Les Gens du parfum, by Amin Zaoui
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Les Gens du parfum, by Amin Zaoui
Fairfield University DigitalCommons@Fairfield Modern Languages & Literature Faculty Publications Modern Languages & Literature Department 12-1-2004 Les Gens du parfum, by Amin Zaoui Marie-Agnès Sourieau Fairfield University, [email protected] Peer Reviewed Repository Citation Sourieau, Marie-Agnès, "Les Gens du parfum, by Amin Zaoui" (2004). Modern Languages & Literature Faculty Publications. Paper 19. http://digitalcommons.fairfield.edu/modernlanguagesandliterature-facultypubs/19 Published Citation Sourieau, Marie-Agnès. "Les Gens du parfum, by Amin Zaoui." French Review 78.2 (Dec. 2004): 414-415. Print. This Book Review is brought to you for free and open access by the Modern Languages & Literature Department at DigitalCommons@Fairfield. It has been accepted for inclusion in Modern Languages & Literature Faculty Publications by an authorized administrator of DigitalCommons@Fairfield. For more information, please contact [email protected]. 414 FRENCH REVIEW 78.2 Amin. Zaoui, 174.15 Pp. Dans Les Gens . la vieille du parfum. Paris: a Le serpent 2003. plumes, ISBN: 2-84261-388-0. tout le monde l'amour le parfum faisait dans Rayhana C'est les habitants "les gens du par pourquoi s'appelaient fum". Des marchands venant et de Samarkand de Somalie dTnde, d'lndonesie, une et etablirent s'installment la ville et de dans culture de musique, de danse et channels. Dans les quartiers indiens la langue de hindoue, plaisirs asiatiques, des batonnets venue faire ville de d'encens. la langue officielle, en l'amour remplaca celle d'Allah. Un decret parut qui interdit de "causant dans la arabe" langue ne pour souiller pas la parole sacree du Prophete reservee a l'usage religieux (123). Cependant les hommes et les ou juifs eurent l'obligation de reciter quelques versets femmes musulmans ou en arabe avant des poemes d'allumer les batonnets. Ainsi les gens ni leur n'oublierent leur langue pas religion. et dans etroites dit Hazar, les ruelles le narrateur, "J'avance qui labyrinthiques" se a saturee les dedales du souvenir dans metaphoriquement perd l'atmosphere coraniques de Rayhana et de de de desirs parfums, a 1'occasion natale de la mort psalmodies recente (124). De il se trouve coraniques son pere, de retour sa ville dans confronte au passe et les pra sur sa vie, a une meditation le pretexte la mort, l'amour une narration se deroule souvent Alors sinueuse, discontinue, religieuses. avec malaise. et s'enonce et mele realite repetitive qui imaginaire au cimetiere se rend sur la tombe ou sa mere est Hazar musulman de son pere de vient qui tiques ce lieu sacre de si le seduit dans femme l'observe, jeune puis une aux et au corps de C'est "levres "demone", prieres. sardoniques", en un moment et sa Hazar fu embrasent (25). Son parfum qui, volupte ses au et tous les morts humiliant ainsi succombe charnel, parents plaisir aussi enterree. lence et de fillette gace, qui y chaleur blables Une Le souvenir odorant reposent. caniculaire laisser pour place dans la honte engendrent qu'ils ans auparavant, une connu avait l'amour temps Passant pour Hazar rentale. il s'etait passion son de elle folle, retrouve de la femme a des et sans souvenirs nom la malediction elle vivait desormais dans aussi sa belle-mere son avait frere partage Dix-sept Celle-ci en meme Isaac. hermaphrodite maison la vieille seconde juive Sara, emane "un odorat la sem etrangement repetent. qu'ils et 1'avait violee. sa demi-sceur, epris d'Aya, car doublement diabolique son et celui de demi-frere sequestree sous s'evapore anciens, epouse si fin de pa son rend qu'il en (37). Hazar, plaisirs" sa mere, et Sara rivales: des revit le douloureux Zara, passe qui ses devoirs tres le meme homme. Celui-ci, accomplissait scrupuleux, partageaient son et divisait avant les batonnets d'allumer d'encens, temps egalement religieux et la les rongeaient, ses deux haine la entre femmes. d'amour qui jalousie Maigre a tisser selon les cote a cote devant leur metier s'asseoir devaient les co-epouses pere, aveugle voute, toujours aux belle autres et desirable. desirs, De aux autres corps aux joies, deux autres a la lettre. Si et que faisait le pere la loi coranique respecter par jours indiques a une aussi etouffante. dans etaient elles lencieuses, Ressurgit noyees atmosphere ses six sceurs "vieilles entre devorante d'Hazar la jalousie la memoire qui regnait dans rivaux les demi-freres lui et Isaac, et entre leur demi-sceur, et Aya, filles" re et de ses ambiguites de l'etau familial au-dela interdit. leur amour Cependant, exterieur se souvient aussi d'un monde le narrateur et identitaires, lationnelles et cosmopolite. du parfum, de l'Algerien tout en invitant la societe arabe autre, vibrant Les Gens de blant. goisse A du revocation narrateur du se une presente a s'evader le lecteur Zaoui passe juxtaposent tels et ses obsessions, des des recits motifs vision de dans un paralleles lancinants certaines imaginaire qui refletent revelateurs realites trou l'an d'un 415 REVIEWS climat realisme brutal ce impregnent roman sauvage poesie Fairfield University Florian. Zeller, et Fantasmes oppressif. et ambigue. culturel d'une 068408-6. (CT) Sourieau Marie-Agnes Les Amants . du n'importe Paris: quoi. 2003. Flammarion, 2-08 ISBN 167.16 Pp. This second work by the 2002 recipient of the Fondation Hachette prize and au thor of Neiges artificielles (2001) is the slow, sometimes painful autopsy of dys a is an doomed from the start. The end relationship Tristan his life to sentence; compares twenty-nine-year-old a summer. an account on his The novel with of how he cheated begins waning one It is symptomatic wife of Tristan's Amelie. masochism and of the cruelty, function at nounced from its direst, the of first many examples of his infidelity, of his inability to "se defaire de cette folie qui le pousse de fille en fille". It is also the first note in a funereal score, "la premiere note d'une partition foreshadowed et cynique mais cruelle, finalement (15) comique" and is in the epigraph by Bernard Franck from L'Ulusion comique: "Oh! pourvu pourtant, 1'aimer." plus a nouveau m'aime qu'elle pour que je puisse continuer a ne A lawyer with a growing practice, Tristan cares little about his work. He is a lib averse at heart, on He indeed values, thrives, relationships. him asks for is drawn to he directions, complete stranger skirt-chasing. as her also what he perceives Tristan is her, seduced?but troubled?by fragility. an an inverse bound he is governed the contract; by unspoken by logic whereby more en Amelie the more is attracted to her. he appears, powerless Trapped, snared "le de I'attendrissement" (25), he marries her, although by sentiment, piege ertine to long-term a When both he and his new wife un tromperait [...] Ils avaient A know at what jour Amelie main marche [...] elle dans price: "II savait depuis aussi, savait la main vers te debut depuis cette destination le debut qu'il qu'il idiote" en serait ainsi (16,18). autour saccager "un appetit [...] de tout urge, feroce de destruction drives Tristan in?but him also pushes from?the emotional cul (65,131), de-sac that is his hopeless With Amelie marriage. increasingly needy, suffering an from and psychosomatic intestinal inferiority complex yet crippling cramps, Tristan is obsessed with to escape other?women if not by sleeping other?any destructive lui" de abandon the two After her. He within himself struggles different, incompatible a weekend to spend of world of potentialities, Tristan's fantasy start eternellement possible" Tristan's invitation, accepting the result is of which choice, tant ce voyage, c'est sa mort, The account of this "conte rives to from provoke and and and celebrates disturb, Webster University (MO) must lives fundamentally Amelie agrees at ultimately he the inexhaustible (152) is forever transformed Amelie her own ce n'est moderne" in his wife's also unwittingly demise: "ce que sa mort (163) suffering it is recommended?but of choose between to attempts negotiate. seaside with her husband, "ou tout re possibilities in a Deauville precipitates hotel. By his monstruous c'est qu'en accep ignore, vient (82). qu'elle d'accepter" the perverse Tristan de pleasure qu'elle does not Brian not make for the easy reading. light at heart. Sure Gordon Kennelly