Océane n°12

Transcription

Océane n°12
la lettre la lettre
de
l’ODEADOM
Le mot du Président
du Conseil
de Direction
L’agriculture outre-mer, bien qu’elle
dispose encore de réelles possibilités de croissance tant sur les
marchés internes déficitaires que sur
les marchés externes demandeurs,
est pourtant dans le doute et dans
l’hésitation
En effet, le sentiment qui prédomine
est qu’à l’exception des dossiers
banane, canne à sucre, rhum qui ont
un lien avec le marché mondial, le
reste mobilise peu.
L’impact de cette situation sur les
résultats
socio-économiques
m’amène à dire que nous avons le
devoir au sein de l’Office, pour le
champ de compétence qui est le
nôtre, de penser notre action en
ayant en tête cette préoccupation.
Les agriculteurs de l’outre-mer ont
besoin d’un accompagnement
dynamique, motivant et incitant
l’investissement.
Nos travaux, nos décisions, nos
interventions doivent impérativement
répondre à ces attentes et mettre
aussi en perspective l’agriculture
outre-mer.
A mon sens, l’ODEADOM doit
nécessairement décider ses
interventions autour de trois
fondements suivants :
– la cohérence globale du développement,
– la proximité,
– l’impulsion.
L’objectif étant le développement.
Océane
novembre 2002 n°12
2002-2006 : Une nouvelle période pour le
développement de l’agriculture des DOM,
de Mayotte et de Saint-Pierre et Miquelon
Directeur de l’ODEADOM, nommé par le
Président de la République en décembre 2001,
en même temps qu’était renouvelé le Conseil
de Direction de l’office et que, pour la première
fois, il revient à un professionnel agriculteur de
l’outre-mer d’en assurer la présidence, je
voudrais tout d’abord donner acte à mon
prédécesseur, Francis LEFEVRE, du travail
accompli pendant ces cinq dernières années. A
la tête d’une équipe dynamique et compétente,
il a permis à l’office, en liaison avec ses
administrations de tutelle, les directions de
l’agriculture et de la forêt dans les DOM et les
collectivités, et les professionnels locaux,
d’insérer et d’amplifier son rôle de gestionnaire
des procédures d’aides communautaires, et
notamment du POSEIDOM, mais aussi de
renforcer l’animation et l’expertise apportées
par l’office dans l’organisation des filières, et le
développement des structures économiques
locales.
Doté en 2002 de moyens d’interventions
nationaux à hauteur de 8,8 millions d’euros,
l’ODEADOM peut ainsi remplir un rôle
essentiel de principal partenaire, au nom de
l’Etat, des collectivités locales dans la mise en
œuvre des actions de développement
économique programmées dans le cadre des
contrats de plan et des documents de
programmation (DOCUP) d’utilisation des
fonds structurels communautaires.
Avec la mise en place progressive de ces
différents dispositifs : les DOCUP ont été
signés fin 2000, le nouveau POSEIDOM
adopté en juin 2001, ainsi que l’adoption de la
nouvelle organisation commune du marché de
la banane en juillet 2001 et la reconduction de
celle du sucre en mai 2001, sans parler de la
prolongation pour 7 ans du régime fiscal du
rhum à partir du 1er janvier 2003, la période
2002-2006 sera déterminante pour consolider
le développement de l’agriculture des DOM et
renforcer son aptitude à affronter l’avenir.
Aujourd’hui, par l’effet des actions conduites
notamment dans le cadre des programmes
sectoriels soutenus par l’ODEADOM, un
réseau
d’organisations
économiques
(groupements de producteurs, interprofessions,
coopératives, associations) a pu atteindre un
niveau de maturité lui permettant de devenir un
soutien efficace de l’activité économique des
producteurs.
Les défis de l’avenir sont connus : amélioration
de la compétitivité par l’acquisition et la mise en
œuvre de techniques et d’investissements
nouveaux ; organisation de la présence sur les
marchés et des relations avec la distribution par
la constitution de coopératives, de groupements
et d’interprofessions structurés et disposant de
leurs propres moyens d’actions ; lutte contre les
entraves agronomiques et sanitaires par des
programmes de recherche et d’expérimentation
conduits en liaison avec les grands instituts
nationaux spécialisés (CIRAD et INRA) et,
pourquoi pas, les universités locales ; maîtrise
des débouchés par des liaisons avec les
industries agroalimentaires et la mise en place
de démarches de qualité.
Tant il est vrai que si le statut particulier des
DOM a enfin fait l’objet d’une reconnaissance
par l’Union européenne par l’adoption de
l’article 299-2 du Traité d’Amsterdam, la
justification principale de la croissance de
l’agriculture et de l’agroalimentaire dans les
DOM réside plus que jamais dans leur aptitude
à permettre la juste rétribution des producteurs
par la revalorisation de leurs produits sur les
marchés, et, en particulier, sur les propres
marchés des DOM qui sont ceux qui, du fait du
développement démographique et économique
général, révèlent le plus fort potentiel de
croissance.
Ce sont ces défis que l’ODEADOM a pour
mission d’aider à relever avec succès.
Jean-Baptiste DANEL
Dossiers :
• La Banane
Marché et aide compensatoire en 2001
Alors, ensemble nous pourrons
relever et gagner ce pari.
Guy OVIDE-ETIENNE
Point sur l’Organisation Commune des Marchés de la Banane
Étude sur la compétitivité de la banane antillaise
• Un développement durable pour l’Agriculture Guyanaise
dossiers
La banane :
Marché et aide compensatoire en 2001
L’année 2001 apparaît comme globalement
satisfaisante sur le plan commercial, grâce à
un approvisionnement plus régulier du
marché et une réduction sensible des
tonnages commercialisés sur l’Union européenne.
Au cours du premier trimestre, les cours de
la banane antillaise se sont redressés pour
atteindre près d’un euro par kg (catégorie
extra – prix QWD) au cours du mois de
mars.
Malgré une sensible baisse, le prix des
bananes s’est maintenu, jusqu’à la fin de l’été,
à un niveau satisfaisant pour cette période de
l’année autour de 0,60 euro par kg.
Cette bonne situation de marché s’explique,
d’une part, par un approvisionnement
moindre du marché européen en fruits
concurrents avec des prix relativement
élevés, d’autre part, en raison des difficultés
rencontrées par les pays fournisseurs de
bananes, liées à des grèves importantes et aux
phénomènes climatiques dont la sécheresse
qui a sévi aux Antilles.
Lors du dernier trimestre, le marché s’est
fortement dégradé. Cette dégradation trouve
sa principale explication dans le mode
d’utilisation des certificats d’importation du
troisième trimestre, induit par la
réglementation mise en place au 1er juillet
2001, mais aussi dans une situation de
marché des fruits et légumes particulièrement déprimée.
Le montant définitif de l’aide compensatoire
versée aux producteurs communautaires
atteint, du fait de la bonne tenue du marché
en 2001, un niveau modéré de 283,6 euros
par tonne, soit une diminution de 100 euros
par rapport à l’année précédente.
Anne-Marie SERIZIER
Revenu net par région en 2001
Euros / tonne
Valeur production
Aide
Complément
Revenu net
Grèce
486,4
283,6
0
770,0
Canaries
358,7
283,6
0
642,3
613,7
Madère
250,1
283,6
80
Guadeloupe
364,0
283,6
0
647,6
Martinique
358,3
283,6
0
641,9
UE
356,7
/
/
642,4
Sources : Commission européenne
Point sur l’Organisation Commune des Marchés de la Banane (OCMB)
La réforme de l’OCMB, engagée fin 1999 à la
suite de la condamnation à l’Organisation
Mondiale du Commerce (OMC) du régime
communautaire d’importation de bananes, s’est
achevée, du moins pour ce qui concerne la mise
en place de la période dite transitoire, début
2002.
Après de longues et difficiles négociations
associant les parties plaignantes et l’Union
européenne, marquées notamment par la
survenance nocturne d’un accord commercial
entre le négociateur américain Robert Zoellick
et le commissaire européen au commerce
Pascal Lamy, la Commission européenne a fait
passer un règlement régissant les importations
communautaires de bananes durant la période
transitoire précédant un système
d’importation uniquement tarifaire (Tariff
only) dont la mise en place est prévue au plus
tard le 1er janvier 2006. Ce règlement, rédigé
en 2 étapes, car nécessitant dans l’intervalle la
modification du règlement du Conseil, établit
une gestion partiellement différenciée des
contingents d’importation, reposant sur le
principe des références historiques des
importateurs :
• les contingents A et B, respectivement de
2,200 et 0,453 millions de tonnes, à droit de
douane de 75 €/t pour les bananes
originaires des pays tiers non ACP, et à droit
nul pour les bananes des pays ACP, sont
réservés à 83% aux opérateurs dits
traditionnels ;
• en revanche, le contingent C, réduit à 0,750
million de tonnes, à nouveau réservé aux
bananes ACP (sans distinction entre
traditionnelles ou non), et à droit de douane
nul, est attribué à 89% aux opérateurs
traditionnels.
Un tel système de gestion, inscrit dans la durée,
comparativement aux versions précédentes de
l’OCM, car résultant cette fois-ci d’un accord
entre les parties les plus concernées (Union
européenne, Etats-Unis, Equateur), conforte
des situations quasi monopolistiques. En effet, il
redonne aux principales sociétés transnationales
importatrices de bananes l’essentiel des droits
traditionnels d’importation, il écarte les petits et
moyens importateurs européens de l’accès aux
bananes dites dollar (contingents A et B) à titre
d’opérateur traditionnel, et enfin, il fige les
droits acquis par les opérateurs traditionnels sur
la période 1994/1996 jusqu’en 2006. C’est ainsi
que se confirme le délitement progressif de
l’OCM initiale fondée en 1993 sur les principes
de préférence communautaire, non discrimination entre origines et/ou entre
opérateurs, … même si, bien évidemment, une
telle réforme ne remet absolument pas en cause
le régime de soutien basé sur l’aide
compensatoire.
Pour autant, la production communautaire, en
premier lieu antillaise, se doit de réagir, en
continuant à améliorer la qualité de sa
production, en participant au développement
de politiques commerciales innovantes, et en
structurant durablement sa production.
Plusieurs instruments sont mobilisables à cet
effet, qu’il s’agisse du programme de promotion
des produits des régions ultra périphériques, des
Docup ou des programmes opérationnels
établis par les organisations de producteurs.
Par ailleurs, la perspective de l’élargissement de
l’Union européenne en 2004 doit être perçue
comme une opportunité de développement
commercial pour toutes les origines de bananes,
communautaire y comprise.
Enfin, rappelons que la France a demandé, à
titre de compensations à ces évolutions
sensibles du régime d’importation, plusieurs
aménagements du régime de soutien pour ses
producteurs. C’est ainsi que la Commission
avait pris en décembre 2000 trois engagements,
sous forme de déclarations, portant
respectivement sur le rythme de versement de
l’aide compensatoire (traduit par l’instauration
en mars 2001 d’un sixième bimestre d’avance),
sur les moyens de compenser les catastrophes
naturelles et enfin sur l’examen de l’évolution
du revenu des producteurs (les deux derniers
engagements étant restés sans effet à ce jour). »
Daniel LABORDE
Étude sur la compétitivité de la banane antillaise
La version actuellement en vigueur de l’OCM
banane, avec in fine un démantèlement de
l’encadrement quantitatif des importations
communautaires à l’horizon 2006, renforce, et
renforcera davantage encore, la prédominance
du caractère compétitif des différentes origines
de bananes pour conserver une place sur le
marché. De surcroît, le droit de douane, qui
reste encore à négocier, sera l’un des facteurs
qui permettra de rééquilibrer les niveaux de
compétitivité entre types d’origines.
Dans ce contexte, le ministère de l’agriculture,
de l’alimentation, de la pêche et des affaires
rurales a confié au Cirad Flhor une étude
comportant trois objectifs spécifiques :
• Mettre à jour et détailler les coûts de
production et de mise en marché des filières
bananes des Antilles françaises, par l’analyse
des filières de production et d’exportation ;
• Quantifier l’impact de l’activité bananière sur
l’économie insulaire ;
• Proposer des pistes de renforcement des
filières bananes des Antilles françaises.
Cette étude, dont le démarrage sur le terrain est
prévu à l’automne 2002, devrait permettre de
disposer de premiers résultats à compter de
début 2003. »
Bananeraie
dossiers
En bref
Un développement durable
pour l’Agriculture Guyanaise
L’abandon du projet sucrier à été pour nous,
professionnels et décideurs politiques, le catalyseur nous
incitant à matérialiser sur papier les besoins et attentes
des agriculteurs de Guyane.
C’est ainsi qu’un groupe de travail s’est constitué autour
des services de la Chambre d’agriculture avec nos
partenaires professionnels et institutionnels.
S’est dégagé un projet intitulé «Programme de
développement durable de l’agriculture en Guyane» dont
nous souhaitons aujourd’hui vous présenter brièvement
les grandes lignes.
Le fossé qui existe entre une agriculture dite moderne et
l’agriculture guyanaise à peine trentenaire est énorme.
Sans référentiels ni bases technico-économiques, il s’est
avéré extrêmement difficile d’obtenir de manière quasi
immédiate des résultats satisfaisants.
Malgré de vastes territoires disponibles, une forte
population tournée vers l’agriculture, des savoir-faire et
des marchés ouverts aux productions locales, l’agriculture
guyanaise progresse mais ne parvient pas à combler son
retard.
Les facteurs bloquants sont parfaitement identifiés qu’il
s’agisse de l’accès au foncier, de l’encadrement technique
sous dimensionné, de l’environnement financier et d’un
manque d’infrastructures collectives.
La Guyane dispose pourtant de multiples atouts avec des
agriculteurs déterminés et motivés malgré les conditions
parfois extrêmes dans lesquelles ils évoluent.
Les jeunes sont nombreux à suivre des formations
agricoles dans le but d’intégrer notre secteur ou de
s’installer un jour.
Un marché local reste à conquérir puisqu’en moyenne
nos productions agricoles ne couvrent que 20 % de celuici. A noter également que notre marché, du fait d’une
croissance démographique exceptionnelle, croit avec une
estimation de 400 000 à 600 000 consommateurs
potentiels à l’horizon 2030. C’est presque demain.
Des niches à l’export, avec comme partenaires privilégiés
les Antilles puis l’Europe, demeurent des ouvertures
potentielles pour, notamment, les fruits et les fleurs
tropicales.
La terre n’est pas le facteur limitant, l’aménagement
foncier en zones agricoles de seulement 1 % de la
superficie de la Guyane ferait amplement l’affaire.
Les perspectives d’avenir sont prometteuses et il nous
appartient de mettre tout en œuvre pour atteindre les
objectifs fixés à savoir :
• l’installation de nouveaux exploitants et la mise à
niveau immédiate de l’existant, avec la régularisation
du foncier,
• la dynamisation des conditions d’encadrement
technique et financier,
• l’accession à la sécurité alimentaire de la Guyane,
• l’organisation de l’ensemble de l’activité agricole
tendant vers une optimisation des zones de production.
A ce jour, tous secteurs productifs confondus,
l’agriculture est, avec 5500 emplois, la plus grande
entreprise de Guyane devant l’industrie, spatiale
comprise, et le BTP.
L’objectif est d’atteindre 8500 emplois en 2006 soit 3000
emplois nouveaux en 5 ans. (pour une population active
de 80000 personnes). Cela représente une moyenne non
négligeable de 600 nouveaux emplois par an sur 5 ans.
Il est impérieux de mettre en adéquation les besoins de la
profession et l’offre en formation. De jouer pleinement
de la multifonctionnalité de l’agriculture qui prendra
dans notre contexte spécifique toute son importance.
Les objectifs par filière ont été définis en terme
d’amélioration et de valorisation des productions
existantes, le but étant d’atteindre environ 80% des parts
du marché local.
La structuration et l’organisation des filières devront
favoriser la rentabilité des productions et la durabilité de
Le Directeur aux Antilles
• Jean-Baptiste DANEL s’est rendu à la
Martinique et en Guadeloupe du 13 au 19
février.
Ce premier déplacement dans les DOM en
tant que directeur lui a permis de rencontrer
les professionnels et les autorités locales.
En Martinique, il a pu aborder les questions
liées à l’approvisionnement du bétail et aux
problèmes de l’interprofession animale, ainsi
que les trois aspects, de la culture de canne
à sucre, de l’agrotourisme et de la filière
avicole.
En Guadeloupe, il s’est fait présenter les
filières végétales (bananes, café, fruits, horticulture, production de melons) et la filière
bovine.
Il s’est ensuite rendu en Guyane, dans le
cadre du Conseil de Direction qui s’est tenu
dans ce département en mars, ou il a pu
rencontrer les acteurs des différentes
filières.
Elevage
l’activité économique.
L’installation de jeunes agriculteurs est à la fois un enjeu
agricole et un enjeu social qu’il faudra raffermir.
Pour conclure nous dirons que l’Agriculture guyanaise est
seulement à l’aube de son développement et que pour la
faire progresser de manière significative, il va falloir faire
preuve à la fois d’ambition, de réalisme et surtout
d’innovation.
Trouver ensemble les outils adaptés à nos particularités,
cela passe par la diversité des systèmes de production, de
l’intensif aux très extensifs, en tenant compte de la
dispersion des exploitations sur l’ensemble du territoire.
La situation financière, sociale et administrative des
exploitants est très hétérogène avec une problématique de
l’agriculture familiale sur abattis, qui correspond à plus de
la moitié des exploitations, celle-ci étant particulièrement
présente dans l’ouest.
Innovation car il sera également essentiel de définir
ensemble des modes opératoires simplifiés permettant un
accès à la fois rapide mais également élargi des mesures
d’accompagnement qui seront créées.
Cela ne se fera pas sans remise en cause, sans travail, sans
effort, sans prise de risque, sans erreurs parfois...
C’est un défi difficile à relever mais capital pour l’avenir,
Patrick LABRANCHE
Président de la Chambre d’Agriculture de Guyane
L’ODEADOM à la Floriade
aux Pays-Bas
Cette exposition horticole internationale, qui se tient tous les dix
ans, s’est déroulée du 6 avril au 20 octobre 2002.
Une séquence consacrée aux
fleurs et produits exotiques de
l’outre-mer s’est déroulée du 14
au 27 mai dans le pavillon de la
France.
Cette manifestation couverte par
RFO a connu un vif succès
auprès des visiteurs et suscité
un grand intérêt de la part des acheteurs.
Dans le cadre de cette manifestation, le Président Guy OVIDEETIENNE et le Directeur Jean-Baptiste DANEL ont pu rencontrer
avec l’attaché agricole à l’Ambassade de France, des journalistes et
des importateurs avec qui ils ont eu des échanges fructueux.
Cette présence marque la volonté de l’office de soutenir l’économie
des DOM au delà de la France métropolitaine.
Les DOM au SIAL 2002
Les DOM furent présents au SIAL avec la banane, le melon,
l’ananas, le rhum, des jus de fruits et des produits transformés.
Cette manifestation permet aux professionnels de présenter leurs
produits, de nouer des contacts mais aussi de voir ce qui se fait de
mieux et de plus innovant en matière agro-alimentaire.
Le Président du Conseil de Direction et
le Directeur à la rencontre des
professionnels
• Le Président Guy OVIDE-ETIENNE,
Président du Conseil de Direction de l’office
et le Directeur, Jean-Baptiste DANEL se
sont rendus dans les quatre départements
d’outre-mer et à Mayotte (du 30 septembre
au 3 octobre en Guyane et aux Antilles ; du
13 au 16 octobre à Mayotte et à la
Réunion), dans le but de rencontrer les
professionnels agricoles, les autorités
locales et les administrations, pour connaître
leurs attentes à l’égard de l’office et les
orientations qu’ils souhaitent lui voir adopter
pour l’avenir.
A cette occasion, le Président et le Directeur
ont pu mesurer l’attachement des
professionnels rencontrés au maintien d’un
ODEADOM efficace et attentif aux évolutions
nécessaires de l’agriculture des DOM. Ils ont
rappelé à leurs interlocuteurs le contexte
réglementaire (notification des aides, mise
en œuvre des DOCUP, renforcement des
contrôles) et budgétaire dans lequel devrait
s’inscrire désormais l’action de l’office.
Les missions de l’office :
• Patrice GAULLIER, a effectué une
mission à la Réunion du 13 au 21
septembre 2001 afin de faire le point sur
les programmes d’élevage et plus
particulièrement sur ceux des secteurs
avicole et porcin.
Fin avril, il s’est rendu à Mayotte afin d’appréhender sur le terrain les programmes en
cours dont l’aviculture et l’aquaculture qui
connaissent un développement significatif. Il
a poursuivi sa mission à la Réunion.
• Michèle Cécile JOSSE a participé au
colloque international sur les plantes
aromatiques et médicinales des régions de
l’outre-mer français qui s’est tenu en
Guadeloupe en octobre 2001 et a rencontré
les professionnels de l’horticulture, du café et
de la vanille.
En mai, elle s’est rendue à la Floriade,
organisée par l’ODEADOM, avec le
concours de la SOPEXA, pour l’ouverture de
la séquence consacrée aux produits des
DOM.
• Francine PAVILLET a effectué une
mission en Guyane du 25 au 29 mars 2002
afin de rencontrer les professionnels de
fruits et légumes et d’étudier les projets en
matière de cultures vivrières. Elle a
également participé au Salon International
des Fruits et Légumes qui s’est tenu à Agen
le 12 mars 2002.
• Anne-Marie SERIZIER a participé au
colloque organisé par la FAO sur la banane
et les fruits exotiques qui s’est tenu au
Costa Rica du 1er au 13 décembre 2001.
Du 24 au 30 mai, elle a effectué une
mission à la Martinique pour rencontrer les
professionnels du secteur de la banane. Du
15 au 20 juillet, elle s’est rendue au
Cameroun et en Côte d’Ivoire où elle a pu
prendre connaissance des différents
aspects des filières banane et ananas.
Carnet
à noter
COMPOSITION DES CABINETS MINISTÉRIELS
A l’ODEADOM
L’Office adresse ses félicitations à :
• Daniel LEFEBVRE pour sa nomination au
grade d’Officier du Mérite Agricole et à François
BARJOU, Etienne BORNEMANN pour leur
nomination au grade de Chevalier du Mérite
Agricole
• Laurence GUILLEMINEAU pour la naissance
de sa fille CHLOE
• Francis LEFEVRE, directeur de l’agriculture et
de la forêt du Val d’Oise, et Alain COINTAT,
directeur général de l’ANDA, anciens directeurs
de l’ODEADOM, pour leur nomination au grade
d’Officier de l’Ordre National du Mérite.
• Jacques BELLE ,président de la CCCOP pour
sa nomination au grade de commandeur de
l’Ordre du Mérite National.
L’Office est heureux d’accueillir :
• Guy RAMIREZ, contrôleur d’Etat, qui remplace
Michel BARREAU
• Fabienne PIC, qui remplace Hugues
ESPERANCE auprès de l’agent comptable
• Nathalie LAPOMPE-PAIRONNE, recrutée en
tant que technicien ODEADOM, auprès de la
DAF de Guyane
(membres plus directement concernés par l’agriculture d’Outre-Mer)
•
•
•
•
•
PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE :
PREMIER MINISTRE :
Jacques CHIRAC
Jean-Pierre RAFFARIN
Philippe BAS
Jérôme MONOD
Michel BLANGY
Michel CHATOT
Hervé LEJEUNE
Au ministère de l’agriculture
• Bruno HOT, est nommé directeur des politiques
économique et internationale. Il remplace Rémi
TOUSSAIN qui prend la direction de l’INAPG
• Alain MOULINIER, succède à Christian
DUBREUIL en tant que directeur des exploitations et de la politique sociale et de l’emploi
• Roger BARRALIS, chef de mission au
ministère de l’agriculture et de la pêche est
nommé inspecteur de l’agriculture
• Michel EHRHART remplace R. BARRALIS en
tant que chef de la mission de liaison et de
coordination pour l’outre-mer à la DPEI
• Charles-Edouard NICAISE remplace JeanPierre SIVIGNON à la mission de liaison et de
coordination pour l’outre-mer à la DPEI
• Gaëlle REGNARD succède à Philippe
MERILLON en tant que chef du bureau des fruits
et légumes à la DPEI et Sylvie RIBAULT
remplace Daniel LABORDE
Au ministère de l’outre-mer
• Xavier MEIGNIEN, chef du département
agriculture et pêche à la DAESC, remplace
Jean-Yves SOMMIER
• Daniel SERGENT remplace Christine
CARDINET dans le secteur de la banane
A la Direction du Budget
• Alexandre DELPORT remplace Axelle
DEHESDIN à la direction du Budget
Outre-mer
• Gonthier FRIEDERICI est nommé Préfet de la
Réunion en remplacement de Jean DAUBIGNY
• Dominique VIAN est nommé Préfet de la
Guadeloupe. Il remplace Michel CADOT.
• Jean-Jacques BROT succède à Philippe de
MESTER en tant que Préfet de Mayotte
• Claude VALLEIX, Préfet de Saint-Pierre et
Miquelon remplace Jean-François TALLEC
• Jean-YVES CORNIERE remplace Pierre
FAURE à la direction de l’agriculture et de la
forêt de Martinique
• Gérard CHUITON remplace Jean-Noël
MENARD à la direction de l’agriculture et de la
forêt de Guadeloupe
• Jean-Louis DERVIN est nommé directeur de
l’agriculture et de la forêt à Mayotte, en
remplacement de Luc MAYEUX
• Marie-Pierre KUHN est nommée directrice de
l’agriculture et de la forêt à Saint-Pierre et
Miquelon en remplacement de Philippe
FOURGEAUD
• Pierre NALLET devient directeur délégué à la
délégation sud de la DAF de la Réunion, à St
Pierre
• Daniel LABORDE, est nommé directeur adjoint
à la direction de l’agriculture et de la forêt de
Guyane en remplacement de Patrick PETITEAU
• Pierre STEINMETZ
• André VIAU
DC
CM pour les affaires
intérieures et l’outre-mer
• Pascale ANDREANI
CM pour les affaires
européennes
• Jean-Christophe MARTIN CM pour l’agriculture, les
PME, le commerce et
l’artisanat
MINISTÈRE DE L’OUTRE-MER :
• Marie-Jeanne
AMABLE-BENNIN
• Jean-François DELAGE
• François CHAUVIN
• Stéphane CATTA
• Paul LUU
DC
DAC
CC
CT coopération
régionale, affaires
européennes
• Hélène CAMOUILLY
• Chantal CRANSAC
Hervé GAYMARD
•
•
•
•
•
•
Brigitte GIRARDIN
Autour de l’Office
• Claude MALHOMME est nommé chef de la
mission de contrôle économique et financier
auprès des organismes d’intervention de
l’agriculture et de la pêche
• Danielle LAJOUMARD est nommée présidente
de la CICC. Elle remplace François CAILLETEAU.
SG
CP
DC
CT outre-mer
CT agriculture
MINISTRE DE L’AGRICULTURE, DE
L’ALIMENTATION, DE LA PECHE ET DES
AFFAIRES RULARES :
CT agriculture, pêche,
forêt
CM communication et
presse
CM communication et
presse
•
•
•
LEGENDE DES ABREVIATIONS
SG :
DC :
DAC :
CP :
secrétaire général
directeur de cabinet
directeur adjoint de cabinet
conseiller du Président
CM : conseiller du ministre
CC : chef de cabinet
CT : conseiller technique
•
•
•
Jean-Yves PERROT
Guillaume BOUDY
Daniel CARON
Franck ROBINE
Bérengère ARNOLD
DC
DAC
CM
CC
CT DOM-TOM,
organisations
internationales,
développement
Jean-Baptiste CUISINIER CT industries
agroalimentaires,
utilisations non alimentaire
des produits agricole,
espace rural,
enseignement et
recherche
Philippe de GUENIN
CT productions animales
Sylvain LAMBERT
CT affaires européennes
et internationales
Gisèle ROSSAT-MIGNOD CT sécurité alimentaire
et qualité
Marion ZALAY
CT productions
végétales
Florence SABOURIN
CT communication et
presse
Hervé THOMAS
CT pêche
Nomination pour 3 ans
au Conseil de Direction
de l’ODEADOM
(2001-2004)
L’ODEADOM au Salon international de
l’agriculture à Paris
du 23 février au 3 mars 2002
Membres représentants les DOM au titre de
la production, la transformation, de la
coopération, du commerce et des salariés
Guadeloupe
Firmin LODIN / Philippe ROTIN
Guyane
Georgette PETERSON-STUART / Albert SIONG
Mayotte
Soifirou SAÏD ALI
Martinique
Claude MARIE-LOUISE / Laurent de MEILLAC
Réunion
Jean-Bernard HOARAU / Joachim MAILLOT /
Noël Antoine POTHIN
L’espace outre-mer organisé par l’office prend de plus de plus d’ampleur. Plus de 40
entreprises y étaient présentes cette année ainsi que les 4 chambres d’agriculture des DOM
Cette manifestation contribue fortement à la valorisation des produits des différentes
régions. Elle est l’occasion pour les professionnels des DOM de montrer leur savoir-faire,
de fidéliser leur clientèle et de nouer de nouveaux contacts avec des partenaires européens.
Le stand de l’ODEADOM, lieu d’information, et d’animation permet aux visiteurs de mieux
connaître les régions d’outre-mer, de découvrir et de déguster leurs produits tout favorisant
les échanges.
Membres au titre des représentants
professionnels des conseils des autres
offices
Bernard MARTIN : OFIVAL
Denis ONFROY : ONIFLHOR
Frédéric ROSTAND : FIRS
Experts :
Guy ADOLPHE / Dani SALIM / Karl TECHER
Nomination des membres
du Comité technique
Canne-Sucre-Rhum
Au titre des représentants des planteurs de
canne :
Mauricia RANGASSAMY / Alain CATAYE-ARAYE
Justin CERALINE / Jean-Yves MINATCHY
Au titre des représentants des industriels et
du négoce :
Jean-Claude BENOIT / Christophe HUGUET
Xavier THIEBLIN / Jean-Claude CANTORNE
Leur mandat prend fin en même temps que
celui des membres du Conseil de Direction.
L’office a eu le plaisir d’accueillir le Président de la République, le Premier Ministre et de
nombreuses personnalités, sur son stand.
Le Secrétaire d’Etat à l’outre-mer, Christian PAUL, a visité longuement l’espace outre-mer et
a remis les médailles d’or du concours général agricole.
7 produits ont reçu cette distinction :
• Rhums blancs
➜ MONTEBELLO 50° (Guadeloupe)
➜ NEISSON 55° (AOC Martinique)
• Rhums vieux
➜ BELLEVUE-REIMONENQ 1996
(Guadeloupe)
➜ BALLY 1991 (Martinique)
• Punchs
➜ BIELLE de Marie-Galante (punch
schrubb)
➜ ISAUTIER de la Réunion (punch
vanille)
• Miel tropical foncé
➜ Dominique CIGARE (Guadeloupe)
Office de Développement de l’Economie Agricole des Départements d’Outre-Mer
Tour Mercure 1 - 31 quai de Grenelle - 75738 Paris Cedex 15 - Tél. : 01 53 95 41 70 - Fax : 01 53 95 41 95
Directeur de la publication : Jean-Baptiste Danel - Rédacteur en chef : Michèle Cécile Josse
Conception, réalisation : Gerfau Impressions Paris.

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