generation avenir #4 - btwin u19 racing team

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generation avenir #4 - btwin u19 racing team
Génération Avenir, magazine de la U19 Racing Team - On participé à la rédaction : Alexandre Chenivesse, David Giraud, Pierre Moncorgé. Tous droits réservés - Crédits photos : U19 Racing Team - mai 2011 - numéro 6
GENERATION
AVENIR
{ magazine de la U19 Racing Team - août 2011 }
route
une génération
en or !
matos
nouveau equipement craft
portrait
nans peters
le grimpeur
u19racingteam.fr
[2]
Merci à nos partenaires !
u19racingteam.fr
SOMM
AIRE
[3]
4
I
have a dream ! Ce rêve, Pierre Henri LECUISINIER l’a
réalisé. Un de ces rêves sans doute, car a à peine 18 ans,
Pierre Henri a une belle et longue carrière devant lui.
En devenant Champion d’Europe, à Offeida, là où l’an
passé son copain Olivier LE GAC était devenu sur le même
parcours Champion du Monde, Pierre Henri signe son plus
beau - et son premier succès - à l’international.
Après le titre de Clément VENTURINI au mondial en
cyclocross, voilà un autre coureur bénéficiant du programme
U19 Racing Team qui monte sur les plus hautes marches du
podium. Outre Atlantique, Thibaut BOULANGER lui aussi vit
son rêve à fond en remportant TROIS victoires d’étape lors de
la Coupe des Nations UCI au Tour de l’Abitibi.
Le cyclisme tricolore à le vent en poupe, et c’est bien ainsi.
La nouvelle génération arrive, plein de rêves et d’espoir. Ne la
décevons pas.
La U19 Racing Team.
ROUTE
Retour sur une
génération en or.
6
EUROPE
Le bonheur de PierreHenri aux Europes.
12
MATOS
Les nouvelles tenues
de la U19 by CRAFT.
16
FORMATION
C’est dans la tête !
18
PORTRAIT
Portrait de Nans
Peters.
[4]
» route
Quel bonheur de voir les juniors réussir aussi bien leurs études
que les grands rendez vous sportifs. Avec le titre européen de
Pierre Henri LECUISINIER et les victoires de Thibaut BOULANGER
en Coupe des Nations, enquête auprès des français.
Ce mois de juillet, aux quatres coins du monde, en
quelques jours, les tricolores ont fait résonner la Marseillaise à plusieurs reprises.
Si on savait que depuis l’avènement d’Olivier LE GAC
au titre de Champion du Monde l’an passé à Offeida, les
juniors français se sont décomplexés à l’international.
En ouvran la voie, Olivier LE GAC, alors junior 1 en 2010
lors de son sacre, a donné des idées à de nombreux
juniors.
Dés le mois d’avril, avec la victoire de Florian SENECHAL, la France attaque en force sur Paris Roubaix.
Pierre Henri LECUISINIER, malchanceux, prend son
mal en patience lui qui s’était fixé parmis ses objectifs
l’Enfer du Nord.
Au mois de mai, les juniors français sur la Course de la
Paix font des merveilles avec Guillaume MARTIN notament. Pierre Henri, toujours bien placé, manque souvent de peu la victoire d’étape. En manque de réussite?
Pierre Henri doute un peu mais se rassure en juin lors
du Challenge National en venant prendre la 3ème place
de la Classique des Alpes Junior, course de référence
en montagne. Pourtant Pierre Henri n’est pas grimpeur
au départ.
La victoire en équipe.
Le GP Général Patton, au Luxembourg, dans le bastillon
des frères Schleck, sonne la charge des français. Adrien
LEGROS s’impose lors de la 1ère étape et remporte le
[5]
Une joie partagée pour Thibaut BOULANGER qui prend
dans ses bras ses copains de l’Equipe de France, Kévin
GOULOT et Anthony MOREL au Tour de l’Abitibi.
[6]
» route
général de l’épreuve. Le travail d’équipe paye et on a
vu une équipe de France à une semaine des Europes en
ordre de bataille. Ca sent bon.
Championnats d’Europe Junior, à Offeida, le 16 juillet, on
a cru un moment qu’Olivier LE GAC allait faire «bis répétita» en s’imposant sur le même parcours que l’an passé
alors support des championnats du Monde. Mais l’esprit
de l’équipe de France et ce collectif soudé ont permis encore une fois à la France de triompher. C’était le jour de
gloire de Pierre-Henri LECUISINIER.
Devançant de quelques mètres Olivier LE GAC, il signe sa
plus belle victoire de sa jeune carrière, lui qui avait connu
l’émotion de la Marseillaise en 2009 alors qu’il était cadet
et qu’il remportait le titre national en cyclocross.
La France domine la Coupe du Monde depuis le début de
saison. Et ce qui est rassurant et qui donne à cette domination encore plus de valeur, c’est que c’est un collectif
qui domine les nations. Pas une individualité.
A l’autre bout du monde, la France victorieuse.
Quelques heures après le titre européen de Pierre Henri LECUISINIER, une autre équipe de France s’envolait pour le Canada. La fédération française de cyclisme a envoyé une délégation représentée par des coureurs du comité de Bourgogne
et par Anthony MOREL (Picardie) et Thibaut BOULANGER
(Champagne Ardenne).
Le Tour de l’Abitibi, épreuve de 7 étapes comptant pour la Coupe
des Nations, faisait la part belle aux sprinteurs.
Les Français ont connu un début difficile, le décallage horaire
laissant des traces sur l’organisme. L’affaire était mal engagé.
Les coureurs ne se connaissaient que très peu, mais l’esprit
d’équipe et l’envie de bien faire étaient là. Dés la 2nde étape, le
premier podium laissait augurer de belles choses. Le déblocage
eu lieu lors de la 3ème étape avec la première victoire. Mais pas
que. Un triplé. Quelle belle affaire. S’imposant au sprint, Thibaut BOULANGER remporte une belle victoire internationale
en mettant en oeuvre son savoir faire et sa qualité de sprinteur.
Mais les tricolores ne s’arrêtent pas là et refont la même le lendemain. Et pan, deuxième triplés en deux jours. Les pronostics
vont bon train mais personne ne croit possible que les «bleus»
remettent cela le lendemain. Le peloton, averti, ne laissera pas
faire. Pourtant c’est de nouveau une «Marseillaise» qui résonne
au coeur du Québec. Thibaut BOULANGER signe sa 3ème victoire en trois jours. Anthony MOREL monte pour la 3ème fois sur
le podium. Chapeau.
La FFC a bien eu raison d’envoyer ses coureurs au délà du vieux
continent. Elle permet de poursuivre la formation des juniors en
les confrontant avec d’autres nations.
Et si la France conservait le titre mondial ?
La France sera-t-elle en mesure de conserver le titre mondial
cette année ? Archi favorite, l’équipe de France devra gérer la
pression à Copenhague en septembre prochain.
L’état de fraîcheur des coureurs sera une des clés de la réussite.
On a hâte d’y être.
Loïc JAMET : à la recherche
d’un premier grand succès.
Le Breton, Loïc JAMET, 18 ans, du club de Sojasun Espoir, réussit par sa régularité depuis le
début de saison.
Récent bacchelier, il termine à la 2nde marche
du podium lors des Championnats de France de
Piste. Un pari pour lui de remonter sur la piste
qu’il a pratiqué dans le passé, dans la discipline
de la poursuite par équipe, associé à 3 autres
coureurs de talent, Olivier LE GAC, Geoffrey
MILLOUR et Jordan LE GALL.
«Le titre n’était pas loin, nous étions bien
parti dans la finale mais les Normands
étaient les plus forts. C’est une expérience
enrichissante, tant sur le point humain
que sur l’aspect sportif» raconte Loïc.
devant avec un certain Geoffrey MILLOUR,
le grand favori en l’absence d’Olivier LE
GAC retenu en Equipe de France pour les
Championnats d’Europe et Ronan TASSEL.
Les 3 coureurs sont de sérieux adversaires. Loïc qui n’est pas un spécialiste du
sprint fait des miracles face à un Geoffrey
MILLOUR très en forme.
Il en aura fallu de peu pour que Loïc s’impose. C’est Geoffrey MILLOUR qui le devance de quelques centimètres sur la ligne.
Déçu dans un premier temps, Loïc savoure
cependant toute sa progression depuis le
début de saison dans les différentes disciplines pratiquées.
Les championnats régionaux sur route étaient
un rendez vous important pour le Rennais.
Sous un temps breton, et des conditions de
courses difficiles, Loïc et son équipe de Sojasun
Espoir font une belle course, sur un parcours
usant et ne laissant aucuns répits.
La course bascule à mi course et Loïc se retrouve
Rendez vous aux Championnats de France
où Loïc compte bien faire tout son possible
pour que la Bretagne garde le titre acquis
l’an passé avec les frères LE LAVANDIER.
[7]
Thibaut BOULANGER enchaine les succès depuis le début de la saison.
Le Tour de l’Abitibi (Coupe des Nations - Quebec) est un véritable propulseur
d’énergie avec pas moins de 3 victoires au sprint en 3 jours.
Cette semaine tu as remporté plusieurs étapes
au Tour de l’Abitibi, une course comptant pour la
Coupe des nations, sous les couleurs de l’Equipe de
France. Comment c’est passé cette aventure outre
atlantique ?
> C’était une aventure exceptionnelle, une première sélection sous le maillot national. La première journée fut dure
à cause du décalage horaire mais la suite fut bonne avec 3
succès. Je n’espèrais pas autant de réussite donc c’est une
aventure réussite.
Quels souvenirs rapportes-tu de ce long voyage ?
> Une expérience au niveau international avec en prime 4
podiums et 2 maillots. J’ai pris beaucoup de plaisir et j’étais
déterminé à remporter au moins une étape.
Un tour de 7 étapes, c’est une nouvelle expérience
pour toi. Quelle expérience en retires-tu ?
> C’était une expérience durant laquelle j’ai beaucoup appris. J’avais peur au niveau de la récupération avec l’enchainement des épreuves mais les massages et la durée de
sommeil suffisante m’ont rassuré.
Que représente ces victoires, ta première au niveau
internationale ?
> 3 victoires au niveau internationale en 3 jours que demander de mieux. Je suis ravi. J’ai vécu des moments de
joies comme j’avais jamais connu sur le vélo auparavant.
C’est une réussite et une récompense au travail et sacrifice
réalisé durant plusieurs années.
Comment as-tu construit ce succès ?
> J’ai beaucoup travaillé depuis le début de saison et
j’avais bien préparé ce tour de l’Abitibi. J’ai adapté mes
entrainements en fonction de cette course. J’ai été un peu
dérangé suite à ma chute pendant mon bac. Je ne pouvais
plus faire de sprints. Mes mains étaient trop abimées. Donc
je suis encore plus satisfait de mes performances au sprint.
«J’ai
connu des
moments
de joies
comme
jamais
j’avais
connu
sur le vélo
auparavant...»
Quels sont tes prochains objectifs ?
La suite de ta saison ?
> Pour la suite de la saison, il y a bien sur le championnat
de France et j’espère une sélection au mondial mais avant
tout j’ai besoin de récupérer un peu pour mieux aborder ces
objectifs.
Devenir coureur professionnel, est-ce un de tes projets? Quelles études fera tu l’an prochain ?
> Pour le moment, je prends beaucoup de plaisir sur le vélo et
je préfère finir mes études avant de penser au niveau professionnel qui ne m’attire pas tant que ça. A la rentrée j’étudierai
à Reims Management School TEMA (école de commerce).
Cette saison tu fais parti du programme U19 Racing
Team, qu’est ce que ça t’apporte ?
> J’apprécie le soutien que le Team m’apporte moralement.
J’aime aussi tester le matériel et partager mes expériences.
Tu roules sur le Facet 9. Que penses tu de ce vélo ?
> C’est un vélo sur lequel je me sens parfaitement bien. Il est
rigide et très performant. J’adore l’esthétique aussi, le blanc
est splendide. Ce vélo me surprend !!! Je le recommande à
tout le monde.
Pour toi qu’est ce qui est t’important dans un vélo ?
> La rigidité est pour moi l’essentiel compte tenu de mon
physique de sprinteur. Je cherche à perdre le minimum de
force.
Qu’améliorerais-tu sur ce vélo ?
> Je ne sais pas quoi apporter de plus, il est pour moi parfait !
Tu utilises des chaussures BTWIN Comp 9 pourtant ce
n’est pas un Top de gamme et des produits de marque.
Sont elles pour autant de bonnes chaussures ?
> Je vais pas dénigrer des marques, mais je suis très bien
dans mes chaussures autant que dans de grandes marques
Italiennes... La semelle carbone est rigide et l’esthétique et le
confort à la hauteur des très grandes marques.
[8]
»champion
Interview exclusive de Pierre Henri
LECUISINIER après son titre de
Champion d’Europe. Il profite de sa
semaine de repos pour répondre à
nos questions et ... regarder le Tour
de France.
Samedi 16 juillet, tu es devenu Champion
d’Europe Junior sur route à Offeida en Italie. Comment c’est passé cette course ?
En début de courses je n’avais pas d’excellentes
jambes mais heureusement comme nous avons
un équipe très forte et très collective en France,
nous avions deux coureurs à l’avant, dans le
peloton les cinq autres français dans le peloton
n’avaient qu’à contrôler. Une fois cette échappée
rejointe j’ai contré à 35 kms de l’arrivée, nous
nous retrouvons à quatre avec encore deux
français (Pierre Latour et moi), ensuite nous ne
sommes plus que deux avec un coureur belge
jusqu’à ce qu’Olivier Le Gac (encore un français!)
nous rejoigne à l’amorce du dernier tour. Ensuite
dans le dernier tour même si le coureur belge
était très fort, nous étions en surnombre et nous
avons attaquer à tour de rôle pour prendre au
final les deux premières places.
Que représente cette victoire, ta première
au niveau internationale ?
C’est une grande satisfaction pour moi car le vélo
est ma passion, je fais des efforts pour cette passion tout les jours mais c’est ce que j’aime donc
cela ne me pose pas de problèmes. Cependant la
saison n’est pas finie, il reste de belles courses à
gagner, et si j’ai la chance de faire une carrière
celle-ci ne fais que commencer donc c’est bien
mais c’est loin d’être une finalité je ne suis que junior! Mais je sais
apprécier cette victoire à sa juste valeur.
Elle récompense aussi mon entourage, mes parents qui me suivent
toujours, ma sœur, ma famille en général, mes amis, mon entraîneur,
et puis tout ceux qui me soutiennent et notamment la U19 Racing
Team.
Comment as tu construit ce succès ?
Une victoire peut importe le niveau de celle-ci, ne se construit pas du
jour au lendemain, il faut travailler, travailler et encore travailler !
On dit souvent que les courses de l’été se gagnent en hiver, je pense
que c’est vrai.
J’ai fait un bon hiver, une bonne préparation, ensuite grâce à cela
j’ai pu être sélectionné en équipe de France pour Paris-Roubaix puis
pour la course de la Paix et le GP Général Patton. Ce sont toutes des
épreuves de la Coupe des Nations Juniors, des épreuves où on roule
avec les meilleures juniors mondiaux, ce sont des courses ou cela
roule vite ça m’a permis de prendre de la caisse. J’ai également
[9]
Pierre Henri LECUISINIER, serein avant le départ de la
2ème étape du GP Patton (Coupe des Nations)
[10]
»champion
Pierre Henri concentré à quelques secondes du départ du Paris Roubaix, en avril
dernier, sur le FACET 9.
couru une Coupe de France Espoir qui m’a
fait prendre du volume et confiance en moi.
Et puis je pense aussi que ce succès s’est
forgé à l’entrainement, depuis début juin
j’ai bien travaillé à l’entrainement, je me
suis appliqué. Je dois remercier mon entraîneur car je pense sincèrement la moitié
du titre lui appartient, il va falloir couper le
maillot en deux !
Quels sont tes prochains objectifs ? La
suite de ta saison ?
Pour le suite de ma saison déjà je vais courir avec le maillot de Champion d’Europe
donc j’irais avec grand plaisir sur toutes les
épreuves que je dois disputer jusqu’à la fin
de l’année, comme le Tour d’Auvergne qui
sera une reprise puisque j’ai coupé la semaine qui suivait le championnat d’Europe,
je prendrais ensuite part à la Montpinchon
Junior le 7 aout, j’irais ensuite en Allemagne pour le Trofeo Karlsberg en Coupe
des Nations avec l’équipe de France à la
mi-aout, ensuite il y aura le Championnat
de France CLM le 18 aout, et le Championnat de France sur route le 20 aout.
A la fin septembre auront lieu les Championnat du monde au Danemark, je prendrais part à la course en ligne car mon titre
européen me qualifie automatiquement,
pour le contre-la-montre je ne suis pas
certain mais j’espère y participer.
J’aimerais bien gagné une étape au Trofeo
Karlsberg et faire une belle course au
Championnat de France de contre-lamontre.
Devenir coureur professionnel, est-ce
un de tes projets ? Quelles études fais
tu et que feras tu après le bac ?
A la rentrée je serais en Terminale STG,
donc je serais dans l’année du BAC, ensuite
j’envisage de poursuivre mes études par
un DUT Techniques de Commercialisation.
Devenir coureur professionnel, c’est le rêve
de beaucoup, beaucoup de coureurs il y
a donc beaucoup de monde au portillon !
J’aimerai y parvenir mais si je n’y arrive pas
je n’aurai aucuns regrets car je sais que
j’aurais tout fait pour, de plus avant j’aurais
assuré mes arrières car j’aurai continué
mes études donc cela serait intéressant de
devenir professionnel mais pas dramatique
si je n’y parviens pas.
Depuis trois ans tu participes au programme U19 Racing Team, qu’est-ce
que c’est et qu’est-ce que ça t’apporte?
La U19 Racing Team, c’est un programme
qui permet à des coureurs juniors d’être accompagner durant ses saisons juniors, avec
[11]
Au coeur du BTWIN Village, Jocelyn Bar, l’entraineur de Pierre Henri (à droite) regarde avec intérêt Laurent, le designer, réalisé le maillot de champion d’Europe de Pierre Henri.
des stages, du prêt de matériel, mais pas
seulement on peut aussi échanger avec divers intervenants des marques partenaires.
Durant les stages ont peut aussi échanger
avec les coureurs de la team que l’on revoit
ensuite sur les courses, pour moi les stages
ça me permet de me perfectionner un peu
en mécanique parce que je ne suis pas
très bon... En fait c’est un programme très
enrichissant et novateur.
Tu roules sur le Facet 9. Que penses
tu de ce vélo ?
Le Facet 9, c’est d’abord un vélo qui est
très maniable et c’est ce que j’apprécie
le plus sur ce vélo, dans les descentes il
est très facile à piloter, très souple. Je l’ai
également trouver excellent sur les pavés
lors de Paris-Roubaix Junior, sa
maniabilité était utile lors des changements
de direction sur les pavés, il répondait bien
aussi lorsqu’il fallait tenir le haut du pavé et
rouler vite sur ceux-ci.
Pour toi qu’est ce qui est t’important
dans un vélo ?
Pour moi l’important dans un vélo c’est
d’abord qu’il soit efficace, à la fois rigide
qu’il ai du répondant et maniable. Ce sont
pour moi les deux qualités principales pour
faire un excellent vélo.
«Je dois remercier mon
entraîneur car je pense
sincèrement la moitié
du titre lui appartient,
il va falloir couper le maillot
en deux ! »
chères ! Le système de serrage est bien
étudié, même par de fortes chaleurs je n’ai
connu aucuns problèmes avec ces chaussures cette saison le confort est donc bien
présent.
Je n’attache pas beaucoup d’importance à
l’esthétique pour ce genre de choses donc
l’essentiel est le confort donc je suis satisfait de ces produits.
Qu’améliorerais-tu sur ce vélo ?
Sur le Facet 9, j’améliorerai la boîte de
pédalier que je renforcerai un peu, et je
reviendrai à une tige de selle classique ou
alors je ferai une tige de selle complètement intégrée car je n’aime pas trop ce
concept de tige de selle semi-intégrée.
Quelle question aimerais-tu que l’on
te pose et quelle réponse ferais tu ?
J’aimerai qu’on me demande ce que je
préfère dans le vélo, et je répondrai gagner
des courses !
Tu utilises des chaussures BTWIN
Comp 9 et le casque BTWIN Comp,
pourtant ce ne sont pas des Top de
gamme et des produits de marque.
Sont ils pour autant de bons produits?
Le casque BTWIN Comp que j’utilise n’est
certainement pas le plus esthétique du
peloton, mais il possède un bon confort,
une bonne aération et un bon système de
serrage, donc je pense que c’est un bon
casque techniquement c’est un bon produit
bien abouti.
Les chaussures BTWIN Comp 9 n’ont rien
à envier à d’autres chaussures bien plus
Quelque chose à rajouter ?
Une devise : «Si tu veux gagner des
courses tu gagneras de l’argent, si tu veux
gagner de l’argent tu ne gagneras pas de
courses.»
[12]
» matos
CRAFT, la marque Suédoise, a réalisé la tenue de la U19 Racing Team sur le
même modèle que celle de l’équipe pro Trek Léopard. Alexandre PACOT est
le premier à les tester. Impressions.
Quoi de mieux que les pavés de Paris-Roubaix
pour tester la nouvelle tenue de la U19 Racing
Team réalisée par CRAFT. C’est ce que l’on a proposé à Alexandre PACOT, le dijonnais du SCO Dijon, Junior 1. Et pour lui faire découvrir «l’enfer
du Nord», nous avons demandé à Felix POUILLY,
junior 1 du Team Wasqual Junior de lui servir de
guide. Récit.
«Félix m’a emmené sur ses routes d’entrainement.
Nous avions rendez vous à quelques centaines de
mètres du fameux Carrefour de l’Arbre. C’est une
expérience géniale, vraiment j’avais hâte de découvrir les pavés.
La tenue CRAFT, elle simplement magnifique. Le
designer de BTWIN, Laurent, que j’ai pu rencontré, a fait des merveilles. Moderne, simple, elle est
belle et donne envie de la porter. Côté matière,
CRAFT nous a présenté là le même maillot et cuissard que celui de l’équipe Pro Trek Léopard. Là
grande classe.» raconte Alexandre à la fin de sa
sortie.
Côté sortie justement, les deux coursiers sont allés enchainer les secteurs pavés avant et après le
Carrefour de l’Arbre, vers Cysoing. Le temps était
clair, le soleil a montré le bout de son nez vers
la fin. Alex a suivi les roues de Félix, très à l’aise
sur «ses» pavés.
«Il a fait chaud et j’ai l’habitude de transpirer. Là,
le maillot CRAFT est très respirant surtout dans
le dos. Ce que j’aime le plus, c’est que le maillot
ne flotte pas, il tient au corps. C’est agréable et
très léger. Le cuissard, il est top au niveau de
sa tenue, on est comme dans un canapé... Plus
qu’à rouler.»
Pour compléter la panoplie, jambières et manchettes CRAFT 3D, y a plus qu’à rouler...
A peine rentrer à Dijon, Alexandre avait déjà
qu’une seule hâte... revenir rouler dans le Nord..
et découvrir les monts des Flandres cette fois ci.
[13]
Dans le dos, le textile est respirant
avec ce mesh aéré. Très pratique, il
évacue grandement la transpiration
et laisse le corps au sec.
Le cuissard dans le dos dispose
d’une ouverture aussi pour laisser
respirer le corps.
Fermeture efficace, le maillot
CRAFT est très léger et confortable.
[14]
» formation
Le programme U19 Racing Team permet chaque année à une quinzaine de sportifs de bénéficier d’une aide
matérielle, d’une formation mécanique et d’un accompagnement dans la réalisation de leurs projets.
A
ccompagner, Former et Tester, tels sont
les trois axes du programme U19 Racing
Team.
Depuis maintenant 4 saisons, c’est une trentaine
de sportifs qui ont bénéficié de ce programme novateur et interactif en France.
Destiné aux cadets et aux juniors, ce programme
met à disposition une aide matérielle durant la
saison par le prêt d’un vélo, de roues, mais aussi
par une formation mécanique dispensée par l’association +2sports qui gère le projet et les équipes
techniques de SRAM et de BTWIN, les principales
marques partenaires.
L’originalité de ce projet est de proposer aux coureurs de tester des nouveaux vélos, des nouveaux
Durant la saison, les coureurs sont conviés à participer à des stages de formation mécanique mais
aussi aborder des thèmes comme la nutrition ou
encore visiter et rencontrer les équipes de conception de la marque BTWIN à Lille.
composants ou éléments et de participer ainsi à
l’amélioration et au développement des produits
testés.
Cette relation «gagnant-gagnant» permet aussi à
chaque sportif de découvrir le monde de l’entreprise par des visites des marques et par des stages
en entreprise que certains coureurs peuvent faire
en fonction de leurs choix d’étude.
Saison 2012 :
Pour la nouvelle saison 2012, le programme U19
Racing Team permettra d’accompagner 4 coureurs
issus des rangs cadets (cadet 2 en 2012) et entre
12 à 15 juniors.
Le recrutement se fait nationalement sur dossier
et après un entretien de motivation.
La tête et les jambes.
Les résultats scolaires sont importants et font partis des objectifs du projet. Sur les deux dernières
saisons, 100% de réussite aux examens.
Le coureur reste bien sur licencié dans son club
et participe normalement à la vie sportive de celui-ci. Le programme U19 Racing Team vient en
complément et est un apport supplémentaire à la
formation du sportif.
Sur le terrain, les coureurs font
le point avec Jean Pierre de
SRAM, sur les trucs et astuces
pour bien régler son vélo.
Chaque retour est important
pour les marques partenaires
du projet. «Nous les considérons comme une équipe
pro, nous ne faisons pas de
distinction entre les juniors
et les coureurs pros.» raconte Jean Pierre qui suit avec
son oeil expert les prouesses
des juniors de la U19 Racing
Team.
Comment intégrer
ce programme ?
Très simplement, en déposant candidature sur le site www.u19racingteam.fr
avant le 1er septembre.
[15]
Bastien DUCULTY - espoir 1
A suivi le programme depuis 3 saisons.
Léo DULIN - cadet 2
A intégré le programme cette saison.
Nans PETERS - junior 1
A intégré le programme depuis 2
saisons.
Barthélémy FABING - junior 1
A intégré le programme cette saison.
«La cohésion ma beaucoup plus
avec les coureurs, la compréhension de chacun est présente ce qui
permet un bon equilibre dans un
groupe comme celui la !
Tester du materiel, rencontrer les
ingenieurs BTWIN et SRAM, avoir
de bonnes connaissances, cela
permet de prendre un maximum
d’expérience dans le domaine du
cycle, ce qui est très interessant
pour tous coureurs passionnés.
Tout d’abord j’ai intégré ce programme pour le matériel, j’en avais
fort besoin, puis par la suite je me
suis bien retrouvé dans le projet et
l’aide morale autour du vélo m’a
beaucoup aidé durant mes saisons : le vélo de haut niveau c’est
une chose mais autour de ça rien
n’est facile. Le programme U19
Racing Team apporte essentiellement un équilibre tout au
long d’une saison, ce qui est primordiale pour réussir ! Le bilan est
positif, j’aurai beaucoup appris auprès des différentes personnes du
programme. Ma progression sportive n’as pas vraiment évolué grâce
à ce programme mais cela a été
bénéfique comme la mécanique où
je suis devenu autonome. J’ai par
exemple décroché un contrat de
travail chez DECATHLON et découvert le monde du commerce.
Le programme «U19» a été pour
moi que positif pendant ses 3 ans
passés. Maintenant, j’aide à mon
tour les nouveaux juniors.»
«J’ai intégré ce programme pour
avoir la possibilité de tester du
matériel et de pouvoir donner
son avis mais aussi pour avoir des
conseils sur les entrainements, la
diététique, sur les tactiques de
course, la mécanique et tout ce qui
concerne le vélo.
Ce qu’il me plait dans le projet
c’est de pouvoir être suivi sur tout
les plans (sur le vélo, le moral) de
pourvoir avoir du bon matériel et
de le tester. Cela me plait aussi de
pouvoir directement échanger avec
les différentes marques de la team
comme SRAM, et que l’on peut, par
nos retours et nos remontées d’infos, apporter des modifications ou
des améliorations sur les produits.
C’est vraiment intéressant.
Le programme U19 Racing
Team
m’apporte beaucoup
de connaisances sur la mécanique.
Par exemple, avant je ne s’avais
pas comment régler un dérailleur.
Avec Jean-Pierre, le mécano de
SRAM, j’ai appris. On peux échanger des conseils et des avis avec
les différents coureurs de la team
et aussi avec les «anciens juniors»
devenu espoir, on peut être suivi
au point de vue émotionel si ça va
ou pas, c’est une très bonne expérience de bénéficier de tout cela,
et de se voir confier autant de matériel et d’équipement textile, c’est
une chance.»
«J’aime tout ce qui touche la mécanique.
J’ai intégré la U19 Racing Team
encore sous le nom de «b’twin Racing Team» à l’hiver 2009 pour ma
saison cadet 2. Mon frère avait été
dans les premiers à intégrer ce projet à l’époque. Mais c’est surtout le
jour où l’ensemble du groupe est
venu chez moi pour une journée
en avril 2009 que l’envie m’est
venu. J’ai fait mon premier stage
en octobre 2009 où j’ai beaucoup
appris sur la nutrition, domaine
que j’ignorais un peu jusqu’àlors.
Nous sommes issus chacun de
clubs différents, ce qui me permet de comparer mes méthodes
d’entrainement avec les autres
coureurs et parfois d’en conseiller
certains plus novices que moi sur
ce domaine là. Tout le monde n’a
pas la chance d’avoir un entraîneur.
De plus on apprend à monter soi
même son vélo, de A à Z, on devient autonome.
Mon club fait un stage/an, le programme U19 Racing Team me
permet donc de partir plusieurs
fois dans l’année, de découvrir de
nouveaux endroits, nouvelles personnes et de voir le vélo d’une manière plus ludique.
Du fait qu’il y ait des anciens juniors récemment espoirs qui sont
passé par ce projet, je me permet plus facilement de leur
demander des conseils sur
l’entrainement par exemple.»
«Ce que j’aime le plus, c’est l’ambiance du groupe. Si tu as besoin
d’un conseil, tout le monde est toujours prêt a t’aider.
J’apprécie le fait d’être soutenu.
Lorsque tu as un problème on le
résoud ensemble... cela permet
d’aller de l’avant et de ne pas s’attarder sur des erreurs passées.
Le programme U19 Racing Team
permet d’avoir une autre vision du
cyclisme en confrontant différentes
opinions, en échangeant les uns
avec les autres sur l’entrainement
par exemple ou la nutrition.
C’est aussi intéressant de tester
des nouveaux composants, des
nouveaux cadres, de découvrir
l’envers du décor.
J’ai souhaité intégré ce programme pour pouvoir progresser en découvrant de nouvelles
personnes et manière de penser.
C’est aussi également afin de bénéficier d’un suivi individuel, surtout
quand on est un peu isolé dans sa
région, et pour pouvoir bénéficier
de l’expérience du groupe.
L’aide matérielle est intéressante,
et c’est aussi motivant de pouvoir
participer au développement du
matériel... et être formé en mécanique aussi.
A ce jour, je suis satisfait du programme U19 Racing Team. Mes
attentes ont été satisfaites et j’ai
hâte de retrouver les collègues lors
d’un prochain stage.»
[16]
» mental
CONSEILS
L
’objéctif est d’aborder les championnats de France de
Course sur route avec pas mal de fraicheur. Cette course
ayant lieu tard dans la saison, c’est un des facteur qui
fera la différence. Cela commence par faire une coupure
de 5 jours et ne pas courir le weekend qui suit durant le mois
de juillet. Ensuite, chaque courreur doit aborder sa préparation
comme il le fait habituellement (selon son propre modèle de
préparation). Certains préfèrent courrir beaucoups, d’autre s’entrainer méthodiquement.
Suite à la coupure, il y a deux solutions :
- Augmenter les charges progressivement avant d’observer une
période d’affutage les jours qui précèdent la course. Celle ci doit être
encore plus light pour les coureurs qui font le chrono car il doivent avoir
beaucoups de jus au départ de ce dernier.
- Réaliser un premier gros bloc foncier. Puis après quelques jours
lights, augmenter la charge de travail progressivement jusqu’à la période
d’affutage présenté au dessus. Cette méthode convient pas mal aux coureurs qui ne font que la course en ligne.
A quelques semaines des Championnats de France à Ussel, quelques conseils utiles
pour bien aborder cet évènement.
AVANT
LE DEPART
Chaque année, la tension monte et les coureurs sur la
ligne de départ on envie d’en découdre.
Moment de stress, c’est là qu’il faut savoir se relaxer
pour ne pas «perdre ses jambes».
On peut faire alors un petit exercice de respiration, en
respirant profondément et en calmant son rythme cardiaque. On peut aussi fermer les yeux quelques instants
et faire le vide autour de soi. Autre piste, une boisson
type Aptonia Hydra (sirop) permet d’apporter de l’énergie longue durée, mais surtout permet de calmer l’anxiété lors du départ.
Il n’y a pas de formule miracle, à chacun de trouver le
«truc» qui permet d’être ZEN au départ...
3, 2, 1 ... Partez !
[17]
LE CHRONO
P
our les coureurs qui se présenteront le 20 Aout
au départ du CLM et qui en ont fait un objectif, il
ne faut pas hésiter à sortir le vélo de CLM deux
fois par semaine. Cela parait beaucoups mais à
cette époque de l’année on peut envisager de le sortir
des jours de biquotidien ou de décrassage, le lendemain
des courses. Le but est de s’habituer un maximum à la
position, gagner en souplesse, et donc de pouvoir réaliser des efforts intenses dans les meilleurs conditions.
Pour se conditionner, il est bien de rouler quelques fois
aux heures de la course. C’est à dire que si la course à
lieu vers 13h30 alors roulé quelques fois à 13h30 (s’il
fait vraiment chaud, ne faites que les sorties courtes à
ces horraires).
En ce qui concerne le travail à effectuer, n’hésiter pas à
faire des intensités courtes car le championnat de France
sont une course de puncheur. Pour ce qui se concentre
principalement sur le CLM ne lesiner pas sur le travail au
seuil. C’est à dire sur des intensités qui dure 5 à 20min.
«
»
Avoir confiance en soi,
c’est le plus important...
L’objectif pour beaucoup. Un seul élu cependant. La course en ligne des championnats de
France est une course à part.
Comment l’aborder ? Certains diront comme
une course normale, afin d’enlever la pression
extérieure.
Mais difficile de ne pas prendre en compte toute
cette foule au bord de la route qui «pousse» par
ses encouragements les coureurs.
Il faudra rester zen cependant et bien concentré
afin d’éviter les chutes.
La course est longue, il y a aura bien sur les
favoris qui seront «marqués» comme il se doit,
et les opportunistes qui tenteront leur chance.
Et dans tout cela, penser à boire et à manger,
comme dans une course classique...
Enfin, avoir confiance en soi. C’est le plus important. Croire en ses chances, croire en soi et en
sa réussite. C’est le plus difficile. Mais peut être
que c’est la clé de réussite.
LA COURSE
[18]
nans peters
le grimpeur
Junior 1, Nans a
intégré le programme
U19 Racing Team
il y a deux ans en
cadet 2. Il est licencié
dans le club de
Chambéry.
C
hez Nans, la mécanique est
une vrai passion. Très au courant des dernières nouveautés et curieux de comprendre et
d’apprendre, le coureur du Trièves
(Isère) a fait le choix depuis cadet
2 de partir loin de chez lui à Chambéry pour suivre sa scolarité au
Lycée Vaugelas.
plorer sous toutes les coutures le vélo,
c’est sa passion.
«J’aime bien comprendre comment ça
marche. Je suis curieux et j’apprends
aussi beaucoup au contact des autres.
Je rencontre de temps en temps Jean
Pierre de chez SRAM avec qui j’échange
sur le matériel et les astuces de réglages.»
Geoffrey Bouchard comme modèle.
Le Chambérien cotoie régulièrement
Geoffrey Bouchard, le coureur du Team
Vulco qui réside sur Le Bourget du Lac.
«Nous allons rouler de temps en
temps ensemble. Il est de bon conseil
le club nous a proposé de relever le
défi des championnats régionaux de
contre la montre par équipe, nous
l’avons immédiatement relevé avec
envie.» raconte Nans.
Et le 2 juin dernier, avec ses copains
il est devenu Champion Rhône Alpes
de CLM par équipe.
Nans accumule les résultats avec
déjà trois victoires cette saison.
Le cylocross l’hiver
Autre péché mignon de Nans, le
cyclocross.
«C’est un jeu, j’aime bien l’hiver,
l’ambiance, le public au bord du
Nouveau lycée, nouveaux copains, nouveau club.
Licencié au club de Chambéry, le
savoyard d’adoption s’y sent bien.
«On est une bande de copains qui
aimons faire du vélo ensemble. On
est bien encadré et on a un beau
programme de courses» explique
Nans.
Côté étude, élève au Lycée Vaugelas à Chambéry, Nans dispose d’un
aménagement d’horaire pour pratiquer le cyclisme tout en réussissant
ses études.
La mécanique dans tous ses
états.
Chez Nans, la mécanique c’est de
famille. Son grand frère, Léo, un
peu plus âgé lui a sans doute transmis le virus.
Monter, démonter, remonter, ex-
et connait bien les courses juniors en
Rhône Alpes. Son expérience m’est précieuse et je me retrouve dans sa façon
de courir et d’aborder le vélo.»
parcours. Et puis cela permet de
travailler l’équilibre, la maniabilité.
Le cyclocross est une très belle école
du vélo.
La montagne, son terrain de jeu.
Nans affectionne la montagne, c’est
bien naturel lorsque l’on a débuté le
cyclisme dans le Triève («là où il n’y a
rien de plat»). C’est dans cet exercice
qu’il est le plus à l’aise.
On l’a vu à l’oeuvre encore à la Classique des Alpes cette année où il termine à la 14ème place pour sa première
participation.
«Une belle expérience, je ne pensais
pas pouvoir suivre les plus forts. Je vois
aussi la marge de progression que j’ai
devant moi.»
Coureur complet, la tête sur ses
épaules, Nans a tout pour réussir...
Nans est un coureur de défi. «Lorsque
[19]
Nans PETERS dans les roues de Pierre Roger
LATOUR lors de la Classique des Alpes Junior.
Dans le prochain numéro, fin septembre :
Retour sur les championnats de France 2011 à Ussel # Reportage
sur les championnats du monde junior à Copenhague # L’effectif
2012 de la U19 Racing Team # Découverte de la nouvelle gamme de
vélos route BTWIN #

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