generation avenir #4 - btwin u19 racing team
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Génération Avenir, magazine de la U19 Racing Team - On participé à la rédaction : Alexandre Chenivesse, David Giraud, Pierre Moncorgé. Tous droits réservés - Crédits photos : U19 Racing Team - mai 2011 - numéro 6 GENERATION AVENIR { magazine de la U19 Racing Team - août 2011 } route une génération en or ! matos nouveau equipement craft portrait nans peters le grimpeur u19racingteam.fr [2] Merci à nos partenaires ! u19racingteam.fr SOMM AIRE [3] 4 I have a dream ! Ce rêve, Pierre Henri LECUISINIER l’a réalisé. Un de ces rêves sans doute, car a à peine 18 ans, Pierre Henri a une belle et longue carrière devant lui. En devenant Champion d’Europe, à Offeida, là où l’an passé son copain Olivier LE GAC était devenu sur le même parcours Champion du Monde, Pierre Henri signe son plus beau - et son premier succès - à l’international. Après le titre de Clément VENTURINI au mondial en cyclocross, voilà un autre coureur bénéficiant du programme U19 Racing Team qui monte sur les plus hautes marches du podium. Outre Atlantique, Thibaut BOULANGER lui aussi vit son rêve à fond en remportant TROIS victoires d’étape lors de la Coupe des Nations UCI au Tour de l’Abitibi. Le cyclisme tricolore à le vent en poupe, et c’est bien ainsi. La nouvelle génération arrive, plein de rêves et d’espoir. Ne la décevons pas. La U19 Racing Team. ROUTE Retour sur une génération en or. 6 EUROPE Le bonheur de PierreHenri aux Europes. 12 MATOS Les nouvelles tenues de la U19 by CRAFT. 16 FORMATION C’est dans la tête ! 18 PORTRAIT Portrait de Nans Peters. [4] » route Quel bonheur de voir les juniors réussir aussi bien leurs études que les grands rendez vous sportifs. Avec le titre européen de Pierre Henri LECUISINIER et les victoires de Thibaut BOULANGER en Coupe des Nations, enquête auprès des français. Ce mois de juillet, aux quatres coins du monde, en quelques jours, les tricolores ont fait résonner la Marseillaise à plusieurs reprises. Si on savait que depuis l’avènement d’Olivier LE GAC au titre de Champion du Monde l’an passé à Offeida, les juniors français se sont décomplexés à l’international. En ouvran la voie, Olivier LE GAC, alors junior 1 en 2010 lors de son sacre, a donné des idées à de nombreux juniors. Dés le mois d’avril, avec la victoire de Florian SENECHAL, la France attaque en force sur Paris Roubaix. Pierre Henri LECUISINIER, malchanceux, prend son mal en patience lui qui s’était fixé parmis ses objectifs l’Enfer du Nord. Au mois de mai, les juniors français sur la Course de la Paix font des merveilles avec Guillaume MARTIN notament. Pierre Henri, toujours bien placé, manque souvent de peu la victoire d’étape. En manque de réussite? Pierre Henri doute un peu mais se rassure en juin lors du Challenge National en venant prendre la 3ème place de la Classique des Alpes Junior, course de référence en montagne. Pourtant Pierre Henri n’est pas grimpeur au départ. La victoire en équipe. Le GP Général Patton, au Luxembourg, dans le bastillon des frères Schleck, sonne la charge des français. Adrien LEGROS s’impose lors de la 1ère étape et remporte le [5] Une joie partagée pour Thibaut BOULANGER qui prend dans ses bras ses copains de l’Equipe de France, Kévin GOULOT et Anthony MOREL au Tour de l’Abitibi. [6] » route général de l’épreuve. Le travail d’équipe paye et on a vu une équipe de France à une semaine des Europes en ordre de bataille. Ca sent bon. Championnats d’Europe Junior, à Offeida, le 16 juillet, on a cru un moment qu’Olivier LE GAC allait faire «bis répétita» en s’imposant sur le même parcours que l’an passé alors support des championnats du Monde. Mais l’esprit de l’équipe de France et ce collectif soudé ont permis encore une fois à la France de triompher. C’était le jour de gloire de Pierre-Henri LECUISINIER. Devançant de quelques mètres Olivier LE GAC, il signe sa plus belle victoire de sa jeune carrière, lui qui avait connu l’émotion de la Marseillaise en 2009 alors qu’il était cadet et qu’il remportait le titre national en cyclocross. La France domine la Coupe du Monde depuis le début de saison. Et ce qui est rassurant et qui donne à cette domination encore plus de valeur, c’est que c’est un collectif qui domine les nations. Pas une individualité. A l’autre bout du monde, la France victorieuse. Quelques heures après le titre européen de Pierre Henri LECUISINIER, une autre équipe de France s’envolait pour le Canada. La fédération française de cyclisme a envoyé une délégation représentée par des coureurs du comité de Bourgogne et par Anthony MOREL (Picardie) et Thibaut BOULANGER (Champagne Ardenne). Le Tour de l’Abitibi, épreuve de 7 étapes comptant pour la Coupe des Nations, faisait la part belle aux sprinteurs. Les Français ont connu un début difficile, le décallage horaire laissant des traces sur l’organisme. L’affaire était mal engagé. Les coureurs ne se connaissaient que très peu, mais l’esprit d’équipe et l’envie de bien faire étaient là. Dés la 2nde étape, le premier podium laissait augurer de belles choses. Le déblocage eu lieu lors de la 3ème étape avec la première victoire. Mais pas que. Un triplé. Quelle belle affaire. S’imposant au sprint, Thibaut BOULANGER remporte une belle victoire internationale en mettant en oeuvre son savoir faire et sa qualité de sprinteur. Mais les tricolores ne s’arrêtent pas là et refont la même le lendemain. Et pan, deuxième triplés en deux jours. Les pronostics vont bon train mais personne ne croit possible que les «bleus» remettent cela le lendemain. Le peloton, averti, ne laissera pas faire. Pourtant c’est de nouveau une «Marseillaise» qui résonne au coeur du Québec. Thibaut BOULANGER signe sa 3ème victoire en trois jours. Anthony MOREL monte pour la 3ème fois sur le podium. Chapeau. La FFC a bien eu raison d’envoyer ses coureurs au délà du vieux continent. Elle permet de poursuivre la formation des juniors en les confrontant avec d’autres nations. Et si la France conservait le titre mondial ? La France sera-t-elle en mesure de conserver le titre mondial cette année ? Archi favorite, l’équipe de France devra gérer la pression à Copenhague en septembre prochain. L’état de fraîcheur des coureurs sera une des clés de la réussite. On a hâte d’y être. Loïc JAMET : à la recherche d’un premier grand succès. Le Breton, Loïc JAMET, 18 ans, du club de Sojasun Espoir, réussit par sa régularité depuis le début de saison. Récent bacchelier, il termine à la 2nde marche du podium lors des Championnats de France de Piste. Un pari pour lui de remonter sur la piste qu’il a pratiqué dans le passé, dans la discipline de la poursuite par équipe, associé à 3 autres coureurs de talent, Olivier LE GAC, Geoffrey MILLOUR et Jordan LE GALL. «Le titre n’était pas loin, nous étions bien parti dans la finale mais les Normands étaient les plus forts. C’est une expérience enrichissante, tant sur le point humain que sur l’aspect sportif» raconte Loïc. devant avec un certain Geoffrey MILLOUR, le grand favori en l’absence d’Olivier LE GAC retenu en Equipe de France pour les Championnats d’Europe et Ronan TASSEL. Les 3 coureurs sont de sérieux adversaires. Loïc qui n’est pas un spécialiste du sprint fait des miracles face à un Geoffrey MILLOUR très en forme. Il en aura fallu de peu pour que Loïc s’impose. C’est Geoffrey MILLOUR qui le devance de quelques centimètres sur la ligne. Déçu dans un premier temps, Loïc savoure cependant toute sa progression depuis le début de saison dans les différentes disciplines pratiquées. Les championnats régionaux sur route étaient un rendez vous important pour le Rennais. Sous un temps breton, et des conditions de courses difficiles, Loïc et son équipe de Sojasun Espoir font une belle course, sur un parcours usant et ne laissant aucuns répits. La course bascule à mi course et Loïc se retrouve Rendez vous aux Championnats de France où Loïc compte bien faire tout son possible pour que la Bretagne garde le titre acquis l’an passé avec les frères LE LAVANDIER. [7] Thibaut BOULANGER enchaine les succès depuis le début de la saison. Le Tour de l’Abitibi (Coupe des Nations - Quebec) est un véritable propulseur d’énergie avec pas moins de 3 victoires au sprint en 3 jours. Cette semaine tu as remporté plusieurs étapes au Tour de l’Abitibi, une course comptant pour la Coupe des nations, sous les couleurs de l’Equipe de France. Comment c’est passé cette aventure outre atlantique ? > C’était une aventure exceptionnelle, une première sélection sous le maillot national. La première journée fut dure à cause du décalage horaire mais la suite fut bonne avec 3 succès. Je n’espèrais pas autant de réussite donc c’est une aventure réussite. Quels souvenirs rapportes-tu de ce long voyage ? > Une expérience au niveau international avec en prime 4 podiums et 2 maillots. J’ai pris beaucoup de plaisir et j’étais déterminé à remporter au moins une étape. Un tour de 7 étapes, c’est une nouvelle expérience pour toi. Quelle expérience en retires-tu ? > C’était une expérience durant laquelle j’ai beaucoup appris. J’avais peur au niveau de la récupération avec l’enchainement des épreuves mais les massages et la durée de sommeil suffisante m’ont rassuré. Que représente ces victoires, ta première au niveau internationale ? > 3 victoires au niveau internationale en 3 jours que demander de mieux. Je suis ravi. J’ai vécu des moments de joies comme j’avais jamais connu sur le vélo auparavant. C’est une réussite et une récompense au travail et sacrifice réalisé durant plusieurs années. Comment as-tu construit ce succès ? > J’ai beaucoup travaillé depuis le début de saison et j’avais bien préparé ce tour de l’Abitibi. J’ai adapté mes entrainements en fonction de cette course. J’ai été un peu dérangé suite à ma chute pendant mon bac. Je ne pouvais plus faire de sprints. Mes mains étaient trop abimées. Donc je suis encore plus satisfait de mes performances au sprint. «J’ai connu des moments de joies comme jamais j’avais connu sur le vélo auparavant...» Quels sont tes prochains objectifs ? La suite de ta saison ? > Pour la suite de la saison, il y a bien sur le championnat de France et j’espère une sélection au mondial mais avant tout j’ai besoin de récupérer un peu pour mieux aborder ces objectifs. Devenir coureur professionnel, est-ce un de tes projets? Quelles études fera tu l’an prochain ? > Pour le moment, je prends beaucoup de plaisir sur le vélo et je préfère finir mes études avant de penser au niveau professionnel qui ne m’attire pas tant que ça. A la rentrée j’étudierai à Reims Management School TEMA (école de commerce). Cette saison tu fais parti du programme U19 Racing Team, qu’est ce que ça t’apporte ? > J’apprécie le soutien que le Team m’apporte moralement. J’aime aussi tester le matériel et partager mes expériences. Tu roules sur le Facet 9. Que penses tu de ce vélo ? > C’est un vélo sur lequel je me sens parfaitement bien. Il est rigide et très performant. J’adore l’esthétique aussi, le blanc est splendide. Ce vélo me surprend !!! Je le recommande à tout le monde. Pour toi qu’est ce qui est t’important dans un vélo ? > La rigidité est pour moi l’essentiel compte tenu de mon physique de sprinteur. Je cherche à perdre le minimum de force. Qu’améliorerais-tu sur ce vélo ? > Je ne sais pas quoi apporter de plus, il est pour moi parfait ! Tu utilises des chaussures BTWIN Comp 9 pourtant ce n’est pas un Top de gamme et des produits de marque. Sont elles pour autant de bonnes chaussures ? > Je vais pas dénigrer des marques, mais je suis très bien dans mes chaussures autant que dans de grandes marques Italiennes... La semelle carbone est rigide et l’esthétique et le confort à la hauteur des très grandes marques. [8] »champion Interview exclusive de Pierre Henri LECUISINIER après son titre de Champion d’Europe. Il profite de sa semaine de repos pour répondre à nos questions et ... regarder le Tour de France. Samedi 16 juillet, tu es devenu Champion d’Europe Junior sur route à Offeida en Italie. Comment c’est passé cette course ? En début de courses je n’avais pas d’excellentes jambes mais heureusement comme nous avons un équipe très forte et très collective en France, nous avions deux coureurs à l’avant, dans le peloton les cinq autres français dans le peloton n’avaient qu’à contrôler. Une fois cette échappée rejointe j’ai contré à 35 kms de l’arrivée, nous nous retrouvons à quatre avec encore deux français (Pierre Latour et moi), ensuite nous ne sommes plus que deux avec un coureur belge jusqu’à ce qu’Olivier Le Gac (encore un français!) nous rejoigne à l’amorce du dernier tour. Ensuite dans le dernier tour même si le coureur belge était très fort, nous étions en surnombre et nous avons attaquer à tour de rôle pour prendre au final les deux premières places. Que représente cette victoire, ta première au niveau internationale ? C’est une grande satisfaction pour moi car le vélo est ma passion, je fais des efforts pour cette passion tout les jours mais c’est ce que j’aime donc cela ne me pose pas de problèmes. Cependant la saison n’est pas finie, il reste de belles courses à gagner, et si j’ai la chance de faire une carrière celle-ci ne fais que commencer donc c’est bien mais c’est loin d’être une finalité je ne suis que junior! Mais je sais apprécier cette victoire à sa juste valeur. Elle récompense aussi mon entourage, mes parents qui me suivent toujours, ma sœur, ma famille en général, mes amis, mon entraîneur, et puis tout ceux qui me soutiennent et notamment la U19 Racing Team. Comment as tu construit ce succès ? Une victoire peut importe le niveau de celle-ci, ne se construit pas du jour au lendemain, il faut travailler, travailler et encore travailler ! On dit souvent que les courses de l’été se gagnent en hiver, je pense que c’est vrai. J’ai fait un bon hiver, une bonne préparation, ensuite grâce à cela j’ai pu être sélectionné en équipe de France pour Paris-Roubaix puis pour la course de la Paix et le GP Général Patton. Ce sont toutes des épreuves de la Coupe des Nations Juniors, des épreuves où on roule avec les meilleures juniors mondiaux, ce sont des courses ou cela roule vite ça m’a permis de prendre de la caisse. J’ai également [9] Pierre Henri LECUISINIER, serein avant le départ de la 2ème étape du GP Patton (Coupe des Nations) [10] »champion Pierre Henri concentré à quelques secondes du départ du Paris Roubaix, en avril dernier, sur le FACET 9. couru une Coupe de France Espoir qui m’a fait prendre du volume et confiance en moi. Et puis je pense aussi que ce succès s’est forgé à l’entrainement, depuis début juin j’ai bien travaillé à l’entrainement, je me suis appliqué. Je dois remercier mon entraîneur car je pense sincèrement la moitié du titre lui appartient, il va falloir couper le maillot en deux ! Quels sont tes prochains objectifs ? La suite de ta saison ? Pour le suite de ma saison déjà je vais courir avec le maillot de Champion d’Europe donc j’irais avec grand plaisir sur toutes les épreuves que je dois disputer jusqu’à la fin de l’année, comme le Tour d’Auvergne qui sera une reprise puisque j’ai coupé la semaine qui suivait le championnat d’Europe, je prendrais ensuite part à la Montpinchon Junior le 7 aout, j’irais ensuite en Allemagne pour le Trofeo Karlsberg en Coupe des Nations avec l’équipe de France à la mi-aout, ensuite il y aura le Championnat de France CLM le 18 aout, et le Championnat de France sur route le 20 aout. A la fin septembre auront lieu les Championnat du monde au Danemark, je prendrais part à la course en ligne car mon titre européen me qualifie automatiquement, pour le contre-la-montre je ne suis pas certain mais j’espère y participer. J’aimerais bien gagné une étape au Trofeo Karlsberg et faire une belle course au Championnat de France de contre-lamontre. Devenir coureur professionnel, est-ce un de tes projets ? Quelles études fais tu et que feras tu après le bac ? A la rentrée je serais en Terminale STG, donc je serais dans l’année du BAC, ensuite j’envisage de poursuivre mes études par un DUT Techniques de Commercialisation. Devenir coureur professionnel, c’est le rêve de beaucoup, beaucoup de coureurs il y a donc beaucoup de monde au portillon ! J’aimerai y parvenir mais si je n’y arrive pas je n’aurai aucuns regrets car je sais que j’aurais tout fait pour, de plus avant j’aurais assuré mes arrières car j’aurai continué mes études donc cela serait intéressant de devenir professionnel mais pas dramatique si je n’y parviens pas. Depuis trois ans tu participes au programme U19 Racing Team, qu’est-ce que c’est et qu’est-ce que ça t’apporte? La U19 Racing Team, c’est un programme qui permet à des coureurs juniors d’être accompagner durant ses saisons juniors, avec [11] Au coeur du BTWIN Village, Jocelyn Bar, l’entraineur de Pierre Henri (à droite) regarde avec intérêt Laurent, le designer, réalisé le maillot de champion d’Europe de Pierre Henri. des stages, du prêt de matériel, mais pas seulement on peut aussi échanger avec divers intervenants des marques partenaires. Durant les stages ont peut aussi échanger avec les coureurs de la team que l’on revoit ensuite sur les courses, pour moi les stages ça me permet de me perfectionner un peu en mécanique parce que je ne suis pas très bon... En fait c’est un programme très enrichissant et novateur. Tu roules sur le Facet 9. Que penses tu de ce vélo ? Le Facet 9, c’est d’abord un vélo qui est très maniable et c’est ce que j’apprécie le plus sur ce vélo, dans les descentes il est très facile à piloter, très souple. Je l’ai également trouver excellent sur les pavés lors de Paris-Roubaix Junior, sa maniabilité était utile lors des changements de direction sur les pavés, il répondait bien aussi lorsqu’il fallait tenir le haut du pavé et rouler vite sur ceux-ci. Pour toi qu’est ce qui est t’important dans un vélo ? Pour moi l’important dans un vélo c’est d’abord qu’il soit efficace, à la fois rigide qu’il ai du répondant et maniable. Ce sont pour moi les deux qualités principales pour faire un excellent vélo. «Je dois remercier mon entraîneur car je pense sincèrement la moitié du titre lui appartient, il va falloir couper le maillot en deux ! » chères ! Le système de serrage est bien étudié, même par de fortes chaleurs je n’ai connu aucuns problèmes avec ces chaussures cette saison le confort est donc bien présent. Je n’attache pas beaucoup d’importance à l’esthétique pour ce genre de choses donc l’essentiel est le confort donc je suis satisfait de ces produits. Qu’améliorerais-tu sur ce vélo ? Sur le Facet 9, j’améliorerai la boîte de pédalier que je renforcerai un peu, et je reviendrai à une tige de selle classique ou alors je ferai une tige de selle complètement intégrée car je n’aime pas trop ce concept de tige de selle semi-intégrée. Quelle question aimerais-tu que l’on te pose et quelle réponse ferais tu ? J’aimerai qu’on me demande ce que je préfère dans le vélo, et je répondrai gagner des courses ! Tu utilises des chaussures BTWIN Comp 9 et le casque BTWIN Comp, pourtant ce ne sont pas des Top de gamme et des produits de marque. Sont ils pour autant de bons produits? Le casque BTWIN Comp que j’utilise n’est certainement pas le plus esthétique du peloton, mais il possède un bon confort, une bonne aération et un bon système de serrage, donc je pense que c’est un bon casque techniquement c’est un bon produit bien abouti. Les chaussures BTWIN Comp 9 n’ont rien à envier à d’autres chaussures bien plus Quelque chose à rajouter ? Une devise : «Si tu veux gagner des courses tu gagneras de l’argent, si tu veux gagner de l’argent tu ne gagneras pas de courses.» [12] » matos CRAFT, la marque Suédoise, a réalisé la tenue de la U19 Racing Team sur le même modèle que celle de l’équipe pro Trek Léopard. Alexandre PACOT est le premier à les tester. Impressions. Quoi de mieux que les pavés de Paris-Roubaix pour tester la nouvelle tenue de la U19 Racing Team réalisée par CRAFT. C’est ce que l’on a proposé à Alexandre PACOT, le dijonnais du SCO Dijon, Junior 1. Et pour lui faire découvrir «l’enfer du Nord», nous avons demandé à Felix POUILLY, junior 1 du Team Wasqual Junior de lui servir de guide. Récit. «Félix m’a emmené sur ses routes d’entrainement. Nous avions rendez vous à quelques centaines de mètres du fameux Carrefour de l’Arbre. C’est une expérience géniale, vraiment j’avais hâte de découvrir les pavés. La tenue CRAFT, elle simplement magnifique. Le designer de BTWIN, Laurent, que j’ai pu rencontré, a fait des merveilles. Moderne, simple, elle est belle et donne envie de la porter. Côté matière, CRAFT nous a présenté là le même maillot et cuissard que celui de l’équipe Pro Trek Léopard. Là grande classe.» raconte Alexandre à la fin de sa sortie. Côté sortie justement, les deux coursiers sont allés enchainer les secteurs pavés avant et après le Carrefour de l’Arbre, vers Cysoing. Le temps était clair, le soleil a montré le bout de son nez vers la fin. Alex a suivi les roues de Félix, très à l’aise sur «ses» pavés. «Il a fait chaud et j’ai l’habitude de transpirer. Là, le maillot CRAFT est très respirant surtout dans le dos. Ce que j’aime le plus, c’est que le maillot ne flotte pas, il tient au corps. C’est agréable et très léger. Le cuissard, il est top au niveau de sa tenue, on est comme dans un canapé... Plus qu’à rouler.» Pour compléter la panoplie, jambières et manchettes CRAFT 3D, y a plus qu’à rouler... A peine rentrer à Dijon, Alexandre avait déjà qu’une seule hâte... revenir rouler dans le Nord.. et découvrir les monts des Flandres cette fois ci. [13] Dans le dos, le textile est respirant avec ce mesh aéré. Très pratique, il évacue grandement la transpiration et laisse le corps au sec. Le cuissard dans le dos dispose d’une ouverture aussi pour laisser respirer le corps. Fermeture efficace, le maillot CRAFT est très léger et confortable. [14] » formation Le programme U19 Racing Team permet chaque année à une quinzaine de sportifs de bénéficier d’une aide matérielle, d’une formation mécanique et d’un accompagnement dans la réalisation de leurs projets. A ccompagner, Former et Tester, tels sont les trois axes du programme U19 Racing Team. Depuis maintenant 4 saisons, c’est une trentaine de sportifs qui ont bénéficié de ce programme novateur et interactif en France. Destiné aux cadets et aux juniors, ce programme met à disposition une aide matérielle durant la saison par le prêt d’un vélo, de roues, mais aussi par une formation mécanique dispensée par l’association +2sports qui gère le projet et les équipes techniques de SRAM et de BTWIN, les principales marques partenaires. L’originalité de ce projet est de proposer aux coureurs de tester des nouveaux vélos, des nouveaux Durant la saison, les coureurs sont conviés à participer à des stages de formation mécanique mais aussi aborder des thèmes comme la nutrition ou encore visiter et rencontrer les équipes de conception de la marque BTWIN à Lille. composants ou éléments et de participer ainsi à l’amélioration et au développement des produits testés. Cette relation «gagnant-gagnant» permet aussi à chaque sportif de découvrir le monde de l’entreprise par des visites des marques et par des stages en entreprise que certains coureurs peuvent faire en fonction de leurs choix d’étude. Saison 2012 : Pour la nouvelle saison 2012, le programme U19 Racing Team permettra d’accompagner 4 coureurs issus des rangs cadets (cadet 2 en 2012) et entre 12 à 15 juniors. Le recrutement se fait nationalement sur dossier et après un entretien de motivation. La tête et les jambes. Les résultats scolaires sont importants et font partis des objectifs du projet. Sur les deux dernières saisons, 100% de réussite aux examens. Le coureur reste bien sur licencié dans son club et participe normalement à la vie sportive de celui-ci. Le programme U19 Racing Team vient en complément et est un apport supplémentaire à la formation du sportif. Sur le terrain, les coureurs font le point avec Jean Pierre de SRAM, sur les trucs et astuces pour bien régler son vélo. Chaque retour est important pour les marques partenaires du projet. «Nous les considérons comme une équipe pro, nous ne faisons pas de distinction entre les juniors et les coureurs pros.» raconte Jean Pierre qui suit avec son oeil expert les prouesses des juniors de la U19 Racing Team. Comment intégrer ce programme ? Très simplement, en déposant candidature sur le site www.u19racingteam.fr avant le 1er septembre. [15] Bastien DUCULTY - espoir 1 A suivi le programme depuis 3 saisons. Léo DULIN - cadet 2 A intégré le programme cette saison. Nans PETERS - junior 1 A intégré le programme depuis 2 saisons. Barthélémy FABING - junior 1 A intégré le programme cette saison. «La cohésion ma beaucoup plus avec les coureurs, la compréhension de chacun est présente ce qui permet un bon equilibre dans un groupe comme celui la ! Tester du materiel, rencontrer les ingenieurs BTWIN et SRAM, avoir de bonnes connaissances, cela permet de prendre un maximum d’expérience dans le domaine du cycle, ce qui est très interessant pour tous coureurs passionnés. Tout d’abord j’ai intégré ce programme pour le matériel, j’en avais fort besoin, puis par la suite je me suis bien retrouvé dans le projet et l’aide morale autour du vélo m’a beaucoup aidé durant mes saisons : le vélo de haut niveau c’est une chose mais autour de ça rien n’est facile. Le programme U19 Racing Team apporte essentiellement un équilibre tout au long d’une saison, ce qui est primordiale pour réussir ! Le bilan est positif, j’aurai beaucoup appris auprès des différentes personnes du programme. Ma progression sportive n’as pas vraiment évolué grâce à ce programme mais cela a été bénéfique comme la mécanique où je suis devenu autonome. J’ai par exemple décroché un contrat de travail chez DECATHLON et découvert le monde du commerce. Le programme «U19» a été pour moi que positif pendant ses 3 ans passés. Maintenant, j’aide à mon tour les nouveaux juniors.» «J’ai intégré ce programme pour avoir la possibilité de tester du matériel et de pouvoir donner son avis mais aussi pour avoir des conseils sur les entrainements, la diététique, sur les tactiques de course, la mécanique et tout ce qui concerne le vélo. Ce qu’il me plait dans le projet c’est de pouvoir être suivi sur tout les plans (sur le vélo, le moral) de pourvoir avoir du bon matériel et de le tester. Cela me plait aussi de pouvoir directement échanger avec les différentes marques de la team comme SRAM, et que l’on peut, par nos retours et nos remontées d’infos, apporter des modifications ou des améliorations sur les produits. C’est vraiment intéressant. Le programme U19 Racing Team m’apporte beaucoup de connaisances sur la mécanique. Par exemple, avant je ne s’avais pas comment régler un dérailleur. Avec Jean-Pierre, le mécano de SRAM, j’ai appris. On peux échanger des conseils et des avis avec les différents coureurs de la team et aussi avec les «anciens juniors» devenu espoir, on peut être suivi au point de vue émotionel si ça va ou pas, c’est une très bonne expérience de bénéficier de tout cela, et de se voir confier autant de matériel et d’équipement textile, c’est une chance.» «J’aime tout ce qui touche la mécanique. J’ai intégré la U19 Racing Team encore sous le nom de «b’twin Racing Team» à l’hiver 2009 pour ma saison cadet 2. Mon frère avait été dans les premiers à intégrer ce projet à l’époque. Mais c’est surtout le jour où l’ensemble du groupe est venu chez moi pour une journée en avril 2009 que l’envie m’est venu. J’ai fait mon premier stage en octobre 2009 où j’ai beaucoup appris sur la nutrition, domaine que j’ignorais un peu jusqu’àlors. Nous sommes issus chacun de clubs différents, ce qui me permet de comparer mes méthodes d’entrainement avec les autres coureurs et parfois d’en conseiller certains plus novices que moi sur ce domaine là. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un entraîneur. De plus on apprend à monter soi même son vélo, de A à Z, on devient autonome. Mon club fait un stage/an, le programme U19 Racing Team me permet donc de partir plusieurs fois dans l’année, de découvrir de nouveaux endroits, nouvelles personnes et de voir le vélo d’une manière plus ludique. Du fait qu’il y ait des anciens juniors récemment espoirs qui sont passé par ce projet, je me permet plus facilement de leur demander des conseils sur l’entrainement par exemple.» «Ce que j’aime le plus, c’est l’ambiance du groupe. Si tu as besoin d’un conseil, tout le monde est toujours prêt a t’aider. J’apprécie le fait d’être soutenu. Lorsque tu as un problème on le résoud ensemble... cela permet d’aller de l’avant et de ne pas s’attarder sur des erreurs passées. Le programme U19 Racing Team permet d’avoir une autre vision du cyclisme en confrontant différentes opinions, en échangeant les uns avec les autres sur l’entrainement par exemple ou la nutrition. C’est aussi intéressant de tester des nouveaux composants, des nouveaux cadres, de découvrir l’envers du décor. J’ai souhaité intégré ce programme pour pouvoir progresser en découvrant de nouvelles personnes et manière de penser. C’est aussi également afin de bénéficier d’un suivi individuel, surtout quand on est un peu isolé dans sa région, et pour pouvoir bénéficier de l’expérience du groupe. L’aide matérielle est intéressante, et c’est aussi motivant de pouvoir participer au développement du matériel... et être formé en mécanique aussi. A ce jour, je suis satisfait du programme U19 Racing Team. Mes attentes ont été satisfaites et j’ai hâte de retrouver les collègues lors d’un prochain stage.» [16] » mental CONSEILS L ’objéctif est d’aborder les championnats de France de Course sur route avec pas mal de fraicheur. Cette course ayant lieu tard dans la saison, c’est un des facteur qui fera la différence. Cela commence par faire une coupure de 5 jours et ne pas courir le weekend qui suit durant le mois de juillet. Ensuite, chaque courreur doit aborder sa préparation comme il le fait habituellement (selon son propre modèle de préparation). Certains préfèrent courrir beaucoups, d’autre s’entrainer méthodiquement. Suite à la coupure, il y a deux solutions : - Augmenter les charges progressivement avant d’observer une période d’affutage les jours qui précèdent la course. Celle ci doit être encore plus light pour les coureurs qui font le chrono car il doivent avoir beaucoups de jus au départ de ce dernier. - Réaliser un premier gros bloc foncier. Puis après quelques jours lights, augmenter la charge de travail progressivement jusqu’à la période d’affutage présenté au dessus. Cette méthode convient pas mal aux coureurs qui ne font que la course en ligne. A quelques semaines des Championnats de France à Ussel, quelques conseils utiles pour bien aborder cet évènement. AVANT LE DEPART Chaque année, la tension monte et les coureurs sur la ligne de départ on envie d’en découdre. Moment de stress, c’est là qu’il faut savoir se relaxer pour ne pas «perdre ses jambes». On peut faire alors un petit exercice de respiration, en respirant profondément et en calmant son rythme cardiaque. On peut aussi fermer les yeux quelques instants et faire le vide autour de soi. Autre piste, une boisson type Aptonia Hydra (sirop) permet d’apporter de l’énergie longue durée, mais surtout permet de calmer l’anxiété lors du départ. Il n’y a pas de formule miracle, à chacun de trouver le «truc» qui permet d’être ZEN au départ... 3, 2, 1 ... Partez ! [17] LE CHRONO P our les coureurs qui se présenteront le 20 Aout au départ du CLM et qui en ont fait un objectif, il ne faut pas hésiter à sortir le vélo de CLM deux fois par semaine. Cela parait beaucoups mais à cette époque de l’année on peut envisager de le sortir des jours de biquotidien ou de décrassage, le lendemain des courses. Le but est de s’habituer un maximum à la position, gagner en souplesse, et donc de pouvoir réaliser des efforts intenses dans les meilleurs conditions. Pour se conditionner, il est bien de rouler quelques fois aux heures de la course. C’est à dire que si la course à lieu vers 13h30 alors roulé quelques fois à 13h30 (s’il fait vraiment chaud, ne faites que les sorties courtes à ces horraires). En ce qui concerne le travail à effectuer, n’hésiter pas à faire des intensités courtes car le championnat de France sont une course de puncheur. Pour ce qui se concentre principalement sur le CLM ne lesiner pas sur le travail au seuil. C’est à dire sur des intensités qui dure 5 à 20min. « » Avoir confiance en soi, c’est le plus important... L’objectif pour beaucoup. Un seul élu cependant. La course en ligne des championnats de France est une course à part. Comment l’aborder ? Certains diront comme une course normale, afin d’enlever la pression extérieure. Mais difficile de ne pas prendre en compte toute cette foule au bord de la route qui «pousse» par ses encouragements les coureurs. Il faudra rester zen cependant et bien concentré afin d’éviter les chutes. La course est longue, il y a aura bien sur les favoris qui seront «marqués» comme il se doit, et les opportunistes qui tenteront leur chance. Et dans tout cela, penser à boire et à manger, comme dans une course classique... Enfin, avoir confiance en soi. C’est le plus important. Croire en ses chances, croire en soi et en sa réussite. C’est le plus difficile. Mais peut être que c’est la clé de réussite. LA COURSE [18] nans peters le grimpeur Junior 1, Nans a intégré le programme U19 Racing Team il y a deux ans en cadet 2. Il est licencié dans le club de Chambéry. C hez Nans, la mécanique est une vrai passion. Très au courant des dernières nouveautés et curieux de comprendre et d’apprendre, le coureur du Trièves (Isère) a fait le choix depuis cadet 2 de partir loin de chez lui à Chambéry pour suivre sa scolarité au Lycée Vaugelas. plorer sous toutes les coutures le vélo, c’est sa passion. «J’aime bien comprendre comment ça marche. Je suis curieux et j’apprends aussi beaucoup au contact des autres. Je rencontre de temps en temps Jean Pierre de chez SRAM avec qui j’échange sur le matériel et les astuces de réglages.» Geoffrey Bouchard comme modèle. Le Chambérien cotoie régulièrement Geoffrey Bouchard, le coureur du Team Vulco qui réside sur Le Bourget du Lac. «Nous allons rouler de temps en temps ensemble. Il est de bon conseil le club nous a proposé de relever le défi des championnats régionaux de contre la montre par équipe, nous l’avons immédiatement relevé avec envie.» raconte Nans. Et le 2 juin dernier, avec ses copains il est devenu Champion Rhône Alpes de CLM par équipe. Nans accumule les résultats avec déjà trois victoires cette saison. Le cylocross l’hiver Autre péché mignon de Nans, le cyclocross. «C’est un jeu, j’aime bien l’hiver, l’ambiance, le public au bord du Nouveau lycée, nouveaux copains, nouveau club. Licencié au club de Chambéry, le savoyard d’adoption s’y sent bien. «On est une bande de copains qui aimons faire du vélo ensemble. On est bien encadré et on a un beau programme de courses» explique Nans. Côté étude, élève au Lycée Vaugelas à Chambéry, Nans dispose d’un aménagement d’horaire pour pratiquer le cyclisme tout en réussissant ses études. La mécanique dans tous ses états. Chez Nans, la mécanique c’est de famille. Son grand frère, Léo, un peu plus âgé lui a sans doute transmis le virus. Monter, démonter, remonter, ex- et connait bien les courses juniors en Rhône Alpes. Son expérience m’est précieuse et je me retrouve dans sa façon de courir et d’aborder le vélo.» parcours. Et puis cela permet de travailler l’équilibre, la maniabilité. Le cyclocross est une très belle école du vélo. La montagne, son terrain de jeu. Nans affectionne la montagne, c’est bien naturel lorsque l’on a débuté le cyclisme dans le Triève («là où il n’y a rien de plat»). C’est dans cet exercice qu’il est le plus à l’aise. On l’a vu à l’oeuvre encore à la Classique des Alpes cette année où il termine à la 14ème place pour sa première participation. «Une belle expérience, je ne pensais pas pouvoir suivre les plus forts. Je vois aussi la marge de progression que j’ai devant moi.» Coureur complet, la tête sur ses épaules, Nans a tout pour réussir... Nans est un coureur de défi. «Lorsque [19] Nans PETERS dans les roues de Pierre Roger LATOUR lors de la Classique des Alpes Junior. Dans le prochain numéro, fin septembre : Retour sur les championnats de France 2011 à Ussel # Reportage sur les championnats du monde junior à Copenhague # L’effectif 2012 de la U19 Racing Team # Découverte de la nouvelle gamme de vélos route BTWIN #