1/ Démontrons par récurrence que 5xn − yn + 3= 0
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1/ Démontrons par récurrence que 5xn − yn + 3= 0
Bac blanc TS Correction Exercice I ( non spé ) 3 1/ u1 = . 4 3 9 1/ Démontrons par récurrence que 5x n − y n + 3 = 0 pour tout entier naturel n. 2× + 3 9 4 18 4 5x 0 − y 0 + 3 = 5 − 8 + 3 = 0. La propriété est donc vraie au rang n=0. u2 = = 2 = × = . 3 19 2 19 19 Supposons que la propriété est vraie jusqu’au rang n, on a donc 5x n − y n + 3 = 0. +4 € 4 4 Montrons que 5x n+1 − y n +1 + 3 = 0. € 2/ Soit P la propriété : “ un > 0 pour n ≥ 1”. 7 1 20 8 3 Or 5x n+1 − y n +1 + 3 = 5( x n + y n + 1) − ( x n + y n + 5) + 3 = 5x n − y n + 3 = 0 . P est vraie au rang 1 car u1 = . 3 3 3 3 € 4 Ainsi pour tout entier naturel n, 5x n − y n + 3 = 0 c’est à dire y n = 5x n + 3. Donc les points M n de € € Supposons P vraie jusqu’au€rang n ainsi un > 0 et montrons que P est vraie au rang n + 1 c’est à dire coordonnées (x n ; y n ) sont sur la droite dont une équation est 5x − y + 3 = 0. € un+1 > 0. 7 1 7 1 2un + 3 € On a donc x n +1 = x n + y n + 1 = x n + (5x n + 3) + 1= 4x n + 2 . On a un+1 = € or un > 0 donc 2un + 3 > 0 et un + 4 > 0 d’où un+1 > 0. 3 €3 3 3 € € un + 4 € 2/ Démontrons par récurrence que x n est un entier naturel pour tout entier naturel n. € € € P est donc vraie au rang n+1, P est toujours vraie. x 0 = 1 est un entier naturel. € 2un + 3 2u + 3− un − 4 un −1 Supposons que la propriété est vraie jusqu’au rang n, on a donc x n est un entier naturel. −1 = n = 3/ a) pour tout , de plus un + 4 > 0 donc € €naturel n, u€n+1 −1 = u + € 4 un +€4 un + 4 n Montrons que x n +1 est un entier naturel. € € un+1 −1 a le signe de un −1. Or x n +1 = 4x n + 2 de plus 4, 2 et x n sont des entiers naturels donc x n +1 est un entier naturel. Par récurrence immédiate, un+1 −1 a le signe de u0 − 1 or u0 − 1= −1 < 0 donc pour tout naturel n, La propriété est donc démontrée. € € un −1 < 0 c’est à dire un < 1. On sait que y n = 5x n + 3 avec x n un entier naturel, donc y n est aussi un entier naturel. € € b) pour tout naturel n, 3°a/ y n = 5x n + 3. Si 3 divise x n alors 3 divise y n = 5x n + 3. € € € € € 2u + 3 2u + 3− un€2 − 4un €−un 2 − 2un + 3 (u − 1)(un + 3) Réciproquement si 3 divise y n alors 3 divise 5x n = y n − 3. Or 3 et 5 sont premiers entre eux donc un+1 − un = n € − un = n = =− n ` d’après le théorème de Gauss 3 divise x n . u + 4 u + 4 u + 4 un + 4 n n € €n € € € Conclusion: x n est divisible par 3 ssi y n est divisible par 3. or 0 < un < 1 donc un+1 − un > 0 c’est à dire un+1 > un . € € € b/ Soit d = PGCD(x n ;y n ) , d divise x n et y n donc d divise y n − 5x n = 3. Ainsi d=1 ou d=3. La suite (un ) est donc croissante. € € Si l’on suppose que x n et y n ne sont pas divisibles par 3 alors d=1, donc ils sont premiers entre eux. c) La suite (un ) est croissante et majorée par 1, elle est donc convergente. € € 1 n 2un + 3 € Démontrons par récurrence € que x n = (4 × 5 − 2) pour tout entier naturel n. 4°a/ −1 € € € 3 un +1 − 1 un + 4 u −1 1 u −1 1 € € € € € v = = = n = × n = v . 4/ a) pour tout naturel n, 1 n +1 2u + 3 u + 3 5u + 15 5 un + 3 5 n n x 0 = €(4 0 × 5 − 2) = 1. On a bien € n +1 n € + 3 3 un + 4 1 n 1 1 Supposons que la propriété€est vraie jusqu’au rang n, on a donc x n = (4 × 5 − 2). b) La suite (v n ) est donc géométrique de raison et de premier terme v 0 = − . 3 5 3 1 1 n 1 Montrons que x n +1 = (4 n+1 × 5 − 2). € € tout naturel n, v n = × − 3 c) On a alors pour 5 3 1 n 1 n+1 1 n+1 On a donc x n +1 = 4x n + 2 = 4 × (4 × 5 − 2) + 2 = (4€ × 5 − 8 + 6) = (4 × 5 − 2). € 1 € < 1 < 1 donc (v ) a pour € limite 0. 3 3 3 (v n ) est géométrique de raison et −1 n 5 5 La propriété est donc démontrée. € n n u −1 b/ On a donc 3x n = 4 × 5 − 2, avec x n un entier, donc 3 divise 4 × 5 − 2 pour tout entier naturel n. d) (v n ) a pour limite 0 et€ v n = n donc (un ) a pour limite 1. un + 3 € € € € € € € € € € € Exercice I ( Spé ) Exercice II 1/ p(R) = 0,85 p(D) = 0,20 pR (D) = 0,12 2/ On a l’arbre suivant : 0,12 0,85 € € € R D D € R € D a) p(R ∩ D) = p(R) × pR (D) = 0,85 × 0,12 = 0,102. b) p(R ∩ D ) = p(R) × pR (D ) = 0,85 × 0,88 = 0,748 . c) On a p(R ∩ D) + p(R ∩ D) = p(D) car R et R forment une partition donc p(R ∩ D) = p(D) − p(R ∩ D) = 0,2 − 0,102 = 0,098 . d) De même p(R ∩ D ) = p(R ) − p(R ∩ D) = 0,15 − 0,098 = 0,052 . € p(R ∩ D) 0,102 €102 € 51 € e) pD (R) = = = = = 0,51. p(D) 0,2 200 100 € 3/ Soit € V l’évènement “le dossier traité correspond à un excès de vitesse”. a) D 0,6 € € D 0,4 V D Exercice III 1/ zA' = (1+ i)(−2 + 2i) + 2 = −2 + 2i − 2i − 2 + 2 = −2 . On a zA = (1+ i)zB + 2 d’où −2 + 2i = (1+ i)z B + 2 −4 + 2i (−4 + 2i)(1− i) −4 + 4i + 2i + 2 soit zB = = = = −1 + 3i . 1+ i 2 2 2/ a) ω vérifie ω = (1+ i)ω + 2 soit iω = −2 c’est à dire ω = 2i € il existe donc un unique point invariant et son affixe vaut 2i . b) pour tout nombre complexe z ≠ ω , z′ − z (1+ i)z + 2 − z iz€+ 2 i(z − 2i) €= = = = −i.€ ω−z 2i − z 2i − z 2i − z € z ′ − z z ′ − z MM ′ z′ − z € = −i = 1 or = = On a d’où MM ′ = MΩ. ω − z ω − z MΩ ω−z → → z′ − z π (2π ) or arg(−i) = − (2π ) De plus, ( MΩ, MM ′ ) = arg ω − z 2 € € → → π (2π ). donc ( MΩ, MM ′ ) = − 2 € € au cercle de centre M et de rayon MΩ On a MM ′ = € MΩ donc M ′ appartient → → π (2π ) donc le triangle MΩM ′ est rectangle en M et le point M ′ appartient donc € et ( MΩ, MM ′ ) = − € 2 € à la perpendiculaire € € de l’angle orienté”. à la droite (MΩ) passant par€M puis “respect 3/ a) on a z + 2 − 2i = 2 ssi z − (−2 + 2i) = 2 ssi z − zA = 2 ssi AM = 2 € € € Γ est € donc le cercle de centre A et de rayon 2 . AB = −1+ 3i − (−2 + € 2i) = 1+ i = 2 . + iz + 4 et b) pour tout nombre€complexe z, z′ + 2 = (1+ € € i)z + 2 + 2 = z€ (1+ i)(z + 2 − 2i) = z + 2 − 2i + iz + € 2i + 2 = z + iz + 4 € on a donc z′ + 2 = (1+ i)(z + 2 − 2i) . € Si M ∈ Γ , z + 2 − 2i = €2 , de plus 1+ i = 2 on a alors z′ + 2 = 2 soit A ′M = 2 € l’image par F de tout point de Γ appartient donc au cercle Γ ′ de centre A ′ et de rayon 2. € € € € € € € € € D V D b) p(V ∩ D) = 0,4 × 0,6 = 0,24 . Considérons l’évènement contraire : aucun des cinq dossiers ne correspond à un excès de vitesse et 5 5 entraîne des frais de dommages corporels, on a p = (1− p(V ∩ D)) = 0,76 5 la probabilité cherchée est donc 1− 0,76 soit environ 0,746 . € € Exercice IV 2x 2x 2x 1/ Pour tout x réel, g′(x) = 2e + 2(2x −1)e = 4 xe 2x de plus, pour tout x réel, 4e > 0, ainsi - si x > 0, g′(x) > 0 et g est croissante sur [0;+∞ [ - si x < 0,€g′(x) < 0 et g est décroissante sur ]−∞;0 [ . −∞ € x 0 € € €g’(x) €0 + € b) La courbe représentative de f admet donc une asymptote d’équation y = 0. 2e 2x × x − (e 2x − 1) (2x −1)e 2x + 1 g(x) 2/ Pour tout x réel non nul, f ′(x) = = = 2 . On a ainsi f ′(x) du x2 x2 x signe de g(x) d’où le tableau de variation suivant : € x +∞ € f’(x) € € € € le minimum est 0 donc pour tout réel x, g(x) ≥ 0. 2x 2x 2/ a) 1− g(x) ≥ 0 ssi −(2x − 1)e ≥ 0 or pour tout réel x, e > 0 1 donc 1− g(x) ≥ 0 ssi −(2x − 1) ≥ 0 ssi 1− 2x ≥ 0 ssi ≥ x . 2 € 1 € € . On a S = −∞; 2 € 1 1 € 2 2 € 2x b) I = ∫ (1− g(x))dx = ∫ (1− 2x)e dx . 0 +∞ € + + € 2 +∞ 2 0 0 € 0 € f g € −∞ € la continuité de f en 0 permet ainsi de dire que f est strictement croissante sur IR r .r 3/ Soit C la courbe représentative de la fonction f dans le repère orthogonal (O; i , j ) (unités : 4 cm sur l’axe des abscisses et 2 cm sur l’axe des ordonnées ) a) € x -2 -1,5 -1 -0,5 -0,2 -0,1 -0,05 0,05 €0,1 0,2 0,5 f(x) 0,49 0,63 0,86 1,26 1,65 1,81 1,90 2,10 2,21 2,46 3,44 1 6,39 b) 0 u′(x) = −2 u(x) = 1− 2x on considère : alors 1 2x 2x v ′(x) = e v(x) = 2 e et alors 1 1 2 I = € (1− 2x)e 2x + 2 0 1 2 ∫ e€dx 2x 0 1 2x 2 1 1 1 1 1 1 = − + e = − + e − = e −1 2 2 0 2 2 2 2 1 c) On a 1− g(x) ≥ 0 sur 0; donc I représente l’aire du domaine délimité par la courbe représentative 2 1 de g, la droite d’équation y = 1 et les droites d’équation x = 0 et x = . 2 € Partie B € 2x f (x) =€e − 1 x ≠ 0 On considère la€fonction f définie par : . On admettra que la fonction f est x € f (0) = 2 continue en 0. e x (e x − e −x ) ex 1/ a) lim f (x) = +∞ car f (x) = et lim = +∞ ; lim (e x − e −x ) = +∞ . x →+∞ x →+∞ x x →+∞ x € 2x 2x lim f (x) = 0 car lim e = 0 et lim (e − 1) = −1. x →−∞ x →−∞ x →−∞ € € € € 4/ La fonction f est définie et continue sur IR . On peut déterminer graphiquement une valeur approchée du nombre dérivé f ′(0) en lisant le coefficient directeur de la tangente ( voir graphique ), celui-ci semble valoir 2. f (x) − 2 € f (x) − f (0) On peut donc conjecturer que lim = 2 c’est à dire lim =2 x →0 x →0 x −0 x € Exercice V : QCM l’axe réel l’axe des imaginaires purs la droite d’équation y = −x € 2 € 2/ Soient z1 , z€2 , z3 les solutions complexes de l’équation (z − 3)(z − (6 + 2 3)z + 13 + 6 3) = 0 . On M 2 , M 3 les images respectives dans le plan complexe de z1 , z2 , z3 . Le triangle M1 € M2 considère M1 , € M 3 est : € non isocèle € € €rectangle € € isocèle € €non équilatéral € € € € € équilatéral autre € 1 3/ Pour toutes fonctions f et g dérivables sur IR telles que 1 ∫ f (x)dx = ∫ g(x)dx , on a : −1 f ′ = g′ sur [−1;1] 1 € € autre 0 € 0 x ∫ f (t)dt 0 € π ) 3 π pour tout réel x, F(x) = 2x cos(2x + ) 3 pour tout € réel x, F ′(x) = f ′(x) pour tout réel x, F ′(x) = −4 sin(2x + € € 1/ Pour tout entier naturel n, wn +1 − w n = v n +1 − un +1 − (v n − un ) = v n+1 − v n − (un +1 − un ) or (v n ) est décroissante donc v n +1 − v n ≤ 0 et (un ) est croissante donc un+1 − un ≥ 0 on a ainsi wn +1 − w n ≤ 0 la suite (w n ) est donc décroissante € on a également lim (v n − un ) = 0 soit lim w n = 0 n→+∞ n→+∞ € n, w ≥ 0 c’est à dire € un ≤ v n . en conclusion pour € tout entier naturel n € € n→+∞ € € 4/ Soit F la fonction définie pour tout réel x par F(x) = π f (t) = 2t cos(2t + ) , on a : 3 π 3π 1 F = − 6 12 2 n→+∞ € (un ) est convergente car (un ) est croissante et majorée par v 0 = 7. (v n ) est convergente car (v n ) est décroissante et minorée par u0 = 0. € De plus, lim (v n − un ) = 0 donc (un ) et (v n ) ont même limite. € 1 Pour tout entier naturel n, soient (un ) et (v n ) deux suites satisfaisant les conditions suivantes: - u0 = 0 et v 0 = 7 - (un ) est croissante - (v n ) est décroissante € € - €lim (v n − un ) = 0 . € € 2/ On a pour tout naturel n, u0 ≤ un ≤ v n ≤ v 0 € −1 f = g sur [−1;1] € € € la droite d’équation y = x ∫ f (x)dx = ∫ g(x)dx € € Exercice VI 2015 1/ L’image dans le plan complexe du nombre complexe z = (1+ i) appartient à : avec pour tout réel t € € € € € € €