Dossier de presse Alstom

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Questions pour l’avenir d’Alstom ____
2 juin 2014 Chacun sait que le groupe Alstom traverse des difficultés importantes mais le débat public est nourri de communications contradictoires sur la nature de celles-­‐ci. Sont-­‐elles conjoncturelles ou structurelles, industrielles ou financières ? Cette question est déterminante sur la qualification des options potentielles de l’avenir du groupe. Comment un groupe qui a construit le quart de la base installée de production électrique de la planète et qui est un des tous premiers mondiaux en ferroviaire, peut-­‐il se retrouver contraint de vendre son activité Energie à un concurrent ? L’objet de ce dossier est de mieux approcher cette question pour éclairer les risques et les opportunités des trois options ouvertes sur l’avenir du groupe Alstom. 1. Comment en est-­‐on arrivé là ? Présentation du groupe Alstom (chiffres clés des effectifs en fin de document) Les difficultés du groupe présentent des causes multiples : § Les séquelles de la crise de 2003. Sauvé in extremis par l’Etat lors de l’accident industriel de 2003 (turbines à gaz rachetées à ABB), Alstom a été contraint de se séparer d’activités qui manquent aujourd’hui à sa gamme : turbines industrielles cédées à Siemens, activité de conversion de puissance cédée en LBO puis racheté par GE en 2011, transport et distribution cédés à Areva. § 2013, point bas du marché cyclique de l’énergie. La crise actuelle conduit à un effondrement du marché du CO2 et à une chute de 40% du prix du MW installé depuis 2009. Dans ce contexte, le critère de prix est surdéterminant par rapport aux technologies de haut de gamme du groupe et au positionnement stratégique d’Alstom Power sur les enjeux du changement climatique (charbon propre, contrôle des émissions, capture et stockage du C O2). § Des ratés stratégiques importants. Un investissement de 300 M€ a été réalisé dans l’usine de turbines de Chattanooga (Tennessee), dupliquant celle de Belfort pour participer au regain du nucléaire… juste avant l’accident de Fukushima. En Asie, la réorganisation des activités Power n’a pas fonctionné et le projet de coentreprise sur les chaudières avec Shanghai Electric n’a finalement pas vu le jour… § Le désengagement de Bouygues, actionnaire de référence. Après avoir racheté les parts de l’Etat en 2006 puis consolidé sa position d’actionnaire de référence (29,6%) l’année suivante, Bouygues semble ne plus voir d’intérêt stratégique dans Alstom (abandon du projet de regroupement avec Areva), ne le suit plus sur des achats majeurs (rachat de Grid financé par endettement) et cherche désormais à récupérer du cash. 2 Questions pour l’avenir d’Alstom – 2 juin 2014 § Des résultats contrastés sur les autres activités. Acteur mineur dans l’éolien terrestre, Alstom a rencontré des succès dans l’éolien off-­‐shore mais doit encore qualifier sa grande éolienne marine Haliades. Le retour dans le groupe de Grid a ouvert des perspectives avec les réseaux intelligents, mais nécessite un fort investissement R&D sans apporter de marges conséquentes pour le moment. Les succès rencontrés dans le Transport ont permis de remplir le carnet de commandes pour 4 ans, mais avec des marges moyennes… La situation financière est tendue mais pas critique à court terme : Une certaine amélioration de la situation financière Il y a quelques mois, Alstom révisait à la baisse ses perspectives financières. Finalement, en matière de trésorerie, les cash-­‐flows libres se sont nettement rétablis au second semestre 2013, atteignant 340 M€. Au niveau commercial, un redressement après un 1er semestre très faible A mi année, les commandes enregistrées par Alstom ressortaient en baisse organique de 20%. L’orientation a été plus favorable au second semestre si bien que sur l’ensemble de l’année, le repli est limité à 6%. Le groupe achève l’exercice avec un carnet de commande en progression organique de 2%, représentant 30 mois de chiffre d’affaires, un niveau plutôt stable depuis 3 ans. Un endettement qui progresse L’endettement net progresse de 2,3 à 3 Md€ au cours des 12 derniers mois, mais surtout du fait d’éléments non opérationnels qui expliquent à eux seuls les ¾ de l’alourdissement de la dette : les dividendes, en hausse de 42% en quatre ans, des opérations financières, les effets de la variation des parités de change. Et si les charges d’intérêt liées à cette dette constituent une ponction sur les résultats (217 M€), leur progression reste contenue. Des résultats qui n’obèrent pas la pérennité du groupe Les prochaines échéances de remboursement de cette dette peuvent être reportées via l’émission de nouvelles lignes. L’an passé, Alstom a ainsi émis un nouvel emprunt obligataire de 500 M€ à échéance 2019, servant un coupon particulièrement faible de 3 %. Parmi les priorités figure le renouvellement d’une ligne de crédit non utilisée de 1,35 Md€ dont l’échéance se situe en décembre 2016. Enfin, la session d’activités non stratégiques apportera 730 M€ de trésorerie nette à fin septembre. En conclusion, les difficultés du groupe sont réelles mais pas insurmontables et l’analyse des comptes n’apporte pas d’éléments permettant de mettre en évidence une dégradation de la situation financière qui remettraient en cause le diagnostic porté par la direction du groupe elle-­‐même il y a six mois… Questions pour l’avenir d’Alstom – 2 juin 2014 3 2. Le maintien d’un groupe indépendant Alstom reste un des rares groupes en France (avec EADS-­‐Airbus) à détenir trente mois d’activité assurée (4 ans dans le ferroviaire). De plus, ces commandes ont été prises à un taux de marge opérationnelle comparable (environ 7 %) à celui de ses concurrents dans les mêmes activités.
La dimension industrielle : taille critique et leadership Le postulat d’un déficit de taille critique du groupe, posé par le management, peut se discuter. Alstom est en effet 7 fois plus petit de General Electric et 4 fois plus petit que Siemens. Mais la taille critique s’apprécie d’abord par segment de marché et Alstom a deux activités – Energie et Transport – sur lesquelles il a une taille comparable à ses concurrents. D’ailleurs, la taille d’Alstom ne semble pas poser de problème sur le ferroviaire… Plus qualitativement, Alstom a une position de leader sur certains créneaux (Hydro, environnement des centrales thermiques), possède une expertise inégalée sur la réalisation de centrales clés-­‐en-­‐main, est en pointe sur les technologies de l’environnement et a investi sur des marchés d’avenir (réseaux intelligents, éolien off-­‐shore). Quant au parc de turbines Alstom, ayant installé 25% des capacités dans le monde, le groupe s’est ouvert une importante activité de maintenance à marge élevée. C’est une des principales pépites convoitées par ses concurrents. La dimension commerciale : cycle et positionnement Si Alstom subit un bas de cycle depuis 2010, les fondamentaux du marché de l’énergie comme du transport sont durablement orientés à la hausse (demande d’électricité en croissance de 50% d’ici à 2030, évolution du mix énergétique en faveur des renouvelables et de l’énergie décentralisée, politiques de transition énergétiques émergentes…). En revanche, la désorganisation du marché de l’énergie est patente en Europe et les concurrents asiatiques sont d’autant plus agressifs qu’ils rencontrent une baisse d’activité sur leurs marchés intérieurs. Or, les relais de croissance sur la maintenance ne suffisent pas. Il faut à Alstom du temps pour que ses choix stratégiques sur le haut de gamme, l’efficacité énergétique et les performances environnementales soient gagnants : c’est d’ailleurs ce qui en fait tout l’intérêt pour ses concurrents candidats à sa reprise ! La question de l’actionnaire de référence Alstom a besoin d’un actionnaire capable de patienter 20 ou 30 mois et Bouygues ne veut manifestement pas jouer ce rôle. Il faut donc lui substituer un noyau dur qui pourrait être constitué de grands clients (SNCF, EDF…) épaulés par la BPI, via le fonds stratégique d’investissement. La recapitalisation d’Alstom et la consolidation de sa dette à long terme sont également des conditions à réunir. 4 Questions pour l’avenir d’Alstom – 2 juin 2014 L’Etat parle d’augmenter sa part de capital dans Alstom (0,9% aujourd’hui à travers la Caisse des dépôts), mais comment assurer un tel financement dans cette période d’austérité budgétaire ? Une mobilisation de l’épargne publique Suggérons une idée : la transition énergétique est une priorité de l’Etat au point de faire l’objet d’une prochaine loi à la rentrée. L’Etat a mis en place une collecte de l’épargne publique réglementée dédiée au développement durable pour financer en particulier la rénovation énergétique des logements. L’encours au 31 janvier 2014 du LDD (Livret Développement Durable) s’élevait à 102 milliards d’euros (source Banque de France). Pourquoi ne pas affecter une partie de cette épargne pour consolider un groupe français investi dans les éoliennes marines, les réseaux énergétiques intelligents, le charbon propre, la capture et le stockage de CO2, les énergies marines ? Mais au-­‐delà, il s’agit également de créer un véritable pôle de compétitivité avec les filières sous-­‐traitante dans l’énergie (esquissé sur l’éolien marin) comme dans le ferroviaire et de définir, au niveau européen, une politique de l’énergie et un programme d’infrastructure de transport ferroviaire. 3. L’option General Electric Le conseil d’administration d’Alstom comme son haut management ont exprimé leur préférence pour l’option GE, qui rachèterait pour 12,3 Mds€ ses activités Energie : centrales électriques clé-­‐en-­‐mains, renouvelables, réseau électrique. Les raisons de l’intérêt de GE Dans sa communication financière, le groupe GE éclaire les raisons de son intérêt pour l’achat d’Alstom Power et de Grid, qui emploient 65 000 salariés dont 10 000 en France. C’est la partie la plus profitable et la plus exportatrice hors d’Europe : 80% de l’activité se fait en dehors de l’Europe de l’Ouest. § Les raisons industrielles et stratégiques : technologies complémentaires, importante base installée Alstom dans le monde avec une présence globale (350 GW), présence sur les renouvelables et n°1 mondial en Hydro, activité dans les marchés émergents (Inde, Chine, Brésil, Moyen Orient). § Les raisons financières : intérêt stratégique d’une acquisition au moment opportun du cycle d’activité, synergies de coût de 1,2 milliard de dollars par an, présence globale.  Remarquons que GE n’annonce pas de synergies d’activité (pas d’augmentation attendue des ventes), alors que les synergies de coûts sont conséquentes dans quatre domaines : rationalisation de l’empreinte industrielle et de service, achats Questions pour l’avenir d’Alstom – 2 juin 2014 5 (économie de 5%), optimisation de la R&D, consolidation des fonctions supports (élimination des doublons).  L’importance de l’activité Service d’Alstom est soulignée à plusieurs reprises (moitié de l’activité Thermal Power). C’est une activité contra-­‐cyclique, lorsque le marché des centrales neuves est déprimé, les clients achètent plus de services. Une source de rentabilité future sera la possibilité pour GE d’appliquer son modèle Service mis au point pour les réacteurs d’avions. Les risques de l’option GE sur l’Energie Que valent les engagements du groupe GE : maintien de l’emploi en France, localisation de centres de décisions en France ? Il faut savoir que GE a pris des engagements vis à vis de ses actionnaires pour leur retourner une rentabilité très élevée (dividendes et rachat d’actions). Il a lancé pour ce faire des programmes « Simplification » qui touchent toutes les unités y compris celles achetées récemment et impliquent des réductions d’effectif. Rien ne dit que GE ne vendra pas par appartement ce qu’il vient d’acheter. Ainsi Toshiba a annoncé qu’il est prêt à racheter à GE la partie Alstom Grid, « ce qui allègerait » la facture Alstom pour GE. L’avenir de l’activité Transport en question Réduit à une petite taille sur un marché mondial, Alstom Transport deviendrait une proie beaucoup plus facile à absorber pour des fonds d’investissements prédateurs ou un concurrent. Les actionnaires d’Alstom vont recevoir de l’argent frais. Par le versement d’un dividende exceptionnel et/ou par cession d’actions. On peut donc légitimement se demander quel niveau de cash resterait sur Alstom Transport ? P. Kron s’est refusé à s’engager sur un montant. GE Transportation est un des plus gros constructeurs de locomotives diesel dans le monde qui s’appuie sur l’important marché nord-­‐américain. Une association avec GE aurait du sens car Alstom Transport a cédé son activité Locomotives diesel (sur demande de la Commission européenne en 2004). Ce partenariat GE Transport-­‐Alstom Transport, à trouver, pourrait être une ouverture sur le marché américain. Il faut également inclure l’activité signalisation. Pourquoi ce qui a déjà été fait avec succès sur les moteurs d’avions avec la coentreprise GE-­‐Safran ne serait pas possible ? 6 Questions pour l’avenir d’Alstom – 2 juin 2014 Synthèse option General Electric avantages inconvénients Relative complémentarité des Synergies de coûts annoncées sur empreinte industrielle, activités dans l’énergie et sur R&D, fonctions support, les activités en France (Service, Hydro, Grid, éolien off shore) achats (filières sous-­‐traitants) commentaires Documenter les complémentarités (Alstom/GE), demander des précisions sur les synergies de coût par GE Peu d’impact emploi à court Engagement porte sur la Documenter le mode de ingénieur, relation sociale, obtenir terme sur Energie? catégorie engagements sur la Engagement de GE sur ce point techniciens supérieurs? gouvernance Gestion sociale à l’américaine, respect limité des syndicats, pas de véritable dialogue social, gestion des restructurations Adossement des activités à un groupe industriel puissant, très profitable, vision de long terme Risque de transfert du leadership de la R&D aux USA; GE paye peu d’impôts en France Documenter l’historique GE de ses activités en France, Turbines Gaz à Belfort, Power Conversion Belfort-­‐
Massy-­‐Nancy Des moyens financiers Alstom Transport seul a t’il la Quel montant de cash à Alstom supplémentaires pour Alstom taille critique? A moyen restera terme, avec qui Alstom Transport? Transport? pourra t’il s’allier ? Analyser la solution de co-­‐entreprise sur signalisation Renforcement de la présence Réalité des engagements de GE en France ? Synergies avec GE? autres activités de GE ? Localisation de centres de décision en France ? Historique des rachats GE en Europe : réalité des impacts sur l’emploi, les investissements, la R&D Questions pour l’avenir d’Alstom – 2 juin 2014 7 4. L’option Siemens Face à l’offre de General Electric, Siemens a réagi en faisant également une offre de rachat sur l’énergie d’Alstom, c’est-­‐à-­‐dire le même périmètre que GE. L’originalité de l’offre de Siemens par rapport à celle de GE consisterait à apporter à Alstom la plus grande partie de son activité ferroviaire : grande vitesse et fret, métros et transport urbain. L’activité signalisation, la plus rentable ferait l’objet d’une co-­‐entreprise. Les positions des différents acteurs sont très tranchées. D’un côté, le P.-­‐D.G. d’Alstom est farouchement opposé à cette solution au nom, notamment, de la « casse sociale » qu’elle entraînerait. De l’autre, le Gouvernement évoque la perspective d’un Airbus du rail. Qu’en est-­‐il ? L’Energie et la question sociale Les doublons apparaissent plus nombreux dans l’énergie que dans le cas de GE. L’analyse doit donc être menée activité par activité : § les activités de service intéressent beaucoup Siemens et l’emploi ne serait pas affecté en raison de l’accès à la maintenance du parc électro-­‐nucléaire français (les turbines et alternateurs des 58 tranches nucléaires installées par Alstom) ; § les activités Hydro d’Alstom en France pourraient être confortées (technologies STEP), mais Siemens est en co-­‐entreprise avec Voith, un des trois grands du secteur ; § Par contre, le rapprochement fragiliserait l’usine de Belfort qui réalise les turbines pour les centrales nucléaire ; § de même les activités de Grid sont redondantes avec celles de Siemens. Les précédents rachats de Siemens en France ne sont pas très positifs pour l’emploi. Ainsi après avoir racheté en 2005 l’activité très haute tension à Schneider sur Grenoble, Siemens a récemment fermé cette usine (350 postes), délocalisé la production en Allemagne et en Inde et gardé simplement une partie ingénierie et commerciale. Rappelons, en outre, que IG Metall a signé avec Siemens un accord de maintien de l’emploi en Allemagne, ce qui signifie que la variable d’ajustement sur l’emploi est dans les autres pays. La question d’un accord de même nature en France semble donc une condition nécessaire. Le transport et la question industrielle L’addition des activités ne créerait pas nécessairement un groupe plus performant dans le transport. L’idée d’un Airbus du rail avec un rapprochement, pour la grande vitesse, entre l’ICE et le TGV a été plusieurs fois avancée. Si c’est une bonne chose pour les opérateurs, qui y voient la promesse d’une baisse de prix, d’où la prise de position favorable de SNCF, RATP… il 8 Questions pour l’avenir d’Alstom – 2 juin 2014 n’est pas certain que ce soit une bonne chose pour les industriels. Cela signifiera des restructurations, à moins de conquérir des marchés à l’export conséquents. Les perspectives de marché de la grande vitesse se sont progressivement réduites ou éloignées dans le temps. Le coût des infrastructures nécessaires est déjà important. Lorsque le transporteur se décide, il entend baisser les prix, comme l’a fait le constructeur espagnol CAF pour remporter à la barbe d’Alstom, le contrat en Arabie Saoudite. Quelques contrats ont été gagnés en Chine par Siemens, mais semblent se dissoudre dans une récupération des technologies par les constructeurs chinois. Pour Alstom, hormis le TGV au Maroc, les perspectives sérieuses sont plutôt en Russie, avec une fabrication par la co-­‐
entreprise locale avec Transmashholding. La question de l’activité Signalisation doit également être posée dans l’offre Siemens. Synthèse option Siemens avantages inconvénients commentaires possibles dans Offre Siemens à Adossement des activités à un Doublons groupe industriel puissant, certaines activités : TV, Grid, détailler, synergies de coût à préciser profitable : vision de long éolien off shore terme Complémentarité Service et Hydro dans le Constitution d’un Airbus du L’activité signalisation ne serait transport sous direction pas apportée mais mise en Alstom et d’un Airbus de coentreprise avec Alstom l’énergie sous direction Siemens Peut-­‐on comparer avec la manière dont a été constitué Airbus il y a 25 ans? Gestion sociale à l’allemande, …mais ce sont les syndicats Analyser la place et le allemands qui siègent au conseil rôle réel des élus cogestion français dans le Engagement emploi sur 3 ans de surveillance de Siemens Comité européen de Siemens Renforcement de Transport par apport des activités de Siemens : un Airbus du Transport? L’addition des activités pourrait Cela en fait-­‐il un entraîner à terme des champion européen? restructurations si le nouveau groupe ne remporte pas de succès à l’export Choix techniques difficiles à prendre, le TGV du futur est à horizon 4 ans. Questions pour l’avenir d’Alstom – 2 juin 2014 9 En conclusion : il est urgent d’informer véritablement les représentants des salariés Dans l’état de connaissance qui est aujourd’hui le nôtre sur ce dossier et au regard de l’expérience de Syndex sur l’accompagnement des élus des CHSCT et des comités d’entreprise dans ce type de situation, il nous semble indispensable : § d’avoir accès au projet Siemens pour pouvoir analyser les offres de façon à permettre à tous de se faire un avis éclairé ; § d’obtenir une amélioration de l’offre General Electric et des engagements effectifs ; § d’explorer sérieusement les options de remplacement de l’actionnaire de référence Bouygues ; § d’informer les salariés d’Alstom des éléments du choix avec avantages-­‐
inconvénients de chaque option ; § et, en toute hypothèse, de relancer une politique européenne de transition énergétique et d’infrastructure de transports. Effectif groupe Alstom (*)
France
4 272
1 266
2 767
9 056
743
18 104
Energie - Thermal Power
Energie - Renouvelables
Réseaux - Grid
Transport
Corporate - autres
Total
Monde
37 000
9 400
19 000
26 700
92 100
(*)source CCE Alstom pour détail France et Usine Nouvelle pour détail
Monde
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