Le Cri, Edvard Munch

Transcription

Le Cri, Edvard Munch
Le Cri, Edvard Munch
Ciel aux couleurs de la terre
Pélican
2 hommes
Pont aux couleurs du
ciel
Personnage central
associé à la mort ou la
peur / fantôme
Présentation de l’œuvre
- Ce tableau est une peinture à l'huile et au pastel d'Evard Munch réalisé en 1893. L'artiste
l'a nommé « le cri ».
- L'artiste a associé une note dans un de ses journaux à propos de cette oeuvre: « J'étais en
train de marcher le long de la route avec deux amis - le soleil se couchait - soudain le ciel
devint rouge sang – j'ai fait une pause, me sentant épuisé, et me suis appuyé contre la grille il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu noir et de la ville - mes amis
ont continué à marcher, et je suis resté là tremblant d'anxiété - et j'ai entendu un cri infini
déchirer la Nature ».
- composition qui appartient au domaine de l'art figuratif.
- préceptrice de l'impressionnisme.
- point de fuite situé à gauche et une grosse bande verticale le long du tableau à droite.
- Le spectateur est inclus dans le tableau en se trouvant devant le personnage central ce qui
nous donne l'impression de vivre la scène.
Présentation du peintre
Edvard Munch 12 décembre 1863 - 23 janvier 1944 est un peintre expressionniste norvégien.
-
pionnier de l'expressionnisme dans la peinture moderne.
réputé pour son appartenance à une nouvelle époque artistique en Allemagne et en
Europe centrale
Structure du tableau
On peut distinguer plusieurs parties distinctes sur ce tableau.
- En premier la partie inférieure gauche du tableau. C'est elle qui donne le point de fuite
grâce à la barrière et au sol du pont qui est peint de façon rectiligne. Au niveau du point de
fuite on aperçoit deux ombres représentant des personnes qui semblent s'éloigner du
personnage central (représentant l'artiste d'après la note associée à l'oeuvre). On retrouve
dans cette partie des couleurs rougeâtres assez sombre.
- Ensuite le ciel contrairement à la partie précédente est extrêmement sinueux les courbes
sont horizontales et en le regardant on comprend aisément l'expression « langues de feu »
que l'artiste a employé.
- Enfin la partie centrale de l'oeuvre qui illustre le fjord, le précipice situé à droite et les
montagnes au fond. Celle ci comme la partie précédente est extrêmement sinueuse mais ici
les courbes sont verticales et nous donnent une impression de vertige. Cette zone centrale
crée un contraste de couleur entre le bleu sombre du fjord qui vient choquer contre le rouge
ardent du ciel qui est appuyé par l'alternance des courbes.
- l'artiste a échangé les couleurs du ciel et de la terre comme pour troubler le spectateur et
appuyer la sensation de « cri » déjà représenté par toutes ces courbes qui déforment
l'image.
- On ne semble pas pouvoir échapper au cri de la Nature, à moins de se boucher les oreilles;
ce que fait le personnage central. Le spectateur ne peut échapper au vertige des courbes: à
droite la barre verticale à gauche le point de fuite. Ce vertige s'exprime de l'angoisse
provoquée par le personnage central, comme le pressentiment d'un malheur que les deux
personnages à l'arrière-plan semblent ignorer.
Le personnage central est représenté vraiment étrangement, on dirait qu'il est déjà mort,
une sorte de mélange entre un fantôme dont le corps ondule et flotte dans les airs et un
squelette ou un cadavre de par sa tête qui semble être dépourvue de cheveux, ses yeux qui
semble creux et sa bouche grand ouverte. Sa bouche semble penser qu'il est en train de
crier lui aussi pourtant en même temps il se bouche les oreilles. Ce qui pourrait nous faire
penser à une sorte de cri intérieur que l'artiste a essayé de représenter en se représentant
de cette façon. Un cri pour montrer sa peur de la maladie et de la mort et par la même
occasion de sa solitude d'où l'éloignement par rapport aux autres personnages.
On pourrait aussi renforcer l'idée de la mort par la position à gauche des hommes et à droite
du précipice (l'enfer) et de la barre verticale marquant un arrêt : la mort.
Enfin on peut remarquer qu'aucune partie de ce tableau n’est complètement claire et nette,
on a l'impression qu'un flou est présent sur toute l'image
Divers
Le Cri est une pièce de la série La Frise de la Vie, que Munch a assemblée au tournant du
siècle ; il traite d'une manière récurrente des thèmes de la vie, de l'amour, de la peur et de
la mort.
La collection la plus importante de ses œuvres se trouve au Munchmuseet (le Musée Munch) à
Tøyen dans Oslo. Quelques-unes de ses peintures se trouvent à la Nasjonalgalleriet, la
galerie nationale d'Oslo. Le bar Dagligstuen de l'Hôtel Continental d'Oslo possède de
nombreuses impressions.
Le Cri et La Madone ont été volés le 22 août 2004 au musée Munch d'Oslo. Ils ont été
récupérés dans des circonstances non connues en août 2006 en Norvège. Les deux œuvres
ensemble sont estimées à 100 millions de dollars. Le Cri a été récemment vendu à 119 millions
de dollars.
Certains élèves voient la tête d’un pélican sur le tableau.

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