L`engagement client : un impératif pour les services
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L`engagement client : un impératif pour les services
L’engagement client : un impératif pour les services financiers Meilleures pratiques pour le secteur des services financiers Sommaire Synthèse Synthèse 1 Changements majeurs dans les services financiers 2 Engagement client sur la place de marché 2 Meilleures pratiques en termes d’engagement client 3 Comprendre le parcours du client 3 Il ne s’agit pas seulement de vendre, mais d’éduquer 3 Exploiter les sources Big Data existantes 3 Adopter des points de contact multiples 3 Analyse prédictive et offres plus pertinentes 3 Le commerce omnicanal n’est pas seulement numérique 4 Avantages tangibles de l’omnicanal 4 Maintien d’une culture de l’engagement client 5 Les banques et les sociétés d’assurance fonctionnent depuis des centaines d’années en exerçant un contrôle total sur la relation fournisseur-client. Ce secteur est historiquement un marché vendeur, mais les temps ont changé. La mutation de ce secteur au cours de la dernière décennie a fait nettement pencher la balance du pouvoir en faveur du client. Les services financiers soucieux de rester compétitifs doivent mettre en place un engagement client de meilleure qualité grâce à une approche omnicanal, de nombreux points de contact et des données en temps réel afin de garder le contact à l’instar des autres détaillants. Le marché l’exige, la technologie le permet et les influenceurs les plus avancés le concrétisent. Ce document traite des meilleures pratiques en termes d’engagement client au travers d’exemples et de définitions. Il expose également les stratégies que les sociétés de services financiers peuvent appliquer pour devenir des leaders de l’engagement client. L’engagement client : un impératif pour les services financiers 1 Changements majeurs dans les services financiers Pour certains clients, les produits et les services proposés par les institutions financières sont considérés comme prosaïques et trahissent un faible niveau d’engagement client. Ils sous crivent des emprunts immobiliers, des polices d’assurance et des plans d’épargne parce qu’ils pensent qu’ils doivent le faire, mais peu estiment que ces institutions sont soucieuses de leurs intérêts. recherche approfondie et comparent les prix et les conditions de vente à travers différents points de contact numériques. Leur fidélité est devenue difficile à conquérir et à conserver, tandis que les bâtiments de granit impressionnent moins que les applications mobiles personnalisées. Pendant longtemps, le principal générateur d’activité de ces institutions était leur marque. Les banques étaient, pour ainsi dire, physiquement très présentes. Elles ont commencé par bâtir des immeubles en pierre, puis elles se sont installées dans les tours les plus hautes de la ville, consolidant ainsi une image de puissance. Les consommateurs d’aujourd’hui sont à la fois mieux informés et plus avertis. Ils se montrent plus exigeants envers les socié tés avec lesquelles ils traitent, notamment dans les services financiers. Même quand la réglementation locale interdit l’ins tallation de nouvelles agences bancaires, leurs produits et leurs services sont remarqués et servent de nouvelles références à égaler. C’est le client qui est aux commandes, et le marché est obligé de s’y adapter. Depuis quelques années, les règles du commerce ont radica lement changé, et le marché s’est rapidement transformé en marché acheteur. Dans le domaine de la distribution de détail – quel que soit le type de produit de consommation – les clients ne se contentent pas de faire des achats. Ils s’adonnent à une Le nouvel impératif est l’engagement client – une interaction directe et personnelle avec chaque client, autour de contenus pertinents et d’opportunités personnalisées, à partir de données et de technologies qui permettent d’acquérir une clientèle et de la conserver. Engagement client sur la place de marché MoneySupermarket (www.moneysupermarket.com) est une boutique en ligne de type guichet unique qui propose toute une gamme de produits, des prêts aux assurances, en passant par les voyages ou des forfaits de téléphonie mobile. Une large sélection de moteurs comparatifs aide les consommateurs à faire leur choix parmi les fournisseurs. Des sites communautaires fournissent des conseils financiers et budgétaires, ainsi que des bons de réduction pour les restaurants locaux. MoneySupermarket adopte une approche spécifiquement non bancaire pour vendre des produits financiers et susciter de l’intérêt, non seulement pour la première vente mais pour que les clients reviennent et pour perpétuer l’engagement client. Cette approche constitue un nouveau style de marketing numérique, où l’expérience est plus le fait d’un concept actif piloté par le client que par l’institution. Par rapport à d’autres approches plus traditionnelles – où les clients n’ont peut-être pas bien compris ce qu’ils achètent, ou bien où il est difficile d’estimer si une police d’assurance est mieux qu’une autre –, un large éventail de moteurs comparatifs et de pages de conseil permettent aujourd’hui une implication et un enga gement complets. Cette image non bancaire est séduisante pour les clients qui ne font pas confiances aux institutions de la vieille école. Les cartes de crédit à fort taux d’intérêt, les comptes d’épargne à faible rendement et les frais excessifs ont terni la réputation des services bancaires de détail, tout comme les témoignages de refus d’indemnisation et de la hausse des primes des assureurs. Là où les choix étaient réduits, ils sont aujourd’hui pléthore. Les consommateurs ont pris conscience de l’intérêt de s’adresser à de nouvelles entités désireuses de les compter parmi leur clientèle. 589 ZYX 2 04 XYZ 0 21 0 5 01 L’engagement client : un impératif pour les services financiers 2 Meilleures pratiques en termes d’engagement client Face à l’évolution des attentes des consommateurs, les socié tés de services financiers doivent déployer de nouvelles stra tégies d’engagement client. Cela peut impliquer de nouvelles façons de considérer les consommateurs et d’adopter une interprétation plus nuancée des produits et services proposés. Elles peuvent aussi exiger quelques expérimentations et un certain degré d’agilité. COMPRENDRE LE PARCOURS DU CLIENT La première étape de cette transformation consiste à com prendre de façon précise l’attitude des consommateurs vis-àvis des fournisseurs et leur manière d’acheter. Puis à se servir de cette connaissance pour offrir une meilleure expérience d’achat. Les consommateurs passent plus de temps à faire des recherches sur les produits qu’ils souhaitent acheter, notam ment les produits complexes proposés par les services finan ciers. Ce processus peut démarrer par le consommateur qui clique sur une bannière publicitaire d’un blog de services financiers ou qui répond à un message parrainé sur Twitter. Cela peut conduire à une demande de devis gratuit, laquelle peut mener à son tour à une session de chat à l’écran. Au final, le consommateur peut être incité à rencontrer un agent d’assu rance, de préférence à domicile, le tout facilité par une prise en charge sur tablette et un logiciel d’inscription. EXPLOITER LES SOURCES DE BIG DATA EXISTANTES L’un des plus grands avantages des sociétés de services financiers réside dans l’énorme volume de données dont elles disposent sur la manière dont leurs clients utilisent les pro duits achetés. Par exemple, les banques de détail possèdent des données sur les chèques émis par les consommateurs, les factures qu’ils paient, ainsi que les dates et les lieux d’utilisation de leur carte de crédit. Bien exploitées, ces données transactionnelles peuvent fournir une multitude d’informations précieuses pour la banque, mais également pour le consommateur. La banque peut s’en servir pour anticiper sur les désirs ou les besoins du consommateur concernant les produits futurs, ou encore pour proposer des conseils en matière de budget et d’épargne. Les données permettent d’obtenir des éclairages ou « insights » approfondis sur les clients, pour les séduire... et les fidéliser. Ces données offrent également un avantage concurrentiel, car elles ne peuvent pas être dupliquées facilement par les autres fournisseurs de services financiers. Elles doivent donc être transformées de manière à constituer des points de contact d’un réel engagement : conseil, orientation, illustrations et infographies, tableaux de bord récapitulatifs et opportunités d’épargne ou d’autres améliorations de la vie. ADOPTER DES POINTS DE CONTACT MULTIPLES IL NE S’AGIT PAS SEULEMENT DE VENDRE, MAIS D’ÉDUQUER Lorsqu’il traite avec le fournisseur d’un certain type de produit ou de service, le client s’attend à une expérience fluide, quels que soient le terminal et le point de contact qu’il utilise. Les sociétés de services financiers ont déjà l’expérience de la commercialisation des produits et services complexes qu’elles proposent, mais toujours à un haut niveau. Cela ne suffit plus pour capter l’attention du consommateur d’aujourd’hui, qui exige de savoir comment ces produits et ces services vont s’inscrire dans le cadre de sa vie. C’est le caractère omnicanal du parcours du client et du processus d’achat ; d’autres points de contact seront requis ultérieurement. Certaines sociétés de services financiers et compagnies d’assurance ont des divisions, anciennes ou nouvelles, qui sont récalcitrantes. Les prêts immobiliers, par exemple, peuvent être extrêmement complexes et difficiles à comprendre. Ils sont généralement contractés pendant des périodes d’appréhension, d’espoir et de trouble émotionnel. Pour la plupart des gens, une maison reste l’achat le plus important de leur vie. Elle représente également de nombreuses années de contraintes financières. Les sociétés de prêts immobiliers et leurs agents ne doivent pas perdre de vue l’engagement considérable que cela représente pour l’individu moyen. Les courtiers en assurance proactifs, les établissements financiers, les agents immobiliers et les autres sources de financement admettent que le processus d’éducation du client doit aller plus loin, notamment pour aider le client à choisir des prêts à taux variable ou l’orienter vers des prêts hypo thécaires sur une durée plus courte au travers de rembour sements anticipés avantageux et d’emprunts stratégiques. Ces professionnels savent que chaque client représente une source potentielle de développement du chiffre d’affaires et de recommandation. Google et PayPal entrent bien entendu dans le moule, mais on trouve aussi de toutes nouvelles sociétés de prêt et des établissements internationaux qui cherchent à pénétrer de nouveaux marchés. Ces innovateurs apportent de nouvelles techniques, qui bousculent les anciennes approches, et utilisent un langage qui parle au client moderne. L’assurance basée sur l’utilisation en est un exemple. ANALYSE PRÉDICTIVE ET OFFRES PLUS PERTINENTES Grâce aux outils avancés de marketing numérique d’aujourd’hui, les entreprises connaissent mieux leurs clients et les micro segments qu’ils forment individuellement et géogra phiquement. De nombreux clients fournissent volontairement des données personnelles sur eux-mêmes, leurs préférences et leurs habitudes. Les entreprises sont ainsi mieux équipées pour élaborer des campagnes pertinentes et ciblées, et pro poser de nouveaux services et des offres sur mesure. On peut, par exemple, citer le cas de ce client premium à forte valeur qui change de compagnie d’assurance et que L’engagement client : un impératif pour les services financiers 3 son ancien assureur souhaite récupérer. Les données de son profil à 360° indiquent que le client s’est remarié, ou qu’un de ses enfants est jeune conducteur, qu’il a déménagé, ou encore qu’il a acheté une nouvelle maison ou changé de voi ture. L’analyse prédictive permet à la compagnie d’identifier le message à envoyer au client, à quel moment, afin de le faire revenir grâce à une offre pertinente et personnalisée. La pro babilité d’une conversion est alors plus élevée. Le contact peut être pris de la manière qui convient le mieux au client, que ce soit par e-mail, par voie postale ou par entretien direct avec un agent, ou tout autre canal approprié. Cela peut être étendu aux barèmes de prix des assurances, établis à partir d’une analyse de la façon de conduire effec tuée par un équipement embarqué sur le véhicule. Cette forme d’assurance selon l’usage est représentative de la nouvelle approche de la relation avec les assureurs : la rela tion est fréquente, proche et orientée données, directe et en temps réel, le client ayant davantage le sentiment d’avoir le contrôle de la situation. Les assurés peuvent faire baisser le montant des primes en modifiant leur style de conduite. Ceux qui ne respectent pas souvent les limitations de vitesse peuvent sembler peu inté ressants dans le contexte d’un renouvellement annuel de la police d’assurance. Toutefois, si l’analyse révèle un lien entre le changement du style de conduite et la hausse ou la baisse du montant des primes mensuelles, cela peut contribuer à responsabiliser l’assuré et renforcer sa relation avec son agent assureur. Des formules d’assurance auto qui tiennent compte du style de conduite dans le calcul du montant des primes sont propo sées par un certain nombre d’assureurs, notamment Allstate Drivewise et Progressive Snapshot® aux États-Unis, et AXA Drive Recorder en Europe. Un scénario similaire s’applique aux services bancaires, les agences devant trouver de nouveaux prospects et proposer des services plus pertinents. Il n’est guère judicieux d’installer un spécialiste des prêts immobiliers dans une agence peu fré quentée par la clientèle correspondante. La première étape du processus d’achat se déroule maintenant en ligne. Les interac tions en face à face avec les experts ont lieu dans un deuxième temps, sur rendez-vous. autre registre, les promotions pour les plans d’épargne à long terme pour la scolarité d’un enfant peuvent avoir plus de succès au début de l’automne. Ce n’est plus à l’établissement de prendre cette décision. En revanche, c’est à lui d’analyser les données des utilisateurs, afin de déterminer le meilleur moment pour faire des offres commerciales et d’assistance. Certains établissements bancaires traditionnels proposent des services bancaires en ligne, tandis que d’autres font en interne de la publicité pour les cartes de crédit ou d’autres produits. Alors que l’élément décisif de la solution omnicanal est la capacité à fournir en temps réel des recommandations sur ce qu’il convient de faire, à l’instar de l’annonce d’un film sur Netflix ou d’une suggestion d’achat sur Amazon. De nombreux établissements bancaires font déjà des recommandations pour une offre, un service ou un produit en fonction de l’histo rique de transactions et d’interactions avec le consommateur (« next-best activity »), à partir d’un sous-ensemble limité de données telles que l’âge, les données démographiques, l’adresse des clients et le solde de leur compte. Une analyse en temps réel et l’étude des données de vente incitative sont indispensables, en même temps que d’autres informations sur le comportement du client. Au-dessus de quelle bannière le client a-t-il pointé sa souris sans cliquer ? Devant quelle balise visuelle, par exemple un distributeur de billets, le client est-il passé la semaine dernière ? À quelle fréquence ? Ces données représentent des éléments de Big Data, qui ne sont pas structurés et qui sont donc beaucoup plus difficiles à traiter et à stocker. C’est ce type de données qui conduit à un processus guidé d’établissement d’offres, afin de déterminer l’intérêt du client pour d’autres polices d’assurance ou produits financiers. L’expérience des multiples points de contact permettent d’extrapoler un profil exact. Plus on leur pose de questions, moins les clients sont suscep tibles d’effectuer l’achat et plus le risque de les perdre est élevé. Face à des produits complexes, le processus de conversion doit être décomposé en différentes étapes, chacune d’elles comportant une proposition de valeur. Un fournisseur ne peut pas poser cent questions avant de donner une unique réponse. Il doit en poser cinq, fournir une partie de la réponse, poser ensuite une dizaine de questions, donner une autre partie de la réponse, et ainsi de suite, accompagnant ainsi le client sur le parcours de réalisation de l’opération et fournissant de bonnes réponses pour réaliser une vente complète à pleine échelle. Le commerce omnicanal n’est Avantages tangibles pas seulement numérique de l’omnicanal Le marketing omnicanal est une combinaison de points de contact nombreux et fréquents, quel que soit le choix du client. Les fournisseurs de services financiers ou d’assurance doivent réexaminer leurs points forts et les aspects à améliorer dans le cycle de vente. L’interaction individuelle, par exemple, est généralement plus efficace à la fin du cycle de vente, car elle contribue à instaurer un climat de confiance et à conclure la transaction. Elle est cependant moins payante en début de cycle, et peut être réalisée à travers les points de contact numériques. Les opportunités de ventes incitatives et croisées sont beau coup plus fortes en mode omnicanal, et le client peut se sentir aux commandes en cliquant sur des invites ou des avis liés à ses centres d’intérêt et priorités du moment. Par exemple, un utilitaire de calcul de budget ou d’échéancier peut être proposé comme application gratuite après les congés, lorsque les relevés de paiement par carte bancaire arrivent et que la période des impôts approche. C’est une façon de souligner son engagement envers la responsabilité budgétaire. Dans un Les avantages du passage à l’engagement omnicanal sont nombreux. Concernant la gestion des prospects, l’omnicanal facilite le processus d’engagement intégré et contextuel dès la création du dossier du prospect et sur tous les autres supports. Il évolue ensuite vers une extension du processus de conver sion du prospect en client, par exemple, par une sélection et une tarification personnalisées des primes. La possibilité de fournir le devis par n’importe quel canal, à l’initiative du client ou avec l’assistance d’un agent, facilite l’intégration. Pour atténuer les conflits entre canaux, les sociétés de services financiers peuvent inclure des agents et des courtiers dans le processus d’achat intercanal. Elles bénéficient ainsi d’une plus grande souplesse en mettant en place une plate-forme agile pour reconfigurer les offres et gérer les processus complexes facilement, indépendamment des canaux et des partenaires. L’engagement client : un impératif pour les services financiers 4 Les clients sont engagés et servis où et comme ils le sou haitent. Les agents et les courtiers sont alors plus productifs grâce à ce processus qui optimise les conversions et, au final, accroît les résultats bruts. Pour réaliser des économies, il est possible de réduire les coûts liés aux demandes d’indemnisation et aux frais de ser vice, en mettant en place des opportunités de libre-service en ligne intégrées aux centres d’appels et aux modèles des meilleures pratiques. Maintien d’une culture de l’engagement client Les sociétés de services financiers ont tout intérêt à ne pas se focaliser uniquement sur leurs concurrents directs, mais seraient bien inspirées d’observer le monde du commerce en ligne dans sa globalité. Les produits financiers s’achètent et se vendent comme n’importe quel autre bien. Si elles veulent réaliser leurs objectifs, ces sociétés doivent utiliser des méthodes modernes pour atteindre des clients et les fidéliser. Dans le monde entier, les consommateurs ont redéfini leurs attentes à la lumière de leur expérience avec des sociétés innovantes telles qu’Apple, Google et Amazon. Les gens qui n’ont jamais fait aucun achat en ligne, et qui n’en feront peut être jamais, observent une tendance de plus en plus marquée en termes d’informations gratuites fournies, par exemple, par Google StreetView. À un moment donné, ces services ont été proposés, étudiés et financés avant même qu’une activité quelconque n’ait démarré. Cependant, à l’ère du numérique, ces services ont non seulement été créés mais sont le plus souvent mis à disposition gratuitement. Tout cela a conduit à une culture d’attentes, où les fournisseurs doivent être sur un pied d’égalité avec les clients pour rester compétitifs. Si les compagnies d’assurance, les banques, les grands établissements prêteurs et autres acteurs du secteur des services financiers ne répondent pas à cette attente d’engagement client, ils verront ce marché être dominé par des entités nouvelles. C’est déjà arrivé dans des secteurs comme la musique, le divertissement, l’édition, la publicité et la distribution de détail. Google propose des devis d’assurance au Royaume-Uni, tandis que l’application Apple Pay est installée par défaut sur les plus de 40 millions d’iPhone 6 vendus depuis sa sortie en octobre 2014. Pour prendre de l’avance et la conserver, les sociétés de services financiers doivent commencer immédiatement à réfléchir et agir comme la nouvelle génération de leaders de l’engagement client axés sur la technologie. Cela passe par l’instauration et le maintien d’un dialogue permanent avec les clients. About SAP Hybris SAP Hybris enables businesses to transform how they engage with customers, innovate how they do business, and simplify their technology landscape. With a comprehensive approach to customer engagement and commerce, our solutions unlock opportunities to optimize your customers’ experience and transform your business. We help you drive relevant, contextual experiences across all of your customer touch-points in real-time, so that you can create strong differentiation and build competitive advantage in the Digital Economy. 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