Université d`Évry – M2 IFP - GRH D. Glaymann - 2016-2017
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CHAPITRE 4 : PRINCIPALES COMPOSANTES DE LA GRH 1. Le recrutement et la gestion des carrières 2. Les conditions de travail 3. La rémunération 4. Les relations sociales 5. La formation LES GRANDES ÉTAPES DU PROCESSUS DE RECRUTEMENT 1. Identifier et préciser le(s) besoin(s) 2. Définir le projet de recrutement Faut-il recruter ? Pour quel poste ? Pour quelle durée ? 3. Faire connaître la demande de recrutement Avec quels outils ? Par quelle hiérarchie ? Qui décide ? Comment ? Quelles modalités d’intégration ? Dans quels délais ? Avec quels moyens ? Pour quels coûts ? Recrutement interne ou externe ? 4. Recueillir les candidatures et faire le choix 5. Par quels médias ? Sélectionner Comment la décrire ? et intégrer le candidat retenu RECRUTEMENT INTERNE OU EXTERNE Recrutement interne Avantages Inconvénients Côté salarié Connaissance de l’organisation, de son fonctionnement, de sa culture. Risque d’atteindre son « seuil d’incompétence ». Côté employeur Connaissance du candidat. Culture d’organisation préservée. Signal positif de mobilité interne. Moindres coûts de recrutement. Moyen de « se débarrasser » d’un salarié. Développe la promotion à l’ancienneté. Recrutement externe Avantages Inconvénients Côté salarié Nouveau contexte et nouvelle expérience professionnels. Adaptation à un nouveau cadre de travail. Côté employeur Entrée de « sang neuf ». Communication externe sur l’organisation. Coût de recrutement plus élevé. Asymétrie d’information, risque d’erreur sur le candidat recruté. Université d’Évry – M2 IFP - GRH D. Glaymann - 2016-2017 LES CANAUX DE RECRUTEMENT EXTERNE « Bouche à oreille » et réseaux. Candidatures spontanées. Annonces dans les journaux. Recours à l’ANPE (Pôle emploi), à l’APEC ou à une mission locale. Passage par un cabinet de recrutement ou un « chasseur de têtes ». E-recrutement. LES CANAUX DE RECRUTEMENT DES ENTREPRISES Canaux Taux de recours Nombre moyen d’autres canaux associés Part des usages uniques Candidatures spontanées 62,0% 4,0 33,4% ANPE 42,7% 4,4 15,4% Relations professionnelles 42,2% 4,7 7,3% Diffusion interne 42,1% 4,5 1,4% Contact ex-employé 30,6% 4,2 10,0% Relations personnelles 27,1% 4,6 10,5% Relations autres externes 18,4% 5,2 0,7% Annonces presse écrite 17,9% 5,3 4,9% Annonces Internet 16,8% 5,9 0,7% Écoles 13,8% 5,6 4,8% Annonces autres supports 7,7% 5,4 0,7% Missions locales 7,5% 5,8 0,3% Consultation CVthèque 6,4% 6,6 0,4% Entreprises d’intérim 5,1% 4,3 3,6% Cabinets de recrutement 4,5% 5,1 3,9% APEC 4,5% 6,6 0,0% Organisations professionnelles 4,1% 5,8 2,1% Source : CEE MOYENS D’ACCÈS À L’EMPLOI ENTRE 2003 ET 2011 Les salariés récemment embauchés ont déclaré avoir trouvé un emploi par : • démarche personnelle auprès de l’employeur, candidature spontanée : 38 % • relations familiales, personnelles on professionnelles : 19,4% • réembauche : 17,4% • ANPE, autre organisme public (cabinet de recrutement en 2003 et 2004) : 10,1% • annonces : 5,5% • école ou organisme de formation : 2,2% • concours de recrutement : 1,3% • autre moyen : 5,0% Source : Centre d’Études de l’emploi, 2012 Université d’Évry – M2 IFP - GRH D. Glaymann - 2016-2017 LES LIMITES AU LIBRE CHOIX DES RECRUTEURS Les limites au cumul d’emploi. L’existence de clauses de non concurrence. L’interdiction des discriminations. LES RÈGLES EN MATIÈRE DE DISCRIMINATION Aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de recrutement « en raison de son origine, de son sexe, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son âge, de sa situation de famille, de ses caractéristiques génétiques, de son appartenance ou de sa non appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une race, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutualistes, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son patronyme ou en raison de son état de santé ou de son handicap. » Article L. 122-45 du Code du travail En cas de litige, le candidat à un recrutement doit présenter en justice des éléments de fait laissant supposer l’existence d’une discrimination ; il appartient alors à l’employeur de prouver que sa décision est justifiée par des éléments objectifs et ne constitue pas une discrimination. LA GPEC « Elle consiste dans la projection pour le moyen et le long terme, des besoins et des ressources en personnel d’une organisation ». B. Martory et D. Crozet, GRH, Nathan, 1986 « C’est la conception, la mise en œuvre et le suivi de politiques et de plans d’action cohérents : visant à réduire de façon anticipée les écarts entre les besoins et les ressources humaines de l’entreprise (en termes d’effectifs et de compétences) en fonction de son plan stratégique et impliquant le salarié dans le cadre d’un projet d’évolution professionnelle ». J.M. Le Gall, La GRH, PUF, 1992 Elle « vise à accroître par l’anticipation la capacité des entreprises à maîtriser l’adéquation permanente entre leurs besoins et leurs ressources d’un point de vue quantitatif et qualitatif ». X. Baron, Les Cahiers français, 162, 1993 Université d’Évry – M2 IFP - GRH D. Glaymann - 2016-2017 LA MISE EN ŒUVRE DE LA GPEC Analyse des ressources en personnel : Analyse des besoins en personnel : - sur le plan quantitatif, - sur le plan quantitatif, - sur le plan qualitatif. - sur le plan qualitatif. Analyse des écarts. Définition et mise en œuvre d’actions de régulation internes (formation, mobilité, ATT, réorganisation du travail) externes (recrutements, licenciements et départs). LE TEMPS DE TRAVAIL Durée légale et durée effective. Durée maximale et heures supplémentaires. Les repos. LES ACCIDENTS DU TRAVAIL « Est considéré comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise. » Code de la sécurité sociale Université d’Évry – M2 IFP - GRH D. Glaymann - 2016-2017 ÉVOLUTION DE L’INDICE DE FRÉQUENCE DES AT EN FRANCE (1955-2008) Évolution de l’indice de fréquence (IF) de l’ensemble des secteurs entre 1955 et 2008 130 120 110 100 90 80 70 60 50 40 30 1955 1965 1975 1985 1995 2005 chiffres_cles-2011(1).pdf https://www.travaillersante.fr/images/chiffres_cles-2011(1).pdf Source : CNAM ÉVOLUTION DU NOMBRE D’AT ET DE LEUR FRÉQUENCE POUR 1000 SALARIÉS DE 2001 À 2011 780 000 45 759 980 760 000 740 000 44 737 499 43 43,0 42,8 721 227 Nombre d’AT 720 150 699 217 700 000 40,9 680 000 692 004 39,5 640 000 41 700 772 39,4 39,4 660 000 42 703 976 669 914 39,1 38,0 651 453 38 Evolution annuelle moyenne de l’IF de -1,7% sur la période 2001 - 2011 620 000 40 39 658 847 Indice de fréquence 720 000 37 36,2 600 000 36,0 36 36,0 580 000 35 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Source : Assurance maladie, 2013 chiffres_cles-2011(1).pdf https://www.travaillersante.fr/images/chiffres_cles-2011(1).pdf 6,8 104 000 98 429 100 000 96 000 5,6 89 592 87 855 86 144 4,8 5,2 85 442 82 859 84 000 82 965 83 022 5,0 5,2 5,2 5,0 78 280 80 000 4,5 4,6 4,5 4,5 4,5 2005 2006 2007 2002 2003 2004 4,8 4,4 4,3 76 000 2001 6,4 6,0 93 840 92 000 88 000 100 018 4,0 2008 2009 2010 Indice de fréquence (calculé sur le champ des 9 CTN + bureaux et sièges sociaux) Nombre d'accidents de trajet (tous secteurs) ÉVOLUTION DU NOMBRE D’ACCIDENTS DE TRAJET ET DE LEUR FRÉQUENCE POUR 1000 SALARIÉS (2001-2011) 2011 Source : Assurance maladie, 2013 Université d’Évry – M2 IFP - GRH D. Glaymann - 2016-2017 LES ACCIDENTS DU TRAVAIL EN FRANCE EN 2014 Ø 621 000 accidents du travail avec arrêt (+ 0,5% en 1 an). Ø 37 000 accidents graves, avec incapacité permanente. Ø 530 décès suite à un AT. Ø Le BTP et les transports sont les secteurs avec le plus d’accidents graves (taux de fréquence et de gravité les plus élevés). Ø Les véhicules sont la première cause identifiable de décès (105 en 2011). Ø Les manutentions manuelles représentent 51% des accidents avec arrêt. Source : Cnam LES MALADIES PROFESSIONNELLES Contrairement aux accidents du travail, il n’y a pas de définition générale des maladies professionnelles. « Est présumée d'origine professionnelle toute maladie désignée dans un tableau de maladies professionnelles et contractée dans les conditions mentionnées à ce tableau. Si une ou plusieurs conditions tenant au délai de prise en charge, à la durée d'exposition ou à la liste limitative des travaux ne sont pas remplies, la maladie telle qu'elle est désignée dans un tableau de maladies professionnelles peut être reconnue d'origine professionnelle lorsqu'il est établi qu'elle est directement causée par le travail habituel de la victime. » Code de la sécurité sociale chiffres_cles-2011(1).pdf https://www.travaillersante.fr/images/chiffres_cles-2011(1).pdf ÉVOLUTION DU NOMBRE DE MP EN FRANCE DE 2001 À 2011 TOTAL MP TMS - tableaux n°57, 97, 98, 69 et 79 (85% des MP) MP liées à l’amiante (9% des MP) 55 057 56 000 50 688 49 341 52 000 45 410 48 000 43 832 41 347 42 306 47 441 44 000 36 871 43 241 40 000 34 642 41 125 36 000 36 926 31 461 34 280 32 000 31 441 32 518 +8,6% d’augmentation annuelle 28 000 28 048 moyenne sur les 10 dernières années 24 000 24 220 24 199 26 794 20 000 +6,6% d’augmentation annuelle 18 436 moyenne sur les 3 dernières années 16 000 12 000 8 000 6 536 6 731 6 292 5 279 4 000 3 354 5 511 4 744 4 494 5 018 5 649 4 877 0 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Source : CNAM Université d’Évry – M2 IFP - GRH D. Glaymann - 2016-2017 LES EXPOSITIONS AUX CONTRAINTES PHYSIQUES DES SALARIÉS SELON LE SECTEUR D’ACTIVITÉ EN FRANCE EN 1994 ET EN 2003 Industrie Construction Services % de salariés concernés 1994 2003 1994 2003 1994 Bruit supérieur à 85dbA + de 20h / semaine 15,7 15,8 7,6 10,5 1,3 2003 2,1 Travail sur écran + de 20h / semaine 10,0 20,0 4,4 8,0 14,5 23,5 Manutention manuelle de charges + de 10h / semaine 13,5 13,3 20,9 24,1 11,2 11,8 Position debout ou piétinement + de 20h / semaine 33,9 32,3 35,0 39,0 35,4 24,3 Répétition d’un même geste + de 10h / semaine 17,2 14,5 16,1 15,1 9,3 7,2 Données du ministère de l’Emploi LES RISQUES PSYCHOSOCIAUX Le stress et le burn out Le harcèlement moral Le harcèlement sexuel LE STRESS ET LE BURN OUT « Un état de stress survient lorsqu’il y a déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu’elle a des ressources pour y faire face ». Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail Le burn out ou épuisement professionnel se traduit par un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel. » (Schaufeli, Greenglass, 2001). Il peut se manifester par l’épuisement émotionnel, le cynisme vis-àvis du travail et la diminution de l’accomplissement personnel au travail. Université d’Évry – M2 IFP - GRH D. Glaymann - 2016-2017 LES CONTRAINTES MENTALES LIÉES AU RYTHME DE TRAVAIL Tableau 1sL’évolution des contraintes sur le rythme de travail dans les enquêtes Conditions de travail depuis 1978 En % Rythme de travail imposé par… 1978 Le déplacement automatique d’un produit ou d’une pièce ................ La cadence automatique d’une machine............................................ 1984 3 1991 3 6 1998 4 2005 6 2013 7 8 4 6 7 7 7 D’autres contraintes techniques......................................................... 7 7 11 16 16 17 La dépendance immédiate vis-à-vis des collègues .............................. 13 11 23 27 27 30 Des normes de production à satisfaire en une journée ....................... 21 19 38 43 42 46 Dont en une heure .................................................................. - 5 16 23 25 27 Une demande extérieure ................................................................... Encadré 4 34 39 57 65 65 69 Dont obligeant à une réponse immédiate ............................. - 28 46 54 53 58 17 23 29 30 31 - - - 25 35 Les contraintes ou surveillances permanents exercés par la hiérarchie Un contrôle ou un suivi informatisé ................................................... - UNE INTENSIFICATION DU TRAVAIL MARQUÉE DANS LA FONCTION PUBLIQUE Source : Dares, DGAFP, Drees, Insee, enquêtes Conditions de travail (1978, 1984, 1991, 1998, 2005, 2013). Champ : salariés de France métropolitaine. L’intensification du travail entre 2005 et 2013 est généralement plus marquée dans la fonction publique (1) Données que dans de la Dares, le secteur privé (incluant les entreprises publiques). La part de salariés exposésConditions, à au moins trois contraintes rythmetechnologies a organisation de travail etdenouvelles Le cumul de ces contraintes deet rythme yeux 2005 et 2013, il davantage progressé entre 2005 2013 dansaugmente la fonction publique, où lorsqu’ils elle passe de l’exécutent. 21 % à 29 % (+ Entre 8 points), que dans secteur privé (+3 points, de 34 % à 37 %). Cette progressionsemble est principalement portée par les agents la fonction tempodonc qu’au-delà d’unedepression pour letoutes les catégories socioprofessionnelles publique de l’État (FPE, 18 % en 2005, 26 % en 2013) et de la fonction publique territoriale (FPT, 18 % et 25 %), dont au publique travail hospitalière accrue, le(FPH) travail plus bousculé, (tableau 2), même si les restent ouvriers y demeurent plusde larelle les niveaux d’exposition toutefois inférieurs à ceux fonction et dusoit secteur privé (de respectivement 41 %L’intensification et 37 % en 2013), (tableau B). mais aussi plus exigeant en termes de vigilance. fréquemment soumis. est plus Pourtant, le sentiment d’urgence a plutôt marquée pour les employés commerce dedépendance immédiate vis-à-vis du travail de collègues, à des décru Se sont particulièrement accruesde les contraintes liéeset à une normes de production délais à respecter en peu deElle temps ou à des demandes obligeant une réponse légèrement : laextérieures proportion de àsalariés qui disent services, ainsi que pouroules ouvriers qualifiés. immédiate. Avec le développement des nouvelles technologies, la proportion d’agents publics dont le rythme de travail « devoir se dépêcher toujours ou souvent » dans est également plus forte dans les trois versants est lié à un contrôle ou suivi informatisé a sensiblement augmenté, en particulier dans la fonction publique hospitalière travail estcliniques passée de 52 % en 1998,a à 48 % % en 2013 contre 20 % en 2005). On retrouve d’ailleurs celeur résultat dans les privées où l’informatisation de la (39 fonction publique par rapport au secteur également progressé (42 % des salariés des cliniques privées onten désormais un rythme imposé par un contrôle 2005 et 46 %deentravail 2013. marchand ou associatif (encadré 4). informatisé). En outre, lalespart desdusalariés dont le rythme Comme salariés secteur privé, les agents publics de déclarent plus souvent qu’en 2005 ne pas pouvoir quitter leur des yeux par lorsqu’ils l’exécutent.ou La part d’agents concernés a sensiblement augmenté dans la fonction publique, travailtravail est imposé un contrôle un suivi inforoù elle atteint 42 % en 2013 (30 % en 2005), contre 38 % dans le secteur privé (35 % en 2005). Depuis 2005, le travail Des marges de manœuvre en diminution matiséenest passée de toujours 25 % en 2005 (1) à 35 %s’est en légèrement urgence (devoir ou souvent se dépêcher) accentué dans la fonction publique (+3 points 2005 et 2013) – la hausse essentiellement portée par la FPE (+6 points entre 2005 et 2013) – à l’inverse 2013.entre La hausse s’observe pourétant toutes les catégodu secteur privé où il a plutôt eu tendance à s’atténuer. En 2013, de la moitié agents de la fonction publiquesensibleLesprèsmarges dedesmanœuvre diminuent ries socioprofessionnelles, mais elle est particulièdéclarent travailler en urgence (47 %), une proportion désormais identique à celle des autres salariés. Le travail morcelé, ment, et ceci pour toutes les catégories socioprorement pour les cadresinterrompre (+12 points) et pour quiprononcée consiste à devoir fréquemment une tâche une autre, concerne quant à lui près des deux tiers fessionnelles entre 2005 2013 à dans l’exception des salariés en 2013, etINTENSITÉ plus des(+13 trois quarts des agents de la FPH. IlET a légèrement augmenté entreet 2005 et 2013 DU TRAVAIL LA PRESSION TEMPORELLE les professions intermédiaires points). la fonction publique comme ailleurs. Enfin, changer de poste notable en fonctiondes des besoins de l’employeur est également ouvriers non qualifiés pour lesquels en plustemps, fréquent,de dansplus la fonction publique le secteur privé. Dans de le plus même en plus de comme sala- danselles augmentent (2) (tableau 3 et graphique 1). EN ET EN riés disent devoir fréquemment interrompre une Le niveau d’autonomie au travail atteint en 2013 Bsaccomplir Intensité du une travail et pression temporelle la fonction publique* et le secteur privé tâche Tableau pour en autre, devoir chan- dans reste globalement supérieur à celui de 1991 car ger de poste en fonction des besoins de l’entre- les marges de manœuvre avaient augmenté entre Ensemble Fonction publique Fonction publique Fonction publique de la fonction Privé (1) Ensemble 1991 et 1998. Cela n’est cependant pas observé prise, ou ne pas pouvoird’État quitter leur travail des territoriale hospitalière publique L’ 2005 Tableau 2sIntensité du travail et pression 2005 2013 2005 temporelle 2013 2005 Avoir au moins trois contraintes de rythme (2) 1984 Avoir un rythme Avoir au moins 1991 imposé par un contrôle trois contraintes 1998 ou suivi automatisé de rythme* 2005 2013 Ne pas pouvoir quitter 1984 Avoir unson rythme travail des yeux 1991 de travail imposé par un contrôle 1998 ou un suivi 2005 Devoir toujours ou informatisé souvent se dépêcher 2013 1984 Ne pas pouvoir 1991 Devoir fréquemment quitter son travail une1998 interrompre tâche des yeux pour une autre2005 non prévue 2013 1984 Devoir toujours 1991 Changer de poste en ou souvent se 1998 fonction des besoins dépêcher 2005 2013 17,5Cadres 25,5 19,9 3,5 12,0 34,0 19,6 22,8 25,6 -44,6 23,5 40,3 46,5 35,9 29,2 6,1 11,6 16,5 56,8 17,362,7 26,2 12,2 57,716,4 54,3 50,8 2013 2013 2005 2013 2005 2013 2005 2013 Employés Professions Ouvriers 17,9 25,2Employés 36,1* de commerce 40,5 21,3 28,6 Ouvriers 34,4 37,1 31,6Hommes 35,2 Ensemble intermédiaires administratifs qualifiés non qualifiés et services 4,8 19,7 29,3 32,4 34,8 12,9 23,4 26,3 - 36,9 29,7 37,9* 42,3 9,8 20,1 25,9 61,8* 29,5 37,0 53,2 18,2 49,8 47,6 4,2 19,3 20,0 25,7 27,1 31,6 - 37,0 33,8 38,3 61,7* 45,6 14,1 24,9 28,5 25,8 73,5 31,6 22,1 53,0 12,6 47,2 43,6 64,0 2,3 13,4 20,9 19,9 28,0 8,7 30,2 31,5 47,0 47,3 54,0 10,5 31,8 26,7 45,3 46,1 45,8 - 41,8 26,2 43,7 47,2 35,6 34,7 18,5 49,1 25,0 39,4 17,7 43,6- 29,8 15,5 63,1 25,6 7,5 19,3 28,3 78,1 32,9 39,3 47,0 20,2 44,4 45,9 25,5 40,4 49,3 61,653,6 66,4 58,6 14,251,4 19,1 46,4 44,3 27,3 38,3 43,2 58,9 46,5 44,9 49,2 19,9 43,9 40,6 5,8 21,4 31,0 31,6 35,2 -39,0 27,5 47,9 46,4 37,2 21,6 33,4 24,7 46,1 35,3 33,7 38,2 15,5 26,3 31,9 63,733,7 15,9 27,8 34,9 59,5 37,764,3 39,0 24,351,8 47,9 46,4 En % 4,4 18,1 23,7 24,5 29,0 24,7 18,7 41,9 51,023,1 46,5 43,5 * En 2005, il n’y a pas eu de surreprésentation de la fonction publique l’enquête de organisation travail. Les évolutions 2005-2013 sur ce champ sont Donnéesdans de la Dares, Conditions Conditions, de travail et nouvelles technologies 15,0 24,5 28,4 29,2 36,1 52,8 49,5 49,2 Devoir 1984 donc à interpréter avec précaution compte-tenu de la taille plus modeste de l’échantillon de salariés de la fonction publique en 2005 (3 900 agents dans cette fréquemment 55,3 52,4 53,0 41,9(repérées par36,1 47,8comme situation contre 101991 700 en 2013). Certaines évolutions 2005-2013 par versant de la 49,2 fonction publique un « * ») sont48,0 ainsi considérées abandonner une 1998 59,3 comme stables) 60,7 car les intervalles 63,3 de confiance 54,1 à 95 % associés 51,0 aux proportions 40,8 de répondants 55,7 sur les deux 55,7années non significatives (et les situations décrites tâche pour une 2005 66,5 66,5 66,9 55,9 51,1 41,8 59,5 58,3 se recoupent. autre plus urgente 2013 74,8 72,5 71,6 58,4 52,2 44,6 64,3 63,5 48,3 55,9 60,7 65,1 1984 (2)de Rythme Changer posteimposé par : le déplacement automatique d’un produit ou d’une pièce, la cadence automatique d’une machine, d’autres contraintes techniques, 1991 12,2 17,4 22,8 21,0 29,9 32,5 22,7 24,7 la dépendance immédiate vis-à-vis du travail d’un ou plusieurs collègues, des normes de production ou délais à respecter en 1h au plus ou 1 jour au plus, une en fonction 10,6 18,5 21,0 ou surveillances 21,8 32,9 (ou au moins 35,3 23,0 par la hiérarchie. 26,1 demande extérieure1998 obligeant ou non à une réponse immédiate, les contrôles permanents quotidiens) exercés des besoins 2005 8,8 15,7 17,7 16,6 28,6 30,7 18,7 22,2 de l’entreprise Champ : salariés de2013 France métropolitaine. 12,0 21,9 22,3 22,2 33,7 35,6 23,1 26,0 20,3 19,4 14,7 20,2 (1) Y compris entreprises publiques. (2) Pour l’ensemble des salariés, la baisse est très contenue du fait de l’augmentation de la proportion de cadres et de professions intermédiaires parmi les salariés, qui sont ceux ayant les marges de manœuvre les plus élevées. Femmes 6,8 24,1 35,3 37,2 37,9 41,3 36,4 (1) Cette question a été introduite dans l’enquête en 2005. Source : Dares, DGAFP, Drees, Insee, enquêtes Conditions de travail (2005, 2013). Source : Dares, DGAFP, Drees, Insee, enquêtes Conditions de travail (1984, 1991, 1998, 2005, 2013). * Parmi les sept contraintes de rythme listées dans le tableau 1, en excluant le contrôle ou le suivi informatisé introduit dans l’enquête en 2005. Champ : salariés de France métropolitaine. (1) Au-delà des premiers résultats présentés ici, l’enquête Conditions de travail 2013, grâce à la surreprésentation des trois versants de la fonction publique et du secteur hospitalier (public et privé, encadré 1), permet de réaliser des analyses fines, notamment par métier et type d’employeur, et de comparer en détail $!2%3!.!,93%3s*UILLET.ª les conditions de travail dans la fonction publique et le secteur privé, dans les hôpitaux publics et les cliniques privées. Ces questions seront explorées de façon approfondie et donneront lieu à des publications spécifiques de la DGAFP et de la Drees notamment, en partenariat avec la Dares. LE HARCÈLEMENT MORAL $!2%3!.!,93%3s*UILLET.ª « Un salarié ne pas doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel. Aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matière de rémunération, de formation, de reclassement, d’affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat pour avoir subi, ou refusé de subir, les agissements définis à l’alinéa précédent ou pour avoir témoigné de tels agissements ou les avoir relatés. Toute rupture du contrat de travail qui en résulterait, toute disposition ou tout acte contraire est nul de plein droit. » Code du travail Université d’Évry – M2 IFP - GRH D. Glaymann - 2016-2017 11 3 LE HARCÈLEMENT SEXUEL « Aucun salarié, aucun candidat à un recrutement à un stage ou à une période de formation en entreprise ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matière de rémunération, de formation, de reclassement de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat pour avoir subi ou refusé de subir les agissements de harcèlement de toute personne dont le but est d’obtenir des faveurs de nature sexuelle à son profit ou au profit d’un tiers ». Code du travail LA RÉMUNÉRATION Élément essentiel de la relation salariale, la rémunération comprend plusieurs éléments : Le salaire de base (nombre d’heures travaillées x salaire horaire). La règle est la liberté de fixation du salaire, mais à condition de respecter le SMIC et le salaire conventionnel. Des primes et gratifications obligatoires ou non. Sont obligatoires les primes prévues dans le contrat ou dans les conventions collectives ou résultant d’un « usage » (pratique régulière, constante et fixe). Ne sont pas obligatoires les « libéralités » (primes versées ponctuellement, de façon discrétionnaire, avec un montant variable ). DU SALAIRE DE BASE AU « SALAIRE À PAYER » Salaire de base + heures supplémentaires + primes et indemnités + avantages en nature = Salaire brut - cotisations sociales = Salaire net + remboursement des frais professionnels - - acomptes versés = Salaire à payer Université d’Évry – M2 IFP - GRH D. Glaymann - 2016-2017 LE PROCESSUS DE GESTION DES PAIES Salaires dans les entreprises 5.1 Relevé des heures travaillées, des absences, Salaires mensuels moyens nets de tous prélèvementsdes selon le sexe et la catégorie socioprofessionnelle en 2012 1. Collecte des acomptes versés et des frais professionnels Montants mensuels nets en euros courants informations Hommes Cadres1 Professions intermédiaires Employés Ouvriers Ensemble 4 354 2 327 1 673 1 697 2 339 Femmes Ensemble 3 408 4 032 026 à jour 2 198des 2. 2Mise 1 529 1 571 données sociales 1 412 1 650 1 890 2 154 12/11 en euros constants en % à rembourser. F/H en % Hommes Femmes Ensemble – 21,7 – 12,9 – 8,6 – 16,8 – 19,2 Vérification – 1,0 – 1,0 des taux – 1,1 de cotisation, du plafond de– 0,5 Sécurité – sociale et des minima – 0,2 0,4 salariaux (SMIC, convention collective). – 0,4 0,4 – 0,4 – 0,7 – 0,6 – 0,8 – 0,5 – 0,1 – 0,4 1. Y c. les chefs d'entreprise salariés. Champ : salariés en équivalent-temps plein du secteur privé et des entreprises publiques, y c. bénéficiaires de contrats aidés et hors Calcul du salaire brut, des cotisations, du apprentis, stagiaires, salariés agricoles et salariés des 3.particuliers-employeurs. Réalisation des salaire à payer, impression puis vérification Source : Insee, DADS (fichier semi-définitif, exploitation au 1/12e). bulletins de paie des bulletins de paie. Écart de salaires mensuels nets entre les hommes et les femmes en euros courants Évolutions annuelles des salaires moyens en euros constants et en % 2005 2008 2012 des 4. Paiement salaires remise Salaire moyen net de prélèvements 1,0 0,4 et – 0,4 Hommes Salaire moyen net de prél. à structure constante 0,9 –bulletins 0,3 – 1,3 Femmes des Incidence des effets de structure sur le salaire net 0,1 Pour mémoire : indice des prix à la consommation 1,8 0,7 2,8 0,9 2,0 2011 (r)ou remises 2012 de chèques, envoi des Virements bulletins et archivage des doubles. 2 304 2 339 1 856 2 121 – 19,5 Ensemble Différentiel F/H en % 1 890 2 154 – 19,2 6. Déclarations Enregistrement 5.compris Passation Note : à partir de 2011, les bénéficiaires de contrats aidés sont dans le champ. des Champ : salariés en équivalent-temps plein du secteur privé et des entreprises Champ : salariés en équivalent-temps plein du secteur privé et des entreprises sociales et paiement comptable. écritures comptables publiques, y c. bénéficiaires de contrats aidés et hors apprentis, stagiaires, publiques, y c. bénéficiaires de contrats aidés et hors apprentis, stagiaires, salariés agricoles et salariés des particuliers-employeurs. Source : Insee, DADS (fichier semi-définitif, exploitation au 1/12e). salariés agricoles et salariés des particuliers-employeurs. Source : Insee, DADS (fichier semi-définitif, exploitation au 1/12e). Salaires horaires nets par sexe et par catégorie socioprofessionnelle en euros courants Salaires mensuels moyens nets selon le secteur d'activité en euros courants 2011 (r) 2012 12/111 en % 2012 12/111 en euros en % Secteur d'activité en NAF rév. 2 Ind. extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution Fabr. de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac Cokéfaction et raffinage Fabr. d'équip. élect., électroniques, informatiques et fabrication de machines Fabrication de matériels de transport Fabrication d'autres produits industriels Construction Commerce et réparation Transports et entreposage Hébergement et restauration Information et communication Activités financières et d'assurance Activités immobilières 1. En euros constants. 2. Y c. chefs d'entreprise salariés. Salaires netsActivités scientifiques Professions et techniques, services adm. Champ : salariés en équivalent-temps plein du secteur privé et des entreprises Cadres Employés publiques, y c. bénéficiaires de contrats aidés et hors apprentis, stagiaires, en 2012 et de soutien intermédiaires salariés agricoles et salariés des particuliers-employeurs. Adm. publique, ens., santé humaine et action sociale Source : Insee, DADS (fichier semi-définitif, exploitation au 1/12e). Hommes Autres4activités 354 de services 2 327 1 673 Ensemble Salariés à temps complet Hommes Femmes Cadres2 Professions intermédiaires Employés Ouvriers SMIC (151,67 heures) Salariés à temps non complet Hommes Femmes Cadres2 Professions intermédiaires Employés Ouvriers 14,10 14,95 12,58 25,83 14,26 10,39 10,71 7,08 11,91 13,62 11,09 22,33 13,33 9,32 9,47 14,33 15,18 12,81 26,11 14,39 10,55 10,91 7,30 12,19 14,04 11,28 22,63 13,46 9,47 9,68 – 0,4 – 0,4 – 0,1 – 0,9 – 1,0 – 0,4 – 0,2 1,1 0,4 1,1 – 0,2 – 0,6 – 0,9 – 0,4 0,2 Hommes Femmes Ensemble D1 D2 D3 D4 Médiane (D5) D6 D7 D8 D9 D9/D1 1 238 1 393 1 530 1 673 1 838 2 046 2 340 2 840 3 788 3,1 1 136 1 248 1 349 1 456 1 582 1 747 1 976 2 305 2 965 2,6 1 184 1 321 1 444 1 576 1 730 1 924 2 185 2 608 3 455 2,9 2 663 0,3 1 875 3 485 0,1 2,9 2 603 2 761 2 232 1 974 1 962 2 141 1 590 3 091 3 228 2 173 0,6 0,9 – 0,2 – 0,8 – 0,4 – 1,1 – 1,0 – 0,3 – 1,9 – 2,2 LES SALAIRES EN FRANCE ET EN EUROPE Distribution des salaires mensuels nets de tousFemmes prélèvements en 2012 en euros courants Déciles des cotisations F/H Ensemble en % – 8,2 – 10,4 – 11,8 – 13,0 – 13,9 – 14,6 – 15,6 – 18,8 – 21,7 /// Lecture : en 2012, 10 % des salariés en équivalent-temps plein du secteur privé et des entreprises publiques, y c. bénéficiaires de contrats aidés, gagnent un salaire mensuel net inférieur à 1 184 euros. Champ : salariés en équivalent-temps plein du secteur privé et des entreprises publiques, y c. bénéficiaires de contrats aidés et hors apprentis, stagiaires, salariés agricoles et salariés des particuliers-employeurs. Source : Insee, DADS (fichier semi-définitif, exploitation au 1/12e). 3 408 2 026 1 529 Ouvriers 2 169 0,7 1 778 – 0,9 697 0,3 11 867 2 154 – 0,4 1 412 Ensemble 2 339 1 890 1. En euros constants. Champ : salariés en équivalent-temps plein du secteur privé et des entreprises 4 032 1 571 1 650salariés 2 154 publiques, y c. bénéficiaires2de196 contrats aidés et hors apprentis, stagiaires, agricoles et salariés des particuliers-employeurs. Source : Insee, DADS (fichiers définitifs, exploitation au 1/12e). Données de l’Insee Salaires annuels bruts moyens dans quelques pays de l'UE en 2013 Danemark Luxembourg Pays-Bas Belgique Suède France Estonie Rép. tchèque Slovaquie Pologne Hongrie en euros 53 061 52 902 48 109 46 810 45 309 11 664 11 500 10 015 9 873 9 817 36 980 Champ : salaire moyen pour un célibataire sans enfant. Source : Eurostat. Source : Insee d’après des données d’Eurostat Revenus - Salaires 57 LES INSTANCES REPRÉSENTATIVES DU PERSONNEL Les délégués du personnel (DP). Les comités d’entreprise (CE). Les comités d’hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Les délégués syndicaux (DS) ou les représentants de section syndicale. Université d’Évry – M2 IFP - GRH D. Glaymann - 2016-2017 PRÉSENCE DES IRP DANS LES ENTREPRISES DE 20 SALARIÉS ET PLUS 1999 2005 2011 Industrie 75% 80% 82% Construction 69% 67% 62% Services 74% 81% 78% Ensemble 74% 77% 76% Source : Dares PRÉSENCE DES IRP EN % DES ENTREPRISES DE 20 SALARIÉS ET PLUS SELON LEUR TAILLE 1998-1999 2004-2005 20-49 salariés 66% 69% 50-99 salariés 87% 90% 100-199 salariés 200-499 salariés 96% 98% 97% 98% 500 salariés et + 100% 99% 50 salariés et + 96% 96% Ensemble 88% 90% Source : Dares LES ORGANISATIONS SYNDICALES Un syndicat a pour objet la représentation et la défense des intérêts collectifs des membres d'une profession dans le cadre de leurs activités professionnelles. Université d’Évry – M2 IFP - GRH D. Glaymann - 2016-2017 LES GRANDES ÉTAPES DE L’HISTOIRE DU SYNDICALISME 1791 Interdiction des corporations et associations professionnelles (Loi Le Chapelier) 1864 Légalisation du droit de grève 1884 Légalisation des syndicats (Loi Waldeck-Rousseau) 1895 Création de la CGT 1906 Charte d’Amiens prônant l’indépendance politique des syndicats 1919 Création de la CFTC 1921 Première scission de la CGT : CGT / CGTU 1924 Légalisation des syndicats dans la Fonction publique 1936 Réunification de la CGT 1940 Interdiction des syndicats (par Vichy) et clandestinité des syndicats 1944 Abrogation de l’interdiction des syndicats. Création de la CGC 1948 Deuxième scission de la CGT : CGT / CGT-FO / FEN 1964 Scission de la CFTC : CFTC / CFDT 1966 Présomption irréfragable de représentativité des 5 : CGT, CFDT, FO, CFTC et CGC 1991 Scission de la FEN : FEN / FSU 1993 Création de l’UNSA 2006 Création des syndicats solidaires : SUD 2008 Nouvelles règles de représentativité des syndicats LES PRINCIPALES CONFÉDÉRATIONS SYNDICALES FRANÇAISES Dirigeant Effectif revendiqué CGT Confédération générale du travail Philippe Martinez 600 000 adhérents CFDT Confédération française démocratique du travail Laurent Berger 860 000 adhérents CGT-FO Confédération générale du travail - Force ouvrière Jean-Claude Mailly 300 000 adhérents CFTC Confédération française des travailleurs chrétiens Philippe Louis 140 000 adhérents CFE-CGC Confédération française de l’encadrement Confédération générale des cadres Carole Couvert FSU Fédération Syndicale Unifiée Bernadette Groison UNSA Union nationale des syndicats autonomes Luc Bérille SUD Union syndicale solidaires Annick Coupé 140 000 adhérents 160 000 adhérents 360 000 adhérents 90 000 adhérents LES ORGANISATIONS SYNDICALES REPRÉSENTATIVES Confédération générale du travail (CGT) 26,77 % Confédération française démocratique du travail (CFDT) 26,00 % CGT – Force ouvrière (CGT-FO) 15,94 % Confédération française de l’encadrement – confédération générale des cadres (CFE-CFC) 9, 43 % Confédération française chrétienne du travail (CFTC) 9,30 % Source : Dares Université d’Évry – M2 IFP - GRH D. Glaymann - 2016-2017 LA DÉSYNDICALISATION EN FRANCE 30% Taux de syndicalisation en France 26,7% 25% 19,7% 20% 17,7% 16,6% 15% 9,8% 10% 8,6% 7,80% 5% 0% 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010 Sources : Insee et Eurostat LES OBJETS DES CONFLITS COLLECTIFS Les principaux motifs conduisant à un conflit collectif du travail sont les salaires, la durée du travail, les conditions de travail, l’emploi, les changements organisationnels, les rapports hiérarchiques, les relations sociales. On distingue - des conflits offensifs : pour une augmentation de salaire, une réduction du temps de travail, des embauches ; - des conflits défensifs (contre des sanctions, des licenciements, un changement perçu comme une régression). L’évolution des objets des conflits collectifs En % d’établissements. Acteurs dans les échanges des relations sociales, M1 AEI –RSN Source : Dares, Enquêtes REPONSE 1998-1999 et 2004-2005 Université d’Évry – M2 IFP - GRH D. Glaymann - 2016-2017 DES CONFLITS PLUS FRÉQUENTS DANS LES GRANDES ENTREPRISES En % d’établissements. Source : Dares, Enquêtes REPONSE 1998-1999 et 2004-2005 Université d’Évry – M2 IFP - GRH D. Glaymann - 2016-2017