La France a faim - Secours populaire de Sainte
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La France a faim - Secours populaire de Sainte
VENDREDI 22 MARS 2013 « La France a faim ! » Dans l'Humanité dimanche, cette semaine, le Secours populaire, les Restos du coeur, la Croix Rouge française et la Fédération des banques alimentaires lancent un cri d'alerte au sujet des fonds européens d'aide alimentaire. A publication exceptionnelle, couverture exceptionnelle : voici quelques extraits à découvrir dans ce numéro spécial des Nouvelles. Bonne lecture ! Dans nos colonnes, le Secours populaire français, la Fédération des banques alimentaires, la Croix Rouge française et les Restos du cœur lancent l'alerte. "Une question de vie ou de mort", dit Julien Lauprêtre, le président du SPF. Car, avec la crise, toutes les associations le constatent: de plus en plus de Français ont besoin d'une aide alimentaire". LE CRI D'ALERTE DES ASSOCIATIONS HD. Faut-il pousser un cri d'alarme et pourquoi? " En un an, elles ont vu les demandes affluer : 8 à 10% de bénéficiaires en plus entre 2011 et 2012. Faisant face à un raz-de-marée de la misère, alors que, dans les têtes, reste l'idée qu'en Europe on ne meurt pas de faim, les quatre associations françaises qui distribuent l'aide alimentaire européenne continuent de se battre. Bob Wancier (Restos du coeur) Oui. L'aide alimentaire européenne est en danger. Il a fallu se battre pour la création du Fonds européen d'aide aux plus démunis (FEAD), qui va être en vigueur pour la période 2014-2020. Sauf que le montant alloué est bien insuffisant. Et l'enveloppe se réduit alors que le nombre de pays en Europe s'agrandit: nous serons bientôt 28 pays à nous partager l'aide. Nous étions 17 jusque-là. Après deux ans de mobilisation, elles n'ont pas dit leur dernier mot. En février, les chefs d'Etats européens ont décidé de remplacer le programme européen d'aide aux plus démunis par un nouveau dispositif fourre-tout, aux contours encore flous, mais une chose est sûre: il ne répondra pas aux besoins des populations. Didier Piard (Croix Rouge française) L'aide alimentaire n'est vraisemblablement pas en tête des préoccupations européennes. On baisse les budgets, alors que nous sommes déjà fortement en difficulté. À la Croix Rouge française, il y a eu une augmentation de 8,4% des personnes inscrites entre 2011 et 2012. Toutes les nouvelles et leurs annexes sur le web 1 Julien Lauprêtre (Secours populaire) Avec nos quatre associations, à l'histoire et aux parcours différents, nous nous sommes retrouvés pour empêcher ce drame annoncé. Nous avons obtenu la prolongation de l'aide européenne. Mais on ne peut s'en satisfaire. C'est une question de vie ou de mort pour nos concitoyens. Ils ne viennent pas dans nos associations pour améliorer leur repas, mais parce qu'ils n'ont rien à manger. L'Europe doit revenir sur sa décision. Maurice Lony (Fédération des banques alimentaires) Certains États membres ont une approche comptable du problème. Or, nous parlons ici d'un besoin fondamental! 18 millions d'Européens ont des difficultés pour se nourrir. En leur refusant l'accès à ce droit élémentaire, on leur refuse aussi un droit à une insertion sociale. Car, pour nos associations, l'aide alimentaire est la première étape d'une démarche d'insertion, de restauration de la dignité. C'est très grave. Oui, il faut lancer un cri d'alarme. La totalité de cet article est disponible en annexe "La France a faim - Le cri d'alerte des quatre grandes organisations humanitaires" L' Humanité Dimanche 21-27 mars 2013 > ANNEXE Article http://interne.secourspopulaire.fr