.\. MARIE-ANGÉLIQUE DE MAUROY, manee à. ANDRE 6

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LUS O.
DE
~1.\URO Y
.\. MARIE-ANGÉLIQUE DE MAUROY, manee à. ANDRE
BUREAU, COMTE DE LA RIVIE RE, Vicomte de Ton­
nerr et de Quincy, Bailly et Gouverneur d'Auxerre et de
l' .\uxerrois ; Capitain e au R égiment Royal-Cavalerie ; Lieute­
nant pour le Roi au Gouvernement de Bourgorrne ; il commanda
la Noblesse de Bourgogn au Ban et Arrière-Ban de 1689. Le
fameux Général de la Fayette descend de ce mariage, par sa
mère, fille du Mis de la H.ivière.
BUREAU DE LA RIVIÈRE (p"gc ( 34 ) . JO JEAN DE MAUROY, né en 160 r , ReligielLx Augustin, Pri eur
de Montmorillon. En r677 , un Mauroy e t prieur des Augustins de
P aris , c'est peut-être le même ?
4° JULIEN DE MAUROY, né en r603, probahlement mort jeune.
5u VINCENT DE MAUROY, né en r604, probablement aussi mort
Jeune.
GESTART DE
VALVILLE
D'az.ur, au s::1Utoir <l'ar­
gen t. accompag-né de 4
f]dnlm C.i d'or.
TESTU: D'az.ur, au chevron ù'ar­
scut, accompagné de 3 ai­
Sks du mi·me.
6° RADEGONDE DE MAUROY, 11 C en 15 . 6 ; mariée à REL E
(;E TART, Ecuyer, 9 ' de Valvill , Conseiller- ecr "taire du Roi et
Avocat en ses Consei ls. Radegonde était veuve en 1655.
70 MARIE DE MAUROY, qui épousa NICOLAS TEST U, Pro­
cureur des Compt s. De cc mariage naquit en r 626, J ean Teslu de
1l1aUYoy, abbé de Fontaine-Jean et de SCChéroll de Chartres, Prieur
de St-Jean de Dammartin, Protonotaire Apostolique, Aumônier de
la Duchesse d'Orléans, précepteur de ses filles, la Duchesse de Sa­
voie et la Duchesse de Lo rraine, Membre de l'Académie Française en
r 688 ; il m 'J urut en 1706. U fu t élu à l'Aca émie sur le désir exprimé
par le Duc d'Orléans et cont re 'ontenelle. 'a hhé Testu de Mauroy
fut en lJUtte aux traits satyriques le Boileau qui effaça SOn nom de
~ ~ S ouvrages en devenant son collègue à l'Ac adémie. En r6ï8, le
Roi accorda une gratification de 300 livres au Sr Mauroy, « pour
son application aux belles-lettres }); c'est évidemment de l'Abbé
Testu de Mauroy qu'il s'agit.
o
MAGDELEINE DE MAUROY, vivait en J: 606.
o
Plusieurs autres filles religieuses.
SÉRAPHIN DE MAUROY, Ecuyer, puis Chevali er de l' Ordre de
St·Michel, Seigneur de St-Ouen-sur- eine, de Germigny, des B arres et de
Châteaurenaud en Touraine, de la Tobaize et de Boullier en Bourbon­
nais, etc. ; puis Baron dt' Germigny. Il est inscrit comme bienfaiteur de
l'église de St-Ouen, cit' dans la correspondance de St François de Sales
ft dans beaucoup de mémoires et de lettres de son époque.
~ (AŒO '
DE
MA
ROY
11 débuta comme premier com mis de M. des 1\oyers, Int endant des
Finances; Grand Maître des Eaux et For'ts de Bourgogne en 1627 ; Con­
seiller-Secrétaire du Roi en 1 43 ; 1ntendant des Finances en 1640 et
ontrôleur énéral des Finances en 1641. Secrétaire de l'Ambassade
à Rome de 1650 à 1652 ; Maître d' Hôtel ordinaire du Roi de 1656 à 1659 ;
Conseiller d'Et at ordinaire en 1658, nfin Co nseiller <lu Roi en tous ses
onseils d'Etat et Privé en lÜÜ2. I.l mourut 1 15 mars l()ÜS et fut inhumé
aux Petits- Augustins dans le caveau de sa famill e.
Séraphin de ~Iaur oy était l'un des principaux banqui ers du Cardinal
de Richelieu, qui tenait toujours chez lui une somme de 50.000 écus,
pour les besoins pressants de l'Etat et les « affaires qui ne peuvent souf­
frir les lenteurs des formes ordinaires ll. ~n 1652, le Roi accorde « tlne
gratification de 30 0 livres au Sire de Mauro)' , "ecrétaire de t'A mbassadc
ci R ome)) ; en 1657, aut re don de 3000 livres, par le Roi, à Séraphin de
:Mauroy, 1ntendant des Finance...
Pendant qu'il étai t à Rome, le Poussin exécuta pour lui, plusieurs
toiles importantes , entr autres l'A ssomptiun de la Ste' Vierge et d'autres
qui se trouvent actuellement au Musée du Louvrt> ; le peintre, dans ses
lettres l'appelle « NIonsieur l'Ambassadeur ll. Le portrait cie Séraphin de
:YIauroy a été gravé trois fois par de bon artistes de son temps. Il y a
des jetons frappés à son nom et à ses armes, au Cabinet des Médailles
cie la Bibliothèque i\ati onale et nos Archives en possèclent plusieurs; on
y lit la dev ise: «( FIDA" 10VI' ME' CVRA' LEVAT» ct la date 1041.
L'auteur de c travail a vu un e. lettre de Louis XI V, disant : « Nous
réuuirons le .onsàl chez lvlauroy », mais il a malheureusement omis d'en
releve r la clat e et de noter où elle se trou ve. En 1)41, il est dit que (( le
Sr de M auro)' ay ant donné de longllc main des prcuves de son intégrité et
capacité dans le mauict/I-Cltt des finan ces , Il été p ourvtt de la charge d'In­
tendaut et Contrôleur Général d'icelles, par le Roi, en remPlacement du
5ïeur des No)'ers, S ecrétaire d'Etat ». Il existe de lui une quantité cie Rap­
ports et Mémoires, sur des sujets d'administration, justice, finances, etc.
En I658, il se démet de la susdite charge, et est nommé Conseiller d'Etat
orclina.ire.
Le JO novembre r 647, " la Ràne voulant faire part au Duc cl'Aniou,
frère unique cltt R oi, de sa joie pOlir la convalescence de Sa ~I{ltiesté, va le
vi siter chez le sieur de Nlauroy, cn la belle demeure de qui Oïl· t'avait retiré,
proche le Louvre, pOlir le suustraire ri la contagion de la petite vérole , dont
le Roi SOll frère, était atteint n.
". éraphin de Mauroy est nommé parmi les hauts dignitaires qui assis­
tent aux obsèques du cardinal de Richelieu. L'église de St-Ouen fut en
partie reconstruite à ses fr ais.
Il fut mari6 trois fois : En premi res noces, il épousa en 1632, ANNE
F REiVIYN, qui mourut en 1(j45 , lui lais ant quatre enfants; il épousa en
secondes noces, NIARIE-MAGDELEINE FARDOIL DU B R EUIL ,
petite fille d'un Président au Parlement de Normandie, qui lui donna deux
enfant ; enfin, l'Inve ntaire sommaire des Archives de l'Allier, pour la
FRÉMYN:
D'azur, :l 3 bâtous toc
qués d'argeut., péris ell
4
bande.
~L \l :;O );
FARDOIL:
De, ...• :11:1 lic.orr\.c p.1 <;;, ­
Sc.1n l e
d e ...
DE BABUTE :
Ec; l' td é : :lUS l ct 4.
d' argellt , ~l j fl('u['~ d e pC' o­
~ées d'a zur , poséos '2 e t 1:
a u x .2 cl 3, palt~ d';trg l ' Ilt
f't ù 'az ur de 6- pit' c ,~IU
Ch C\TOn
J(' ~t1 i" 1il ("c;. hr o ­
ch all f .
DE M.\
ROY
commun d e Deux-Chaises, nous ap pre.nd que MA RIE D E BA BUTE ,
dam ' de Beancaire, ét ait vcuve en 1667 d e _éra ph in d e Mauroy, Cheva lie r
de St<'I'Iichel , Seig ne ur d es Barre . I .ecopist e ad ô m a l lire l'ann ée (probable­
men t r669 au lieu cI e I()67) , mai s la Gé:lll:alogie cl la ) Iaison de Babute .
q ui se trouve à la B ibliothèqu e :\ atiollaJe, ne laiss> auc un dont t> : elle
dit qu e . Iarie d l" Babute 6pousa cl'abo rcl Marien de Beaucaire, Sgr d udit
li eu, et qu , d ' ve nuc v 'uve, elle épollsa Séraphin d e Mauroy, Int endant
e t Co nt rôlèur GI~: n6ral d es Finances , d ont elle eut u n fils nommé Marien;
elle était fille de Hugn es d.. Ba hute, Che.va li er, S" ~ cle- . t-PiNrl" du Mo nt,
Baro n clelerm ig ny . e tc., el cie <t arie d Tenon .
Séraphin de Mauroy eut d'Ann e Fré myn :
rD NICOLAS-SÉRAPHIN DE MAUROY, BARON DE GERMI­
GNY, mort e n 1670 et inhumé dans le- caveau d e famill e, a ux Petits­
Augusti ns.
zn N... (peut-être MICHEL) DE MAUROY, appelé Mr DE
St-OUEN, mort en 1IJGZ et aussi inhumé aux P eti ts- \ugustin s. En
1653. un !l'fichet df' !\1all}'oy. sall S do ute ce1ui- ' i, es t él "ve au Collège
cl ClerJllon t.
n
DE VOYER DE
PAULMY
('l D'ARGENSON:
O'az.Uf,;\ ~ li CIl 5 t ~ p.1 r­
d('s d'or , p o.::è-':'l l'u n :" 'Ir l'au­
tl l\ l alllp a SS~f ;"trln ' ~
um î Olllll',;. d e gll(· l\k"'~ .
l't
DE CRUSSOL
D'UZÈS
F~ c, ('
d'Of
dl:' () pil"c es.
(' t
de
'; 1110 f l l ('
MARIE DE MAUROY, née
e ll
r6]z, dont
O ll
ne sa it rien .
4° ANNE-R ADEGONDE DE MAUROY . liée en rt)4.1, ( nu e au
Baptê me par Monsieur, l'l'ère du N.o i, ct par la fill e du Maréchal de
Vill eroy. E lle épous a le 5 juin 1Cl60. ] EAN- A RMAND DE VOY E R,
l'vIARQU]S DE P.4 UUV/Y ET DE LA RO HE -DE-GENN ES ,
:\fest re de Camp d e Ca\'aleri e, TIrigaùier des Armées du R o i. Gou­
w·rneur de Châ t ellerault et du Chàt ell rr aud o is , qui fut blessé mor­
tell e ment à Séll ef Cil 1674 ; elle 6puusa en secondes noces . le 17 mai
r(j85. FR AN(OIS DE CR USS OL , 11fA RQU].'i DE CUYS ]EULX,
(() iVlTH j) ' U zfis. pe tit fib (l'un Duc ll'Uzès. Ell e mourut le zo jUill
17 19.
S (~raphill
de Mauroy ent de Marie-Magdele ine Fardoil, sa seconde
femme :
50 ALEXIS DE MAUR OY, Ecuyer; Pag> ùu R o i pend ant s a jeu­
Il esse, pui s Mous que taire du H.o i de I() à 20 ans; Lieutenan t aux
Gardes. Il rut m is à St-Laza re . par 5 21, fa mill e, à cauSE' de sa Jissipa­
tiO ll ; y aya nt pris l' h a bit r lioieux , il devint b ientôt Curé d -s Inva­
lides, cc qui était la premi ère charge d e l' rdre . 11 abusa de sa itu a ­
tiun e t tomba d a ns d s d ésord res qui a mellè rent un proc ~s scall­
daleux e t humili a llt, re laté parm i les Cause. Cé h~hres et su r lequel
il est in ut ile de s'étendre; il ava it fait d es dettes et de~'i dames de la
our se tro uvèrent com promises. E n appren an t ses dettes, le Roi
s 'éc ria: « Il a bien tort d' avo ir fa it tout cela, s' il m 'avait d emandé
un Evêc hé, j ne le lui aurais c 'rtainem enl pas refusé. )) Il s ubit
une grave concl am nation q u le Roi commua en un exil perpétuel