ORIENTATION POLITIQUE U.E. Questions des Peuples
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ORIENTATION POLITIQUE U.E. Questions des Peuples
ORIENTATION POLITIQUE U.E. Questions des Peuples Autochtones Evoquée pour la première fois au Groupe Coopération au Développement du Conseil européen en 1997, la question des Peuples Autochtones a été abordée en 1998 par le Document de Travail adopté en mai 1998 par la Commission européenne, suivi par l'adoption au niveau du Conseil de l'Union européenne de la Résolution du 30 novembre 1998 qui définit l'orientation politique sur laquelle les Etats membres se sont mis d'accord. En novembre 2002, le Conseil de l'Union européenne adopte les Conclusions sur les Peuples Autochtones, donc sur accord de tous les Etats membres, rappelant les engagements pris en 1998 et invitant l'Union européenne à en poursuivre la mise en œuvre. L'Union européenne vise à intégrer les préoccupations des Peuples Autochtones à tous les niveaux des politiques extérieures et de la coopération , à la fois dans le cadre du dialogue politique que l'Union européenne entretient avec les pays partenaires, mais aussi dans la Stratégie par pays que l'UE définit avec les pays partenaires, avec une analyse de la situation politique, économique et sociale des Peuples Autochtones y vivant. Cette approche a été réaffirmée en décembre 2005 par "Le Consensus européen pour le Développement", Déclaration conjointe du Parlement européen, du Conseil européen, des représentants des gouvernements des États membres réunis au sein du Conseil et de la Commission européenne sur la politique de développement. *********** Les principes de base de la coopération avec les Peuples Autochtones établis dans ces différents documents de l'Union européenne sont en particulier : 1 – L'importance de "l'auto-développement". Le Conseil reconnaît le droit de choisir leurs propres voies vers le développement, y inclus le droit de s'opposer à certains projets, notamment dans leurs territoires traditionnels. 2 – La nécessité d'assurer une participation effective des Peuples Autochtones à tous les stades du cycle de projet et de permettre leur consentement préalable, libre et en toute connaissance de cause. 3 – La reconnaissance du rôle clé joué par les Peuples Autochtones, de leur vulnérabilité due à la marginalisation et du risque que les programmes de développement les désavantagent. 4 – Le fait que la coopération avec les Peuples Autochtones est essentielle dans le cadre des objectifs d'élimination de la pauvreté, de l'utilisation durable des ressources naturelles, du respect des droits de l'homme et du développement de la démocratie.