TAC AG2015 Atelier communication

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TAC AG2015 Atelier communication
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Vers une tout autre COMMUNICATION :
quel univers, quelle stratégie, quel rapport aux médias ?
I. Questions de départ:
Proposer des pistes concrètes de stratégie de communication, d'univers à adopter pour sortir des canevas classiques
associatifs sans être trop connoté culturellement pour rester rassembleur, sans être paternaliste.
Initier des projets de communication pour être pro-actif, pour le moment nous sommes trop réactifs. Donner l'envie
aux gens de rentrer dans l'équipe communication !
II. Introduction
Il est difficile d’avoir une communication fidèle via des médias traditionnels (radio, tv, presse), non par mauvaise
volonté mais à cause des conditions de travail et parce que les médias traditionnels privés ou commerciaux sont
soumis au marché et à la concurrence).
Les réseaux sociaux sont important mais ne touchent pas tout le monde.
De même, les médias alternatifs sont minoritaires et donc ne touchent pas tout le monde.
Comment travailler ? Comment toucher tous les citoyens ? Comment faire passer notre message ? Faut-il inventer
d’autres formes de communication ?
État des lieux
TAC est un mouvement qui vit à plusieurs niveaux (global et local) : la communication doit être parallèle et
complémentaire.
L'équipe communication est actuellement composée d'une attachée de presse et deux porte-paroles. Elle a besoin
de renforcer ses effectifs et cherche des graphistes, photographes, cinéastes, spécialistes de la communication en
général (envoyer un mail à [email protected] )
Le message de lancement était « rejoignez l’appel », puis la communication s'est faite sur 2 actions concrètes :
CPAS (photos) et action Magritte. Actuellement, elle se fait sur l'AG et la Grande parade.
Il faut sortir du pragmatique et réactif et être pro-actif.
III. Discussions
Les mailing-listes sont un outil très efficace pour la communication en interne (info-lettre par exemple) à
condition de respecter certaines règles. Actuellement, il y a un modérateur par mailing liste et le système
fonctionne bien pour l’instant. Toutefois, la communication interne reste à améliorer car les membres sont souvent
submergés par les mails.
Une autre amélioration à apporter concerne les infos qui arrivent assez tard par rapport à l’action. L'agenda des
événements laisse actuellement à désirer.
Les deux communications (interne et externe) doivent être menées en parallèle et il y a urgence, par rapport à
la parade notamment. Cet aspect est important : il faut bien gérer la communication/interne (d’un point de vue
technique) dès maintenant car il y aura une deuxième vague d'adhésions après la parade !
Communiquer différemment. Les médias traditionnels restent utiles, mais une réflexion sur d'autres
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canaux/méthodes est indispensable. Par exemple, l'importance du bouche à oreille ne doit pas être sous-estimée.
Des actions sur les marchés, dans les écoles peuvent être efficaces. Chaque signataire peut être un porte-parole.
La question de savoir s'il fallait jouer le jeu classique des médias a aussi été posée! Ne peut-on sortir de ce mode
traditionnel ? Ne peut-on travailler et se concentrer sur le mouvement en lui-même, sachant que les médias
viendront vers nous de toute façon… ? Il y a évidemment la crainte de ne pas arriver à faire « tout autre chose »…
et à devoir passer par les médias traditionnels mais il faut dépasser cette crainte pour avancer ; la peur est
suffisamment présente dans l’idéologie de la communication à l’heure actuelle. De ce point de vue, pourquoi se
priver des médias et des divers canaux de communication, même si le message est récupéré ? Ne peut-on faire un
lobbying constructif au niveau de la presse ?
Si l'on souhaite se passer des médias traditionnels, il reste à trouver une transition. Ce qui n'est… pas facile !
D'autant que certaines personnes ne s’informent que via les médias traditionnels et dans ce cas, il est peut-être
impossible de faire l’impasse sur ces médias. Mais alors, ne peut-on faire en sorte que les médias « de masse »
s’interrogent sur leurs propres pratiques ?...
Veillons aussi à ne pas confondre la fin et les moyens : les médias ne sont qu'un outil.
Travailler sur la « vulgarisation » du message. Il serait utile de réfléchir à d'autres moyens de diffusion de notre
message comme, par exemple, des petits films d’animation (voir ceux réalisés par Hart boven Hard ou des dessins.
Traduire en plusieurs langues les documents à diffuser auprès du public (voir le dépliant Hart boven Hard traduit
en 11 langues) permettrait d'élargir notre public.
Assumer le « chaos » du mouvement. La lenteur fait partie du mouvement ! Les déceptions sont incontournables
par rapport aux attentes des médias qui sont dans le « tout-prêt » rapide. Il ne faut pas vouloir à tout prix répondre
aux demandes des médias traditionnels, mais oser assumer l’incomplétude actuelle de la communication. La
notion de « slow communication » peut être assumée et revendiquée par TAC.
Analyser ce qui a fonctionné. Comment a-t-on connu le mouvement ? Discours à la nation ? Poster sur
Facebook ? Bouche à oreille ? Mail reçu quant à l’appel à signatures ? Mail reçu d’une organisation ? En fait,
souvent l'information est parvenue par plusieurs canaux différents, ce qui est positif. Avoir un Mouvement «
artistique », avec des signataires « connus », est aussi important pour la visibilité.
Les thèmes du mouvement concernent tout le monde. Pour qu’une personne soit intéressée, il faut qu’elle se sente
concernée, mais aussi qu’elle puisse s’identifier au mouvement. Ce qui « fonctionne » dans les médias
aujourd’hui, c’est ce qui va faire parler de soi. La manière de communiquer (la forme) a énormément
d’importance, c’est ce qui va amener les gens à s’intéresser. D'où aussi l'importance du travail de déconstruction
des « mots du pouvoir ».
IV. Propositions
1. Créer un forum pour la communication externe, c'est-à-dire vers ceux qui ne sont pas encore inscrits/intéressés.
2. Scinder la communication interne et externe en deux groupes de réflexion/de travail.
3. Le travail de déconstruction des « mots du pouvoir » doit imprégner la communication de TAC.
3. Bannir les « coups médiatiques », c'est-à-dire les messages creux pour faire parler de nous. Par contre utiliser
les médias pour annoncer les événements, même si le message est travesti.
4. Produire un matériel pédagogique pour les écoles, matériel pour les marchés….
5. Approfondir en rejoignant le débat au sein du groupe Communication (lors d’un autre moment de réflexion).
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Contact de l’atelier (Personne ressource/ animateur/ rapporteur):
Louise
Donnet
[email protected]
Hugues
[email protected]
Le Paige
Sarah
Brasseur
sarah_brasseur@yaho
o.fr