Les Eskapats en Juillet 2013

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Les Eskapats en Juillet 2013
Les Eskapats en Juillet 2013
Dimanche 7 Juillet : animation de la « fête du porc noir » à
Oursbelille.
Une belle journée ensoleillée nous attendait ; nous étions une
vingtaine d’Eskapats au rendez-vous de 12 heures. Florian me fit
remarquer amicalement mes quelques minutes de retard, dues
essentiellement, à un manque de fléchage du T.I.C.
« Qu’es aco lou T.I.C » ? : Territoire Initiatives Convivialité ; vous
verrez que plus tard j’aurais une autre définition.
L’approche ou l’entame (comme on dit en rugby) se révéla un peu
délicate : si j’ai bien compris, dès notre arrivée (hormis votre
serviteur qui « serpentait » dans les rues d’Oursbelille), « le maître
de cérémonie » (eh oui ! chaque fois qu’il y en a un, il flatte son égo
et veut « poser » sa personnalité !) posa son « empreinte directive »
sur le programme de cette après-midi qui se voulait « conviviale ».
J’ai même entendu de sa part : « nous avons cette année une banda,
ça fait bien ! ». Non ! Nous on n’est pas là parce que « ça fait bien »
mais « parce que ça fait du bien ! ». Le T.I.C ne serait-ce pas plutôt
« le Territoire Interdit à la Connerie » ? Plus tard le public montra
que j’avais raison.
De son côté, notre présidente était quelque peu « fâchée » par cet
accueil plutôt « frisquet » des organisateurs qui, en plus,
entendaient compter nos boissons ! Faut pas exagérer, on n’est pas
là pour « se péter la gueule » mais avec les 32 degrés annoncés à
l’ombre on était en droit d’attendre quelques rafraîchissements,
fussent-ils quelques godets de bière !
Avec le feu vert « du maître de céans », nous avons « distillés » (bien
fait pour leur gueule !) quelques morceaux « de chauffe », sans
forcer notre talent, comme si nous voulions démontrer que
l’ambiance dépendait de nous et non pas de ce « pauvre hère » qui
articulait le programme dans son micro ; parce qu’en plus il avait
une sono qui marchait !
Après quatre à cinq morceaux nous fîmes une pause, puis, nous
eûmes juste le temps de « remettre le couvert » quand cet apôtre du
T.I.C nous « invectiva » à passer à table.
« C’est un ordre et qu’on si tienne ! Et attention à votre nom de
famille car les tables sont organisées par lettre alphabétique » ! Sic.
Nous on s‘en foutait un peu car notre table était « près les poubelles »
mais aussi « près les cuisines » !
Plus de 500 couverts étaient installés et je comprends un peu qu’il
soit nécessaire de s’organiser, mais il y a la manière de présenter les
choses et manifestement « micro-man » avait dû faire, dans son
enfance, « un CP manqué » !
Avant le repas nous eûmes droit à un concert de cors de chasse et un
lâcher de pigeons. Des chanteurs bigourdans étaient là, entonnant
leurs chants traditionnels.
Pour nous, pas de « tralala », de la saucisse grillée et les fameuses
frites congelées, le tout bien cuit, il est vrai. Un « pet » de rouge et de
rosé, une « glace en carton » et notre sort en était jeté.
Notre bonne humeur n’était pas atteinte et je savais que la sortie de
table serait grandiose.
A 14h30, « pile- poil », nous « chaussions » nos binious pour une
reprise endiablée en remerciement pour les cuistots et serveurs qui
œuvraient à proximité. Une « Germaine » des leurs, battait le tempo
sur un couvercle de bassine avec, en guise de mailloche, une
« louche-tamis ». C’était parti, et « micro-man » pouvait se faire petit
(ce qu’il fit) car « on ne lâcherait plus le morceau » ! Un départ
classique avec les sambas, et nous avons remontées les rangées de
tables où les convives du jour étaient installés.
Deux à trois prestations par groupes de travées ; que du bonheur !
Pour le public mais aussi pour nous qui avions « retrouvée notre
identité » : « faiseurs de plaisir » ! Notre gamme complète y est
passée ; Oli « triturait » sa liste qui n’en finissait pas de
propositions : Sébastien c’est vraiment fou ! Havah Nagilah, San
Juan (plusieurs fois), Piranhas, Pottioka, L’encantada (plusieurs
fois), La hesta, Hegoak, Vinho Griego, Nerva (Si !), Le train, Hot
Stuff, Misourlou, Les Fêtes de Mauléon, Soixantième rue, La salsa
du démon ( pas celui du micro)….bref, j’ai comptés 20 morceaux en
moins d’1h30 environ avec une pause « eau minérale » !
Du cousu-main, « le peuple en redemandait » chaque fois tandis
que « micro-man » avait un œil « sur son chrono ». Il fit un effort en
tendant son micro au dessus de nos sons endiablés afin que tout le
public présent puisse en profiter.
Il essaya même de nous mettre la pression en nous priant de
« grouper nos arrêts-travées » mais rien n’y fit et devant
l’enthousiasme des gens attablés il préféra patienter jusqu’à ce que
nous ayons finie notre tournée.
Rendons-lui grâce : au final il souligna la qualité de notre
prestation et sollicita des salves d’applaudissements (trois quand
même !) auprès du public.
Lorsque je « quittais le pré », vers 16 heures 15, des danseurs venus
de Jer et Saint-Savin, en tenue traditionnelle, « étalaient tout leur
talent » sous 32 degrés à l’ombre !
Vendredi 12 Juillet : animation d’un repas et feu d’artifice à
Pointis-Inard.
Là nous ne sommes pas « en pays conquis », mais en « pays de
connaissances ». Notre prestation du mois de Mai, pour « la fête
Du PIOC » avait laissées des « traces de sympathie ».
Le comité des fêtes de Pointis-Inard décida donc de « faire un
rappel » pour l’animation d’un « repas festif » qui se conclurait par
un feu d’artifice.
Nous étions plus de 20 Eskapats à répondre présents à ce rendezvous. Nous nous sommes regroupés « près le stade de foot » où la fête
était annoncée et dès notre arrivée « nos potes de Pointis » vinrent
nous saluer. Eh oui ! Papy était là ! Mais d’autres aussi,
notamment « nos grands séducteurs » invétérés ».
Les Eskapats s’étaient autorisés, avec l’aval de leur Présidente, les
tenues les plus fantaisistes : des jupettes colorées, même pour les
garçons, d’autres tenues les plus « décalées » mais toujours avec bon
goût, sauf Yvan qui arbora, un peu obligé, « un attribut » démesuré,
sous une jupe écossaise, comme un « fantasme inassouvi ».
Les tables étaient mises et leur disposition laissait présager un
public à venir nombreux (plus de 200 places assises). Le temps,
menaçant, restait malgré tout clément, les orages ayant sévi la
veille.
A l’heure dite, 19h30, nous entamions « une préchauffe » près du
bar où quelques convives « stationnaient » déjà et à côté des tables
où la municipalité avait « posé l’apéro communal ».
Bien que nous connaissant, pour nous avoir entendus pour la
première fois en Mai dernier, le public présent n’était pas « hart » de
nos mélodies puisqu’il en redemandait.
Et ce fut ainsi pendant une heure, une véritable prestation festive,
en ayant toujours le souci de « se rapprocher » du public et de lui
plaire. Manifestement, nos tempos, connus de tous, faisaient encore
leur effet (et l’apéro aussi).
Il n’y eut pas d’évènement « remarquable » si ce n’est le constat
agréable de voir des gens ravis venus passer une « soirée de détente »,
en famille ; comment j’appelle cela : la convivialité ? Des
participants heureux d’être là, de frapper le rythme dans les mains,
de chanter avec nous et je vous passe les accolades, les sourires et les
clins-d’œil complices pour nous remercier de notre prestation. Tous
nos « morceaux de choix » y sont passés, « bien ficelés », pour le plus
grand plaisir de cette assistance conquise par avance. Nous sommes
gâtés : déjà « aimés » avant de montrer notre talent !
Puis il fut l’heure de passer à table avant le feu d’artifice. Le repas
(entrée de saison, poulet sauce basquaise avec riz blanc, fromage et
glace en dessert) fut un moment de détente : j’ai vu des « poulettes
s’arroser d’eau » (la chaleur sans doute, ou le rosé !) mais aussi
notre tablée « partager leur bonheur d’être là » avec leurs amis de
Pointis.
Après le dessert, ce fut un moment de « partage musical » avec les
convives attablés, sous tente (et donc de type « sudisette »), où même
les sons « faisaient un peu mesclagne », en tout cas pour ce que j’ai
vécu depuis ma grosse caisse. Mais le public, lui, était aux anges et
il applaudissait « nos performances musicales ».
L’heure du feu d’artifice approchait. Le fameux « feu », ce procédé
pyrotechnique qui utilise des « explosifs déflagrants » visant à
produire : « du son (comme nous), de la lumière (comme nous, si,
dans les yeux !) et de la fumée (ça, on sait pas faire encore).
Savez-vous que c’est grâce à Marco Polo, qui ramena la poudre noire
de son voyage en CHINE, que l’on peut assister à ces « explosions de
sons, de couleurs, de rythme, parfois de musique » avec des fusées
lancées par un mortier, « les bombes assourdissantes », les comètes
et leurs traînées incandescentes tout au long de leur trajectoire, et
puis, selon les matériaux utilisés, ces couleurs qui passent par le
violet, le bleu, le vert, le jaune, l’orangé, le rouge, le blanc, le doré, et
l’argenté.
Que du plaisir « pour les yeux et les oreilles » ! Et nous eûmes droit à
ce spectacle, bien orchestré par les techniciens du métier, et j’entends
encore nos commentaires « exaltés » devant « les belles bleues et
vertes », les « rouges et jaunes » et les « grésillements » des comètes.
Que du plaisir aussi pour tous les enfants qui ouvraient grands
leurs yeux et certains « se bouchant l’oreille ». Bref, un feu réussi,
comme celui de Juillan le week-end précédent, qui fut ponctué par
« una bomba final » sous les applaudissements des citoyens
présents.
Il nous fallait « poursuivre » cette explosion de bonheur et après la
glace et le café nous avons entrepris un final près du bar avec « un
Paquito géant » où Monsieur le Maire en personne s’autorisa « trois
ou quatre sauts de vague » sous l’œil admiratif de ses administrés !
Deux ou trois morceaux « d’adieu » plus tard, nous nous sommes
regroupés, après le dernier pot de l’amitié (il était minuit 30), pour
nous changer et regagner nos véhicules pour le retour. Quelques
Eskapats avaient choisi de « poursuivre » le combat, certains
dormant « in situ », mais pour ma part je ramenais mes camarades
à bon port car le lendemain il nous fallait « remettre le couvert » à
Oursbelille.
J’appris le lendemain que notre Présidente fut victime d’une entorse
de la cheville, « baillando ». Bon rétablissement !
Samedi 13 Juillet : animation d’un « apéro-mariage » à Oursbelille :
mariage de Florence et Fréderic.
Nous devions être sur place à 18h pour une animation d’apéritif
chez les parents du marié, je crois. Nous étions une vingtaine de
« rescapés » de Pointis, encore « embrumés » pour certains par une
courte nuit, prêts à assurer du spectacle dans une épreuve (le
mariage), non pas pour ceux qui se marient mais pour nous les
musiciens, toujours difficile à « négocier au niveau de l’ambiance ».
Le temps était à l’orage mais nous pensions pouvoir « passer à
travers » puisque les nuages noirs partaient vers Bagnères.
Nous fûmes accueillis par les mariés que nous avons accompagnés
près de leurs invités « au tempo des Sambas ». La surprise était
réussie, tous étant étonnés de cette entrée « en musique ».
Et puis ce fut du classique avec un enchaînement de nos morceaux
« de chauffe » comme je l’écris souvent, et je dois dire que dès
l’entame nous avons senti chez les invités comme « un frisson
d’envie de festoyer ». Rien de plus normal lorsqu’on participe à une
telle fête même si parfois il faut du temps à l’assistance pour
exprimer, sans retenue, tout son bonheur d’être là.
Les tentes étaient installées sur la pelouse, et l’ombre des chênes
avoisinant « abritait » les plus âgés. Le buffet nous était ouvert,
comme pour les invités, et ce fut pour nous comme « un contrat
familial » de part l’amitié et la simplicité qui se dégageaient des
lieux. D’ailleurs certains de nos Eskapats ont revu quelque
connaissance de jeunesse.
Pendant plus d’une heure et demie, avec des pauses bien sûr, nous
avons « rempli notre contrat » pour le plaisir de ceux qui osaient
participer et notamment les mariés, conquis par cet atmosphère
festif. La Hesta, L’Incantada, furent les morceaux les plus appréciés
mais aussi nos nouveautés comme Hot Stuff et Le Train ou La
Salsa du Démon.
A la demande du marié, qui avait préparée la sortie en encourageant
ses jeunes amis à « sortir de leurs agapes », il nous fut demandé
« un Paquito endiablé ». La fébrilité s’empara des convives aux
premières notes de ce morceau « dantesque ». Une super rangée « de
rameurs » se mit en place (une vingtaine d’invités) et les premiers
courageux se lancèrent, après que Maxou eut montrée la voie et sur le
dos s’il vous plait, pour une traversée « chaotique ». Et puis, contre
toute attente et dans la plus grande simplicité, des jeunes femmes,
court vêtues, décidèrent d’affronter « ce serpent de bras masculins »,
prêts à tâter les tissus les plus fins (et ce qu’il y a dessous).
Elles s’élancèrent, chacune à leur tour, laissant apparaître des pans
de petite culotte, à chaque « chaloupée » pour aller de l’avant. J’ai
même pu entendre « qu’une n’en avait pas mis… ».Yvan en « perdit
presque ses baguettes » tant le spectacle était charmant. Ce Paquito
dura…dura…dura… peut être à cause des petites culottes ; en tout
cas ce fut un succès et même la mariée, en toute honneur bien sûr
dans sa belle robe blanche, fit « la traversée de cette forêt de bras ».
D’un seul coup, le tonnerre nous rappela à l’ordre et nous eûmes juste
le temps de nous replier sous les tentes lorsque des grosses gouttes
d’eau nous furent envoyées du ciel.
Malgré l’adversité céleste, nous avons entamé un final endiablé en
ponctuant par le morceau favori de Florian : Le Temps des Fleurs (là
c’était le temps des pleurs tombant du ciel : mariage pluvieux,
mariage heureux).
Les mariés étaient comblés et ils rassemblèrent leurs troupes pour
passer à table, nous libérant, sous les applaudissements de leurs
invités, de notre contrat par anticipation. C’est sous une averse
« soutenue » que nous avons regagnés nos véhicules avant nos
pénates.
Une belle fin d’après-midi au cours de laquelle nous n’avons cessés
d’avoir des pensées amicales pour notre « Caro favorite », toujours en
souffrance mais je suis sûr qu’elle se rétablira vite (c’est une
battante !).
Dimanche 28 Juillet : animation d’un repas pour les fêtes de
SAUVETERRE.
Le village de SAUVETERRE compte 200 habitants vivant à 246
mètres d’altitude. Rien d’impressionnant, un peu de stress pour
ceux qui viennent de la ville et qui se comptent par milliers.
Dans l’Histoire, SAUVETERRE est « une sauveté », c'est-à-dire un
village fondé par le pouvoir religieux de l’Eglise au milieu du XIème
siècle : « Celui qui vient s’y fixer est sauvé ! » ou définitivement
protégé.
La puissance de l’abbaye de CASSEDIEU, près de MARCIAC ,
contrôlant la route d’ARLES du pèlerinage de Saint-Jacques de
Compostelle et qui traverse SAUVETERRE, fut à l’origine de cette
création.
Un premier château médiéval fut bâti et Jules CESAR, passant par
là, baptisait « oppidum » la forteresse en terre et en bois.
Au XVIIIème siècle, un manoir résidentiel fut réalisé par une
puissante famille des Ducs d’ANTIN (élevage de chevaux de selle,
vignes, jardin à l’anglaise…).
Jean BARON, instituteur public, disait en 1887 : « Sur une crête
mamelonnée, au levant et bien en face de MAUBOURGUET, on
aperçoit un château d’aspect antique qui a survécu à son redouté
voisin, celui de LAFITOLE ».
Là est SAUVETERRE ; son sol est argilo-calcaire dans la côte,
argilo-caillouteux à l’ouest et argilo-siliceux à l’Est. « Bon Dieu ! Et
nous on va y faire de la musique argilo-festive » ? Les vieux se
souviennent que de nombreux bosquets de chênes et de châtaigniers
étaient rarement endommagés par les grêles qui « épargnait le
village ». Tant mieux ! Nous, on ne voudrait pas qu’elle nous « pète
sur la gueule » en ces « temps incertains ».
Sachez aussi que l’église dispose d’un orgue exceptionnel,
pleinement pensé pour son espace, avec une acoustique très
performante.
Deux de nos Eskapats (Maxou et Florian) décidèrent d’organiser
une « party-plancha » à Maubourguet et ils nous donnèrent rendezvous « à l’ombre des platanes » sur une berge de l’Echez.
Le rendez-vous de 10h à Juillan fut « exemplaire » ; tous à l’heure, et
Paulo en fut ravie : elle savait que « son homme assurerait en
amont ! ».
Nous voilà partis « vers le Nord » pour rejoindre Maubourguet où
nous attendaient ces deux « valeureux rugbymen », pas rancuniers
« rugbystiquement » puisque, souvenez-vous, contraints à « un
match (fatal) de plus » par les Maubourguetois pour tenter de se
qualifier pour la phase finale. A notre grande surprise, nos deux
compères, et il faut reconnaître là leurs qualités intrinsèques,
avaient déjà « posé le décor » ! Enfin, « le matos » quoi : « Une
plancha in situ », deux tables et des tabourets, enfin tout pour
l’entame d’une journée qui se voulait festive et amicale. Et, « ce fut
l’heure de l’apéro ! », comme mes jeunes camarades (surtout les
filles) le chantonnent souvent. Les retardataires arrivèrent « en
plein boom » (les deux Julie, Anna..) et « la fiesta débuta ».
Dommage pour Caro, notre présidente en villégiature, car ce fut un
moment, comme nous en avons déjà connus beaucoup (et je vous
souhaite que cela dure encore longtemps) où l’amitié et le partage
« dirigent nos ébats ». Au total au moins 20 Eskapats plus Rose.
Que du sympa ! Authentique ! Des sourires, des regards complices,
des anecdotes, des souvenirs, de la rigolade, de l’humour, des
« vannes », des échanges, des réparties, des accolades, du plaisir en
concentré comme une bande de potes peut le ressentir. De l’amitié
quoi, de la vraie !
Chacun avait amenée « sa part de l’apéro », partageant les plats ou
entrées, et ce moment de convivialité fut propice à une annonce
émouvante : Julie et Olivier « attendraient le premier bébé banda » !
Tous étaient ravis, « papy et mammy aussi : un grade de plus ! ».
Passée cette émotion, arrosée à plusieurs reprises, il s’agissait
« d’attaquer sérieusement » la cuisson des premières saucisses : Max
et Flo, assistés de Didier dit « Doudou », se mirent « en batterie (de
cuisine bien sûr) », pour assurer l’essentiel : « la bouffe ».
On attaqua par la saucisse, qui fut rapidement grillée et tout aussi
rapidement « digérée », puis les merguez et enfin les « lomos »
traditionnels : que du cochon ! Comme à Oursbelille, mais là « cuit
maison » par des « spécialistes », non pas du rugby, mais de la
plancha ! Chapeau, les mecs, les filles n’ont qu’à bien se tenir !
Bref, que du bonheur, dans la bonne humeur, les rigolades, les jeux,
ou autres accolades festives. « Mention très bien » pour nos deux
protagonistes du jour qui préparèrent ainsi « notre prestation à
venir ».
Aux alentours de 15 heures, le rassemblement des troupes fut
« sifflé » par Oli et chacun « mit la main à la pâte » pour rassembler
le matériel. Il fut même décidé que « nous partagerions les restes »
en soirée à Juillan. Et nous voilà partis pour la campagne proche.
Je « me perdis » un peu dans l’approche de Sauveterre, Malo et Gaëlle
me faisant remarquer, amicalement, que le rosé m’avait
« désorienté », et nous avons rejoint le groupe « aù Pé de la Coste » !
Ou presque.
Les musiciens rassemblés, nous entamions le dernier hectomètre
qui nous séparait du centre du village. Parmi nous, deux Eskapats
(Hélène et Didier) faisaient « leur première sortie officielle » : Hélène
à la trompette et Didier au saxo alto. Même pas peur ! Pas de stress !
Des pros quoi ! A noter aussi le retour de Zaza au Souba.
Devant nous, « une tablée de 180 personnes environ » attendait (le
dessert bien sûr, il était près de 15h30 !) ces fameux Eskapats,
échappés de je ne sais où, et qui sont réputés pour mettre l’ambiance
« dans la plaine environnante ». En face de moi, « des quadraquinqua-sexagénaires » qui semblaient prêts, au moins à taper
dans leurs mains au rythme de nos tempos, si ce n’est « voire plus
selon affinité ». Je n’ai pas sentie « une frénésie » inassouvie de leur
part mais on voyait bien « qu’ils étaient ouverts » à quelques
« débordements festifs mais contenus ». Un peu de miel quoi !
« Sur l’esplanade de la salle des fêtes », Oli lança nos premières
attaques « bandesques » (le roi du rugby, Sébastien…) et, après
quelques morceaux choisis, nous reçurent nos premiers « bravos de
remerciements ». Que du feutré mais du sympa !
Et l’après-midi ensoleillée se déroula ainsi : « de la musique, du
plaisir ressenti par le public » ; « de la musique, du plaisir » ; « de la
musique, du plaisir » : bien ; sympa ; des spectateurs attentifs mais
« sur la réserve » ; des vieux ? Non ! Faites gaffe, ils ont mon âge !
Des gens surpris pour la première fois et qui n’ont pas osé « faire le
premier pas » pour se lancer « à corps et à cris » dans nos mélodies.
« L’Incantada » a plu (merci Nadau), et aussi Hégoak, repris avec
nous par des Chanteurs Grégoriens. A mon avis, « le feu à
Sauveterre », c’est pour l’année prochaine ! A noter que nous fûmes
reçus comme des rois, le comité des fêtes nous ayant « dorlotés » en
cette après-midi ensoleillée.
A 18 heures, au moment où un concert d’orgue, le fameux de
l’Eglise, était prévu, nous avons rassemblée notre troupe pour
regagner la plaine Juillanaise avec un rendez-vous au Chemin du
Juncassa. Le temps menaçait, mais nous étions décidés à « partager
nos restes du midi » sur cette terre nourricière « de musiciens ».
Etalées les couvertures, voici l’apéro du soir servi , servis les melons
restés au frais, la tomate, le taboulé, la salade de pâtes, le lomo, les
merguez et quelques saucisses « réchappées » du midi…Le tout
« rapatrié » par les parents de Flo qui nous ont rejoints à Sauveterre
et qui ont partagé « ce casse-croûte » de fin de soirée avec nous.
Merci à eux, d’autant qu’il nous fallut rapidement « plier bagage »
devant « l’adversité céleste » qui nous adressa quelques gouttes
rafraîchissantes mais perturbatrices.
Le repli se fit, en bon ordre, chez Flo, sous abri et la soirée amicale
put se poursuivre dans la bonne humeur : « c’est une bonne journée
qui se finit ». Merci à tous pour ces instants de partage, une fois de
plus. Chacun regagna ses pénates, « tranquillou », avec le
sentiment du devoir accompli et du « plaisir plein le cœur » !
Message d’une haute importance : Maxou a perdu son couteau
« favori », marque ? ; Sans doute devrons-nous nous cotiser pour lui
trouver « un sosie », sauf si quelqu’un d’entre vous a mis la main
dessus !
A bientôt,
Votre dévoué serviteur, alias « le Bombayre ».