Fiche infoEGYPT n°1 (b)

Info E
-1-
LES FOUILLES A ALEXANDRIE EN 2014
Voici une fiche différente des #Flash sur les actions du CIP.
C’est une nouvelle fiche qui peut apporter des informations sur des sujets divers
autres que les actions des fiches #Flash, mais susceptibles d’intéresser les fidèles
du CIP France-Egypte ou toute autre visiteur du site.
Ces informations cherchent à faire . . . .
LE POINT SUR LES FOUILLES CONDUITES PAR JEAN-YVES EMPEREUR
Préalablement il est bon de savoir que le rapport du Comité de l’Agence d’évaluation de la
recherche et de l’enseignement supérieur (AÉRES), a déclaré le 3 juin 2014 :
« Le CEAlex (Centre d’Études Alexandrines) est un fleuron de la recherche française en Égypte »,
« L’activité et la production scientifique du CEAlex sont excellentes ».
Il recommande de transformer le CEAlex en une équipe européenne à Alexandrie.
Le CEAlex, dont le directeur est J.-Y. Empereur, est devenu au fil des ans, une base de support
d’équipes allemandes, françaises, grecque, italienne, en fournissant un large apport technique tel
que logement, topographie, photographie, restauration, analyse de matériaux, voire étude du
mobilier, céramique, amphores, monnaies, etc.
Lors des voyages CONTACTS et DECOUVERTE du CIP France-Egypte, les participants ont été
plusieurs fois accueillis par J.-Y. Empereur sur les lieux de fouilles en les guidant à la perfection.
Il leur a même offert un repas au 6ème étage, sur une terrasse qui domine Alexandrie.
Actuellement des fouilles sont diverses, en cours ou en projet :
Un projet bilatéral franco-allemand, à SCHEDIA port d’Alexandrie sur le Nil, clôt en Septembre 2014,
devrait se poursuivre.
La découverte du BOUBASTEION par une équipe égyptienne au centre-ville d’Alexandrie vient
s’ajouter.
Elle remet en question des théories traditionnelles sur la venue d’immigrants des îles grecques et d’Asie
mineure pour coloniser la nouvelle capitale.
On y voit un sanctuaire pour une divinité égyptienne visité par des Grecs.
Ils déposent des ex-voto pour la bonne santé de leurs enfants, statues de
garçonnets et de fillettes, ou de chattes allaitant ou jouant avec un canard,
en terre cuite ou en calcaire, toutes les inscriptions étant rédigées en grec.
Ils remontent au moins au tout début de la naissance d’Alexandrie. Une
population grecque y était sans doute installée depuis quelque temps déjà.
Les découvertes récentes et encore largement inédites de missions
archéologiques dans les environs immédiats d’Alexandrie éclairent sur ce
sujet.
Les collections alexandrines font l’objet d’une coopération internationale
Depuis 15 ans, une équipe de 8 étudiants de l’Université Ege d’Izmir, passe 3 mois chaque année à étudier
des amphores et anses d’amphores timbrées d’époque grecque et romaine, source inestimable pour
l’histoire des échanges et de l’économie.
1
Edité le 23 janvier 2015
Info E
-1-
LES FOUILLES A ALEXANDRIE EN 2014
Cliché André Pelle
Les fouilles sous-marines ont été relancées pour une longue campagne au printemps 2014.
Le Département Archéologique Sous-Marin du Ministère des Antiquités Égyptiennes, reprend la campagne
pour obtenir des coupes photographiques qui permettent un traitement photogrammétrique. Jusqu’à
présent, 700 m2 (1/20e du site) sont ainsi été traités, le but étant
d’obtenir une image globale en 3 dimensions de l’ensemble du
site monumental. Un des produits dérivés servira à
l’aménagement touristique et à l’entretien du site, sur lequel on
pourra simuler des visites et des parcours sous-marins.
Le site d’Akademia, sur la rive méridionale du lac Mariout, a
eu sa troisième campagne de fouille en mai et juin 2014. Ce
site permet de découvrir les plus grands fours de l’Antiquité.
Un dépotoir de fabrication d’amphores a été mis au jour en 2011 sur la colline est l’ultime témoin d’une
trentaine d’ateliers découverts à la fin des années 1970. Soutenue financièrement par le Ministère français
des Affaires Étrangères et Européennes, cette campagne vise à trois objectifs :
Deux fours ont été partiellement dégagés : en bon état de conservation, d’une taille
exceptionnelle d’une douzaine de mètres de circonférence, (parmi les plus grands fours de
l’Antiquité).
Image photogrammétrique
d’un four d'Akademia. Réalisation.M.AbdelAziz© CEAlex
Un pressoir dont la zone a été nettoyé. D’autres installations de ce genre existent elles dans les
environs immédiats ? A quoi sert un mur de pierres d’environ 85-90 cm d’épaisseur sur plus de 70
m. qui borde deux fours ? Tout cela fera l’objet d’une étude poussée en 2015.
Une saqieh qui remontait l’eau vers les terres de culture, fait l'objet d’un carottage géologique pour
tenter à reconstituer le paysage de la Maréotide antique.
Fouille d'Akademia, vue du chantier vers l'Ouest, 2014. (Cliché V. Pichot)
Dans ces deux pages, les informations n’ont trait qu’à une partie des fouilles réalisées en Egypte.
Elles sont un condensé des actualités fournies par www.cealex.org..
Vous pouvez dans ce site trouver toutes les précisions qui vous paraissent utiles.
Pour ceux qui s’intéressent à la recherche archéologique en
Egypte, il existe un FONDS Khéops que l’on peut consulter sur
www.fondskheopsarchelologie.fr
2
Edité le 23 janvier 2015