Avec un musée relooké…

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Actualités » Grand Sud » Tarn
Avec un musée relooké et un nouveau propriétaire, le
chocolatier tarnais Thuriès continue de se développer
Publié le 17/04/2013 à 10:59
|
4
économie
En ces temps de crise, voici une entreprise
tarnaise qui se porte à merveille. La marque
Yves Thuriès connaît un développement de ses
activités en France et à l'export. Le célèbre
chocolatier de Cordes-sur-Ciel a cédé son
entreprise à la Salpa, un groupe alsacien de
450 salariés. Et le nouveau propriétaire compte
bien développer le nom Thuriès. Lundi soir, le
PDG Jean-Paul Burrus, était en haut de la cité
cordaise pour inaugurer le musée des arts du
sucre et du chocolat, développé par l'artisan
tarnais qui fait partie des Meilleurs ouvriers de
France. Le nouveau patron en a profité pour
faire le point sur les activités de la société
Thuriès. «La marque est passée de l'échelle
artisanale à une échelle plus grande. L'un de
nos objectifs est d'augmenter chaque année de sept à dix le nombre de points de vente en franchise. A
terme, nous souhaitons passer de 54 à 100 boutiques en France. C'est sur Paris que la marque est la
moins présente.»
La fabrication des chocolats est toujours assurée sur le site de production de Marssac, près d'Albi, qui
compte une quarantaine d'employés. Le groupe Salpa (propriétaire entre autres des marques Marquise de
Sévigné et Schaal) est sur un secteur qui se porte bien. «Le chocolat est un des seuls marchés en
croissance avec + 5 % à fin 2012» constate Jean-Paul Burrus. La société tarnaise qui bénéficie d'une forte
notoriété mise aussi sur la croissance à l'export. Au Japon, les produits estampillés Thuriès sont prisés.
Pour preuve, la société y a augmenté ses résultats de 30 % l'an dernier. Le groupe Salpa a aussi introduit
les produits Thuriès aux Etats-Unis avec déjà des résultats positifs. «Nous avons 3,3 millions de dollars de
commandes pour cette année contre deux millions en 2 012» précise Jean-Paul Burrus.
Mais la reprise du chocolatier tarnais par un groupe plus important, n'est pas qu'une question de chiffres.
Jean-Paul Burrus qui a de la famille dans le Gaillacois (propriétaire d'un vignoble à Saurs), est sous le
charme de Cordes-sur-ciel, un lieu auquel Yves Thuriès reste attaché. La société a décidé d'investir dans
la modernisation du musée des arts du sucre et du chocolat avec une boutique flambant neuve, un atelier
de démonstration et des pièces de collection. Sur place, seront aussi fabriqués les croquants et d'autres
biscuits en vue d'être vendus dans les boutiques.
«Je travaille avec Yves Thuriès depuis 2000. J'ai toujours été en admiration devant ce nom qui est connu
partout. Nous avons la volonté de mettre cette marque en valeur.» À bientôt 75 ans, le maître du chocolat
et de la pâtisserie a assuré la pérennité de l'entreprise qu'il a créée.
Musée relooké
Le musée des arts du sucre et du chocolat Y.Thuriès a fait peau neuve. La Salpa a investi 300 000 € pour
mettre en valeur les créations en sucre et chocolat qui ont nécessité jusqu'à 50 heures de travail. La
boutique accueille le visiteur. Des démonstrations du travail du sucre sont proposées aux groupes et le
week-end. A voir tous les jours de 10 h à 19 heures en haut de la cité de Cordes.
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Yves Thuries : «Le fleuron de mes entreprises»
Le Cordais Yves Thuriès a accepté de répondre à nos questions à l'occasion de l'inauguration du musée.
Pourquoi avoir choisi de vendre votre marque ?
Je n'avais pas d'enfant en mesure de reprendre la société. Je connais M.Burrus depuis 13 ans. Les choses
se sont faites progressivement. J'ai vu qu'il avait la volonté de faire évoluer la maison. Il y met les moyens,
ça fait plaisir. J'aimerais bien que Thuriès devienne le Louis Vuitton de la chocolaterie (rires).
Est-ce que vous lui donnez des conseils ?
Il est assez grand ! Mais bien entendu, je suis à disposition. La chocolaterie, c'était le fleuron de mes
entreprises. C'est ce qui a le mieux réussi. J'ai commencé alors que j'avais à peine 20 ans, ça s'est bien
développé.
Vous avez fermé votre restaurant étoilé du Grand écuyer. Avez-vous un repreneur ?
Je n'ai pas de candidat sérieux. Mais on m'appelle souvent. Encore cette semaine, j'ai eu un contact. Mais
je ne voudrais surtout pas que quelqu'un reprenne pour fermer six mois après. Je ne m'inquiète pas, je
trouverai un repreneur un jour. Le Grand écuyer, c'est un peu ma danseuse. ça m'a coûté de l'argent. C'est
comme si j'avais eu la Colombe d'or à Saint-Paul de Vence…
Avez-vous gardé des sociétés ?
J'ai encore trois hôtels sur Cordes, Thuriès magazine qui marche bien, une société d'édition. Et puis j'écris
les apologues dont un premier livre est déjà sorti. Deux autres arrivent. Je m'amuse.
Restez-vous attaché à Cordes ? Comment voyez-vous évoluer la cité ?
Je suis toujours à Cordes même si je suis moins impliqué. Aux dires de certains, la période n'est pas
favorable. C'est difficile mais Cordes reste hyper-agréable. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui se dise
déçu par la visite. J'ai encore reçu cette semaine une équipe qui cherche un village typique avec deux
restaurants qui se font face, pour réaliser un film. Ils travaillent pour une équipe de tournage américaine. Je
leur ai fait visiter Cordes. Ils étaient sous le charme du village.
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Recueilli par E.B.
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