DANS LE VAR, LE VIAGER DEVIENT UNE VALEUR REFUGE
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DANS LE VAR, LE VIAGER DEVIENT UNE VALEUR REFUGE
DANS LE VAR, LE VIAGER DEVIENT UNE VALEUR REFUGE Ce type de transaction est de plus en plus privilégié par les seniors azuréens et varois qui voient là un complément idéal à leur pouvoir d’achat en berne. Faut-il encore un acquéreur... Les aventures rocambolesques de Michel Serrault, Michel Galabru et Jean-Pierre Darras autour d'un viager à Saint-Tropez ont fait les belles soirées télé des amateurs de comédie. En 2013, le scénario cosigné par Pierre Tchernia et le père d'Astérix, René Goscinny, n'a plus cours. Et même si parfois la réalité dépasse la fiction (Jeanne Calment vécut jusqu'à 122 ans et enterra son notaire, acquéreur de sa maison d'Arles), pas la peine de faire du cinéma. Tombée en désuétude dans les années 80-90, la vente en viager connaît un regain dans la région et nombre d'agences se sont spécialisées. Dans le contexte économique actuel et dans un monde post-faillite Lehman Brothers, le viager apparaît même comme une valeur refuge pour des investisseurs-acquéreurs attirés par la « pierre ». 72% des plus de 70 ans propriétaires Bien qu'aléatoire - le fondement même du viager - l'opération recèle ses vertus pour acquérir un bien « au juste prix » dans des départements - Var et Alpes-Maritimes - fort attractifs et où l'immobilier n'est pas exempt de poussées inflationnistes. Quelque 72 % des plus de 70 ans sont propriétaire de leur résidence selon l'Insee. Un taux qui grimpe encore dans notre zone géographique. Les retraites, elles, sont loin de l'envol. Du coup, la pratique a de beaux jours devant elle d'autant que le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans devrait progresser de plus de 8 millions d'ici à 2040, pour atteindre au moins 30 % de la population française. Un frein tout de même, l'allongement de la durée de vie, et donc de celle du versement des rentes, et, de l'avis des professionnels, encore trop de freins fiscaux qui limitent le nombre d'acquéreurs.