Dossier de presse

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Dossier de presse
SYNOPSIS
« Un scénario dont l’architecture est
un modèle d’ingéniosité et de précision, une mise en scène qui ne laisse
pas l’ombre d’une chance au
hasard, une interprétation dirigée
de main de maître : voilà ce que
nous offre La Vérité.»
Jean de Baroncelli Le Monde
FICHE TECHNIQUE
RÉALISATEUR
H.-G. CLOUZOT
SCÉNARIO
H.-G. CLOUZOT
JÉROME GÉRONIMI
SIMONE DRIEU
MICHÈLE PERREIN
VÉRA CLOUZOT
MONTAGE
ALBERT JURGENSON
PHOTOGRAPHIE
ARMAND THIRARD
DÉCORS
JEAN ANDRÉ
PRODUCTEUR
RAOUL J. LEVY
INTERPRÉTATION
DOMINIQUE MARCEAU
BRIGITTE BARDOT
GILBERT TELLIER
SAMI FREY
ANNIE MARCEAU
MARIE-JOSÉ NAT
L’AVOCAT GÉNÉRAL
PAUL MEURISSE
L’AVOCAT DE LA DÉFENSE
CHARLES VANEL
LE PRÉSIDENT
DU TRIBUNAL
LOUIS SEIGNER
LE MÉDECIN LÉGISTE
FERNAND LEDOUX
JÉRÔME
JACQUES PERRIN
Le procès de Dominique
Marceau, accusée d'avoir
assassiné son a m a n t .
Tandis que son avocat
semble plus se soucier de sa
carrière, le procureur général
dépeint la jeune femme
comme un monstre de
perversité. Au fil des plaidoiries, Dominique sent
s o n destin lui échapper,
bien loin de la vérité...
Depuis l’échec des Espions,
Clouzot n’a plus tourné.
Raoul Levy, heureux producteur
des films de Brigitte Bardot, lui a proposé de faire un film avec sa protégée.
Clouzot : « Son personnage m’intéressait. J’ai cherché une histoire, un roman pour elle et je n’ai
pas trouvé. Enfin, je me suis souvenu de ma vieille idée et j’ai pensé que le sujet pouvait peut-être
lui convenir. Il y a dix ans déjà j’ai eu envie de raconter l’histoire d’un procès parce que j’ai été
choqué, au sens chirurgical du terme, par la façon dont on rendait la justice dans les causes criminelles. Ainsi, par exemple un accusé de 65 ans voit-il résumer sa vie en une heure. Comment
peut-on alors atteindre à la vérité ? J’ai voulu montrer cette ambigüité constante de la vérité et les
éclairages différents qu’on peut donner à un même événement.
La justice n’est pas faite pour apprécier les sentiments. Par exemple, un type vient témoigner. Il
raconte ce qu’il a vu d’intéressant. Trois scènes de ménage en un mois chez les voisins. Il dit : «
Ce ménage était continuellement en bagarre. » Il oublie les vingt-sept autres jours où il ne se passait rien.
Dans le film c’est la même chose. Brigitte a trompé son amant une fois. On ne parle que de ça.
Elles devient une fille perdue. Ce que je veux montrer, c’est que tout le monde dit la vérité, mais
que ce n’est jamais la même. »
En février 1988, Brigitte Bardot déclarera aux journalistes Gérard Lefort et Henri-Jean Servat que
La Vérité est, de ses 48 films, celui qu’elle a préféré interpréter. A la question « Avez-vous ressenti
une fois l’ambition ou la satisfaction profonde d’être véritablement une actrice et de ne vivre que
pour cela ? », elle répondra : « Oui, dans le film La Vérité. Lorsque aux Assises j’ai une longue tirade pour expliquer mon amour et que tous les figurants – une centaine – ont applaudi ! Clouzot a
gardé cette prise unique. »
Il souffle ici comme un petit vent de Nouvelle Vague. S’entourant de ses grands acteurs habituels
- Paul Meurisse, parfait en avocat cynique et cruel, Charles Vanel et sa dérision savoureuse, et
l’excellent Louis Seigner -, le cinéaste fait aussi appel à la jeune génération : Sami Frey, dans l’un
de ses meilleurs rôles, Jacques Perrin et, surtout, l’icône Brigitte Bardot, fraîchement auréolée de
son triomphe dans Et Dieu créa la femme, qui se révèle une époustouflante tragédienne. Car, s’il
joue de sa sensualité déjà légendaire (comment résister à cette séquence de danse endiablée sous
les draps ?), le cinéaste parvient à tirer avec maestria l’actrice vers le registre dramatique. Côté
réalisation, Clouzot s’émancipe. A la mise en scène «théâtrale» du procès, réglée avec une précision d’orfèvre - et émaillée de joutes oratoires incisives, tantôt noires, tantôt cocasses -, il juxta2h04 - FRANCE - 1960
pose en un montage judicieux des flash-backs de la vie de l’héroïne. Tournées au Quartier Latin
COPIES NEUVES
en décor réel, ces scènes révèlent le quotidien d’une jeunesse bohème, éprise de liberté et provocatrice. Une
Oscar 1960
génération porteuse des bouleversements à venir, qui s’oppose aux codes moraux bourgeois et
du meilleur film étranger rigides des aînés. De quoi faire taire les railleries de la Nouvelle Vague qui, à l’époque, voulait
SORTIE LE 13 OCTOBRE 2010 rejeter le cinéaste à l’arrière-garde.
LA VÉRITÉ
Retrouvez La Vérité sur www.acaciasfilms.com / www.tamasadiffusion.com / Presse : Nadine Méla 01 56 69 29 30

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