RESEAU DES CONSERVATOIRES EN NAMIBIE 1
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RESEAU DES CONSERVATOIRES EN NAMIBIE 1
RESEAU DES CONSERVATOIRES EN NAMIBIE Pays NAMIBIE Institution française Ministère des Affaires étrangères Bénéficiaires Thématique Secteur d’application Signature de convention Durée prévue Coût total Contribution FFEM L République de Namibie, Ministère de l’Environnement et du Tourisme Biodiversité Ecosystèmes arides et semi-arides non signée 4 ans 12,110 M Euros 1,400 M Euros e projet a pour objectif dans 10 conservatoires sélectionnés, de restaurer et de gérer la biodiversité végétale et animale au bénéfice du développement des communautés. This project is designed to restore and manage plant and animal biodiversity for the benefit of local communities around 10 selected conservation parks. Biodiversité 1. Contexte et objectifs du projet ➤ Contexte : Avec la mise en place des conservatoires agréés (conservancy en anglais)à partir de 1998, la Namibie a développé un système original de conservation et de gestion des ressources naturelles par les communautés locales. Encadré par une réglementation spécialement adaptée, le principe d’un conservatoire agréé consiste à mettre en défends, sur une base volontaire, tout ou partie des terres communautaires d’une communauté locale pour conserver les ressources naturelles dans l’intention de les valoriser par le développement d’activités économiques à la fois favorables à l’environnement et profitables pour la communauté. En 2003, les conservatoires agréés sont déjà au nombre de 29 sur une superficie de 7,7 millions d’hectares avec une population de 38 000 membres enregistrés. Une trentaine d’autres conservatoires sont en cours de montage. La restauration de la biodiversité y est rapide, en particulier les effectifs de grande faune, et les bénéfices générés par l’utilisation durable de la biodiversité (tourisme, chasse raisonnée,…)sont effectifs. Toutefois, cette démarche innovante est entravée par de fortes contraintes : faible capacité d’investissement des communautés locales, besoins de formation, insécurité foncière, défaut de coordination intersectorielle, nécessité d’améliorer les technologies de valorisation de la biodiversité, etc.. Le projet «Appui aux conservatoires agréés en Namibie» vient s’inscrire dans le programme ICEMA (Integrated Community –Based Ecosystem Management) qui soutient la stratégie nationale de gestion participative des ressources naturelles. Ce programme est mis en oeuvre par le Gouvernement de la République de Namibie et les conservatoires agréés, appuyé par les ONG nationales spécialisées, et supporté financièrement par une contribution GEF/Banque Mondiale. L’objectif de l’ICEMA est de réhabiliter, sécuriser et développer les processus écologiques majeurs dans les conservatoires agréés sélectionnés en recherchant la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité et des territoires. ➤ Bénéfices attendus du projet • • • Socio-économiques : Valorisation durable des ressources naturelles locales . Ecologiques : Renforcement du réseau d’aires protégées qui couvre 114 080 km2 en Namibie auquel les conservatoires agréés ajoutent 74 052 km2. Institutionnels : Renforcement de la légitimité des conservatoires agréés. 2. Descriptif du projet Vu l’ampleur du projet ICEMA, le FFEM a décidé de se concentrer sur 10 conservatoires agréés prioritaires et sur la valorisation de la biodiversité (animale et végétale) de grande valeur. L’intervention du FFEM porte sur 4 composantes du programme ICEMA : 1. Financement (par le Biais d’un Fonds particulier) d’activités génératrices de revenus à partir de l’écosystème. 2. Gestion durable de l’écosystème mise en ?uvre par des équipes de locaux et de volontaires internationaux spécialistes faune et flore : • Evaluation de la biodiversité de grande valeur (végétale et animale) : état de la ressource et potentiel de valorisation. • Plan de gestion de valorisation au profit des communautés locales. • Création d’un enclos à buffles indemnes de maladie, translocation et introduction de faune à la suite d’études d’impact. • Amélioration des filières (transformation, stockage, transport,..) pour la flore. • Suivi et évaluation de la gestion participative intégrée de l’écosystème (taux de survie, état sanitaire,… pour la faune et développement de la filière pour la flore). 3. Appui institutionnel ciblé sur la gestion durable des ressources 4. Management de l’ICEMA ; dans ce cadre, le FFEM met en oeuvre des moyens humains et techniques : • 1 cadre national et 1 volontaire international pour chacune des 2 équipes (faune et flore). • Véhicules et équipements. 3. Justification d’une intervention du FFEM • • Développement d’un outil original, alliant conservation et développement économique durable, ayant déjà fait ses preuves. Concept novateur et réplicable dans d’autres pays grâce à un cadre institutionnel et réglementaire bien défini. Intégration dans un projet porteur de grande ampleur en partenariat avec de nombreux organismes. Mars 2005 •