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N°65 Plates-formes® Édition du Jeudi 15 Mai 2014 Infos exclusives sur le Service Client / la Relation Client et les centres d’appels par le magazine En-Contact Opportunités PME en forte croissance (300M€ CA) recherche directeur de CRC/Manager de transition PME Française ayant connu une très forte croissance ces trosi dernières années recherche pour ses CRC un manager de transition pour une mission de neuf mois : voir le profil complet du poste sur le site d’EnContact. Bénédicte Albessard remplace Olivier le Gallo à la tête des services clients de Canal+ Joints par la rédaction, Olivier le Gallo et Bénédicte Albessard ont chacun confirmé le passage de témoin : la seconde remplace le premier en tant que Directeur des Services Clients de Canal+. Figure de la profession après 3 ans en charge des services clients de la chaîne cryptée, qu’il avait rejointe via TPS lors de l’acquisition du bouquet satellitaire, Olivier Le Gallo devient Directeur Commercial de Canal+. En charge des centres externes depuis 2009, Bénédicte Albessard a elle rejoint la chaîne en 2007, dans le fil d’un parcours orienté… contrôle de gestion. Après un DESS dans cette spécialité obtenu à Paris Dauphine, elle avait pendant deux ans occupé les fonctions de Directrice Administrative et Financière de la DSI de Canal+ puis directrice des centres externes. 22 Mai : Job Rencontres, le salon du recrutement en relation client, à Paris Désormais biannuel et adossé au Carrefour des Carrières commerciales, Job Salon Relation Client fait son retour au Hall C de l’Espace Champerret, à Paris. Avant une prochaine édition en septembre, les deux salons organisés par l’Express se tiendront le jeudi 22 mai de 10h à 18h. Une occasion pour la rédaction d’EnContact, qui sera représentée pendant ce salon, de rencontrer ses lecteurs. Les clients de Canal + ciblés par une (nouvelle) tentative de fraude – circonscrite, selon la direction des services clients Lorsque des malfaiteurs tentaient de subtiliser les coordonnées bancaires des clients de Canal + en 2009 – et y parvenaient, y compris avec certains abonnés célèbres comme… le président de la république d’alors, Nicolas Sarkozy – les techniques étaient frustres mais efficaces : un téléconseiller véreux qui les recopiait luimême, depuis le centre d’appels du prestataire. En 2014, la technique en vogue c’est le phishing : on achète un nom de domaine prêtant à confusion, avec des coordonnées bidon et une carte prépayée, auprès d’un registrar étranger, on monte un site reprenant toute la charte graphique du site officiel invitant à saisir ses coordonnées bancaires, et on envoie un mail à tous les clients pour les inviter à s’y connecter. C’est exactement ce qui est arrivé aux clients de Canal + cette semaine, après ceux d’Orange en février, et d’EDF un mois plus tôt. Le service client a informé tous les clients via twitter, l’espace client et les forums d’entraide dès lundi de cette tentative de fraude. Pour autant, mercredi 14 mai, le site frauduleux était toujours actif et la téléconseillère jointe par la rédaction n’avait « pas eu connaissance de cet e-mail » de phishing. Egalement jointe par la rédaction la nouvelle Directrice des services clients de Canal + Bénédicte Albessard a déclaré qu’ « aucune fraude n’a été commise ». Pas facile de débuter dans un tel contexte… et quand tous les cadres sont à Cannes, hameçonnés eux par… les starlettes et les palmiers. Inquiétudes sur la santé financière de Teletech International – les réponses d’Emmanuel Mignot Suite à la rupture du crédit-bail par entre la Splaad (Société publique locale d’aménagement de l’agglomération dijonnaise) et Teletech International portant sur les locaux du « Campus » de l’outsourceur, et à la publication retardée des comptes pour 2013 de l’entreprise, plusieurs voix se sont élevées pour exprimer leur inquiétude vis-à-vis de la santé financière de l’entreprise, jusque dans la presse locale. De fait, Teletech International a suspendu pour trois mois la délivrance de tickets restaurants à ses salariés, et l’Urssaf a inscrit le 7 mai un privilège pour une créance de 254 268,57 euros. Interrogé par la rédaction cette semaine, Emmanuel Mignot déclare qu’il « n’a pas souhaité publier les comptes de la société » pour « arrêter de délivrer de l’information gratuite à des gens pas forcément bien intentionnés », ceci faisant « suite à une expérience malheureuse ». Il annonce une « situation au 31/12/13 équilibrée » qui « montre en outre une croissance de 13,8% du CA par rapport à la même période A-1 » et un taux de marge « marge a été lui amélioré de 13% ». Pour autant, il ne nie pas que la société est « dans une phase de relance assez sensible, avec des tensions sur la trésorerie », ayant un « besoin de fonds de roulement important » pour mettre en production « 12 nouveaux contrats signés » notamment avec un assureur et un transporteur ferroviaire. Alors que Teletech ne dépendait d’aucun client dans le secteur des télécoms, il explique ces difficultés par « une conjoncture difficile en 2012, dans le secteur, renforcée par le secteur télécom qui, par ricochet, a impacté les autres secteurs d’activité pour les outsourceurs » et par « la perte d’un compte important début 2013, par l’effet d’un lobbying politique intense ». Au sujet des restrictions imposées à ses salariés, Emmanuel Mignot confirme qu’ « il ne s’agit que de suspendre les tickets restaurant pendant 3 mois. Il est question de 2 conseillères sur plusieurs centaines de collaborateurs, qui ont pensé que cela était une bonne idée d’en parler avec la presse. Ces efforts ne sont pas les seuls, nous avons, comme toute entreprise dans une période difficile, réduit un certain nombre de postes de charges. Nous n’avons touché ni aux salaires, ni aux primes, ni à tous les avantages qui sont octroyés à nos collaborateurs ». Le différend avec la Splaad ? « Cela fait plusieurs mois que nous avons trouvé un accord gagnant-gagnant ». La dette sociale réclamée par l’Urssaf ? « Nous avons trouvé un accord pour décaler le paiement de certaines cotisations ». La morale de l’histoire, selon lui, est donc que, malgré les difficultés rencontrées par le secteur dans son ensemble «on a toujours intérêt à proposer une offre qualitative. Ce n’est pas parce que je fais quelque chose d’innovant que je ne suis pas à l’abri d’une phase difficile ». N° 65// «Plates-formes» est édité par © Malpaso // www.malpaso.org // Reproduction interdite // Retrouvez le magazine En-Contact sur www.en-contact.com -1- Le titre de Teleperformance bondit après un trimestre très satisfaisant La publication chiffre d’affaires de trimestriel en hausse de 11,5% par rapport à la même période en 2013, a propulsé le titre de Teleperformance à la première place du SBF 120 en termes de progression (+6,35% à 44,87 euros), mardi 14 mai. L’outsourceur a affiché une hausse de 3% de son revenu, à 609,9 millions d’euros là où le consensus attendait 597 millions, pour une croissance organique de +9,1%, supérieur de 270 points de base aux prévisions du marché, et ce malgré un effet de change défavorable. Une croissance qui ne vient pas forcément d’où on pourrait croire : si toutes les zones géographiques affichent une croissance organique positive, l’activité de la région ibérico-latAm (Espagne, Portugal, Amérique latine) est en baisse de 6,4%, du fait de la dépréciation des devises face à l’euro, notamment au Brésil et en Argentine. Teleperformance confirme ses objectifs annuels 2014 d’une croissance de 5 à 7 % à données comparables et une hausse de la marge opérationnelle courante comprise entre 9,5 et 9,7%. Mieux : le groupe a évoqué de nouvelles acquisitions ciblées, ce qui ne s’était pas produit depuis longtemps. Le détaillant britannique John Lewis «multi channel retailer of the year», est très profitable (la culture du service client... ça rapporte!) Et le retailer multi-canal de l’année est ?? John Lewis – plus fort que le BHV. Même si cette enseigne de grand magasin n’est que peu connue au-delà des frontières britanniques, John Lewis n’est pas n’importe quel détaillant. Déjà, parce qu’il célèbre cette année son 150ème anniversaire, une performance que la presse anglaise n’a pas manqué de relayer. Ensuite, parce que ses 70 000 salariés en sont tous actionnaires, un modèle original en voie de disparition dans le commerce de détail à cette échelle (en France, Darty est revenu sur cette organisation depuis longtemps déjà, mais Boulanger fait de la résistance). Mais surtout, parce que le « department store » préféré des Anglais est un champion de l’expérience client avec plusieurs prix du Multi-Channel Retailer of the Year and Best Online Department Store, de la Most Trusted Organisation,du Best Online Retailer et du Britain’s Favourite Retailer. A tel point que la NHS, la sécurité sociale britannique, est allé chercher des directeurs de magasins John Lewis pour former le personnel médical de certaines cliniques aux bonnes pratiques en matière de service client ! Cette expertiser n’est pas étrangères aux bons résultats financiers du groupe : rien que sur les (cruciales) cinq dernières semaines de l’année 2013, le groupe réalisait un chiffre d’affaires en hausse de 6,9%, de 734 millions de livres. Gérant habilement la coexistence de son offre en magasins et en ligne, John Lewis prévoit même l’ouverture pour 2014 d’un site de e-commerce entièrement en Français. Et comme les experts en relation client de John Lewis auront non seulement la parole dans le prochain numéro d’En-Contact, mais aussi à la prochaine édition d’Expérience Client/The French Forum, les professionnels avisés du secteur qui ne connaissent toujours pas John Lewis n’auront plus d’excuses… « Fast lane » : un centre commercial anglais invente le shopping à deux vitesses Il arrive que les commerçants écoutent leurs clients – même ceux âgés de seulement dix ans. C’est en effet sur proposition d’une jeune cliente qui se plaignait d’être retardée par les flâneurs que le directeur du Meadowhall Shopping Centre de Sheffield, Darren Pearce, a pris la décision d’instaurer un concept révolutionnaire : un marquage au sol dans les allées du centre commercial pour séparer les files de clients « lents », venus pour le shopping, et « rapides », qui ne font que passer. Pour originale qu’elle paraisse, cette initiative pose plusieurs questions : les centres commerciaux prennentils suffisamment en compte la problématique de l’attente, et conçoivent-ils la maîtrise de la circulation comme ils le devraient ? Les concepts déclinés par certains détaillants, comme Ikea qui oblige littéralement chacun de ses clients à traverser tout le magasin pour en sortir, et les techniques du marketing en file d’attente semblent être à l’opposé de ces aménagements. Deuxièmement, tous les directeurs de centres commerciaux sont-ils vraiment aussi à l’écoute de leurs clients que Darren Pearce ? Et enfin, les centres commerciaux optimisent-ils le shopping en instaurant de telles « files rapides »… ou ne se tirent-ils pas une balle dans le pied en rendant ainsi service à ceux qui ne font que passer ? Bientôt la montée des marches… des stars de l’expérience client, à l’Hermitage Barrière (la Baule) L’étude des parcours clients, le web to shop, l’ergonomie des applications, la signature de service, le rôle des centres de contact… sont-ils les facteurs clefs pour améliorer l’expérience client et combattre le showrooming de la consommatrice, l’infidélité des internautes et clients ? Ce sont là les sujets de quelquesunes des 23 conférences et masterclass de la deuxième édition d’Expérience Client/ The French Forum qui se tiendra à la Baule du 10 au 12 septembre à l’Hôtel Hermitage Barrière. Un événement auquel sont attendus plus de 120 directeurs généraux, chercheurs et experts de l’expérience client français et internationaux. Nathalie Simmenaueur (directrice de l’expérience client chez Air France), PierreNoël Luiggi (PDG d’Oscaro.com), Stéphanie Pelaprat (CEO de Restopolitan), Serge Trigano (ex-PDG du Club Med et fondateur de Mama Shelter)… sont quelques-uns des patrons et fondateurs qui viendront donner leur vision. On y apprendra aussi grâce aux équipes de Saatchi comment et pourquoi certaines marques deviennent des « Lovemarks », dans un format original (avec des conférences courtes de 12 à 20 minutes), qui a permis au French Forum de s’imposer dès sa première édition comme la manifestation de référence du secteur en France. N° 65// «Plates-formes» est édité par © Malpaso // www.malpaso.org // Reproduction interdite // Retrouvez le magazine En-Contact sur www.en-contact.com -2-