Romain Bardet réveille le Tour

C’EST DIMANCHE
Dans le cahier magazine de cette semaine
DIMANCHE 12 FÉVRIER 2017
N° 1514 - 0,90 €
9, rue Gambetta - B.P. 408 - 50104 CHERBOURG CEDEX
Tél. 02.33.97.16.16 - www.lapressedelamanche.fr
Bobigny. « Justice pour Théo »
Rassemblement
sous tension
©
DIMANCHE
C IF IC I F CI CFC I C CI CI CIC I C C
Cinéma. Un sac de billes
Cuisine. La crêpe tatin
Religions. L’islam et les migrants
Page 14
Page 07
Page 10
Le boom
des magasins bio
© AFP
Page 21
Vitres cassées, gaz lacrymogènes et un camion-régie RTL
incendié : de violents incidents ont éclaté hier à Bobigny
en marge d’un rassemblement de quelque 2 000 personnes
réclamant «justice pour Théo», victime d’un viol présumé lors
d’une interpellation.
Beaumont-H. Malaise cardiaque
Son voisin lui sauve
la vie
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Urville-Bocage. Psychomotricité
Le cheval comme
partenaire de thérapie
© Jean-Paul BARBIER
© Nicolas LEPIGEON
Page 3
Audrey souffre du syndrome d’Angelman. Mais quand elle
monte sur Toto chaque vendredi, le sourire ne quitte plus son
visage.
Miranda Louzier
ouvre la saison
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Dans la Manche comme en France, la consommation de produits bio continue son irrésistible ascension.
Au vu de la demande, les magasins spécialisés poussent comme des champignons. Il en existe désormais
21 dans notre département.
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Point de vue
Pour un supplément d’humanité
Il est vrai que nous n’aimons pas le
malheur. Encore moins celui des autres. Et il est également vrai que le
malheur du monde frappe à nos
portes. Alors même que, chez nous,
la précarité se fait plus actuelle.
Les comportements divergent. Et une
arrivée de migrants entraîne des réactions qui vont de l’exclusion à la solidarité. Parce que nous sommes divers, parce que la misère nous renvoie
à nos fragilités, à notre égoïsme et à
nos peurs qui s’accumulent face à un
monde que l’on a trop souvent du mal
à déchiffrer.
La misère des autres, celle des migrants notamment, est parfois vécue
comme une agression à notre quiétude incertaine et fragile.
Pour y répondre, il y a le blocage, le
rejet, qui évite l’examen du problème,
mais qui ne fait que le repousser. Et
puis il y a le réflexe d’humanité. Quelqu’un qui a faim, peut-on refuser de
le nourrir avant d’examiner son cas ?
Quelqu’un qui souffre, qui est malade, peut-on l’abandonner avant de
le soigner ?
Notre société qui se pique parfois de
perfection, et qui a su créer de nombreuses aides sociales, n’a pas né-
gligé le sort de nos amies les bêtes.
C’est ainsi qu’est née la Société protectrice des animaux. Ce qui est bien.
Ce qui est utile et ce qui appelle au
respect des animaux.
Comment pourrait-on faire moins
pour des hommes, des femmes et
des enfants sur les routes de l’exode ?
Sans doute ne pourrons-nous pas accueillir toute la misère du monde,
selon la formule de Michel Rocard,
mais le devoir d’humanité n’est pas
le moindre de nos devoirs envers les
plus malheureux d’entre nous.
Toute personne humaine a le droit au
respect et à la dignité. Et celui d’être
aidé. La non-assistance à personne
en danger, ça existe. Et il est bon que
des associations comme Itinérance, la
Chaudrée, le Secours populaire, le Secours catholique, la Croix rouge… et
les collectivités territoriales unissent
leurs efforts. Il ne s’agit pas d’interférer dans les décisions administratives,
mais de pallier les urgences et d’apporter ce supplément d’humanité à
des situations pénibles que nous ne
souhaitons à personne, et que nous
n’aimerions pas subir.
Jean LEVALLOIS
Basket. Nationale 1 féminine
L’exploit des Glacériennes
Challenger. Qualifications
Robin Bailly a fait
vibrer Bagatelle
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Handball. Proligue
La JSC a du mal
à digérer
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Cyclisme. Début de saison
Le Team Bricquebec
brille dans le Var
© Nadine DJEBBAR
St-Vaast-la-Hougue. Le Tambour
Anne-ClaireNéeetlesGlacériennes ontréussihier soir uneénormeperformance endominant,
sur le fil, une équipe de Charnay qui était pourtant donnée favorite. 600 spectateurs ont jubilé.
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Football. Ligue 1
Battu à Dijon, Caen fait
la mauvaise opération
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