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Communiqué de presse
L’Observatoire International du Commerce d’Euler Hermes:
avis de tempête mais le Maroc tient bon.
Casablanca - 2 Décembre 2015 - Euler Hermes, leader mondial de l’assurance-crédit, a tenu le 25
Novembre 2015 son 3ème sommet de l’Observatoire International du Commerce à Casablanca avec la
participation de Ludovic Subran, chef économiste du groupe Euler Hermes, Tawfik Benzakour,
Directeur général de Euler Hermes ACMAR et des experts de la politique et économique comme
Fouad Douri, Pdg d’Oddo Assurances et ex-ministre de l’énergie. Ils ont partagé leurs analyses des
dernières données économiques qui pourraient conduire le Maroc à enregistrer une croissance de plus
de 3% en 2016 dans un environnement économique mondial fortement perturbé.
Gros temps sur les émergents
« Si les pays développés, tels que l’Allemagne et les États-Unis, ont enregistré des taux de croissance
globalement stables, les économies émergentes ont vécu une année particulièrement chahutée, entre
ralentissement chinois, craintes de hausse des taux de la FED et carnage sur leurs devises. Cette
absence de synchronisation entre pays développés et pays émergents se poursuivra en 2016, » a
déclaré Ludovic Subran.
La croissance mondiale ne devrait pas dépasser le seuil des 3%, en 2015, comme en 2016.
Dans ce cadre, le commerce mondial va se contracter de plus de 2% en 2015, soit une perte nette de
400 milliards de dollars. En 2016, l’instabilité sur les marchés émergents mettra fin à six années
consécutives de diminution des défaillances d’entreprises à l’échelle mondiale. Euler Hermes prévoit
une stabilisation au niveau mondial à 300 000 défaillances.
Le Maroc et la résilience
« Le Maroc fait preuve d’une résilience importante malgré son appartenance à une région marquée par
le risque politique, » souligne Benzakour. « Il enregistrera une croissance de 4,5% en 2015: la plus
élevée d’Afrique du nord. Le Maroc doit son salut essentiellement à l’agriculture. La faiblesse de la
croissance du secteur non-agricole en 2015 est ainsi compensée par une croissance de plus 15% de la
valeur ajoutée agricole. En parallèle, une politique monétaire saine a permis au pays de résister aux
chocs externes ».
Néanmoins, l’économie reste turbulente : les défaillances sont attendues en hausse de 15% en 2015 et
10% en 2016.
Secteurs d’avenir : changer de boussole pour davantage d’opportunités
Euler Hermes estime à plus d’1 milliard d’euro (11,3 milliards de Dirham) les opportunités additionnelles
à l’export en 2016 pour les entreprises marocaines. Près de la moitié de ces opportunités se trouvent
en Espagne et en France, partenaires commerciaux privilégiés du Maroc. De plus, ces pays
connaissent une dynamique de croissance plus positive, notamment grâce à une consommation
intérieure plus vigoureuse et un rebond (poussif pour la France) de l’investissement des entreprises.
En 2016, les secteurs porteurs seront:

Les engrais phosphatés : en 2015, la production chimique industrielle confirme le rebond
observé en 2014. Le ralentissement de la croissance brésilienne (un grand consommateur
d‘engrais) pèse sur les exportations d’engrais, dont le Maroc est le 2ème producteur mondial.
L’Afrique sub-saharienne représente un potentiel intéressant de diversification.

L’agro-alimentaire : un secteur en forte croissance comparé au reste de l’industrie, mais qui
s’essouffle par manque d’investissement. Il y a près de 390 millions d’euros à saisir à l‘export
en 2016, notamment en Afrique Sub-saharienne, France et Espagne.

Les composants et équipements électriques et électroniques : ce secteur commence à
rattraper son retard en termes d’investissement. Le principal marché à l’export, à la fois en
volume et en croissance, reste l’Espagne. Néanmoins, de nouveaux marchés à forte
croissance sont en train d’apparaître, tels que le Congo ou le Mali.

L’automobile : grâce à la compétitivité-prix (coût du travail en augmentation mais trois fois
moins cher qu’en Europe de l’est) dont jouit le Maroc, ainsi que l’investissement en capital
humain et physique, la filière automobile se développe à l’export, notamment vers l’Europe. Le
maintien d’une forte croissance des exportations se fera au prix d’une nouvelle vague
d’investissements.

Ventes pharmaceutiques : la part des ventes de médicaments dans les exportations reste
faible, quoiqu’en forte croissance depuis quatre ans (11% en 2015 contre 6% en 2011). A noter
que 95% des ventes pharmaceutiques marocaines à l’export concernent deux régions
géographiques, l’Union Européenne et l’Afrique.
"Le Maroc peut être considéré comme un Hub de service ; pour preuve le savoir-faire qu’il a su acquérir
à travers ses banques, ses assurances ou ses cabinets de conseil. Cependant, l’avenir étant à
l’innovation, il serait impératif de créer un vrai tissu d’entrepreneurs afin de construire le Maroc de
demain", a conclut Ludovic Subran.
Croissance du PIB du Maroc en volume et
contributions à la croissance
6,0
5,0
4,7
2,4
4,5
3.4
4,0
2,4
3,0
2,0
1,0
0,0
-1,0
-2,0
-3,0
2012
2013
2014
2015 p
2016 p
Consommation publique
Consommation privée
Investissement
Exportations nettes
Stocks
Produit intérieur brut
Sources: Données nationales, Euler Hermes
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Contacts media:
Euler Hermes ACMAR
Hicham Kabli 05 22 79 03 30
[email protected]
Strat Events
Hanane Ouassini 05 22 36 06 19
[email protected]
Euler Hermes Group Media Relations
Remi Calvet– +33(0)1 84 11 61 41
[email protected]
Euler Hermes MMEA
Guglielmo Santella - + 39 335 84 96 775
[email protected]
N°1 de l’assurance-crédit au Maroc, Euler Hermes ACMAR, filiale du groupe Euler Hermes, contribue
au
développement
rentable
des
entreprises
en
garantissant
leur
poste
client.
Euler Hermes est le leader mondial des solutions d’assurance-crédit et un spécialiste reconnu dans les
domaines du recouvrement et de la caution. Avec plus de 100 années d’expérience, Euler Hermes offre
une gamme complète de services pour la gestion du poste clients. Son réseau international de
surveillance permet d’analyser la stabilité financière de PME et de grands groupes actifs dans des
marchés représentant 92% du PIB global. Basée à Paris, la société est présente dans plus de 50 pays
avec plus de 6.000 employés. Membre du groupe Allianz, Euler Hermes est coté à Euronext Paris
(ELE.PA). Le groupe est noté AA- par Standard & Poor’s et Dagong Europe. La société a enregistré un
chiffre d’affaires consolidé de 2,5 milliards d’euros en 2014 et garantissait pour 860 milliards d’euros de
transactions commerciales dans le monde fin 2014. Plus d’information: www.eulerhermes.com,
LinkedIn ou Twitter @eulerhermes.
Réserve : Certains des énoncés contenus dans le présent document peuvent être de nature prospective et fondés sur les hypothèses et les points
de vue actuels de la Direction de la Société. Ces énoncés impliquent des risques et des incertitudes, connus et inconnus, qui peuvent causer des
écarts importants entre les résultats, les performances ou les événements qui y sont invoqués, explicitement ou implicitement, et les résultats, les
performances ou les événements réels. Une déclaration peut être de nature prospective ou le caractère prospectif peut résulter du contexte de la
déclaration. De plus, les déclarations de caractère prospectif se caractérisent par l’emploi de termes comme “ peut ”, “ va ”, “ devrait ”, “ s’attend à ”,
“ projette ”, “ envisage ”, “ anticipe ”, “ évalue ”, “ estime ”, “ prévoit ”, “ potentiel ” ou “ continue ”, ou par l’emploi de termes similaires. Les résultats,
performances ou événements prospectifs peuvent s’écarter sensiblement des résultats réels en raison, notamment (i) de la conjoncture
économique générale, et en particulier de la conjoncture économique prévalant dans les principaux domaines d’activités du groupe Euler Hermes et
sur les principaux marchés où il intervient, (ii) des performances des marchés financiers, y compris des marchés émergents, de leur volatilité, de
leur liquidité et des crises de crédit, (iii) de la fréquence et de la gravité des sinistres assurés, (iv) du taux de conservation des affaires, (v) de
l’importance des défauts de crédit, (vi) de l’évolution des taux d’intérêt, (vii) des taux de change, notamment du taux de change EUR/USD, (viii) de
la concurrence, (ix) des changements de législations et de réglementations, y compris pour ce qui a trait à la convergence monétaire ou à l’Union
Monétaire Européenne, (x) des changements intervenants dans les politiques des banques centrales et/ou des gouvernements étrangers, (xi) des
effets des acquisitions et de leur intégration, (xii) des opérations de réorganisation et (xiii) des facteurs généraux ayant une incidence sur la
concurrence, que ce soit au plan local, régional, national et/ou mondial. Beaucoup de ces facteurs seraient d'autant plus susceptibles de survenir,
éventuellement de manière accrue, en cas d’actions terroristes. La société n’est pas obligée de mettre à jour les informations prospectives
contenues dans le présent document.