciliter la localisation des deux derniers cimetières pour la population, il est nécessaire de procéder à leur personnalisation. Il est donc proposé au Conseil Municipal de les dénommer ainsi : le cimetière ancien jouxtant notre église devient « Cimetière Saint-Martin » et le nouveau cimetière devient « Cimetière Henri Prou ». Est-ce clair pour tout le monde ? Avez-vous des questions à poser ? Mme LE MAIRE.- Nous mettons au vote. Qui s’abstient ? Qui est contre ? Qui est pour ? 29 voix Je vous remercie. 2012-110 : RÉPARTITION DES SUBVENTIONS D'AIDES AUX PROJETS M. LE COQ.- La répartition des subventions d’aides aux projets fait suite à la délibération du Conseil Municipal du 28 mars 2012, qui a adopté la répartition des subventions allouées aux associations et proposant la reconduction du dispositif d’aide aux projets. Une commission a été organisée pour étudier les dossiers sollicitant ce type de subvention afin d’étoffer et améliorer leur activité. Compte tenu du caractère exceptionnel des projets réalisés par des associations de la ville des Clayes-Sous-Bois ou à destination de Clétiens, ces projets ont été présentés à la commission Vie associative du 17 décembre 2012. Je profite de mon intervention pour présenter mes excuses concernant le raté de la convocation. Il est soumis à l’approbation du Conseil Municipal l’octroi des subventions pour les onze projets suivants : • Foyer socio-éducatif du collège Anatole France. Voyage à Barcelone pour apprentissage de la langue et découverte de la culture. Une subvention de 1 100 € est proposée pour réduire le coût de la participation des familles dont les enfants sont inscrits à ce voyage. • Association sportive du collège Anatole France. Voyage montagne et secourisme. Une subvention de 1 380 € est proposée pour l’aide aux familles des enfants participant à ce voyage qui propose un apprentissage durable des gestes de premier secours et leur mise en pratique dans un contexte de sport et de montagne. • Collège Anatole France. Formation secourisme PSC1. Une subvention de 3 000 € est proposée pour l’achat de matériel de secourisme adapté à l’initiation d’un public de collégiens. Ce matériel supplémentaire permettra de Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 22 • • • • • • • • former l’ensemble des élèves du collège. À noter le souhait de la commission et de la municipalité de mettre en cohérence les défibrillateurs d’initiation avec ceux installés dans les lieux publics de la ville. Collège Anatole France. Formation informatique et vidéo. Une subvention de 1 000 € est proposée pour l’achat de matériel informatique afin de poursuivre le développement de l’activité de journalisme sportif mise en œuvre dans le cadre des activités de l’AS. Les objectifs de cet atelier sont de réaliser une émission télévisée type Stade 2, un journal papier type L’équipe et d’entretenir le blog de l’AS. USMC, section pétanque. Accueil de trois internationaux malgaches de pétanque. Une subvention de 1 000 € est proposée pour favoriser l’accueil de ces joueurs pendant la période estivale. Ils participeront avec différents nationaux pour le club des Clayes et défendront les couleurs de la ville. Leur présence permettra également de partager leur passion avec les adhérents du club. Foyer socio-éducatif de La Fosse aux Dames. Projet « Jeux Olympiques ». Une subvention de 3 000 € est proposée pour réduire le coût de la participation des familles aux voyages, qui sont organisés à Londres et à Barcelone en mai 2013. Ce projet s’inscrit plus globalement dans un projet pluridisciplinaire axé sur les Jeux Olympiques. Différentes activités sont proposées tout au long de l’année scolaire pour les élèves des classes de 3ème. Une olympiade a été organisée mardi 18 décembre et d’autres épreuves le seront fin mars et courant juin. Ce projet mobilise pratiquement tous les enseignants du collège et participe à la création d’une excellente ambiance au sein de l’établissement. Club de tennis des Clayes-Sous-Bois (TCC). Acquisition d’un lanceur de balles High Tof. Cet appareil permettra un confort de jeu adapté au niveau de chacun et facilitera la progression des élèves grâce à une programmation personnalisée et progressive de la machine. Une subvention de 2 500 € est proposée pour l’acquisition de ce lanceur de haute technologie. L’association SOLI-SÉ s’est lancée dans l’aménagement d’un terrain de sport dans l’école élémentaire de Warang au Sénégal. Dans le prolongement des projets antérieurs, une subvention de 1 700 € est proposée afin de poursuivre le travail déjà concrétisé. L’espace multisports constitue le dernier maillon du projet global de cette école démarré en 2009 et qui vise à offrir aux enfants de cette collectivité, notamment aux filles, l’opportunité d’accéder l’éducation. Association de gymnastique volontaire. Une subvention de 715 € est proposée afin de renouveler le matériel existant, permettant de maintenir la qualité des cours dispensés, et d’acquérir du nouveau matériel adapté à l’évolution de la pratique de cette activité. Association Vincent Depaul. Projet de diffusion d’un spectacle vivant. Une subvention de 1 000 € est proposée afin de participer à la pérennité du spectacle vivant, racontant sous forme de fresque historique l’œuvre de Vincent Depaul. Ce spectacle créé en 2010 comprend le travail de recherche historique, l’écriture des textes, la formation des comédiens, la mise en scène et la communication afin qu’il soit représenté le plus souvent possible, 6 représentations en 2012. Ce projet mobilise beaucoup de Clétiens. Pour avoir assisté à ce spectacle, je peux le qualifier de remarquable. Aquatic Club des Clayes-Sous-Bois (ACC). Récompense de nageurs clétiens. Une subvention de 300 € est proposée afin de récompenser les jeunes nageurs clétiens et leur entraîneur, qui se sont distingués lors du championnat FISEP de natation en Allemagne. Ils ont remporté 8 médailles : 4 d’or, 1 d’argent et 3 de bronze. Cette récompense est un moyen de valoriser ces jeunes athlètes et de les féliciter de leurs brillants résultats qui permettent au club des Clayes-Sous-Bois de bénéficier d’une légitimité auprès des instances Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 23 nationales. En effet, l’ACC se voit confier l’organisation de deux compétitions internationales (premier meeting d’hiver et Open de natation) pour la saison 2012-2013. Avant de passer au vote de cette délibération, sur les 12 projets présentés, 11 ont obtenu un subventionnement. Celui qui n’en a pas bénéficié pouvait quand même être réalisé avec une activité en moins. Ce projet non retenu a été présenté par l’association sportive du collège Anatole France. Avez-vous des questions ? M. GOURDON.- C’est Noël pour les associations ! 16 000 € de subventions exceptionnelles, c’est très bien. On aurait pu mettre plus puisque Monsieur GUIGUEN de retirer 25 000 € sur le budget des associations. J’aimerais savoir quelle somme a été demandée pour chaque projet. Y a-t-il un montant de subvention plafonné, par exemple un certain pourcentage ? Quelle est la cohérence de ce dispositif d’aide exceptionnelle quand on voit que ce sont des subventions attribuées à différents types d’associations ? M. LE COQ.- Il n’y a pas de philosophie déclarée, il y a simplement l’engagement de l’accompagnement de l’association. S’il y avait une philosophie, de nombreux projets ne pourraient pas être présentés. Chaque projet a son propre développement, il est simplement encadré par la volonté de la Ville d’aider de façon exceptionnelle et momentanée une action engagée par une association. Non identifié. - En étant aussi au conseil d’administration de certains collèges, il est vrai que malheureusement, ils n’ont pas toujours un budget qui permet de nombreuses activités pratiquées avant. Parfois, avec la crise ou des soucis sur certaines sections, ils se doivent de ne plus faire les activités qu’ils proposaient ou de demander des aides aux projets exceptionnelles. M. LE COQ.- Je me suis rendu mardi au collège de la Fosse aux Dames pour les Olympiades. J’ai un peu anticipé sur le vote de cette délibération et quand j’ai annoncé que l’AS allait bénéficier de 3 000 €, je peux vous dire qu’il y a pratiquement eu des larmes sur certains visages. C’était un peu inespéré, il n’y avait pas besoin d’aller chercher des ressources ailleurs pour que le projet aille à son terme. M. HUE.- Mais là, il y a une confusion entre aide au projet et aide au fonctionnement et à l’investissement. Nous sommes un peu sur les trois volets alors qu’il me semblait qu’au départ, la somme allouée sur ce dispositif était une aide aux projets spécifique. Cela nous a été présenté de cette manière lors du vote du dernier budget. M. GUIGUEN.- C’est une politique de subventionnement exceptionnel sur les projets que nous menons depuis plusieurs exercices. M. GOURDON.- Quelles étaient les sommes demandées par chaque demandeur, le taux de subvention et sur quel montant s’applique la subvention ? M. LE COQ.- Par rapport aux demandes : • Le premier projet, voyage à Barcelone, 1 100 € demandés, 1 100 € accordés. • Voyage montagne et secourisme, 1 056 € demandés, 1 380 € attribués pour accompagner davantage les familles des élèves. • Formation secourisme PSC1, c’est pour nous un projet très important qui permet aux élèves d’être vraiment citoyens et qui prolonge l’engagement des professeurs qui se sont beaucoup investis dans leur propre formation, parfois au détriment de leur temps, la demande était de 3 000 €, il était très pertinent de l’accompagner à hauteur de 3 000 €, sachant que nous avons mis un critère, puisque nous demandons que les défibrillateurs de formation soient à Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 24 • • • • • • • • l’identique de ceux installés, ce qui crée une difficulté supplémentaire. Les 3 000 € sont justifiés puisqu’ils concernent 130 élèves. Formation informatique et vidéo, la demande n’était pas très forte à notre sens avec plusieurs volets dans ce projet, la demande initiale était de 1 946 €, la subvention est de 1 000 €, certains matériels du projet pouvant être développés sur une autre année. L’USMC Pétanque a fait une demande de 3 000 €, nous avons accordé 1 000 €, sachant qu’effectivement, sur les 17 000 € du dispositif aide aux projets voté au mois de mars, il y avait plus de 22 000 € pour la totalité des projets. S’il y avait un déplacement des Malgaches, nous pensions aussi qu’ils allaient circuler ailleurs qu’aux Clayes-Sous-Bois et il y a d’autres dispositifs pour les aider. Voila la raison de la réduction de notre participation. Foyer socio-éducatif de La Fosse aux Dames pour le projet « Jeux Olympiques », 3 000 € demandés, 3 000 € accordés pour aider les familles dans le coût du voyage. Pour le TCC, le coût d’acquisition du matériel était de 6 578 €, l’association nous demandait près de 5 000 €, nous avons estimé que 2 500 € étaient suffisants parce que si le club intègre le développement de la pratique avec cet équipement, il peut demander un petit supplément à chaque joueur pour pouvoir améliorer son lancer de balle et sa pratique sportive. SOLI-SÉ a demandé 2 000 €, nous avons accordé 1 700 € La gymnastique volontaire, 715 € demandés, 715 € accordés. Le critère retenu pour cette association est qu’elle vit sans subvention de fonctionnement de la Ville. Il nous a semblé intéressant d’accorder pour une fois un montant conforma à la demande du club. L’association Vincent Depaul a demandé 1 000 € que nous avons accordés. La petite dépense de 300 € correspond à la demande du club, elle va permettre d’ajouter des récompenses supplémentaires par le biais de bons d’achat qui permettront aux trois sportifs d’acheter des équipements de natation. Non identifié.- Sur les voyages Barcelone et montagne, quelle est la pratique des collèges au niveau du quotient familial ? Quel était le coût par élève et était-il élevé ? M. LE COQ.- Je ne sais pas répondre, nous avons les coûts sur les projets, mais pas la ventilation par individu. Je vous répondrai par la suite. M. HUE.- Il y a quand-même une différence selon les projets, selon leur nature et leur présentation. Certains sont aidés à 100 % et d’autres à moins. Ce sont des choses qui peuvent être opposables, il faut en prendre conscience. M. LE COQ.- Non, c’est un arbitrage. M. HUE.- Oui, mais ils seraient moins opposables si des critères bien précis étaient indiqués. Mme LE MAIRE.- Vous comprenez bien aussi qu’il s’agit de montants, quand une association demande 500 €, il est difficile de lui en donner 250, si une association demandait 10 000 €, nous aurions du mal à lui donner la totalité, même 50 %, parce qu’il n’y aurait plus rien pour les autres. Il y a forcément des répartitions pour que tout le monde puisse avoir quelque chose. M. GOURDON.- Nous ne reprochons pas d’accorder ces subventions, je regrette simplement qu’il n’y ait pas de critère d’attribution qui permettrait de clarifier les choses. Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 25 Quand je regarde entre les deux collèges, Anatole France reçoit 6 480 € et la Fosse aux Dames 3 000 €. Ce sont des élèves clétiens, vous pouvez dire qu’ils n’ont pas demandé plus, mais suffit-il de demander pour obtenir ? Le problème est là : pourrons-nous toujours accorder des subventions à hauteur de ce qui est demandé ? Tout à l’heure, Monsieur GUIGUEN nous mettait en garde à juste titre sur les difficultés qui s’annoncent. Dans un proche avenir, malheureusement, nous ne pourrons peut-être pas répondre de la même manière à toutes ces demandes. Il est peut-être donc nécessaire de clarifier les choses et d’instaurer des critères qui permettront d’attribuer des subventions à ceux qui les demanderont en toute équité. Là, je trouve qu’il y a des disparités que nous ne pourrons pas continuer à maintenir. M. GUIGUEN.- Là où je vous suis, c’est qu’il y aura de toute façon in fine l’arbitrage budgétaire global et les projets devront correspondre à cet arbitrage en fonction de leur pertinence. Mme. BEAULIEU.- Pour ce qui concerne les aides aux projets pour les écoles élémentaires et maternelles, le problème s’est posé de la même manière. Au départ, il y avait très peu d’écoles, donc les aides étaient quasiment totales. Petit à petit, beaucoup d’écoles ont commencé à souscrire à ce dispositif et nous avons mis des critères de nombre d’enfants pouvant bénéficier. Au fil du temps, nous sommes arrivés à une somme par enfant. Mme LE MAIRE.- Les élus faisant partie de la commission peuvent quand même avoir une appréciation qui n’est pas forcément contestable et interprétable. J’ai l’impression que vous faites des procès d’intention ou de méfiance. Il y a des commissions, des échanges, un accompagnement des personnes en charge des services, c’est fait en toute transparence, apparemment, tout le monde est satisfait. Il n’y a pas de favoritisme, les choses se font dans un esprit totalement sportif et transparent. Votre remarque me met mal à l’aise. M. HUE.- Elle n’a pas à vous mettre mal à l’aise, elle est là pour clarifier les choses. Comme le rappelait Madame BEAULIEU, un ratio par enfant a été instauré sur les projets. Mme LE MAIRE.- Parce que le problème s’est posé, là il ne se pose pas. M. HUE.- Pour la commission, on peut aussi se poser la question de la nonprésence d’élus de l’opposition. M. GOURDON.- Monsieur BESMIER, qui représente le groupe d’opposition à cette commission, me dit qu’il a rarement été convoqué et la fois dernière, il a été convoqué le vendredi pour le lundi. M. LE COQ.- Effectivement, nous venons de nous en excuser. Mme LE MAIRE.- Nous veillerons à ce que Monsieur BESMIER soit convoqué dans des délais plus raisonnables. Monsieur GOURDON, vous avez tout à fait raison sur ce point. Je vous propose de conclure et de passer à la délibération suivante. Nous mettons au vote. Qui s’abstient ? Qui est contre ? Qui est pour ? 29 voix Je vous remercie. 2012-111 : SUBVENTION EXCEPTIONNELLE A L'ASSOCIATION YVELINES FOOTBALL TABLE (YFT 78) Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 26 M. LE COQ.- Demande de subvention exceptionnelle pour l’association Yvelines Football Table (YFT 78). Cette association est affiliée à la Fédération Française de Football de Table, membre de l’International Table Soccer Federation, et participe à de nombreux tournois nationaux et internationaux. L’YFT 78 a notamment participé au tournoi national d’IlliersCombray, qui s’est déroulé le 1er décembre dernier. Cette compétition a amené l’équipe en demi-finale simple et en finale double. Cette association, qui compte des Clétiens parmi ses membres, souhaite dynamiser ses activités en renouvelant notamment du matériel vieillissant. L’YFT 78 sollicite le Conseil Municipal des Clayes-Sous-Bois afin d’obtenir une subvention exceptionnelle de 1 000 € pour mener à bien ce projet, qui contribuera à donner des moyens d’entraînement à ses adhérents. Il est donc proposé au Conseil Municipal d’octroyer une subvention de 1 000 € à cette association. M. GOURDON.- Combien de Clétiens sont membres de cette association et vont pouvoir bénéficier indirectement de cette subvention ? Quelles sont les autres communes qui subventionnent cette association ? M. LE COQ.- Je ne connais pas les autres communes. Trois Clétiens sont membres de cette association. M. GOURDON.- Quelle est son activité sur la ville, hormis les trois Clétiens qui en font partie ? M. LE COQ.- Rien, comme il y a certainement de nombreux habitants d’autres communes que les Clayes-Sous-Bois qui viennent dans les associations clétiennes, ces trois Clétiens vont sur une autre commune, puisque l’activité n’est pas proposée sur la ville et que nous n’avons pas les moyens de l’accueillir. Ce club existe ailleurs et trois Clétiens sont passionnés par le baby-foot, ils ont trouvé l’association qui leur convient et se déplacent sur Beynes pour pratiquer leur activité. M. GOURDON.- Comment allez-vous faire si tous les Clétiens qui participent à des associations extérieures aux Clayes demandent des subventions ? M. LE COQ.- C’est rare, depuis 2001, combien en avons-nous subventionné ? M. GUIGUEN.- J’ai anticipé la réponse, de toute façon, il y aura un choix, comme Monsieur LECOQ l’a fait en fonction du budget qui lui était attribué au départ et des projets qui ont été présentés. Il y aura un choix, des satisfaits et des déçus. M. HUE.- Est-ce que c’est l’association qui a participé à l’inauguration du stade Dominique Rocheteau ? Mme LE MAIRE.- Non. Il s’agit bien d’une subvention exceptionnelle au vu de la participation à la finale et aux demi-finales. Je crois savoir que vous n’êtes pas des adeptes du baby-foot, Monsieur GOURDON, vous avez peut-être envie de vous inscrire ? M. GOURDON.- Ce n’est pas une question de baby-foot, Madame le Maire, je n’ai rien contre, ni contre les personnes qui le pratiquent, il m’est arrivé de le faire, sans grand talent je vous l’accorde, mais je ne comprends pas la subvention à une association extérieure aux Clayes-Sous-Bois pour trois personnes, dignes d’intérêt sans doute. Je ne comprends pas que l’on fasse de telles largesses. La section football des Clayes-Sous-Bois perçoit 12 000 € et elle a entre 300 et 400 adhérents. Là, nous allons remettre 1 000 € pour trois personnes qui pratiquent une activité extérieure aux Clayes-Sous-Bois. Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 27 M. GUIGUEN.- Monsieur GOURDON, vous venez de parler du terrain de foot synthétique. Là, 1 000 € sont attribués à titre exceptionnel, ce ne sera pas récurrent. M. LE COQ.- Si on limitait les subventions aux purs Clétiens, il y a beaucoup de subventions que l’on ne donnerait pas, je pense aux scouts de Villepreux, par exemple. Des critères existent. M. GOURDON.- 300 € par an pour 150 gamins. M. LE COQ.- D’accord, mais le projet existe, on ne peut pas faire de procès d’intention. C’est la première fois que l’on s’insurge autant sur les subventions, il doit y avoir une raison à cela. Peut-être que vous soupçonnez des manœuvres avant les élections, j’ai cru l’entendre tout à l’heure. Je pense que c’est un procès d’intention. Je m’élève contre cela. Je fais partie du conseil d’administration des collèges. Quand des aides aux projets sont attribuées, je ne pense pas avoir entendu qui que ce soit dire : « c’est trop cher, il y en a trop ». Tout simplement, le fait de ne pas subventionner par exemple le voyage à Barcelone, c’était faire payer plus aux parents, en temps de crise, je ne pense pas que ce soit utile, ou ne pas partir du tout. J’accepte effectivement que vous notiez des points sur les ex-Clétiens, je suis prêt à en discuter, mais c’est la première fois que je constate un procès d’intention. Mme LE MAIRE.- Nous mettons au vote. Qui s’abstient ? 7 abstentions Qui est contre ? Qui est pour ? 22 voix Je vous remercie. 2012-115 : RAPPORT D'ACTIVITES SIVU – PISCINE INTERCOMMUNALE M. LE COQ.- Le syndicat est composé de trois communes : Plaisir, Les ClayesSous-Bois et Villepreux. Il a été créé en 1970, la piscine ayant été construite en 1971 avec une ouverture en 1973. Le chiffre officiel du bassin des trois communes est de 58 668 habitants au 1er janvier 2011. La ville des Clayes-Sous-Bois représente par rapport à ce nombre d’habitants une participation de 29,64 % au budget, la ville de Plaisir 53,11 % et la ville de Villepreux 17,26 %. Le comité s’est réuni quatre fois en 2011, le 21 janvier, le 30 mars, le 30 septembre et le 14 décembre. Le budget primitif était à hauteur de 1 076 K€, répartis en 949 K€ pour le fonctionnement et 136 K€ pour l’investissement. Pour l’année 2011, le syndicat a appelé 724 749 € en participation, répartis 384 000 € pour la ville de Plaisir, 214 800 € pour la ville des Clayes-Sous-Bois et 125 000 € pour la ville de Villepreux. Il y a des produits propres pour un montant de 351 091 €, ils correspondent aux entrées du public, sauna, hammam et à la participation des associations sportives, à la location des lignes d’eau réglées par certaines collectivités au profit des clubs et à la rétrocession du produit des ventes des distributeurs de boissons et de confiseries. Le personnel est composé au total de 12 personnes à temps complet, nous employons des vacataires pour les périodes d’été. L’activité principale de la piscine est la natation scolaire. Chaque année, de mi-septembre à fin juin, la piscine accueille des classes de maternelle, primaire (CP, CE1 et CE2) ainsi que des élèves des collèges et lycées des environs, soit environ 500 élèves par jour. 1 183 élèves scolaires des classes primaires ont suivi le cycle d’apprentissage. A l’issue de ce cycle, 8 % ne savent pas nager du tout, 51 % sont en voie de devenir nageurs et 37 % sont nageurs. Concernant les élèves des ClayesSous-Bois, 12 % sont non-nageurs, 44 % sont en voie de le devenir et 38 % sont nageurs. Cinq associations loi de 1901 se partagent les ouvertures hors public : le club de natation de Villepreux, le club de natation de Plaisir, la palme plaisiroise, l’USMC et les Petits Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 28 baigneurs. Six associations scolaires se partagent les ouvertures hors public : collège Anatole France, collège de la Fosse aux Dames, Léon Blum, Guillaume Apollinaire, Blaise Pascal et le lycée Jean Villard. Des créneaux sont également réservés pour l’entraînement des pompiers et de la police, le mardi et le dimanche ainsi que certains jours d’été. La piscine reçoit en moyenne 800 personnes par jour toutes activités confondues. Investissements réalisés en 2011 : acquisition d’une chaise de transport sécurisée, achat d’un aspirateur manuel de mucosités, achat d’une mono-brosse pour les vestiaires et l’entrée, achat d’un véhicule Dacia pickup pour le personnel d’astreinte, achat de lignes d’eau pour le bassin et achat de caméras de surveillance pour l’entrée et les vestiaires. Une grande satisfaction dans un contexte où la notion d’écologie prédomine de plus en plus, depuis, quatre ans, la consommation d’eau est en baisse. Pour l’année 2008 170 064 m3 consommés, en 2009, 155 893 m3, donc une économie de près de 14 000 m3, en 2010, encore une économie de 1 565 m3. Nous nous sommes dotés en 2010 d’un déchloraminateur et une tranche de 15 646 m3 est encore déduite de la consommation antérieure. L’activité de la piscine et sa fréquentation sont relativement régulières d’une année sur l’autre. L’établissement a été ouvert 324 jours en 2011. Les usagers de la période hivernale ont des habitudes de fréquentation de plus en plus régulières depuis la mise en place des cartes d’abonnement, qui sont de plus en plus nombreuses. Mme LE MAIRE.- Nous prenons acte de ce rapport. 2012-112 : MODIFICATION DU TABLEAU DES EFFECTIFS Mme BEAULIEU.- La modification porte sur des créations et des suppressions. Dans les créations, il y a des avancements de grades qui prennent effet au 4 décembre, deux grades d’agent de maîtrise principal et 9 grades d’adjoint technique de 1ere classe, 2 grades d’auxiliaire de puériculture principale de 2ème classe et un grade de brigadier-chef principal. Il y a création de deux grades d’adjoint technique de 2ème classe parce que nous avons recruté deux agents en poste, un agent technique, un mécanicien, un jardinier. La réforme de la catégorie B modifie le cadre d’emploi des rédacteurs, créé depuis le 30 juillet 2012. Le CTP qui s’est réuni le 16 novembre 2012 a voté les suppressions qui correspondent aux créations votées lors des derniers conseils municipaux. Les suppressions résultent des différents mouvements et événements jusqu’à la tenue de ce conseil technique paritaire. Dans la filière administrative, nous avons supprimé un rédacteur principal, qui a bénéficié d’un avancement de grade supérieur, un adjoint administratif de 1ère classe parti à la retraite, donc le poste est fermé. Pour le grade d’adjoint administratif de 2 ème classe, 3 agents ont bénéficié d’un avancement, 1 est parti à la retraite, 2 agents ont muté vers d’autres collectivités et 1 agent a demandé son intégration dans une autre fonction publique consécutive à un détachement. Dans la filière technique, nous avons supprimé le grade d’ingénieur suite à la rupture de la période d’essai, un poste d’agent de maîtrise parti à la retraite, remplacé par un agent recruté avec le grade d’adjoint technique de 2ème classe, un adjoint technique principal de 1ère classe et 3 agents détenant le grade d’adjoint technique principal de 2 ème classe ont bénéficié de la promotion interne au grade d’agent de maîtrise. Les suppressions portent aussi sur la filière d’animation : 2 adjoints d’animation principal de 2ème classe, qui ont demandé leur intégration dans la filière administrative, 1 adjoint d’animation de 2ème classe en raison de la baisse des effectifs des enfants inscrits. Dans la filière médico-sociale, une auxiliaire de puériculture de 1ère classe a demandé son intégration dans la filière administrative, une ATSEM est partie à la retraite, remplacée par un agent titulaire dans le cadre d’une mobilité interne. Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 29 Dans la filière police, suppression d’un poste de brigadier, qui a bénéficié d’un avancement au grade supérieur. Dans la filière du sport, suppression d’un conseiller des APS, qui a bénéficié d’un avancement au grade supérieur. Dans la filière culturelle, suppression d’un adjoint du patrimoine de 1 ère classe, qui a bénéficié d’un avancement. Pour lui permettre de bénéficier d’une revalorisation salariale, un agent non titulaire a été positionné au grade d’assistant de conservation principal de 2ème classe, donc il convient de supprimer son ancien grade, assistant qualifié de conservation de 2ème classe. Vous retrouverez toutes ces suppressions filière par filière dans le tableau joint. Mme LE MAIRE.- Nous mettons au vote. Qui s’abstient ? Qui est contre ? Qui est pour ? 29 voix Je vous remercie. 2012-113 : DÉTERMINATION DU RATIO POUR L'AVANCEMENT A L'ÉCHELON SPÉCIAL POUR LES FONCTIONNAIRES DE CATÉGORIE C Mme BEAULIEU.- Un décret du 23 avril 2012 relatif à la création d’un échelon spécial dans la catégorie C de la fonction publique territoriale permet une nouvelle perspective d’évolution salariale aux fonctionnaires territoriaux de la catégorie C arrivés dans le cadre d’emploi au maximum permis par l’échelle. Ils auront la possibilité de gravir un échelon spécial doté de l’indice brut 499. Seule la filière technique n’est pas concernée par ce décret, car ces agents bénéficient déjà de meilleures perspectives d’évolution de carrière avec l’existence de deux cadres d’emploi dans la catégorie C. Les conditions sont d’avoir au moins trois ans d’ancienneté dans le 7ème échelon de leur grade en échelle 6. Cet échelon a pour caractéristique un avancement de grade soumis à l’appréciation de la valeur professionnelle et des acquis de l’expérience professionnelle des agents. Le taux de promotion a été voté au conseil technique paritaire, il est de 100 % de l’effectif des agents promouvables, c’est-à-dire qu’il s’appliquera à tous les agents promouvables. M. HUE.- Cela concerne combien d’agents ? Mme BEAULIEU.- Je ne peux pas vous répondre actuellement, mais on peut vous le dire. Mme LE MAIRE.- Nous mettons au vote. Qui s’abstient ? Qui est contre ? Qui est pour ? 29 voix Je vous remercie. 2012-114 : AIDES AUX PROJETS POUR LES ÉCOLES MATERNELLES ET ÉLÉMENTAIRES DES CLAYES-SOUS-BOIS Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 30 Mme FREMONT.- Toutes les écoles maternelles et élémentaires ont la possibilité tous les ans de nous présenter par classe une proposition d’aide aux projets, ce qui leur a permis cette année après commission l’octroi d’une subvention communale de 5 € par élève en élémentaire et de 8 € par élève en maternelle. Les aides aux projets sont jointes à la note. Avez-vous des questions ? Mme LE MAIRE.- Nous mettons au vote. Qui s’abstient ? Qui est contre ? Qui est pour ? 29 voix Je vous remercie. 2012-116 : RAPPORT ANNUEL SUR LE PRIX ET LA QUALITÉ DES SERVICES PUBLICS DE L'EAU POTABLE ET DE L'ASSAINISSEMENT – EXERCICE 2011 M. KLEIN.- Ces rapports ont été présentés à la commission des services publics préalablement au Conseil de ce soir. La délégation concernant l’eau a été donnée depuis juillet 1987 à la CFDE, aujourd’hui Veolia, et prendra fin en juin 2012 (rapport de 2011). Un avenant a été pris cette année pour reporter la fin du contrat au 30 juin 2013. Je n’entrerai pas dans l’énumération fastidieuse de tous les chiffres du rapport, mais on peut noter une quasi-stabilité du volume vendu, à savoir 766 000 m3. Un autre paramètre important à connaître est le rendement de notre réseau, c’est-à-dire les fuites. Il est aujourd’hui à 85,6 %. Une réunion est prévue avec le délégataire pour étudier les mesures pouvant être envisagées afin d’améliorer ce pourcentage de rendement. Je précise que l’eau est de bonne qualité, sans dépassement des caractéristiques. Rappel sur les actions 2011 : relance de la suppression des branchements plomb, qui s’est poursuivie cette année et se terminera l’an prochain, relance de l’étude sur le périmètre de forage des Tasses, passage d’un marché concernant la protection des trois réservoirs et installation d’un surpresseur dans le secteur des Pinsons. L’ensemble des prestations a augmenté de 2,5 % sur le bassin du SIAVGO et de 3,39 % sur le bassin du SIEARPC. La Ville n’a pas augmenté sa part au niveau de l’eau depuis plusieurs années. Y a-t-il des questions sur ce rapport ? M. GOURDON.- Le renouvellement du contrat d’affermage, qui arrive à son terme en juin 2013, sera-t-il effectué dans le cadre de l’intercommunalité qui vient d’être constituée ? Quelle démarche va être entreprise pour ce contrat qui n’est pas anodin, puisque celui qui s’achève a eu une durée de 25 ans ? Vous tournez-vous toujours vers les entreprises privées ou une étude sur la mise en régie de la distribution de l’eau potable est-elle envisageable ? M. KLEIN.- Je vais vous annoncer une bonne nouvelle, nous allons redemander une prolongation d’un an, mais les services ont commencé à travailler sur le sujet. Nous avons réfléchi à la mise en régie, cela pose un certain nombre de problèmes, de très grosses responsabilités pour la ville et l’embauche d’un personnel non négligeable. Je pense donc que nous nous dirigeons à nouveau vers une société privée pour le service de l’eau. De toute façon, il faudra quand-même faire appel à des services privés pour certaines prestations, la fourniture, la surveillance des réseaux et la qualité de l’eau. Pour tout cela, il faut des ingénieurs, du personnel de contrôle et d’intervention, etc. C’est très lourd. D’après ce que nous avons pu voir, la prise en régie pour une ville comme la nôtre dans l’état actuel des choses représente vraiment un problème. Dans le cadre d’une intercommunalité comme la CASQY, c’est peut-être différent, mais actuellement, nous en sommes là. M. GOURDON.- Un exemple de service de l’eau mis en régie est la communauté de communes de la contrée d’Ablis, qui représente un peu moins de 20 000 habitants, donc Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 31 un nombre sensiblement égal à celui de notre commune. Cette distribution d’eau est en régie depuis plusieurs années. Le maire d’Ablis me disait qu’il a un ingénieur pour diriger ce service et toutes les prestations sont sous-traitées à des prestataires de services. Cela fonctionne très bien. M. GUIGUEN.- Et le résultat financier ? M. GOURDON.- Il est excellent, moins cher que la tarification de l’eau dans les communes identiques. M. KLEIN.- Vous savez que l’eau aux Clayes-Sous-Bois n’est pas très chère en fin de compte. Non identifié.- Monsieur Klein, dans le département des Landes, une cinquantaine de communes sont repassées de la concession à la régie il y a trois ou quatre ans, le prix de l’eau a été diminué de 40 %. M. KLEIN.- Oui, mais il était à combien ? Parce que quand j’ai entendu le prix de l’eau dans certaines parties de la France, je me dis que vraiment, aux Clayes, nous ne sommes pas chers. M. GUIGUEN.- Monsieur GOURDON, vous avez bien précisé qu’il y avait un ingénieur, mais qu’ils sous-traitaient à des entreprises privées ? M. GOURDON.- Les travaux sont effectués par des sociétés. Mais que fait Veolia ? Cet été, ils ont changé les branchements plomb, ce n’est pas la société Veolia qui a fait le travail, ce sont des sous-traitants. M. GUIGUEN.- Le juge de paix, c’est le prix payé in fine aujourd’hui par rapport à un coût en régie et aux responsabilités supérieures qu’il y aurait. M. GOURDON.- Ce qui est choquant dans le type de contrat qui arrive à son terme, c’est la durée, 25 ans, c’est beaucoup trop long. M. GUIGUEN.- Nous sommes bien d’accord avec vous. M. GOURDON.- Quelle que soit la solution que vous adopterez, il faut réduire la durée des contrats. M. GUIGUEN.- Nous sommes d’accord Monsieur GOURDON, c’est un moyen de pression pour ne pas se considérer comme installé dans la place sur une trop longue durée. M. KLEIN.- Là, nous avons un très vieux contrat qui a été négocié je ne sais pas comment, imposé peut-être à l’époque par la CFDE. Maintenant, un bureau d’études va être trouvé pour réaliser toute l’étude du patrimoine, c’est un très gros travail. Plaisir l’a fait il y a peu de temps, ils ont adopté la solution que nous envisageons aujourd’hui. M. GOURDON.- Hormis la mise en régie, vous avez aussi de petites entreprises qui existent dans le nord du département et le sud du Val d’Oise, leurs performances sont bien meilleures que celles des grands comptes comme celui que nous avons actuellement. M. KLEIN.- Nous ne sommes mariés avec personne dans ce domaine, comme dans d’autres d’ailleurs. La preuve en est que Veolia n’a plus le ramassage des ordures ménagères. Merci de vos questions, nous prenons acte. Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 32 Pour l’assainissement, c’est la même chose, le rapport a été présenté à la commission. Là non plus, je n’entrerai pas dans tous les paramètres du rapport. Je signale que ces rapports peuvent être vus par tous les Clétiens sur demande au service technique. Le contrat d’assainissement se termine en avril 2014 et avait été conclu pour 10 ans. En 2011, on peut noter simplement une légère augmentation de notre réseau communal (5,8 %), tout confondu, unitaire et séparatif. Les opérations de curage et d’inspection télévisée des réseaux ont été effectuées conformément au contrat. Il y a eu 125 contrôles de conformité liés aux cessions d’immeubles. Nous notons des démarches auprès de deux industriels, Bull et Maldaner, ainsi qu’Initial BTB, quant aux autorisations de rejet des eaux industrielles. Depuis deux ans, Maldaner ne déverse plus ses eaux dans notre réseau suite à des problèmes en 2009 par rapport à la station d’épuration de Plaisir. S’il n’y a pas de questions, nous prenons acte. 2012-117 : RAPPORT ANNUEL SUR LE PRIX ET LA QUALITÉ DU SERVICE D'ÉLIMINATION DES DÉCHETS – EXERCICE 2011 Mme BEAULIEU.- Je vais donner uniquement les éléments les plus importants. La Ville a confié la collecte des déchets en 2011 à Veolia, mais pour l’année 2012, Veolia n’a pas été retenu par rapport à SEPUR et ils ont fait la moitié de l’année chacun. On note une diminution progressive du tonnage d’ordures ménagères, moins 4 %, soit un ratio de 13 kilos par habitant. L’économie due à cette diminution se monte à 1 746 € par rapport à 2010. Pour le tri sélectif et les emballages légers, le coût global a augmenté de 4 893 € entre 2010 et 2011. Pour le verre, nous avons une petite augmentation de 461 € malgré une diminution du tonnage récupéré. Pour les déchets verts, la collecte en porte-à-porte a augmenté de 43 tonnes, le tonnage en déchetterie également de 171 à 181 tonnes). On peut mettre en lien ce chiffre avec la diminution du tonnage des ordures ménagères. Le coût global a augmenté de 3 188 €. Il y a une forte augmentation des tonnages d’encombrants collectés : plus 11 tonnes, pour un coût global de plus 2 230 €. L’augmentation du coût global du service des DASRI est de 1 023 € avec une augmentation du nombre de patients, mais aussi peut-être un tri beaucoup plus sérieux avec une augmentation du nombre de codes-barres et de boîtes achetées. Le tonnage en déchetterie tous déchets confondus est de 1 691 tonnes, donc un ratio global de 98 kilos par habitant et par an. La moyenne nationale est à 150 kilos par habitant. Le tonnage est en légère augmentation par rapport à 2010. Pour les gravats inertes, on constate une augmentation de 53 tonnes qui peut s’expliquer par la multiplication des autorisations des accès à la déchetterie pour les travaux de rénovation chez les particuliers. Pour le tout-venant, plus 43 tonnes, les cartons, moins 6 tonnes, moins de ferraille. Pour les DEEE, Ecosystem avait estimé le gisement pour la commune à 41 tonnes par an. En 2010, nous avions 57 tonnes et en 2011, nous sommes à 79 tonnes. De manière générale, on enregistre une diminution de 52 348 €, soit moins 20 % sur les prestations de la déchetterie. C’est dû à la location et la rotation des bennes qui a baissé de 73 690 €. Monsieur HUE, j’ai à votre disposition un document sur l’évolution des coûts depuis 2000. 2012-118 : RAPPORT D'ACTIVITÉS DU SYNDICAT INTERCOMMUNAL D'ASSAINISSEMENT VAL DE GALLY OUEST (SIAVGO) – EXERCICE 2011 Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 33 Mme BEAULIEU.- La prestation est faite par Veolia. Ce bassin dessert 40 667 habitants des Clayes-Sous-Bois, de Saint-Nom-la-Bretèche, de Noisy-le-Roi et de Villepreux. Il y a eu une inspection télévisée et un curage des obstructions. La consommation énergétique de la station est en légère hausse. Il y a eu 106 bilans de conformité, dont 102 conformes. 2012-119 : RAPPORT D'ACTIVITÉS DU SYNDICAT INTERCOMMUNAL D'ÉTUDES ET D'AMÉNAGEMENT DE LA RÉGION PLAISIR – LES CLAYES (SIEARPC) – EXERCICE 2011 M. KLEIN.- Il assure entre autres l’épuration des eaux usées de toute la zone du territoire des Clayes situé à l’ouest de l’avenue Pablo Neruda. Le fonctionnement de cette station est assuré par la Lyonnaise des Eaux, dont le contrat se terminera en 2012 (rapport de 2011). Cette société a été retenue à nouveau pour 12 ans. Le SIEARPC, qui était à l’origine un syndicat d’aménagement, a cédé un certain nombre de parcelles. En 2011, la Ville des Clayes s’est vue reverser 30 300 m² de parcelles boisées au niveau des Tasses pour un euro symbolique. Il y a eu quelques améliorations au niveau de la station : remplacement d’un débitmètre et installations de vannes facilitant les opérations de traitement et nettoyage. La redevance liée au SIEARPC est passée à 1 € HT le m3, soit une augmentation de 2,97 %, alors que celle du SIAVGO n’avait pas augmenté en 2011. Il y a une grosse différence entre les deux, le prix est de 0,660 € le m3 au SIAVGO. S’il n’y a pas de questions, nous prenons acte. 2012-120 : RAPPORT D'ACTIVITÉS DU SYNDICAT INTERCOMMUNAL D'AMÉNAGEMENT ET D'ENTRETIEN DU RU DE GALLY (SIEARG) – EXERCICE 2011 Mme BEAULIEU.- Le SIEARG regroupe 17 communes du bassin versant du Ru de Gally. La ville des Clayes-Sous-Bois n’est pas riveraine du Ru de Gally, mais est dans son bassin versant. Le syndicat a pour objet la gestion, l’aménagement, la restauration, l’entretien et la mise en valeur du Ru de Gally. Il œuvre dans ce sens. La participation des Clayes-SousBois à ce syndicat s’élève à 28 990 €. 2012-121 : RAPPORT D'ACTIVITÉS DU SYNDICAT D'ÉNERGIE DES YVELINES (SEY) – EXERCICE 2011 M. KLEIN.- Le SEY est un syndicat mixte qui exerce des compétences d’autorité organisatrice des réseaux publics de distribution d’énergie électrique et de gaz depuis 2010. Ce syndicat regroupe 196 communes pour les réseaux d’électricité et une quarantaine pour le gaz. Sa mission essentielle est le contrôle de la fourniture d’électricité et de gaz au tarif réglementé et la bonne application du cahier des charges et des textes réglementaires. Le grand intérêt d’adhérer à ce syndicat réside dans les subventions que peut toucher la Ville pour les travaux d’effacement des réseaux. Par l’intermédiaire du SEY, ERDF intervient jusqu’à hauteur de 40 % dans des limites d’enveloppes fixées chaque année. Sur cette subvention, le SEY ristourne un montant d’environ 28 % sur le montant total HT des travaux, diminué de la participation d’ERDF. Nous obtenons également des subventions de l’ordre de 15 % sur tous les travaux d’amélioration de l’éclairage public. Tous ces rapports, je le rappelle, peuvent être consultés au service technique. Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012 34 M. GOURDON.- Est-ce que les subventions perçues couvrent la cotisation de la Ville ? M. KLEIN.- Oui, largement. Nous versons le R1, qui est une somme assez faible. Mme LE MAIRE.- Il me reste à vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année et à vous donner rendez-vous l’an prochain en pleine forme. Merci à vous et très bonnes fêtes de fin d’année à tous. Merci également au public qui a été très studieux et très patient. ***** Les Clayes-Sous-Bois, Conseil municipal, le 20 décembre 2012